Agassac
Modèle:Infobox Commune de France
Agassac est une commune française située dans l'ouest du département de la Haute-Garonne en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège.
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Aussoue et par divers autres petits cours d'eau.
Agassac est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, après avoir connu un pic de population de Modèle:Unité en 1856. Ses habitants sont appelés les Agassaçois ou Agassaçoises.
Géographie
Localisation
Modèle:Cartes interactive et OpenStreetMap/Haute-Garonne
La commune d'Agassac se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie<ref group=I name =meta>Modèle:Lien web.</ref>.
Elle se situe à Modèle:Unité à vol d'oiseau de Toulouse<ref>Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département, à Modèle:Unité de Saint-Gaudens<ref>Modèle:Lien web.</ref>, sous-préfecture, et à Modèle:Unité de Cazères<ref> Modèle:Lien web.</ref>, bureau centralisateur du canton de Cazères dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales<ref name =meta group=I/>. La commune fait en outre partie du bassin de vie de L'Isle-en-Dodon<ref name =meta group=I/>.
Les communes les plus proches<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.</ref> sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Castelgaillard (Modèle:Unité), Martisserre (Modèle:Unité), Coueilles (Modèle:Unité), Riolas (Modèle:Unité), Mauvezin (Modèle:Unité), Ambax (Modèle:Unité), Frontignan-Savès (Modèle:Unité), Mirambeau (Modèle:Unité).
Sur le plan historique et culturel, Agassac fait partie du pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Modèle:Carte communes limitrophes Modèle:Communes limitrophes
Hydrographie
La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par l'Aussoue, le ruisseau de Ladère, le ruisseau du Sot et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name ="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.
L'Aussoue, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Lilhac et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans la Save à Labastide-Savès, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name =Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Muret-Lherm », sur la commune de Lherm, mise en service en 1996<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Auch », sur la commune d'Auch, dans le département du Gers, mise en service en 1985 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Agassac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref group=I name ="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name ="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (51,6 %), terres arables (37,3 %), zones agricoles hétérogènes (6,9 %), forêts (4,2 %)<ref name ="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Voies de communication et transports
Accès par les lignes 42 et 65 du réseau Arc-en-Ciel, sur la commune voisine de L'Isle-en-Dodon.
Risques majeurs
Le territoire de la commune d'Agassac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible)<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Aussoue. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2009<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.
Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral du 25 septembre 2006. Agassac est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire du massif des Petites Pyrénées. Il est ainsi défendu aux propriétaires de la commune et à leurs ayants droit de porter ou d’allumer du feu dans l'intérieur et à une distance de Modèle:Unité des bois, forêts, plantations, reboisements ainsi que des landes. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque feux de forêts.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 69 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991 et 2003 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.
Toponymie
Le nom du village d'Agassac, comme tous les noms de village qui se terminent par -ac est d'origine gauloise ou gallo-romaine, cette terminaison est issue du suffixe d'origine gauloise -acum. Le premier élément Agass- représente le nom de personne latin Acatius<ref name ="Dauzat">Modèle:Ouvrage</ref>.
Histoire
Antiquité romaine
Il existe plusieurs vestiges gallo-romains à Agassac comme la « pierre blanche », visible à la mairie d'Agassac, et deux têtes masculines trouvées sur Agassac mais à proximité des limites de Coueilles et qui sont aujourd'hui dans des collections privées.
Moyen Âge
Au début du Moyen Âge, une première paroisse semble s'être constituée au lieudit Saint-Martin, les traces d'un cimetière (ossements, pierres tombales) ont été trouvées par les agriculteurs en labourant. Aux {{#switch: XII
| e | er | = {{#switch: XII
| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles
| Modèle:S mini{{#ifeq: XII|-| – | XII }}Modèle:S mini siècle{{{3}}}
}}
| {{#switch: et
| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: XII|-| – | XII }}Modèle:S mini siècle
| Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles
}}
}}, une seigneurie d'Agassac se constitue autour de la motte féodale existante encore aujourd'hui. Cette seigneurie était vassale de la châtellenie de Samatan puisqu'un document d'archives atteste qu'en l'an 1201, Jehan, Vital, Raimond et Arnaud d'Agassac rendent hommage à leur suzerain à Samatan. Ceci prouve l'origine savésienne d'Agassac.
Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Agassac passe de la châtellenie de Samatan à celle de l'Isle-en-Dodon. Ceci était possible puisque depuis l'an 1120, la châtellenie de Samatan était devenue commingeoise à la suite du mariage de Diaz de Muret fille de Godefroy, Raimond de Muret, de Savès et de Samatan avec le comte de Comminges Bernard {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}. Diaz de Muret apportait en dot à son mari les châtellenies de Muret et Samatan. Du point de vue religieux, Agassac dépendait de l'archevêché de Toulouse et, lorsque, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le pape Jean XXII fera de Lombez un évêché, Agassac fera partie du diocèse de Lombez et cela durera jusqu'en 1791.
L'église d'Agassac, quant à elle est d'origine romane mais elle a été remaniée au cours des siècles et, hormis un remarquable appareillage des murs en pierres de taille, il ne reste de roman qu'une porte avec un encadrement en plein cintre côté route. Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, les « Hospitaliers de Saint-Jean, futurs Chevaliers de Malte » fondent une sauveté à Agassac, d'ailleurs, sur le mur sud-est de l'église, côté route, on peut voir une pierre sur laquelle est sculptée une croix hospitalière ou croix de Malte à huit pointes.
Il y eut aussi, au cours du Moyen Âge un couvent de femmes, vraisemblablement à l'actuel cimetière situé dans un quartier qui était appelé autrefois quartier Nôtre-Dame (l'église d'Agassac est d'ailleurs placée sous le patronage de la nativité de Nôtre Dame).
Période Moderne
La commune actuelle est en fait, formée de trois anciens terroirs. Celui du village entre l'Aussoue et la Ladère dominé par la motte féodale, à l'ouest, entre la Ladère et l'Espienne était le terroir de Bouillac possédé par des familles nobles jusqu'en 1851. Les dernières familles nobles de Bouillac ayant été les de Cazassus puis les Dencausse de Ganties. Cette dernière sera contrainte de vendre son domaine à la suite de l'abolition du droit d'aînesse. Enfin, sur la rive droite de l'Aussoue était le terroir de Joncet. Il y avait dans cette partie de la commune une chapelle qui fut certainement détruite sous la Révolution mais qui est encore évoquée par le nom d'un quartier, Capéron qui signifie, petite chapelle.
Période contemporaine
La commune d'Agassac a connu jusqu'au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle une activité artisanale intense. Il reste encore, de cette époque, deux fours à tuiles, l'un d'eux étant visible à l'entrée sud du village. Il y avait aussi un moulin à eau (4) sur l'Aussoue qui a cessé de tourner vers 1900 et un moulin à vent à Bouillac. Il reste une meule (visible à Bouillac, collection privée).
Il y avait aussi à Agassac une forge banale qui est signalée par un acte datant de 1527, acte par lequel Guillaume de Carsalade fait l'acquisition de la coseigneurie d'Agassac avec sa forge banale. Le bâtiment existe toujours avec, à l'intérieur, le bac de trempage du forgeron creusé dans une énorme pierre d'un seul bloc.
Politique et administration
Administration municipale
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de onze<ref>Modèle:Légifrance.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Rattachements administratifs et électoraux
Commune faisant partie de la huitième circonscription de la Haute-Garonne de la communauté de communes Cœur et Coteaux de Comminges et du canton de Cazères (avant le redécoupage départemental de 2014, Agassac faisait partie de l'ex-canton de L'Isle-en-Dodon) et avant le Modèle:Date de la communauté de communes des Portes du Comminges.
Tendances politiques et résultats
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin Agassac compte onze conseillers municipaux et deux adjoints au maire.
Démographie
Modèle:Population de France/section |
Modèle:Tableau rang commune de France
Économie
Emploi
Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 68,7 % d'actifs (58,8 % ayant un emploi et 10 % de chômeurs) et 31,3 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est supérieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 28 en 2013 et 26 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 49, soit un indicateur de concentration d'emploi de 44,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 55,6 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur ces 49 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 19 travaillent dans la commune, soit 38 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 76,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 4,3 % les transports en commun, 4,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 14,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Activités hors agriculture
9 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Agassac au Modèle:Date-<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 44,4 % du nombre total d'établissements de la commune (4 sur les 9 entreprises implantées à Agassac), contre 25,9 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Agriculture
La commune est dans les « Coteaux de Gascogne », une petite région agricole occupant le centre-nord du département de la Haute-Garonne<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Tableau
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 22 lors du recensement agricole de 1988Modèle:Note à 16 en 2000 puis à 14 en 2010<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref> et enfin à 15 en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>, soit une baisse de 32 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 28 à Modèle:Unité<ref name=Agreste/>.
Vie pratique
Culture
Associations
L'« Association pour la sauvegarde du patrimoine d'Agassac » (Aspa) a été fondée en 2003 pour sauvegarder et mettre en valeur le patrimoine communal. Elle regroupe une cinquantaine d'adhérents, participe aux journées du patrimoine (Modèle:3e de septembre) et organise une randonnée pédestre le jour du 14 juillet.
Santé
Enseignement
Le village dispose d'une école primaire en classe unique qui accueille les élèves de la maternelle au CM2. Elle reçoit des élèves de villages voisins ne disposant plus d'école.
Écologie et recyclage
Activités sportives
La commune d'Agassac dispose d'un court de tennis et de plusieurs kilomètres de chemin de randonnée.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- La pierre blanche : bas-relief gallo-romain en marbre de Saint-Béat représentant la déesse celte Épona.
- La motte féodale : motte castrale au point le plus élevé du village qui offre une vue imprenable tant en direction du Bas-Savès qu'en direction des Pyrénées.
- Le four à tuiles médiéval : ancien four tuilier visible à l'entrée sud du village.
- Le puits de Saint-Adoure : puits creusé en 1811 dans un hameau de Brassiers situé à proximité du château de Bouillac où vivait à l'époque, le baron Jean Louis Dencausse de Ganties, officier de cavalerie, ancien garde du corps du roi d'Espagne<ref>voir site de Ganties dans Aspetinfos</ref>.
- La stèle « maçonnique » : L'origine de ce monument, érigé sur la place du village, n'est pas exactement connue. L'ensemble de son symbolisme est chrétien, mais le triangle rayonnant placé au centre de la croix n'a pas la forme équilatérale habituelle dans le symbolisme catholique. Il pourrait donc être d'origine maçonnique<ref>Selon une plaquette diffusée par l'Association pour la Sauvegarde du Patrimoine d'Agassac</ref>. Sur l'un de ses faces, l'œil encadré dans un triangle, typique de la Franc-maçonnerie, regarde vers l'église.
- L'église de la Nativité-de-la-Sainte-Vierge.
-
La motte castrale.
-
Stèle « maçonnique » devant l'église.
-
Stèle « maçonnique », détail.
-
Stèle « maçonnique », face tournée vers l'église.
-
Le four à tuiles.
-
La « pierre blanche ».
Personnalités liées à la commune
- Maurice Pialat (1925-2003), producteur de cinéma. Dans les années 1990, il résidait à Agassac dans sa maison du Hilloutet.
Voir aussi
Bibliographie
- Le Patrimoine des Communes de la Haute-Garonne. Flohic Editions, volume 1, Paris 2000, Modèle:ISBN, p. 767–769.
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes