Psousennès II
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{{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Infobox Personnalité de l'Égypte antique
Psousennès Modèle:II ou Pasebakhaienniout Modèle:II, que Manéthon appelle Psusennes et auquel il compte quatorze ans de règne, trône de -959 à -945<ref>Pour D. Arnold, N. Grimal, J. Kinnaer, I. Shaw, D. Sitek, T. Schneider</ref>. Il sera le dernier pharaon de la [[XXIe dynastie égyptienne|Modèle:Nobr]]. Il y a beaucoup d'incertitudes concernant ce souverain très mal documenté. Aidan Mark Dodson écrit de ce roi qu'il est « une figure fantomatique » et qu'il fut peut-être le fils du grand prêtre d'Amon, Modèle:Monarque et d'Modèle:Monarque.
Selon certains historiens, dont Jürgen von Beckerath, il serait la même personne que le grand prêtre d'Amon, Modèle:Monarque attesté pour l'instant comme son frère. Pour d'autres, il est possible que Psousennès Modèle:II ait été un roi local dans la région d'Abydos. Il aurait eu un bref règne pendant celui de Modèle:Monarque ([[XXIIe dynastie égyptienne|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XXIIe{{#if:| }} }} dynastie]]) ; dans ce cas il est impossible de lui assigner quatorze ans de règne à la fin de la [[XXIe dynastie égyptienne|Modèle:Nobr]].
Les égyptologues Rolf Krauss, Erik Hornung et David Warburton ont modifié la durée de règne donnée par Manéthon de quatorze à vingt-quatre ans. Cette proposition est fondée sur la chronologie interne de la grande stèle de Dakhla, qui remonte à l'an 5 de Modèle:Monarque. Pour eux, les dates de règne pour ce pharaon seraient de -967 à -943 ; leur hypothèse ne fait pas l'unanimité.
Généalogie
Psousennès Modèle:II a deux filles : Maâtkarê, qui épouse Modèle:Monarque ([[XXIIe dynastie égyptienne|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XXIIe{{#if:| }} }} dynastie]]), et Tanetsepeh, qui épouse Chedsounéfertoum, grand prêtre de Ptah à Memphis. Il est le dernier pharaon de la [[XXIe dynastie égyptienne|Modèle:Nobr]]. Contrairement à son successeur, il a laissé très peu de traces de son règne.
Dans son recueil de nouvelles Les Reines tragiques (1962), et précisément dans la deuxième, La Reine résignée, sur Balkis, reine de Saba, la romancière Juliette Benzoni attribue le nom de Taya à l'épouse de Salomon, la principale de son harem, l'« Égyptienne », fille de Pharaon, en nommant ce dernier comme « Psousennès Modèle:II », plutôt que comme Sheshonq, son successeur immédiat voire « simultané » sur le trône, et le premier pharaon de la dynastie suivante, la [[XXIIe dynastie égyptienne|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XXIIe{{#if:| }} }}]]<ref>J'ai lu, Éditions de Trévise, Paris, 1962</ref>.
Titulature
Règne
Privée d’autorité centrale, l'Égypte voit arriver des nouveaux groupes de population, dont des Libyens qui s’installent à Bubastis vers -945 et dans le Fayoum, d'où l'émergence vers la même date, de la dynastie suivante de pharaons d'Égypte, la [[XXIIe dynastie égyptienne|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XXIIe{{#if:| }} }}]], plus « berbère ».
Sépulture
II construit probablement son tombeau à Tanis dans la nécropole royale aménagée dans l'enceinte du grand temple d'Amon. Cependant cette tombe n'a pas été retrouvée.
Selon quelques spécialistes, il serait l'une des deux momies (l'autre étant potentiellement celle de son prédécesseur Siamon, selon Bill Manley) retrouvées complètement décomposées dans l'antichambre du tombeau de Modèle:Monarque découvert par Pierre Montet en 1940. Cependant rien à ce jour ne vient confirmer cette supposition. Les historiens basent leur proposition sur la découverte d'ouchebtis trouvés sur ces momies qui portaient le nom du pharaon.
Notes et références
Bibliographie
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Article.
- Erik Hornung, Rolf Krauss et David Warburton, Handbook of ancient egyptian chronology, Handbook of Oriental Studies : Section 1, the Near & Middle East, illustrated edition, Brill Academic Pubishers, Leyde, Modèle:Date- et Modèle:Date-.
- Modèle:Ouvrage.