Razengues
Modèle:Infobox Commune de France
Razengues est une commune française située dans le département du Gers, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Savès, une petite province gasconne correspondant au cours moyen de la Save.
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Sarrampion, le ruisseau du Gay et par divers autres petits cours d'eau.
Razengues est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Razenguois ou Razenguoises.
Géographie
Localisation
Razengues est une petite commune du Gers située en Gascogne Toulousaine, dans le Savès à 8 km au nord- ouest de L'Isle-Jourdain, à 45 km à l'ouest de Toulouse et 38 km à l'est d'Auch. Avec les communes proches de Beaupuy et Clermont-Savès, elle constitue l'un des "villages des coteaux" de la communauté de communes de la Gascogne Toulousaine (CCGT).
Communes limitrophes
Razengues est limitrophe de six autres communes: Modèle:Carte communes limitrophes
Géologie et relief
La superficie de la commune est de Modèle:Unité ; son altitude varie de Modèle:Unité/2<ref>Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, Modèle:Lire en ligne.</ref>.
Les quelques risques géologiques encourus sur la commune sont liés aux aléas hygrométriques et à la nature argileuse des sols : inondations et coulées de boues localisées ; et éventuels mouvements de terrain différentiels consécutifs au retrait-gonflement des argiles à la suite d'épisodes de sécheresse et de réhydratation des sols<ref>Plan de prévention des risques Razengues, publié par l'Ministère_de_l'Écologie_(France), Modèle:Lire en ligne.</ref>.
Razengues se situe en zone de sismicité 1 (sismicité très faible)<ref>Plan séisme</ref>.
Hydrographie
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par le Sarrampion, le ruisseau du Gay, le ruisseau de la Boubée et par deux petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.
Le Sarrampion, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Monferran-Savès et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans la Gimone à Maubec, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Isle-Jourdain », sur la commune de l'Isle-Jourdain, mise en service en 1967<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Toulouse-Francazal », sur la commune de Cugnaux, dans le département de la Haute-Garonne, mise en service en 1922 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Razengues est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I >Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité ou plus (hors Paris)<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (99,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (99,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (94,5 %), zones agricoles hétérogènes (5,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Voies de communication et transports
Le village de Razengues est au croisement de la D39 et de la D161. Quelques routes (sur 4,8 km) et chemin communaux (2,3 km) assurent les dessertes rurales.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Razengues est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité très faible)<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (94,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 88 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 93 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1988, 1999 et 2009. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1998, 2002, 2003, 2012 et 2016 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.
Toponymie
Chemin de Henri IV : le jeune Henri de Navarre, aurait emprunté ces voies environnantes du château pour se rendre à Roquelaure Saint Aubin et en son église à laquelle il offrit un autel doré à l’or fin<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Chemin des Pyrénées : la vue sur les Pyrénées pourtant distantes de 120 km y est superbe, en particulier l'hiver lorsque l'enneigement des sommets est à son maximum.
Histoire
L’occupation ancienne du sol est attestée par la découverte de vestiges préhistoriques attribuables au Néolithique final (outils en silex ou en quartzite), près du lieu-dit « Touron ». Une intéressante hache-marteau à perforation centrale, en roche noire, provient aussi de la commune. Aucun site antique n’est connu pour l’instant. Au Moyen Âge la première mention du castrum de Razengues remonte à 1277. Dans les textes de l’époque, Razengues est désigné successivement comme castrum puis comme bastide. Au XIIIe, Razengues était rattaché à la baronnie de L’Isle. Après être passé dans la possession des Armagnacs, puis entre diverses mains, Razengues finit par être le fief de la branche Tiscier. Au XVIIe s, Pierre Tiscier était protestant et pasteur de Mauvezin. La révocation de l’édit de Nantes, en 1685, le contraignit à s’exiler à Londres avec son épouse. La branche d’Albis hérita alors du fief de Razengues et Catonvielle. L'histoire de la commune se confond ensuite avec celle du domaine et de son exploitation agricole. À partir de 1950, Razengues subit un exode rural puis connait une forte expansion démographique à partir de 2000 (et une plus grande diversification de la sociologie de ses habitants, beaucoup d'entre eux occupant des activités urbaines dans les périphéries de Toulouse et Auch<ref>Office tourisme Gascogne Toulousaine</ref>.
Politique et administration
Administration municipale
La commune comprend moins de 500 habitants (283 début 2021 selon les données de l’INSEE) de ce fait le conseil municipal comprend 11 membres<ref>Modèle:Légifrance.</ref>. Le Maire est assisté de trois adjoints.
Rattachements administratifs et électoraux
Commune faisant partie de la communauté de communes de la Gascogne Toulousaine et du Canton de Gimone-Arrats.
Tendances politiques et résultats
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Enseignement
L’école municipale est fermée depuis 1980.
Razengues fait partie de l'académie de Toulouse. Selon la carte scolaire, les enfants de maternelle sont rattachés à l'école de Monbrun et les primaires à l'école d'Encausse.
La commune participe aux frais de scolarité supportés par ces structures scolaires d'accueil (notamment à L'Isle-Jourdain, Monbrun, Monferran-Savès et Pujaudran).
Culture et festivité
La fête du village a lieu en général le 2e week-end de septembre.
Avec 7 clubs et associations actifs pour moins de 500 habitants, le secteur associatif razenguois est particulièrement dynamique.
- L’Association Razenguoise Pour l’Eglise (ARPE). Créée en 2002 pour participer à la restauration et à l’entretien de l’église de Razengues, cette association finance les travaux pour la sauvegarde de l'église du village. L’ARPE organise en outre des activités conviviales, plusieurs belotes par an, elle participe au vide grenier de Razengues et perçoit les "toockets" des clients du Crédit Agricole qui souhaitent en faire don à l’association.
- Le comité des fêtes. Depuis des décennies, les bénévoles et la municipalité aident l’association du comité des fêtes à organiser des animations festives (fête de Razengues le 2e week-end de septembre), de nombreux repas à thème, des concours de pétanque et de belote.. Des inter-villages ont aussi autrefois rassemblé la jeunesse sportive.. Le comité des fêtes organise également la chasse aux œufs, Halloween et le spectacle de Noël et la distribution des cadeaux à la soixantaine d’enfants ! En 2019 une calèche a été chercher les bambins des hameaux pour le super Carnaval prévu sur la placette du village en même temps que des jeux sportifs et un goûter offert par les parents.. Le noël 2020 a été particulier et notre célèbre personnage a distribué ses cadeaux depuis la calèche de « Faire à Cheval d'Occitanie ».. D’autres idées d’animations sont en phase de réalisation !!!
- Les "passeurs de livres". Cette bibliothèque libre compte quelques centaines de livres relativement récents disponibles à la salle polyvalente qui jouxte la mairie. Le stock d'ouvrages est renouvelé plusieurs fois par mois par des bénévoles acheteurs et donateurs qui ont contribué à créer ce petit coin de "culture". Les emprunts et les dons sont libres de toute formalité.
Activités sportives
- Chasse: La "société de chasse de Razengues". Outre leurs activités cynégétiques, les sociétaires organisent des manifestations conviviales, cassoulets, lotos et un repas annuel dit du «chevreuil» ainsi que des repas en plein air pour créer de la convivialité, de la bonne humeur et du bien-vivre pour tous les Razenguoises et Razenguois, et leurs amis des communes voisines.
- Pétanque: Les boulistes razenguois. Créée en 2019 cette association propose des rencontres amicales et des tournois sur le terrain de pétanque municipal.
- Belote: Tournois de belote. L'ensemble des associations razenguoises s'assemblent périodiquement pour proposer des concours de belote, tous les seconds samedis du mois d'Octobre à Juin, et un grand concours de belote à la salle des fêtes de Razengues à une date à définir selon les contraintes (notamment sanitaires) du moment.
- Gymnastique: Les "amis de la forme". Cette association promeut l'activité physique pour favoriser le bien-être et la confiance en soi, lutter contre la sédentarité et rompre l'isolement. Le club « Les amis de la forme » est ouvert à tous(te)s, les activités proposées se veulent sources de motivations, gage de vitalité, sérénité et plaisir.
- Cyclisme La "groupetta". C'est un cercle informel d'ami(e)s pratiquant un cyclotourisme décontracté. La «groupetta » est un dérivé de grupetto (selon le jargon du Tour : groupe de coureurs lâché par le peloton)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. C’est aussi une philosophie : rester groupés derrière, et loin des cyclosportifs. Pour autant la groupetta propose de jolies balades à vélo, entre 30 et 60 km de difficultés variables selon l’humeur et l’état des mollets.
Écologie et recyclage
Pour la collecte et le recyclage des ordures ménagères, la commune de Razengues dépend du SICTOM EST du Gers, membre du syndicat mixte départemental pour le traitement des ordures ménagères et assimilées (TRIGONE). Pour les déchets ménagers courants, deux points de collecte, disposés en colonnes aériennes sont situés sur la commune. Quatre déchetteries situées à Gimont, l’Isle-Jourdain, Mauvezin et Thoux peuvent recevoir, et recycler les déchets plus encombrants.
En 2020, la commune a participé à l'opération « Word Clean-up Day », consistant en une collecte citoyenne pour sensibiliser adultes et enfants du village aux enjeux environnementaux de proximité<ref>Modèle:Article.</ref>.
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en Modèle:Date-), la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>).
Emploi
Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 78,3 % d'actifs (72,6 % ayant un emploi et 5,7 % de chômeurs) et 21,7 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 18 en 2013 et 14 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 113, soit un indicateur de concentration d'emploi de 13,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 69,1 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur ces 113 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 14 travaillent dans la commune, soit 12 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 89,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 4,4 % les transports en commun et 6,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
11 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Razengues au Modèle:Date-<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 36,4 % du nombre total d'établissements de la commune (4 sur les 11 entreprises implantées à Razengues), contre 14,4 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Entreprises et commerces
L'économie de la commune est essentiellement basée sur l'agriculture. La surface agricole de Razengues est mise en valeur par une quinzaine d'exploitants agricoles dont 3 résident à Razengues. La production comprend essentiellement des céréales et des oléo-protéagineux, occasionnellement de la polyculture et du petit élevage (bovins et volailles)<ref>https://gers.chambre-agriculture.fr/fileadmin/user_upload/National/FAL_commun/publications/Occitanie/Productions_techniques/Agriculture-en-bref_32_crao2017.pdf</ref>.
