Meiko Kaji
Modèle:Infobox Cinéma (personnalité)
Modèle:Japonais, dite Modèle:Japonais, est une actrice et une chanteuse d'enka japonaise née le Modèle:Date de naissance à Chiyoda dans la préfecture de Tokyo. Elle est connue notamment pour ses rôles dans Lady Snowblood et Elle s'appelait Scorpion ainsi que pour son jeu, où son regard intense<ref name="Green">Brian Green, Meiko Kaji: An Appreciation of a Female Badass, sur criminalelement.com du 11 mars 2016 (consulté le 18 mai 2017).</ref>, glacé et implacable prend une importance toute particulière<ref name="filmcomment">Flower of Carnage: The Birth of Lady Snowblood, sur filmcomment.com du 26 janvier 2016 (consulté le 18 mai 2017).</ref>.
Biographie et carrière
On sait peu de choses concernant les jeunes années de Masako Ōta<ref name="cult sirens">Biographie de Meiko Kadji</ref>. Elle aborde le cinéma en signant au milieu des années 1960 avec la Nikkatsu, où elle ne reçoit au départ que des seconds rôles mais où elle acquiert une grande expérience.
Sa carrière décolle à partir de 1970, époque à partir de laquelle elle tourne sous le pseudonyme de Meiko Kaji<ref name="cult sirens"/>. Elle se voit confier un des rôles principaux de la série de cinq films Stray Cat Rock qui met en scène des bandes rivales de jeunes filles. Bien qu'inventive, cette série souffre de scénarios d'une qualité médiocreModèle:Citation nécessaire mais est extrêmement populaire auprès d'une jeunesse désenchantée du Japon en raison des combats de femmes et des effets visuels qu'elle renferme<ref name="cult sirens"/>. L'archétype de son personnage de femme mutique au regard glacé apparaît dans l'épisode Boulevard des chattes sauvages (Stray Cat Rock: Sex Hunter)<ref name="cult sirens"/>.
Toujours en 1970, Kaji joue l'héroïne de The Blind Woman's Curse, un film d'horreur produit par la Nikkatsu, où elle interprète le rôle d'une sabreuse aveugle dans la veine du mythique héros Zatoichi.
En 1971, les studios Nikkatsu, au bord de la faillite, se lancent dans l'industrie plus lucrative du film érotique qui fait ensuite leur réputation : la série des pinku eiga (films roses) intitulée « Roman Porno ».
En 1972, pour éviter de devenir une starlette du genre, Kaji rejoint la Toei où elle rencontre le réalisateur Shun’ya Itō et paraît dans quatre films de prison pour femmes de la série Joshuu Sasori (littéralement Prisonnière Scorpion<ref>La série complète de six épisodes (La femme Scorpion, Elle s'appelait Scorpion, La tanière de la bête, Mélodie de la rancune, Prisonnière N° 701, Cachot X) est diffusée en France en DVD par Fox Pathe Europa depuis le Modèle:Date-, sous le titre La femme Scorpion, ASIN: B000WC8CQA.
À noter que Kaji n'est présente que dans les quatre premiers épisodes.</ref>, <ref>La chanson du générique, Urami-Bushi (littéralement « Chant du Ressentiment »), a été reprise par Quentin Tarantino pour son film Kill Bill 2</ref>), qui la rend célèbre dans tout le Japon et dont le premier épisode renferme la seule brève scène de nudité de l'actrice. Ces films sont l'adaptation cinématographique d'un manga très connu de Toru Shinohara illustrant le combat des femmes en général, et, plus particulièrement, des Japonaises pour leur émancipation à laquelle le nom de Kaji reste attaché. Pour le quatrième épisode, la Toei remplace le réalisateur Shunya Ito par Yasuharu Hasebe, décision qui mécontente Kaji d'autant qu'elle trouve qu'on la fait tourner un peu trop souvent déshabillée. Elle quitte donc les studios de la Toei en 1973 après le tournage de Mélodie de la rancune (Joshuu sasori: 701-gō urami-bushi) et migre à la télévision<ref>Informations tirées du livret qui accompagne la version française de La femme scorpion (éditions Studio Canal).</ref>. La série continue, sans elle, jusqu'en 1998 avec six publications de bien moindre qualité.
En 1973 Kaji incarne Yuki dans Lady Snowblood<ref name="cult sirens"/>. Ce film, dont le thème est la vengeance, devient ultérieurement un film culte aux États-Unis. Cette production est tirée d'un manga de Kazuo Koike, également l'auteur de Crying Freeman et de Baby Cart. Devant le succès remporté par Lady Snowblood une suite, Lady Snowblood 2: Love Song of Vengeance, sur le même thème, est réalisée l'année suivante. Lady Snowblood inspirera Quentin Tarantino pour ses Kill Bill Vol. 1 et 2.
Kaji prête ensuite son concours à plusieurs films de Kinji Fukasaku, en particulier Cimetière de yakuza et Fleur de gardénia (1976).
En 1978, elle se produit dans une adaptation filmée de la pièce Suicides d'amour à Sonezaki (Double suicide à Sonezaki) par Yasuzō Masumura. Rêvant de travailler depuis longtemps avec ce réalisateur et devant les difficultés de financement du film, elle accepte selon elle de tourner sans rétribution garantie, et finalement presque bénévolement<ref>[1]</ref>. À cette occasion, elle est nommée pour le prix de la Meilleure Actrice par cinq institutions cinématographiques japonaises différentes et sera primée quatre fois. Ce film n'est cependant pas largement diffusé en Occident.
En 1989, Kaji endosse le rôle d'un indicateur de la police du nom d'Omasa dans la série télévisée jidaigeki intitulée Onihei hankachō (la version de Shochiku-Fuji Television confère ce rôle à l'acteur de kabuki Nakamura Kichiemon II)
Sa carrière de chanteuse d'enka est en grande partie liée à sa carrière cinématographique car, comme il est de tradition au Japon, elle chante souvent le générique des bandes originales des films qu'elle interprète. Elle connaît alors un certain succès avec la sortie des films de Tarantino Kill Bill Vol. 1 dont elle interprète la chanson « Flower of Carnage » (修羅の花, Shura no Hana) et Kill Bill Vol. 2 dans lequel elle chante « Urami-Bushi » (怨み節, littéralement « Chant du Ressentiment ») ainsi que les thèmes de Lady Snowblood. Elle a également enregistré quelques CD ainsi que des disques vinyle.
Si son éloignement des plateaux de cinéma a donné lieu à certaines spéculations, elle revient longuement sur sa carrière dans une interview conduite par Clément Rauger pour les Cahiers du cinéma en juillet 2021. L’occasion pour elle d’expliquer les raisons de sa disparition temporaire du grand écran au profit de ses projets télévisuels et musicaux<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le Modèle:Date, la maison de disques Teichiku sort un coffret de collection<ref>Détails sur le coffret collector dans le site de la maison de disques Teichiku</ref> regroupant toute la discographie de Meiko. Ce coffret contient 6 CD (dont quelques nouvelles chansons) et 1 DVD avec une interview de la chanteuse. Meiko Kaji ouvre alors un blog<ref>Blog de Meiko Kaji ouvert à l'occasion de la sortie du coffret collector</ref> pour l'occasion qu'elle met toujours à jour aujourd'hui.
