Alexandre-Antoine Hureau de Sénarmont

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Personnalité militaire

Alexandre-Antoine Hureau, baron de Sénarmont, né le Modèle:Date de naissance à Strasbourg et tué le Modèle:Date de décès d'un éclat d'obus lors du siège de Cadix, est un général français de la Révolution et de l'Empire. Il est l'un des pionniers de la tactique moderne de l'artillerie.

Il démontre à Napoléon l'efficacité de la concentration des pièces d'artillerie pendant la bataille de Friedland (Modèle:Date-). L'Empereur use de cette technique à Wagram, à la Moskova et durant la campagne de 1813. Son nom est gravé dans la crypte du Panthéon, où son cœur embaumé repose dans une urne ; il est également inscrit sur la Modèle:38e de l'arc de triomphe de l'Étoile.

Biographie

Second fils du général Alexandre-François de Senarmont et de Marie Leveillard, il entre en 1780 à l'École militaire de Vendôme, puis à l'École d'application de l'artillerie et du génie de Metz comme aspirant le Modèle:Date- ; il en sort lieutenant le Modèle:Date-<ref>Page552- Fastes de la Légion d'Honneur par A. Lievyns, Jean-Maurice Verdot, Pierre Bégat -Publié en 1844 -archivé à l'université du Wisconsin-Madison - numérisé par Google Books.</ref>. En 1785 il entre au [[3e régiment d'artillerie (France)|Modèle:3e d'artillerie]] de Besançon avec le grade de lieutenant, et sert comme aide de camp de son père aux armées du Centre et du Nord.

En 1792 il est promu capitaine d’artillerie et est envoyé à l'armée des Ardennes. Il participe en 1794 au siège de Charleroi et à la bataille de Fleurus. Le Modèle:Date- de la même année, il est nommé capitaine commandant et titulaire de la sous-direction de Douai. Il passe chef d'escadron provisoire le Modèle:Date-, nomination approuvé le Modèle:Date- suivant. Le Modèle:Date- il participe à la bataille de Neuwied, et en Modèle:Date- il est affecté à l'armée du Rhin comme chef d’état-major de l’artillerie de l’armée de réserve. Il est nommé chef de brigade le Modèle:Date-, et en Modèle:Date- il participe au passage du col du Grand-Saint-Bernard, puis à la bataille de Montebello le Modèle:Date-. Le Modèle:Date- il se signale à la tête du [[5e régiment d'artillerie (France)|Modèle:5e d'artillerie à pied]] à la bataille de Marengo, avant de devenir colonel le Modèle:Date-.

Le Modèle:Date- il prend le commandement du [[6e régiment d'artillerie (France)|Modèle:6e d’artillerie à pied]] avec lequel il fait les campagnes de l'an XII et de l'an XIII à l'armée des côtes de l'Océan. Le Modèle:Date- il prend les fonctions de chef d’état-major de l’artillerie du camp de Brest, est fait chevalier de la Légion d'honneur le Modèle:Date- et officier de l'ordre le Modèle:Date-.

En 1804, après une revue, il est présenté à Napoléon qui lui demande : "Vous êtes bien jeune ?" il lui répond : "Sire, j'ai votre âge."<ref name=maillier>Modèle:Article. </ref>

De l'an XIV à 1807 il sert à la Grande Armée. Le Modèle:Date- il est prêt à embarquer pour envahir l’Angleterre au camp de Boulogne. Il écrit alors à son frère :

Modèle:Citation bloc

Le Modèle:Date- il achète par procuration un hôtel particulier à Dreux rue-neuve (ou Porte-Neuve), artère qui aujourd'hui porte son nom par décision du conseil municipal du Modèle:Date-<ref>Les rues de Dreux, de Charles Maillier, chez l'auteur, 1980.</ref>. À sa mort, celui-ci fut habité par sa fille, Madame de la Bigottière qui le vendit en 1826<ref name = maillier/>.

Il est promu général de brigade le Modèle:Date-, et commandant de l’artillerie de la Grande Armée. Il est élevé au grade de commandeur de la Légion d’honneur le Modèle:Date-, en récompense de sa conduite à la bataille d'Eylau le Modèle:Date-. À la bataille de Friedland le Modèle:Date-, au moment où la cavalerie du général Latour-Maubourg repousse une charge des Russes, il établit avec promptitude et habileté une batterie de 30 pièces d'artillerie qui fait éprouver de lourdes pertes aux troupes adverses. Créé baron d'Empire le Modèle:Date-, il est nommé commandant de l'artillerie du Modèle:1er de l'armée d'Espagne le Modèle:Date- suivant. Le Modèle:Date- il est fait chevalier de la Couronne de fer. Après la prise de Madrid le Modèle:Date-, il est nommé général de division le Modèle:Date- suivant. Il est à la bataille d’Uclès le Modèle:Date-, et le Modèle:Date- il prend le commandement en chef de l’artillerie des armées en Espagne en remplacement du général Lariboisière. Il combat à Talavera les 27 et Modèle:Date-, et à Almonacid le Modèle:Date-, face aux généraux Palafox, Blake et Wellesley.

Le Modèle:Date-, il est emporté par un boulet anglais dans la redoute de Villate, alors qu’il organise le siège de Cadix depuis le Puerto Santa-Maria. Le Maréchal duc de Dalmatie fait connaître à l'armée sa mort :

Modèle:Citation<ref>Texte reproduit dans "Une ancienne famille noble de Dreux, originaire de Chartres" de Charles Lemenestrel, consacré à la famille Hureau de Senarmont, publié en plusieurs partie dans le Journal de Dreux en 1907.</ref>.

Son corps est enterré dans l’église Santa Ana de Chiclana.

Le Modèle:Date-, son cœur embaumé est placé dans le Panthéon à Paris sur ordre de Napoléon, en date du Modèle:Date-. L’oraison funèbre est prononcée par le général comte Lariboisière.

En 1823, lors de l'expédition d’Espagne, le lieutenant-général vicomte Tirlet, commandant en chef l'artillerie de l'armée d'Espagne, écrit à Amédée de Sénarmont : Modèle:Citation.

Famille

Pendant la campagne de 1793, il s'éprend, lors de son passage à Philippeville (Royaume des Pays-Bas, province de Namur) d'une jeune fille qu'il épouse le Modèle:Date- : Marie Josèphe Henriette Rosalie Hufty, fille d'Hippolyte Romain Hufty, ancien procureur du roi à la prévôté de Philippeville.

Il a deux enfants : Alexandre Hyppolyte (1794-1870) et Henriette Désirée (1800-1874). Son fils Alexandre Hippolyte, après avoir été confirmé dans le titre de baron héréditaire en 1817, partit pour l'île de la Réunion où il eut une descendance nombreuse après deux mariages.

Son neveu, Henri Hureau de Sénarmont (1808-1862) fut un éminent physicien, dont les travaux ont notamment porté sur la géologie, la réflexion de la lumière polarisée, la conductibilité calorifique des cristaux, les propriétés optiques des corps isomorphes, etc. Il tint une chaire de minéralogie à l'École des mines.

Distinctions

Références

Modèle:Références

Sources

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

Modèle:Palette Personnalités enterrées au Panthéon de Paris

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