Peyrusse-Vieille
Modèle:Infobox Commune de France
Peyrusse-Vieille (Peirussa Vielha en gascon) est une commune française située dans l'ouest du département du Gers, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays de Rivière-Basse, un territoire qui s’allonge dans la moyenne vallée de l’Adour, à l’endroit où le fleuve marque un coude entre Bigorre et Gers.
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Douze, le Petit Midour et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Peyrusse-Vieille est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, après avoir connu un pic de population de Modèle:Unité en 1846. Ses habitants sont appelés les Peyrussiens ou Peyrussiennes.
Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : l'église Saint-André, inscrite en 1949.
Géographie
Localisation
Peyrusse-Vieille est une commune de Gascogne située dans l'Armagnac.
Communes limitrophes
Modèle:Carte communes limitrophes Modèle:Communes limitrophes
Au nord-est, le territoire de Lupiac n'est distant que de 50 mètres environ<ref name=ign/>.
Géologie et relief
Peyrusse-Vieille se situe en zone de sismicité 2 (sismicité faible)<ref>Plan séisme</ref>.
- Paysage
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Hydrographie
La commune est dans le bassin de l'Adour, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par la Douze et le Petit Midour et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.
La Douze, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Gazax-et-Baccarisse et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest puis vers le sud. Elle traverse la commune et se jette dans la Midouze à Mont-de-Marsan, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.
Le Petit Midour, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Gazax-et-Baccarisse et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans la Midouze à Bétous, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lupiac », sur la commune de Lupiac, mise en service en 1984<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Auch », sur la commune d'Auch, mise en service en 1985 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> est recensée sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> : le « lac de Saint-Jean et forêt de Peyrusse-Grande » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> et une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/> : « la Douze et milieux annexes » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 26 dans le Gers et trois dans les Landes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Peyrusse-Vieille.
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Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
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Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Peyrusse-Vieille est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I >Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (84,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (39,8 %), zones agricoles hétérogènes (24,9 %), terres arables (19,1 %), forêts (13,9 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (2,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Peyrusse-Vieille est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible)<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (94,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 48 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 93 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1983, 1999 et 2009. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1993 et 2012 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.
Toponymie
Histoire
Politique et administration
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Enseignement
Santé
Cultes
Économie
Emploi
Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 88,2 % d'actifs (73,5 % ayant un emploi et 14,7 % de chômeurs) et 11,8 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.
La commune est hors attraction des villes<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 20 en 2013 et 23 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 27, soit un indicateur de concentration d'emploi de 71,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 56,9 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur ces 27 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 12 travaillent dans la commune, soit 43 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 60,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 35,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Activités hors agriculture
8 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Peyrusse-Vieille au Modèle:Date-<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Le secteur des activités immobilières est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 25 % du nombre total d'établissements de la commune (2 sur les 8 entreprises implantées à Peyrusse-Vieille), contre 5,2 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Agriculture
La commune est dans le « Haut-Armagnac », une petite région agricole occupant le centre du département du Gers<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Tableau
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 15 lors du recensement agricole de 1988Modèle:Note à 14 en 2000 puis à 13 en 2010<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref> et enfin à 10 en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>, soit une baisse de 33 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 63 à Modèle:Unité<ref name=Agreste/>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'observatoire du lac Saint-Jean.
- L'église Saint-André du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle est bâtie en bel appareil régulier moyen. Son chevet est plat. Il est muni de deux étroites fenêtres romanes. Le portail est aussi de style roman. Il est décoré d'une corniche à damiers et d'un chrisme. La nef unique est prolongée par un chœur avec des arcatures et une voûte en pierre en berceau. L'église abrite un mobilier du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, dû aux ciseaux d'un paysan du lieu. L'église Saint-André est le témoin du goût persistant gardé dans la région pour certaines traditions architecturales anciennes : plan très simple de l'église qui se réduit à un sanctuaire à peu près carré et à une nef rectangulaire un peu plus large ; absence de contreforts ; arcatures du chœur reposant sur des pilastres dépourvus de tout décor ; voussures nues du portail ; chrisme circulaire positionné au-dessus du tympan d'une simplicité extrême. À noter, qu'à une époque récente, il a été rajouté au sud de la nef une petite chapelle rectangulaire conçue de la même manière que le sanctuaire. L'édifice est inscrit à l'inventaire des monuments historiques depuis 1949<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
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L'entrée du village
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Le foyer rurale
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L'église Saint-André
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Le porche
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Le portail de l'église
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Le tympan
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Sur le tympan est représenté un chrisme
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Une rosace
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes