Albert Cossery
Albert Cossery, né le Modèle:Date de naissance au Caire en Égypte et mort le Modèle:Date de décès à Modèle:Arrondissement<ref name="matchid">Modèle:Lien web</ref>, est un écrivain égyptien de langue française.
Tous ses récits se déroulent dans son Égypte natale ou dans un pays imaginaire du Proche-Orient, bien qu'il ait vécu la plus grande partie de sa vie à Paris. Surnommé le « Voltaire du Nil » pour son ironie à l'égard des puissants, il a rendu hommage aux humbles et aux inadaptés de son enfance cairote et fait l'éloge d'une forme de paresse et de simplicité très éloignées des canons de la société contemporaine occidentale.
Albert Cossery était une figure de Saint-Germain-des-Prés où il résidait dans la même chambre de l'hôtel La Louisiane depuis 1945.
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Biographie
Albert Cossery naît le Modèle:Date de naissance au Caire (Égypte), dans le quartier de Fagallah, au sein d'une famille de petits propriétaires terriens de la région de Damiette<ref name="Parris137">David L. Parris, « Albert Cossery, Montreur d'hommes – L'œuvre en langue française d'un auteur égyptien », éditions Peter Lang, 2009, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>. En 1998, il confie à Abdallah Naaman<ref>Abdallah Naaman, Histoire des Orientaux de France du Modèle:1er au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Ellipses, Paris, 2003, Modèle:P.</ref> : « Nous sommes des Chawâms<ref>Personnes originaires du Liban, de Syrie et de Palestine : lire Les Chawams, Al Ahram hebdo, 7-13 juillet 2010, no 826.</ref> d'Égypte. Mon père est un grec orthodoxe originaire de la bourgade d'al-Qusayr, près de Homs, en Syrie<ref name="Parris137"/>. Arrivé au Caire à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, il a simplifié la prononciation, d'où le patronyme que la famille a adopté : Cossery ».
Comme c'est alors l'usage dans les familles aisées, il est inscrit très tôt dans une école chrétienne, le Collège des Frères de la Salle à Daher, puis, en 1926, il entre au lycée français du Caire de Bab El Louk. Dès l'âge de dix ans, passionné de littérature française, il commence à écrire romans et poèmes. À partir de 1938, au Caire, il fréquente le groupe Art et Liberté fondé sous l'impulsion de Georges Henein, un collectif d'inspiration surréaliste s'affichant radicalement contre la condamnation de l'art moderne par le régime nazi. La rencontre de Henry Miller lors d'un voyage aux États-Unis aide Cossery à publier son premier ouvrage en 1941, Les Hommes oubliés de Dieu.
En 1945, il s'installe à Paris, tout d'abord à Montmartre<ref name=Med/> puis, quelques années plus tard, dans un hôtel de Saint-Germain-des-Prés à l'intersection de la rue de Seine et de la rue de Buci, le mythique hôtel La Louisiane<ref>Surnommé aujourd'hui « le Chelsea Hotel de Paris », « Drôle de dame », Libération, 16 août 2010</ref> (chambre 58<ref>Dans l'émission Des mots de minuit du 12 avril 2000.</ref> puis la 77<ref>dixit le directeur de l'hôtel</ref> depuis 2002) où l'ont précédé Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir, tout le microcosme artistique et intellectuel de l'époque ainsi que de nombreux jazzmen<ref>L'Hôtel La Louisiane, une histoire de Saint-Germain-des-Prés, site de l'Hôtel La Louisiane, Paris</ref> qui y louaient des chambres au mois, voire à l'année. Il se lie d'amitié avec Albert Camus, Alberto Giacometti, Louis Guilloux, Jean Genet, Mouloudji, Juliette Gréco, Georges Moustaki, Raymond Queneau<ref name=Med/>.
Il a été marié quelques années avec la comédienne Monique Chaumette<ref>Un "disposeur de temps", Matthieu Garrigou-Lagrange, émission La Compagnie des oeuvres, France-culture[]</ref>.
Jusqu'à sa mort en 2008, il vit dans cette petite chambre d'où il sort chaque jour à 14h30, habillé comme un prince, costumes le plus souvent ocres, jaunes, chemises, cravates et pochette assorties. Il se promène dans les rues de son quartier de prédilection, au Café de Flore, chez Lipp, sur la place Saint-Sulpice, au jardin du Luxembourg, comme en témoigne Yves Simon<ref name=Simon>La mort d'Albert Cossery, plus quelques péripéties, YvesSimon.com, 22 juin 2008 / 2 juillet 2008</ref>.
Souvent, l'après-midi, il se rend au Chai de l'Abbaye, célèbre brasserie de la rue de Buci, d'où il peut observer durant des heures le spectacle de la vie parisienne. Il considère l'écrivain comme « celui qui va au marché, qui regarde partout, qui ne vend rien, qui n'achète rien et s'en va en emportant tout<ref>Entretien avec Albert Cossery in revue L'Œil de Bœuf no 7 (1995)</ref> ».
Albert Cossery a traversé la vie avec l'ironie et le détachement d'un dandy, laissant sept romans, un recueil de nouvelles et un autre de poésie. Tous ses récits (il n'aimait pas qu'on les appelle « romans<ref>« Je suis un écrivain, pas un romancier. Je n’écris pas pour raconter des histoires mais pour dire ce que je pense. Les personnages sont là pour exprimer mes idées » (Cossery). Albert Cossery, l'Egyptien de Saint-Germain, Aliette Armel, Le Magazine littéraire, 24 juin 2008</ref> ») se déroulent dans son Égypte natale ou dans un pays imaginaire du Proche-Orient, bien qu'il ait vécu à Paris dès l'âge de trente-deux ans. Ils ont souvent pour cadre les bas-fonds du Caire, au milieu des fous, des poètes, et des mendiants, quartiers qui lui rappellent son enfance. Ses personnages – voleurs, prostituées ou balayeurs de rues à l'ironie mordante – rejettent la réalité des hommes et des tyrans<ref>Albert Cossery, la disparition du prince de la dérision, Stéphane Vallet, le Cercle des inquiets (blog Mediapart), 24 juin 2008</ref>, comme dans Mendiants et Orgueilleux.
Cossery vise à ce que chaque phrase soit, selon ses propres termes, « la goutte d’ammoniaque qui tire les gens de leur torpeur. Elle provoquera une rupture qui sapera les fondements de cette fausse cohésion imposée par les mécanismes d’une société close, stéréotypée, qu’elle soit régie par le système capitaliste ou tout autre système économique<ref name=CQFD>Albert, prince des Cossards, CQFD Modèle:N°</ref> ».
Henry Miller dira de lui : « Parmi les écrivains vivants de ma connaissance, aucun ne décrit de manière plus poignante ni plus implacable l’existence des masses humaines englouties<ref name=CQFD/> ».
L'auteur est animé d'un amour véritable pour ses personnages souvent hauts en couleur et s'il manie volontiers l'ironie et si la bouffonnerie des petits chefs fats et stupides est soulignée, il ne tombe jamais dans le cynisme, conférant à son style une grâce dynamique et humoristique.
À la question : « Pourquoi écrivez-vous ? », Albert Cossery répond : « Pour que quelqu'un qui vient de me lire n'aille pas travailler le lendemain ». Philosophe du dénuement et de la paresse érigés en art de vivre<ref>Décès de l'écrivain égyptien Albert Cossery, Le Nouvel Observateur, 23 juin 2008</ref>, il s'évertua toute sa vie à donner l’impression de ne rien faire : « Regardez ces mains, elles n'ont pas travaillé depuis deux mille ans » confie-t-il au Monde peu avant sa disparition en 2008<ref name=Ctour>Albert Cossery, écrivain, Le Monde, 24 juin 2008</ref>. « La vraie richesse, c’est de pouvoir vivre sans travailler : en France, je me sens beaucoup plus riche que les autres puisque j’ai gardé cette manière orientale d’envisager l’existence, sans travailler. [...] Ne rien faire, c’est un travail intérieur. L’oisiveté est indispensable à la réflexion. Et je suis toujours beaucoup sorti de ma chambre : pour moi, c’est essentiel de pouvoir se lever et d’aller dans la rue pour observer le spectacle du monde<ref name=Maglit>Albert Cossery, l'Egyptien de Saint-Germain, Aliette Armel, Le Magazine littéraire, 24 juin 2008</ref> ».
Ses amis et ses livres pourvoient à ses besoins : « Pas besoin de plus. Quand on a de quoi vivre, on ne travaille pas. Je ne possède rien. Je suis libre<ref name=Sije>Albert Cossery : « Si je n'ai rien à dire, alors je n'écris pas », Le Monde, 12 janvier 2006</ref> ». Dans sa chambre de l'Hôtel La Louisiane, ni bibelots ni souvenirs : il ne possède que ses vêtements : « Pour attester ma présence sur terre, je n'ai pas besoin d'une belle voiture », ironisait-il<ref name=AFP>Mort de l'écrivain Albert Cossery, le Voltaire du Nil, dépêche AFP, 22 août 2008</ref>.
