Villenouvelle (Haute-Garonne)
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Villenouvelle est une commune française située dans l'est du département de la Haute-Garonne, en région Occitanie.
Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Lauragais, l'ancien « Pays de Cocagne », lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, et de « grenier à blé du Languedoc ». Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Hers-Mort, la Thésauque, le ruisseau de merderic, Nom inconnu et par divers autres petits cours d'eau.
Villenouvelle est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Villenouvellois ou Villenouvelloises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des monuments historiques : l'église Saint-Sernin, inscrite en 1926, et la halle de Villenouvelle, inscrite en 1973.
Géographie
Localisation
La commune de Villenouvelle se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie<ref group=I name=meta>Modèle:Lien web.</ref>.
Elle se situe à Modèle:Unité à vol d'oiseau de Toulouse<ref>Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département, et à Modèle:Unité de Revel<ref> Modèle:Lien web.</ref>, bureau centralisateur du canton de Revel dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales<ref name=meta group=I/>. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Villefranche-de-Lauragais<ref name=meta group=I/>.
Les communes les plus proches<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.</ref> sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Saint-Rome (Modèle:Unité), Mauremont (Modèle:Unité), Montgaillard-Lauragais (Modèle:Unité), Montesquieu-Lauragais (Modèle:Unité), Vieillevigne (Modèle:Unité), Baziège (Modèle:Unité), Varennes (Modèle:Unité), Trébons-sur-la-Grasse (Modèle:Unité).
Sur le plan historique et culturel, Villenouvelle fait partie du Lauragais, occupant une vaste zone, autour de l’axe central que constitue le canal du Midi, entre les agglomérations de Toulouse au nord-ouest et Carcassonne au sud-est et celles de Castres au nord-est et Pamiers au sud-ouest. C'est l'ancien « Pays de Cocagne », lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, et de « grenier à blé du Languedoc »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Villenouvelle est limitrophe de cinq autres communes. Modèle:Carte communes limitrophes
Géologie et relief
La superficie de la commune est de Modèle:Unité ; son altitude varie de Modèle:Unité/2<ref>Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, Modèle:Lire en ligne.</ref>.
Hydrographie
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par l'Hers-Mort, la Thésauque, le ruisseau de merderic, un bras de l'Hers le ruisseau de la Franque et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.
L'Hers-Mort, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Laurac (11) et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Grenade, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.
La Thésauque, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Caignac et s'écoule vers le nord. Elle se jette dans l'Hers-Mort sur le territoire communal<ref>Modèle:Sandre</ref>.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ségreville », sur la commune de Ségreville, mise en service en 1961<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Toulouse-Francazal », sur la commune de Cugnaux, mise en service en 1922 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Villenouvelle est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité ou plus (hors Paris)<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (94,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (73,5 %), zones agricoles hétérogènes (19,3 %), zones urbanisées (7,1 %), forêts (0,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Voies de communication et transports
Voies de communication
Elle se trouve dans une importante zone de communication matérialisée à la fois par la ligne ferroviaire Bordeaux-Sète (gare de Villenouvelle), la route nationale 113, l'autoroute A61 et le canal du Midi. Le lit de l'Hers-Mort constitue partiellement sa limite sud. Le tracé de l'antique voie romaine Via Aquitania coïncide presque avec l'actuel tracé de la RN 113 dans la commune. L'une des quatre principales branches françaises des chemins de Compostelle, la via Tolosana, traverse également la commune.
Transports
La commune compte une gare sur son territoire, la gare de Villenouvelle, desservie quotidiennement par des TER Occitanie effectuant des missions entre les gares de Toulouse-Matabiau, Castelnaudary, Carcassonne et Narbonne.
La ligne 350 du réseau Arc-en-Ciel relie la commune à la station Université-Paul-Sabatier du métro de Toulouse depuis Avignonet-Lauragais, la ligne 386 relie la commune à la gare routière de Toulouse depuis Villefranche-de-Lauragais, et la ligne 413 du réseau liO relie la commune à la gare routière de Toulouse et à Castelnaudary.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Villenouvelle est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Thésauque. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1990, 1998, 1999, 2000 et 2009<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 556 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et 2016 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.
Risques technologiques
La commune est en outre située en aval du barrage de l'Estrade sur la Ganguise (département de l'Aude). À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque rupture de barrage.</ref>.
Toponymie
Histoire
Le centre primitif se trouvait à huit cents mètres au nord-est du village actuel, autour d'un prieuré très ancien sur la colline de Saint-Sernin de Goudourville, où se trouvent encore un hameau et le cimetière.
Selon François de Gélis dans son ouvrage sur Villenouvelle<ref>François de Gélis, Villenouvelle au bon vieux temps, 1906, réédition Le Livre d'Histoire, monographies des villes et villages de France, 2007, p.7.</ref> : vers la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le village se transporta au pied du coteau, à l'intersection de la voie de Toulouse à Narbonne et du ruisseau Merdéric.
Selon Jean Odol<ref>Modèle:Lien web.</ref>, l'établissement à l'actuel emplacement serait plus ancien et remonterait aux environs de 1270, sous Alphonse de Poitiers ; ainsi le village serait en fait une bastide, une de ces villes nouvelles créées par le roi pour pacifier le Lauragais, haut-lieu du catharisme. Le plan du noyau central du village semble confirmer cette dernière hypothèse.
Toujours selon François de Gélis<ref>François de Gélis, op. cit., p. 9</ref>, l'église actuelle (Saint-Sernin, anciennement Notre-Dame-des-Anges) date de 1509, construite sans doute sur les traces d'un oratoire plus ancien (voir section Blason). Elle est donc ce que l'on nomme une église du pastel, car financée grâce aux richesses amenées par cette culture et la production des cocagnes.
Le Modèle:Date-, Catherine de Médicis signe l'aliénation de ses possessions du Lauragais parmi lesquelles la seigneurie de Villenouvelle. Le sieur Guillaume du Cros, châtelain de Villenouvelle et de Saint-Rome est déclaré adjudicataire de la seigneurie de Villenouvelle pour la somme de Modèle:Nombre tournois. Il a le droit de nommer un juge ou bailli qui exercera en son nom la haute, moyenne et basse justice.
En 1564, au terme d'un procès, les consuls du village rachètent les droits de seigneurie à l'héritier de Guillaume du Cros, Guillaume dit de Berry, pour la somme de Modèle:Nobr (deux gros sacs bourrés de pièces d'or et d'argent). Le droit de justice revient ainsi à la reine Catherine et les consuls sont chargés d'en assurer l'exécution. À cette fin, ils désignent un bailli : le sieur Jehan de Raubaly.
Le baron d'Aignan d'Orbessan à Attas en 1745, noble Cassagnau de Saint-Félix, conseiller au parlement de Toulouse, à Saussens en 1766, messire Gilles de Larroche à Labastide Saves en 1766, Jean-Hughes Mercadier, ancien procureur au parlement de Toulouse, conseiller du roi à Auzeville en 1776, le duc de Candie de Saint-Simon, trésorier de France en la généralité de Toulouse à Villenouvelle en 1786, et Guillaume de Falguerolles à Roumens en 1789, possèdent respectivement la totalité de la partie noble du terroir<ref>États du Languedoc de 1720, Revue d'histoire moderne et contemporaine (1954), pag. 344, https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54506665/f26.image.r=M%20%20Candie,%20seigneur%20de%20Saint%20Simon,%20baron%20de%20Villenouvelle%20Les%20Saint%20Simon,?rk=21459;2</ref>.
Politique et administration
Administration municipale
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 500 et Modèle:Unité, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de quinze<ref>Modèle:Légifrance.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Rattachements administratifs et électoraux
Commune faisant partie de la dixième circonscription de la Haute-Garonne de la communauté de communes des Terres du Lauragais et du canton de Revel (avant le redécoupage départemental de 2014, Villenouvelle faisait partie de l'ex-canton de Villefranche-de-Lauragais) et avant le Modèle:Date- elle faisait partie de la communauté de communes Cap-Lauragais.
Tendances politiques et résultats
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Enseignement
Villenouvelle fait partie de l'académie de Toulouse.
L'éducation est assurée sur la commune par une primaire (maternelle et élémentaire).
Santé
Culture et festivité
Salle des fêtes, médiathèque, danse, musique,
Activités sportives
L'Étoile Sportive Villenouvelloise<ref>Site de l'Étoile Sportive Villenouvelloise</ref> évolue en championnat de Modèle:2e régionale de rugby à XV (saison 2013/2014). Tennis, football, chasse, yoga et pétanque<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Écologie et recyclage
La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté de communes des Terres du Lauragais<ref>http://www.terres-du-lauragais.fr/fr/environnement/gestion-des-dechets.html</ref>.
Une déchetterie est présente sur la commune de Villefranche-de-Lauragais<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en Modèle:Date-), la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>).
Emploi
Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 81,7 % d'actifs (74,8 % ayant un emploi et 6,9 % de chômeurs) et 18,3 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 142 en 2013 et 123 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 663, soit un indicateur de concentration d'emploi de 19,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 66,7 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur ces 663 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 86 travaillent dans la commune, soit 13 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 86,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 5,2 % les transports en commun, 3,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
96 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Villenouvelle au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 96 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres |
10 | 10,4 % | (5,7 %) |
Construction | 12 | 12,5 % | (12 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration |
26 | 27,1 % | (25,9 %) |
Information et communication | 3 | 3,1 % | (4,1 %) |
Activités immobilières | 1 | 1 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien |
23 | 24 % | (19,8 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale |
16 | 16,7 % | (16,6 %) |
Autres activités de services | 5 | 5,2 % | (7,9 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 27,1 % du nombre total d'établissements de la commune (26 sur les 96 entreprises implantées à Villenouvelle), contre 25,9 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- JMC Car's, location de terrains et d'autres biens immobiliers (Modèle:Unité)
- Esci Services, services d'aménagement paysager (Modèle:Unité)
- Taxi Catherine Escribano, transports de voyageurs par taxis (Modèle:Unité)
- Aph, autres travaux de finition (Modèle:Unité)
- Services Maintenance Aux Entreprises - Electricite Industrielle - Sm2Ei, travaux d'installation électrique dans tous locaux (Modèle:Unité)
Agriculture
La commune est dans le Lauragais, une petite région agricole occupant le nord-est du département de la Haute-Garonne, dont les coteaux portent des grandes cultures en sec avec une dominante blé dur et tournesol<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est la culture de céréales et/ou d'oléoprotéagineuses<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Tableau
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 26 lors du recensement agricole de 1988Modèle:Note à 24 en 2000 puis à 15 en 2010<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref> et enfin à 10 en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>, soit une baisse de 62 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 45 à Modèle:Unité<ref name=Agreste/>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Sernin de Villenouvelle. L'église Saint-Sernin, anciennement Notre-Dame-des-Anges est inscrite au titre des monuments historiques<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Sa seule partie visible de l'extérieur est le clocher-mur typique des églises du Lauragais.
- La Halle de Villenouvelle halle, du (Modèle:3e du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, est également inscrite au titre des monuments historiques<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Personnalités liées à la commune
- Emile Cazeneuve, ténor, soliste et professeur au Conservatoire de Paris, né à Villenouvelle en 1880.
- François Mercure dit Villenouvelle, soldat de Philippe de Rigaud de Vaudreuil, émigrant au Canada<ref>http://www.claude.dupras.com/les_mercure.htm ou http://genealogiequebec.info/testphp/info.php?no=7760</ref>.
- Jean Soucale, maire de Villenouvelle, son nom sera donné à l'école publique de Villenouvelle.
Héraldique
Blason : Parti : au premier d'azur à l'arbre arraché d'or, au second de gueules aux trois étoiles d'or posées en pal.
L'origine probable du blason peut être retrouvée dans la légende de saint Dominique (de Guzmán) citée par François de Gélis<ref>François de Gélis, op.cit., p.135.</ref> : On raconte que saint Dominique, se rendant au monastère de Prouille par l'ancienne voie romaine de Toulouse à Narbonne, s'arrêta, avec plusieurs de ses compagnons, au pied d'un chêne qui bordait la route. Les travailleurs des champs, attirés par la vue de ces étrangers s'approchèrent et le nombre de curieux augmenta rapidement quand la personnalité du saint prêtre fut connue et signalée. Cédant à son ardeur apostolique, celui-ci se mit à prêcher.../.. jusqu'à la fin du jour. Dominique adressa à Marie une prière que tous les assistants répétèrent avec ferveur et quand l'obscurité fut venue, l'horizon s'embrasa d'une lueur phosphorescente et trois étoiles d'or s'allumèrent à la voûte céleste. Le lendemain à l'aube, les pèlerins reprirent leur route après avoir cloué, sur l'arbre qui les avait abrités pendant la nuit, une image de la Vierge entourée des saints Anges. Le chêne fut abattu plus tard et un petit oratoire élevé sur son emplacement. Telle est, selon la tradition, l'origine de Notre-Dame-des-Anges
On trouve ainsi le chêne et les trois étoiles d'or. Quant aux partis d'azur et de gueules, ils sont sans doute à l'identique des armes d'Alphonse de Poitiers. Voir section Histoire
Pour approfondir
Bibliographie
Articles connexes
- Liste des communes de la Haute-Garonne
- Massacres perpétrés par les forces allemandes en France durant la Seconde Guerre mondiale
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes