Isabelle Adjani
Modèle:Infobox Cinéma (personnalité)
Isabelle Adjani, née le Modèle:Date de naissance dans le Modèle:17e arrondissement de Paris, est une actrice et chanteuse française.
Elle débute à Modèle:Nobr au cinéma, puis entre à Modèle:Nobr à la Comédie-Française, en 1972. Elle devient célèbre dès le début des années 1970 grâce à la télévision puis au cinéma et accède rapidement au vedettariat.
Elle reçoit à cinq reprises le César de la meilleure actrice, pour Possession, L'Été meurtrier, Camille Claudel, La Reine Margot et La Journée de la jupe. Elle est par ailleurs nommée deux fois à l'Oscar de la meilleure actrice, pour L'Histoire d'Adèle H. et Camille Claudel.
Biographie
Famille, jeunesse, formation
Isabelle Adjani naît d'un père français d'origine algérienne, Mohammed Chérif Adjani (1923-1983), né à Constantine, engagé à l'âge de seize ans dans l'armée française durant la Seconde Guerre mondiale<ref>Dictionnaire étonnant des célébrités, de Jean-Louis Beaucarnot et Frédéric Dumoulin, First éditions, 2015, Modèle:P..</ref>, et d'une mère allemande, d'origine bavaroise, Augusta Emma Schweinberger (1919-2007), dite Gusti, morte en février 2007<ref>« Allemande rencontrée en Bavière qu'épousa à la fin de la Seconde Guerre mondiale Mohammed Adjani, soldat kabyle de l'armée française », Jean de La Guérivière, Amère Méditerranée: Le Maghreb et nous, Seuil, 2004, Modèle:P..</ref>,<ref>Isabelle Adjani : « Mon père, Kabyle, s'était engagé dans l'armée française à Modèle:Nobr, et c'est en remontant d'Italie jusqu'en Bavière à la fin de la Seconde Guerre mondiale qu'il rencontre et séduit ma mère » (Interview donnée à Télérama).</ref>,<ref>À propos de sa famille, elle déclare : « “Isabelle”, c'était fait pour ne pas attirer l'attention. Mon frère se prénomme Éric Akim. Mon père venait d'une Algérie française. Il parlait français mieux que vous. Il ne parlait jamais arabe devant nous. Sauf l'accent allemand de ma mère, tout était fait pour que nous soyons français, même si cela n'empêchait pas mon père de cuisiner des plats traditionnels ou d'évoquer Constantine. En revanche, quand il écrivait à sa famille, j'ai découvert que, dans ses lettres, j'étais “Yasmina”, jamais “Isabelle” » (source).</ref>. Dans une interview donnée en 1985, Isabelle Adjani explique pourquoi sa mère avait l'habitude de dire que son mari était d'origine turque : elle avait honte de ses origines algériennes. Elle lui demanda également de changer son prénom Mohammed en Chérif car cela faisait plus « américain »<ref>« Ma mère était bavaroise. Elle se sentait très mal en France, où elle était arrivée sans parler un mot de français. Elle ne supportait pas que son mari soit algérien. Elle disait qu'il était d'origine turque et je le croyais. Entre mes parents, il y avait un racisme conjugal. Ma mère traitait mon père de crouille et mon père lui répondait : sale boche. Il s'appelait Mohammed mais ma mère l'avait obligé à changer de prénom. Sur notre boîte aux lettres, il y avait : Chérif Adjani. Ma mère trouvait que ça faisait américain », « Adjani la vérité, interview Isabelle Adjani », Le Nouvel Observateur, 1985.</ref>.
Elle grandit dans une HLM à Gennevilliers, au nord-ouest de Paris, auprès de son père garagiste, de sa mère qui fait des ménages, et de son frère cadet Éric (né le Modèle:Date- et mort le Modèle:Date-), qui deviendra photographe. Elle va au lycée Paul-Lapie à Courbevoie, et poursuit un temps ses études secondaires à Reims, au lycée Jean-Jaurès, pendant qu'elle y répète et joue La Maison de Bernarda Alba. Elle obtient un premier rôle à quatorze ans dans un film pour enfants, Le Petit Bougnat, tourné pendant les vacances scolaires, puis joue à seize ans dans Faustine et le Bel Été avec les jeunes premiers Muriel Catala, Francis Huster, Jacques Spiesser, Jacques Weber, et même Isabelle Huppert, qui y fait sa première courte apparition<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Outre le français, Isabelle Adjani parle couramment allemand, anglais et italien. En allemand, elle a interprété le rôle féminin principal de Nosferatu, fantôme de la nuit. Elle a également joué Driver, Possession, Quartet, Ishtar et Diabolique en langue anglaise. Elle est la première à recevoir un César de la meilleure actrice pour un rôle non francophone (Possession en 1982), et la première actrice française à être deux fois candidate à l'Oscar de la meilleure actrice pour une interprétation en français (L'Histoire d'Adèle H en 1976 et Camille Claudel en 1990).
Révélation (1972-1975)
En 1972, à l'âge de dix-sept ans, Isabelle Adjani débute sur les planches à Reims, avec la troupe de Robert Hossein, dans La Maison de Bernarda de Federico García Lorca avec Annie Ducaux. La pièce, une coproduction avec la Comédie-Française, est un triomphe, et est reprise plus tard au Théâtre de l'Odéon.
En 1973, Annie Ducaux recommande sa jeune partenaire à Jean-Paul Roussillon, qui prépare une mise en scène de L'École des femmes de Molière à la Comédie-Française, et cherche l'Agnès idéale. Isabelle entre ainsi à la Comédie-Française<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, et tient le rôle, dans lequel elle fait sensation, aux côtés de Pierre Dux et Michel Aumont, en alternance dans le rôle d'Arnolphe, après une version télévisée avec Bernard Blier. Elle tient ensuite le rôle-titre d'Ondine de Jean Giraudoux, mis en scène au Français par Raymond Rouleau. Au cinéma, elle est révélée au grand public en 1974 grâce à son rôle de jeune fille en rébellion contre son père, dans La Gifle de Claude Pinoteau, dont le succès la propulse au rang des jeunes actrices françaises les plus en vue.
Elle est ensuite remarquée par le réalisateur François Truffaut. Ce dernier, après avoir vu à la télévision un téléfilm d'après L'École des femmes (la version de la Comédie-Française n'ayant pas fait l'objet d'une captation), et le film La Gifle au cinéma, écrit une lettre à l'actrice pour lui offrir le rôle titre de son prochain film, L'Histoire d'Adèle H. : Modèle:Citation L'histoire revient sur l'amour non payé de retour mais passionné et obsessionnel d'Adèle Hugo, fille de l'écrivain Victor Hugo, pour un lieutenant britannique. Pierre Dux, administrateur général de la Comédie-Française, s'oppose au projet et propose à Isabelle Adjani de la nommer sociétaire de l'institution afin de la retenir en son sein<ref name="IA-Arte-2009">Documentaire, Isabelle Adjani, 2 ou 3 choses qu'on ne sait pas d'elle de Frank Dalmat, Arte, diffusé le Modèle:Date-.</ref>. Dans un premier temps, l'actrice hésite mais, attirée par le rôle et par la perspective de travailler avec François Truffaut, renonce au théâtre et accepte la proposition du réalisateur. Le tournage a lieu sur l'île de Guernesey et dure deux mois. Truffaut se fait le pygmalion d'Adjani, lui donne des leçons de cinéphilie et tombe amoureux d'elle<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'actrice évoque une atmosphère de tournage à la fois concentrée, religieuse, mais également tendue, obsidionale, passionnelle, nerveusement éprouvante. À ce propos, le cinéaste écrit à une amie : Modèle:Citation<ref name="Adèle-Libé-2004"/>. À propos du film, le critique de cinéma Jean-Marc Lalanne écrit dans Le dictionnaire Truffaut : Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'Histoire d'Adèle H. connaît un succès critique et commercial lors de sa sortie en 1975 et Isabelle Adjani se voit citée pour la première fois pour le César de la meilleure actrice ainsi que pour l'Oscar. La critique américaine lui promet un avenir de légende et la compare à Marlene Dietrich, à Ingrid Bergman ou encore à Greta Garbo<ref name="Tentation-sublime-2008">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Succès (1976-1986)
L'année suivante, Isabelle Adjani joue sous la direction de Roman Polanski dans Le Locataire. Le réalisateur, également acteur principal du film, est témoin de la dévotion totale qu'accorde l'actrice à son métier : Modèle:Citation<ref name="Polanski-1984">Modèle:Ouvrage.</ref>. Si l'étrangeté paranoïaque et cauchemardesque du récit séduit aujourd'hui les critiques qui considèrent cette œuvre comme l'une des plus abouties du réalisateur, cette fable sur l'aliénation urbaine et l'anomie, d'une fantaisie noire proche du délire, est mal reçue lors de sa présentation en compétition au [[Festival de Cannes 1976|Modèle:29e Festival de Cannes]] et ne rencontre pas le succès commercial escompté<ref name="Polanski-1984"/>. La même année, Isabelle Adjani est dirigée pour la première fois par André Téchiné à l'occasion du tournage de Barocco, pour lequel elle donne la réplique à Gérard Depardieu. Le film lui permet d'obtenir une seconde nomination au César de la meilleure actrice et d'acquérir Modèle:Citation<ref name="Spé-Bio-Mag">Margot Haddad, Isabelle Adjani : Elle a les yeux revolver..., Spécial Biographie Magazine, no 3, publié en mai 2011, Lafont Presse, Modèle:Pp.26-31.</ref>. En 1977, l'actrice tient le rôle principal de Violette et François de Jacques Rouffio aux côtés de Jacques Dutronc et décline l'offre de Luis Buñuel de jouer dans son film Cet obscur objet du désir en raison des scènes de nu<ref name="Télérama-2009-03-27">Modèle:Lien web.</ref>. L'année suivante, Isabelle Adjani fait ses premiers pas à Hollywood avec le film policier Driver de Walter Hill pour lequel elle côtoie Ryan O'Neal. Pour sa performance, l'actrice s'inspire de Carole Lombard, Bette Davis, Barbara Stanwyck, Greta Garbo et Lauren Bacall : Modèle:Citation<ref name="Tentation-sublime-2008"/>.
En 1979, Isabelle Adjani tourne pour Werner Herzog dans Nosferatu, fantôme de la nuit, l'un des films dont elle est la plus fière<ref name="Studio Mag n°176">Thierry Klifa et Jean-Pierre Lavoignat, « Isabelle Adjani, l'indomptable », Studio magazine Modèle:N° (mars 2002), Modèle:P..</ref>. La même année, elle retrouve André Téchiné pour Les Sœurs Brontë dans lequel elle incarne Emily Brontë, l'auteur du classique de la littérature anglaise Les Hauts de Hurlevent. La presse commente alors sa supposée rivalité avec sa partenaire du film, Isabelle Huppert, interprète de Anne Brontë, et qui, à l'instar d'Adjani, a connu une ascension fulgurante dans les années 1970<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Selon Téchiné, le tournage des Sœurs Brontë s'avère difficile en raison des relations tendues entre les deux actrices. Isabelle Adjani, quant à elle, explique avoir mal vécu sa mise à l'écart de certains projets, au début des années 1980, à cause du producteur Daniel Toscan du Plantier, directeur de la Gaumont, qui aurait tenté d'imposer Isabelle Huppert, alors sa compagne, comme nouvelle étoile du cinéma français<ref>Marie-Elisabeth Rouchy, Adjani et Huppert : La guerre des Isabelle, L'Obs, no 2187, publié le Modèle:Date-, Le Nouvel Observateur du Monde.</ref>.
La même année, Isabelle Adjani donne naissance à son premier enfant, Barnabé Nuytten, né de son union avec le directeur de la photographie Bruno Nuytten, rencontré en 1976 sur le tournage de Barocco.
Après deux ans d'absence, Isabelle Adjani fait son retour au cinéma en 1981 avec la comédie Clara et les chics types de Jacques Monnet. La même année, elle reçoit un double Prix d'interprétation féminine du Festival de Cannes pour Quartet de James Ivory et Possession d’Andrzej Żuławski. Le tournage de ce dernier, dans lequel elle interprète un double rôle sulfureux, halluciné et extrême qui fait d'elle l'incarnation-type de l'héroïne romantique, tumultueuse et exaltée, est pour elle difficile en raison du caractère violent de Zulawski : Modèle:Citation Sa performance dans Possession lui permet néanmoins d'obtenir son premier César de la meilleure actrice. Toujours en 1981, Isabelle Adjani apparaît dans L'Année prochaine si tout va bien, une comédie de Jean-Loup Hubert qu'elle regrette d'avoir tournée, avec également Thierry Lhermitte<ref name="Télérama-2009-03-31-Tchat">Modèle:Lien web.</ref>. À cette époque, le public et la critique lui reprochent ses longues absences entre deux films, ce à quoi elle répond : Modèle:Citation<ref name="Spé-Bio-Mag"/>.
En 1982, l'actrice donne la réplique à Yves Montand dans la comédie Tout feu, tout flamme de Jean-Paul Rappeneau. La même année, elle joue le rôle d'une femme artiste et féministe pour le film de Carlos Saura, Antonieta. Isabelle Adjani abandonne ensuite, après quelques jours, le tournage de Prénom Carmen que réalise Jean-Luc Godard. À propos du réalisateur, l'actrice, remplacée par Maruschka Detmers, explique que Modèle:Citation. L'année suivante, Isabelle Adjani connaît deux grands succès au cinéma. Le premier, Mortelle randonnée de Claude Miller, la fait jouer face à Michel Serrault le rôle d'une jeune femme instable qui assassine et dévalise des hommes fortunés. Le second, L'Été meurtrier de Jean Becker, lui permet de remporter son deuxième César de la meilleure actrice. L'actrice commence par refuser le film de Becker en raison des scènes de nu et de certains dialogues qui la gênent<ref name="Spé-Bio-Mag"/>. Elle revient néanmoins sur sa décision un an après la première offre lorsqu'elle apprend que le réalisateur s'apprête à proposer le rôle à une autre actrice<ref name="Télérama-2009-03-27"/>. Lors de la présentation du film au [[Festival de Cannes 1983|Modèle:36e Festival de Cannes]], elle provoque une grève des photographes après avoir annulé sa présence à la séance de photos pour la presse. Durant la montée des marches par l'équipe du film, les appareils et télé-objectifs seront posés au sol et les professionnels tournent le dos à l'actrice<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Au sommet du box-office, Isabelle Adjani est alors l'une des actrices les plus aimées et admirées des français<ref name="Spé-Bio-Mag"/>. Toujours en 1983, elle fait son retour sur les planches avec la pièce d’August Strindberg, Mademoiselle Julie, jouée à l'automne au Théâtre Édouard-VII. Elle abandonne cependant après une cinquantaine de représentations, épuisée par l'expérience : Modèle:Citation<ref name="Spé-Bio-Mag"/>.
Isabelle Adjani fait son retour au cinéma en 1985 après deux nouvelles années d'absence avec le film policier de Luc Besson, Subway, qui lui permet d'obtenir une cinquième nomination au César de la meilleure actrice. L'année suivante, elle joue sous la direction d'Agnès Varda dans T'as de beaux escaliers, tu sais, un court-métrage documentaire réalisé à l'occasion du Modèle:50e anniversaire de la Cinémathèque française et présenté hors-compétition lors du [[Festival de Cannes 1986|Modèle:39e Festival de Cannes]]. À partir de 1984, Isabelle Adjani entretient, pendant près de deux ans, une idylle avec l'acteur américain Warren Beatty. Ce dernier la choisit pour être sa partenaire dans la comédie Ishtar réalisée par Elaine May et avec également Dustin Hoffman. Cette seconde expérience américaine pour l'actrice connaît cependant un lourd échec commercial. À cette époque, elle refuse de nombreux projets, à l'instar de L'Insoutenable légèreté de l'être de Philip Kaufman ou encore trois films réalisés par Adrian Lyne, 9 Semaines ½, Proposition indécente et Liaison fatale, le seul qu'elle ait regretté<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Consécration (1987-1994)
Alors qu'elle fait face à une rumeur qui la dit atteinte du sida et qu'elle dément à la télévision au journal de TF1 de Bruno Masure le Modèle:Date<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, Isabelle Adjani entreprend la préparation d'un film biographique sur la sculptrice Camille Claudel<ref name="IA-Arte-2009"/>. Après avoir cherché en vain un réalisateur, l'actrice se tourne vers son ancien compagnon, Bruno Nuytten. Ce dernier, considéré comme l'un des meilleurs chefs opérateurs français, accepte de mettre en scène le film et d'en écrire le scénario : Modèle:Citation<ref name="IA-Arte-2009"/>. Lors de sa sortie en salle en 1988, Camille Claudel, avec également Gérard Depardieu dans le rôle du sculpteur Auguste Rodin, est un triomphe critique et public. Il permet à Isabelle Adjani de remporter une seconde nomination à l'Oscar ainsi qu'un troisième César de la meilleure actrice. Lors de la remise de ce dernier, l'actrice fait sensation en lisant un extrait des Versets sataniques de Salman Rushdie, sous le coup d'une fatwa islamique<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Isabelle Adjani prévoit ensuite de retrouver Bruno Nuytten pour tourner plusieurs portraits de femmes, notamment un sur Etty Hillesum, une jeune femme juive hollandaise et mystique pendant la Seconde Guerre mondiale, ou encore un autre sur Béatrice Saubin, une française condamnée à mort au début des années 1980 en Malaisie pour possession d'héroïne avant d'être remise en liberté après de longues années de prison<ref name="Spé-Bio-Mag"/>. Camille Claudel reste cependant l'unique collaboration réalisateur-actrice entre Bruno Nuytten et Adjani : Modèle:Citation bloc
Au début des années 1990, Isabelle Adjani se tient en retrait du cinéma et de la vie publique<ref name="Toxic Affair"/>. Elle refuse de nombreux films, parmi lesquels Cyrano de Bergerac de Jean-Paul Rappeneau<ref name="Télérama-2009-03-27"/>, Dick Tracy de Warren Beatty<ref name="PM-2014-12-11">Modèle:Lien web.</ref>, Basic Instinct de Paul Verhoeven<ref>Modèle:Ouvrage</ref> ou La Leçon de piano de Jane Campion<ref name="L'Obs 2016">Modèle:Lien web.</ref>, afin de se consacrer à sa relation avec l'acteur irlandais Daniel Day-Lewis, qui bat rapidement de l'aile. Elle souffre aussi de la concurrence d'une nouvelle génération de jeunes actrices comme Virginie Ledoyen, Valeria Bruni Tedeschi, Elsa Zylberstein, Romane Bohringer ou Sophie Marceau<ref name="Toxic Affair"/>. Elle ne retrouve le chemin des plateaux qu'en 1993, après cinq ans d'absence, pour le film Toxic Affair de la jeune Philomène Esposito, qui était devenue la confidente de ses tourments. Cette comédie, qu'elle a considérablement réécrite elle-même et pour laquelle elle touche un cachet de Modèle:Nobr de francs (ce qui représente un salaire-record pour le cinéma français), connait un tournage catastrophique, se soldant par un lourd échec critique et public<ref name="Toxic Affair">Modèle:Lien web.</ref>.
En 1994, Isabelle Adjani retrouve le succès avec l'un des films les plus marquants de sa carrière, La Reine Margot de Patrice Chéreau, fresque historique sur le massacre de la Saint-Barthélemy écrite spécialement pour elle. Tourné sur plus de six mois et nécessitant un budget colossal de Modèle:Nobr de francs – l’équivalent d’un peu plus de Modèle:Nobr d’euros, ce film à grand spectacle, sanglant et porté par l'interprétation d'Adjani dans le rôle-titre, revient sur l'extinction des Valois du trône de France et s'inspire d'un roman-feuilleton d'Alexandre Dumas, consacré au mariage d'Henri de Navarre, futur Henri IV avec Marguerite de France et aux amours supposées de cette dernière avec le marquis de La Môle<ref name="VF Reine Margot">Modèle:Lien web.</ref>. Pour Isabelle Adjani, le film est avant tout l'histoire d'une famille incestueuse et déchirée, Modèle:Citation : Modèle:Citation bloc
Le film est présenté au [[Festival de Cannes 1994|Modèle:47e festival de Cannes]] où il reçoit un accueil critique mitigé, certains lui reprochant son emphase et sa théâtralité. Il devient néanmoins l'un des plus importants succès publics d'Isabelle Adjani et rassemble plus de deux millions de spectateurs en salles<ref name="VF Reine Margot"/>. Son interprétation de Marguerite de Valois lui permet de remporter son quatrième César de la meilleure actrice. L'actrice, enceinte de sept mois, ne se rend pas à la soirée de remise des prix et se fait représenter par Alain Delon, président de la cérémonie, qui accepte la récompense en son nom<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Vimeo.</ref>.
Culte (1995-2008)
En 1995, la séparation d'avec Daniel Day-Lewis plonge Isabelle Adjani dans une profonde dépression. Elle accepte de jouer aux côtés de Sharon Stone dans le film Diabolique, remake du film d'Henri-Georges Clouzot, afin que son Modèle:Citation dans lequel elle se trouve alors. L'actrice est attirée par l'idée de faire un film à la fois hitchcockien et féministe, mais admet quelques années plus tard dans la presse avoir fait ce film Modèle:Citation : Modèle:Citation<ref name="Studio Mag n°176"/>. Sorti en 1996, le film ne rencontre pas les faveurs de la presse et des spectateurs.
L'année suivante, elle préside le jury<ref>Les jurés sont Gong Li, Mira Sorvino, Paul Auster, Tim Burton, Luc Bondy, Patrick Dupond, Mike Leigh, Nanni Moretti et Michael Ondaatje.</ref> du [[Festival de Cannes 1997|Modèle:50e Festival de Cannes]], qui attribue la Palme d'or ex æquo aux films Le Goût de la cerise d'Abbas Kiarostami et L'Anguille de Shōhei Imamura. Toujours en 1997, elle abandonne un projet prévu avec Roman Polanski, une grosse production intitulée The Double, dans laquelle elle aurait dû donner la réplique à John Travolta. Le film ne voit pas le jour à la suite de différends opposant le réalisateur, les producteurs internationaux et Travolta<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Isabelle Adjani se retire une nouvelle fois de la vie publique, s'installe en Suisse, à Genève, pour une durée de quatre ans, et entame une psychanalyse. En 1998, elle fait une brève apparition dans son propre rôle dans le film Paparazzi. Elle se montre ensuite intéressée par la proposition de Ridley Scott de jouer dans son film Gladiator, mais le studio s'y oppose<ref>Cédric Melon, Adjani : Les envies d'Isabelle, Télécâble Sat Hebdo, Modèle:Date-.</ref>.
En 1999, l'acteur Robert Hossein, devenu directeur du Théâtre Marigny à Paris, réussit à convaincre Isabelle Adjani de faire son retour au théâtre avec La Dame aux camélias d'après Alexandre Dumas (fils), mise en scène par Alfredo Arias sur une adaptation de René de Ceccatty. Lorsqu'elle commence les répétitions, l'actrice, sans cesse sollicitée pour un entretien, refuse tout contact direct avec la presse : Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La pièce est jouée pendant quatre mois, et Modèle:Nobr, à guichets fermés. Pour Robert Hossein, Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
À cette époque, Isabelle Adjani est sollicitée par l'acteur-réalisateur Alain Chabat pour jouer Cléopâtre dans son film Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre. L'actrice refuse d'abandonner la pièce malgré l'insistance du producteur Claude Berri, qui va jusqu'à lui louer un appartement dans le Triangle d'or de Paris dans l'espoir de la convaincre<ref name="L'Obs 2016"/>. Elle fait finalement son retour au cinéma en 2002 avec un film écrit spécialement pour elle, La Repentie, mais le succès n'est pas au rendez-vous<ref name="Spé-Bio-Mag"/>. La même année, elle interprète la comtesse Ellénore dans Adolphe, adaptation cinématographique du roman de Benjamin Constant qu'elle chérit depuis l'adolescence, et pour lequel elle choisit Benoît Jacquot à la réalisation. En 2003, elle devient une vedette de cinéma hystérique et mythomane, prise dans la débâcle de 1940 dans Bon voyage de Jean-Paul Rappeneau. En dépit d'un accueil critique relativement favorable, ces deux nouvelles productions n'obtiennent pas le succès escompté. Après une apparition dans le film Monsieur Ibrahim et les Fleurs du Coran de François Dupeyron, également en 2003, Isabelle Adjani accepte d'incarner la résistante Marie-Madeleine Fourcade dans une fiction adaptée de l'autobiographie de cette dernière, L'Arche de Noé : réseau Alliance. TF1 ne réussit cependant pas à convaincre les ayants droit et le projet est annulé<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Après trois nouvelles années d'absence, Isabelle Adjani fait un retour sur les planches du théâtre Marigny à l'automne 2006, pour incarner le rôle titre de la pièce de Wolfgang Hildesheimer : La Dernière nuit pour Marie Stuart, reine d'Écosse et de France, décapitée en 1587. Pour Didier Long, le metteur en scène, l'actrice Modèle:Citation<ref name="L'Obs 2016"/>. Le rôle de Marie Stuart permet à Isabelle Adjani d'interpréter un nouveau rôle tragique : Modèle:Citation blocAprès Marie Stuart, plusieurs projets de cinéma sont annoncés. Isabelle Adjani accepte de jouer pour la réalisatrice Maïwenn dans un film avec Alain Delon et dans lequel les deux acteurs doivent tenir leur propre rôle. Delon se retire finalement du projet et le film ne voit pas le jour<ref name="Studio Mag n°239">Michel Rebichon, « Isabelle Adjani : les points sur les “i” », Studio magazine Modèle:N° (octobre 2007), Modèle:P..</ref>. Adjani se montre ensuite intéressée par un autre projet de Maïwenn, Le Bal des actrices, une comédie musicale sur des actrices qui doivent, à nouveau, tenir leur propre rôle. Les producteurs du film demandent à l'actrice d'annoncer son nom, bien qu'elle n'ait pas encore lu le scénario ni signé de contrat, afin de financer le film. Adjani accepte mais se retire du projet après avoir lu le scénario<ref name="Studio Mag n°239" />. Elle doit ensuite retrouver le réalisateur Jean-Loup Hubert pour un thriller, mais préfère abandonner lorsqu'elle apprend que la production envisage un budget serré<ref name="Studio Mag n°239" />. Sa participation à New York, I Love You, dans lequel elle doit tourner un court-métrage réalisé par Anthony Minghella, est annulée à la mort du réalisateur. Ses projets avec les réalisatrices Martine Dugowson, d'après une biographie de Marilyn Monroe, Isabelle Mergault, pour une comédie intitulée Forfait caribou, et Yamina Benguigui, pour une comédie intitulée Le paradis, c'est complet sur les déboires d'une jeune femme politique prise entre ses racines et son ambition, ne voient pas le jour. En 2008, Isabelle Adjani joue pour la télévision dans une adaptation librement inspirée du Mariage de Figaro de Beaumarchais, intitulée simplement Figaro et réalisée par Jacques Weber, où elle reprend le rôle de la comtesse Almaviva.
Retour (2009-2015)
[[Fichier:Isabelle Adjani Césars 2010.jpg|thumb|Isabelle Adjani lors de la [[35e cérémonie des César|Modèle:35e cérémonie des César]] au cours de laquelle elle remporte son cinquième César de la meilleure actrice pour La Journée de la jupe.]] En 2009, Isabelle Adjani fait son retour au cinéma après huit ans d'absence avec La Journée de la jupe. Dans ce film réalisé par Jean-Paul Lilienfeld et produit par Arte, l'actrice incarne Sonia Bergerac, une professeure de banlieue qui perd ses moyens et prend sa classe en otage. Le projet séduit Adjani notamment par Modèle:Citation<ref name="Télérama-2009-03-31-Tchat"/> et explique apprécier que Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le film fait sensation au festival de fiction de La Rochelle où il est présenté hors-compétition et, lors de sa diffusion sur Arte en avant-première, établit un record d'audience avec Modèle:Nombre de téléspectateurs<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il permet à Isabelle Adjani de remporter son cinquième César de la meilleure actrice pour sa prestation et de battre ainsi son propre record, Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le succès de La Journée de la jupe lui ayant permis de revenir au premier plan de la scène médiatique, Isabelle Adjani souhaite désormais enchaîner les projets<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2010, elle fait une apparition dans la comédie sociale à succès Mammuth des réalisateurs Benoît Delépine et Gustave Kervern, et dans lequel elle joue le fantôme du premier amour de Gérard Depardieu. La même année, elle prête sa voix au personnage de Mère Gothel dans le film d'animation Raiponce. En 2011, elle partage l'affiche du premier film réalisé par Frank Henry, De force, avec Éric Cantona. Elle y incarne le commandant Clara Damico, chef de la brigade de répression du banditisme. La même année, elle accepte de faire une apparition dans le téléfilm Aïcha, job à tout prix par amitié pour la réalisatrice Yamina Benguigui.
En 2012, elle joue un rôle, initialement prévu pour Alain Delon, transformé en personnage féminin, celui d'une femme souffrant d'amnésie post-traumatique, dans la première réalisation de l'acteur Alexandre Astier, David et Madame Hansen. La même année, Isabelle Adjani est annoncée, au côté de Gérard Depardieu, dans la prochaine réalisation du cinéaste américain Abel Ferrara, Welcome to New York, inspiré de l'affaire Dominique Strauss-Kahn. Elle accepte d'interpréter la compagne de ce dernier, la journaliste Anne Sinclair, mais se retire du projet quelques mois plus tard estimant que Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 2013, Isabelle Adjani participe au film bollywoodien, Ishkq in Paris, aux côtés des stars indiennes Preity Zinta et Arjun Rampal. Le film, qu'elle tourne phonétiquement en langue hindi et définit comme Modèle:Citation, est pour elle Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La même année, elle annule sa participation à la mini-série Résistance, invoquant Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et est remplacée par Fanny Ardant<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 2014, Isabelle Adjani joue l'un des onze rôles féminins du film choral de l'actrice Audrey Dana intitulé Sous les jupes des filles aux côtés, entre autres, de Laetitia Casta, Vanessa Paradis, Sylvie Testud et Marina Hands. Le film, qu'elle accepte à l'insistance de son agent et ce, malgré ses réticences, afin d'aider la réalisatrice à faire son premier long métrage<ref>Modèle:Lien web.</ref>, est un succès au box-office attirant plus de Modèle:Nombre en salle. La presse française s'interroge alors sur ses derniers choix, à l'image de L'Obs qui regrette Modèle:Citation<ref name="L'Obs 2016"/>. Adjani admet alors regretter certains choix Modèle:Citation et déclare ne vouloir faire désormais que des projets qui lui tiennent à cœur<ref name="PM-2014-12-11"/>.
Toujours en 2014, Isabelle Adjani fait son retour au théâtre, huit ans après La Dernière nuit pour Marie Stuart, avec une adaptation de la pièce Kinship créée par Carey Perloff, librement inspirée de Phèdre de Racine et jouée sur la scène du théâtre de Paris. L'histoire suit la relation passionnelle entre « Elle », une femme d'influence rédactrice en chef et « Lui », un jeune reporter, sous les yeux de « L'Amie » de la première et mère possessive du second. Les rôles sont respectivement tenus par Adjani, Niels Schneider et Vittoria Scognamiglio. La pièce connaît une genèse tumultueuse marquée par les remplacements successifs, à trois semaines de la première représentation, du metteur en scène Julien Collet-Vlaneck par la costumière Dominique Borg et de la comédienne Carmen Maura qui devait interpréter « L'Amie »<ref name="Sandrine Blanchard, Kinship">Modèle:Lien web.</ref>. Kinship est pour Isabelle Adjani l'occasion de jouer pour la première fois de sa carrière dans une pièce contemporaine. L'actrice est séduite par le fait qu'il s'agit d'une Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Diversification (2016-2018)
En 2016, Isabelle Adjani tient le rôle-titre du thriller social Carole Matthieu. Dans ce film dont elle est à l'initiative, réalisé par Louis-Julien Petit et adapté du roman Les Visages écrasés de Marin Ledun, l'actrice joue une femme médecin du travail en désaccord avec le harcèlement moral et l'humiliation pratiqués dans la société qui l'emploie contre ses employés. Isabelle Adjani, également productrice associée, explique lors de la présentation du film au festival du film francophone d'Angoulême Modèle:Citation<ref name="LeParisien CM">Modèle:Lien web.</ref>. Le film offre à l'actrice, selon la presse, un rôle de femme Modèle:Citation Adjani explique cependant que, pour elle, Modèle:Citation L'actrice déclare se vouloir Modèle:Citation et estime Modèle:Citation<ref name="LeParisien CM"/>. Après une première diffusion sur la chaîne Arte où il totalise près d'un million de téléspectateurs, Carole Matthieu sort au cinéma dans quelques salles afin qu'Isabelle Adjani puisse à nouveau, selon son propre souhait, concourir pour le César de la meilleure actrice<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le film ne reçoit cependant aucune nomination.
En 2017, Isabelle Adjani apparaît dans la série Dix pour cent, le temps d'un épisode de la seconde saison, dans lequel elle joue son propre rôle. En parallèle à sa carrière cinématographique et télévisuelle, l'actrice multiplie les présences scéniques après une première lecture publique du roman L'Amour et les Forêts d'Éric Reinhardt : Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ainsi, entre 2017 et 2018, l'actrice lit Georges Lavaudant, portrait d'un artiste au Théâtre de l'Odéon ; une sélection de lettres signées, entre autres, par Marguerite Duras et Emily Dickinson, à l'occasion du premier festival de la BnF, La Bibliothèque parlante ; Ismène de Yánnis Rítsos et Roma de Marguerite Duras au Festival d'Avignon ; De Duras à Dickinson, une sélection de textes variables au Théâtre de l'Archipel, à la BnF ainsi qu'au Musée Sursock à Beyrouth ; Opening Night d'après le film homonyme de John Cassavetes au Théâtre le Quai à Angers et à la Villa Cavrois ; la Correspondance Maria Casarès-Albert Camus, où elle donne la réplique à Lambert Wilson, au TNP de Villeurbanne, au Festival de la correspondance de Grignan et au Festival d'Avignon.
En 2018, Isabelle Adjani joue sous la direction de Romain Gavras le rôle d'une mère flambeuse et castratrice, également chef d’un gang de femmes pickpockets, dans la comédie d'action Le monde est à toi. Le film est bien reçu lors de sa présentation à la Quinzaine des réalisateurs du Festival de Cannes. Le critique Michel Ciment estime que l'actrice trouve ici son Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sa performance lui vaut d'être nommée au César de la meilleure actrice dans un second rôle. L'année suivante, Isabelle Adjani se laisse convaincre par la réalisatrice Josée Dayan de rejoindre l'univers de la série Capitaine Marleau le temps d'un épisode. Adapté du roman policier Ne plus mourir, jamais de Marc Eisenchteter, l'actrice y joue le rôle d'une scientifique qui vient de passer quinze ans dans le coma et qui se retrouve soupçonnée d'un meurtre. Sa participation permet à la série de réaliser sa deuxième meilleure audience avec près de Modèle:Nobr de téléspectateurs<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle revient au cinéma avec le drame Sœurs de Yamina Benguigui, avec également Rachida Brakni et Maïwenn, mais le film, qui évoque les traumatismes liés à la guerre d’Algérie<ref>Modèle:Lien web.</ref>, passe quasiment inaperçu lors de sa sortie en salles en 2020.
Une actrice respectée (depuis 2020)
En 2022, Isabelle Adjani fait son retour théâtral dans Le Vertige Marilyn, une pièce semi-dramatique et biographie qui lui permet d’interpréter l’actrice hollywoodienne Marilyn Monroe<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sa prestation est très bien accueillie par les critiques professionnelles. Le magazine Les Inrockuptibles ira même jusqu’à marquer : Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Elle donne ensuite la réplique à Denis Ménochet dans le drame Peter von Kant de François Ozon avec qui elle n'avait jamais tourné auparavant. Le film est une relecture d'un autre film, Les Larmes amères de Petra von Kant de Fassbinder, mais du côté masculin. Elle y joue à nouveau le rôle d'une actrice de cinéma à la fois muse et confidente du personnage principal. Présenté lors de la Berlinale dont il fait l'ouverture, Peter von Kant connait un succès timide<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Jean-Michel Frodon de Slate affirme qu'elle offre sa meilleure performance Modèle:Citation. Il note aussi que son personnage rappelle l'actrice et chanteuse allemande Ingrid Caven<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle joue ensuite sous la direction du scénariste et réalisateur Nicolas Bedos dans la comédie noire Mascarade. Pour la troisième fois, elle y incarne une ancienne gloire du cinéma, vivant en compagnie d'un Modèle:Page h' sur la Côte d'Azur<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le personnage s'apparente aux personnages de Gloria Swanson dans Boulevard du crépuscule et de Shirley MacLaine dans Bons Baisers d'Hollywood<ref>Modèle:Article</ref>. Elle donne la réplique à Pierre Niney ainsi qu’à François Cluzet, Emmanuelle Devos et Marine Vatch. Le film est présenté au [[Festival de Cannes 2022|Modèle:Ordinal Festival de Cannes]], cette même année, en hors-compétition. À cause de soucis de santé, l'actrice ne peut pas présenter le film et annule sa venue<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Isabelle Adjani renoue ensuite avec les drames en costumes en interprétant la favorite Diane de Poitiers dans la mini-série du même nom réalisée par Josée Dayan pour France Télévision<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle y retrouve Gérard Depardieu dans le rôle de Nostradamus, avec qui elle avait joué dans Barocco, Camille Claudel, Bon Voyage et Mammuth. Elle donne également la réplique à Jeanne Balibar, Guillaume Gallienne, au rappeur Joey Starr, Virginie Ledoyen et la jeune actrice italienne Gaia Girace<ref>Modèle:Lien web.</ref>. À la fin de la série, Diane de Poitiers lègue un collier d'émeraudes à Marguerite de France, surnommée la reine Margot, ce qui constitue une référence symbolique à La Reine Margot, film dans lequel elle interprétait la princesse. Elle croise aussi le personnage de Marie Stuart qu'elle a jouée au théâtre en 2006 dans la Dernière Nuit pour Marie Stuart.
Désireuse d'explorer d'autres genres, l'actrice rejoint la distribution du film d'action de Mélanie Laurent intitulé Voleuses, adaptation de la bande-dessinée éponyme<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Coproduction franco-américaine entre Netflix et Gaumont, le film signe la première collaboration de la comédienne avec une plateforme de streaming<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle tient dans le long-métrage un rôle secondaire face à Adèle Exarchopoulos, Mélanie Laurent et Manon Bresch. Le film est présenté comme une alternative française à 355 avec Jessica Chastain. L'actrice française revient à des ambitions internationales avec la mini-série The Perfect Couple produite par Netflix. Elle y incarne la meilleure amie de l'actrice australienne Nicole Kidman<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En 2023, elle annonce la sortie pour la fin d'année d'un album "Les courants d'air" composé avec Pascal Obispo<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Prises de position politiques, déclarations publiques
Isabelle Adjani est familière de prises de position et déclarations qui dépassent son métier d'actrice :
- En 1988, elle se rend en Algérie, patrie de son père, et participe à un meeting sur le campus de Bouzareah, près d'Alger, à la veille du référendum proposé par le président Chadli Bendjedid, afin de « soutenir la naissance d'une démocratie ».
- Lors de la présidentielle française de 1988, son nom ayant été utilisé pour la campagne de Jacques Chirac, elle intervient sur TF1 pour dire qu'elle ne soutient personne.
- En 1999, elle refuse de se rendre à l'Élysée pour la réception du président algérien Abdelaziz Bouteflika. Elle dénonce tant le pouvoir algérien que les terroristes. En 1997, soutenant la manifestation parisienne « pour la paix en Algérie », elle donne une interview retentissante qui lui gagne l'affection du peuple algérien, titrée en une du Figaro : « L'Algérie m'empêche de dormir, et vous ? »
- En Modèle:Date-, elle participe à la manifestation, aux côtés de plusieurs personnalités, contre la mise en place du test ADN pour le regroupement familial.
- En Modèle:Date-, elle affirme que les propos du pape Benoît XVI sur l'inefficacité supposée du préservatif pour lutter contre la propagation du sida devraient être, comme pour tous ceux qui vont dans ce sens, « passibles de crime contre l'Humanité »<ref>Modèle:Vidéo, YouTube.fr, « L'hebdo cinéma Isabelle Adjani bonus 1 », consulté le Modèle:Date-.</ref>.
- En Modèle:Date-, elle participe à l'inauguration du festival panafricain d'Alger.
- En Modèle:Date-, Isabelle Adjani est présidente d'honneur du Club des amis et actionnaires du journal Bakchich<ref>« Isabelle Adjani soutient Bakchich », article signé de sa main publié le Modèle:Date- sur le site de Bakchich.</ref>.
- En 2002, elle co-signe une pétition demandant une « solution rapide et décente aux problèmes fiscaux de Françoise Sagan », condamnée pour une fraude fiscale sur ses revenus de 1994 et devant à l’État Modèle:Unité, en considérant que si « Françoise Sagan doit de l'argent à l’État, la France lui doit beaucoup plus : le prestige, le talent, un certain goût de la liberté et de la douceur de vivre »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- En Modèle:Date-, elle prend fermement position contre la vaccination obligatoire et désavoue les vaccins en général au micro de France Inter, avouant avoir fait faire pour ses enfants de faux certificats vaccinaux et suscitant l'indignation de bon nombre d'auditeurs et de spécialistes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- En Modèle:Date-, à la suite de la démission de Nicolas Hulot, elle signe avec Juliette Binoche la tribune contre le réchauffement climatique intitulée « Le plus grand défi de l'histoire de l'humanité », qui paraît en une du journal Le Monde, avec pour titre L'appel de Modèle:Nobr pour sauver la planète<ref>Modèle:Article.</ref>.
Poursuites judiciaires
Isabelle Adjani est mise en examen depuis octobre 2020 pour escroquerie. Un ancien consultant en stratégie qui a géré la société de l'actrice, Isia Films, en 2011 et 2012, l'accuse d’avoir falsifié le remboursement de ses dettes à son égard<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Elle doit être jugée en octobre 2023 pour fraude fiscale et blanchiment, notamment accusée d’avoir dissimulé une donation de deux millions d’euros, et d’avoir éludé 236 000 euros d’impôt sur le revenu dans les années 2010. Des faits qu’Isabelle Adjani conteste<ref>Modèle:Article.</ref>.
Vie privée
Dans les années 1970, Isabelle Adjani est deux années durant la compagne d'André Dussollier<ref>Modèle:Lien web.</ref>, puis celle de Francis Huster<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Tous trois sont alors pensionnaires de la Comédie-Française.
Elle partage ensuite la vie du chef-opérateur et réalisateur Bruno Nuytten, rencontré sur le tournage de Barocco (1976). Il éclaire aussi Les Sœurs Brontë et Possession, avant de réaliser Camille Claudel. Leur fils Barnabé, né en Modèle:Date-, devient musicien, au sein notamment des groupes Makali, puis The Aikiu.
Au milieu des années 1980, elle entame une relation qui durera deux années avec Warren Beatty, son partenaire de jeu dans Ishtar<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Modèle:Date, Isabelle Adjani intervient au [[Journal de 20 heures (TF1)|Journal de Modèle:Nobr]] de TF1 présenté par Bruno Masure pour faire taire une rumeur qui dure depuis neuf mois et selon laquelle elle aurait été atteinte du sida et serait peut-être même morte<ref>Modèle:Dailymotion</ref>. En 2017, l'actrice confie au magazine Grazia : Modèle:Citation<ref name="Grazia-2017-04-25">Modèle:Lien web.</ref>. Elle accuse également Modèle:Citation d’avoir Modèle:Citation et cite le sociologue Jean-Noël Kapferer, qui avait étudié la propagation de cette rumeur : Modèle:Citation<ref name="Grazia-2017-04-25"/>.
En 1989, après la première anglaise de Camille Claudel, Isabelle Adjani rencontre l'acteur irlandais Daniel Day-Lewis<ref name="MadameFigaro-2016-09-01">Modèle:Lien web.</ref>. Leur fils, Gabriel-Kane, naît le Modèle:Date- à New York, quelques mois après leur séparation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 1996, l'actrice quitte la capitale française pour s'établir en Suisse, à Genève et déclare à la presse : Modèle:Citation. En 2014, elle confie que son déménagement était dû à sa séparation Modèle:Citation d'avec Daniel Day-Lewis et son désir d'obtenir la garde de leur enfant : Modèle:Citation<ref>Ghislain Loustalot, « Isabelle Adjani: "Le temps passe et alors ?" », Paris Match, Modèle:N°, publié le Modèle:Date-.</ref>. En 2016, elle déclare à propos de sa relation avec l'acteur : Modèle:Citation<ref name="MadameFigaro-2016-09-01"/>.
De 2002 à 2004, elle est en couple avec Jean-Michel Jarre. Alors que le musicien la trompe avec la comédienne Anne Parillaud, Isabelle Adjani révèle au magazine Paris Match l'infidélité de son compagnon et médiatise leur rupture<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Si elle concède ne pas aimer l'exposition de sa vie privée, elle explique malgré tout avoir trouvé ce seul moyen pour régler ses différends et avoir souhaité parler au nom des femmes victimes du même sort<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 2004, elle entame une relation avec le neurochirurgien Stéphane Delajoux. Le couple se sépare en 2009, après cinq ans de vie commune. L'actrice met également un terme à sa participation au projet de site internet médical de son ex-compagnon<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 2017, Isabelle Adjani confie à Madame Figaro : Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Née en 1999, la nièce d'Isabelle Adjani et fille d'Éric Adjani, Zoé Adjani-Vallat, devient elle aussi actrice, en tête de Cerise de Jérôme Enrico, puis de Cigare au miel de Kamir Aïnouz. Elle apparaît aux côtés de sa tante dans la pièce Opening Night, mise en scène par Cyril Teste, et dans le clip de Meet me by the gates de The Penelopes, réalisé par Nicolas Bary.
Modèle
Photographie
Au fil de son parcours, elle pose pour de nombreux photographes. Parmi ces artistes, elle noue des collaborations privilégiées avec Brigitte Lacombe, Dominique Issermann, François-Marie Banier, Jean-Daniel Lorieux et Richard Avedon. Elle passe aussi sous l'objectif d'Albert Watson, André Perlstein, Benoît Barbier, Bettina Rheims, Deborah Turbeville, Ellen Von Unwerth, Guy Bourdin, Henry Clarke, Hervé Guibert, Jean-Marie Périer, June Newton (Alice Springs), Just Jaeckin, Karl Lagerfeld, Kate Barry, Olivier Dassault, Paolo Roversi, Patrick Demarchelier, Patrick Swirc, Sylvie Lancrenon et Youssef Nabil.
Elle fait la couverture du magazine Andy Warhol's Interview en Modèle:Date-, de la revue culte Egoïste à deux reprises, pour les numéros 5 et 11, et du magazine Photo en Modèle:Date-.. Andy Warhol retravaille des portraits d'elle pour Madame Figaro en 1986.
Elle campe l'héroïne du roman Le Maître et Marguerite de Mikhaïl Boulgakov durant quinze jours au cours du mois de Modèle:Date à Moscou et ses environs, avec la collaboration d'une centaine d'acteurs, figurants et de techniciens, sous l'objectif de Jean-Daniel Lorieux. Le « shooting » a donné lieu à une exposition itinérante qui a débuté à Paris dans la galerie Ariane Dandois du Modèle:Date au Modèle:Date pour aboutir à Moscou, via quelques capitales européennes. Modèle:Citation a affirmé la comédienne après la séance photos.
Mode, publicité
- Isabelle Adjani paraît en 1981-1982 dans deux publicités télévisées pour la marque de lessive Woolite<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>,<ref name=":1">Modèle:Lien web.</ref>, et en 1984 dans une publicité pour la marque de savon Lux<ref name=":2">Modèle:Lien web.</ref>.
- Le Modèle:Date, elle clôt au Louvre le dernier défilé de Gianfranco Ferré pour Dior habillée d'une robe Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et d'un masque vénitien. Ce défilé est encore cité comme l'un des plus célèbres de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
- Au fil des ans, elle est modèle photographique pour la marque de lingerie française Lejaby (1988), pour la marque américaine de vêtements Gap (1994), pour le catalogue français de vente par correspondance La Redoute (automne-hiver 2004), pour la maison de joaillerie française Poiray (2012), et pour la campagne eyewear des lunettes de la marque française Chanel (2020).
- En 2008, la marque de maroquinerie de luxe française Lancel crée, en étroite collaboration avec l'actrice, le sac « L'Adjani » qui s'avère un gros succès de vente.
- Lundi Modèle:Date, elle clôt, à l'ambassade de Suisse à Paris, le défilé automne-hiver 2012 du couturier franco-suisse Jean-Luc Amsler, dans une robe noire.
- À partir de Modèle:Date-, elle devient égérie de L'Oréal Paris.
- En Modèle:Date-, elle accompagne son fils Gabriel-Kane dans la campagne What Makes A Man de la marque italienne de prêt-à-porter masculin Zegna.
- Mercredi 19 janvier 2022, elle défile, Place de la Bourse à Paris, durant la présentation de la collection automne-hiver de la marque française Ami Paris, créée par Alexandre Mattiussi, et dont elle devient l'une des ambassadrices.
Filmographie
Cinéma
Longs métrages
Années 1970
- 1970 : Le Petit Bougnat de Bernard Toublanc-Michel : Rose
- 1972 : Faustine et le Bel Été de Nina Companeez : Camille
- 1974 : Ariane de Pierre-Jean de San Bartolomé : Ariane
- 1974 : La Gifle de Claude Pinoteau : Isabelle Doulean
- 1975 : L'Histoire d'Adèle H. de François Truffaut : Adèle Hugo
- 1976 : Barocco d’André Téchiné : Laure
- 1976 : Le Locataire (The Tenant) de Roman Polanski : Stella
- 1977 : Violette et François de Jacques Rouffio : Violette Clot
- 1978 : Driver (The Driver) de Walter Hill : la joueuse
- 1979 : Nosferatu, fantôme de la nuit (Nosferatu, Phantom der Nacht) de Werner Herzog : Lucy Harker
- 1979 : Les Sœurs Brontë d’André Téchiné : Emily Brontë
Années 1980
- 1981 : Clara et les Chics Types de Jacques Monnet : Clara
- 1981 : Quartet de James Ivory : Marya Zelli
- 1981 : Possession d’Andrzej Żuławski : Anna / Helen
- 1981 : L'Année prochaine si tout va bien de Jean-Loup Hubert : Isabelle Maréchal
- 1982 : Tout feu, tout flamme de Jean-Paul Rappeneau : Pauline Valance
- 1982 : Antonieta de Carlos Saura : Antonieta Rivas Mercado
- 1983 : Mortelle Randonnée de Claude Miller : Catherine Leiris / Lucie Brentano, « Marie »
- 1983 : L'Été meurtrier de Jean Becker : Eliane Wieck
- 1985 : Subway de Luc Besson : Helena
- 1987 : Ishtar d’Elaine May : Shirra Assel
- 1988 : Camille Claudel de Bruno Nuytten : Camille Claudel
Années 1990
- 1993 : Toxic Affair de Philomène Esposito : Pénélope
- 1994 : La Reine Margot de Patrice Chéreau : Marguerite de Valois dite Margot
- 1996 : Diabolique de Jeremiah S. Chechik : Mia Baran
- 1998 : Paparazzi d’Alain Berberian : Elle-même
Années 2000
- 2002 : La Repentie de Laetitia Masson : Charlotte
- 2002 : Adolphe de Benoît Jacquot : Ellénore
- 2003 : Bon Voyage de Jean-Paul Rappeneau : Viviane Denvers
- 2003 : Monsieur Ibrahim et les Fleurs du Coran de François Dupeyron : La star
- 2009 : La Journée de la jupe de Jean-Paul Lilienfeld : Sonia Bergerac
Années 2010
- 2010 : Mammuth de Benoît Delépine et Gustave Kervern : L'amour perdu
- 2010 : Raiponce (Tangled) de Nathan Greno et Byron Howard : Mère Gothel (voix française)
- 2011 : De force de Frank Henry : Clara Damico
- 2012 : David et Madame Hansen d'Alexandre Astier : Madame Hansen Bergmann
- 2013 : Ishkq in Paris de Prem Soni : Marie Elise
- 2014 : Sous les jupes des filles d'Audrey Dana : Lili
- 2016 : Carole Matthieu de Louis-Julien Petit : Carole Matthieu
- 2018 : Le monde est à toi de Romain Gavras : Dany
Années 2020
- 2021 : Sœurs de Yamina Benguigui : Zorah
- 2022 : Peter von Kant de François Ozon : Sidonie von Grassenabb
- 2022 : Mascarade de Nicolas Bedos : Martha Duval
- 2023 : Voleuses de Mélanie Laurent : Marraine
- 2023 : Wish, Asha et la bonne étoile (Wish) de Chris Buck et Fawn Veerasunthorn : la Reine Amaya (voix française)
Courts métrages
- 1986 : T'as de beaux escaliers, tu sais d’Agnès Varda : elle-même
- 2016 : La Voie de la raison de Tessa de Baudinière : narratrice
- 2017 : Tselkov Walk de Nicolas Hidiro : narratrice d'un texte d'Emmanuel Carrère consacré au peintre Oleg Tselkov<ref>POST-SOVIET RUSSIA – PART II: БРАТ 2 (BROTHER 2), sur artconnect.com, consulté le Modèle:Date-.</ref>
- 2018 : La Veillée de l'humanité de Renaud Skyronka : narratrice et silhouette
- 2023 : Dammi de Yann Demange : elle-même
Clips
- 1984 : Pull marine, réalisé par Luc Besson
- 1986 : Princesse au petit pois, réalisé par Jean-Paul Seaulieu
- 2004 : Y'a pas un homme qui soit né pour ça de Florent Pagny, Calogero et Pascal Obispo, réalisé par Pascal Obispo
- 2019 : Meet me by the Gates avec The Penelopes, réalisé par Nicolas Bary
- 2022 : Quelques mots avec Malik Djoudi, réalisé par Antoine Carlier
Documentaires
- 1989 : L'Après-Octobre de Merzak Allouache : elle-même
- 1990 : Lung Ta: les Cavaliers du vent de Marie Jaoul de Poncheville : narratrice
- 2010 : Guibert cinéma d'Anthony Doncque : voix
Télévision
Téléfilms
- 1973 : L'École des femmes de Molière, mise en scène Jean-Paul Roussillon, réalisation Raymond Rouleau : Agnès
- 1974 : L'Avare de Molière, mise en scène Jean-Paul Roussillon, réalisation René Lucot : Marianne
- 1975 : Ondine de Jean Giraudoux, mise en scène et réalisation Raymond Rouleau : Ondine
- 2008 : Figaro de Jacques Weber : comtesse Almaviva
- 2009 : La Journée de la jupe de Jean-Paul Lilienfeld : Sonia Bergerac
- 2011 : Aïcha, job à tout prix de Yamina Benguigui : docteur Assoussa
- 2016 : Carole Matthieu de Louis-Julien Petit : Carole Matthieu
- 2022 : Diane de Poitiers de Josée Dayan : Diane de Poitiers
- 2023 : Adieu vinyle de Josée Dayan : Eve Faugères
Séries
- 1974 : Le Secret des Flamands de Robert Valey (mini série) : Maria
- 2017 : Dix pour cent, saison 2, épisode 4 Isabelle de Jeanne Herry : elle-même
- 2018 : Capitaine Marleau, saison 2, épisode 7 Ne plus mourir jamais de Josée Dayan : Isabelle Laumont
- 2024 : The Perfect Couple de Susanne Bier (mini série, 6 épisodes) : Isabel Nallet, une amie de la famille
Publicités
- 1981-1982 : lessive Woolite<ref name=":0" />,<ref name=":1" />
- 1984 : savon Lux<ref name=":2" />
- 2020 : lunettes Chanel Eyewear
Emissions
- 1984 : Show Isabelle Adjani, réalisation Robert Réa, proposition Sabine Mignot
Documentaires
- 2013 : Isabelle Adjani, 2 ou 3 choses qu'on ne sait pas d'elle de Frank Dalmat : elle-même
- 2018 : André Téchiné, cinéaste insoumis de Thierry Klifa : voix
Théâtre
Isabelle Adjani intègre la Comédie-Française en 1972, en tant que pensionnaire, sans passer par le traditionnel Conservatoire national supérieur d'art dramatique. Elle y reste près de trois ans.
À la Comédie-Française
- 1972 : Le Bourgeois gentilhomme de Molière, mise en scène de Jean-Louis Barrault : Lucile
- 1973 : L'Avare de Molière, mise en scène de Jean-Paul Roussillon : Mariane
- 1973 : L'École des femmes de Molière, mise en scène de Jean-Paul Roussillon : Agnès
- 1973 : Port-Royal d'Henry de Montherlant, mise en scène de Jean Meyer : Sœur Marie-Françoise de l’Eucharistie
- 1974 : Ondine de Jean Giraudoux, mise en scène de Raymond Rouleau : Ondine
- 1974 : La Maison de Bernarda Alba de Federico García Lorca, mise en scène de Robert Hossein (reprise au théâtre de l'Odéon) : Adela
Hors Comédie-Française
- 1972 : La Maison de Bernarda Alba de Federico García Lorca, mise en scène de Robert Hossein, Maison de la Culture de Reims : Adela
- 1983 : Mademoiselle Julie d'August Strindberg, mise en scène de Jean-Paul Roussillon puis Andréas Voutsinas, Théâtre Édouard-VII, Paris : Julie<ref>Site Les Archives du spectacle</ref>
- 2000 : La Dame aux camélias d’après Alexandre Dumas et René de Ceccatty, mise en scène d'Alfredo Arias, Théâtre Marigny, Paris : Marguerite Gautier
- 2006 : La Dernière Nuit pour Marie Stuart de Wolfgang Hildesheimer, mise en scène de Didier Long, Théâtre Marigny, Paris : Marie Stuart
- 2014-2015 : Kinship de Carey Perloff, mise en scène de Dominique Borg, Théâtre de Paris : Elle
- 2017 : L'Amour et les forêts d'Eric Reinhardt, mise en scène de Laurent Bazin, création Le Quai à Angers, tournée : Voix de l'auteur et de plusieurs personnages
- 2019-2020 : Opening Night, d’après le scénario de John Cassavetes, mise en scène de Cyril Teste, Théâtre de Namur, Théâtre Le Quai à Angers, Théâtre des Bouffes-du-Nord - Paris, tournée France et étranger (New York, Rome) : l'actrice
- 2022-2023 : Le Vertige Marilyn de et mise en scène par Olivier Steiner et Emmanuel Lagarrigue, Maison de la Poésie, Théâtre de l'Atelier, Salle Pleyel, Paris, tournée France et étranger (Venise, New York) : Marilyn Monroe/elle-même
Lecture
- 2016 : L'Amour et les forêts d'Éric Reinhardt, Théâtre Louis Jouvet, Rethel, Théâtre Gabrielle Dorziat à Epernay
- 2017 : Georges Lavaudant, portrait d'un artiste, avec Astrid Bas, Ariel Garcia-Valdès, André Marcon, Pascal Rénéric, Théâtre de l'Odéon à Paris
- 2017 : Lettres de Marguerite Duras, Emily Dickinson, Choderlos de Laclos, lecture, BnF à Paris
- 2017 : Ismène de Yánnis Rítsos, Modèle:Lh de Marguerite Duras, avec Micha Lescot, Festival d'Avignon - Musée Calvet
- 2017-2018 : De Duras à Dickinson, textes variables de Marguerite Duras, Camille Laurens, Pierre Choderlos de Laclos, Anne Dufourmantelle, Fred Vargas, Françoise Sagan, Claude Simon, Simon Johannin, Patrice Chéreau, Maria Casarès, Emily Dickinson, Nadia Tuéni, proposition de Valérie Six, Théâtre Saint-Louis de Pau, Théâtre de l'Archipel - scène nationale de Perpignan, BnF à Paris, Musée Surcock à Beyrouth, Festival Eva Ganizate à Saint-Benoît-du-Sault
- 2018 : Opening Night, textes de Sei Shônagon, John Cromwell, John Cassavetes, Isabelle Adjani, Maria Callas, Anton Tchekhov, Rainer Maria Rilke, Jean Racine, mise en lecture Cyril Teste, Festival Premiers Plans d'Angers - Théâtre Le Quai à Angers, Villa Cavrois à Croix
- 2018 : Trois Femmes puissantes de Marie NDiaye, soirée SOS Méditerranée au Festival d'Aix-en-Provence
- 2018 : Correspondance Maria Casarès-Albert Camus, collaboration Valérie Six, avec Lambert Wilson, Les Langagières - TNP de Villeurbanne, Festival de la correspondance de Grignan, Festival d'Avignon - Musée Calvet, Le Livre sur la place - Opéra national de Lorraine à Nancy
- 2018 : Ismène de Yannis Ritsos, adaptation Valérie Six, musique Javier Muñoz Bravo, avec le Geneva Camerata - Bâtiment des Forces motrices, Genève<ref>Isabelle Adjani: «Je ne suis qu’une humble «mélophile», sur letemps.ch, consulté le Modèle:Date-</ref>
- 2019 : La Fin du courage de Cynthia Fleury, mise en espace de Nicolas Maury, avec Laure Calamy, Palais de Tokyo et La Scala à Paris
- 2019 : Maria Callas, lettres & mémoires, Festival Éva Ganizate à Saint-Benoît-du-Sault
Radio
- 2020 : Ça peut pas faire de mal de et avec Gullaume Gallienne sur France Inter, lecture d'Ulysse de James Joyce
Applications et podcasts
- 2018 : Les Robes du soldat, application d'histoires pour enfants, texte Franck Joucla Castillo, illustration Eve Brengard, musique Cathialine.
- 2021 : Animalia, podcast, épisode Amanda l'abeille de Josh Vardey : narratrice
- 2023 : Ensemble - 40 ans de lutte contre le sida, podcast, épisode I Les Années 80 : narratrice
Musique et discographie
- 1974 : Rocking chair de Serge Gainsbourg, pour l'émission télévisée Top à… de Maritie et Gilbert Carpentier consacrée à Sacha Distel.
- 1982 : Je ne peux plus dire je t'aime de et en duo avec Jacques Higelin, pour l'émission télévisée Formule un de Maritie et Gilbert Carpentier consacrée au premier.
- 1983 : Journal d'Alice James, livre audio, Éditions des femmes, collection Bibliothèque des voix.
- 1983 : Premier album produit, écrit et composé par Serge Gainsbourg, dont elle coécrit les paroles de cinq titres et écrit seule celles d'un titre.
- 1984 : Rupture au miroir de Serge Gainsbourg, en duo avec Jane Birkin, pour l'émission télévisée Formule un consacrée à cette dernière.
- 1984 : Love Me or Leave Me, paroles de Gus Kahn et musique de Walter Donaldson, pour l'émission télévisée Show Isabelle Adjani.
- 1985 : Des textes, des voix, livre audio, collectif, Éditions des femmes.
- 1986 : 45 tours Princesse au petit pois, paroles d'Isabelle Adjani, musique de Sebastian Santa Maria, avec deux titres :
- Princesse au petit pois 2. Léon dit
- 1990 : Je ne peux plus dire je t'aime (avec Jacques Higelin) sur 1 CD compilation 10 titres inclus dans un Modèle:N° Hors commerce de CD Mag, à l'occasion de la sortie de l'intégrale studio 1974-1988 d'Higelin.
- 2002 : Gardez-moi les journaux de Pierre Hebey, livre audio, lecture collective, Gallimard.
- 2003 : Bon voyage, paroles de Martin Rappeneau, musique de Gabriel Yared, sur la bande originale du film Bon voyage de Jean-Paul Rappeneau.
- 2004 : On ne sert à rien de Lionel Florence et Pascal Obispo, en duo avec Pascal Obispo, sur l'album Sidaction, Ensemble contre le Sida, 10 ans ensemble.
- 2008 : Wo wo wo wo de et en duo avec Christophe, sur son album Aimer ce que nous sommes.
- 2011 : Tomber, paroles Frank Henry, musique de Frank Henry, Marco Papazian et Claude Salmiéri, sur la bande originale du film De force de Frank Henry.
- 2013 : Let Me Freak Out (Nosferatu) de The Aikiu, voix sur ce titre de leur album Ghost Youth.
- 2018 : Albert Camus et Maria Casarès, Correspondance (1944-1959), livre audio, lecture avec Lambert Wilson, Collection Écoutez lire, Gallimard. (Coup de cœur parole enregistrée et documents sonores 2018 de l’Académie Charles-Cros<ref>Modèle:Lien web</ref>)
- 2018 : D'accord de et en duo avec Pascal Obispo, avec la voix de Youssou N'Dour, sur l'album Obispo.
- 2018 : On se voit se voir, paroles Jacques Chaumette et André Téchiné, musique Philippe Sarde, arrangements 2018 Alex Beaupain, pour le générique final du documentaire André Téchiné, cinéaste insoumis de Thierry Klifa.
- 2019 : Meet me by the Gates de et en duo avec The Penelopes.
- 2021 : Revolution #49, paroles et musique Elvis Costello, adaptation Muriel Teodori, voix parlée sur une version et voix chantée sur une autre du titre de l'album Hey Clockface d'Elvis Costello, en français sur l'album La Face de pendule à coucou.
- 2021 : Sous le soleil exactement de Serge Gainsbourg, sur l'album Les Pianos de Gainsbourg d'André Manoukian.
- 2022 : Quelques mots de et en duo avec Malik Djoudi, sur l'album Troie.
- 2022 : The Last Goodbye de et en duo avec The Penelopes.
- 2022 : La Chanson d'Adélaïde de Nicolas Bedos, pour son film Mascarade.
- 2023 : Nous deux de Benjamin Biolay, pour le téléfilm Adieu vinyle de Josée Dayan.
- 2023 : Bande originale, album produit par Pascal Obispo, avec la participation de Benjamin Biolay, Etienne Daho, Gaëtan Roussel, Seal, Simon Le Bon, Christophe, Akhenaton, Daniel Darc, Philippe Pascal, David Sylvian, Youssou N’Dour et Peter Murphy<ref>https://actus.sfr.fr/divertissement/musique/isabelle-adjani-de-retour-en-musique-un-nouvel-album-avec-plein-d-invites-202308300002.html</ref>.
Distinctions
Ensemble des récompenses reçues
Année | Récompense | Catégorie | Film |
---|---|---|---|
1973 | Prix du Syndicat de la critique | Meilleure comédienne | L'École des femmes (pièce) |
1974 | Prix Suzanne-Bianchetti | Jeune comédienne | - |
1975 | David di Donatello | Meilleure jeune comédienne étrangère | La Gifle |
1975 | National Board of Review | Meilleure actrice | L'Histoire d'Adèle H. |
New York Film Critics Circle | |||
National Society of Films Critics Awards | |||
1976 | David di Donatello | Meilleure actrice étrangère | |
1976 | Festival de Carthagène | Meilleure actrice | |
1978 | Bambi | Meilleure actrice | L'histoire d'Adèle H |
1981 | Festival de Cannes | Prix d'interprétation féminine | Possession Quartet |
1982 | César | Meilleure actrice | Possession |
1983 | Festival Fantasporto | Meilleure actrice | |
1984 | César | Meilleure actrice | L'Été meurtrier |
1989 | César | Meilleure actrice | Camille Claudel |
Festival de Berlin | Prix d'interprétation féminine | ||
1995 | César | Meilleure actrice | La Reine Margot |
2003 | Festival de Cabourg | Prix d'interprétation féminine | Adolphe |
2004 | Festival de Montréal | Grand prix spécial des Amériques | Carrière |
2009 | Festival de Monte Carlo | Meilleure actrice | La Journée de la jupe |
2010 | Lumières de la presse internationale | Meilleure actrice | |
Globe de Cristal | |||
Étoile d'or | |||
César |
Meilleures entrées
Liste des films avec Isabelle Adjani ayant attiré au moins un million de spectateurs en France
Films | Réalisateur | Années | France (entrées) | |
1 | L'Été meurtrier | Jean Becker | 1983 | 5 137 040 |
2 | Raiponce | Byron Howard & Nathan Greno | 2010 | 4 022 966 |
3 | La Gifle | Claude Pinoteau | 1974 | 3 385 541 |
4 | Subway | Luc Besson | 1985 | 2 920 588 |
5 | Camille Claudel | Bruno Nuytten | 1988 | 2 717 136 |
6 | Tout feu, tout flamme | Jean-Paul Rappeneau | 1982 | 2 279 445 |
7 | La Reine Margot | Patrice Chéreau | 1994 | 2 002 915 |
8 | Sous les jupes des filles | Audrey Dana | 2014 | 1 349 860 |
9 | Driver | Walter Hill | 1978 | 1 102 183 |
Décorations
- Modèle:Déco CeLH (2010)<ref>Décret du 13 juillet 2010 portant promotion et nomination dans l'ordre national de la Légion d'honneur.</ref>
- Modèle:Déco CdreOAL (2014)<ref>Nomination ou promotion dans l'ordre des Arts et des Lettres, janvier 2014.</ref>.
Hommages, citations
- Dans un sketch du film italien collectif Mesdames et messieurs, bonsoir (1976), le présentateur incarné par Marcello Mastroianni compare son assistante, campée par Monica Guerritore, à Isabelle Adjani, en évoquant L'Histoire d'Adèle H.
- Plusieurs chansons évoquent Isabelle Adjani :
- Djemila des Lilas de Jean-Luc Lahaye (1986), paroles de Jean-Luc Lahaye et Jean-Claude Collo, musique de Cyril Assous, sur son troisième album Flagrant délit tendresse (Djemila des Lilas / Frêle gazelle des ruelles / Met du bleu sur ses yeux / De la fièvre sur ses lèvres / Et loin de Khomeiny / Elle imite Adjani)
- Belle comme Isabelle de Midi V (1988), paroles et musique de Jean-Marc Filippi (Car elle était belle / Comme Isabelle / Elle était jolie / Comme Adjani)
- Cannes de Barbara Carlotti (2006), sur son second album Les Lys brisés (Au bras d'Isabelle Adjani / Tu toises la foule et tu souris).
- Les Deux Isabelle d'Élisa Point et Alain Klingler (2018), sur leur album commun Ce soir la nuit rentrera tard. Le titre évoque Isabelle Huppert et Isabelle Adjani.
- En ouverture de la 44e cérémonie des César (22/02/2019), le maître de cérémonie Kad Merad revisite les titres phares du groupe Queen, dont Another One Bites the Dust, dont il transforme avec humour les paroles en citant l'absence de la comédienne, nommée comme meilleure actrice dans un second rôle pour Le monde est à toi (Tiens, tiens, tiens, mais y'a pas Adjani / Tiens, tiens, tiens, mais où est Adjani ? / Y'a Karin Viard, Leïla Bekhti, mais y'a pas Adjani / Y'a Virginie Efira, mais y'a pas Adjani / J'commence pas la cérémonie, si y'a pas Adjani / Débrouillez-vous en régie, appelez-lui un taxi / Moi j'm'en fous, j'suis un déglingo, je casse tout s'il le faut / J'annule toute la cérémonie, si y'a pas Adjani)
- Hervé Guibert, dont elle fut proche, en a fait un personnage prénommé Marine en référence à la chanson Pull marine dans son roman d'autofiction À l'ami qui ne m'a pas sauvé la vie (1990).
- L'écrivain américain Bret Easton Ellis la fait apparaître dans une scène parisienne de son roman Glamorama (1998) : Modèle:Citation
Notes et références
Voir aussi
Bibliographie
Préfaces rédigées par Isabelle Adjani
- Le Drame de la pédophilie : états des lieux, protection des enfants, éditions Albin Michel, 1997.
- L'Esprit de Cannes. De A à Z, éditions Assouline, 2004.
- Enquête sur une société qui consomme des enfants, éditions du Souvenir, 2008.
Sur Isabelle Adjani
- Jean-Luc Douin, Comédiennes aujourd'hui : au micro et sous le regard, Lherminier, 1980.
- Claire Devarrieux, Les Acteurs au travail, Renens, 5 Continents, Hatier, 1981.
- Jean-Yves Rogale, Francis Huster : Molière et les autres…, Mengès, 1982.
- Éric Neuhoff, Un triomphe, Paris, Olivier Orban, 1984, Bernard Pascuito, 2010.
- Christian Roques-Briscard, La Passion d'Adjani, Lausanne, Favre, 1987.
- Christian Dureau, Isabelle Adjani : biographie non autorisée, Paris, Justine, 1987.
- Ça c'est du cinéma ! Le Modèle:7e et la manière, Les Dossiers du Canard, 1987.
- Gérard Depardieu, Lettres volées, Jean-Claude Lattès, 1988.
- Meinolf Zurhorst, Isabelle Adjani. Ihre Filme - Ihr Leben. Heyne Film und Fernsehbibliothek, Band 163. Munich, Heyne, 1992.
- Michèle Halberstadt, Adjani aux pieds nus - Journal de la repentie, Calmann-Lévy, 2002.
- Guy Austin, Foreign bodies: Jean Seberg and Isabelle Adjani, S. 91-106 in: ders., Stars in Modern French Film, Londres, Arnold, 2003.
- Guy Austin, Telling the truth can be a dangerous business: Isabelle Adjani, race and stardom, in: Remapping World Cinema: Identity, Culture and Politics in Film, herausgegeben von Stephanie Dennison und Song Hwee Lim, London: Wallflower Press, 2006.
- Michel David (psychanalyste), Isabelle Adjani, la tentation sublime, Imago, 2008.
- Erwan Chuberre, La Légende Adjani, Cogito, 2010.
- Arnaud Duprat, Isabelle Adjani, un mythe de l’incarnation, Le Bord de l’eau, 2013.
- Dominique Choulant, Isabelle Adjani, la Magnifique, Mustang éditions, 2014.
- Jérôme d'Estais, Possession d'Andrzej Żuławski, Tentatives d'exorcisme, Editions Rouge profond, 2019 Modèle:ISBN
Documentaire
- Isabelle Adjani, 2 ou 3 choses qu'on ne sait pas d'elle de Frank Dalmat, scénario et interview Julien Collet Vlaneck, musique Barnabé Nuytten, production Puzzle Media et Isia Films, diffusé le Modèle:Date- sur Arte.
Liens externes
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