« Je peux passer six mois sans rien écrire, à penser à une phrase; appelez ça de la paresse, si vous voulez. Pour moi, c'est de la réflexion<ref name=Lex/> ». Méditer. Observer. Réfléchir. Prendre l'air, prendre le temps et reprendre ses phrases : « J'y retourne vingt fois, disait-il. Il faut prendre le temps. Si je n'ai rien à dire, alors je n'écris pas<ref name=Sije/> ».
« Je me suis un peu inspiré de ma famille. Mon père ne travaillait pas<ref>« Il n'a jamais travaillé de sa vie. Toujours sapé comme un prince, il ne lisait rien, sauf le journal. La nuit, lorsqu'il me trouvait en train de lire des romans, il me disait: « Tu vas perdre la vue ». Quand un critique littéraire a écrit un article sur mon premier recueil, il m'a dit: « Il y a des fous encore plus fous que toi et qui écrivent sur toi » (Cossery ). Dernier dandy à Paris, Libération, Modèle:Date.</ref>, ouvrait l'œil à midi. Moi-même, sauf pour l'école, je ne me suis jamais levé aux aurores<ref name=Sije/>... ». Cette vie, il l'évoque dans Les Fainéants dans la vallée fertile<ref>Albert Cossery, dans Encyclopædia Universalis.</ref> : autobiographique, ce récit à la fois comique et tragique met en scène une famille aisée dont aucun des membres ne travaille et qui passe l'essentiel de son temps à dormir<ref>Qui se souviendra d'Albert Cossery?, Nadia Agsous sur Le Huffington Post le 22 mai 2005.</ref>. En effet, élevé dans une famille où personne ne travaille (son père est rentier et de sa mère, on sait juste qu'elle est illettrée<ref name=Maglit/>,<ref name=Med>Albert Cossery ou l'efficacité révolutionnaire, itinéraire d'un écrivain égyptien de langue française, in Revue Altermed no 3 (2010), repris ici sur Mediapart</ref> ), Cossery n'a lui-même pratiquement jamais travaillé<ref name=Maglit/> : « Mon père et mon grand-père n'ont jamais travaillé. Ils n'étaient pas riches, mais les terres qu'ils possédaient nous permettaient de vivre bien. En cas de problème, ma mère vendait un bijou<ref name=Lex>Albert Cossery, l'hôte de la chambre 58, Alexie Lorca, Lire, Modèle:Date</ref> ».
L'œuvre d'Albert Cossery a également inspiré de nombreux artistes (écrivains, chansonniers, danseurs et chorégraphes, photographes, metteurs en scènes…), ainsi que des étudiants et chercheurs (huit thèses et mémoires soutenus en France). Deux de ses romans (Les Couleurs de l'infamie et Mendiants et Orgueilleux) ont fait l'objet d'une adaptation en bande dessinée sous le pinceau de Golo. Mendiants et Orgueilleux a été adapté deux fois au cinéma, ainsi que La Violence et la Dérision et Les Fainéants dans la vallée fertile par le cinéaste grec Nikos Panayotopoulos.
Albert Cossery s'est éteint à l'âge de 94 ans le Modèle:Date à Paris, dans sa chambre de l'hôtel La Louisiane où il résidait depuis plus de soixante ans. Quelques jours avant son décès, il continuait à fréquenter ses habituels Café de Flore et des Deux Magots et travaillait à Une époque de fils de chiens, un roman resté inachevé<ref name="Télérama09"/>. Il repose depuis le Modèle:Date- au cimetière du Montparnasse, dans la Modèle:13e division, non loin du philosophe Emil Cioran.
Il disait écrire Modèle:Citation et sa devise était : « Une ligne par jour », parce qu'elle devait être porteuse d' Modèle:Citation.
Bibliographie
Œuvre personnelle
Poésie
- 1931 : Les Morsures, Imprimerie G. Karouth & Cie, Le Caire, 1931, 56 pages, épuisé<ref>Texte aujourd'hui introuvable en français pour cause de non-réédition. Trois de ces poèmes ont néanmoins été republiés en 1955 dans l'anthologie de Jean Moscatelli Poètes en Égypte (éditions L'Atelier, Le Caire, 1955) et traduits en anglais par Jocelyn Spaar dans The Paris Review en 2013 (voir Teeth Marks: Three Early Poems by Albert Cossery, Anna Della Subin, The Paris Review, 3 décembre 2013).</ref>.
Romans et nouvelles
- 1936 : Un homme supérieur (nouvelle) dans le numéro de Noël 1936 de La Semaine égyptienne<ref>Cossery, Albert, librairie Compagnie, Paris</ref>.
- 1941 : Les Hommes oubliés de Dieu (nouvelles), La Semaine égyptienne au Caire puis éditions Charlot, Paris ; rééd. Joëlle Losfeld, collection Arcanes, 2000.
- 1944 : La Maison de la mort certaine (roman), éditions Masses, Le Caire ; rééd. Charlot, Alger, 1947 ; rééd. Joëlle Losfeld, collection Arcanes, 1999.
- 1948 : Les Fainéants dans la vallée fertile (roman), éditions Domat, rééd. Joëlle Losfeld, collection Arcanes, 1999.
- 1955 : Mendiants et Orgueilleux (roman), Julliard, rééd. Joëlle Losfeld, collection Arcanes, 1999; adapté en bande dessinée par Golo et publié par Casterman en 1991.
- 1964 : La Violence et la Dérision (roman), Julliard, rééd. Joëlle Losfeld, 1993 ; rééd. Joëlle Losfeld, collection Arcanes, 2000.
- 1975 : Un complot de saltimbanques (roman), Robert-Laffont, rééd. Jean-Cyrille Godefroy, 1981 ; rééd. Joëlle Losfeld, 1993 ; rééd. Joëlle Losfeld, collection Arcanes, 1999.
- 1984 : Une ambition dans le désert (roman), Gallimard ; rééd. Joëlle Losfeld, collection Arcanes, 2000.
- 1999 : Les Couleurs de l'infamie (roman), Joëlle Losfeld Modèle:ISBN ; rééd. Joëlle Losfeld, collection Arcanes, 2000 ; adapté en bande dessinée par Golo et publié par Dargaud en 2003.
- 2005 : Œuvres complètes 1 (Mendiants et Orgueilleux - Les Hommes oubliés de Dieu - La Maison de la mort certaine - Un complot de saltimbanques), Joëlle Losfeld, 2005, 608 pages Modèle:ISBN
- 2005 : Œuvres complètes 2 (Les Fainéants dans la vallée fertile - La Violence et la Dérision - Une ambition dans le désert - Les Couleurs de l'infamie), Joëlle Losfeld, 2005, 624 pages Modèle:ISBN
Albert Cossery a également laissé quelques pages d'un roman inachevé, Une époque de fils de chiens, qui a été publié en 2009 par Télérama<ref name="Télérama09">Les premières pages du roman à jamais inachevé d’Albert Cossery par Martine Laval dans Télérama du 31 août 2009.</ref> et ajouté dans l'édition augmentée et enrichie de Mendiants et Orgueilleux parue en 2013 chez Joëlle Losfeld<ref>Mendiants et Orgueilleux, fiche bibliographique aux éditions Gallimard, 2013</ref>.
Théâtre
- 2004 : Les Fainéants dans la vallée fertile, comédie en trois actes, Joëlle Losfeld/Gallimard, 2004 Modèle:ISBN.
Préfaces
- Nikolai Vasil'evitch Gogol : Les Aventures de Tchitchikov ou les Âmes mortes (1959)
- Galerie Lahumière : Exposition Gérard Tisserand (1964). Les Noces de Bagnolet
Scénarios cinématographiques
- Jacques Poitrenaud : Ce sacré grand-père, France, 1968
- Michel Mitrani : Les Guichets du Louvre, France, 1974
Monographies
- Claude Schmitt, Dossier Albert Cossery, Matulu, no 28, 1973
- Dossier Albert Cossery in Les Cahiers de Chabramant no 3-4, éditions de la rue Champollion, Le Caire, 1986
- Michel Mitrani, Conversation avec Albert Cossery, éditions Joëlle Losfeld, Paris, 1995
- Raymond Espinose, Albert Cossery, philosophe, Éditions interuniversitaires, Paris, 1997, 74 p.
- L'Égypte de Cossery, photographies de Sophie Leys, éditions Joëlle Losfeld, Paris, 2001
- Frédéric Beigbeder, Modèle:", Bordel, no 3, éditions Flammarion, Paris, 2004
- Nicola Hahn et Safi Khatib, Albert Cossery : beaucoup… passionnément… à la folie !, Paris, Dossier documentaire de l'Institut du monde arabe, 2006, 426 p.
- Raymond Espinose, Albert Cossery, une éthique de la dérision, éditions Orizons, Paris, 2008 Modèle:ISBN
- Yassin Temlali, Albert Cossery, de l'usage révolutionnaire de la dérision, Babelmed, Modèle:Date-
- David L. Parris, Albert Cossery, montreur d’hommes. L’œuvre en langue française d’un auteur égyptien, éditions Peter Lang, Berne, Suisse, 2008, 164 p.
- Jean-Pierre Brèthes, D'un auteur l'autre, éditions de L'Harmattan, 2009, Modèle:", Modèle:Pp. Modèle:ISBN
- Leïla Bouzenada, Modèle:" dans Dictionnaire des écrivains francophones classiques : Afrique subsaharienne, Caraïbe, Maghreb, Machrek, Océan Indien (collectif), dir. Christiane Chaulet Achour avec la collaboration de Corinne Blanchaud, éditions H. Champion, Paris, 2010, Modèle:Pp. Modèle:ISBN
- Abdallah Naaman, Histoire des Orientaux de France du {{#switch: au
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XX|-| – | XX }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini- siècle
}}, Ellipses, 2003 ; deuxième édition enrichie, 2019
- Frédéric Andrau, Monsieur Albert Cossery, une vie, éditions de Corlevour, Clichy, 2013
- Rodolphe Christin, Le Désert des ambitions : avec Albert Cossery, L'Échappée, 2017
- Michel Hastings, "Albert Cossery, une éthique de la défection", Littérature, n°207, septembre 2022, p.5-18.
Adaptations théâtrales
- Les Fainéants dans la vallée fertile : petit divertissement en quatorze scènes, adaptation de Jean-Jacques Silvio Brugevin in Les Cahiers de Chabramant, no 3-4, été 1986.
- Les affamés ne rêvent que de pain, extrait des Hommes oubliés de Dieu : coproduction Égypte/Suisse (Pro Helvetia), 2001, 75 min, adaptation en arabe dialectal ; adaptation et mise en scène : Michel Faure, présenté du 21 au Modèle:Date- au Caire.
Adaptations cinématographiques
- Jacques Poitrenaud : Mendiant et Orgueilleux, France, 1972
- Nikos Panayotopoulos : I tembelides tis eforis kiladas (Les Fainéants de la vallée fertile), Grèce, 1978
- Samy Pavel : La Maison de la mémoire (d'après La Maison de la mort certaine de Cossery et L'avenir est un crime du passé d'Amine Rahal), Belgique/Égypte, 1983
- Asmaa El-Bakri : Mendiants et Orgueilleux, Égypte, 1991
- Asmaa El-Bakri : La Violence et la Dérision, Égypte, 2004
Vidéographie
- Albert Cossery interviewé par Pierre-Pascal Rossi, Radio Télévision Suisse (RTS), Modèle:Date-, 20 min Modèle:Commentaire
- Albert Cossery et la paresse, vidéo INA, Modèle:Date Modèle:Commentaire
- Albert Cossery et les femmes, vidéo INA, Modèle:Date Modèle:Commentaire
- L'intégrale : Albert Cossery, vidéo INA, Modèle:Date-, émission Un livre, un jour Modèle:Commentaire
- Albert Cossery - entre la violence et la dérision, Michel Mitrani et Jean Labib, France (INA/CNC), 1994
- Une vie dans la journée d'Albert Cossery, de Sophie Leys (Groupe de recherches et d'essais cinématographiques). Modèle:Commentaire
Émission radiophonique
- Modèle:", émission Mémoires du siècle, France Culture, Modèle:Date- Modèle:Commentaire
Prix et distinctions
- 1965 : Grand prix du roman de la Société des gens de lettres (SGDL) pour La Violence et la Dérision<ref>Lauréats du Grand Prix du roman sur le site de la Société des gens de lettres.</ref>.
- 1990 : Grand prix de la francophonie pour l’ensemble de son œuvre.
- 1995 : Officier dans l'Ordre des Arts et des Lettres, nommé par Jacques Toubon, ministre de la culture et de la francophonie, à l'occasion du Salon du livre de Paris.
- 1995 : Grand Prix littéraire d'Antibes–Juan-les-Pins/Jacques Audiberti pour l'ensemble de son œuvre.
- 2000 : Prix Méditerranée pour Les Couleurs de l'infamie.
- 2005 : Grand prix Poncetton de la Société des gens de lettres (SGDL) pour l'ensemble de son œuvre, à l'occasion de la parution de ses Œuvres complètes.
- 2008 : Chevalier de l'ordre de la Légion d'honneur, nommé par décret du Modèle:Date- du Président de la République<ref>« La promotion de début d'année de la Légion d'honneur respecte la parité hommes-femmes », La Croix, Modèle:1er février 2008.</ref> ; il a refusé par principe<ref>Monsieur Albert, Cossery une vie, Frédéric Andrau, éditions de Corlevour, Clichy, 2013, Modèle:P..</ref>.