Filmographie
Au cinéma
Années 1960
- 1965 : Modèle:Japonais de Katsumi Nishikawa
- 1965 : Modèle:Japonais de Motomu Ida
- 1965 : Modèle:Japonais de Modèle:Lien
- 1965 : Modèle:Japonais d'Eisuke Takizawa
- 1965 : Modèle:Japonais de Modèle:Lien
- 1965 : Modèle:Japonais d'Akinori Matsuo
- 1965 : Modèle:Japonais de Toshio Masuda
- 1966 : Modèle:Japonais de Modèle:Lien
- 1966 : Modèle:Japonais de Modèle:Lien
- 1966 : Modèle:Japonais d'Akinori Matsuo
- 1966 : Modèle:Japonais de Shōgorō Nishimura
- 1966 : Modèle:Japonais de Buichi Saitō
- 1966 : Modèle:Japonais de Modèle:Lien
- 1966 : Modèle:Japonais de Katsumi Nishikawa
- 1966 : Modèle:Japonais de Toshio Masuda
- 1967 : Modèle:Japonais de Mio Ezaki
- 1967 : Modèle:Japonais de Shōgorō Nishimura
- 1967 : Modèle:Japonais de Toshio Masuda
- 1968 : Modèle:Japonais de Keiichi Ozawa : Keiko Asami
- 1968 : Modèle:Japonais de Toshio Masuda
- 1968 : Modèle:Japonais de Yasuharu Hasebe
- 1968 : Modèle:Japonais de Modèle:Lien
- 1968 : Modèle:Japonais d'Akinori Matsuo
- 1969 : Modèle:Japonais de Katsumi Nishikawa
- 1969 : Modèle:Japonais de Mio Ezaki
- 1969 : Modèle:Japonais de Modèle:Lien
- 1969 : Modèle:Japonais de Katsumi Nishikawa
- 1969 : Modèle:Japonais de Modèle:Lien
- 1969 : Modèle:Japonais de Masahiro Makino
- 1969 : Modèle:Japonais de Modèle:Lien
- 1969 : Modèle:Japonais de Modèle:Lien
- 1969 : Modèle:Japonais de Keiichi Ozawa
- 1969 : Modèle:Japonais de Buichi Saitō
- 1969 : Modèle:Japonais de Toshio Masuda
Années 1970
- 1970 : Modèle:Japonais de Yasuharu Hasebe
- 1970 : Modèle:Japonais de Keiichi Ozawa
- 1970 : Modèle:Japonais de Toshiya Fujita
- 1970 : Modèle:Japonais d'Akinori Matsuo
- 1970 : Modèle:Japonais de Yasuharu Hasebe
- 1970 : Modèle:Japonais de Modèle:Lien
- 1970 : Modèle:Japonais de Teruo Ishii
- 1970 : Modèle:Japonais de Modèle:Lien
- 1970 : Modèle:Japonais de Toshiya Fujita
- 1970 : Modèle:Japonais de Yasuharu Hasebe
- 1970 : Modèle:Japonais de Toshiya Fujita
- 1970 : Modèle:Japonais de Yasuharu Hasebe
- 1971 : Modèle:Japonais de Toshiya Fujita
- 1971 : Modèle:Japonais de Motomu Ida
- 1971 : Modèle:Japonais de Kōsei Saitō
- 1971 : Modèle:Japonais de Mio Ezaki
- 1971 : Modèle:Japonais de Yasuharu Hasebe
- 1971 : Modèle:Japonais de Kenji Yoshida
- 1972 : Modèle:Japonais de Kazuhiko Yamaguchi
- 1972 : Modèle:Japonais de Shun’ya Itō
- 1972 : Modèle:Japonais de Kazuhiko Yamaguchi
- 1972 : Modèle:Japonais de Shun’ya Itō
- 1973 : Modèle:Japonais de Kinji Fukasaku : Yasuko Uehara
- 1973 : Modèle:Japonais de Shun’ya Itō
- 1973 : Modèle:Japonais de Teruo Ishii
- 1973 : Modèle:Japonais de Toshiya Fujita
- 1973 : Modèle:Japonais de Yasuharu Hasebe
- 1974 : Modèle:Japonais de Sadao Nakajima
- 1974 : Modèle:Japonais de Toshiya Fujita
- 1974 : Modèle:Japonais de Kōichi Saitō
- 1975 : Modèle:Japonais de Yasuzō Masumura
- 1975 : Modèle:Japonais de Kōichi Saitō
- 1975 : Modèle:Japonais de Kinji Fukasaku
- 1976 : Modèle:Japonais de Kon Ichikawa et Shirō Toyoda
- 1976 : Modèle:Japonais de Yasuzō Masumura
- 1976 : Modèle:Japonais de Kinji Fukasaku : Keiko Matsunaga
- 1977 : Modèle:Japonais de Masahisa Sadanaga
- 1978 : Modèle:Japonais de Yasuzō Masumura
Années 1980
- 1980 : Modèle:Japonais de Yoshitarō Nomura
- 1981 : Modèle:Japonais de Sadarō Saitō
- 1986 : Modèle:Japonais de Kaneto Shindō
- 1988 : Modèle:Japonais de Kōichi Saitō
Depuis les années 1990
- 1995 : Modèle:Japonais de Modèle:Lien
- 1999 : Modèle:Japonais de Takashi Ui : la mère de Gentarō (voix)
- 2003 : Modèle:Japonais de Modèle:Lien
- 2006 : Modèle:Japonais de Modèle:Lien : narratrice
- 2020 : Modèle:Japonais de Nobuhiro Doi
À la télévision
- 1972-1973 : Modèle:Japonais
- 1984 : Kaseifu ha mita! 2
- 1989 : Modèle:Japonais : Omasa
- 1985 : Sutaa tanjô (nombre d'épisodes inconnu)
- 2003 : Kaseifu ha mita! 21 (Mayumi Hirao)
- 2003 : Anata no tonari ni dare ka iru Shimako Matsumoto (nombre d'épisodes inconnus)
- 2006 : Nogaremono orin (nombre d'épisodes inconnus)
- 2007 : Hasshû mawari kuwayama jûbei (nombre d'épisodes inconnus)
Discographie
- 1970-1971 : Stray Cat Rock (Nikkatsu) :
- Machine Animal (1970) musique de Akihiko Takashima
- Sex Hunter (1970) musique de Hajime Kaburagi
- Wild Jumbo (1970) musique de Yoshio Saito
- Wild Measures '71 alias Beat '71 (1971) musique de Hiroki Tamaki
- 1972 : Modèle:Japonais
- 1973 : Yadokari
- 1974 : Sareyo sareyo kanashimi ni shirabe
- 1975 : Kyou no waga mi wa
- 1979 : Wakare urami namida uta (polydor / MR3212) (vinyl)
- Modèle:Japonais, paroles de Shun’ya Itō sur une musique de Shunsuke Kikuchi
- Modèle:Japonais, paroles de Shun’ya Itō sur une musique de Shunsuke Kikuchi
- Modèle:Japonais, paroles de Kazuo Koike sur une musique de Masaaki Hirao
- Modèle:Japonais, paroles de Ou Yoshida sur une musique de Koumei Sone
- Zenkyokusyu
- 2010 : Coffret de Collection 梶芽衣子ベスト・コレクション, composé de 6 SHM-CD et 1 DVD
- 2011 : Aitsu no suki na Blues
Distinctions
Récompenses
- 1978 : Hōchi Film Award de la meilleure actrice pour Double suicide à Sonezaki<ref name=Hochi_awards>Modèle:Lien web</ref>
- 1979 : prix Blue Ribbon de la meilleure actrice pour Double suicide à Sonezaki<ref name=BRA_21e>Modèle:Lien web</ref>
- 1979 : prix Kinema Junpō de la meilleure actrice pour Double suicide à Sonezaki<ref name=Galbraith>Modèle:Ouvrage</ref>
- 1979 : prix Mainichi de la meilleure actrice pour Double suicide à Sonezaki<ref name=Mainichi_33e>Modèle:Lien web</ref>
- 1995 : Hōchi Film Award du meilleur second rôle féminin pour Onihei Hankacho<ref name=Hochi_awards/>
- 2021 : prix Kinuyo Tanaka lors de la Modèle:75e édition des Prix du film Mainichi pour l'ensemble de sa carrière<ref>Modèle:Article</ref>.
Sélections
- 1979 : prix de la meilleure actrice pour Double suicide à Sonezaki lors des Japan Academy Prize<ref name=JAFP_2e>Modèle:Lien web</ref>
- 1981 : prix du meilleur second rôle féminin pour Warui yatsura lors des Japan Academy Prize<ref name=JAFP_4e>Modèle:Lien web</ref>
Notes et références
Modèle:Traduction/Référence Modèle:Références