Les propriétaires du château de Razengues offrent un service de gîtes et de chambres d'hôtes et tiennent une épicerie avec relais colis ouverte 7/7 jours<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Quelques marchands ambulants assurent un commerce de proximité (boulangerie et pizzeria).
Agriculture
Modèle:Tableau La commune est dans les « Coteaux du Gers », une petite région agricole occupant l'est du département du Gers<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est la culture de céréales et/ou d'oléoprotéagineuses<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Quatre exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020Modèle:Note (neuf en 1988). La superficie agricole utilisée est de Modèle:Unité<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>
- Le Château de Razengues : Le château est un site privé. Cette baronnie date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le bâtiment principal en briques rouges est surmonté d'une toiture entourée de galeries en brique taillée. Les trois tours carrées sont surmontées d'écussons représentant les armoiries de la famille d'Albis de Razengues..
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L’entrée du château de Razengues
- Église Notre-Dame-de-la-Nativité, aussi appelée Saint Blaise des voyageurs, entourée du cimetière : elle présente un clocher-mur de type rural 1772 typique du midi toulousain. Outre ses parures de vitraux, des statues et autres tableaux pieux, elle recèle une Vierge à l'Enfant en bois doré du début XIXe. Elle abrite également une plaque à la mémoire des Razenguois morts pour la France. La conservation des lieux relève de la municipalité pour les travaux de gros œuvre, et de l’Association Razenguoise Pour l’Eglise (ARPE). A noter, entre autres travaux importants : la restauration du toit en 2003, des vitraux en 2010, du chemin de croix en 2012, et la réfection des murs et enduits en cours depuis 2019.
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L’église Notre-Dame-de-la-Nativité.
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L’intérieur de l'église Notre-Dame-de-la-Nativité.
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Plaque à la mémoire des Razenguois morts pour la France.
- Moulin à vent de Meau.
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Le moulin à vent de Meau en Modèle:Date-.
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Moulin à vent de Meau avec le panneau permettant d'accéder à une vidéo de son histoire<ref>Modèle:Lien web</ref>
Personnalités liées à la commune
- François Joseph d'Albis baron de Razengues et de Catonvielle (1739-1820) : il servit comme officier durant la guerre de Sept Ans, entre 1756 et 1763, où il fut blessé par deux fois. Major au régiment de Beaujolais puis colonel du régiment de Tours et chevalier de St Louis, il fut nommé lieutenant des Maréchaux de France, charge qu'il exerça entre 1784 et 1790 à Toulouse. A Vendôme en 1791, il sauva un ecclésiastique de la vindicte populaire ce qui lui valut la reconnaissance du Duc de Chartres futur roi Louis Philippe. Ce fait de courage fut immortalisé par un tableau du peintre Horace Vernet ainsi dédicacé : "en souvenir d'une époque ou servant sous les ordres de son altesse royale, il participa avec elle au même honneur et même danger". Traduit durant la terreur devant le tribunal révolutionnaire, il fut délivré sous la pression de ses concitoyens razenguois. En 1798, durant l’insurrection royaliste de l’an VII, il combattit victorieusement l'armée républicaine près du château de Clermont Savès, proche de l'Isle Jourdain, puis fut défait par le Général Comte en Haute Garonne<ref>Archives de la famille d'Albis</ref>.
- François Loupsans (1891-1966) : Forgeron installé au centre du village de Razengues, en bordure de l'actuel rond-point, François Loupsans a participé activement, entre 1942 et 1945, à l'évasion d’équipages de la Royal Air Force. Il apparait dans les archives de la Royal Air Force Escaping Society (RAFES) comme un facilitateur (helper) d'évasion, dans le cadre des filières d'évasion Sud-Ouest. À ce titre, il a recueilli, protégé et transporté des aviateurs fugitifs pour leur permettre de rejoindre Gibraltar, le Portugal ou l'Afrique du Nord en passant par les Pyrénées et l'Espagne. Le réseau auquel François Loupsans était affilié était dirigé depuis Toulouse par Françoise Dissard qui recevait du vice-consul britannique en Espagne des instructions, des moyens financiers, et des renseignements sur les filières à emprunter et les lieux où les fugitifs devaient être récupérés puis transportés<ref>https://wwiinetherlandsescapelines.files.wordpress.com/2013/11/p1230393.jpg</ref>.
Héraldique
Voir aussi
Bibliographie
- Modèle:Communes du Gers 1
- Roger Bourse - Georges Laborie, L'Isle-Jourdain (Gers) d'hier et d'aujourd'hui, 1995.
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes