Youssef Chahine
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Cinéma (personnalité)
Youssef Gabriel Chahine (en Modèle:Lang-ar), né le Modèle:Date de naissance à Alexandrie et mort le Modèle:Date de décès au Caire, est un réalisateur, scénariste et producteur égyptien<ref name="MortYoussef">Mort du cinéaste égyptien Youssef Chahine (7sur7)</ref>. De réputation internationale, il a réalisé une quarantaine de films de fiction ou documentaires.
Biographie
Modèle:Section à sourcer Youssef Chahine naît dans une famille chrétienne d'Égypte d'origine libanaise pour son père, avocat<ref>Modèle:Lien web</ref>, et de confession grecque-catholique melkite.
Il commence ses études au collège Saint-Marc puis rejoint le Victoria College où il obtient son baccalauréat. À 21 ans, il quitte son Égypte natale pour aller étudier le cinéma au Modèle:Lien dans les environs de Los Angeles<ref name=":0">CNC. Lycéens au cinéma : Gare centrale, Youssef Chahine, 2004, page 4 lire en ligne</ref>.
À son retour, trois ans plus tard, en 1948, l'occasion lui est donnée, grâce à Alvise Orfanell, de réaliser son premier film, Papa Amin, qui sort en 1950<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Il est invité pour la première fois au Festival de Cannes en 1951, pour son film Le Fils du Nil<ref name=":0" />. En 1954, il lance la carrière d'acteur d'Omar Sharif dans son film Le Démon du désert<ref name=":0" />. Mais le film qui marqua sa carrière fut Gare centrale, en 1958, chef-d'œuvre qui lui permit d'être reconnu comme l'un des plus grands cinéastes du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Chahine est crédité de la réalisation de 5 films mettant en vedette Salah Zulfikar dans des films importants dont Saladin (1963), Un jour, le Nil (1968) et Ces gens du Nil (1972). Dans Bayya' al-khawatim, sorti en France sous le titre Le vendeur de bagues en 1973, il met en scène la diva Fairouz.
En 1964, il quitte l'Égypte pour le Liban, puis retourne dans son pays en 1967<ref name=":0" />.
Il réalise le logotype de la société Pyramide Distribution, fondée en 1989 et fréquent distributeur de ses films, avec lequel il entretenait de bonnes relations<ref>« Fabienne Vonier : "Avec aussi le souvenir d'Humbert Balsan" », propos recueillis par Jean-Michel Frodon et publié dans Les Cahiers du cinéma n°637, septembre 2008.</ref>. Ce logo représente les Pyramides de Gizeh, complétées de sa signature en lettres blanches.
En 1992, il s'essaie également au théâtre avec l'adaptation du Caligula d'Albert Camus, donné à la Comédie-Française<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Fréquemment confronté à la censure, Youssef Chahine ne cesse néanmoins de dénoncer la bêtise et l'intégrisme, tout en multipliant les choix stylistiques, du mélodrame chanté (C'est toi mon amour avec Farid El Atrache)<ref>Modèle:Article</ref> à la reconstitution historique (Adieu Bonaparte)<ref>Modèle:Article</ref>, de l'évocation autobiographique (Alexandrie pourquoi ?)<ref>Modèle:Article</ref> au ballet (Le Destin)<ref>Modèle:Article</ref>.
En Modèle:Date, le réalisateur est victime d'une hémorragie cérébrale qui le plonge dans le coma<ref>Youssef Chahine dans le coma, Allociné, 16 juin 2008</ref>. Il est alors hospitalisé à l'hôpital américain de Neuilly avant d'être rapatrié en Égypte. Youssef Chahine meurt le Modèle:Date- au Caire<ref name="MortYoussef"/>. Il est inhumé dans la crypte familiale à Alexandrie.
Filmographie
Réalisateur
Longs métrages
Courts métrages
- 1995 : Lumière et Compagnie - segment
- 1996 : Lumière sur un massacre - segment Ce n'est qu'un pas
- 2002 : 11'09"01 - September 11 - segment
- 2007 : Chacun son cinéma - segment 47 ans après
Acteur
- 1958 : Gare centrale (باب الحديد, Bab al-Hadid) : Qinawi
- 1959 : Modèle:Lien (Modèle:Langue ; Ismail Yasin fi l tayaran) de Fatine Abdel Wahab : Youssef Chahine
- 1964 : Modèle:Lien (فجر يوم جديد, Fagr yawm gadîd)
- 1982 : La Mémoire (Hadduta misrija) : Rafah
- 1990 : Alexandrie encore et toujours (إسكندرية كمان وكمان, Iskandariyah Kaman wa Kaman) : Yehia Eskendarany / Marc Antoine / Sostratus / Héphestion
Théâtre
- 1992 : Caligula d'Albert Camus pour la Comédie-Française
Distinctions
- Festival de Carthage 1970 : Tanit d'or pour Le Choix
- Festival de Berlin 1979 : Ours d'argent et Grand Prix du jury pour Alexandrie pourquoi ?<ref name=":0" />
- Festival de Cannes 1997 : Prix du cinquantième anniversaire pour l'ensemble de son œuvre<ref name="MortYoussef" />
- Festival de Cannes 1999 : Prix François-Chalais pour L'Autre
- Festival de Venise 2002 : Prix Unesco pour 11'09''01 - September 11
- Festival de Dubaï 2007 : Prix d'honneur pour l'ensemble de son œuvre
Décorations
- Fichier:EGY Order of Merit - Grand Cross BAR.png Grand-croix de l'Ordre national du Mérite (Égypte).
- Modèle:Déco CLH (France).
Bibliographie
- Modèle:Ouvrage.
- Thierry Jousse, Youssef Chahine, Cahiers du cinéma, 1996<ref>Entretien avec Youssef Chahine, Les Cahiers du cinéma, octobre 1996 [1]</ref>
- Issa Mayça, L'œuvre de Youssef Chahine dans la période nasserienne et post-nasserienne, Université Paris III, 1996, 106 p. (mémoire de maîtrise)
- « Youssef Chahine. Une dissection sans complaisance de la société égyptienne », Jeune Afrique, Modèle:Date-
Notes et références
Liens externes
- Modèle:Site officiel
- Modèle:Bases
- Bio-filmographie sur le site Sima consacré au cinéma égyptien
- Liste des articles consacrés à Youssef Chahine sur Calindex.eu
- Modèle:Ina
- Vidéo: Youssef Chahine en 1983, il s'exprime sur la place de l'Afrique dans le monde du cinéma, une archive de la Télévision suisse romande
- Modèle:Dictionnaires
- Modèle:Autorité