Tonnay-Charente
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Tonnay-Charente est une commune du Sud-Ouest de la France située dans le département de la Charente-Maritime en région Nouvelle-Aquitaine. Ses habitants sont appelés les Tonnacquois et les Tonnacquoises<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Entièrement située sur la rive droite de la Charente, Tonnay-Charente doit en grande partie à son fleuve sa riche histoire et sa prospérité dont elle a partagé le destin commun avec sa grande voisine, Rochefort, à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Bien que son port fluvial demeure encore actif sur l'estuaire, Tonnay-Charente n'est plus aujourd'hui un centre industriel mais, depuis le début du nouveau siècle, des activités commerciales et de services en assurent efficacement le relais. La tertiairisation de la ville a permis une remarquable transformation de son économie urbaine.
Cette reconversion économique et urbaine a fait de Tonnay-Charente une ville dynamique, la plaçant désormais au septième rang des villes de Charente-Maritime. Ville-satellite de Rochefort, faisant partie de sa banlieue Est, Tonnay-Charente est devenue un centre résidentiel relativement attractif, autant pour son cadre de vie diversifié que pour son site géographique dominé par un pont suspendu sur la Charente. Modèle:Sommaire
Géographie
Le site géographique de la ville
La commune de Tonnay-Charente se situe dans le centre-ouest du département de la Charente-Maritime, en région Nouvelle-Aquitaine, à la limite des anciennes provinces de Saintonge et d'Aunis.
La ville de Tonnay-Charente est située dans la partie sud-ouest de la France<ref group="Note">Certains y voient une appartenance géographique au midi de la France — en référence au « Midi atlantique » cher au géographe Louis Papy - ainsi Tonnay-Charente comme l'ensemble de la Charente-Maritime peuvent être rattachés à deux grands ensembles géographiques, le Grand Ouest français et le Grand Sud-Ouest français</ref>, faisant partie du « midi atlantique »<ref>Louis Papy, Le midi atlantique, atlas et géographie de la France moderne, Flammarion, Paris, 1984.</ref>.
Comme la ville voisine de Rochefort, Tonnay-Charente est entièrement située sur la rive droite de la Charente où elle s'est développée sur les contours d'un large méandre du fleuve.
Un site escarpé dans la basse vallée de la Charente
La ville-centre de Tonnay-Charente est divisée en deux secteurs bien distincts, la ville haute et la ville basse, qui forment le noyau urbain<ref name="Gautier">M.A. Gautier, Le dictionnaire des communes de la Charente-Maritime, Les Chemins de la Mémoire Éditeur, Modèle:P..</ref> auquel se sont agglomérés de nombreux villages isolés au fur et à mesure du développement de l'urbanisation.
La « ville haute » s'est développée originellement autour d'un ancien château-fort sur l'escarpement rocheux et calcaire qui surplombe la rive droite du fleuve<ref name="Gautier"/>. Dominant de ses Modèle:Unité de hauteur la vallée de la Charente, le noyau originel s'est établi sur un site facile à défendre. L'expansion urbaine a privilégié en tout premier lieu les hauteurs de la ville dont l'altitude moyenne s'élève à une vingtaine de mètres<ref name="IGN1430">Observation tirée de l'étude la carte IGN Modèle:N° E - Tonnay-Charente - Source : IGN, carte topographique, série bleue.</ref>. Cette extension urbaine s'est faite le dos au fleuve en direction du nord et de l'ouest en suivant la ligne de crête sur laquelle s'étaient fixés de nombreux moulins à vent dès l'époque médiévale (le moulin Renoulleau, le moulin de la Traine, le moulin Bel Air) et des châteaux (château de la Perrière, château de l'Anglaiserie) ainsi que des villages alimentés originellement par des sources d'eau (Fontsèche, Les Fontenelles).
La « ville basse » s'est étendue en fonction de l'essor de son port fluvial, établi primitivement au pied du site fortifié de la vieille ville<ref name="Gautier"/>. Le développement s'est fait plus tardivement, à partir de la période classique mais surtout pendant le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, avec l'essor du négoce des eaux-de-vie et du cognac. Le front d'urbanisation résidentiel a été limité en bordure du fleuve laissant la place aux bâtiments dévolus au commerce fluvial, aux équipements portuaires et aux industries.
En dehors de la vieille ville, l'habitat urbain s'est développé très récemment, c'est-à-dire essentiellement à partir de la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et surtout après la Seconde Guerre mondiale. Cette urbanisation a progressé le long des axes de communications routiers et ferroviaires, notamment en direction de Rochefort, en soudant petit à petit d'anciens villages devenus aujourd'hui des quartiers urbains à part entière, même s'ils en ont gardé quelques aspects villageois (La Touche, La Coudre, Les Fontaines). Dans le même temps, la poussée urbaine s'est établie entre l'ancienne route nationale et la voie ferrée, loin de la bordure du fleuve, toujours en direction de Rochefort, et s'est effectuée dans la partie de la vallée où de grosses usines (ex usine Asturonia, ex usine Saint-Gobain) se sont implantées ainsi que des cités ouvrières (La Fraternité, Les Granges, Archiac). Enfin, la création de la rocade urbaine en 1964, formée par la RD 137 qui contourne la vieille ville par l'est et le nord, a permis d'étendre le front d'urbanisation qui a progressivement comblé les vides entre la ville-centre et la route départementale (les Varennes, la Touche).
Un finage urbain aux paysages diversifiés
En dehors de l'agglomération principale, le finage communal de Tonnay-Charente qui est le cinquième territoire urbain de la Charente-Maritime par sa superficie<ref>Classée commune urbaine par les services de l'INSEE, Tonnay-Charente se situe au cinquième rang des communes urbaines par sa superficie, se classant après Marans, La Tremblade, Saintes et Saint-Pierre-d'Oléron.</ref> est d'une remarquable diversité géophysique et présente des aspects naturels fort variés.
À l'ouest et au nord de la ville-centre, de très petits villages, plutôt des écarts nommés localement des cabanes, se sont établis en bordure du marais de la Petite Flandre qui s'étend sur Modèle:Unité, soit le quart du finage communal de Tonnay-Charente. Cet espace qui a échappé à l'urbanisation est fortement individualisé par la présence de vastes marais aménagés depuis le début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, striés par les canaux reliés à La Charente et les levées, et à l'écart des grands axes de communication, dont la ligne d'horizon est brisée par les petits monticules que représentent l'Île de la Mazarine, à l'ouest, et l'Île de la Rabotellerie, au Nord<ref name="IGN1430"/>. Les contraintes de ce milieu aquifère demeurent peu propices à l'urbanisation et constituent à la fois des terres agricoles pour l'élevage et de grandes réserves naturelles. Cette zone de marais est délimitée au nord-ouest par le canal de Saint-Louis et au nord par le canal de Genouillé, ces deux importants collecteurs servent également de limites administratives dans une très grande partie de leur tracé séparant Tonnay-Charente de Muron, à l'ouest, et de Genouillé, au Nord.
Au sud, la commune est limitée par la basse vallée de la Charente où commence son estuaire. Cette partie basse de la commune est très peu urbanisée, cependant quelques usines se sont implantées en bordure du fleuve. Des zones marécageuses, certes drainées, mais impropres à toute forme d'urbanisation s'y étendent et sont bordées au Nord par la ligne de chemin de fer Nantes-Bordeaux. Tout à l'ouest de la commune, le canal de Saint-Louis que rejoint le canal de Genouillé confluent avec la Charente et servent de limite communale séparant Tonnay-Charente de Rochefort au lieu-dit Le Pont Rouge<ref name="IGN1430"/>. En amont de ce lieu de confluence, des espaces marécageux entrecoupés de sablières bordent le fleuve jusqu'au site du silo et des quais du port fluvial. Ce dernier, aménagé dès les années 1840, s'étend sur Modèle:Unité et, ce, jusqu'au Pont suspendu dont le tablier central culmine à Modèle:Unité de hauteur et offre un vaste panorama sur la cité, la basse vallée et les marais alentour. Entre le port et le pont s'est développée la « ville basse ». Un kilomètre en amont du pont suspendu, le petit ruisseau du Chasserat qui se jette dans la Charente sert de limite communale séparant Tonnay-Charente de Cabariot.
Enfin, au nord et à l'est de la ville-centre s'étendent les confins du plateau saintongeais représentant "la pointe de Tonnay-Charente"<ref name="Labruyere">Julien François-Labruyère, À la découverte de la Saintonge maritime, éditions Rupella, La Rochelle, 1980, Modèle:P..</ref>, autrefois bocagère et aujourd'hui dénudée. Les villages du plateau qui se distinguent par de nombreux toponymes sylvicoles ou arboricoles sont les plus nombreux et leur présence est liée originellement aux grands défrichements de la période médiévale. Le plateau calcaire s'élève doucement en direction de l'est, dominant le marais de la Petite Flandre par une ligne de falaises mortes et son altitude moyenne se situe autour de Modèle:Unité. C'est dans cette partie de la commune de Tonnay-Charente que se trouve le point culminant, au lieu-dit Le Moulin de Montalet, correspondant à un coteau calcaire de Modèle:Unité de hauteur, près de la commune voisine de Moragne<ref name="IGN1430"/>.
Un site fluvial à l'origine de son développement
Si la ville n'a plus qu'un rôle de transit, elle l'a cependant de très longue date exercé sur le fleuve Charente étant idéalement placée au lieu de rupture de charge entre le trafic maritime et le trafic fluvial où la marée se fait fortement sentir. Le port fluvial est situé à Modèle:Unité de l'embouchure de la Charente et peut recevoir des navires de haute mer jaugeant Modèle:Unité de port en lourd<ref>Julien François-Labruyère, À la découverte de la Saintonge maritime, éditions Rupella, La Rochelle, 1980, Modèle:P..</ref>.
Tonnay-Charente doit en effet en grande partie son expansion urbaine grâce à sa position géographique sur la rive droite du fleuve où la vallée présente toutes les caractéristiques d'une vallée dissymétrique.
Sur la rive gauche, appartenant à la commune de Saint-Hippolyte, la vallée est inondable et marécageuse, impropre à toute forme d'urbanisation, tandis que sur la rive droite, le flanc escarpé d'un coteau calcaire a permis par le passé l'établissement de la ville et de ses nombreuses activités (portuaires, résidentielles, commerciales et industrielles).
Un site géologique varié
Le territoire communal de Tonnay-Charente, l'un des plus étendus de la Charente-Maritime<ref>La commune de Tonnay-Charente avec Modèle:Nombre se situe au Modèle:20e des communes de la Charente-Maritime par sa superficie. Elle vient après les communes suivantes du département dont le classement est le suivant : 1 - Marans (Modèle:Nombre); 2 - La Tremblade (Modèle:Nombre) ; 3 - Saint-Just-Luzac (Modèle:Nombre) ; 4 - Saint-Savinien (Modèle:Nombre) ; 5 - Benon (Modèle:Nombre) ; 6 - Saint-Georges-d'Oléron (Modèle:Nombre) ; 7 - Saintes (Modèle:Nombre) ; 8 - Clérac (Modèle:Nombre) ; 9 - Cercoux (Modèle:Nombre) ; 10 - Saint-Jean-de-Liversay (Modèle:Nombre) ; 11 - Sainte-Gemme (Modèle:Nombre) ; 12 - Saint-Pierre-d'Oléron (Modèle:Nombre) ; 13 - Bedenac (Modèle:Nombre) ; 14 - Muron (Modèle:Nombre) ; 15 - Charron (Modèle:Nombre) ; 16 - La Genétouze (Modèle:Nombre) ; 17 - Le Gua (Modèle:Nombre) ; 18 - Bussac-Forêt (Modèle:Nombre) ; 19 - Genouillé (Modèle:Nombre).</ref>, se caractérise par des assises géologiques variées à l'origine de la diversité de ses paysages naturels.
Il est constitué au Nord et au Nord-Ouest d'une partie du marais de la Petite Flandre qui fait partie du marais de Rochefort, tandis qu'au Sud, il longe la basse vallée de la Charente où commence son estuaire. Ces parties basses de la commune sont composées des dépôts fluvio-marins de la fin du Quaternaire dont le bri flandrien est l'un des composants les plus répandus<ref name="Beteille24">Roger Beteille et Jean Soumagne (ouvrage collectif sous la collaboration de), La Charente-Maritime aujourd'hui, milieu, économie, aménagement, Publication de l'Université d'Été, 1987, Modèle:P..</ref>. Ces alluvions fluviatiles dont l'épaisseur atteint les Modèle:Unité de profondeur sont à l'origine de la formation des marais de la basse vallée de la Charente<ref name="Beteille24"/> où le site urbain de Tonnay-Charente est situé juste en amont.
Au centre de la commune et à l'Est, son territoire forme une sorte de presqu'île qui s'avance dans les marais de Rochefort, c'est la pointe de Tonnay-Charente<ref name="Labruyere"/>, prolongement extrême-occidental du synclinal de Genouillé, dont les assises géologiques relèvent du Jurassique<ref>Julien François-Labruyère, À la découverte de la Saintonge maritime, éditions Rupella, La Rochelle, 1980, Modèle:P..</ref>. En effet, elle fait partie des confins du plateau calcaire et marneux de la Saintonge qui s'abaissent doucement vers l'océan et qui prolongent tout à l'Ouest le plateau jurassique de la Saintonge du nord. Ce dernier est délimité par la basse vallée de la Boutonne et la basse vallée de la Charente qui la séparent du plateau crayeux de la Saintonge du Crétacé recouvrant toute la partie centrale et méridionale de la Charente-Maritime<ref name="Beteille16">Roger Beteille et Jean Soumagne (ouvrage collectif sous la collaboration de), La Charente-Maritime aujourd'hui, milieu, économie, aménagement, Publication de l'Université d'été, 1987, Modèle:P..</ref>.
Ici, les paysages surélevés du plateau calcaire dominent la dépression que forme le Marais de la Petite Flandre et se caractérisent par des ondulations de terrains formées par des vallons secs et de petites vallées<ref name="Beteille16"/>. Les sols fertiles proviennent des « terres légères de groies » et contiennent « des argiles rouges » que révèlent la toponymie de quelques lieux-dits de la commune (la Groie, les Terres Rouges).
Une position de carrefour géographique
La ville a de tout temps été un centre d'échanges et de transit grâce à sa situation géographique, favorisant son développement urbain et économique. Modèle:Carte avec géolocalisation Tonnay-Charente occupe en effet une position de contact naturel entre les terres de marais à l'ouest et au nord et celles de la plaine au centre et à l'est, ce qui en a fait une « zone frontalière » entre les anciennes provinces de l'Aunis et de la Saintonge.
De plus, son port fluvial sur la Charente situé idéalement au lieu de rupture de charge entre le trafic maritime et le trafic fluvial en a fait un centre de batellerie fort important dans les siècles passés.
C'est cette position géographique qui lui avait conférée dans l'Histoire un rôle de carrefour obligé entre l'est et l'ouest et entre le nord et le sud avant que la ville ne soit supplantée par sa grande voisine de Rochefort, notamment lors de la construction du pont transbordeur de Martrou.
Les axes de communication
Tonnay-Charente a de tout temps été une ville de passage et a longtemps occupée un rôle de carrefour de communications avant d'être supplantée par Rochefort avec laquelle elle partage dorénavant cette fonction.
Un important centre de transit routier et autoroutier
Tonnay-Charente dispose par l'étendue de son finage communal d'un réseau routier dense où l'axe principal, constitué par la RD 137 - ex RN 137 -, la traverse d'est en ouest. Cette ancienne route nationale à très fort trafic automobile passait jusqu'en 1964 dans le centre-ville de Tonnay-Charente via le pont suspendu de Tonnay-Charente. Ce dernier, devenu obsolète pour la circulation routière et même dangereux face à un trafic en constante augmentation, a été remplacé par un nouveau pont construit sur un nouveau tracé de la route plus en amont de la ville, à Cabariot. Le pont de Saint-Clément, ouvert à la circulation en 1964, a permis de supprimer du centre-ville un trafic de plus en dense. La RD 137 a été dès lors déviée tout à l'est de Tonnay-Charente et contourne la ville au nord et à l'ouest vers Rochefort.
Cette importante voie routière s'est dédoublée depuis 1997 avec l'autoroute qui relie Rochefort, située à Modèle:Unité à l'ouest de Tonnay-Charente, à Saintes, deuxième ville de la Charente-Maritime située à Modèle:Unité au sud-est de Tonnay-Charente. L'autoroute A837 se raccorde à la RD 137 à 2 × 2 voies au nord de Rochefort et relie directement La Rochelle, principale ville de la Charente-Maritime, située à Modèle:Unité au nord-ouest.
L'A837, qui est surnommée l'autoroute des Oiseaux, aboutit à Tonnay-Charente en contournant la ville par le Nord-Est et le Nord. Son accès se fait par les demi-échangeurs (sorties Modèle:N° et Modèle:N°), juste avant la barrière de péage de Cabariot qui est également dotée d'une aire de services, située en limite communale.
Le projet de l'Autoroute A831 devant relier Rochefort à Fontenay-le-Comte (lien entre l'A 83 et l'A837), déclaré d’utilité publique en 2005 a été abandonné en 2015 en raison de sa traversée du marais poitevin et du marais de Rochefort, deux grandes zones humides qui générait une vive opposition.
Deux autres routes départementales à fort trafic automobile traversent le territoire de Tonnay-Charente. Tout à l'ouest de la ville, dont le quartier urbain de la Fraternité est soudé à Rochefort, se trouve la D 911 qui relie l'agglomération rochefortaise à Niort via Surgères et Mauzé-sur-le-Mignon. Cette route était l'ancienne route royale de Rochefort à Paris lors de la création de l'arsenal de Rochefort, et fut construite pendant les travaux d'aménagement du marais de la Petite Flandre par le Hollandais Humphrey Bradley. Cet axe de circulation en ligne droite sur plusieurs kilomètres est très fréquenté et sert d'itinéraire bis lors des « transhumances » estivales vers le littoral charentais. Il relie Surgères située à Modèle:Unité et Niort à Modèle:Unité, ces deux villes étant situées au Nord de Tonnay-Charente.
L'autre route du réseau secondaire de la Charente-Maritime qui relie Rochefort à Saint-Jean-d'Angély via Tonnay-Charente est la D 739. Celle-ci aboutit à Rochefort au site du Pont Rouge, situé aux portes du quartier industriel et résidentiel de La Fraternité qui unit les deux villes Rochefort et Tonnay-Charente. Cette route entre dans Tonnay-Charente au nord-est de la ville par un rond-point dans le nouveau quartier résidentiel et donne accès au centre commercial des Varennes après avoir rejoint la RD 137. C'est par cet axe que Saint-Jean-d'Angély est situé à Modèle:Unité à l'est de Tonnay-Charente. D'importants travaux d'aménagements ont été effectués du fait que cette route départementale raccorde directement l'agglomération rochefortaise à l'autoroute A10 grâce à l'échangeur Modèle:N° de Saint-Jean-d'Angély situé à Modèle:Unité.
Enfin, Tonnay-Charente est distante de Modèle:Unité de Marennes et de Modèle:Unité de l'île d'Oléron au Sud-Ouest et de Modèle:Unité de Royan au sud via Rochefort par la D 733.
Une voie ferrée qui coupe la ville en son centre
La ville est desservie par une importante ligne ferroviaire à double voie construite en 1867<ref>Yves LE DRET, Le train en Poitou-Charentes, Les Chemins de la Mémoire Éditeur, tome 1 : La naissance du chemin de fer en Poitou-Charentes, p.Modèle:P..</ref> la reliant alors directement à Angoulême, Cognac, Saintes et Rochefort, les quatre principales villes implantées le long de la vallée de la Charente. Par la suite, cette voie ferrée est devenue la ligne Bordeaux-Nantes lors de la création de la SNCF en 1936.
La voie ferrée a la particularité de couper le centre-ville en deux par une large trouée entre les maisons, créant un spectacle plutôt insolite lors du passage des trains avec la fermeture des deux passages à niveaux qui se succèdent munis de barrières automatiques.
La halte SNCF actuelle succède à une ancienne petite gare de voyageurs détruite, par laquelle transitaient également d'importants convois de marchandises reliant le port de commerce au réseau ferroviaire. Tonnay-Charente disposait en effet jusque dans les années 1970 d'une importante gare de marchandises et de triages avec un faisceau de voies dont la plate-forme est encore visible derrière l'usine France Charbons. Le bâtiment de la gare démoli en 2010 a laissé la place à une modeste halte ferroviaire pour voyageurs, sur la ligne régionale Nantes-Bordeaux où s'arrêtent uniquement des trains TER Nouvelle-Aquitaine.
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Tonnay-Charente est une commune urbaine<ref group=Note>Selon le zonage publié en Modèle:Date-, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Rochefort, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rochefort, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en Modèle:Date- celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
La commune, bordée par l'estuaire de la Charente, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nb, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (88,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (44,8 %), zones agricoles hétérogènes (27,5 %), prairies (12,8 %), zones urbanisées (9,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,9 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (1,3 %), forêts (0,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Tonnay-Charente est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) du littoral charentais-maritime, regroupant Modèle:Nobr concernées par un risque de submersion marine de la zone côtière, un des Modèle:Nobr qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne et confirmé en 2018 lors du second cycle de la Directive inondation, mais annulé en 2020<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les submersions marines les plus marquantes des {{#switch: XXI
| e | er | = {{#switch: XXI
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}}
}} antérieures à 2019 sont celles liées à la tempête du Modèle:Date-, à la tempête du Modèle:Date-, aux tempêtes Lothar et Martin des 26 et Modèle:Date- et à la tempête Xynthia des 27 et Modèle:Date-. D’une violence exceptionnelle, la tempête Xynthia a fortement endommagé le littoral de la Charente Maritime : douze personnes ont perdu la vie (essentiellement par noyade), des centaines de familles ont dû être relogées, et, sur un linéaire de l’ordre de Modèle:Unité de côte et de Modèle:Unité de défenses contre la mer, environ la moitié de ces ouvrages a subi des dommages plus ou moins importants. C’est environ 5 000 à Modèle:Unité qui ont été submergés et Modèle:Unité de terres agricoles<ref>Modèle:Lien web</ref>. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1999, 2010 et 2016<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 91,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 3 187 sont en aléa moyen ou fort, soit 99 %, à comparer aux 57 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 2003, 2005, 2011 et 2018 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010<ref name=Géorisques/>.
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.
Démographie
Quelques repères
Ville-satellite de Rochefort et important centre résidentiel, Tonnay-Charente est devenue la deuxième ville de l'agglomération de Rochefort où celle-ci se classe au deuxième rang départemental après La Rochelle en 2007. Le classement démographique en Charente-Maritime de l'ensemble urbain Rochefort-Tonnay-Charente découle à la fois d'un héritage urbain important et d'un riche passé industriel formant aujourd'hui une véritable « conurbation tant les deux villes, reliées par un long cordon d'habitations, sont restées indépendantes économiquement »<ref>R. Renard, L'ensemble Rochefort-Tonnay-Charente et ses industries, Revue Norois Modèle:N°, 1971, Modèle:P..</ref>.
Tonnay-Charente est également la deuxième ville de l'aire urbaine de Rochefort où cette dernière occupe le troisième rang départemental après les aires urbaines de La Rochelle et de Saintes.
Elle fait partie des 18 villes de plus de Modèle:Nombre de la Charente-Maritime, seuil démographique qu'elle a franchi pour la première fois de son histoire démographique en 1954.
Depuis le recensement de 2008, Tonnay-Charente se classe au sixième rang départemental devançant nettement Saint-Jean-d'Angély. Selon les données du recensement de 2010, elle conforte cette sixième place départementale.
Tableaux démographiques
Modèle:Population de France/section
Économie
Longtemps réputée ville industrielle, Tonnay-Charente a tourné le dos à des industries qui, aujourd'hui, se survivent assez difficilement en de petites unités de production. C'est à partir des années 1990 que la ville a fait le pari de la tertiairisation de son économie qui constitue un bel exemple de reconversion économique en Charente-Maritime.
Ville-satellite de Rochefort, Tonnay-Charente ne l'est pas seulement pour sa proximité géographique mais aussi pour les emplois où nombre d'habitants de la ville viennent travailler à Rochefort et résider à Tonnay-Charente.
Le deuxième pôle économique de l'agglomération rochefortaise
Cette dépendance vis-à-vis de la ville voisine se vérifie dans les chiffres autant que dans les migrations pendulaires du travail. Deux chiffres suffisent à montrer la « satellisation » de l'économie tonnacquoise par Rochefort. En 2007, Modèle:Nombre ayant un emploi sont recensés dans la commune de Tonnay-Charente alors que cette dernière ne génère sur place que Modèle:Nombre à la même date.
Cette situation n'a fait que de se renforcer avec le temps. Déjà en 1962, « près de 30 % allaient travailler à l'extérieur »<ref name="Pinard431">Jacques Pinard, Les industries du Poitou et des Charentes, S.F.I.L. & Imprimerie Marc Texier, Poitiers, 1972, Modèle:P..</ref> contre aujourd'hui 50 %.
Mais Tonnay-Charente est et demeure le deuxième pôle économique de l'agglomération rochefortaise avec près de Modèle:Nombre présents dans la ville.
- Les catégories socio-professionnelles à Tonnay-Charente en 2007<ref name="recensement">Modèle:Lien web.</ref>
Catégorie socio-professionnelle | Nombre d'actifs en 1999 | Proportion | Nombre d'actifs en 2007 | Proportion |
---|---|---|---|---|
Agriculteurs | 52 | 2,2 % | 47 | 1,6 % |
Artisans/commerçants/chefs d'entreprise | 132 | 5,6 % | 186 | 6,4 % |
Cadres supérieurs/professions libérales | 164 | 7 % | 194 | 6,6 % |
Professions intermédiaires | 464 | 19,8 % | 687 | 23,5 % |
Employés | 772 | 33 % | 963 | 33 % |
Ouvriers | 756 | 32,3 % | 845 | 28,9 % |
Total des emplois | 2 340 | 2 921 |
Entre 1999 et 2007, la croissance du nombre des actifs à Tonnay-Charente ayant un emploi est assez remarquable puisqu'en valeur absolue elle concerne presque 600 emplois de plus. Ceci s'en ressent sensiblement sur le taux de chômage où, entre 1999 et 2007, celui-ci est passé de 16,1 % à 12,8 %. Certes, il demeure encore élevé mais cette baisse du chômage à Tonnay-Charente met fin à de longues années de crise économique qui frappait l'emploi dans l'agglomération rochefortaise.
L'évolution du marché de l'emploi entre 1999 et 2007 à Tonnay-Charente montre bien cette satellisation de l'économie de la ville à celle de Rochefort où les employés, les ouvriers et les professions intermédiaires sont largement représentatifs des classes socio-professionnelles de la ville (85,4 % en 2007).
- Les secteurs d'activité à Tonnay-Charente en 2007<ref name="recensement"/>
Secteur économique | Nombre d'emplois | Proportion |
---|---|---|
Secteur primaire | 83 | 4,3 % |
Industrie | 165 | 8,6 % |
B.T.P. | 183 | 9,5 % |
Commerces, transports, services | 951 | 49,4 % |
Administrations, enseignement, santé | 545 | 28,2 % |
Emploi total | 1 926 | 100 % |
Comme le montre le tableau ci-dessus, Tonnay-Charente n'est plus une ville industrielle. La part de l'emploi industriel est devenue inférieure à celle du BTP où les données sont respectivement de 8,6 % et de 9,5 %. Ainsi, l'ensemble du secteur secondaire occupe à peine le sixième de l'emploi total de la ville. Or, en 1962, 41 % des actifs de Tonnay-Charente travaillaient dans l'industrie et le bâtiment<ref name="Pinard431"/>.
Un passé industriel révolu
L'héritage industriel
Jusqu'au milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Tonnay-Charente vit étroitement avec son port fluvial qui est considéré comme "l'entrepôt des eaux-de-vie de Saintonge et d'Angoumois"<ref name="cdm">[M.A Gautier, Statistique du département de la Charente-Inférieure de 1839, ouvrage refondu et réactualisé dans Le Dictionnaire des communes de Charente-Maritime, éditions Les Chemins de la Mémoire, Saintes, Modèle:P..</ref>, trafic qui n'a cessé d'augmenter en volume pendant tout le Second Empire et ce jusque dans la dernière décennie du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle où le cognac est alors expédié principalement vers la Grande-Bretagne, notamment à Londres et à Liverpool. À ce trafic important, le port de Tonnay-Charente entretient un cabotage spécialisé dans l'expédition des bois (bois de chauffage, merrains, planches, cercles) vers Rochefort et La Rochelle et en l'importation du charbon d'Angleterre<ref>Jacques Pinard, Les industries du Poitou et des Charentes, S.F.I.L. & Imprimerie Marc Texier, Poitiers, 1972, Modèle:P..</ref> depuis 1840<ref>François Julien-Labruyère, Paysans charentais, éditions Rupella, La Rochelle, 1982, tome 1, Modèle:P..</ref> pour alimenter les distilleries d'eau-de-vie de cognac ainsi que de barres de fer<ref name="cdm" />. C'est alors une petite cité de tradition marchande dont l'activité remonte au Moyen Âge<ref>François Julien-Labruyère, À la recherche de la Saintonge maritime, éditions Rupella, La Rochelle, 1980, Modèle:P. à Modèle:P..</ref>.
Ainsi, jusqu'à la veille du Second Empire, le port n'assure pas de relais pour le développement d'une industrie locale. Celle-ci consiste alors en la présence d'une tannerie, d'une tuilerie et de deux fours à chaux<ref name="cdm" />.
Il faut attendre l'arrivée du chemin de fer en 1867<ref>Yves LLe Dret, Le Train en Poitou-Charentes, tome 1, Les Chemins de la Mémoire Éditeur, Modèle:P..</ref> pour que la ville participe alors à la révolution industrielle. Des voies ferrées raccordées au port fluvial vont entraîner une profonde modification des activités économiques de la cité marchande et fluviale dès la fin du Second Empire ainsi qu'un bouleversement du paysage urbain avec l’apparition de cités ouvrières. La gare de Tonnay-Charente va jouer un rôle considérable dans cette mutation urbaine et sera l'une des plus importantes du département.
Les distilleries d'eaux de vie de cognac s'implantent dès 1880<ref>Modèle:Lien web.</ref> et vont rapidement se développer avec l'édification d'importants entrepôts dont la production est activement expédiée vers la Grande-Bretagne grâce au traité de libre-échange de 1860<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Vers 1880, une usine de fabrication de produits chimiques, créée par Saint-Gobain<ref>Modèle:Lien web.</ref>, s'installe dans la zone portuaire en bordure du fleuve en aval de la vieille ville. Au début, cette usine travaille avec l'autre usine chimique Saint-Gobain de Marennes en utilisant le canal de la Charente à la Seudre. Le port importe alors des pyrites du Chili, des nitrates du Chili et du guano du Chili et du Pérou<ref>François Julien-Mabruyère, Paysans charentais, éditions Rupella, La Rochelle, 1982, Tome 1, Modèle:P..</ref>. Cette grosse usine chimique fera travailler jusqu'à 300 ouvriers et, ce, jusqu'au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.
Dans cette même période particulièrement dynamique, Tonnay-Charente développe une grosse usine de fabrication de boulets de charbon pour alimenter les différentes usines de la région dont les distilleries d'alcool et les distilleries d'eau-de-vie. L'usine Charvet qui s'implante en bordure du fleuve, en aval de l'usine Saint-Gobain, importe la houille de Grande-Bretagne et fera travailler 300 ouvriers dans ses différents ateliers<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Plus tard, pendant la Première Guerre mondiale, la ville est choisie pour accueillir une usine de traitement du zinc pour les besoins de l'industrie de guerre. À partir de 1915, cette usine raccordée au réseau ferroviaire va connaître un développement considérable et diversifiera ses productions par le développement d'une usine de produits sulfuriques. La nouvelle usine Asturonia a alors employé jusqu'à 400 ouvriers dans ses différents ateliers de production jusque dans les années 1960<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Grâce à la présence du fleuve, une usine de construction navale, les Ateliers de la Charente, ont fabriqué des embarcations légères (petits remorqueurs, vedettes, engins flottants de travaux publics) ainsi que des pièces de chaudronnerie navale et de mécano-soudure faisant travailler une centaine d'ouvriers<ref>Jacques Pinard, Les industries du Poitou et des Charentes, S.F.I.L. & Imprimerie Marc Texier, Poitiers, 1972, p.Modèle:P. et 430</ref>.
À côté de ces grosses industries en lien étroit avec le port de commerce de Tonnay-Charente, très pourvoyeuses d'emplois, de petites unités industrielles travaillaient davantage en lien avec le milieu agricole environnant (abattoir<ref>Jacques Pinard, Les industries du Poitou et des Charentes, S.F.I.L. & Imprimerie Marc Texier, Poitiers, 1972, Modèle:P..</ref>, laiterie et caséinerie<ref>Modèle:Lien web.</ref>, usine de fabrique de meubles<ref name="Pinard431" />).
La présence de ces nombreuses industries faisait de Tonnay-Charente une cité industrielle par excellence mais son image était plutôt ternie étant "toujours apparue comme une sorte de banlieue semi-rurale de Rochefort abritant les industries les moins nobles et les plus malsaines"<ref>Jacques Pinard, Les industries du Poitou et des Charentes, SFIL & Imprimerie Marc Texier, Poitiers, 1972, Modèle:P..</ref>.
Le déclin industriel
Le déclin du secteur industriel à Tonnay-Charente a inexorablement été amorcé au milieu des années 1960, puis s'est amplifié après le premier choc pétrolier de 1973 mais davantage encore pendant la décennie des années 1980 avec la réduction drastique des effectifs dans les grosses usines chimiques de la ville (Saint-Gobain, Asturonia, Charvet) ainsi que la petite construction navale et la centrale thermique<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En fait, le mouvement de désindustrialisation a d'abord touché les industries traditionnelles par la fermeture des distilleries d'alcool et d'eaux-de-vie de cognac, des abattoirs et de la laiterie industrielle, fermetures qui eurent lieu successivement dans le courant des années 1960 et 1970.
C'est dans cette période particulièrement noire de l'économie de la ville que l'industrie a périclité n'étant plus présente que dans quelques petites unités industrielles qui se maintiennent en bordure du fleuve (usine d'engrais azotés avec une cinquantaine d'emplois<ref>Usine chimique TIMAC</ref>, usine de fabrication de boulets et briquettes de charbon avec une douzaine d'emplois<ref>Modèle:Lien web.</ref>).
Cette image de ville industrielle qui a longtemps été accolée à Tonnay-Charente fait maintenant partie des vieux clichés!
Une forte tertiairisation
C'est en effet une véritable mutation de l'économie urbaine qui s'est opérée à Tonnay-Charente depuis la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle où, désormais, plus des 3/4 des emplois sont localisés dans le secteur tertiaire.
Aujourd'hui, le secteur tertiaire représenté par les commerces et les services, les administrations, les secteurs de la santé et de l'enseignement occupe une majorité écrasante des emplois de la ville avec 77,6 % en 2007, ce qui fait de Tonnay-Charente l'une des villes les plus tertiarisées de la Charente-Maritime.
En fait, le poids des commerces, transports et services qui occupent près de la moitié de l'emploi total fait de cette ville une cité très commerciale avec l'implantation d'un supermarché avec galerie marchande attenante en périphérie du centre-ville (Super U) et de supermarchés dans le centre-ville (Casino distribution) ou aux portes de la ville (U Express et Lidl<ref group="Note">En fait, ces deux supermarchés sont situés dans la ville voisine de Rochefort mais ils sont implantés aux portes du quartier Libération de Tonnay-Charente.</ref>) et de grandes surfaces spécialisées aux enseignes de marque nationale (Conforama, Gamm Vert, BigMat<ref group="Note">Présent également à Aigrefeuille-d'Aunis, à Gémozac, à La Rochelle-Puilboreau, à Vaux-sur-Mer, dans l'agglomération de Royan, et à Saujon en Charente-Maritime</ref>) ou régionale (Bâtiland<ref group="Note">Présent également à Saint-Georges-de-Didonne, dans l'agglomération de Royan, à Chermignac, aux portes de Saintes, à Saujon et à Saint-Genis-de-Saintonge.</ref> et VM pour le négoce des matériaux de construction et le bricolage, CEDEO<ref group="Note">Présent également à La Rochelle-Périgny et à Saintes en Charente-Maritime</ref> pour l'équipement des salles de bains, Ryser<ref group="Note">Présent également à La Rochelle-Puilboreau et à Saintes en Charente-Maritime.</ref> pour la décoration et la peinture, Meubles'Affaires pour le mobilier…) ainsi que des garages et concessionnaires automobiles où, dans ce dernier domaine, Tonnay-Charente se positionne parmi les trois grands pôles en Charente-Maritime aux côtés de La Rochelle et de Saintes. Par ailleurs, la ville a favorisé l'implantation de succursales de grands groupes nationaux de logistique avec Demeco et Les déménageurs bretons, spécialisés dans le transport, la manutention et le stockage en y fixant leurs sièges départementaux.
De plus, la « tertiairisation » de l'économie de la ville s'est maintenue avec les services administratifs (services de la mairie incluant le CCAS, Maison des services publics) et financiers (Trésor public, La Poste, offices notariaux, cabinet d'expertise comptable) et s'est étendue au secteur assurantiel (mutuelles et agences d'assurances AGF, Allianz, AXA, MMA, Mutuelle de Poitiers Assurances) ainsi qu'au domaine paramédical avec notamment le développement du centre de la Croix-Rouge française doté d'un important institut médico-professionnel (Imp-Pro) et, par ailleurs, de deux résidences médicalisées pour personnes âgées qui emploient plusieurs dizaines de personnes.
Le tourisme qui mérite un développement bien plus important en est encore à ses balbutiements malgré la présence de plusieurs restaurants et de deux hôtels dont un appartenant à la chaîne hôtelière nationale Campanile<ref group="Note">Présent également à La Rochelle et à Saintes en Charente-Maritime.</ref>.
Le port de commerce
Bref historique
Dès le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, le port de Tonnay-Charente est un port de commerce actif sur la Charente dont le trafic fut fortement stimulé avec l'Angleterre, puis avec les villes de la Flandre, avec la Hollande et les ports de la Ligue Hanséatique.
Repris au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, puis se poursuivant au siècle suivant, le commerce fluvial des eaux-de-vie, du cognac et des vins s'amplifie considérablement au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Les productions sont alors acheminées sur de lourdes gabarres par la Boutonne depuis Saint-Jean-d'Angély et surtout par la Charente depuis Angoulême, Jarnac, Cognac et Saintes. Ce trafic atteindra son apogée à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.
Depuis 1927, le port de commerce de Tonnay-Charente est géré par la CCI de Rochefort-Saintonge<ref name="Rochefort Tonnay-Charente">Modèle:Lien web.</ref>.
Les activités du port de Tonnay-Charente
Aujourd'hui, l'activité du port fluvial de Tonnay-Charente est fortement en déclin bien qu'il s'inscrit dans le nouveau complexe portuaire de Rochefort-Tonnay-Charente, déjà actif dans les années 1970<ref name="a">Modèle:Article.</ref>, qui est le premier port départemental de France<ref name="Rochefort Tonnay-Charente"/>.
Le port, entièrement aménagé sur la rive droite de la Charente dont la longueur totale des quais s'étire sur Modèle:Nombre<ref name="a" /> et situé à Modèle:Unité de l'embouchure du fleuve<ref name="Combes218">Jean Combes et Jacques Daury, Guides des départements - La Charente-Maritime, éditions du Terroir, Tours, 1985, Modèle:P..</ref>, est doté de quais empierrés dont trois parties sont construites en estacades de béton armé. Ces dernières servaient notamment au déchargement et à l'expédition des eaux-de-vie de cognac dont le trafic a définitivement cessé en 1971<ref name="Combes218"/>. Le port de Tonnay-Charente peut recevoir des navires de Modèle:Unité de long pour un tirant d'eau maxi de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ainsi, le port peut-il recevoir des navires de haute mer d'un port en lourd de Modèle:Unité<ref name="Combes218"/> et pouvant aller jusqu'à Modèle:Unité<ref>François Julien-Labruyère, A la recherche de la Saintonge maritime, éditions Rupella, La Rochelle, 1980, Modèle:P. [Lire notamment la note de bas de page Modèle:N° où l'auteur précise : « Aujourd'hui des petits cargos de Modèle:Nombre mouillent encore à Tonnay-Charente… »].</ref>.
Le quai de déchargement, renforcé par des palplanches, est équipé de deux grues sur rails pour la manutention des pondéreux, comprenant entre autres le charbon, les engrais, les déchets de bois pour la fabrication de panneaux agglomérés, les céréales, principalement le maïs<ref>Plan du port de commerce de Tonnay-Charente Modèle:Lien archive.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Depuis le début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, le trafic portuaire annuel oscille entre Modèle:Nombre et Modèle:Nombre selon la teneur du trafic.
Outre la SICA de La Pallice qui y a installé un très important silo à céréales depuis 1975, d'autres entreprises installées à Tonnay-Charente viennent compléter les installations du port de commerce de Rochefort-Tonnay-Charente dont l'une dans la chaine du bois, Séosse, qui s'occupe de recyclage de bois, et l'autre, France-Charbons anciennement Société d'agglomérés de houille - La Grenouillère, fondée en 1899, qui travaille dans l'importation de charbon en vrac, la fabrication et commercialisation de briquettes, boulets, etc. Enfin, une entreprise spécialisée dans le chargement des sables, graviers et granulats, la CETRA Granulats qui dispose également d'installations au port de La Pallice, complète les activités du trafic portuaire.
Le trafic portuaire demeure très dépendant des marées pour les arrivées et les départs des bateaux. Le port fluvial présente quelques contraintes qui limitent son accès à de gros cargos. Il a la particularité de disposer d'une zone de retournement pour les navires, appelée également « zone d'évitement », celle-ci est située sur la rive gauche du fleuve. Cette zone se présente sous la forme d'une échancrure creusée dans la berge face aux quais. La manœuvre se déroule de la façon suivante : Le cargo étrave vers l'amont, pivote et vient piquer du nez dans l'échancrure creusée dans la vase, ensuite il fait machine arrière toute et le courant descendant de la Charente pousse alors la proue pour le retourner dans le sens de la descente du fleuve vers son embouchure situé à Modèle:Unité des installations portuaires.
-
Les estacades, en béton armé à gauche, servaient aux chargements des eaux-de-vie de Cognac. Ceux-ci ont définitivement cessé en 1971.
-
La zone d'évitement au second plan sur la rive gauche et au fond l'imposant silo de stockage de céréales de la SICA.
-
La zone portuaire avec ses deux grues de manutentions, sur la rive droite de la Charente et le silo de la SICA au second plan.
Toponymie
Outre le nom de la ville-centre, la commune de Tonnay-Charente possède un très grand nombre de villages, hameaux et lieux-dits issus en majorité des grands défrichements de la période médiévale.
Tonnay-Charente
Tonnay-Charente est attesté sous les formes latinisées de Tauniaco 1068, Tauniacum 1090 et romanes de Taunai 1174, de Tonai 1214, Tauniacum ad Carantonam au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Taunais sus Charente en 1229, Taunay super Charente en 1242<ref>Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Modèle:Nobr romains, Librairie Droz 1990. Modèle:P..</ref>,<ref name="Cassagne">Jean-Marie Cassagne et Mariola Korsak, Origine des noms de villes et villages de la Charente-Maritime, éditions Bordessoules, 2003, Modèle:P..</ref>.
Le nom remonte selon les spécialistes à un type toponymique gallo-roman *TALNIACU, comme le montrent les formes anciennes de Tonnay-Boutonne (de Talniaco 1067 - 1091)<ref>Ernest Nègre, op. cit. Modèle:P..</ref>.
Le second élément est le suffixe gallo-roman -acum (d'origine gauloise -acon, du proto-celtique -*ako), peut-être allongé en *-IACU indiquant la localisation ou la propriété.
Ernest Nègre, Albert Dauzat et Charles Rostaing considèrent que le premier élément est le nom de personne gaulois Talenus, qu'ils citent sans astérisque<ref>Ernest Nègre, op. cit. Modèle:P..</ref>,<ref>Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Librairie Guénégaud 1979. Modèle:P..</ref>.
Xavier Delamarre ne mentionne pas à l'article talu-<ref name="Delamarre p287">Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, éditions errance 2003. Modèle:P..</ref> le nom de personne gaulois Talenus, mais des anthroponymes proches : Talussanus, Talussa, basés sur *talu « front, bouclier »<ref name="Delamarre p287" /> .
Le noyau urbain originel formant la ville haute s'est établi sur un coteau escarpé dominant le fleuve et sa vallée et présentant tous les avantages d'un site défensif qui fut fortifié au Moyen Âge, ce qui explique que certains aient voulu y voir un parent du mot Modèle:Page h' (latin d'origine gauloise talutium, mentionné par Pline au sens de « pente indiquant la présence une mine d'or en Espagne »)<ref>Pierre-Yves Lambert, LG 199.</ref>,<ref name="Cassagne" />, Tonnay étant alors un site fortifié où un château fort, entouré de profonds fossés, dominait la vallée<ref>M.A. Gautier, Le Dictionnaire des communes de Charente-Maritime, Les Chemins de la Mémoire Éditeur, Modèle:P..</ref>.
Il faut attendre le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle pour que l'on ajoute au toponyme d'origine le nom du fleuve comme déterminant complémentaire dénotant alors l'importance de la cité fluviale et de son port sur la Charente au milieu de la période médiévale où Tonnay-Charente était devenue "un port actif, le premier de Saintonge"<ref>Jean Combes et Jacques Daury (ouvrage collectif sous la direction de), Guides des départements : la Charente-Maritime, éditions du Terroir, 1985, Modèle:P..</ref>.
Les toponymes des villages dépendant de la ville-centre
La commune de Tonnay-Charente dispose d'un finage étendu où se trouvent des paysages très diversifiés représentés par les marais à l'ouest et au nord-ouest (Marais de la Petite Flandre), la vallée fluviale au sud (basse vallée de la Charente) et le plateau calcaire parsemé de coteaux peu élevés à l'est et au nord-est (plateau de la Saintonge). Les villages, hameaux et autres lieux-dits ont été majoritairement créés à l'époque des grands défrichements de la période médiévale.
Les défrichements de la forêt sur les confins du plateau saintongeais
Comme partout ailleurs en Aunis et en Saintonge, c'est à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle que commence véritablement la mise en valeur de la vaste seigneurie de Tonnay-Charente<ref>Julien François-Labruyère, À la découverte de la Saintonge maritime, éditions Rupella, La Rochelle, 1980, Modèle:P..</ref>, alors en très grande partie recouverte par une forêt qui aboutissait aux abords de l'ancien golfe des Santons devenu, au Moyen Âge, un immense marécage.
Les toponymes d'origine sylvestre sont très nombreux et attestent par leur densité combien la couverture forestière de cette ancienne paroisse était véritablement importante. Ces toponymes qui se retrouvent disséminés sur l'ensemble de la commune dans la partie haute du finage communal (pointe de Tonnay-Charente) sont les suivants d'est en ouest : le Touchereau<ref group="Note">Ce toponyme a la même signification que touche et breuil c'est-à-dire "une réserve de bois entre les défrichements" in Joseph Chauveau, Arbres & Lieux de Poitou, Charentes et Vendée, chez l'auteur, Modèle:Date-, Modèle:P..</ref>, l'Alaigne<ref group="Note">Ce toponyme renvoie au bois en général et au bois à brûler en particulier in Joseph Chauveau, Arbres & Lieux de Poitou, Charentes et Vendée, chez l'auteur, Modèle:Date-, Modèle:P..</ref>, le Bois Long, le Petit Breuil<ref>Joseph Chauveau, Arbres & Lieux de Poitou, Charentes et Vendée, chez l'auteur, Modèle:Date-, Modèle:P..</ref>, le Petit Bois, la Brossardière<ref group="Note">Ce toponyme renvoie à la broussaille in Joseph Chauveau, Arbres & Lieux de Poitou, Charentes et Vendée, chez l'auteur, Modèle:Date-, Modèle:P..</ref>, la Petite Touche, la Touche<ref group="Note">ce toponyme a la même signification que breuil c'est-à-dire "une réserve de bois entre les défrichements" in Joseph Chauveau, Arbres & Lieux de Poitou, Charentes et Vendée, chez l'auteur, Modèle:Date-, Modèle:P..</ref>…
Un certain nombre de ces toponymes qui sont d'origine arboricole renseignent précieusement sur les types d'arbres qui composaient cette ancienne sylve dont le défrichement fut si intensif et systématique qu'il ne reste aujourd'hui que très peu de bois dans la commune, seul le Bois des Ailes au nord de la ville-centre fait figure de quasi relique de l'antique forêt.
Parmi ces toponymes se trouvent des peupliers (les Pibles)<ref>Joseph Chauveau, Arbres & Lieux de Poitou, Charentes et Vendée, chez l'auteur, Modèle:Date-, Modèle:P..</ref>, des charmes (les Charmettes, les Petites Charmettes), des chênes (Puyjarreau)<ref>Joseph Chauveau, Arbres & Lieux de Poitou, Charentes et Vendée, chez l'auteur, Modèle:Date-, Modèle:P..</ref>, des chênes verts (le Chène Vert), des noisetiers (la Coudre)<ref>Joseph Chauveau, Arbres & Lieux de Poitou, Charentes et Vendée, chez l'auteur, Modèle:Date-, Modèle:P..</ref>, des genévriers (la Cadollière)<ref>Joseph Chauveau, Arbres & Lieux de Poitou, Charentes et Vendée, chez l'auteur, Modèle:Date-, Modèle:P..</ref>, du houx (la Frégonnière)<ref group="Note">Ce nom vient du patois régional frégon qui signifie petit houx in Jean-Marie Cassagne et Mariola Korsak, Origine des noms de villes et villages de la Charente-Maritime, éditions Bordessoules, 2003, Modèle:P..</ref>, du buis (la Bosselière)<ref>ce toponyme désigne le buis in Joseph Chauveau, Arbres & Lieux de Poitou, Charentes et Vendée, chez l'auteur, Modèle:Date-, Modèle:P..</ref>, les Épinettes…
Les activités économiques pendant la période médiévale
Le mouvement de défrichement fut si intensif qu'il libéra des terrains qui furent essartés (toponymes la Brûlée, les Champbrûlants) et mit en valeur de nouvelles terres à usage agricole pour la production de moutarde (Champservé)<ref group="Note">Ce nom provient du latin campus sinapis c'est-à-dire champ de moutarde in Jean-Marie Cassagne et Mariola Korsak, Origine des noms de villes et villages de la Charente-Maritime, éditions Bordessoules, 2003, Modèle:P..</ref>, ou destinés à l'horticulture (Champ Fleuri) ou plus généralement pour la culture des céréales dont les sols convenaient bien (les Terres Rouges, la Groie)<ref group="Note">La groie désigne une terre calcaire et fertile in Jean-Marie Cassagne et Mariola Korsak, Origine des noms de villes et villages de la Charente-Maritime, éditions Bordessoules, 2003, Modèle:P..</ref>. Dans ce dernier domaine, la commune compte un grand nombre de toponymes en relation avec des moulins attestant de l'importance de la culture des céréales (le Moulin Renoulleau, le Moulin de la Traine, Bel Air, le Moulin Pefineau, le Moulin, Moulin de Montalet…). Cette activité agricole était secondée par des activités industrielles ou artisanales, notamment pour l'extraction des carrières où le calcaire était très recherché, probablement pour sa qualité et sa dureté (la Perrière, les Périers, la Cassotière)<ref group="Note">Concernant ces toponymes, la perrière désigne dans le langage médiéval une exploitation de pierres in Jean-Marie Cassagne et Mariola Korsak, Origine des noms de villes et villages de la Charente-Maritime, éditions Bordessoules, 2003, Modèle:P..</ref>, ces lieux-dits sont proches du ruisseau de Chasserat (en limite actuelle de la commune de Cabariot) face au Bois des Caillons, toponyme fort évocateur<ref>les Caillons renvoient au toponyme le Caillaud c'est-à-dire des cailloux in Jean-Marie Cassagne et Mariola Korsak, Origine des noms de villes et villages de la Charente-Maritime, éditions Bordessoules, 2003, Modèle:P..</ref>. Cette industrie était complétée par les forges où étaient produits des outils pour l'agriculture ou des armes pour les seigneurs de Tonnay-Charente (toponymes les Forges, la Petite Farradière, la Grande Farradière)<ref group="Note">Le toponyme Farradière renvoie à celui de Ferrières c'est-à-dire à un atelier travaillant le minerai de fer in Jean-Marie Cassagne et Mariola Korsak, Origine des noms de villes et villages de la Charente-Maritime, éditions Bordessoules, 2003, Modèle:P..</ref>.
L'implantation des villages dans la paroisse de Tonnay-Charente
Ces défrichements intensifs libérèrent des terres pour y fixer également des villages sur le plateau calcaire, ces derniers étaient de préférence situés près des lieux de source particulièrement abondants dans l'ancienne seigneurie de Tonnay-Charente (Fontsèche, les Fontenelles, Font-Robette, Font Perre)<ref>Jean-Marie Cassagne et Mariola Korsak, Origine des noms de villes et villages de la Charente-Maritime, éditions Bordessoules, 2003, Modèle:P..</ref>. Si les défrichements d'origine agricole sont les plus nombreux, ils le devaient à l'impulsion des ordres monastiques qui y ont laissé leur empreinte (la Croix Biron, la Maladrie) et des seigneurs qui s'étaient réservés des terrains pour la chasse (les Varennes)<ref group="Note">Les Varennes ou les garennes c'est-à-dire un terrain de chasse réservé au seigneur in Julien François-Labruyère, À la découverte de la Saintonge maritime, éditions Rupella, La Rochelle, 1980, Modèle:P..</ref> ou des réserves foncières personnelles (le Clou, l'Enclouse, la Petite Enclouse).
Les lieux les plus isolés du plateau calcaire portent le nom d'animaux sauvages rappelant qu'en ces temps médiévaux la peur du loup était très présente (toponyme Chanteloup au nord-est du finage communal) ou bien la menace qu'inspiraient les renards sur les cultures a dû marquer la mémoire des villageois (les Renardières).
Le drainage tardif des marais
À l'opposé du plateau activement défriché, les marais furent tardivement drainés. Ils se présentaient sous l'aspect de grandes étendues d'eau qui stagnaient évoquées remarquablement par les toponymes la Mourière<ref>Toponyme très proche de celui de Moragne in Jean-Marie Cassagne et Mariola Korsak, Origine des noms de villes et villages de la Charente-Maritime, éditions Bordessoules, 2003, p.Modèle:P./202.</ref>, la Petite Mourière, les Morettes, la Clotte<ref>le toponyme clot a le sens de grosse mare in Jean-Marie Cassagne et Mariola Korsak, Origine des noms de villes et villages de la Charente-Maritime, éditions Bordessoules, 2003, Modèle:P..</ref>. Cependant, quelques tentatives d'assainissement du marais furent entreprises au Moyen Âge. Le toponyme la Noue en est un des plus parlants<ref>La Noue ou la Nauve évoque des terres fréquemment inondées in Jean-Marie Cassagne et Mariola Korsak, Origine des noms de villes et villages de la Charente-Maritime, éditions Bordessoules, 2003, Modèle:P..</ref>. Si une Villeneuve, située au nord de la ville-centre en bordure du marais, fut effectivement mise en place à cette époque<ref>Julien François-Labruyère, À la découverte de la Saintonge maritime, éditions Rupella, La Rochelle, 1980, Modèle:P..</ref>, il fallut attendre les Temps modernes, à partir de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, pour voir s'accomplir les grands travaux d'assèchement. Le toponyme de l'Île de la Mazarine date de la période du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle où le Marais de la Petite Flandre fut mis en valeur par les ingénieurs hollandais.
Histoire
De lointaines origines
La ville de Tonnay-Charente possède une histoire dont les origines premières remontent à l’époque de l’occupation romaine alors que les alentours immédiats de la ville seraient habités à des époques datant des premiers temps de la Protohistoire.
Moyen Âge
L’essor de Tonnay-Charente se situe indéniablement à l’époque médiévale où le site escarpé de la vieille ville est alors occupé par un château-fort édifié sur les restes d’un ancien castrum romain. Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, cette forteresse abritera dans son enceinte fortifiée une abbaye qui sera l’une des plus influentes de la vallée de la Charente avec celle de Bassac avant qu’elle ne soit léguée à la puissante abbaye bénédictine de Saint-Jean-d'Angély en 1107. Devenue un centre religieux particulièrement actif, Tonnay-Charente sera également une cité de pèlerinage et une étape sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle.
Incorporée au domaine Plantagenêt après le mariage d'Aliénor d'Aquitaine avec Henri Plantagenêt (futur roi d'Angleterre) en 1154, la cité prendra son essor et développera son commerce avec les îles britanniques, devenant le principal port de Saintonge, ce qu'elle restera jusqu'au début des Temps modernes. Elle deviendra cependant une ville frontière après la signature du traité de Paris de 1259, qui voit la constitution en apanage du Poitou, de l'Aunis et d'une partie de la Saintonge au profit d'Alphonse de Poitiers, frère du roi de France Modèle:Souverain2. La Charente tiendra dès lors lieu de frontière entre domaine français et domaine anglo-aquitain.
Les seigneurs ou princes de Tonnay<ref>Modèle:Lien web.</ref> sont signalés à partir de la deuxième moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (Modèle:Souverain-), mais leur dynastie est mal connue jusqu'à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (Modèle:Souverain- ; puis après 1200, son fils Modèle:Souverain-, qui épouse Aumode — ou Almodis, Alénodis — héritière de Didonne et Montendre). Le principal membre de cette famille est aussi le dernier dans les mâles, Modèle:Souverain-, fils de Modèle:Souverain-, prince de Tonnay, Didonne et Montendre, marié à une fille de Savary de Mauléon et Belle-Assez de Pareds, † vers 1269, dont les possessions sont partagées à sa mort entre ses sept filles et gendres. Tonnay passe à l'aînée, Jeanne, femme du [[Titres de la Maison de Rochechouart|vicomte Modèle:Souverain- de Rochechouart]] († entre 1283 et 1288). La branche aînée (vicomtale) des Rochechouart garde Tonnay jusqu'au vicomte Modèle:Souverain- de Rochechouart-Pontville, qui cède Tonnay-Charente au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à son cousin éloigné de la branche cadette, François de Rochechouart-Mortemart (aussi son neveu, car fils d'Modèle:Souverain- de Rochechouart-Mortemart et de Jeanne de Rochechouart-Pontville dame de Mauzé et de Tonnay-Charente, la sœur du vicomte François). Les Rochechouart-Mortemart conservent désormais Tonnay (ducs de Mortemart en 1650/1663 ; le fils aîné des ducs est titré prince de Tonnay ; [[Madame de Montespan|Modèle:Mme]], la célèbre favorite de Modèle:Souverain2, née Françoise-Athénaïs de Rochechouart-Mortemart, était appelée dans sa jeunesse Modèle:Mlle).
À partir de 1337, les tensions entre Capétiens et Plantagenêts se feront plus vives, débouchant sur la guerre de Cent Ans. Ce conflit laissera des traces durables dans toute la région, où raids et chevauchées des deux armées se multiplient. La ville sera administrée par les Anglais du Prince noir de 1345 à 1351, puis de 1362 à 1372 (constitution de la principauté d'Aquitaine), année où la cité sera provisoirement soustraite à la tutelle anglaise pendant le règne de Modèle:Souverain2.
À la fin des hostilités, au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la paroisse est ruinée et désolée mais les seigneurs de Rochechouart s’allieront aux Mortémart pour reconstruire la ville et son château.
Les Temps modernes
Acquise vers 1550 aux idées de la Réforme protestante, Tonnay-Charente qui deviendra un fief protestant dans le ressort de Saint-Jean-d'Angély ne sera pas à l’abri des guerres de Religion qui ont ensanglanté l’Aunis et la Saintonge de 1562, à la suite du massacre de Wassy, à 1598, date de l’édit de Nantes promulgué par Modèle:Souverain2.
Après avoir reçu avec enthousiasme les chefs protestants en Modèle:Date, Tonnay-Charente subira deux assauts très violents des deux partis religieux où catholiques et protestants se disputeront chèrement la place. En 1574, le donjon médiéval est démantelé par les troupes royales de Modèle:Souverain2 tandis qu’en 1580 les Calvinistes détruiront l’église paroissiale et l’abbaye.
Après l’édit de Nantes, signé en 1598, la ville redeviendra une place protestante mais fera l’objet d’une reconquête catholique dans le siècle suivant avec l’installation de différents ordres religieux dont celui des Capucins.
Pendant les heures périlleuses de la Fronde des princes, la ville connut de nouveau un siège où le Prince de Condé s'empara par la force du château et fit détruire la tour de la Poterne à l'automne 1651. Mais en novembre de cette année-là, il dut s'enfuir face aux troupes royales du comte d'Harcourt.
Si Colbert avait pensé initialement à Tonnay-Charente pour y construire le futur arsenal maritime, c’est le site de Rochefort qui sera finalement choisi par le roi Modèle:Souverain2. Ce rendez-vous manqué avec l’Histoire sera malgré tout compensé par l’association de la ville avec la nouvelle ville. Tonnay-Charente deviendra le grand port des eaux de vie de cognac et se transformera en lieu de résidence de nombreux châtelains. La ville sera en même temps le château d’eau de Rochefort.
Pendant les années de la Révolution française, de nombreux événements vont secouer la ville mais elle sera choisie pour devenir chef-lieu de canton lors de la création du département de la Charente-Inférieure en Modèle:Date-.
L’époque contemporaine
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Pendant ce siècle de grands bouleversements, la ville va connaître de profondes transformations. Tout d’abord, elle est dotée d’un pont suspendu en 1842 qui met fin à son isolement géographique, ensuite elle est pourvue de nouveaux bâtiments publics dont le bel hôtel de ville construit en 1846.
Pendant le Second Empire, Tonnay-Charente va poursuivre son essor urbain et va assister à de nombreux changements. La ville voit la construction d’une gare ferroviaire et est traversée en son centre par une double voie ferrée en 1867.
Elle devient le grand port exportateur des eaux-de-vie de cognac et sa prospérité lui attire de nouvelles usines vers la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Tonnay-Charente est connue pour être une ville industrielle et associe plus que jamais son destin urbain à celui de Rochefort.
La ville est cependant touchée par la désindustrialisation massive des années 1980 après avoir connu une période de forte croissance urbaine et économique depuis le lendemain de la Seconde Guerre mondiale.
La réalisation d'une autoroute et son raccordement à la 2X2 voies de la RD 137 a apporté un nouvel essor économique à Tonnay-Charente qui s'est transformée en une ville tertiaire et résidentielle.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Aujourd’hui, c’est l'une des villes les plus dynamiques et les plus attractives de Charente-Maritime, se classant d'ailleurs au Modèle:6e départemental<ref group="Note">Depuis la publication des résultats du recensement de population de 2008, Tonnay-Charente devance désormais Saint-Jean-d'Angély, reléguée au Modèle:7e départemental.</ref>. La reconversion réussie de son économie urbaine en fait un exemple dans le département et son aménagement urbain avec les nouveaux quais sur la Charente en fait une ville agréable que surplombe le beau pont suspendu restauré et classé monument historique.
Le nouvel aménagement de voirie inauguré en Modèle:Date- sur l'enceinte du port a pour ambition de transformer cette partie de la ville ancienne en lieu de promenade et de détente, d'en faire une sorte de « croisette » au bord de la Charente.
Un mur de Modèle:Unité de hauteur en béton blanc (à droite sur la photo) a été construit à cette occasion sur l'ancien quai en remblai et cours sur toute la rive droite du fleuve depuis le pont suspendu jusqu'au dernier quai de la zone portuaire pour protéger la ville basse des débordements du fleuve lors des grandes marées d'équinoxe et surtout depuis la tempête Xynthia du Modèle:Date- de bien triste mémoire.
Par ailleurs, la ville poursuit sa mutation et continue de s'embellir et de s'équiper. En 2010, après la désaffectation de l'ancien terrain de camping municipal, la ville a aménagé cet espace en un agréable jardin public. Depuis Modèle:Date-, des travaux de réhabilitation ont été entrepris sur l'ancienne halle, datant de 1850, située dans la partie basse de la ville, aujourd'hui reconvertie en un espace multi-culturel dont la municipalité est maitre-d'œuvre.
Patrimoine historique et urbain
Édifices religieux
L'église Saint-Étienne
Cette église qui fut construite vers la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, en 1090, a subi de nombreuses destructions dont celles de 1580 lors des guerres de Religion. De son époque originelle, elle ne conserve que son clocher porche d'origine romane ainsi que quelques chapiteaux du porche latéral. Au-dessus du portail, trois fenêtres romanes en plein cintre occupent la base du clocher reconstruit dont la tour carrée est aujourd'hui percée d'ouvertures ogivales. Le portail est le seul vestige de cette époque romane.
Reconstruite de 1588 à 1594 selon l'architecture gothique en vigueur en Saintonge, l'église présente deux nefs, l'une centrale et l'autre au sud.
Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, l'édifice est reconstruit selon l'architecture néo-classique, notamment en 1832 où deux colonnes doriques sont ajoutées.
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Le clocher porche de l'église Saint-Étienne de Tonnay-Charente.
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La façade sud de l'église de Tonnay-Charente vue depuis le fleuve.
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Le monument aux morts et l'église de Tonnay-Charente.
La maison presbytérale
Face à l'église paroissiale Saint-Étienne qui est l'unique édifice cultuel de Tonnay-Charente, la Maison presbytérale est une demeure édifiée à l'angle d'une petite rue menant vers le fleuve et fait partie des rares édifices à caractère religieux présents dans la ville.
Établie sur deux étages, lesquels sont séparés par des bandeaux de pierre, la Maison presbytérale est entièrement construite en pierres de taille et est contemporaine de la Monarchie de Juillet en raison de son style néo-classique.
Elle fut édifiée en même temps que commencèrent les travaux de restauration de l'église Saint-Étienne à partir de 1834.
Cet édifice religieux est pourvu d'un corps de logis central, signalé par des colonnes carrées de chaque côté, et est surmonté d'un fronton semi-circulaire coiffé d'une croix.
Le prieuré de Saint-Eloy de la Perrière
À la suite des Guerres de religion, les bénédictins s'étaient réfugiés en 1580 dans un prieuré édifié dans le domaine de la Perrière aux portes de la ville haute de Tonnay-Charente. Ils s'y établirent jusqu'en 1689 après que leur abbaye avait été détruite. Entretemps, le prieuré de la Perrière est transformé en hôpital royal de la Marine et dès 1666, il est occupé par les lazaristes de Saint-Vincent-de-Paul. Le bâtiment subit de profondes transformations où la façade du logis est alors dotée d'un avant-corps central avec des lucarnes ornées d'un fronton cintré. À la Révolution française, il est vendu comme bien national. Il connaît d'autres remaniements dans le courant de la Monarchie de Juillet après avoir été vendu en 1842 et perd dès lors tout caractère religieux.
Édifices publics
Le château des Rochechouart-Mortemart
Le château des Rochechouart-Mortemart<ref>Robert Colle, Châteaux, manoirs et forteresses d'Aunis et de Saintonge, éditions Rupella, La Rochelle, 1984, p.Modèle:P.-344.</ref> est un édifice d'origine médiévale, construit en pierres en 1090, sur les restes d'un castellum romain, puis d'un château carolingien construit en bois en 765.
Ce château fut achevé au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle mais il a connu de nombreuses destructions par la suite, notamment pendant la guerre de Cent Ans, en 1574 pendant les guerres de Religion, en 1651 pendant la Fronde.
Il fut reconstruit au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle avec restauration de la grosse tour médiévale et agrémenté d'un parc à la française mais, en 1760, un violent incendie le ravagea en très grande partie.
En 1791, il fut vendu comme bien national et abrita les services de la mairie jusqu'en 1846.
À partir de 1913, il servit de sanatorium. Il est aujourd'hui occupé par la Croix-Rouge française avec pour dénomination "Institut médico-professionnel - Le Château"
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Vue sur les bâtiments du château de Tonnay-Charente datant de la période classique.
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Le parc du château de Tonnay-Charente.
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La tour ronde du château de Tonnay-Charente, unique vestige de l'époque médiévale du château.
L'Hôtel de ville
La mairie de Tonnay-Charente siégeait depuis 1791 dans le château des Capucins. La municipalité décida de construire un Hôtel de ville en plein centre-ville entre la ville haute et la ville basse, en bordure de l'ancienne route royale de Bordeaux à Saint-Malo pendant les temps prospères de la Monarchie de Juillet sous le règne de Louis-Philippe.
La construction de la mairie a lieu en 1846. Ce bâtiment administratif à portique intérieur présente les traits caractéristiques de l'architecture néo-classique du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle avec, notamment, son fronton et ses colonnes doriques. Il est surmonté d'un clocheton.
Les anciennes halles couvertes
Pendant la Deuxième République, Tonnay-Charente inaugura en 1850 les halles marchandes, construites en pierres de taille dans le style néo-classique de l'époque. Celles-ci furent édifiées au cœur de la ville basse qui était le centre marchand et de négoces de la cité fluviale. Ces halles ont été édifiées en bordure de l'ancienne route qui traversait le centre-ville et dans la fièvre de construction qui animait alors la cité depuis l'édification du pont suspendu en 1842 et de l'Hôtel de ville en 1848.
Longtemps désaffectés, ces bâtiments d'un certain intérêt historique qui n'ont cependant jamais été classés, font l'objet d'une rénovation complète depuis Modèle:Date- en vue d'une réaffectation totale des locaux en complexe multi-culturel.
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Façade des anciennes halles couvertes côté Sud.
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Comme l'indique cette inscription en chiffres romains, les anciennes halles couvertes ont été inaugurées en 1850.
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Les halles servirent de marché couvert de 1850 à 1905.
Le pont suspendu
Le pont suspendu de Tonnay-Charente est l'unique édifice classé monument historique de la ville.
C'est un ouvrage d'art remarquable construit pendant la Monarchie de Juillet en 1842, puis reconstruit en 1883 après l'effondrement de son tablier. Il fut reconstruit une nouvelle fois et remplacé avec les pylônes métalliques en 1934.
Interdit à la circulation automobile, il fait maintenant partie du paysage emblématique de la ville d'où un intéressant point de vue sur la basse vallée de la Charente se dégage ainsi que sur la cité fluviale.
En 2004, il a été utilisé comme décor pour le tournage du téléfilm Trois jours en juin de Philippe Venault<ref group="Note">Par ailleurs, il semblerait que cet édifice ait été visionné dans un autre film : Modèle:Référence nécessaire.</ref>.
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Vue générale sur le pont suspendu depuis la rive droite de la Charente.
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Vue sur une des arches qui surplombe une rue de la vieille ville.
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Une des piles du pont suspendu de Tonnay-Charente depuis la rive droite du fleuve.
Édifices civils
Le patrimoine urbain de Tonnay-Charente
La ville de Tonnay-Charente est dotée d'un patrimoine urbain civil très varié réparti entre les édifices de la ville haute et ceux de la ville basse.
Sur la ville haute, aux belles demeures du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle qui surplombent le fleuve se sont ajoutées des résidences de style néo-classique du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle construites par les négociants et les bourgeois de la cité tandis que, sur la ville basse, des immeubles à double ou triple étages, en pierres de taille, ont été édifiés le long du fleuve et des quais du port dès la seconde moitié du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle après que les édifices publics (Hôtel de ville, halles couvertes) eurent été implantés.
Après la construction du pont suspendu en 1842, la ville a procédé à un aménagement de la voirie principale et a fait établir un alignement des immeubles ainsi que l'établissement de nombreuses fontaines dont celle de Mortemart sur la ville haute en 1867.
Dans la périphérie immédiate de la ville centre, de petits châteaux ont été construits dès le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et parsèment la campagne tonnacquoise de leur belle construction (château de la Cadolière vers 1646, logis de la Perrière vers 1666, château de l'Anglaiserie de 1754, château de la Mourière vers 1800).
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Une des belles maisons en pierre de taille édifiée sur les hauteurs de la ville.
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Escalier de pierre édifié en 1891 donnant sur la ville haute.
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Une rue de la ville basse de Tonnay-Charente.
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Une des rues de la ville basse de Tonnay-Charente vue depuis la fontaine de Mortemart.
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La fontaine Mortemart a été édifiée en 1867 sur les hauteurs de la ville.
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Une ruelle dans la ville basse reliant le port au cœur historique de Tonnay-Charente.
Héraldique
Politique et administration
Administration municipale
Modèle:Quand (Liste du parti socialiste) 1.M. Éric Authiat 2.Modèle:Mme Catherine Prévos 3.M. Sébastien Bourbigot 4.Modèle:Mme Françoise Azais 5.M. François Garcia 6.Modèle:Mme Anne Le Cren 7.M. Ludovic Texier 8.Modèle:Mme Véronique Rainjonneau 9.M. Rémi Justinien 10.Modèle:Mme Sophie Maresse 11.M. Jacques Machefert 12.Modèle:Mme Sylviane Rousseau 13.M. Bernard Latour 14.Modèle:Mme Catherine Thomas 15.M. Patrick Orconneau 16.Modèle:Mme Christine Venot 17.M. Éric Normand 18.Modèle:Mme Marie Do Girma 19.M. Jean-philippe Guignouard 20.Modèle:Mme Véronique Billonneau 21.M. François Penot 22.Modèle:Mme Sophie Marty 23.M. Thomas Pertus (Liste Divers droite) 1.M. Érick Joyau 2.Modèle:Mme Marie-chantal Perier 3.M. Patrick Chagneaud 4.Modèle:Mme Edwige Hafner 5.M. Gérard Gibeau (Liste Front de Gauche) 1.Modèle:Mme Florence Jadot
Tendances politiques et résultats
Modèle:Article connexe Modèle:…
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut |colspan="5" align="center" bgcolor= | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Circonscription électorale
Depuis le découpage électoral de Modèle:Date- (loi Pasqua), la ville de Tonnay-Charente et son canton appartiennent à la cinquième circonscription de la Charente-Maritime dont le député est Didier Quentin depuis les élections législatives de Modèle:Date-.
Région
À la suite de la réforme administrative de 2014 ramenant le nombre de régions de France métropolitaine de 22 à 13, la commune appartient depuis le Modèle:Date- à la région Nouvelle-Aquitaine, dont la capitale est Bordeaux. De 1972 au Modèle:Date-, elle a appartenu à la région Poitou-Charentes, dont le chef-lieu était Poitiers.
Canton
Données géographiques générales
Tonnay-Charente est chef-lieu d'un canton de huit communes, appartenant à l'arrondissement de Rochefort.
La ville exerce cette fonction depuis 1790 lors de la création du département de la Charente-Inférieure et administrait alors onze communes. Lors de la refonte de la carte administrative décidée par Napoléon Modèle:1er en 1800, Tonnay-Charente fut maintenue dans son rôle de chef-lieu de canton avec le même nombre de communes.
Aujourd'hui, le canton de Tonnay-Charente avec une superficie de Modèle:Unité occupe le quatrième rang dans l'arrondissement de Rochefort, après les cantons de Surgères, de Marennes et d'Aigrefeuille-d'Aunis. Par sa superficie, la commune de Tonnay-Charente se classe au troisième rang cantonal se classant après les communes de Muron et de Genouillé. Elle occupe environ 1/Modèle:5e de la surface de son canton avec 19,1 %.
Avec une population de Modèle:Nombre en 2007, le canton de Tonnay-Charente a une densité de population de Modèle:Unité, l'une des plus élevées de l'arrondissement de Rochefort, mais qui demeure inférieure à la moyenne départementale qui est de Modèle:Unité. Cependant, Tonnay-Charente avec une population de Modèle:Nombre a une densité trois fois supérieure à celle de son canton (Modèle:Unité) et le poids démographique de la ville dans son canton est élevé puisque 55,3 % de la population réside à Tonnay-Charente.
Représentation départementale
Les conseillers départementaux qui représentent le canton de Tonnay-Charente au conseil départemental de la Charente-Maritime sont Robert Chatelier et Marie-Chantal Périer (UMP) depuis les élections départementales de 2015.
Intercommunalité
Depuis Modèle:Date-, la ville de Tonnay-Charente et une partie des communes de son canton<ref>Excepté la commune de Genouillé qui adhère à la communauté de communes du Val de Trézence, de la Boutonne à la Devise</ref> appartiennent à la Communauté d'agglomération du Pays rochefortais et au Pays Rochefortais. La ville y occupe le deuxième rang autant par son poids démographique que par l'importance de son économie locale.
Elle fait également partie du Bipôle La Rochelle-Rochefort, structure intercommunale créée en Modèle:Date-.
Fiscalité
Taxe | Part communale | Part départementale | Part régionale |
---|---|---|---|
Taxe d'habitation (TH) | 11,19 % | 6,75 % | 0,00 % |
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) | 18,36 % | 13,28 % | 3,32 % |
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) | 38,51 % | 27,65 % | 8,63 % |
Taxe professionnelle (TP) | 17,05 % | 8,85 % | 2,51 % |
La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable<ref>La fiscalité à Tonnay-Charente.</ref>.
La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010<ref name=loifin2010>Modèle:Légifrance (Légifrance).</ref>).
Forces de l'ordre
Ville-satellite de Rochefort, Tonnay-Charente est étroitement associée à cette dernière en matière de sécurité publique et des biens.
Une antenne d'un commissariat de police avait fonctionné à Tonnay-Charente avant d'être supprimée en 2010. L'intervention des forces de police place dorénavant la ville sous l'autorité du commissariat de police situé à Rochefort. Ce commissariat compte 75 policiers et sept véhicules assurant la sûreté publique uniquement sur les villes de Rochefort et de Tonnay-Charente.
L'absence d'une brigade de la gendarmerie nationale à Tonnay-Charente, ce qui est un fait assez rare pour un chef-lieu de canton<ref group="Note">Elle partage cette particularité avec deux autres chefs-lieux de canton de la Charente-Maritime, Ars-en-Ré et Aytré.</ref> est palliée par l'intervention de la compagnie de la gendarmerie nationale également basée à Rochefort dont le rayon d'action s'étend à toutes les communes rurales du canton de Tonnay-Charente.
Juridiction
Tonnay-Charente dépend en matière d'affaires civiles et pénales du tribunal d'instance de Rochefort et du tribunal de grande instance de La Rochelle depuis la réforme de la carte judiciaire instaurée fin 2007. La ville dépend de la cour d'assises de Saintes et de la cour d'appel de Poitiers.
Par ailleurs, la commune dépend du tribunal pour enfants de Rochefort, qui sera bientôt regroupé sous celui de Saintes, et du conseil de Prud'hommes de Rochefort en matière de droit des affaires économiques et sociales.
Enfin, sur le plan du droit administratif, la ville est du ressort du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux.
Équipements et services
Transports urbains
La ligne d'autobus des transports intra-urbains
La ville de Tonnay-Charente est desservie quotidiennement par une ligne de transports urbains dépendant du réseau urbain de l'agglomération de Rochefort dénommé R’bus. Cette ligne urbaine fait partie des 5 lignes régulières de l'agglomération rochefortaise et a été mise en service dès Modèle:Date-.
La Ligne A part du quartier urbain Les Fontenelles à Tonnay-Charente et se prolonge jusqu'à la Gare de Rochefort avant de continuer jusqu'à la zone commerciale de Villeneuve-de-Montigny, au nord-ouest de Rochefort. Cette ligne urbaine assure 15 dessertes par jour ouvrable (du lundi au samedi de chaque semaine) et traverse tout le centre-ville de Tonnay-Charente ainsi que les quartiers ouest de la ville dont celui de Libération.
Les transports inter-urbains
Le réseau « Région Nouvelle-Aquitaine », anciennement « Les Mouettes », géré par le Conseil général de la Charente-Maritime, en partenariat avec la région Nouvelle-Aquitaine dessert également Tonnay-Charente par deux lignes principales de ce réseau. La ligne Modèle:N° Saint-Jean-d'Angély - Rochefort passe par Tonnay-Charente ainsi que la ligne Modèle:N° Rochefort - Saintes.
De plus, la ville est située sur les lignes régulières secondaires Modèle:N° et Modèle:N°.
La desserte ferroviaire
Modèle:Article détaillé Tonnay-Charente dispose d'une halte ferroviaire sur la ligne Nantes-Bordeaux.
La ville est uniquement desservie par des trains TER Nouvelle-Aquitaine, ceux-ci effectuent six allers-retours quotidiens chaque semaine et trois aller-retour quotidiens chaque week-end et jour férié.
Pour les trains de grande ligne, les habitants de Tonnay-Charente tout comme ceux du canton doivent se rendre à la gare de Rochefort où celle-ci est desservie par des trains SNCF Intercités dont les liaisons ferroviaires quotidiennes sont assurées en direction de La Rochelle, Nantes, Bordeaux ou Toulouse.
Pour prendre le TGV en direction de Paris, les habitants doivent se rendre à la gare de Surgères ou celle de La Rochelle
Services de la santé
Dans le domaine des services de santé, la ville de Tonnay-Charente est correctement équipée pour un centre de son importance. Un certain nombre de services sont donc représentés à la fois sur le plan médical, paramédical et socio-médical<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les services médicaux
Dans ce domaine, la ville est équipée de trois cabinets médicaux, tous situés en centre-ville. Ces centres médicaux regroupent en tout une douzaine de médecins généralistes dont un spécialisé dans l'homéopathie. Si la ville ne possède pas de médecins spécialistes, ces derniers se trouvent dans la ville voisine de Rochefort. Depuis l'année 2010, un cabinet de la médecine du travail est en fonction à Tonnay-Charente.
Le centre-ville regroupe également deux cabinets de soins dentaires.
L’hôpital le plus proche est le Centre Hospitalier de Rochefort, situé à moins d'une dizaine de kilomètres de la ville-centre de Tonnay-Charente ; il offre une palette très étendue de soins, étant de plus un hôpital entièrement modernisé dont l'ouverture du nouveau centre est fonctionnelle depuis le printemps 2011.
Les services paramédicaux
Dans ce domaine, les prestations sont nettement plus élargies.
Les professions paramédicales sont représentées par un laboratoire d'analyses de biologie médicale<ref group="Note">Liste des villes de la Charente-Maritime équipées au moins d'un laboratoire d'analyses de biologie médicale sont par ordre alphabétique : Aytré, Châtelaillon-Plage, Jonzac, Marans, Marennes, Montendre, Pons, Puilboreau, Rochefort, La Rochelle, Royan, Saintes, Saint-Jean-d'Angély, Saint-Martin-de-Ré, Saint-Pierre-d'Oléron, Saujon, Surgères, Tonnay-Charente et La Tremblade. À cette liste de 19 villes s'ajoute le centre rural de Montguyon dans la Double Saintongeaise.</ref>, quatre centres en soins infirmiers, deux cabinets de kinésithérapie, deux cabinets en diététique et un cabinet en orthophonie regroupant trois praticiens, ainsi que deux pédicures-podologues et un ostéopathe.
Tonnay-Charente possède trois pharmacies dont deux sont situées en centre-ville et la troisième dans la galerie commerciale des Varennes en périphérie du cœur historique de la ville, ainsi que deux opticiens dont l'un est également situé dans la galerie commerciale des Varennes. Un prothésiste dentaire est également en activité dans la commune.
Un service d’ambulanciers, implanté en ville et composé d'une flotte de deux véhicules ambulance, de trois VSL climatisés et de deux taxis, étend ses interventions sur l'ensemble du canton de Tonnay-Charente étant l'unique prestataire de ce type de service.
La ville est également équipée d'un centre de secours, qui dépend du SDIS de Charente-Maritime, et plus précisément du Centre principal de secours de Rochefort.
Deux cliniques vétérinaires sont en activité et sont situées en ville. Elles opèrent dans l'ensemble des communes relevant du canton de Tonnay-Charente.
Les services médico-sociaux
Tonnay-Charente dispose d'un centre médico-professionnel dépendant de la Croix-Rouge française qui est situé dans la ville haute<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Ce centre fonctionnait comme sanatorium depuis 1913 et, ce, jusque dans l'entre-deux-guerres. Depuis 1964, il appartient à la Croix-Rouge et a connu de nombreuses transformations avec l'aménagement d'appartements thérapeutiques. L'Institut médico-professionnel de la Croix-Rouge de Tonnay-Charente, communément appelé l'Impro, est un établissement à caractère médico-social, en relation avec l'Éducation Nationale et la CPAM de Charente-Maritime. Il est situé sur la falaise de la rive droite de la Charente, dans le site de l'ancien château des Rochechouart-Mortemart ou domaine des Capucins. Il emploie 35 personnes dont 24 moniteurs et éducateurs qui encadrent une centaine d'adolescents de 14 à 21 ans en difficulté sociale (rupture familiale, échec scolaire…). Ces jeunes sont initiés aux travaux manuels pour leur future insertion professionnelle.
La ville dispose également d'un centre médico-social.
Un service d’aide à domicile, relevant d’une importante structure départementale<ref>connue dans le département de la Charente-Maritime sous le sigle A.D.M.R. [Aide à domicile en milieu rural]</ref>, a ouvert une antenne dans la ville.
Trois résidences pour personnes retraitées sont situées dans la ville dont deux fonctionnent en structure de type EHPAD. Toutes ces résidences sont des maisons de retraite privées. Elles sont de création récente pour l'accueil des personnes âgées et sont soit médicalisées, soit résidentielle. Une maison de retraite médicalisée est ouverte dans le quartier Archiac, à l'ouest de la ville-centre, au site de Bel Air d'Archiac, Les Portes du Jardin, et peut accueillir quatre-vingt-deux résidents valides et semi-valides et est équipée d'une unité pouvant recevoir 24 personnes dépendantes<ref>Modèle:Lien web.</ref> tandis que l'EHPAD de La Guerrie est située dans la partie rurale de la commune<ref>Ehpad de la Guerrie.</ref>. La troisième structure d'accueil est davantage une résidence de seniors qui comprend également plus de quatre-vingt appartements, elle est située dans la partie résidentielle et moderne de Tonnay-Charente<ref>Les Résidentiels à Tonnay-Charente.</ref>.
Enseignement
Au plan scolaire, Tonnay-Charente regroupe des structures d’enseignement relevant des deux secteurs, privé et public. Les écoles implantées à Tonnay-Charente relèvent uniquement de l’enseignement primaire et de l'enseignement secondaire du premier degré.
Plus d'un millier d'élèves sont scolarisés dans les différents établissements scolaires de la ville.
Établissements scolaires de l'enseignement primaire
L’école maternelle et l’école primaire mixte Plaisance qui relèvent du secteur public sont situées dans un complexe scolaire aux portes du centre-ville. Il regroupe pour la rentrée scolaire 2010 452 élèves qui sont encadrés par un corps professoral de 16 instituteurs.
Une autre école maternelle publique se trouve implantée à l'ouest de la ville dans le quartier Archiac.
L'école élémentaire privée
Une école privée maternelle et élémentaire est ouverte à Tonnay-Charente. L'école Sainte-Anne accueille 75 élèves répartis dans 3 classes. Elle se trouve dans le quartier de l’église Saint-Étienne<ref>Modèle:Lien web.</ref> et fait partie des 21 écoles privées du département gérées par l’OGEC.
Le collège public de l'enseignement général
Le collège, de construction moderne, fait partie du complexe scolaire de la ville. Il a été baptisé CES Joliot-Curie et accueille, pour la rentrée scolaire 2010-2011, 490 collégiens, lesquels sont encadrés par un corps professoral de près d’une quarantaine d’enseignants<ref>Chiffres fournis par l'Académie de Poitiers pour l'année scolaire 2010-2011. En 2009-2010, le collège comptait 475 collèges encadrés par 32 professeurs. Source : Académie de Poitiers.</ref>.
Le secteur du collège couvre les onze communes du canton de Tonnay-Charente et relève de la circonscription de Rochefort dans l’Inspection académique du département<ref>Consulter circonscription dans.</ref>.
Sports
Équipements sportifs
Comprise dans l'agglomération rochefortaise, Tonnay-Charente est très dépendante des structures sportives qui sont fortement centralisées à Rochefort ; cette dernière dispose en effet de nombreux équipements répondant aux besoins d'un grand nombre de disciplines sportives.
Malgré cette proximité de la grande ville voisine, Tonnay-Charente dispose aux portes du centre-ville et entre le collège et le groupe scolaire d'un complexe sportif intégrant une piscine et un gymnase.
Le stade municipal, implanté à l'ouest du centre-ville, dans le quartier résidentiel Archiac, comprend un terrain de rugby et deux terrains de football dont un stade d'honneur. Il a été modernisé dans la dernière décennie et est maintenant équipé pour l'éclairage nocturne.
Jouxtant le stade, des courts de tennis dont un couvert et un skate-park y ont été récemment aménagés.
Un boulodrome municipal avec pratique de la boule lyonnaise a été aménagé dans le quartier de La Guerrie tandis qu'au nord-est de la commune un stand de ball-trap a été mis en place.
Étant riveraine de la Charente, la ville dispose d'un centre nautique où les disciplines de la voile, du canoë kayak et du ski nautique y sont pratiquées sur le fleuve grâce à un actif club nautique<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Associations et manifestations sportives
À Tonnay-Charente, près d'une vingtaine d'associations sportives sont enregistrées<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Au moins cinq d'entre elles font l'actualité sportive de la ville : l'équipe de football FC Tonnacquois - dont le président est Jean Philippe Guignouard -<ref>F.C. Tonnacquois.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, le rugby club à XV<ref>Modèle:Lien web.</ref>, l'équipe de basket-ball<ref>Site du club de basket-ball de Tonnay-Charente</ref>,le club local de handball<ref>Tauniac Handball.</ref> et le club d'athlétisme « ERO » (entente Rochefort océan) regroupant les clubs de Rochefort, Saint-Agnant et Tonnay-Charente.
Culture
Les équipements culturels de la ville ont fait l'objet de rénovation récente, généralement depuis le début du nouveau siècle, et la qualité des activités culturelles présentes dans la cité en font une ville animée.
Les équipements culturels
La médiathèque municipale
La médiathèque de Tonnay-Charente qui est située dans le cœur historique de la ville a été inaugurée le Modèle:Date- sous le parrainage d'Irène Frain. Elle est devenue une des structures majeures de la vie culturelle de la ville. Sa surface totale qui est de Modèle:Unité a été construite en un seul corps de bâtiment et est attenante à l'Hôtel de ville. Ce bâtiment restauré et agrandi succède en fait à l’ancienne bibliothèque municipale dont les locaux étaient devenus fort étroits, le bâtiment s’étendant alors sur seulement Modèle:Unité.
Grâce à cet agrandissement et à son réaménagement total, la Médiathèque comprend en 2010 un fonds documentaire et livresque remarquablement étoffé de Modèle:Nombre (livres, brochures et documents) dont 325 CD. À titre de comparaison, l’ancienne bibliothèque ne possédait qu’un fonds d’environ 500 livres. Certes, la médiathèque ne dispose pas d’un fonds patrimonial avec vieux documents mais ses locaux fonctionnels sont équipés de trois postes de consultation Internet pour les lecteurs.
Grâce à cette extension des locaux, la médiathèque accueille Modèle:Nombre inscrits au Modèle:Date- dont 470 enfants et adolescents, 514 adultes et 30 associations adhérentes. Avant cet agrandissement en 2005, la bibliothèque municipale ne recevait que 150 adhérents<ref group="Note">L'ensemble des données statistiques a été fourni aimablement par les deux bibliothécaires-documentalistes en poste actuellement à la Médiathèque municipale de Tonnay-Charente</ref>.
Cette médiathèque qui est une structure entièrement financée par la municipalité de Tonnay-Charente n’a pas de partenariat avec la CDA du Pays Rochefortais.
Elle est animée par deux bibliothécaires-documentalistes et est ouverte au public cinq jours par semaine. La médiathèque organise tout au long de l’année des animations, participe à Lire en fête, et propose chaque année un concours littéraire pour les adultes et un pour les jeunes. De plus, chaque semestre, les livres sont renouvelés par la Bibliothèque Départementale de Prêt de la Charente-Maritime<ref>Site de la Médiathèque de Tonnay-Charente.</ref>.
L'école de Musique et de Danse
L'École de Musique et de Danse (EMD) a été créée en 1990 et œuvre dans des locaux appartenant à la commune et qui ont été rénovés en 2000. Située également en centre-ville, l'EMD accueille entre 150 et 200 personnes chaque année.
L'école de musique et de danse est ouverte aux enfants à partir de 4 ans ainsi qu'aux adolescents et aux adultes. Trois grandes disciplines y sont enseignées chaque année : la danse, la musique et la chorale.
Les différents cours de danse proposés par l'école sont très variés allant de la pratique de la danse classique au modern jazz, en passant par la country, la danse de salon, le tango argentin ainsi que la danse africaine, la danse orientale et les percussions corporelles.
En musique, le répertoire est tout autant riche avec initiation à la flûte traversière, au violon, au piano, aux percussions, aux accordéons, à la batterie, au djumbé.
Des formations de chorales pour enfants et pour adultes y sont également proposées, auxquels s'ajoutent un ensemble harmonique, une aide technique à la création de groupes rock, jazz et musiques actuelles<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Centre Richard
Le Centre Richard est avant tout un centre socio-culturel situé face à l'église Saint-Étienne, aux portes du centre-ville, au début de la longue avenue Charles-de-Gaulle.
Il s'agit d'un grand immeuble à deux étages, d'architecture simple, délimité par un bandeau entre chaque étage, qui relevait de l'ancienne abbaye et qui était géré par les Sœurs de Saint-Vincent-de-Paul. Cette institution religieuse y avait fait établir un hospice et une école de jeunes filles. Légué à la ville en 1842, ce vaste bâtiment comportait alors au rez-de-chaussée un dortoir pour les jeunes filles et au second étage pour les religieuses tandis que le premier accueillait les hommes<ref>Jean-Luc Flohic (ouvrage collectif sous la direction de), Le patrimoine des communes de la Charente-Maritime, éditions Flohic, Collection Le Patrimoine des communes, 2002, Modèle:Nobr romains, Modèle:P..</ref>.
Aujourd'hui, ce grand bâtiment a gardé sa vocation sociale par son lieu d'accueil et de rencontre des personnes du Troisième âge et a élargi cette fonction vers des activités culturelles multiples en se dotant d'un auditorium, de salles de conférences et d'une salle de cinéma.
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Vue d'ensemble du Centre Richard.
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La porte principale du Centre Richard.
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Le Centre Richard et le parc arboré.
Les autres équipements socio-culturels de la ville
Le Centre d'animation polyvalent (ou CAP) et le centre social sont regroupés dans un même bâtiment de la ville, le long de l'avenue du Général-de-Gaulle, aux portes du cœur historique de Tonnay-Charente. Ce bâtiment de ville en pierre de taille mais sans caractère, est surmonté sur un côté d'un toit mansardé. Gérés par la municipalité, ils participent à l'animation sociale et culturelle de la ville
Parmi les autres équipements culturels dont la ville est dotée se trouvent la salle des fêtes municipales et le Centre d'animation et de loisirs.
La vie culturelle
La Maison des Échardrits, œuvre culturelle de grand renom pour la ville<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette association culturelle promeut le folklore régional avec les danses et la musique mais a également organisé dans ses locaux des ateliers de costumes, de dentelles et de coiffes régionaux qui lui confèrent un aspect muséal de très grande qualité.
La Lyre - Thé musical tonnacquois<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette association municipale promeut l'apprentissage et la découverte de la musique philharmonique.
Le Cirque du Gamin<ref>Site de l'association du Cirque du Gamin</ref>. Cette association originale promeut les spectacles du cirque animés par des enfants et adolescents, encadrés par des professionnels du cirque, dont l'apprentissage se fait sous un chapiteau géant avec pratique de la jonglerie, de l'équilibre sur objets, de l'acrobatie, du trapèze et toute autre activité de piste. Le chapiteau est situé à l'écart de la ville centre, au village de Champservé, un écart dépendant de la commune de Tonnay-Charente.
Le Club photo de Tonnay-Charente<ref>Site du club-photo de Tonnay-Charente</ref>. Ce club qui encadre des enfants du Centre Social de la ville organise également des expositions.
Événements culturels
En 2004, un téléfilm, Trois jours en juin, a été tourné à Tonnay-Charente. Ce téléfilm historique, qui évoque un épisode de la résistance durant la dernière guerre, adapté du roman Un pont sur la Loire met en scène Elsa, Patrick Catalifo, Étienne Chicot, Laurent Poitrenaux, Guy Marchand, Jean-Louis Foulquier. Il a été diffusé pour la première fois sur la chaîne de télévision France 2 le Modèle:Date-.
En 2008, Les Hauts Murs, réalisé par Christian Faure avec Carole Bouquet, Catherine Jacob, Emile Berling, Michel Jonasz, Julien Bouanich, Joël Pyrène, Bernard Blancan, François Damiens, Jonathan Reyes, Gerard Chaillou est tourné près du pont suspendu<ref>Un film « rochefortais » à revoir, Sud-Ouest, Modèle:Date-</ref>. Ce film relate l'histoire vraie d'un orphelinat où les enfants étaient maltraités et rêvaient d'Amérique. Le tournage aura aussi lieu à Rochefort et à Saint-Jean-d'Angély.
Personnalités liées à la commune
- Modèle:Souverain2, le roi de France fit une courte visite dans la ville pendant les opérations du siège de La Rochelle. Il y passa une journée de détente en Modèle:Date.
- Madame de Montespan, maîtresse du roi Modèle:Souverain2, séjourna à de nombreuses reprises dans le château. Celui-ci, toujours debout, est actuellement la propriété de la Croix-Rouge française.
- Charles-Édouard de Kilmaine vit son enfance à Tonnay-Charente depuis 1762, où son père ouvrit un cabinet de médecine de 1762 à 1774. Il devient général dans l'armée française en participant aux côtés de Kellermann à la bataille de Jemappes en Modèle:Date-. Il a accompagné Bonaparte dans la campagne d'Italie. Son nom est inscrit sur l'Arc-de-Triomphe<ref>Jean Combes et Jacques Daury (ouvrage collectif sous la direction de), Guides des départements : la Charente-Maritime, éditions du Terroir, 1985, Modèle:P..</ref>. De plus, son portrait peut être observé dans une des salles de l'hôtel de ville de Tonnay-Charente.
- Louis Jacob, capitaine de vaisseau, inventeur des signaux sémaphoriques dans la Marine et ministre de la Marine et des Colonies en 1834, est natif de Tonnay.
- Marcel Landriau (1886-1962) : vice-amiral français
- Édouard Tarif, résistant français, né à Tonnay-Charente le Modèle:Date-.
- Fernand Gonder, perchiste français, médaille d'or aux jeux olympiques intercalaires de 1906 à Athènes, s'est retiré en 1918 à Tonnay-Charente. Il y vécut jusqu'à sa mort le Modèle:Date<ref>Modèle:Article
.</ref>.
- Jean-Charles Descubes, est né à Tonnay-Charente en 1940 et fut archevêque de Rouen de 2004 à 2015.
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Le roi Modèle:Souverain- est l'un des rares rois de France à avoir visité Tonnay-Charente.
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Madame de Montespan, dame de Tonnay-Charente et favorite du roi Modèle:Souverain-.
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Charles-Édouard de Kilmaine passa son enfance à Tonnay-Charente avant de devenir un général au service de Bonaparte.
Jumelages
Annexes
Bibliographie
Sur Tonnay-Charente
- Abbé Médéric Brodut, Tonnay-Charente et le canton, tome 1, Imprimerie Ch. Thèze, Rochefort, 1901.
- Abbé Médéric Brodut, Tonnay-Charente et le canton, tome 2, Imprimeries Maury, Centre d'animation polyvalent de Tonnay-Charente, 1986.
- Modèle:Ouvrage
Ouvrages généraux
- Géographie
- Roger Béteil et Jean Soumagne (ouvrage collectif sous la coordination de), La Charente-Maritime aujourd'hui, milieu, économie, aménagement, Publication de l'Université d'Été, Jonzac, 1987, 263 pages.
- Jean COMBES et Jacques DAURY (ouvrage collectif sous la direction de), Guides des départements : la Charente-Maritime, éditions du Terroir, 1985 (Monographie sur Tonnay-Charente) Modèle:P.217/218)), 360 pages. Modèle:OCLC
- Jean-Luc Flohic, Le Patrimoine des communes de la Charente-Maritime (ouvrage collectif), collection Le patrimoine des communes, Flohic éditions, 2002 (Monographie sur Tonnay-Charente, tome 2, Modèle:P.1128/1133)).
- M.A. Gautier, Le dictionnaire des communes de Charente-Maritime, Les Chemins de la Mémoire Éditeur, Saintes, (Monographie sur Tonnay-Charente, Modèle:P.70/71))), 248 pages. Modèle:ISBN
- François Julien-Labruyère, Paysans charentais, éditions Rupella, La Rochelle, 1982, Tome 1 : Économie rurale, 348 pages. Modèle:ISBN
- Yves Le Dret, Le train en Poitou Charentes, Les Chemins de la Mémoire Éditeur, Saintes, Tome 1 : La naissance du chemin de fer en Poitou-Charentes, 127 pages. Modèle:ISBN
- Rieupeyrout Jean-Louis, Poitou-Charentes, Nathan/Guides Delpal, 1987 - Courte monographie historique et touristique sur la ville -, Modèle:P. et Modèle:P..
- Histoire
- Robert Colle, Châteaux, manoirs et forteresses d'Aunis et de Saintonge, éditions Rupella, La Rochelle, 1984, p.Modèle:P./344 (notice sur le château de Rochechouart-Mortemart). Modèle:ISBN
- François Julien-Labruyère, A la recherche de la Saintonge maritime, éditions Rupella, La Rochelle, 1980, 524 pages (notamment sur la période médiévale). Modèle:ISBN
- Toponymie
- Jean-Marie Cassagne et Mariola Korsak, Origine des noms de villes et villages de la Charente-Maritime, éditions Bordessoules, 2003, 348 pages. Modèle:ISBN
- Joseph Chauveau, Arbres & Lieux de Poitou, Charentes et Vendée, Chez l'auteur, Modèle:Date-, 220 pages. Modèle:ISBN
- François Julien-Labruyère, A la recherche de la Saintonge maritime, éditions Rupella, La Rochelle, 1980, 524 pages. Modèle:ISBN
Articles connexes
Territoires et administrations
- Canton de Tonnay-Charente
- Communauté d'agglomération du pays rochefortais
- Communes de la Charente-Maritime
Géographie
Histoire
Économie
Transport
Liens externes
- Site de la mairie
- Informations dans les bases architecture et patrimoine du ministère de la culture (Consulté le Modèle:Date-) :
- Image, base mémoire : 27 notices
- Objets, base Palissy : 4 notices
- Édifice, base Mérimée : 9 notices
- Port de commerce Rochefort Tonnay-Charente
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes