Gaza

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Gaza (en arabe : Modèle:Lang, Modèle:Lang ({{#ifeq:1|0|/[ˈɣazza]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}) ; parfois appelée « ville de Gaza » ou, en anglais, « Modèle:Langue » pour la distinguer de la bande de Gaza qui désigne la région dans son ensemble) est la ville qui donne son nom à ce territoire longiligne appelé « bande de Gaza ». Après avoir été mise sous l'autorité civile et militaire de l'Autorité palestinienne dès l'application des accords de Jéricho et Gaza de 1994 avec Israël, elle est depuis juin 2007 la ville la plus importante sous l'autorité du Hamas.

La ville de Gaza compte près de Modèle:Unité<ref name="PCBS2" /> tandis que la population totale de la bande de Gaza dépasse Modèle:Nombre<ref name="PCBS2" />, dont environ un tiers vit dans des camps de réfugiés palestiniens<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>, un autre tiers étant constitué des réfugiés vivant en dehors des camps<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. Ses habitants s'appellent les « Gazaouis ».

Une particularité est qu'environ 60 % de la population de la ville serait constituée de personnes âgées de moins de Modèle:Unité<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>.

Étymologie

Le nom de Gaza découle de la racine cananéenne Ġazzā, la « forte » ou « forteresse »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Lieux remarquables

Fichier:WMC Gaza City.jpg
Vue aérienne de Gaza, 2009.
Fichier:Gaza Beach.jpg
La plage de Gaza.

Le centre-ville comporte un certain nombre de monuments importants. La mosquée Al Omari, ancienne église datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, a gardé son architecture gothique caractéristique et a été agrandie au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sous les Mamelouks qui lui ont notamment ajouté un minaret. L'édifice a été gravement endommagé au cours de la Ire{{#if:|  }} Guerre mondiale, et restauré sous le mandat britannique. Le musée de la ville occupe un édifice d'époque mamelouke et ottomane, le Qasr el-Pasha, magnifiquement restauré au début des années 2000. C'était au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle la résidence du gouverneur ottoman de Palestine et le général Napoléon Bonaparte y a installé son quartier général lors de son passage dans la ville en 1798.

On trouve enfin l'église Saint-Porphyre, qui daterait du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, centre de la communauté orthodoxe de la ville, dont l'état actuel paraît remonter à l'époque des croisades. Le centre-ville compte encore d'anciennes maisons familiales en pierre locale, également de l'époque ottomane<ref>Pèlerinage, sciences et soufisme : L'art islamique en Cisjordanie et à Gaza, collection L'art islamique en Méditerranée, Edisud</ref>.

Gaza compte aussi un hammam datant de l'époque ottomane, restauré récemment.

Le dédale de ses rues et ruelles était souvent le théâtre d'affrontements entre l'armée israélienne et les Palestiniens jusqu'au désengagement israélien de cette région en 2005.

Histoire

Antiquité

Modèle:Article détaillé La première référence à la ville de Gaza remonte au règne de Thoutmôsis III. La ville est également citée dans les lettres d'Amarna. Son intérêt principal réside dans sa position stratégique sur la route côtière reliant l'Égypte et la Syrie. C'est alors un marché important et un poste avancé égyptien faisant partie du « Chemin d'Horus » (série de forteresses réparties entre Tcharou<ref>Poste frontière à l'est du Delta du Nil.</ref> et Gaza)<ref>Modèle:Article</ref>.

Dans les années -1190 avant J.-C., les Philistins, un des peuples de la mer (originaires de Crète selon une tradition biblique)<ref>J. Elayi, Histoire de la Phénicie, Paris, 2013</ref> s'installent sur la côte sud cananéenne (de Gaza à Jaffa), après avoir attaqué l'Égypte. Les Philistins laisseront leur nom bien plus tard à l'ensemble du territoire, que les Romains appelleront « Palestine ».

Fichier:The Battle of Gaza 312 BCE.jpg
La bataille de Gaza, gravure de 1881.
Fichier:4551 - Istanbul - Museo archeol. - Zeus - sec. II d.C. - da Gaza - Foto G. Dall'Orto 28-5-2006.jpg
Zeus : statue du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle trouvée à Gaza.
Fichier:PikiWiki Israel 75624 finds in synagogue excavations.jpg
Urnes retrouvées lors des fouilles archéologiques de la synagogue antique de Gaza, 1969.

La ville philistine était murée d'environ Modèle:Unité, construite sur une colline à environ Modèle:Unité d'altitude, à environ Modèle:Unité de la mer Méditerranée. Gaza est mentionnée dans la Bible comme l'une des villes principales des Philistins en guerre contre Israël : c'est là que Samson est capturé<ref>cfr. Juges, 16</ref> et qu'il meurt en faisant s'écrouler un temple philistin.

En 525 Modèle:Av JC, la cité est conquise par Cambyse II, grand roi achéménide de l'empire perse, pour servir de tête de pont à toutes ses campagnes vers l'Égypte.

La ville est prise en 332 Modèle:Av JC par Alexandre le Grand à l'issue d'un siège. Les habitants sont massacrés ou réduits en esclavage.

En 145 Modèle:Av JC, Gaza est conquise par Jonathan Maccabée, frère de Juda Maccabée et fondateur de la dynastie judéenne des Hasmonéens.

Époque romaine et byzantine

Modèle:Article détaillé

Moyen Âge

La ville est considérée comme le lieu où serait mort Hachim ibn Abd Manaf, l'arrière-grand-père de Mahomet au cours d'une expédition commerciale, d'où le nom classique de « Gaza de Hashem »<ref>Muhammad, M. A. Cook, Oxford University Press, 1983, page 13</ref>.

La conquête de Gaza par les Arabes intervint très tôt, sans doute en 634. Elle n'est pas évoquée par les sources arabes mais l'est par les sources byzantines : la population civile dut payer tribut aux Arabes et la garnison, constituée de Modèle:Nombre, fut emprisonnée et mise à mort quelque temps plus tard. Sous les Omeyyades, une garnison militaire et un atelier monétaire furent implantés en ville. L'islamisation de la cité fut progressive: c'est là que naquit l'imam al-Chafii (fondateur de l'école de jurisprudence chafiite), mais ce n'est pas là qu'il vécut et enseigna.

La cité fit peu parler d'elle jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et, au moment de la Croisade, elle avait beaucoup décliné. Elle était en ruines et peut-être désertée quand les Croisés vinrent en 1149 réoccuper le site et y construire un château-fort dans la partie la plus élevée. Ce château fut confié à la garde des Templiers. Au sud du château, se développa la ville franque avec une grande église gothique qui est aujourd'hui la grande mosquée de Gaza. Une autre église, plus petite, est toujours aujourd'hui l'église orthodoxe Saint Porphyre. Tenue par les Templiers, apparemment prospère si l'on en juge par la qualité de sa grande église, Gaza constitua l'avant-poste du Royaume Latin de Jérusalem face à l'Égypte. Les sources franques la nomment Gazara, et en ancien français Gadres. Elle ne constituait pas un lieu de pèlerinage, et sa renommée en France ne venait que d'une chanson de geste composée vers 1170, Li Fuerre de Gadres (le sac de Gaza), évoquant la prise de la ville par Alexandre le Grand.

À la fin de 1170, Saladin s'empara de la ville basse mais échoua à prendre le château. Ce n'est qu'en 1187, au lendemain de la bataille de Hattin, qu'il obtint l'évacuation de Gaza par les Templiers et la remise des forteresses de Gaza et de Darom (Deyr el-Balah, au sud de Gaza). Le roi d'Angleterre Richard Cœur de Lion reprit Darom et Gaza en 1192, mais négocia ensuite avec Saladin l'abandon de ces positions trop exposées, qu'il fit évacuer après en avoir détruit les fortifications.

En 1239, un retour offensif des Francs fut brisé à Beyt Hanun, bourgade du nord de Gaza dont la mosquée abrite les tombes des musulmans qui furent tués au cours de cette bataille. En 1244, eut lieu à Hirbiyyah (en latin Furbia, en français la Forbie) une bataille bien plus importante opposant une coalition égypto-khowarizmienne et une coalition syro-franque : le roi al-Salih Ismail de Damas avait promis aux Templiers de leur restituer Gaza en cas de victoire, mais ils furent défaits. Gaza demeura au pouvoir des Ayyoubides d'Égypte, puis de Syrie, jusqu'en 1260 où la ville fut occupée un temps par les Mongols avant d'être reprise par le chef mamelouk Baybars.

L'époque des Mamelouks (fin {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIIIe{{#if:|  }} }} - début Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) fut pour Gaza une période prospère de renaissance, malgré des crises.

Fichier:Turkish Machine Gunners 2nd Gaza 1917.jpg
Mitrailleurs turcs lors de la Seconde bataille de Gaza 1917

Temps modernes

Les Ottomans mettent fin au règne des Mamelouks en 1516 après la bataille de Khan Younès. La ville de Gaza et toute la région sont administrées par la province ottomane d'Égypte.

Durant la Première Guerre mondiale, les troupes britanniques, commandées par le général Allenby, s'emparent de Gaza des mains de l'Empire ottoman à l'issue de la troisième bataille de Gaza en Modèle:Date-.

Gaza reste sous le mandat britannique jusqu'à l'évacuation des britanniques en mai 1948 à la suite de la décision de partage de la Palestine du Modèle:Date-.

Fichier:Great Mosque of Gaza.jpg
Grande mosquée de Gaza, en rénovation, av. 1926.

Modèle:Article détaillé

Fichier:Great Mosque of Gaza - Alafrangi.jpg
Grande mosquée de Gaza en 2007.

De 1948 à 1967, la bande de Gaza est administrée par l'Égypte. À la suite de la crise du canal de Suez, elle est occupée par Israël de novembre 1956 au Modèle:Date-. Outre Modèle:Nombre, cette occupation causa la mort de Modèle:Nombre arabes pour une population totale de Modèle:Nombre<ref>Henry Laurens, Cours au Collège de France, La question de Palestine à partir de 1949, cours du Modèle:Date- Consultable en ligne.</ref>. Elle est à nouveau occupée après la Guerre des Six Jours.

Entre 1976 et 1981, un mouvement issus des Frères musulmans égyptiens, le Hamas, crée à Gaza l'université islamique de Gaza et d'autres institutions islamiques (al-Mujamma al-islami, al-Jam'iyya al-islamiyyaModèle:Etc.).

En 1987, c'est à Gaza que débute la première Intifada, la « révolte des pierres », avant de s'étendre à l'ensemble des territoires occupés jusqu'en 1993, année des accords d'Oslo.

Le Modèle:Date, l'Organisation de libération de la Palestine obtient la gestion de Gaza et de la région de Jéricho. Le président Yasser Arafat et l'Autorité palestinienne s'installent à Gaza.

En Modèle:Date-, le Hamas prend le pouvoir à Gaza et chasse les tenants de l'Autorité palestinienne (voir [[Prise de Gaza de juin 2007|Prise de Gaza de Modèle:Date-]]).

Géographie

Climat

Gaza a un climat chaud, semi-aride ou méditerranéen (malgré de très rares précipitations) avec des hivers doux et secs, et des étés chauds. Les mois les plus chauds sont juillet et août, avec la température moyenne étant de Modèle:Tmp. Le mois le plus froid est janvier avec des températures généralement à Modèle:Tmp. La pluie est rare et se situe généralement entre novembre et mars, avec des taux de précipitations annuelles d'environ Modèle:Unité (Modèle:Unité).

Modèle:Climat

Personnalités associées à Gaza

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Theodore de Gaza.

Personnalités anciennes

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Personnalités récentes

Proverbes, anecdotes

La gaze, tissu précieux commercé au Moyen Âge à l'instar de la mousseline (de Mossoul) ou du damas (de Damas), est originaire de Gaza<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Modèle:Autres projets

Liens externes

Modèle:Liens

Modèle:Portail