Jacques-Nicolas Lemmens

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{{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Musique classique (personnalité) Jacques-Nicolas Lemmens, né le Modèle:Date à Zoerle-Parwijs et mort le Modèle:Date en son château Linterpoorten à Zemst, est un organiste et compositeur belge.

Biographie

Fétis écrit lui-même :

Jugeant alors de l'avenir réservé aux rares facultés de ce jeune artiste, le directeur du Conservatoire, dans le but de fonder dans cette institution une école de bons organistes qui manquait à la Belgique, demanda au ministre de l'intérieur une pension pour que M. Lemmens pût aller à Breslau, chez le célèbre organiste Adolf Hesse, étudier les traditions de l'art de Jean-Sébastien Bach; sa demande fut accueillie par le gouvernement, et Lemmens partit pour la capitale de la Silésie au commencement de 1846. Après qu'il y eut passé une année, Hesse écrivit à l'auteur de cette notice : Je n'ai plus rien à apprendre à M. Lemmens : il joue la musique la plus difficile de Bach aussi bien que je puis le faire. [...] En 1849, Lemmens fut nommé professeur d'orgue au Conservatoire de Bruxelles.

En fait, Lemmens n’était resté à Breslau que peu de temps et Hesse avait trouvé son talent «tout à fait médiocre», démentant même l’existence de la lettre élogieuse citée par Fétis. De son côté, Lemmens estimait qu’il avait peu appris en Allemagne et qu’il avait fait le voyage pour rien.

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La soprano Helen Sherrington épouse de Jacques-Nicolas Lemmens

Le Modèle:Date-, Jacques-Nicolas Lemmens épouse à Londres la soprano anglaise Helen Sherrington (1834-1906). Le couple alla s'installer au château Linterpoorten à Zemst et ensemble ils donnèrent des concerts dans de nombreux pays. Jacques-Nicolas Lemmens et Helen Sherrington eurent une fille Marguerite, née à Londres le Modèle:Date- et décédée à Bruxelles le Modèle:Date-, qui épousa René Poelaert, agent de change, né le Modèle:Date- à Bruxelles et décédé à Schaerbeek le Modèle:Date-, fils de Constant Poelaert, avocat, frère de l'architecte Joseph Poelaert, et d'Ernestine Jacobs.

Compositions pour l’orgue

  • 1848 Dix Improvisations dans le style sévère et chantant
  • 1862 École d’Orgue, basée sur le plain-chant romain, ouvrage pédagogique dont sont extraites les pièces suivantes :
  1. Cantabile (Allegretto) en si mineur
  2. Fanfare (Allegro non troppo) en ré majeur
  3. Finale (Allegro) en ré majeur
  4. Prélude à 5 parties (Grave) en mi bémol majeur
  5. Prière (Moderato cantabile) en ré majeur
  • 1866 Quatre pièces en style libre pour orgue : Allegretto en si bémol, Christmas-Offertorium, Fantaisie en la mineur, Grande Fantaisie « L’orage » en mi mineur
  • Trois Sonates (1874):
    • Sonate N° 1 « Pontificale » (ré mineur)
      • Allegro moderato
      • Adagio
      • Marche Pontificale (Maestoso)
      • Fuga (Fanfare)
    • Sonate N° 2 « O Filii » (mi mineur)
      • Prélude (Allegro non troppo)
      • Cantabile (Andante)
      • Fuga (Allegro con fuoco)
    • Sonate N° 3 « Pascale » (la mineur)
      • Allegro
      • Adoration (Andante sostenuto)
      • Finale «Alleluia» (Maestoso recitando - Allegro)

Bibliographie

  • Jean Ferrard, « La "Sainte tradition" de Hesse à Dupré », La Flûte harmonique n°61/62, 1992.
  • Ewald Kooiman, « La sainte tradition : essai de démystification », Orgues méridionales n°34, 1989, p. 65-89.

Liens externes

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