Grépiac
Modèle:Infobox Commune de France
Grépiac est une commune française située dans le centre du département de la Haute-Garonne, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Lauragais, l'ancien « Pays de Cocagne », lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, et de « grenier à blé du Languedoc ».
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Ariège, la Hyse, le Lantine, la Mouillonne, le Rieutort, le ruisseau du Massacre et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste »), un espace protégé (« la Garonne, l'Ariège, l'Hers Vif et le Salat ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Grépiac est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle appartient à l'unité urbaine de Venerque et fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Grépiacois ou Grépiacoises.
Géographie
Localisation
Modèle:Cartes interactive et OpenStreetMap/Haute-Garonne
La commune de Grépiac se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie<ref group=I name=meta>Modèle:Lien web.</ref>.
Elle se situe à Modèle:Unité à vol d'oiseau de Toulouse<ref>Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département, à Modèle:Unité de Muret<ref>Modèle:Lien web.</ref>, sous-préfecture, et à Modèle:Unité d'Auterive<ref> Modèle:Lien web.</ref>, bureau centralisateur du canton d'Auterive dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales<ref name=meta group=I/>. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Venerque<ref name=meta group=I/>.
Les communes les plus proches<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.</ref> sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Labruyère-Dorsa (Modèle:Unité), Venerque (Modèle:Unité), Vernet (Modèle:Unité), Miremont (Modèle:Unité), Lagardelle-sur-Lèze (Modèle:Unité), Issus (Modèle:Unité), Auragne (Modèle:Unité), Noueilles (Modèle:Unité).
Sur le plan historique et culturel, Grépiac fait partie du Lauragais, occupant une vaste zone, autour de l’axe central que constitue le canal du Midi, entre les agglomérations de Toulouse au nord-ouest et Carcassonne au sud-est et celles de Castres au nord-est et Pamiers au sud-ouest. C'est l'ancien « Pays de Cocagne », lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, et de « grenier à blé du Languedoc »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Grépiac est limitrophe de six autres communes. Modèle:Carte communes limitrophes
Géologie et relief
La superficie de la commune est de Modèle:Unité ; son altitude varie de Modèle:Unité/2<ref>Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, Modèle:Lire en ligne.</ref>.
Hydrographie
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par l'Ariège, la Hyse, la Lantine, le Tédèlou, le Rieutort, le ruisseau du Massacre, la Courande, le ruisseau de fourio, le ruisseau de Loutsaut, le ruisseau des Loubens, le ruisseau du Rival et par deux petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.
L'Ariège, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Porta et s'écoule du sud vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans la Garonne à Portet-sur-Garonne, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.
La Hyse, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Gibel et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Elle traverse la commune et se jette dans l'Ariège à Venerque, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.
La Lantine, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune d'Auribail et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Il se jette dans l'Ariège sur le territoire communal, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.
Le Tédèlou, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Calmont et s'écoule vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans la Hyse à Venerque, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Toulouse-Francazal », sur la commune de Cugnaux, mise en service en 1922<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée<ref name="EspProtégés">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Un espace protégé est présent sur la commune : « la Garonne, l'Ariège, l'Hers Vif et le Salat », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)Modèle:Note. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : « Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste »<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref>, d'une superficie de Modèle:Unité, un réseau hydrographique pour les poissons migrateurs (zones de frayères actives et potentielles importantes pour le Saumon en particulier qui fait l'objet d'alevinages réguliers et dont des adultes atteignent déjà Foix sur l'Ariège<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> est recensée sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> : le « cours de l'Ariège » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 43 dans l'Ariège et 13 dans la Haute-Garonne<ref>Modèle:Lien web.</ref> et une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/> : « l'Ariège et ripisylves » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 43 dans l'Ariège et 13 dans la Haute-Garonne<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Grépiac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Venerque, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, dont elle est une commune de la banlieue<ref group=I name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en Modèle:Date- celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité ou plus (hors Paris)<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (88,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (71,4 %), zones agricoles hétérogènes (12,4 %), zones urbanisées (8,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,6 %), forêts (2,9 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Lieux-dits ou hameaux
- Mazerat
Voies de communication et transports
Par la route : accès par le nord-ouest de la commune (Modèle:Unité) par la voie rapide Toulouse-Foix par un chemin qui passe par la commune du Vernet.
Par le train : SNCF, gare de Venerque - Le Vernet.
La ligne 318 du réseau Arc-en-Ciel relie la commune à la gare routière de Toulouse depuis Mazères.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Grépiac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Hyse, la Mouillonne et le Lantine. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1996, 1998, 1999, 2000, 2009, 2018 et 2022<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 419 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2003 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.
Risques technologiques
La commune est en outre située en aval des barrages de Montbel (Ariège), de Gnioure, de Naguilhes (Ariège), de Laparan (Ariège) et de Soulcem (Ariège). À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture d'un de ces ouvrages<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque rupture de barrage.</ref>.
Toponymie
Histoire
Époque préhistorique
Présence d'un « atelier paléolithique » sur les bords de la Hyse (-5000 à - 1800 av. J.-C.). Rapprochement de l'Homo sapiens vers les bords de l'Ariège, peut-être à l'origine du village primitif de Grépiac. Des fouilles menées dans le « terrier » de la tuilerie de M. Capelle en 1957 mettent en évidence des restes archéologiques datant de l'Âge du Fer. Sont ainsi mis au jour plusieurs urnes de différentes tailles.
Antiquité
Découverte d'un castellum gallo-romain à Grépiac sur le plateau dominant l'Ariège. Précédée par la venue des Tectosages (Allemagne), des vestiges témoignent de la présence romaine (Rapoti).
Moyen Âge
La découverte de ceinturons suggère, le maintien de traditions militaires romaines puis au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'influence mérovingienne. Mise à jour de plaques boucles damasquées (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle).
Renaissance
Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la commune vit le siècle d'or de l'agriculture Lauragaise en se spécialisant dans la culture du pastel.
=== {{#switch: XVIII
| e | er | = {{#switch: XVIII
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
| Modèle:S mini-{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini- siècle{{{3}}}
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| {{#switch: et
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
}}
}} === Le commerce du blé donne un nouvel essor à Grépiac, qui bénéficie d'une infrastructure destinée à transporter les céréales via l'Ariège à destination de Toulouse. Un moulin seigneurial est construit en 1647, qui conservera une plein activité jusqu'en 1875.
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
En 1814, les troupes anglaises commandées par le duc de Wellington sont dans la région.
Érection de la nouvelle église Saint-Martin en 1872. Les travaux seront interrompus en 1875, l'église restant inachevée à ce jour.
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Le 9 avril 1944, Grépiac voit arriver le Modèle:3e bataillon du régiment Deutschland dont des stigmates subsistent encore par la présence de signes inscrits sur le balcon du clocher.
Destruction de l'ancienne église, anciennement située sur la place de la vieille église.
Destruction de l'ancien presbytère, destinée à la construction de l'ancien bureau de poste, actuelle épicerie de Grépiac.
Et durant tous ces siècles, l'Ariège fut longtemps utilisée comme voie de navigation, servant au transport de marchandises...
Politique et administration
Administration municipale
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 500 et Modèle:Unité, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de quinze<ref>Modèle:Légifrance.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Rattachements administratifs et électoraux
Commune faisant partie de la septième circonscription de la Haute-Garonne, de la communauté de communes du Bassin Auterivain et du canton d'Auterive.
Tendances politiques et résultats
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section |
Industrie
Service public
Enseignement
Grépiac fait partie de l'académie de Toulouse.
L'éducation est assurée sur la commune par un groupe scolaire : école maternelle et école élémentaire<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Grépiac dispose d'un centre de loisirs géré par la CCLA
Culture
- Fête locale le premier week-end d'août.
- Briqueterie Capelle : visite du musée située dans l'enceinte de l'entreprise familiale qui a su pérenniser jusqu'à nos jours les produits et le savoir-faire déjà connus sous l'Ancien Régime.
- Bibliothèque municipale
Activités sportives
Pétanque, tennis, yoga, chasse,
Écologie et recyclage
La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre du Smivom de la Mouillonne<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Une déchèterie est présente sur la commune<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>.
La protection et la mise en valeur de l'environnement relèvent de la compétence de la Communauté de Communes (CCLA). Une journée "Nettoyage de Printemps" est organisée chaque année à la mi-mars.
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en Modèle:Date-), la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>).
Emploi
Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 79,3 % d'actifs (71,9 % ayant un emploi et 7,4 % de chômeurs) et 20,7 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 97 en 2013 et 89 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 457, soit un indicateur de concentration d'emploi de 20,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 62,7 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur ces 457 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 58 travaillent dans la commune, soit 13 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 87,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,9 % les transports en commun, 3,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
79 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Grépiac au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 79 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres |
7 | 8,9 % | (5,7 %) |
Construction | 19 | 24,1 % | (12 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration |
12 | 15,2 % | (25,9 %) |
Information et communication | 1 | 1,3 % | (4,1 %) |
Activités immobilières | 4 | 5,1 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien |
19 | 24,1 % | (19,8 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale |
10 | 12,7 % | (16,6 %) |
Autres activités de services | 7 | 8,9 % | (7,9 %) |
Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 24,1 % du nombre total d'établissements de la commune (19 sur les 79 entreprises implantées à Grépiac), contre 19,8 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Entreprises et commerces
Les deux entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- MTS, travaux de revêtement des sols et des murs (Modèle:Unité)
- Lavigne Art S, autres commerces de détail spécialisés divers (Modèle:Unité)
L'agriculture basée sur la culture de céréales (maïs, blé...) ont encore une place importante mais tendent à diminuer en faveur de zones résidentielles liées à la proximité de l'agglomération toulousaine puisque étant dans son aire urbaine.
Agriculture
Modèle:Tableau La commune est dans le Lauragais, une petite région agricole occupant le nord-est du département de la Haute-Garonne, dont les coteaux portent des grandes cultures en sec avec une dominante blé dur et tournesol<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est la culture de céréales et/ou d'oléoprotéagineuses<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Sept exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020Modèle:Note (13 en 1988). La superficie agricole utilisée est de Modèle:Unité<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Zone verte naturelle protégée : « L'ilôt » ou « Le Ramier » - Site aménagé autour de deux lacs propice à la promenade, la pêche, le tennis et la pétanque.
- Église fin Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle (1872), placée sous le vocable de saint Martin, qui a par ailleurs donné son nom à l'artère principale de la commune. Dotée de vitraux remarquables et d'une horloge mécanique monumentale (1893). Son clocher est un des plus originaux de la région toulousaine. Sur le tympan du porche, sont scellés quatre culs-de-lampe provenant de l'ancienne chapelle seigneuriale, ainsi que les armoiries de la famille de Mansencal (1561). Pietà fin Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.
- En 1727, le seigneur Étienne de Polastron de Lailhière fit construire un moulin "terrier" sur un canal de dérivation alimenté par l'Ariège (ne se visite pas).
- Fontaine ancestrale sur le flanc droit du ruisseau du Rival, édifiée en briques issues de l'artisanat local.
- Lavoir alimenté par le Rival
- Vestiges entretenus de 3 piles d'un ancien pont de briques à péage érigé en 1870 (sous [[Louis-Philippe Ier|Louis-Philippe {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]]), emporté par l'inondation du 23 juin 1875.
- Halle construite en 1906, servant à un marché local et transformé en salle des fêtes dans les années 1950.
- Chapelle(1512) dédiée à la bibliothèque municipale en 2017. L'originalité de cet ancien bâtiment cutuel réside dans le fait qu'il fait aujourd'hui partie de l'école laïque...
- Personnalités liées à la commune
- Famille de Polastron.
- Gabrielle de Polignac, confidente de la reine Marie-Antoinette.
- Jean de Mansencal.
- Germier de Toulouse (Saint Germier).
- La Salvetat-Saint-Gilles (Gailhard Tournier - Consulter la page historique du lien).
- Benjamin de Gentil-Baichis : ancien élève de Polytechnique, officier d'ordonnance du maréchal Clauzel, il participa à la campagne d'Algérie. Il fut maire de Grépiac en 1868 et président de la Société d'agriculture de la Haute-Garonne.
Pour approfondir
Bibliographie
Monographies de 1885 (M. Doumeng) et 1985 (M. Pérès, historien local, qui a également signé d'autres ouvrages sur la commune, notamment sur la période révolutionnaire).
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes