Bruguières

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}
Révision datée du 31 juillet 2023 à 20:24 par >Péeuh (– Catégorie:Aire urbaine de Toulouse)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Bruguières est une commune française située dans le sud-ouest de la France, dans le nord du département de la Haute-Garonne, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Frontonnais, un pays entre Garonne et Tarn constitué d'une succession de terrasses caillouteuses qui ont donné naissance à de riches terroirs, réputés pour leus vins et leurs fruits.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Hers-Mort et par divers autres petits cours d'eau.

Bruguières est une commune urbaine qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle appartient à l'unité urbaine de Toulouse et fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Bruguiérois ou Bruguiéroises.

Géographie

Localisation

Modèle:Cartes interactive et OpenStreetMap/Haute-Garonne

Bruguières se situe au nord de la Haute-Garonne, dans le Pays Toulousain. Elle fait partie de la banlieue nord de Toulouse, de son unité urbaine et de son aire urbaine. Elle est distante, à vol d'oiseau, de Modèle:Unité du centre-ville de Toulouse<ref>Modèle:Lien web.</ref>, de Modèle:Unité de Montauban<ref>Modèle:Lien web.</ref> et de Modèle:Unité de Paris<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Communes limitrophes

Bruguières est limitrophe de sept autres communes. Modèle:Carte communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Géologie et relief

La commune de Bruguières est établie sur la première terrasse de la Garonne en rive droite, dans la plaine toulousaine de la Garonne.

La superficie de la commune est de Modèle:Nobr ; son altitude varie de Modèle:Unité/2<ref>Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, Modèle:Lire en ligne.</ref>.

Hydrographie

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Bruguières.

La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par l'Hers-Mort, le ruisseau de fongauzy, le ruisseau de Nalbèze et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.

L'Hers-Mort, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Laurac et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Grenade, après avoir traversé Modèle:Nobr<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 1,8 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 9,7 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitation : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 9,6 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5,7 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Toulouse-Blagnac », sur la commune de Blagnac, mise en service en 1947<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Bruguières est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Toulouse, une agglomération inter-départementale regroupant Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Toulouse est la cinquième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence et Lille (partie française)<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en Modèle:Date- celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Nobr, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité ou plus (hors Paris)<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (51,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (19,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (31,8 %), terres arables (21,6 %), zones agricoles hétérogènes (20,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (19,4 %), forêts (6,7 %), prairies (0,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

Les habitations sont regroupées à Bruguières autour de l'hôtel de ville. On ne compte pas (ou très peu) d'habitations isolées, la commune étant particulièrement dense. Les centres-villes de Bruguières et Gratentour sont par ailleurs « collés » l'un à l'autre, et aujourd'hui la commune se densifie de plus en plus.

Logement

En 2014, le nombre total de logements dans la commune était de 2 314, alors qu'il était de 2 020 en 2009<ref name=":1">Modèle:Lien web.</ref>.

Parmi ces logements, 93,7 % étaient des résidences principales, 0,5 % des résidences secondaires et 5,7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 76,6 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 23,2 % des appartements.

La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 65,2 %, en nette baisse par rapport à 2009 (70,4 %). La commune compte Modèle:Nobr HLM, en nette hausse par rapport à 2009 (22).

Projets d'aménagements

Modèle:Section vide ou incomplète

Voies de communication et transports

Voies routières

La commune est traversée par l'autoroute A62, qui relie Toulouse à Bordeaux, accessible par la sortie 11. Le temps de trajet dans des conditions de circulation normales est de Modèle:Nobr entre la mairie de Bruguières et l'entrée du périphérique de Toulouse. Néanmoins, les routes sont souvent saturées dans le secteur et les temps de parcours allongés, surtout aux heures de pointe.

L'artère principale desservant la commune est la RD 4 (Fronton - Toulouse). Les RD 77 (Bruguières - Pechbonnieu) et 59 (Bruguières - Launaguet) complètent la maillage routier de la commune.

Transports en commun

Risques naturels et technologiques

La commune est située en zone inondable, du fait de la proximité de la Garonne et du passage de l'Hers-Mort sur la commune<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>. On compte également un risque de mouvements de terrain et de retraits-gonflements des sols argileux. Le risque de séisme à Bruguières est de 1/5 (très faible).

Avec 5 installations industrielles à Bruguières et plusieurs classées Seveso à proximité, la commune est concernée par un risque industriel approuvé sur l'ensemble de son territoire<ref name=":0" />. Il y a également un risque en cas de rupture de barrage, et, comptant 31 anciens sites industriels sur la commune, ceux-ci peuvent représenter un risque.

Toponymie

Bruguières tire son nom des brugues qui fleurissaient ses coteaux. Le mot occitan bruguièra<ref>Modèle:Lien web.</ref> désigne précisément un terrain où poussent les bruyères. La forêt recouvrant non seulement les hauteurs comme aujourd'hui, mais aussi la plaine de chaque côté de l'Hers.

Histoire

Moyen Âge

On a découvert 2 sarcophages mérovingiens en 1979 lors des travaux du péage de l'autoroute A62<ref>Michel Vidal, Les sarcophages mérovingiens de la Tourasse à Toulouse et du Petit Paradis à Bruguières (Haute-Garonne), Archéologie Médiévale, t.11, 1981, Modèle:P..</ref>.

De même, en 2004, lors de la construction d'un lotissement à La Mouline, il a été repéré des vestiges de céramiques et d'amphores romaines, à proximité d'un ancien cimetière des environs Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Ces découvertes ont donné lieu à un sauvetage archéologique permettant la fouille du site du Moyen Âge. Plus de Modèle:Nobr et plus de 180 fosses diverses (silo, dépotoir, extraction, etc.) ont été fouillées, cernant l'occupation à un cimetière daté au radiocarbone entre le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, associé à un habitat médiéval<ref>Voir la notice descriptive dans la revue Archéologie Médiévale, t.36, 2006, Modèle:P..</ref>.

Le nom du village de Bruguières apparaît dans le cartulaire de l'abbaye de Saint-Sernin comme étant en sa possession après avoir été dépendant de celle de Moissac.

Une église déjà dédiée à saint Martin est mentionnée en 1080.

À la fin du Moyen Âge, à l'époque de guerre de Cent Ans, le village s'entoure d'une enceinte fortifiée, comme tous les villages des alentours. En subsiste la disposition resserrée des maisons autour d'un puits, ainsi que le nom de rue du Fort. Cependant, on crée hors les murs une vaste place rectangulaire (plus grande que celle du Capitole de Toulouse) avec sur le côté est le château du Castelet (banque). On y trouvait le four banal, la forge, une fontaine.

Ancien Régime

En 1511, il est décidé de refaire l'église en reprenant ce qui restait de l'église primitive romane. Elle n'est terminée qu'en 1538. Sa consécration solennelle n'interviendra que le 20 mai 1550. Peu après, en 1562, elle fut incendiée par des « Reistres » allemands à la solde des protestants de Montauban.

Plus tard, côté nord, Georges d'Olive, seigneur de Bruguières construit en 1657 l'actuel château (restaurant). Un autre château se situait au Petit Paradis (ou paravis), c'est-à-dire sur la bretelle d'accès vers Toulouse de l'autoroute A62. Il a été vendu et démoli en 1845.

La plupart des terres appartenaient à de riches toulousains. Les habitants étaient surtout des paysans employés à la journée. Les coteaux sont alors garnis de nombreuses vignes.

Le pont sur l'Hers existait au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.On s'acquittait d'un péage pour le franchir. Auparavant, on franchissait la rivière à gué, comme en témoigne le nom de Gamouna (gué des moines), situé sur le chemin de Bruguières au monastère de Lespinasse (fondé en 1114). La rivière Hers a été détournée en 1778 en supprimant le grand méandre en amont du pont. La chaussée du moulin de La Mouline elle, avait déjà été détruite en 1771.

En 1786, on réaménage la côte de Bruguières en coupant tout droit.

Les seigneurs de Bruguières

La juridiction de Bruguières est passée entre de nombreuses mains jusqu’au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Puis en 1560, le seigneur de Saint-Jory, Michel Dufaur († 1561), président du Parlement de Toulouse, rachète la juridiction de Bruguières. Ses enfants Charles Dufaur († 1575), puis Pierre Dufaur (1540-1600) président du Parlement et fait baron par Henri IV, lui succéderont. Le fils de ce dernier, Jacques Dufaur († 1616) conseiller au parlement, sera seigneur de Saint-Jory et Bruguières jusqu’en 1613.

Puis Jean d’Olive, avocat et syndic général du Languedoc (1579-1623) rachète la juridiction de Bruguières. Sa femme Marguerite d’Espaigne de Novital (1587-1653) prendra la suite. Leur fils Georges d’Olive (1620-1693) marié avec Marie-Louise Dufaur (1612-1669,) fille du Jacques Dufaur précédemment cité, fut seigneur de Bruguières de 1638 à 1693 (Modèle:Nobr). Son fils Jean-François d’Olive (1645-1713) lui succède.

N’ayant qu’une fille Marie-Anne d’Olive, elle se marie avec François Brandouvin de Balaguier, marquis de Beaufort. Ce dernier sera seigneur de Bruguières jusqu’à sa mort en 1723. Sa veuve, Marie-Anne d’Olive, prendra la suite jusqu’à ce soit leur fils, Joseph de Beaufort, lieutenant (1711-1765), qui reprenne le titre. Un de leurs Modèle:Nobr, Joseph-Michel de Beaufort, lui aussi militaire, (1746-1795) sera le dernier seigneur de Bruguières. Il connaîtra une fin tragique comme émigré aux côtés des Anglais à Quiberon en Vendée. Contrairement à son père qui résidait à Bruguières, ce dernier était plus souvent à Paris où il s’était marié en 1781.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Politiquement, Bruguières semble être une commune avec une sensibilité de gauche.

À titre d'exemple, lors de l'élection présidentielle de 2017, à Bruguières, au premier tour, c'est Emmanuel Macron qui l'avait emporté avec 27,43 % des voix, suivi par Jean-Luc Mélenchon avec 20,64 % des voix, par Marine Le Pen avec 19,13 % des voix et par François Fillon avec 18,00 % des voix. Au second tour, c'est Emmanuel Macron qui l'avait emporté avec 67,76 % des voix face à Marine Le Pen avec 32,24 % des voix<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Cette tendance se confirme lors des élections locales, malgré l'élection d'un maire divers droite sur la commune depuis 2001.

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3"| Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu

Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFin Source : GeneawikiModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Administration municipale

Le nombre d'habitants au recensement de 2017 étant compris entre Modèle:Unité et Modèle:Unité, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2020 est de vingt-neuf<ref>Modèle:Légifrance.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Depuis quelques années, un conseil municipal des jeunes y a été créé.

Rattachements administratifs et électoraux

Bruguières est située en région Occitanie, dans le département de la Haute-Garonne et l'arrondissement de Toulouse.

La commune est membre, depuis le redécoupage cantonal de 2014, du canton de Castelginest, comptant une dizaine de communes de la banlieue nord de Toulouse, avec plus de Modèle:Nombre en 2015. Avant le redécoupage de 2014, Bruguières faisait partie de l'ex-canton de Fronton.

Bruguières fait également partie de la cinquième circonscription de la Haute-Garonne, qui englobe le nord-est du département, autour de Villemur-sur-Tarn, Fronton et Grenade, jusqu'à la banlieue nord de Toulouse. Le député du secteur est, en 2018, Jean-François Portarrieu, élu de La République En Marche.

Enfin, Bruguières est membre depuis 2011 de Toulouse Métropole, englobant la majeure partie de l'agglomération nord de Toulouse, ainsi que bien sûr Toulouse elle-même.

Politique environnementale

La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté urbaine de Toulouse Métropole et de l'agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>.

Finances locales

Modèle:Section vide ou incomplète

Jumelages

Le jumelage avec la ville de Modèle:Jumelage a pris fin en 2014.

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Modèle:Centrer

Enseignement

Bruguières fait partie de l'académie de Toulouse.

La commune compte un groupe scolaire, comptant une école maternelle de 8 classes et une école élémentaire de 15 classes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Pour l'enseignement secondaire, Bruguières fait partie du secteur du collège Jacques Mauré de Castelginest<ref>Modèle:Article.</ref> et du lycée Toulouse-Lautrec de Toulouse<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Manifestations culturelles et festivités

Modèle:Section vide ou incomplète

Santé

On compte deux médecins généralistes sur la commune, ainsi que de nombreux médecins sur les communes voisines. Les hôpitaux les plus proches sont situés à Toulouse.

Sports

La commune compte un complexe sportif, contenant des gymnases, des terrains de football, rugby, et tennis, un dojo (Taekwondo, MMA et judo), une salle de musculation<ref>Modèle:Lien web.</ref>, un circuit de moto-cross.. Il y a également un boulodrome à Bruguières<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Bruguières compte un club de futsal, le Bruguières SC, classé en division 1 de Championnat de France de futsal.

Médias

La commune édite un bulletin bimensuel d'informations.

Elle est couverte par les éditions de France 3 Occitanie et de La Dépêche du Midi.

Cultes

La commune compte une église catholique, l'église Saint-Martin.

Économie

Revenus de la population et fiscalité

En 2014, le revenu fiscal médian par ménage était de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>. 68,5 % des ménages étaient alors imposables.

Emploi

En 2014, la population âgée de 15 à Modèle:Nobr s'élevait à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on comptait 78,3 % d'actifs dont 70,6 % ayant un emploi et 7,7 % de chômeurs<ref name=":1" />.

On comptait Modèle:Nombre dans la zone d'emploi, contre 2 423 en 2009. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 2 490, l'indicateur de concentration d'emploi est de 106,8 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre un peu plus d'un emploi pour un habitant actif.

Entreprises et commerces

Au 31 décembre 2015, Bruguières comptait Modèle:Nobr : 5 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 50 dans l'industrie, 68 dans la construction, 389 dans le commerce-transports-services divers et 74 étaient relatifs au secteur administratif<ref name=":1" />.

En 2016, Modèle:Nobr ont été créées à Bruguières, dont 25 par des autoentrepreneurs.

Agriculture

L'agriculture tient une place très infime à Bruguières : avec l'urbanisation, les terrains agricoles ne cessent de perdre du terrain au profit de lotissements ou de nouveaux logements. Les dernières zones agricoles sont situées au nord, à proximité de Saint-Sauveur et de Cépet.

Artisanat et industrie

Ce secteur tient une part importante à Bruguières, grâce à la présence de la zone Euronord sur la commune, comptant de grandes entreprises le long de l'autoroute.

Activités de service

Bruguières compte de nombreux commerces de proximité en centre-ville.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Personnalités liées à la commune

Fichier:Germain-François-Marie de Cucsac.jpg
Germain-François-Marie de Cucsac.

Il était trésorier général de France. Il est mort à Toulouse le 7 avril 1809, place de la monnaie (actuelle place du Salin). Fils de Philippe Cucsac (né le 5 janvier 1679) et de Françoise d’Augery. Il succède en 1754 à son père. Sa mère, fille de Marguerite Augery de la Roquebouillac, avait de grands biens à Bruguières.

En 1789, trésorier honoraire, il fut convoqué à l’assemblée de la noblesse de Toulouse. Il fit don à la cathédrale Saint-Étienne de Toulouse de grandes tapisseries des Gobelins qui sont toujours exposées dans la nef ancienne.

Son oncle, Germain Cucsac (1680-1743), juge garde de la monnaie fut capitoul en 1737. Deux de ses fils eurent des destins tragiques lors de la Révolution : Bernard-François Cucsac (1728- 2 septembre 1792) supérieur du séminaire Saint-Sulpice fut massacré à la prison des Carmes de Paris. Il a été béatifié pour cela. Un autre frère, Germain-Marie-Anne Cucsac (1735-1794), conseiller au Parlement, fit partie des 8 parlementaires toulousains guillotinés à Paris.

Germain-François-Marie Cucsac a réussi à sauver pendant la Révolution, les grands biens qu’il possédait à Bruguières et qu'il tenait surtout de sa mère. Il devait être célibataire.

Dans son testament du 5 Thermidor an 13 (21 juillet 1805) il demande « que soient formés les établissements de charité suivants :

  1. Une maison de charité et de secours à domicile pour le soulagement des pauvres malades et infirmes et instruction des jeunes filles de Bruguières, Castelginest et Saint-Sauveur. Établissement desservi par 3 sœurs de Saint-Vincent de Paul.
  • Une école gratuite dans la commune de Bruguières pour l’instruction des jeunes garçons pauvres desservie par un prêtre catholique payé Modèle:Unité par an.
  1. Je veux que le surplus de mon hérédité serve de dotation à l’hospice que j’entends fonder au dit Bruguières »

Les héritiers de Germain-François-Marie Cucsac ont contesté ce legs. Un procès les opposa à la commune jusqu’en 1812. La maison de M. Cucsac (donnant sur l’actuelle rue des Sports) et son vaste jardin ont été alors transformés en 1816 en hospice et école de filles.

Fichier:Maison de retraite bruguieres.JPG
Maison de retraite de Bruguières.

Ce fut l’origine de la maison de retraite de Bruguières tenue du Modèle:Date jusqu’en Modèle:Date par les Sœurs de Saint Vincent de Paul. La communauté comptera jusqu’à dix sœurs. L’école a fonctionné jusqu'en 1955.

Le domaine de Modèle:Unité appartenait alors au bureau de bienfaisance, ancêtre du CCAS de la commune. Ces terrains de Cap de Jouan et de Canet, un moulin à vent, et un four étaient alors mis en fermage aux enchères (Journal de Toulouse |27/4/1826 et 6/4/1844 Bibliothèque municipale de Toulouse).

Une statue en l’honneur de Germain-François-Marie Cucsac s’élevait sur la place à l’emplacement de l’actuelle mairie. Seule une rue de Bruguières rappelle son nom. Pourtant, la prospérité récente de la cité provient en grande partie des recettes fiscales issues de la zone industrielle bâtie sur ces terrains. Appartenant au CCAS, ils ont été mis en vente progressivement au profit de la maison de retraite. La nouvelle maison de retraite EHPAD Saint Vincent de Paul, gérée par la APAJH 31, et ouverte le Modèle:Date- a été construite sur ce qui restait du jardin Cucsac.

Modèle:Lien web

Héraldique

Modèle:Blason-ville-fr

Pour approfondir

Bibliographie

  • Le Patrimoine des Communes de la Haute-Garonne. Flohic Editions, volume 1, Paris 2000, Modèle:ISBN, Modèle:P..

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Modèle:Palette Modèle:Portail