Denis Coderre

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Modèle:Infobox Personnalité politique

Denis Coderre, né le Modèle:Date de naissance- à Joliette au Québec, est un homme politique canadien.

Après avoir été député libéral de Bourassa à la Chambre des communes du Canada de 1997 à 2013, il est maire de Montréal de 2013 à 2017.

Biographie

Formation

Né le Modèle:Date- à Joliette<ref>Modèle:Lien web</ref>, Denis Coderre détient un baccalauréat en sciences politiques de l'Université de Montréal et une maîtrise en administration des affaires pour cadres (Executive MBA) de l'Université d'Ottawa<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>.

Carrière politique fédérale

Scène fédérale

Lors de l'élections fédérales canadiennes de 1988, il est candidat libéral et perd face au candidat progressiste-conservateur Gaby Larrivée dans la circonscription électorale de Joliette. Il tente ensuite sa chance dans une élection partielle dans la circonscription électorale de Laurier—Sainte-Marie à Montréal. Il est battu par Gilles Duceppe du Bloc québécois. Lors des élections générales de 1993, il se présente dans la circonscription électorale de Bourassa. Il est battu par Osvaldo Núñez.

Il est élu à la Chambre des communes du Canada lors des élections générales de 1997, dans la circonscription de Bourassa. Le premier ministre Jean Chrétien l'invite alors au Conseil des ministres en Modèle:Date- à titre de secrétaire d’État au Sport amateur. Dans cette fonction, il négocie diverses ententes nationales et internationales et contribue à l'établissement à Montréal de l'Agence mondiale antidopage.

Réélu député aux élections générales de 2000, il conserve son poste ministériel avant de devenir ministre de la Citoyenneté et de l’Immigration en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Date-, le nouveau premier ministre du Canada Paul Martin le nomme président du Conseil privé de la Reine<ref>Répertoire des ministères canadiens depuis la Confédération.</ref>. À ce titre, il est responsable de plusieurs dossiers, comme la création de l'Agence de gestion des ressources humaines de la fonction publique du Canada. Il est aussi interlocuteur fédéral auprès des Métis et des Indiens non inscrits et ministre responsable de la Francophonie.

Fichier:Denis Coderre 2006.jpg
Denis Coderre en 2006

En Modèle:Date-, sa mise à l'écart du cabinet est due à son association avec Claude Boulay, impliqué dans le scandale des commandites<ref>Gomery, résumé de l'enquête Gomery sur le scandale des commandites.</ref>,<ref>cabinet 2004, Vidéo de TVA mentionnant l'exclusion de Denis Coderre au cabinet.</ref>. Il est cependant réélu aux élections générales de 2006 comme député de Bourassa pour un quatrième mandat.

Compte tenu de sa grande présence médiatique, certaines rumeurs populaires, entretenues par Coderre, courent concernant sa possible candidature au congrès d'investiture du Parti libéral du Canada de 2006. Il annonce cependant son abstention le Modèle:Date-. Il donne par la suite son appui à Michael Ignatieff et devient le coprésident national avec ce dernier.

En 2007, Stéphane Dion, nouveau chef du Parti libéral du Canada, nomme Denis Coderre au poste de critique de l'opposition officielle à la Défense nationale.

En Modèle:Date-, la décision de Denis Coderre et de l'équipe québécoise d'appuyer la candidature de Nathalie Le Prohon dans la circonscription d'Outremont aux dépens de l'ancien ministre Martin Cauchon est bruyamment contestée par l'entourage torontois du chef du Parti libéral canadien, Michael Ignatieff. Celui-ci désavoue alors publiquement cette décision après l'avoir approuvée. Le Modèle:Date-, Coderre démissionne de ses fonctions de lieutenant politique de Michael Ignatieff au Québec ainsi que de critique de l'opposition en matière de défense.

Le Modèle:Date-, il annonce qu'il démissionne de son poste de député à compter du Modèle:Date- suivant pour se consacrer à la course à la mairie de Montréal<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Controverses

Denis Coderre est le sujet de plusieurs controverses tout au long de sa carrière.

1997-2002

En 1997, Denis Coderre est hébergé par Claude Boulay, « un important publicitaire québécois, qui a des contrats avec le gouvernement fédéral… ». Quelques années plus tard, cette information est dévoilée au grand jour par Daniel Leblanc. Cette découverte était significative car plusieurs journalistes enquêtaient sur la fraude au sein du gouvernement libéral. Coderre niera qu'il a quelconque lien avec Boulay, pour finalement reconnaitre qu'il avait menti et qu'il avait bel et bien habité chez Claude Boulay<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Scandale des commandites

Denis Coderre a côtoyé plusieurs personnes impliquées dans le Scandale des commandites. Il a notamment travaillé avec Gilles Thibodeau et Jean Lafleur. Le premier a participé aux campagnes de financement de Denis Coderre, alors député fédéral. Jean Lafleur, lui, était directement impliqué dans le scandale, écopant de 40 mois de prison pour corruption. Lafleur offrait à l'occasion sa loge à Denis Coderre pour voir les Canadiens de Montréal<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Carrière politique municipale

Fichier:Denis Coderre 2011.jpg
Denis Coderre en 2011

Scène municipale montréalaise

Dès Modèle:Date-, alors qu'il songe à se porter candidat à la mairie de Montréal, Denis Coderre doit se défendre face aux médias affirmant que l'association libérale de la circonscription Bourassa, qu'il a représenté de 1997 à 2013, aurait reçu plusieurs milliers de dollars d'entreprises et d'individus liés à des « affaires de corruption, de transactions immobilières douteuses et d'évasion fiscale » à la Commission d'enquête sur l'octroi et la gestion des contrats publics dans l'industrie de la construction<ref>Modèle:Lien web</ref>. Coderre nie ces allégations, disant que ces dons auraient été récoltés selon les règles de l'art<ref>Modèle:Lien web</ref> et que le blâme, s'il y a lieu, doit être porté par le comité de financement: « Il y a un comité de financement qui vend des billets. Ces gens-là, je ne les connais pas. Les allégations sur eux sortent maintenant à la Commission »<ref>Modèle:Lien web</ref>. Or, malgré la controverse et bien qu'il se soit engagé à le faire le Modèle:Date-, le parti d'Équipe Coderre pour Montréal n'a toujours pas publié la liste de ses donateurs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Élection municipale de 2013

Le Modèle:Date-, Denis Coderre réserve le nom d'Équipe Coderre pour Montréal auprès du Directeur général des élections<ref>Modèle:Lien web</ref> et le Modèle:Date-, il annonce officiellement qu'il se présente comme candidat à la mairie de Montréal<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En Modèle:Date-, deux anciens dirigeants syndicaux révèlent dans leur livre Syndicalistes ou voyous ? que Coderre aurait contacté Eddy Brandone, un proche de la mafia montréalaise, afin de faciliter sa rencontre avec Jocelyn Dupuis, alors directeur général de la FTQ-Construction<ref>Modèle:Lien web</ref>. Cette rencontre, effectuée en compagnie d'Alfonso Gagliano, aurait eu pour objectif de marchander des modifications à la loi sur l'assurance-emploi afin d'éviter une manifestation du syndicat<ref>Modèle:Lien web</ref>. L'aspirant maire confirme lors d'une entrevue à Radio-Canada connaître Brandone et l'avoir déjà rencontré, mais rejette vigoureusement ces allégations de trafic d'influence, disant qu'il n'y a « jamais eu d'entente secrète »<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le Modèle:Date-, il est élu maire de la ville de Montréal avec 32,1 % des voix, devançant Mélanie Joly qui obtient 26,5 %, Richard Bergeron crédité de 25,5 % et Marcel Côté qui ferme la marche avec seulement 12,8 %<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il est assermenté le 14 novembre suivant<ref>« Denis Coderre a été assermenté à Montréal », Le Devoir, 14 novembre 2013</ref>.

Dépenses de 410 millions $ pour le Modèle:375e anniversaire de Montréal

Le gouvernement montréalais de Coderre a contribué 410 millions de dollars pour les événements et projets pour le [[375e anniversaire de Montréal|Modèle:375e de Montréal]], en 2017<ref name=":3">Modèle:Lien web</ref>.  Le chiffre de 410 millions signifie 241 $ par personne à Montréal (population 1,7 million). Le bilan total pour les festivités a dépassé un milliard de dollars. Le reste provenait de Québec, d'Ottawa et de sources privées<ref name=":3" />.  Pour la contribution de Montréal, les réalisations principales qui restent comprennent plusieurs sculptures un peu partout à Montréal et d'autres embellissements<ref name=":2">Modèle:Article</ref>.  En plus, la Société des célébrations du Modèle:375e de Montréal, dont Montréal a été un commanditaire majeur, a contribué  à hauteur de 9,5 millions de dollars, sur le prix total de 40 millions de dollars, pour le projet controversé d'illumination du pont Jacques-Cartier<ref name=":2" />.  Certains ont trouvé que les coûts des célébrations n'ont pas valu les bénéfices<ref>Modèle:Article</ref>.

Élection municipale de 2017

Le Modèle:Date-, Denis Coderre lance officiellement sa campagne de réélection lors de l'élection municipale du Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il est finalement battu par Valérie Plante qui devient la nouvelle mairesse. Il décide alors de quitter la vie politique municipale.

Par la suite, il entreprend une opération de blanchiment de sa réputation. Il s'inscrit au gymnase d'Ali Nestor, prend des cours de boxe et se met au régime : il perdra une centaine de livres. Il cultive le flou sur ses visées politiques, taisant ses aspirations pour la mairie de Montréal.

Élection municipale de 2021

Le Modèle:Date-, il annonce sa candidature pour l'élection municipale du Modèle:Date- suivant<ref name="coderre">Modèle:Lien web</ref>. Défait une seconde fois par Valérie Plante, il annonce une nouvelle fois quitter la vie politique municipale<ref>Modèle:Lien web</ref> et qu'il ne sera pas au poste de chef de l'opposition à l'hôtel de ville de Montréal<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Politique

Fichier:Je suis Charlie, Montreal 11 January 2015 (11).jpg
Denis Coderre en 2015
Gestion de la ville et des finances publiques

Denis Coderre nomme Pierre Desrochers, un cadre retraité de l'industrie pétrolière, comme président du Comité exécutif de la Ville<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Il soutient le projet loi 3 du gouvernement Couillard relatif aux régimes de retraite municipaux et s'oppose aux syndicats municipaux sur la question<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les syndicats municipaux attaquent personnellement le maire sur sa propre retraite d'un montant de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Itinérance, police, justice

Denis Coderre condamne l'installation de pics anti-itinérants en face du magasin Archambault au centre-ville de Montréal<ref name=":1" />. Il lance une démarche de recensement du nombre d'itinérants dans la métropole<ref name=":1">Modèle:Lien web</ref>.

Denis Coderre se dit favorable au controversé règlement P-6 qui interdit le port du masque et exige un itinéraire lors de manifestations<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>. Il déclare ainsi que "Tant que je serai maire de Montréal, P-6 est là pour rester <ref name=":0" />".

Transport, énergie, environnement

Denis Coderre propose l'ancien journaliste de Radio-Canada, et candidat défait de l'équipe Coderre, Philippe Schnobb à la tête de la Société de transport de Montréal<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En Modèle:Date-, il s'oppose à l'idée d'étendre l'offre de voitures en libre-service au centre-ville afin de "protéger l'industrie du taxi"<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Il souhaite renforcer la sécurité dans les taxis en installant des caméras<ref>Modèle:Lien web</ref>, et considère que la multinationale américaine UBER opère illégalement<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Culture et numérique

Denis Coderre dote Montréal d'un « Bureau de la ville intelligente »<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Vie privée

Le Modèle:Date-, Coderre annonce sur sa page Facebook qu'il se remet d’un accident vasculaire cérébral<ref>Modèle:Article</ref>.

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Liens externes

Modèle:Liens

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