Antras (Gers)
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Antras est une commune française située dans le centre du département du Gers en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Pays d'Auch, un territoire céréalier et viticole qui s'est également constitué en pays au sens aménagement du territoire en 2003.
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Auloue et par divers autres petits cours d'eau.
Antras est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, après avoir connu un pic de population de Modèle:Unité en 1841. Elle fait partie de l'aire d'attraction d'Auch. Ses habitants sont appelés les Antrassiens ou Antrassiennes.
Géographie
Localisation
La commune d'Antras se situe au centre du canton de Jegun dans l'arrondissement d'Auch, à 4 km de Jegun et à 17 km d'Auch<ref name=cg1>Modèle:Communes du Gers 1.</ref>.
Communes limitrophes
Modèle:Carte communes limitrophes Modèle:Communes limitrophes
Géologie et relief
Le relief est vallonné, depuis le plissement éocène qui a formé les Pyrénées. L'orogenèse s'est faite par la rencontre de la plaque ibérique remontant vers le nord et de la plaque eurasienne. De ce fait, le plissement des collines suit un axe est-ouest.
La terre de la commune est de marne argileuse, constitué de molasse.
Antras se situe en zone de sismicité 1 (sismicité très faible)<ref>Plan séisme</ref>.
Hydrographie
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par l'Auloue et le ruisseau Saint-Brix et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.
L'Auloue, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de L'Isle-de-Noé et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans la Baïse à Valence-sur-Baïse, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Beaucaire », sur la commune de Beaucaire, mise en service en 1973<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Auch », sur la commune d'Auch, mise en service en 1985 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Voies de communication et transports
La route départementale D 150 traverse la partie centrale de la commune du nord au sud, en provenance de Jegun et en direction d'Ordan-Larroque.
Milieux naturels et biodiversité
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Antras est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Auch, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (53,3 %), zones agricoles hétérogènes (46,7 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Habitat
Nombre de maisons anciennes ont été construites au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, ce sont des fermes ou des dépendances agricoles qui sont éparpillées sur tout le territoire de la commune. Le document ci-dessous (source : DGI) recense les différentes constructions et leur date d'édification.
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Date de construction des bâtiments d'Antras.
Les matériaux les plus communs étaient trouvés sur place : pierre calcaire que l'on pouvait extraire des carrières ouvertes à proximité du Gay, tuile canal des tuileries voisines (Jegun, Vic Fezensac). Les pièces maîtresses des charpentes étaient en ormeau, la volige en châtaignier refendue à la hache - arbres eux aussi disponibles sur place.
Une maison de maître était souvent à double corps. Elle comprenait l'habitat sur deux étages, une grange et un puits. Les métairies étaient à simple corps et de terre battue : au sol était l'étable pour le bétail (cochons, vaches, poules, éventuellement un cheval) et leur chaleur réchauffait l'étage supérieur où logeaient les employés. Ceux-ci dormaient sur une paillasse et connaissaient la dure vie des champs.
Avec les moyens de transports modernes, les matériaux de construction ne sont plus dépendants des ressources locales. Ainsi les maisons modernes sont construites selon les standards du béton, du parpaing et des briques ; elles sont le plus souvent crépies de blanc ou de beige.
Les meubles anciens se transmettaient de génération en génération et traversaient les décennies, si ce n'est les siècles pour les plus robustes.
Risques majeurs
Le territoire de la commune d'Antras est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité très faible)<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (94,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 32 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 93 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1989, 1999 et 2009. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.
Toponymie
Le nom de la commune en occitan gascon est Antràs<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Toponimia occitana e senhalizacion en occitan : Gèrç</ref>.
- Antres du Cluzets
L'abbé Tournier écrit en 1909 : « Selon toute probabilité, les Antres du Cluzets ont fourni le nom à la localité. En effet, trois grottes contiguës sont pratiquées dans les rochers (...). ». Ces grottes subsistent aujourd'hui. Il poursuit : « La légende, encore vivace, prétend que ces grottes étaient le refuge d'une colonie de nains très méchants ; d'autres croient à une bergerie ; plusieurs pensent à un repaire de brigands. » - ce qui reste du domaine de la légende.
Ces antres restent un point important pour la commune d'Antras, bien qu'aujourd'hui leur fragilité et les risques d'éboulement aient conduit à délaisser le site. La nature reprend ses droits et les arbres et fourrés profonds rendent l'accès aux antres difficile.
- Napoléon
La commune d'Antras porte, dans sa toponymie, plusieurs sites en relation avec Napoléon et les victoires françaises de ce temps, Marengo par exemple. L'église de Saint-Martin a, par ailleurs, été érigée sur un monument ancien célébrant saint Napoléon.
- Le Biot
La ruine du Biot, au-dessus du Gay, était située sur l'ancien chemin qui menait du village d'Antras à Jegun. Biot signifie chemin en gascon ; il dérive de via, la voie en latin.
Histoire
Seigneuries
D'après l'histoire d'Antras de l'Abbé Tournier, il y avait jadis deux salles nobles sur le territoire d'Antras : la salle vieille du Pouy et la seigneurie d'Antras - la seconde étant postérieure à la première de plus de deux siècles.
Des archives témoignent de la reconnaissance royale des deux seigneuries, qui avaient droit à des privilèges sur les territoires et foyers dominés.
Commodités
Électricité
L'électrification remonte à 1930 pour le village, rapidement suivi par le reste de la commune. Un des hameaux de la commune n'a connu l'électricité qu'en 1958 car les plus anciens croyaient que l'électricité attirerait la foudre et les horreurs du ciel.
Le village dispose depuis la décennie 1990 d'un éclairage public en son centre et autour de la mairie ; les câbles étant, en 2010, sur le point d'être enterrés.
Eau
La principale source est encore aujourd'hui située près de la mairie. Bien que nombre de maisons avaient leur propre puits, les Antrassiens allaient chercher l'eau à la source à l'aide d'une citerne tractée par un cheval, ou avec des seaux, et ce jusqu'au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Dans les années 1960 plusieurs fermes sont équipées de pompes à eau électriques pour puiser l'eau des sources naturelles et compléter l'eau potable des puits par une eau plus abondante pour les bêtes et le ménage - surtout durant l'été. Enfin, l'adduction d'eau potable est organisée pour tous au tournant des années 1970.
Avant l'eau courante et les machines à laver le linge, les fermes possédaient souvent deux mares, l'une pour abreuver le bétail, l'autre pour laver le linge. Elles étaient de simples fosses remplies par l'eau de pluie.
Histoire politique
Histoire de l'institution communale : juridiction et territoire
En 1742, Louis XV approuve l'arrêt de séparation qui fait d'Antras une communauté indépendante, « avec consuls, collecteurs, budget et administration propres ». La communauté sort de la juridiction de Jegun.
L'abbé Tournier décrit le fonctionnement de la nouvelle juridiction : chaque année un conseil se réunit sous le vieil ormeau communal (la mairie n'a pas encore été construite). Il assemble les hommes les plus sains et les notables de la communauté. On élit deux représentants (dits consuls) au-delà de l'Auloue et deux en deçà, soit quatre au total. D'après l'abbé Tournier, « Les familles qui occupèrent le plus fréquemment ces fonctions sont les Gay, Peyregay-Darroux et Bordes. »
La commune ne garde plus trace de « l'ormeau communal », essence d'arbre autrefois fréquente dans les alentours et aujourd'hui nettement diminuée à la suite d'une maladie dans les années 1980.
Le Modèle:Date-, le territoire d'Antras est disjoint de celui de Jegun. Un arpenteur fut dépêché pour prendre les mesures du nouveau territoire indépendant.
Politique et administration
Administration municipale
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
L'évolution de la population d'Antras est exemplaire : après les siècles de prospérité agricole, l'exode rural vide les campagnes au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Les Antrassiens quittent leurs terres pour aller chercher emploi dans les villes industrielles naissantes. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la population connaît un renouveau avec l'automobile qui permet aux rurbains d'habiter à Antras et aller à leur emploi à Auch. Les résidences secondaires donnent un nouveau souffle à la vie rurale du village (en 2006, sur 31 résidences, 6 sont secondaires).
La population était beaucoup plus dense au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle - et nombre de maisons datent de cette période. Trois générations vivaient sous le même toit, avec des enfants plus nombreux (une famille de neuf enfants était commune avant la transition démographique, natalité et mortalité étant plus élevées qu'aujourd'hui). La population antrassienne est âgé de 49 ans en moyenne (2006).
Immigration
La France ayant été saignée par la Première Guerre mondiale, des familles italiennes et polonaises furent appelées pour repeupler les campagnes et travailler aux champs. Deux noms de famille attestent encore dans la commune de cette immigration chiche et précoce.
Les années 1956-1962 voient l'indépendance du Maroc, de la Tunisie et de l'Algérie. Ces années sont marquées par l'arrivée des pieds-noirs, c'est-à-dire des français, d'origine européenne, installés en Afrique du Nord jusqu'à l'époque de l'indépendance. Ils participent de plein à la mécanisation de l'agriculture d'Antras et dynamisent l'économie rurale.
Plusieurs familles anglaises achètent, dès les années 1990, des propriétés de la commune, attirés par le soleil et des prix moins élevés que dans l'île de Grande Bretagne, très densément peuplée.
Enseignement
L'ancienne école, remontant au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, a été fermée en 1971 alors qu'elle oscillait entre 11 et 18 enfants de 1956 à 1963. En 1976, elle servit à héberger la mairie. Elle est aujourd'hui un lieu de résidence.
Les enfants venaient autrefois à pied des collines voisines jusqu'à l'ancienne école. On y apprenait le calcul, l'écriture et la lecture, l'histoire et la géographie sous l'autorité d'un seul instituteur. Très rares étaient ceux qui partaient pour la pension au collège d'Auch.
Lors de la fermeture de l'école en 1971, un ramassage scolaire motorisé vers l'école primaire de Jegun et les collèges et lycée d'Auch fut institué.
Manifestations culturelles et festivités
- Ancienne fête patronale : Modèle:Date-<ref>Modèle:Gers Guide de La Torre.</ref> ;
- Fête des battages à l'ancienne : fin juillet<ref>Site de la communauté de communes, section Antras</ref>.
Santé
Sports
La commune compte deux sociétés de chasse, qui contribuent à maintenir l'équilibre écologique.
Cultes
La religion majoritaire est le catholicisme.
La fréquentation de l'église Saint-Martin va en diminuant : le manque de prêtres a poussé à un regroupement avec d'autres paroisses : Biran, Jegun, Lavardens.. Par le passé, le denier du culte permettait un meilleur entretien de l'église et la majorité de la population antrassienne allait à la messe du dimanche - un habitant du village était désigné pour sonner les cloches. Aujourd'hui les cloches ne retentissent que pour la messe annuelle ou les enterrements et grandes cérémonies.
Économie
Emploi
Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 71,4 % d'actifs (67,9 % ayant un emploi et 3,6 % de chômeurs) et 28,6 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Auch, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 8 en 2013 et 7 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 19, soit un indicateur de concentration d'emploi de 26,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 46,5 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur ces 19 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 3 travaillent dans la commune, soit 16 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 94,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues et 5,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Activités hors agriculture
4 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Antras au Modèle:Date-<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Le secteur de l'administration publique, l'enseignement, la santé humaine et l'action sociale est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 25 % du nombre total d'établissements de la commune (1 sur les 4 entreprises implantées à Antras), contre 12,3 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Agriculture
Modèle:Tableau La commune est dans le « Haut-Armagnac », une petite région agricole occupant le centre du département du Gers<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est la culture de céréales et/ou d'oléoprotéagineuses<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Sept exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020Modèle:Note (dix en 1988). La superficie agricole utilisée est de Modèle:Unité<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Entreprises et commerces
Secteur primaire
Au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, le village de Gascogne est essentiellement agricole : selon l'abbé Tournier « on y produit du blé, de l'avoine, de l'orge, du seigle, du lin, des pommes de terre. La vigne y est prospère et les eaux-de-vie vieilles, principalement sur le versant occidental de l'Auloue, font bonne figure parmi les crus du Haut-Armagnac ».
En 1909, la population est avant tout composée « d'agriculteurs qui se livrent à l'élevage du cheval et des bêtes à cornes. Les apiculteurs sont rares ».
