Offensive libertaire et sociale

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}
Révision datée du 22 mai 2023 à 19:25 par >Pautard (tâches)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)

Offensive libertaire et sociale (OLS) était un collectif français libertaire créé au cours de l’été 2003, par des militants venant du Réseau No Pasaran<ref>Serge Cosseron Dictionnaire de l'extrême gauche - À présent, Éditeur Larousse, 2007 Modèle:ISBN, 286 pages, Modèle:P.</ref>,<ref>« Offensive libertaire et sociale (OLS, issue d’une scission de 2003 avec le réseau antifasciste No Pasaran) », et « L’OLS a été fondée par des individus qui ont quitté le réseau antifasciste No Pasaran pour créer une organisation plus généraliste, mais reposant toujours sur des principes antiautoritaires. Elle fédère quelques groupes basés à Paris, Marseille, Tours, Toulouse et dans le Var, qui éditent le journal trimestriel Offensive3. » in Simon Luck, Sociologie de l’engagement libertaire dans la France contemporaine Socialisations individuelles, expériences collectives, et cultures politiques alternatives, 2008, pp. 136, 146, 376, 391, 677, 729..</ref>.

En Modèle:Date-, l'éditorial d'Offensive la revue trimestrielle de l'OLS annonce la suspension de la parution. En Modèle:Date-, l'OLS annonce l'arrêt de l'activité du collectif.

Thématiques

Six principes fondaient l’OLS : l'indépendance, le fédéralisme, l'assembléisme, l'anti-autoritarisme, la rupture et l'appui mutuel<ref>Voir le texte de présentation de l'OLS, en page 2, de chaque livraison de la revue.</ref>.

Offensive libertaire et sociale travaillait sur plusieurs thématiques : la lutte contre la publicité, contre la précarité, l'impérialisme technologique, le nucléaire et le publisexisme ; et pour la gratuité des transports, le féminisme, et l'altermondialisation.

Rencontres libertaires

Offensive libertaire et sociale entretenait des liens privilégiés avec une autre structure, l’Organisation communiste libertaire. Elle organisait avec elle des « Rencontres libertaires » annuelles qui regroupaient plus d'une centaine de personnes.

Le groupe éditait une revue trimestrielle, Offensive<ref>WorldCat, notice.</ref> (qui compte plus de 800 abonnés), principalement organisée autour d'un dossier thématique<ref>Centre international de recherches sur l'anarchisme (Lausanne), notice.</ref>.

Par ailleurs Offensive libertaire et sociale animait une émission de radio sur Radio libertaire à Paris et sur Radio Grenouille à Marseille.

Offensive libertaire et sociale a compté jusqu'à six groupes à Bruxelles, Marseille, Paris, Grenoble, Avignon, Toulouse.

Publications

Offensive libertaire et sociale a publié depuis 2003 jusqu'en 2014 une revue trimestrielle thématique, Offensive<ref name="edition">Normand Baillargeon L'ordre moins le pouvoir: Histoire & actualité de l'anarchisme,Agone éditeur, 2008 Modèle:ISBN, 217 pages, Modèle:P..</ref>, qui est vendue en kiosque depuis 2008. La réalisation de la revue est prise en charge par 15 à 20 bénévoles d'OLS, qui assurent l'ensemble des tâches de conception, coordination et réalisation par roulement de mandats, qui durent de deux à trois ans. La rédaction proprement dite de chacun des numéros était prise en charge elle aussi à tour de rôle par deux des bénévoles pour le cœur du dossier thématique, les rubriques spécialisées étant tenues sur une plus longue période. Ce principe de mandats tournants visait à éviter la spécialisation, qui est refusée par OLS. En 2011, les ventes se partageaient à parts égales entre ventes en kiosques et ventes sur abonnement ou au numéro en librairie ou lors de manifestations. Accusée à ses débuts de produire une revue trop élitiste, OLS a indiqué avoir renoncé au recours à des experts pour la partie rédactionnelle, et porté une attention particulière à la relecture<ref>Modèle:Lien web</ref>. Parmi ses plus de 30 numéros parus, on peut noter :

Offensive libertaire et sociale a aussi publié :

Bibliographie

Travaux universitaires

  • Simon Luck<ref>Docteur en science politique (Paris 1, 2008), notice BNF.</ref>, Sociologie de l’engagement libertaire dans la France contemporaine Socialisations individuelles, expériences collectives, et cultures politiques alternatives<ref>Thèse pour le doctorat de science politique sous la direction d'Yves Déloye, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Département de science politique (UFR11), Ecole doctorale de science politique (ED 119), Centre de recherches politiques de la Sorbonne (UMR 8057)</ref>, 2008, texte intégral.
  • Irène Pereira, Un nouvel esprit contestataire - La grammaire pragmatiste du syndicalisme d’action directe libertaire<ref>Liste des principaux textes Internet utilisés comme sources (page 749).</ref>, Thèse de Doctorat de sociologie, École des hautes études en sciences sociales, Groupe de sociologie politique et morale, 2009, texte intégral.

Notices d'autorité

Liens externes

Notes et références

Modèle:Références

Modèle:Palette Modèle:Portail