Jean Hyrcan Ier
Modèle:Titre mis en forme Modèle:Précision date Modèle:Infobox Biographie2
Modèle:Noble-, dit Hyrcanus, règne sur la Judée de 134 à sa mort en Modèle:Date- Il est le deuxième fils de Simon Maccabée et grand prêtre du Temple de Jérusalem à la fin du Modèle:Lien siècle av JCModèle:Vérification siècle. C'est donc un Hasmonéen et le neveu de Judas Maccabée. Plusieurs campagnes de conquêtes lui permettent d'étendre son royaume sur une grande partie de l'aire géographique palestinienne à l'exception de la Galilée.
Deux de ses fils marquèrent la dynastie hasmonéenne : Modèle:Noble et Alexandre Jannée<ref>Flavius Josèphe écrit que Jean Hyrcan avait cinq fils, mais ne mentionne les noms que de quatre d'entre eux : Modèle:Noble, Modèle:Noble, Alexandre Jannée et Absalom.</ref>.
Son surnom
Flavius Josèphe explique dans la Guerre des Juifs que Jean était aussi connu sous le nom d'Hyrcan, mais n'explique pas la raison qui justifiait cette dénomination. Modèle:Pas clair.
Le surnom d'Hyrcan pourrait venir de sa participation à l'expédition d'Modèle:Noble jusqu'à la mer Hyrcanienne (l'actuelle mer Caspienne)<ref name="Mimouni2012_p359">Modèle:Harvsp.</ref>. Il est aussi possible que la famille de sa mère ait été originaire d'une communauté juive déportée en Hyrcanie à l'époque d'Modèle:Noble, Modèle:Citation
Éléments de biographie
Modèle:Légende/DébutModèle:LégendeModèle:LégendeModèle:Légende/Fin
Dès qu'il apprend l'assassinat de son père Simon Maccabée et de deux de ses frères, Jean Hyrcan resté à Jérusalem se fait immédiatement proclamer grand prêtre<ref name="Mimouni2012_p358">Modèle:Harvsp.</ref>.
Extension du royaume
Profitant de la confusion politique qui règne en Syrie et dans une certaine mesure en Égypte, il Modèle:Citation Il semble être le premier Hasmonéen à recruter des mercenaires grecs pour ses campagnes de conquêtes<ref name="Mimouni2012_p359"/>. Dans une première campagne, vers -128, il prend Madaba à l'est du Jourdain et Sichem en Samarie ainsi que le temple samaritain sur le mont Garizim qui est détruit<ref group="a">Flavius Josèphe, Antiquités judaïques, Modèle:XIII, § 257-258, cité par Simon Claude Mimouni, Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref>,<ref name="Mimouni2012_p360">Modèle:Harvsp. Voir aussi Jonathan Bourgel, "The Destruction of the Samaritan Temple by John Hyrcanus: A Reconsideration", Journal of Biblical Literature 135/3 (2016), pp. 505-523.</ref>. Une deuxième campagne (vers -108-107) lui permet de conquérir, puis de dévaster, Adora et Marisa en Idumée<ref name="Mimouni2012_p360"/>. Après la conquête, il contraint les Iduméens à la circoncision ; une forme de judaïsation<ref group="a">Flavius Josèphe, Antiquités judaïques, Modèle:XIII, § 257-258, cité par Simon Claude Mimouni, Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref>,<ref name="Mimouni2012_p360"/>. Flavius Josèphe rapporte qu'Hyrcan « soumit tous les Iduméens et leur permit de rester dans le pays à la condition d'adopter la circoncision et les lois des Juifs. Par attachement au sol natal, ils acceptèrent de se circoncire et de conformer leur genre de vie à celui des Juifs. C'est à partir de cette époque qu'ils ont été des Juifs véritables<ref group="a">Flavius Josèphe, Antiquités judaïques, Modèle:Noble-, chapitre 9, paragraphe 1.</ref> ». Lors de sa troisième campagne (vers -108-107) il conquiert la région de Samarie, alors que deux de ses fils, Aristobule et Antigone, dirigent l'armée<ref name="Mimouni2012_p360"/>. Les Samaritains sont appuyés par le roi d’Égypte, Modèle:Noble Lathyre, contre l'avis de sa mère et co-régente Modèle:Noble<ref>Modèle:Article (en hébreu).</ref>. Les Hasmonéens ne se contentent pas de détruire la ville de Samarie, mais selon Flavius Josèphe, ils Modèle:Citation<ref name="Mimouni2012_p360"/>. Grâce à une trahison, il s'empare aussi de la ville de Scythopolis (Tel Beït-Shéan), étendant ainsi son territoire jusqu'aux frontières de la Galilée<ref group="a">Flavius Josèphe, Antiquités judaïques, Modèle:XIII, § 280, cité par Simon Claude Mimouni, Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref>,<ref name="Mimouni2012_p360"/>.
Les fouilles archéologiques ont confirmé la destruction du sanctuaire samaritain du Mont Garizim<ref>Innocent Himbaza, Adrian Schenker, Un carrefour dans l'histoire de la Bible], Fribourg, 2007, Academic Press Fribourg et Vandenhoeck & Ruprecht Göttingen, Modèle:P..</ref>, en revanche la date de cette destruction fait l'objet de débat : Modèle:Citation,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Politique intérieure
C'est à propos des critiques virulentes que lui adressent les Pharisiens que cette dénomination apparaît pour la première fois chez Flavius Josèphe<ref name="Mimouni2012_p235">Modèle:Harvsp.</ref>. En étendant de plus en plus leur pouvoir, les Hasmonéens se sont progressivement éloignés des buts initiaux du mouvement macchabéen<ref name="Mimouni2012_p361">Modèle:Harvsp.</ref>. Ce qui conduit presque inévitablement Jean Hyrcan à un conflit d'abord avec les hassidéens, ensuite avec les pharisiens<ref name="Mimouni2012_p361"/>. Il est toutefois possible que les hassidéens et les pharisiens soient à l'époque un seul groupe : le terme « hassidéen » étant celui utilisé par le groupe pour se désigner, alors que le terme « pharisien » serait une désignation de l'extérieur<ref name="Mimouni2012_p361"/>.
Jean se tourne alors vers les Sadducéens Modèle:Citation Modèle:Citation
Bien qu'Modèle:Noble (138-129) ait concédé à Simon Maccabée le droit de frapper sa propre monnaie (1 M 15, 6), c'est son fils Modèle:Noble- qui est le premier Hasmonéen à avoir fait usage de ce droit dans les années 127<ref name="Schwentzell2013_p71">Christian-Georges Schwentzel, Juifs et Nabatéens, Les monarchies ethniques du Proche-Orient hellénistique et romain, Presses Universitaires de Rennes, 2013, Modèle:P..</ref> - 110<ref name="Mimouni2012_p361-362">Modèle:Harvsp.</ref>. Elles sont légendées en araméen et émises au nom de Modèle:Citation<ref name="Mimouni2012_p362">Modèle:Harvsp.</ref>.
Guerre
En 133 avant notre ère, après le siège de Jérusalem par le roi de Syrie Modèle:Noble, Modèle:Noble- lui offrit des otages et fut forcé de lui payer Modèle:Unité en métal d'argent en guise de rançon dont 500 talents furent payés sur le champ<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Diplomatie
Comme ses prédécesseurs, Jean Hyrcan s'est efforcé d'entretenir de bons rapports avec Rome<ref name="Mimouni2012_p361"/>. Il y a envoyé deux ambassades qui ont donné lieu à deux senatus-consulte, conservés via les écrits de Flavius Josèphe<ref group="a">Flavius Josèphe, Antiquités judaïques, Modèle:XIII, § 259-266 et Modèle:XIV, § 145-148, cité par Simon Claude Mimouni, Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref>,<ref name="Mimouni2012_p361"/>. Ils renouvellent le pacte d'amitié du peuple judéen représenté par le grand prêtre avec Rome représenté par le Sénat<ref name="Mimouni2012_p361"/>. Le premier senatus-consulte exige l'évacuation des villes prises par Modèle:Noble<ref name="Mimouni2012_p361"/>. Le second stipule que Modèle:Noble doit rendre toutes les forteresses et en particulier retirer ses troupes de Joppé (Jaffa)<ref name="Mimouni2012_p361"/>. Dans les faits, Rome soutient toutes les revendications hasmonéennes qui affaiblissent le royaume séleucide<ref name="Mimouni2012_p361"/>. Une politique qui sera poursuivie jusqu'à l'arrivée de Pompée en Syrie<ref name="Mimouni2012_p361"/>.
Vers 106-105, une alliance est aussi passée entre les judéens et Athènes<ref group="a">Flavius Josèphe, Antiquités judaïques, Modèle:XIV, § 149-155, cité par Simon Claude Mimouni, Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref>,<ref name="Mimouni2012_p361"/>.