Il n'y a plus de vigne sur le territoire de la commune depuis 1988. L'agriculture, bien que tendant à la spécialisation et à l'exploitation extensive, reste variée et sur de petites parcelles.
En 2010, il ne reste plus que cinq familles d'agriculteurs sur l'ensemble de la commune (le recensement agricole de 2000 comptabilise une taille moyenne d'une centaine d'hectares par exploitation). Les agriculteurs font essentiellement de la culture, l'élevage n'étant plus le fait que d'une seule exploitation agricole : les normes européennes rendent difficile le maintien de l'élevage sur de petites propriétés - notamment pour le lait qui a disparu du fait des exigences sanitaires élevées. Avec l'abandon de l'élevage, les cultures destinées au fourrage pour les bêtes (orge, avoine) sont elles aussi délaissées.
La période de l'après-guerre a été marquée par la mécanisation des campagnes et l'utilisation des engrais et pesticides. Les premiers tracteurs sont achetés par les exploitations les plus riches, des entrepreneurs louent leur force de traction aux autres exploitants. Le paysage est transformé puisque l'on abat les haies pour des champs plus larges où peut s'utiliser toute la puissance mécanique. Les terres en pentes, autrefois laissées aux vignes, peuvent être labourées par la machine. Les négociants en vin ou en céréales sont remplacés par les coopératives agricoles qui rassemblent et écoulent le grain.
Dans le Gers, l'électronique complète aujourd'hui la mécanique agricole : guidage par satellite de moissonneuses climatisées, informations sur les prévisions météo et les prix des marchés, données heure après heure grâce aux connexions Internet.
Secteur secondaire
L'abbé Tournier écrit que l'on comptait « jadis des presseurs d'huile, des peigneurs de laine, des ticiers de lin, des tailleurs, des maçons, des chirurgiens, des meuniers » (il reste aujourd'hui plusieurs ruines de moulin à vent et à eau sur le territoire de la commune).
Le nombre de métiers artisanaux a fortement diminué : au cœur du village un tailleur et un épicier sont restés actifs jusqu'au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. L'épicier faisait le tour des habitations de la commune avec son cheval. Le meunier du moulin à eau est resté en activité jusqu'à la même période, chacun apportait sa farine pour qu'elle soit moulue et cuisait alors le pain chez lui, dans les fours à pain qui subsistent, inusités, dans nombre de bâtisses. À partir des années 1950, le boulanger est le premier Antrassien à se déplacer en voiture pour livrer le pain. Au début des années 2000, la fabrique du pain « à l'ancienne » est devenue une fantaisie culinaire individuelle, facilitée par les robots ménagers de grande distribution.
La ville de Jegun a fourni tout au long du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle des services artisanaux que ne possédait plus le village d'Antras : charron pour fabriquer ou réparer les charrues qui allaient aux champs, forgeron pour réparer les herses ou socs, maréchal-ferrant pour les vaches et bœufs qui travaillaient, médecin, pharmacien, épicier, buraliste (journal La Nouvelle République), cordonnier...
Secteur tertiaire ou activités de service
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Saint-Martin
La commune d'Antras était autrefois partagée par deux paroisses : la paroisse du Pouy (église du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dont il ne reste que des ruines) et la paroisse Saint-Martin. Aujourd'hui, seule l'église Saint-Martin subsiste. Elle est placée au centre de la commune, non loin de la mairie, où elle est indiquée par une croix en pierre.
Un premier édifice avait été élevé vers l'an 1000, il fut un temps dédié à saint Napoléon (Cf. Églises et chapelles du canton de Jegun). Il tombait de vétusté quand, en 1872, l'église actuelle de Saint Martin a été érigée sur le même site. À l'époque, un vif débat anima la commune pour savoir s'il fallait déplacer l'église pour la rapprocher du Gay. Il fut convenu que le monument religieux demeurerait là où il se trouvait (à flanc de colline, dans un champ) car il était visible depuis les demeures éparpillées sur les coteaux avoisinants. Le cimetière, qui entourait l'église, fut ramené à un parc funéraire situé à son arrière et bordé de cyprès.
L'église Saint-Martin arbore une tour carrée massive de Modèle:Unité de hauteur construite en 1827 (elle est antérieure au corps de l'église). À l'intérieur, trois fenêtres gothiques éclairent la nef. Les vitraux représentent la Vierge Immaculée, saint Joseph et saint Martin, patrons de la paroisse. Les deux chapelles, au nord et au midi, présentent une voûte en croisée d'ogive.
Du fait de la baisse des pratiques religieuses, le denier du culte n'étant plus aussi important que par le passé, la paroisse de Saint-Martin est réunie avec celles d'églises de villages voisins. La messe n'est célébrée que quelques fois l'an et les cloches ne rythment plus les moments de la journée.
Château du Pouy
"Poy", "Pouy" vient du latin "podium" qui signifie "élévation". Construit sur un coteau dominant la vallée de l'Auloue, le château du Pouy offre une vue imprenable ; M. d'Etigny y séjourna pendant la construction de son hôtel à Auch. Les fortifications, datant des premiers seigneurs de l'an 1000, ont été agrandies en un vieux manoir, puis elles sont devenues une simple ferme au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Château d'Antras
Construit sur une élévation voisine, le château d'Antras a l'aspect d'une vieille maison bourgeoise. L'abbé Tournier écrit qu'une ouverture du style Renaissance fixe l'époque de son origine, bien que l'on ait gardé trace de chevaliers d'Antras dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le château d'Antras a été occupé, puis brûlé, par les allemands durant la Seconde Guerre mondiale ; il a été rénové et est habité depuis lors.
Arbre de la liberté
L'arbre de la liberté, situé à côté de l'ancienne mairie, a été planté le Modèle:Date- pour célébrer le bicentenaire de la Révolution française.
Patrimoine environnemental
Faune
Outre les animaux domestiques (chiens, chats), semi-domestiques (ânes) et d'élevage (vaches) - cochons et chevaux ayant disparu, la commune compte sur son territoire un gibier abondant : chevreuils, sangliers, lapins, lièvres, perdrix, faisans...
Les animaux sauvages, blaireaux, martres, fouines, renards, rongeurs (rats, souris, mulots), oiseaux (buses, moineaux, rouges-gorges, mésanges, pies, pinçons, merles, corneilles, corbeaux, etc.), insectes (cigales, grillons, frelons, guêpes, abeilles, moustiques, mouches), araignées, serpents (couleuvres, vipères) et batraciens (grenouilles, crapauds) sont représentatifs de la faune gasconne. Prairies et sous-bois, mares et sources, canopée : autant de biotopes où nichent ces espèces variées.
Flore
La flore est marquée par les cultures agricoles : blé, sorgho, tournesol, luzerne. Quelques arbres fruitiers (figuier, prunier, cerisier) complètent les potagers (le plus souvent : tomates, salades, oseille et herbes aromatiques telles que la menthe, le thym ou le persil) et jardins de fleurs (jasmins, jonquilles, roses, soucis, géraniums...).
La flore qui ne relève pas de l'agriculture a été marquée par la disparition des ormeaux, arbres autrefois courants qui ont été décimés dans les années 1980 par une maladie. Les nombreux bois comptent des feuillus (chênes, platanes, peupliers, marronniers, châtaigniers, noisetiers...) et des conifères (pins et sapins). Les ronciers et arbustes tels que le genêt ou le genévrier compliquent l'accès aux versants de collines en friches.
Personnalités liées à la commune
- Chevalier d'Antras
- Abbé Tournier
Héraldique
Modèle:Article connexe Modèle:Blason commune
Voir aussi
Bibliographie
- Modèle:Communes du Gers 1
- Association des amis des Eglises anciennes, 1988, Eglises et Chapelles du canton de Jégun, Maison des associations, Auch
- Fénié Jean et Bénédicte, 1992, Toponymie Gasconne, dité par Sud Ouest Université
- Tournier (abbé), 1909, Histoire d'Antras, Auch (imprimerie Léonce Cocharaux)
Articles connexes
- Liste des communes du Gers
- Musée des Jacobins d'Auch, notamment la section "Arts et traditions populaires de Gascogne"
Liens externes
Modèle:Autres projets Modèle:Liens
- Modèle:Cassini-Ehess
- Site de la Communauté d'Agglomération Grand Auch Cœur de Gascogne
- Office de tourisme Grand Auch Cœur de Gascogne
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes