Puycasquier

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Modèle:Infobox Commune de France

Puycasquier (Puicasquèr en gascon) est une commune française située dans l'est du département du Gers en région Occitanie. Avant 1790, le village était inclus dans la vicomté de Fézensaguet. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Pays d'Auch, un territoire céréalier et viticole qui s'est également constitué en pays au sens aménagement du territoire en 2003.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Auroue, l'Orbe, la Petite Auroue, le ruisseau de Touron et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Puycasquier est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année. Elle fait partie de l'aire d'attraction d'Auch. Ses habitants sont appelés les Puycasquiérois ou Puycasquiéroises.

Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des monuments historiques : la halle, inscrite en 1973, et l'église, inscrite en 1977.

Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Puycasquier est une commune de Gascogne située près de la source de l'Auroue.

Communes limitrophes

Modèle:Carte communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Géologie et relief

Situé sur une colline de Modèle:Unité d'altitude<ref name=joanne>Modèle:Ouvrage.</ref>, le village de Puycasquier est l'un des points culminants du département du Gers. Placé en hauteur et dominant toute la campagne alentour le site du village de Puycasquier se repère de loin. Avec la hauteur de La Pipane au sud et au nord-ouest celle où se trouve le château de Saint-Pé, il constitue un point géodésique « remarquable » (un « X » scellé au bas du mur Nord de l’église en indique l’emplacement exact)., il a servi encore à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle de repère pour des manœuvres militaires<ref>Camille Teixedo, Dossier Puycasquier Modèle:N°.</ref>. L’escarpement rend l’endroit facilement défendable et aisé à fortifier<ref group="Note">« Un historien, A. Guébrard note en 1908 que le château de Saint-Pé, sur l’un des points les plus élevés de la contrée, a été bâti sur une vieille enceinte dont il a retrouvé les traces et faisait donc partie d’un ouvrage fortifié : serait-ce l’endroit du premier château de Puycasquier ? » : cité par Van Der Wal (M.), dossier Puycasquier 2, Modèle:P..</ref>.

Puycasquier se situe en zone de sismicité 2 (sismicité faible)<ref>Plan séisme</ref>.

Hydrographie

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Puycasquier.

L'Auroue a sa source au nord et au pied de la colline, site du village de Puycasquier. C'est une rivière dont le cours s'étend sur Modèle:Unité et c'est la seule qui prenne naissance à l'intérieur du département du Gers, car à la différence de toutes les autres, elle ne remonte pas au plateau de Lannemezan. À Modèle:Unité de son origine, elle reçoit à gauche un affluent plus fort et plus long qu'elle, qui prend sa source également de la colline de Puycasquier, mais au sud-ouest; à droite sa vallée est dominée par des collines qui portent des ruines de châteaux. Après avoir reçu à gauche l’Esquerre, venu des collines de Castelnau-d'Arbieu, la rivière double de volume et dérit des méandres. Après Modèle:Unité de cours, par Modèle:Unité d'altitude, l’Auroue forme la limite (sur Modèle:Unité) du département du Gers et de Lot-et-Garonne, et va se jeter dans la Garonne, à Saint-Nicolas-de-la-Balerme, à Modèle:Unité au-dessus du niveau de la mer<ref name=joanne/>

Climat

Des orages dévastateurs par le passé

Le clocher de Puycasquier a été foudroyé à deux reprises au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le livre de raison (ou journal personnel) de Jean Ducassé, vicaire de Tourrens un des quatre loups de pierre qui étoient attaichés à la galerie dudit cloché pour en ietter l'eau". Les arceaux de l'entrée de l'église, notamment celui de gauche ainsi que le toit et le plancher ont également été endommagés. Or 6 ans auparavant en 1686, la foudre était déjà tombée sur le clocher "le jour de Saint Roch". La pointe du clocher avait alors été arrachée ainsi qu' "une grande croix qu'il y avoit enchassée dans une grande pierre". Il y eût aussi des dégâts à l'intérieur du clocher et dans la sacristie<ref>Rous (Eugène) « Puycasquier, histoire locale » dans Bulletin du Comité d’histoire et d’archéologie de la province ecclésiastique d’Auch, tome 3, Modèle:5e livre, septembre-octobre 1862, Modèle:P..</ref>.

Le clocher de Puycasquier est muni d’un paratonnerre en Modèle:Date-<ref>Voir Archives Départementales du Gers, E Suppl. 4098 Délibérations communales de Puycasquier 1865-1880</ref>.

Milieux naturels et biodiversité

Fichier:32335-Puycasquier-ZNIEFF1.jpg
Carte de la ZNIEFF de Modèle:Nobr localisée sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> est recensée sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> : les « tulipes des vallons de Touron et d'En Caulet » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Puycasquier est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I >Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Auch, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (98 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (95 %), forêts (2,1 %), zones agricoles hétérogènes (1,5 %), zones urbanisées (1,3 %), prairies (0,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

Des aménagements successifs

La « flaque »

À l’est du village, du côté nord de l’avenue du Picadé à proximité de l’ancien presbytère et face au poids public se trouvait une mare ou « flaque ». Elle servait d’abreuvoir pour le bétail et la volaille et éventuellement de lavoir. Par mesure de sécurité, on a clôturé la « flaque » en 1868 et elle a finalement été comblée dans les années 1980Modèle:Source insuffisante<ref>Information obtenue lors d'un entretien avec Modèle:M., ancien maire de Puycasquier, en Modèle:Date.</ref>.

Le foirail

Jusqu’aux années 1970, face à l’ancien presbytère se trouvait un espace spécialement consacré au marché du gros bétail. C’était un pré, muni de barres où les maquignons qui les vendaient pouvaient les attacher pour les exposer aux acheteurs éventuels. La présence du poids public (ou « bascule ») à proximité était un autre élément utile. Jusqu’aux années 1950, la vente des bovins et des chevaux a été une activité importante à Puycasquier. En témoigne le premier bâtiment du village du côté nord, après l’ancien presbytère, à l’Est, en venant du Picadé : il a une allure caractéristique d’étable et même plus précisément d’écurie. L’abandon de l’utilisation des animaux de trait, conséquence de la mécanisation des travaux agricoles, à partir du milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle explique largement le délaissement du foirail. Il servit alors essentiellement de terrain de jeu aux enfants du village qui aimaient beaucoup les barres, à cause des acrobaties qu’elles leur permettaient de faire. À l’emplacement de ce foirail a été construit le bâtiment abritant en 2017 la bibliothèque municipale et une partie des locaux de l’école. On y a aussi aménagé, à l’arrière du monument aux Morts, un espace ombragé avec banc et table de pique-nique au débouché du « chemin de ronde » qui marque l’emplacement des anciens remparts et permet de faire à pied le tour du villageModèle:Source insuffisante<ref>Informations obtenues en 2017 lors d'entretiens auprès d'habitants de longue date de Puycasquier.</ref>.

Logement

Modèle:…

Projets d'aménagement

Modèle:…

Voies de communication et transports

Une très ancienne voie de circulation passait vraisemblablement par Puycasquier. En tout cas, avant la révolution de 1789, à l'entrée du village existait un hôpital St-Jacques. On peut supposer que Puycasquier se trouvait sur une « déviation » de l’une des routes du fameux pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle que justifierait la présence le sanctuaire de Gaillan auquel permet d’accéder le chemin dit "du Jaquet", nom donné traditionnellement aux pèlerins en marche vers Saint-Jacques de Compostelle. On sait que la voie de Provence appelée aussi voie d’Arles ou de Toulouse s’était infléchi au sud à la suite de la fondation de la bastide de Gimont<ref>Voir Courtès (Georges), Connaître les chemins de St-Jacques, Sud-Ouest éditions, Bordeaux, 1999.</ref>

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Puycasquier est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité très faible)<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:32335-Puycasquier-argile.jpg
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Puycasquier.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (94,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 242 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 93 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999, 2009 et 2018. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1996, 1998, 1999, 2003, 2011, 2016 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.

Toponymie

Le nom de Puycasquier apparaît sous la forme abrégée de « Puer » ou « Puyer », qui dérive assez certainement du mot gascon signifiant « sommet ». Le lieu-dit « La Pouyette » en contrebas du village à l’ouest et qui signifie « petit sommet » est possiblement une trace de cette ancienne appellation. Puycasquier apparaît aussi Modèle:Incise sous la forme Casquerio<ref>Van Der Wal (M.), Dossier Puycasquier 2, Modèle:P..</ref>.

Histoire

Préhistoire et Antiquité

L'archéologie atteste que le territoire de la commune de Puycasquier a été habité et travaillé au moins dès l’époque gallo-romaine<ref>H. Polge, « Un nouvel inédit de l’abbé Cazauran, notes sur les antiquités du Gers », dans Annuaire administratif du Gers, 1957, Modèle:P..- Lettres de J. Charbonneaux, Dossier archéologique, Arch. Dép. Gers ; M. Cantet et d’autres, Peuplements gallo-romains, 1976, Modèle:P., Modèle:N°.- J. Lapart, Les cités d’Auch et d’Eauze, 2, Modèle:P. ;-J. Calmelle, Recueil mosaïques, 2, 1987 ; Modèle:N°, Modèle:P.. L’hypothèse a été émise de la présence d’un temple dédié à la déesse Vénus à cet endroit (P1 Teixido). -Jacques Lapart et Catherine Petit, Carte archéologique de la Gaule, pré-inventaire archéologique publié sous la responsabilité du Pr Provost Michel (Université Blaise-Pascal, Clermont-Ferrand II) - Le Gers 32, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Ministère de la Culture –AFAN, Fondation Maison des Sciences de l’Homme, Paris, 1993, Modèle:P..</ref>.

En effet, dans le fond de vallée, au confluent de deux petits cours d'eau, où se trouve l’église de Gaillan, on a découvert des morceaux de tuiles romaines (tegulae), des fragments de mosaïques, ainsi qu’une monnaie du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle de l’ère chrétienne et un médaillon ornemental. Ce médaillon haut de Modèle:Nobr, représente le buste d’une déesse et devait constituer l’un des éléments d’un coffre, d’un lit ou de la caisse d’un char. La date, les circonstances et les inventeurs de cette découverte ne sont pas précisés dans nos sources. Par ailleurs, au domaine de La Horgue, on a trouvé, vers 1950, dans la cour de la maison d’habitation, une sépulture datant de l’époque mérovingienne (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle). Les caractéristiques techniques ainsi que le motif décoratif de la plaque de ceinture en bronze travaillé qu’elle contenait ont permis de déterminer cette date, ainsi que l’origine wisigothique de cet objet. Ce qui concorde avec la présence attestée de Wisigoths aux alentours. L’analyse archéologique permet de supposer qu’il y avait, à cet endroit, une villa gallo-romaine dont les ruines ont été utilisées, au début du Moyen Âge, comme cimetière. Le fait qu’une unique tombe de ce genre ait été découverte et que cette plaque de ceinture elle-même en constituait le seul élément décoratif suscite bien des questions auxquelles les spécialistes ne peuvent apporter de réponses pour le moment<ref>Jean Boube, « Le motif des griffons à la source de vie sur une plaque-boucle barbare de Puycasquier », Bulletin de la Société Archéologique du Gers, Modèle:2e, 1956, Modèle:P..</ref>.

Moyen Âge

Une bastide présumée

On est à peu près sûr également que le site du village a changé, passant du fond de vallée de Gaillan, à la butte sur laquelle se trouve aujourd'hui l'agglomération de Puycasquier. Certains des Puycasquiérois cependant étaient condamnés à vivre à l’écart du village et de ses habitants. On les nommait « cagots » ou « capots » ou encore « crestians ». Le domaine au lieu-dit « Crestian » à l’ouest du village, sur la route de Tourrenquets, marque certainement l’endroit où l’un (ou plusieurs) d’entre eux résida (résidèrent). On ne sait, en effet, ni combien de personnes, ni combien de générations, furent concernées par cette situation de relégation. Selon la tradition il s’agissait de lépreux ou de descendants de lépreux et cela justifiait leur isolement. Le domaine du Crestian à Puycasquier se trouve non loin de la « fontaine du Crestian » qui devait être réservée à l’usage exclusif de ceux dont on craignait la proximité et la contamination. Mais les choses étaient un peu plus compliquées en réalité<ref>source : Loubès (Gilbert), L’énigme des Cagots, éditions Sud-Ouest, 2006 (réed.)</ref>. Il faut envisager également une configuration possible du Puycasquier ancien incluant le château de Saint-Pé. Primitivement il se trouvait à l’emplacement du cimetière et de la chapelle de Gaillan d’aujourd’hui. La tradition orale le rapporte. Les vestiges archéologiques découverts là accréditent ce fait. Peut-être y avait-il au lieu-dit « Les Allemands », au nord du village, à Modèle:Unité de Maravat, un autre foyer ancien de population autour d’une église et d’un cimetière aujourd’hui disparus. Ce pourrait être l’emplacement de l’église «appelée à Saint-Blaise» mentionnée dans le cadastre de 1786, mais pas clairement localisée<ref>source : Pouillé (c’est-à-dire l’inventaire des biens ecclésiastiques) du diocèse d’Auch pour 1544 ainsi que dans le Cadastre de 1786 : voir P2 Van Der Wal Modèle:P.</ref>.

Les habitants du premier village seraient venus s’installer sur le piton au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle lorsqu’une bastide y fut établie<ref>source : Eugène Rous, « Puycasquier, histoire locale » dans Bulletin du Comité d’histoire et d’archéologie de la province ecclésiastique d’Auch, tome 3, Modèle:5e, septembre-Modèle:Date-, Modèle:P.</ref>. Cependant Puycasquier n’est pas répertorié dans la liste « officielle » des bastides. En effet, on ne dispose pas de charte de coutumes spécifique qui en serait la preuve manifeste, alors que c’est le cas pour Montfort ou Fleurance<ref>source : Puycasquier n’apparaît pas dans l’ouvrage de Bernard (Gilles), L’aventure des bastides, Privat, 1993, ni dans la liste « complète » des bastides fournie par le site : www.bastides.free.fr, ni sur le site du C.E.B (Centre d’Études des Bastides) : wwwpatrimoines.midipyrénées.fr /- Voir également : Comet (Anaïs), étude des villages médiévaux du Gers : www.bastides.org/</ref>. Mais s’il manque des éléments pour faire de Puycasquier, avec une certitude absolue, une bastide, il existe cependant de fortes présomptions qu’elle en soit bien une. D’abord parce que l’on se trouve dans une zone particulièrement active de création des bastides. Ensuite parce qu’une telle création correspond bien à la ligne de conduite caractéristique du vicomte de Fezensaguet. Le fait d’encourager une concentration de population et de faciliter l’établissement d’une place commerciale signifiait pour lui, concrètement, avoir la possibilité de prélever plus efficacement des taxes et de devenir ainsi plus riche et donc plus puissant. La tenue de marchés et de foires qui a durablement caractérisé Puycasquier et sa halle est très probablement liée à sa nature de bastide. Traditionnellement de nombreux marchands venaient à Puycasquier pour les foires de Sainte-Catherine (Modèle:Date-) et de la Chandeleur (Modèle:Date-). Des foires moins importantes s'y tenaient une fois par mois d'octobre à mars jusqu’au début des années 1950. Le chemin de Saint-Jacques dont Puycasquier était l'une des déviations facilitait, de surcroît, le déplacement vers le village. Par ailleurs, dans la mesure où une bastide consiste en la création d’un noyau urbain à partir d’un lotissement établi à l’avance, elle présente un plan géométrique. Or un tel plan est bien reconnaissable à Puycasquier. Il est durablement contraignant. En 1757 encore, Blaise Laborde en a encore fait les frais apparemment ; mais ses déboires ne tiennent probablement pas seulement du passé de bastide de Puycasquier. Enfin dans la continuité des « sauvetés » qui les avaient précédées, les bastides étaient le plus souvent des lieux de refuge fortifiés. Ce que l’on sait de l’allure ancienne du village -comme ce que l’on peut observer encore de nos jours- incite décidément à trouver à Puycasquier bien des traits d’une bastide. Certes, on ne retrouve ni tout à fait le modèle aquitain, ni tout à fait le modèle gascon dans le plan d’ensemble. Néanmoins, il y a une « place » centrale occupée par la halle. Elle était sans doute entourée d’auvents (« aubans » en gascon) ou « embans » qui ne subsistent à présent que dans la partie sud. Le village fut durablement muni d’une enceinte fortifiée, nommée « remparts ». On sait que deux portes permettaient d’y pénétrer. On peut facilement les situer aux extrémités de la rue principale qui traverse Puycasquier : la porte du « Haut » à l'Est et la porte du « Bas » (ou « bach » en gascon, à prononcer « bache ») à l'ouest, dominée par le moulin à vent de la Porte. C'est en 1780 que fut donnée l'autorisation de démolir ces portes.

Une place-forte convoitée

L’escarpement fait de Puycasquier un endroit aisément défendable et commode à fortifier. L’allure de l’église le rappelle évidemment. La tradition veut qu’il s’agisse du dernier reste du donjon d’un château-fort, détruit lors de l’établissement de la bastide<ref name=":0" />. Modèle:Référence nécessaire(source : voir Balagna (Christophe), L’architecture gothique religieuse en Gascogne centrale, Thèse de doctorat en Art et Archéologie, sous la direction de la Professeure Michèle Pradalier-Schlumberger, Université Toulouse Jean-Jaurès, 2000, t. 2 (à vérifier), Modèle:P. Puycasquier, église paroissiale Saints Abdon et Sennen ; Puycasquier, église Notre-Dame de Gaillan, Modèle:P.).

De plus la présence de plusieurs sources liées à la nature du terrain permet d’envisager de résister assez sereinement à un siège ; pourvu que l’on dispose de réserves. Or la présence de silos enterrés (ou « cros » en gascon) dans les caves de maisons anciennes du village donne à penser que c’était bien possible à Puycasquier<ref>Expertise J. Lapart, octobre 2014.</ref>.

Le statut particulier du Fezensaguet

Modèle:Référence nécessaire (source : Philip de Barjeau (Jean), Le protestantisme dans la vicomté de Fezensaguet, L. Cocharaux, Auch, 1891 (réédition revue et augmentée, par les Amis de l’Archéologie et de l’Histoire, Mauvezin 1987)

Temps modernes

Les Guerres de religion et leurs suites

Modèle:Référence nécessaire (source : Philip de Barjeau (Jean), Le protestantisme dans la vicomté de Fezensaguet, L. Cocharaux, Auch, 1891 (réédition revue et augmentée, par les Amis de l’Archéologie et de l’Histoire, Mauvezin 1987)

Modèle:Référence nécessaire

Révolution française et Empire

Une ville « de campagne »

Modèle:Référence nécessaire.

Époque contemporaine

Modèle:Référence nécessaire.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Modèle:…

Administration municipale

Modèle:…

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Rattachements administratifs et électoraux

Modèle:…

Politique environnementale

Modèle:…

Jumelages

Modèle:…

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Modèle:Tableau rang commune de France

Enseignement

Promulguée, sous la {{#ifeq:République | s | Modèle:Siècle | IIIe{{#if:République| République }} }} (1870-1940) alors que Jules Ferry (1832-1893) était Président du Conseil, la loi du Modèle:Date- rendit l’enseignement primaire public et gratuit. Elle fut complétée par la loi de 1882 : désormais l’instruction primaire devenait obligatoire de 6 à 13 ans. On précisa que cette instruction devait être laïque et qu’il fallait que les filles aussi en bénéficient. Or ce qui ne devint une réalité dans l’ensemble du territoire de la France qu’à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, existait à Puycasquier de longue date. On peut même parler d’une tradition scolaire au village. Une école y a été ouverte peut-être depuis la moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La présence à Puycasquier d’un « régent » (c’est-à-dire en gascon d’un « maître d’école ») est possiblement liée à l’existence d’une communauté protestante. L’obligation faite aux fidèles de connaître et de méditer personnellement la Bible imposant logiquement l’alphabétisation<ref group="Note">L’alphabétisation des communautés protestantes se faisait en français, selon les directives de Calvin, ce qui pouvait poser problème dans un environnement essentiellement occitanophone, comme le Fezensaguet. À ce sujet voir Garrisson-Estèbe (Jeanine), Protestants du Midi 1559-1598, Privat, 1980, p. 129-131.</ref>. Le manque d’informations sur la communauté réformée de Puycasquier incite cependant à rester prudent. Il se peut qu’une rupture de continuité scolaire soit intervenue à Puycasquier après la Révocation de l’Edit de Nantes de 1685 qui mit les protestants hors-la-loi et peut-être avant<ref>Voir Archives de Puycasquier : « les huguenots de Puycasquier »</ref>. On sait, par exemple, qu’à l’extrême fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, il n’y avait pas d’école primaire en fonctionnement à Mauvezin. C’est ce que révèle l’enquête sur les écoles, diligentée avec promulgation de la loi du 3 brumaire an IV (Modèle:Date-)<ref name="p2_vanderwal_p40">Voir P2 Van Der Wal p. 40.</ref>. Ce qui est sûr, c’est qu’en 1619, une école fonctionnait effectivement à Puycasquier<ref name="p2_vanderwal_p40" />. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les dépenses pour l’entretien des locaux scolaires et les dépenses liées à la résidence des enseignants occupaient une part importante du budget de la commune. En 1866 les habitants de Puycasquier pouvaient suivre un cours d’adultes pour s’instruire. En 1869, en avance sur beaucoup de communes, une maison d’école pour les filles était en place. En 1870, à l’occasion de travaux à la halle, les lieux d’aisance de l’école communale qui se trouvait à l’étage de la mairie furent reconstruits. Ce qui explique vraisemblablement la présence aujourd’hui de toilettes publiques contre le mur de l’église, non loin de l’entrée de la même mairie. En Modèle:Date-, compte tenu d’un nombre croissant d’élèves, il fallut trouver de nouveaux locaux et la municipalité conclut avec un certain M. Rivière un contrat de location pour disposer d’une salle de classe supplémentaire. Mais cette même année Puycasquier continua à être à l’avant-garde en acceptant de confier les écolières du village à une institutrice « laïque ». C’était une chose assez rare, dans la mesure où l’on jugeait alors qu’il était préférable que les filles aient une religieuse pour institutrice<ref>Voir Archives Départementales du Gers, E Suppl. 4098 : Délibérations municipales de Puycasquier 1865-1880.</ref>.

Manifestations culturelles et festivités

Des traditions de dévotion particulières au sanctuaire de Gaillan<ref>Jean-Justin Monlezun, Notice historique de Notre-Dame de Gaillan, Imprimerie J.-A. Portes, Auch, 1857 (réimpression Lacour-Éditeur, Nîmes, 1992.</ref> :

Origine La procession que font traditionnellement les habitants de Puycasquier à l’église de Gaillan, le Modèle:Date- (ou le dimanche le plus proche de cette date) commémore la fin –considérée comme miraculeuse- d’une épidémie de peste. Plusieurs questions se posent : Mais plusieurs points restent imprécis. D’abord, s’agissait-il exactement de la « peste » ? En effet, ce mot était employé, de façon indifférenciée, jusqu’au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, pour désigner toutes les épidémies et, en tout cas, tout type de maladie contagieuse largement répandue et assez systématiquement meurtrière, qu’il s’agisse ou non effectivement de la peste (propagée par le bacille de Yersin) (source : à ce sujet voir Mazéret (Ludovic), « La peste en Gascogne », Bulletin de la Société Archéologique du Gers, 1908, Modèle:4e trim., Modèle:P. et suiv. et Modèle:P. et 1909, Modèle:1er et Modèle:2e trim., p. 22 et suiv., p. 101 et suiv., p. 376.). Ensuite, à quelle date précisément s’est produite cette catastrophe ? Le livre de référence sur l’histoire de l’église de Gaillan et des traditions qui s’y rattachant, écrit par le chanoine Monlezun, en 1857, reste dans le vague. Il évoque, en effet, seulement l’époque « des derniers Valois » pour situer l’épidémie. Ce qui chronologiquement correspond aux règnes de François II (1559-1560), Charles IX (1560-1574) et Henri III (1574-1589). Ce qui correspond, en gros, à la période des guerres de religion (1562-1598). Or, en l’état présent de la documentation, on ne trouve pas d’autre mention d’une épidémie de « peste » ayant eu lieu, à Puycasquier, alors. Par contre, le même auteur signale, en s’appuyant sur un registre paroissial ancien, en latin, répertoriant les sépultures (registre obituaire), des faits correspondant, sans aucun doute, à une période de « contagion » pour reprendre le vocabulaire ancien. Il rapporte, en effet, qu’en raison certainement de leur trop grand nombre et de la crainte que les cadavres « pestiférés » suscitaient, tous les défunts n’ont pas pu avoir une cérémonie religieuse, ni même un enterrement dans les règles au cimetière. Or de tels faits sont mentionnés à deux reprises. D’abord, en 1632. À cette date, « plusieurs morts furent enterrés dans les jardins, dans les bois, dans les terres incultes. Une femme, nommée Frise fut ensevelie dans son jardin par son propre mari, comme le rapporte, en ces termes le registre : « quam maritus in horto sepelivit ». Ensuite, il est noté que, le Modèle:Date-, est décédée Anne Caubet, « enterrée au cimetière, sans aucune cérémonie de l’église, par sa propre mère, parce qu’on soupçonnait qu’elle était morte de la peste » (« 1653, 26ma Martii, obiit Anna Caubet, sine ullis ecclesiae coeremoniis in cemeterio ab ipsa matre sepulta quod peste periisse non nulla suspicio foret ». Le chanoine Monlezun ne signale pas, à cette date de 1653, d’autres décès en grand nombre. Anne Caubet a-t-elle donc été une victime « unique », celle d’une erreur de diagnostic et des conséquences de la terreur qu’avait suscitée l’épidémie de 1632, si bien que sa mère avait dû elle-même faire le fossoyeur au cimetière ? L’appauvrissement des habitants de Puycasquier décelable au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, s’est traduit certainement par une baisse des rations alimentaires et de la qualité de celles-ci, en particulier pour les plus modestes. La malnutrition, en affaiblissant les organismes, les rend plus facilement sujets aux maladies et aggrave aussi les conséquences de celles-ci. Ce serait un argument, ajouté à ce que révèle le registre obituaire mentionné par le chanoine Monlezun, pour placer « la grande épidémie » de Puycasquier au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, soit en 1632, soit en 1653 éventuellement (source : Monlezun (Jean-Justin), Notice historique de Notre-Dame de Gaillan, Imprimerie J.-A. Portes, Auch, 1857 (réimpression Lacour-Éditeur, Nîmes, 1992), p. 4 et p. 24) Ce qui est à peu près sûr, c’est qu’il y a eu, à Puycasquier, à l’occasion d’une épidémie dévastatrice ou peut-être à la suite d’épidémies répétées, un élan de ferveur religieuse dont une procession à Gaillan a été la concrétisation dans le contexte de la Contre-Réforme. Une preuve en est fournie par la consécration, face à la chapelle de la Vierge, dans l’église de Gaillan, en 1604 (selon l’inscription toujours présente de nos jours qui s’y trouve) d’une chapelle dédiée à saint Barthélemy, dont le nom évoque immanquablement le massacre des protestants à Paris, le Modèle:Date-, alors que la Réforme était présente en Fezensaguet et à Puycasquier à l'époque des guerres de religion (source : Philip de Barjeau (Jean), Le protestantisme dans la vicomté de Fezensaguet, L. Cocharaux, Auch, 1891 (réédition revue et augmentée, par les Amis de l’Archéologie et de l’Histoire, Mauvezin 1987), p. 97-98).

  • le chanoine Jean-Justin Monlezun signale, au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l’existence d’une coutume qu’il décrit comme Modèle:Incise. Le Modèle:Date-, fête de sainte Agathe, une messe était célébrée à Gaillan. Il s’agissait de demander au Ciel protection et assistance pour les champs et les futures récoltes. Compte tenu des activités agricoles prédominantes alentour, l’assistance, forcément motivée, était toujours nombreuse. Il y avait au moins un membre de chaque famille du village. Avant la messe, le curé bénissait les pains apportés par les fidèles, chacun pour leur famille respective. Après la messe, les uns et les autres reprenaient leur pain. Ce pain bénit était ramené à la maison et on le partageait en morceaux que l’on enfouissait de loin en loin dans les champs en les surmontant d’une petite croix, faite le plus souvent d’une grosse épine repliée sur elle-même ;
  • à l’occasion de la procession annuelle du Modèle:Date- (ou du dimanche le plus proche de cette date) de Puycasquier à la chapelle de Gaillan, des bouquets de violiers (fleurs qui poussent traditionnellement à Gaillan et dans les remparts du village et qui sont connues à partir du milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) sont bénis avant la messe. Ces fleurs sont ramenées dans les maisons et précieusement conservées, au fur et à mesure qu’elles sèchent, car elles sont réputées étendre sur la maison et ses habitants les bienfaits de la Vierge de Gaillan. En effet, La tradition orale rapporte que lors de la première procession à Gaillan qui fut l’occasion du miracle de la fin de l’épidémie de peste, un second miracle se produisit, car, comme on installa la statue de Marie dans la chapelle, les violiers qui se trouvaient là, se mirent à fleurir tout d’un coup. De plus, on venait de toutes les paroisses environnantes participer à la procession du Modèle:Date-. Chaque paroisse avait sa bannière et parfois même son propre instrument de musique pour accompagner les chants particuliers à Notre-Dame de Gaillan (ainsi Crastes arrivait avec son accordéon) ;
  • le Modèle:Date- où l’on fêtait la nativité (ou date d’anniversaire) de Marie, mère du Christ, la tradition voulait que l’on amène à la chapelle de Gaillan les enfants, afin qu’ils soient bénis, avant la célébration de la messe, et bénéficient de l’assistance et de la protection de la Vierge pour grandir en bonne santé et dans les meilleures conditions et dispositions. Cette coutume était encore en vigueur à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Santé

Modèle:…

Sports

Modèle:Référence nécessaire.

Cultes

Modèle:…

Économie

Revenus

En 2018 (données Insee publiées en Modèle:Date-), la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>).

Emploi

Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 78,7 % d'actifs (70 % ayant un emploi et 8,7 % de chômeurs) et 21,3 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est supérieur à celui du département, mais inférieur à celui de la France, alors qu'il était supérieur à celui de la France en 2008.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Auch, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 85 en 2013 et 87 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 186, soit un indicateur de concentration d'emploi de 41,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 56,3 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur ces 186 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 53 travaillent dans la commune, soit 29 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 89,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,1 % les transports en commun, 1,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Activités hors agriculture

40 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Puycasquier au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 40
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
5 12,5 % (12,3 %)
Construction 6 15 % (14,6 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
12 30 % (27,7 %)
Information et communication 1 2,5 % (1,8 %)
Activités immobilières 1 2,5 % (5,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
3 7,5 % (14,4 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
8 20 % (12,3 %)
Autres activités de services 4 10 % (8,3 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 30 % du nombre total d'établissements de la commune (12 sur les 40 entreprises implantées à Puycasquier), contre 27,7 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Agriculture

La commune est dans le « Haut-Armagnac », une petite région agricole occupant le centre du département du Gers<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est l'exploitation de grandes cultures (hors céréales et oléoprotéagineuses)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Tableau

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 37 lors du recensement agricole de 1988Modèle:Note à 25 en 2000 puis à 25 en 2010<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref> et enfin à 21 en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>, soit une baisse de 43 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 48 à Modèle:Unité<ref name=Agreste/>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

La commune contient deux monuments historiques<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> et au sein de l'église deux monuments historiques protégés comme objets<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>, répertoriés à l'inventaire des monuments historiques :

Monuments historiques

L'église Saints-Abdon-et-Sennen

L’église de Puycasquier est placée sous le vocable des saints Abdon et Sennen<ref>Jacques de Voragine, La légende dorée, [Série de notices consacrées à la vie des saints rédigée à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle] une version est disponible : traduction de J.-B. M. Roze, Garnier-Flammarion, Paris, 1967, t. 2, p. 25.- Crastre (abbé Adolphe), Histoire du martyre des saints Abdon et Sennen, Amélie-les-Bains, imp. Xatard, 1932 : « Leurs Actes [c’est-à-dire leur biographie officielle retraçant leurs actions], écrits pour la plupart au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les décrivent comme des Perses martyrs sous Dèce, aux alentours de l'an 250, et contiennent plusieurs explications fictives à propos de la raison et de l'occasion de leur venue à Rome ainsi que de la nature de leurs tourments. Ils relatent que leurs corps furent ensevelis par un sous-diacre, Quirin, puis plus tard transférés sous le règne de Constantin au Cimetière de Pontien sur la route vers Porto, près des portes de Rome. Une fresque trouvée sur le sarcophage supposé contenir leurs restes, les représente recevant du Christ des couronnes. Selon Martigny, cette fresque date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Plusieurs villes, notamment Florence et Soissons, revendiquent la possession de leurs corps, mais les Bollandistes affirment que ceux-ci reposent à Rome. L'Abbaye Sainte-Marie d'Arles-sur-Tech possède un mystérieux sarcophage, appelé Sainte Tombe, qui aurait reçu les reliques d'Abdon et Sennen ramenées depuis Rome par l'abbé Arnulphe… La légende postérieure [qui] a trait à l'épopée des reliques d'Abdon et Sennen. Aux alentours de l'an mil, la région d'Arles-sur-Tech (Pyrénées-Orientales) était en proie à des calamités sans fin, orages, grêle, et était hantée de créatures féroces, mi-bêtes sauvages, mi-démons, les « simiots », qui terrorisaient les populations. Le prieur du monastère Sainte-Marie, l'abbé Arnulphe, décida de se mettre sous la protection de reliques de saints. Il partit pour Rome et, après bien des péripéties, revint avec les restes d'Abdon et de Sennen dans une barrique (le barillon) remplie d'eau. L'eau du barillon vidée dans un ancien sarcophage, il advint que cette eau, renouvelée en permanence, sans qu'on puisse en expliquer la provenance, avait des vertus miraculeuses : c'est la « Sainte Tombe ». Dès l'arrivée des reliques, les « simiots » disparurent, et Abdon et Sennen protégèrent le pays ». Dans la même source, on trouve également l’information suivante extraite de Bouteiller (Marcelle), Cours d’ethnographie française de l’École du Louvre, C.N.R.S., Musée des Arts et traditions populaires, etc., 1967 : « Traditionnellement en France, Saint Abdon, n’existant que dans l’imaginaire populaire, était invoqué contre les orages (en résonance avec l’homophonie « Saint Abdon », « Saint Tape Donc ») ». Voir travaux de l’historien américain John Boswell (1947-1994) sur saints Serge et Bacchus qui présentent, des similitudes avec saints Abdon et Sennen.- Modèle:Lire en ligne.</ref>.

L'église se compose de trois ensembles (ou « vaisseaux ») de cinq travées voûtées d'ogives, terminées par un chevet plat. Au sud, le bas-côté [la portion le plus à l’extérieur de la partie centrale] donne sur les deux chapelles aujourd'hui dédiées à saint Joseph et à la Vierge dite « de la Pitié » (la chapelle de la Vierge est plus grande que celle dédiée à saint Joseph). Celles-ci sont accolées à la mairie du village.

Objet de nombreux travaux au fil des siècles (Voir Aperçu de l’histoire de Puycasquier), peu de choses subsistent de l’aspect primitif du bâtiment, mais elles présentent un grand intérêt. Il s’agit tout d’abord de la structure (ou « appareil ») des murs extérieurs conçue, semble-t-il en pierre de taille, comme en témoignent la façade occidentale, la base du clocher, ou le mur latéral (ou « gouttereau ») nord, dans une large mesure.

L'église de Puycasquier était sans doute à l'origine un vaste rectangle terminé à l'est par un chœur [partie de l’église où se trouve l’autel, sur lequel est célébrée la messe, à l’autre bout du bâtiment face à l’entrée] rectangulaire. Ce n’est que par la suite que deux chapelles en brique et pierre furent ajoutées au sud. Le mur-pignon [c’est-à-dire le mur extérieur à sommet triangulaire soutenant l’extrémité de la charpente] du chevet [partie extérieure du chœur de l’église, à l’opposé du portail d’entrée, c’est-à-dire à l’est] qui est plat a été l'objet de nombreux remaniements.

Très large, il est construit pour une large part dans un petit appareil de pierre calcaire. La partie centrale, qui mêle pierre et lits (ou couches) de brique, a été restaurée, tandis que la partie supérieure a été surélevée au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle lors de la construction des voûtes. Aux extrémités latérales, les bas-côtés [ou passages les plus à l’extérieur] étaient sans doute éclairés par une petite ouverture en plein cintre [c’est-à-dire avec un demi-cercle au sommet] aujourd'hui murée.

Il y a une fenêtre centrale, légèrement décalée vers le nord, et assez décorée [selon le vocabulaire des spécialistes : « elle se compose de deux lancettes trilobées séparées par un meneau de pierre prismatique, surmontées dans les angles de mouchettes et au centre de deux quadrilobes superposés inscrits dans un soufflet »]. Cette fenêtre n'occupe pas son emplacement d'origine et elle a certainement été replacée là ultérieurement. Elle pourrait appartenir au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ou au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le portail ouest, entrée principale de l’église, est assez bien conservé.

Il repose sur une banquette de pierre qui longe la façade. Trois voussures [ou arcades] très brisées [c’est-à-dire formant un angle aigu] sont soutenues par de fines colonnettes surmontées de chapiteaux feuillagés dédoublés. Le linteau [c’est-à-dire le support transversal] en forme d’arc segmentaire repose sur deux consoles situées dans l'embrasure de la porte. Elles sont très abîmées, de même que la console nord à la base de l'archivolte [c’est-à-dire l’extrémité des éléments décoratifs de l’arcade]. Au tympan [c’est-à-dire au centre du demi-cercle voûté au-dessus du portail], un dais [c’est-à-dire un petit auvent] finement ouvragé surmontait une statue aujourd'hui disparue.

Elle reposait sur un socle toujours en place. Ce portail appartient sans nul doute à la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, période durant laquelle ont été réalisés de nombreux portails du même type. La partie la plus intéressante du clocher est sa base, de plan carré, construite dans une belle pierre calcaire de moyen appareil. Comme dans de nombreux clochers de bastides gersoises, on retrouve donc une base carrée en pierre surmontée d'une partie octogonale plus ou moins élevée, en brique ou en pierre.

Le rez-de-chaussée de ce clocher est également voûté d'ogives, élément précieux pour dater la construction. Les voûtes d'ogives quadripartites (c’est-à-dire en 4 parties) sont très massives et supportent le poids du clocher. Les nervures, constituées d'un méplat (c’est-à-dire d’une surface plane) entouré d'un cavet (c’est-à-dire une moulure) concave lui-même bordé d'un méplat plus large sont en pierre de taille, tandis que les voûtains (c’est-à-dire petites voûtes insérées dans les nervures), dont l'un a été abattu pour laisser le passage aux cloches, sont en briques. La clef de voûte circulaire présente un motif circulaire pris dans un cercle.

La structure arquée supportant le clocher laisse envisager une construction de la deuxième moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La base du clocher est donc vraisemblablement une ancienne tour de guet avec meurtrières adjointe à une église fortifiée, plutôt que le reste du donjon d’un château-fort, comme l’affirme la tradition orale [Excursion d’été de la Société Archéologique du Gers, à Puycasquier, Modèle:Date- : conférence de Monsieur Jacques Lapart, Conservateur des Antiquités et Objets d'Art du Gers à la D.R.A.C-Toulouse-Midi-Pyrénées, Secrétaire de la Société Archéologique du Gers]. Au-dessus, cette base est coiffée de deux étages octogonaux de brique bien postérieurs et dans un style très toulousain d’où il est possible d’accéder à une remarquable plate-forme panoramique [mais la chose est dangereuse et donc interdite au grand public]<ref>Christophe Balagna, L’architecture gothique religieuse en Gascogne centrale, Thèse de doctorat en Art et Archéologie, sous la direction de la professeure Michèle Pradalier-Schlumberger, Université Toulouse Jean-Jaurès, 2000, t. 2 (à vérifier), pp. 656- 662 Puycasquier, église paroissiale Saints Abdon et Sennen ; Puycasquier, église Notre-Dame de Gaillan, pp. 663-667.</ref>.

Le baptistère

Ce baptistère est représentatif de l’art médiéval le plus ancien, celui du « Haut Moyen âge » ({{#switch: -

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   Modèle:S mini-{{#ifeq: VI|-| – | VI }}Modèle:S mini- siècle
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   Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècle

}}). Il constitue un exemple assez exceptionnel des premières formes de l’art roman (« art roman primitif » pour les spécialistes). La cuve en plomb présente un décor qui symbolise, de façon imagée ou allégorique, l’essentiel du message du christianisme. Il montre un pél1can. Cet oiseau est traditionnellement considéré comme une image du Christ. En effet, les petits pélicans mangent les poissons que leur apporte leur « père » dans la grande poche que les pélicans mâles ont sous le bec.

Dans les temps anciens où l’on connaissait encore mal cette espèce, on pensait que les petits pélicans mangeaient non pas de cette réserve de nourriture mais des entrailles mêmes de leur « père ». Ainsi le pélican avait la réputation de se sacrifier en donnant son propre corps à manger à ses enfants pour qu’ils puissent survivre, comme Jésus Christ, l’avait fait, en acceptant de mourir, sur la croix, sous la torture à la suite d'une condamnation injuste, pour sauver l’humanité de l’anéantissement dans le Mal. Sur le baptistère, le pélican délivre des « fruits » de grâce et de salut sous la forme de fruits et guirlandes ou « rinceaux » de feuilles sculptés. Ce pélican est attaqué par le sagittaire qui représente l’esprit du Mal.

Il est défendu par le lion qui incarne, lui, la force énergique et la volonté de garder la bonne doctrine. Cette ornementation est un peu endommagée par des empreintes de plâtre. Ce sont les restes d’un enduit passé pour relever les motifs en les moulant. Elle comporte deux zones d'ornementation séparées par une frise évoquant une rangée de grosses perles. Les motifs sont dans l'encadrement d'un parallélogramme de Modèle:Unité sur Modèle:Unité, répété 14 fois. Le classement de cette Cuve baptismale, comme celle de l’église font du centre de Puycasquier un secteur « protégé ». Ce qui impose la consultation des autorités compétentes en matière de Sauvegarde du Patrimoine avant d’effectuer des travaux et oblige à se conformer à des normes strictes pour les réaliser.

Le retable

Il s’agit d’un grand relief représentant une Pieta [c’est-à-dire Marie, recueillant le cadavre de son fils Jésus, au pied de la croix] avec à l’arrière-plan, un paysage en bas-relief. Réalisé à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, il est fait de bois polychrome [c’est-à-dire peint] et doré. Très malheureusement, faute d’avoir connu et respecté les implications du statut de « Monument historique » de cette œuvre, une restauration –certes, résultant d’intentions louables et pleines de bonne volonté- ¬ a causé de très graves dégâts, qui ont dénaturé et dégradé pratiquement irrémédiablement ce retable.

Le trésor

Constitué par l’ensemble des objets de culte et éléments de mobilier de l’église. Les plus anciens datent du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il s’agit d’une grande croix d’argent dont on conserve le « bon de commande » à savoir : « le Modèle:Date-, Périnet Clémentis argentier [c’est-à-dire orfèvre spécialisé en argenterie] de Toulouse promet à Dominique Peyrusse et à Jean Dupuy, ouvriers [il s’agit ici des responsables laïcs de l’entretien de la paroisse et non de travailleurs manuels] de l’église paroissiale de Puycasquier diocèse d’Auch, de faire une croix d’argent, pesant 12 marcs, entre N. Dame et St-Jean, au-dessus du crucifix, la Trinité et au-dessous St-Jacques au lieu de Lazare et de l’autre côté, au milieu N. Dame de Grâce avec l’enfant et aux extrémités les 4 évangélistes ; enfin sur le pommeau, entre 4 piliers, l’image de 6 apôtres émaillés. Délai : 8 jours avant Pâques. Les ouvriers fourniront 12 marcs d’argent travaillé. Parmi les témoins Bernard de Molinier, recteur d’Aignan et Danier de Saint Valier, peintre de Toulouse »<ref>Revue Historique de Toulouse t. XV (Modèle:N°), avril-juin 1928, Modèle:P..</ref>,<ref>Les archives départementales du Gers, à Auch, conservent une série de documents qui permettent de faire l’inventaire et l’histoire du trésor de l’église de Puycasquier.</ref>

Autres monuments

Monuments disparus
Le Temple

Ce lieu de culte protestant (ou réformé) était situé sur la Grand’ rue, du côté du Midi, presqu’à l’extrémité ouest de la ville vers Fleurance. On y avait bâti quelques maisons qui sont appelées le « quartier du Temple »<ref>Revue de Gascogne, 1862 : rapporté par P2 Van Der Wal</ref>.

Il fut démoli entre le 6 et le Modèle:Date-, dans le cadre des opérations de répression du protestantisme qui précédèrent la Révocation de l’Edit de Nantes, par Louis XIV, le Modèle:Date-. L’opération fut menée, sur l’ordre de l’intendant de Montauban, Monsieur de la Berchère. Il fut transmis par le Père Jacques Ducasse, curé catholique de Puycasquier, au juge en la vicomté de Fezensaguet à Mauvezin, Jean Silvestre de Mauléon Darquier qui vint en personne faire exécuter la destruction.

Le pasteur Rouffignac exerçait alors son ministère parmi les réformés de Puycasquier, avant d'émigrer en Angleterre. C’est l’un des responsables de cette communauté (ou « Ancien »), à savoir Paul Calas qui dut apporter la clé du temple au juge qui était là pour surveiller le travail des démolisseurs. Le procès-verbal de cette démolition donne un aperçu du bâtiment disparu : étaient gravés sur la porte les caractères suivants : « M. D./.MAY 1599 ». Cette date est à mettre en relation avec les dispositions de l’édit de Nantes promulgué par Henri IV en 1598. Ce texte qui marqua la fin des guerres de religion (1562-1598) prévoyait que l’on pourrait continuer à célébrer le culte réformé là où il avait déjà été célébré auparavant.

Dans le temple lui-même se trouvait : « une chère [chaire] de bois fort uzée qui pouvoit avoir servi au ministre pour y dire le preche [c’est-à-dire faire sa prédication] et y enseigner les erreurs de la R.P.R ». Cette abréviation signifie « Religion Prétendue Réformée » : manière méprisante de la part des catholiques pour désigner le protestantisme ; ce qui démontre bien de quel côté (anti-protestant) se trouvait le rédacteur de ce texte. Il rapporte également qu’une grande rcoix fut plantée sur l'ancien emplacement du temple, après célébration d’une messe solennelle et d’une procession en grande pompe, selon les usages catholiques<ref>(source : Manuscrit Daignan, fol. 73, Bibliothèque d'Auch, publié dans Philip de Barjeau (Jean), Le protestantisme dans la vicomté de Fezensaguet, L. Cocharaux, Auch, 1891 (réédition revue et augmentée, par les Amis de l’Archéologie et de l’Histoire, Mauvezin 1987, Modèle:P..</ref>.

Le tableau du général de Mauléon<ref>(source : informations communiquées par Monsieur Jacques Lapart, Conservateur des Antiquités et Objets d'Art du Gers à la D.R.A.C-Toulouse-Midi-Pyrénées, Secrétaire de la Société Archéologique du Gers)</ref>

Aux Archives diocésaines, conservées à Auch dans le dossier des « anciennes archives : correspondance », on signale que le général de Mauléon à son retour d’Espagne a donné à l’église de Puycasquier, en 1814, un tableau qu’on dit être du célèbre peintre espagnol Bartolomé Esteban Murillo (1617-1682). En 1863, le tableau a été emporté à Paris par un certain Monsieur Cassaigne, 16 rue de Sèze, à Paris. Un courrier daté de Paris, le Modèle:Date- indique que le tableau a été déposé au musée du Louvre et précise que ce n’est point un original mais une ancienne copie d’après Murillo représentant l’Assomption. Il est estimé de 3 ou Modèle:Unité (il s’agit de francs dits « Germinal » qui eurent cours jusqu’aux années 1920). Mais si ce tableau n’était pas de très grande valeur, il ne revint pourtant pas à Puycasquier et, à ce jour, sa trace n’a toujours pas été retrouvée dans les réserves du Musée du Louvre.

Au cimetière de Gaillan, reposent les restes de Joseph Lambert, vicomte de Mauléon, décédé vers 1780. Il appartenait à la très ancienne famille des seigneurs de Saint-Sauvy et Sérempuy. Il était de sang royal puisque descendant de Dagobert (vers 602-vers 639), arrière-arrière-petite-fils de Clovis et donc membre de la plus ancienne famille royale de France, celle des Mérovingiens.

L’arbre de la liberté

Puycasquier est l’une des rares communes du département du Gers qui ait eu l’honneur de posséder le chêne de la Liberté. Planté en 1848 pour fêter l'avènement de la Seconde République, à la suite de la révolution de Modèle:Date- qui mit fin au régime de la Monarchie de Juillet (correspondant au règne de Louis-Philippe 1830-1848). Ce nouveau régime a rencontré de forts soutiens dans le Gers. À l’annonce du coup d’État de Louis-Napoléon Bonaparte (Napoléon III) qui remplaça la Seconde République par le Second Empire (Modèle:Date-), une très violente manifestation de protestation de paysans se déroula à Auch, le Modèle:Date-<ref>Bordes (Maurice) (sous la direction de), Histoire de la Gascogne des origines à nos jours, Horvath, Roanne, 1982, Modèle:P.. Courtiade (Renée), « Les acteurs de la Seconde République dans le Gers », Bulletin de la Société Archéologique du Gers, Modèle:N°, Modèle:3e 2007 [consultable en ligne : http://www.1851.fr/auteurs/acteurs_gers.htm] Dagnan (J.), Histoire politique de la province. Le Gers sous la Seconde République, 2 tomes, Auch, 1928-29.</ref>. Des insurrections furent signalées dans d’autres villes du département, notamment à Mauvezin. Cet arbre avait été planté en plein centre du village, contre la Halle, à droite des marches. Il a dû malheureusement être abattu vers 1965 en raison des risques encourus par les piliers de la Halle, face Ouest, sous lesquels de grosses racines ont provoqué des lézardes importantes.

La « Zerlinière »

C’était une belle villa de style « Art Déco » située à l’entrée du village côté Ouest, à gauche de la route en venant de Fleurance. La famille Solirène, présente de longue date dans l’histoire de Puycasquier y venait en vacances. On peut penser que ce nom de « Zerlinière » faisait référence au personnage de Zerlina du célèbre opéra de Mozart Don Giovanni qui en chante l’un des plus beaux airs : « là ci darem la mano… ».

À l’emplacement de cette villa qui tombait en ruines à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle se trouvent désormais un lotissement et un espace vert de récréation pour les enfants. Quelques soubassements de la « Zerlinière » y sont encore visibles<ref>Modèle:Article.</ref>.

Les moulins

En Modèle:Date- le consul Abadie fait loger 4 soldats dans le moulin à vent de Samuel Delong, juge-mage, le mettant à l'arrêt : les soldats ne supportant pas qu'il fonctionne tant qu'ils y demeurent. Du coup la clientèle se reporte sur un moulin contigu, appartenant au frère du consul, Pierre Abadie. Samuel Delong dénoncera ce stratagème.

Jusqu’au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, deux moulins à vent restaient encore debout à Puycasquier.

Ils se trouvaient du côté nord du village. C’étaient<ref>CPA Puycasquier vue générale du côté nord (Moulin d’Arleins)</ref> :

  • le moulin de la Porte était situé au niveau du transformateur sur la hauteur à l’entrée du village (Document de référence : CPA Puycasquier Le moulin)
  • le moulin d’Arlens (ou Arleins) était situé aux environs du lieu-dit « Le Ragoulet ». Il est mentionné comme lieu de la prise de vue d’une carte postale ancienne montrant un panorama du village côté Nord

La tradition orale fait état d’un troisième moulin dit « de Saint-Pé » mais qui se trouvait en dehors du château du même nom, sur la crête, approximativement au-dessus du lieu-dit « La Pouyette ».

La maison du colonel Trepsat

Elle était située à l’emplacement de l’actuel atelier de mécanique Bergès. Il subsiste quelques arbres du parc. Cette imposante maison a été détruite lors d’un incendie fin des années 1950-début des années 1960. Elle semble être absente sur la carte postale montrant une vue générale aérienne en couleurs du village qui doit dater de la fin des années 1950.

Monuments actuels
« Nouvelle » halle

Modèle:Référence nécessaire Ce qui a changé (source des informations qui suivent<ref>P1 Teixido</ref>:

  • dans l’ancienne halle, une tribune (c’est-à-dire une sorte de balcon) surmontait l’entrée de l’église. Les soliveaux (c’est-à-dire les petites poutres sur lesquelles reposaient la tribune) portaient à leur extrémité le même type de décoration que celui du haut des piliers ;
  • l’ancienne halle comportait dans sa partie supérieure, le logement du juge de paix dont la présence était la conséquence, selon l’organisation administrative de la France d’après 1789, du statut de chef-lieu de canton. Ce logement était « accolé à l’église, au-dessus du tambour ».

Modèle:Référence nécessaire.

La chapelle de Gaillan

Modèle:Référence nécessaire.

La brèche des Anglais

C'est un passage qui traverse la muraille du rempart Sud-est, couvert de Modèle:Unité de long sur Modèle:Unité de large, supportant une construction. Les parois de ce "tunnel" sont constituées de briques de terre crue mélangée à de la paille. La tradition orale dit qu'au cours de la Guerre de Cent ans, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Les Anglais occupant dans le vallon de Gaillan, un lieu-dit « le Godon », vinrent assiéger le village, faisant cette brèche dans le rempart. Il est possible que cette brèche ait été faite au cours des guerres de religion (Voir Aperçu de l’histoire de Puycasquier). Mais il y a des ra.isons de croire que cette brèche date plutôt du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Archives de Puycasquier « Une origine possible de la «Brèche des Anglais »)</ref>.

Le monument aux morts

Modèle:Référence nécessaire.

Les puits

Il subsiste à Puycasquier trois puits publics qu’il faut considérer comme des monuments du patrimoine, comme le met en évidence l’« Inventaire des monuments hydriques en Gascogne », effectué de Modèle:Date- à Modèle:Date-, à l’instigation de la société archéologique du Gers. Le premier se trouve place de la Mairie. Un second est situé en contrebas du « chemin vert » ou chemin de ronde du côté Sud. Le troisième se trouve du côté nord-ouest du village et on peut le voir également en suivant le chemin de ronde<ref>Maryse Turbé et Pierre Léoutre, Lavoirs. Puits. Sources, Fontaines-Les monuments hydriques en Gascogne gersoise, collection Mémoire d’encre, Les 2 Encres, Société Archéologique du Gers, 2001, Modèle:P..</ref>.

L’église du village et la chapelle de Gaillan

Modèle:Référence nécessaire.

Personnalités liées à la commune

  • Henri IV (roi de France) (1553-1610) est passé à Puycasquier le Modèle:Date-. En atteste un document promulgué ce même jour, en ce lieu, en vertu duquel est rétabli le culte réformé à Puycasquier. Ce texte est conservé dans les archives du notaire Guillaume Vignaux qui officiait alors au village<ref>Archives de Puycasquier : Modèle:Citation.</ref>,<ref>Jean Philip de Barjeau, Le protestantisme dans la vicomté de Fezensaguet, L. Cocharaux, Auch, 1891 (réédition revue et augmentée, par les Amis de l’Archéologie et de l’Histoire, Mauvezin 1987.</ref>. La tradition orale rapporte qu'Henri IV « est venu danser sous la Halle de Puycasquier et a dormi dans la belle maison qui lui fait face »<ref name=":0">Camille Teixido, « Dossier Puycasquier Modèle:N° », mai 1992, mairie de Puycasquier.</ref>.
  • Alain-Fournier (1886-1914), écrivain. Il passa les six derniers mois de son service militaire dans le Gers et passa à Puycasquier.

Culture populaire

Littérature

Poème en gascon dédié à Puycasquier

Le texte qui suit porte seulement la mention suivante : « Inscription datée de 1875, relevée sur un monument funéraire au cimetière de Puycasquier »

L’ensemble de l’article est signé des seules initiales « L. A. » qui ne semblent pas être donc celles de l’auteur de ces vers<ref>Extrait du Bulletin de la Société Archéologique du Gers, Modèle:3e 1958, Modèle:P. « Quelques vers gascons sur Puycasquier et ses environs".</ref>.

« Aïgos-Mortos, lou Grilloun,

Tourrenquès é Miramount Maraouat é Picasqué

En sét bilos dan Courné./

Picasque, pétito bilo, Gran clouqué,/

Sé lou clouqué es plen dé paillo,

Touto la bilo es canaillo,/

Sé lou clouqué es plén de hen,

Y a pas que brabos gens/

Qué de cops t’ey cantat, ô moun bèt Picasqué,/

Ta brabromént sétut aou désus de las broumos,/

A l’oumbro que té hen aquéros biellos aoumous,/

Que formon ta courouno é d’oun sort toun clouqué »

[Traduction :

Aygues-Mortes, le Grillon (?), Tourrenquets et Miramont, Maravat et Puycasquier, Il y a sept [six ?] villes dans [le pays de] Corné / Puycasquier, petite ville, Grand clocher, Si le clocher est plein de paille, Toute la ville est canaille, Si le clocher est plein de foin Il n’y a pas que de braves gens,/ Que de fois, je t’ai chanté, O mon Puycasquier Si bravement assis au-dessus de la brume, À l’ombre que te font ces beaux ormes

Qui forment ta couronne et d’une certaine façon ton clocher]

Aujourd’hui subsistent seulement, au cimetière de Gaillan, les quatre derniers vers de ce poème, sur la tombe de Louis Solirène (1872- 1932), près du chevet de l’église, au sud-est de l’édifice<ref>Voir Van Der Wal (M.), Dossier Puycasquier 2, Modèle:P..</ref>.

Voir aussi

Bibliographie

Livres et articles de revue récents par des spécialistes

  • Christophe Balagna, L’architecture gothique religieuse en Gascogne centrale, Thèse de doctorat en Art et Archéologie, sous la direction de la Professeure Michèle Pradalier-Schlumberger, Université Toulouse Jean-Jaurès, 2000, t. 2 (à vérifier), Modèle:P.- 662 Puycasquier, église paroissiale Saints Abdon et Sennen ; Puycasquier, église Notre-Dame de Gaillan, Modèle:P..
  • Georges Courtès, « le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, âge d’or du thermalisme gersois ? » dans Bulletin de la Société Archéologique du Gers, Modèle:1er trimestre 1993, Modèle:P. dans la partie de cette étude consacrée aux « stations éphémères » Modèle:P..
  • Jacques Lapart et Catherine Petit, Carte archéologique de la Gaule, pré-inventaire archéologique publié sous la responsabilité du Pr Provost Michel (Université Blaise-Pascal, Clermont-Ferrand II) - Le Gers 32, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Ministère de la Culture –AFAN, Fondation Maison des Sciences de l’Homme, Paris, 1993, Modèle:P..

Sur "le meurtre du puits" ou Affaire Palazo: voir LARUE (Sylvain), Les grandes affaires criminelles du Gers, Éditions de Borée, 2004, Modèle:P..

Ouvrages plus anciens

  • Jean-Justin Monlezun, Notice historique de Notre-Dame de Gaillan, Imprimerie J.-A. Portes, Auch, 1857 (réimpression Lacour-Éditeur, Nîmes, 1992). Il s’agit de l’ouvrage d’un des grands connaisseurs de l’histoire de Gascogne : il donne des informations solides et très intéressantes. Mais il appartient au clergé catholique et écrit sous le Second Empire (Napoléon III) à un moment où le catholicisme entreprend de reconquérir des fidèles : ce qu’il écrit est marqué par la volonté de présenter le catholicisme de façon absolument positive sous son meilleur jour uniquement.
  • Jean Philip de Barjeau, Le protestantisme dans la vicomté de Fezensaguet, L. Cocharaux, Auch, 1891 (réédition revue et augmentée, par les Amis de l’Archéologie et de l’Histoire, Mauvezin 1987). Rédigé par le descendant d’une vieille famille de confession réformée de Mauvezin, il s’agit du texte d’une thèse de doctorat en théologie protestante. L’esprit « partisan » de l’ouvrage précédent et du suivant n’est pas absent de ce livre, mais il s’agit d’un travail universitaire, obéissant à des exigences de rigueur scientifique : il y a, en particulier, les références précises des sources d’où l’auteur tire ses informations, donc des données incontournables et fiables à y trouver.
  • Eugène Rous, « Puycasquier, histoire locale » dans Bulletin du Comité d’histoire et d’archéologie de la province ecclésiastique d’Auch, tome 3, Modèle:5e, septembre-Modèle:Date-, Modèle:P.. L’auteur était curé de Puycasquier, contemporain du chanoine Monlezun cité précédemment et animé du même état d’esprit, d’autant plus qu’il publie son travail dans une revue d’inspiration catholique. Il s’appuie cependant sur évidente connaissance directe du sujet qu’il traite et sur les sources d’information sûres qu’étaient les registres paroissiaux anciens qu’il avait à sa disposition.

Ouvrages généraux

  • Modèle:Communes du Gers 1
  • Yvon Montané, De.. Mauvezin et du Fezensaguet, Association Enfance-Jeunesse, Fondation Yvette Vidal-Montané, L'Isle-Jourdain, 2016.

Dossiers de synthèse consultables à la mairie

  • Camille Teixedo, Dossier Puycasquier Modèle:N°, référencé : Dossier Puycasquier 1 Teixido ou "P1 Teixido" dans les notes), ancienne institutrice de Puycasquier, en Modèle:Date-. Il s’agit d’une présentation détaillée des différents éléments du patrimoine du village. Non publié. Document dactylographié déposé et consultable à la Mairie de Puycasquier.
  • Marcel Van der Wal, Dossier Puycasquier Modèle:N°, référencé : Dossier Puycasquier 2 Van Der Wal ou "P2 Van Der Wal" dans les notes), de Tourrens, entre 1997 et 1998. Il s’agit d’un récapitulatif chronologique des grands faits de l’histoire de Puycasquier, de l’Antiquité à la période de la Révolution (1789-1799) mis en parallèle avec les grands événements de l’histoire de France.Non publié. Document dactylographié déposé et consultable à la Mairie de Puycasquier.

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

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  • Cartes

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Références

Site de l'Insee

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Autres sources

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