Château de Vincennes
Modèle:Voir homonymes Modèle:Confusion Modèle:Infobox Château
Le château de Vincennes est une forteresse située à Vincennes, dans la banlieue est de Paris, dont la construction a duré du {{#switch: au
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XVII|-| – | XVII }}Modèle:S mini- siècle
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C'est le plus grand château fort royal subsistant en France et, du fait de la hauteur de son donjon une des plus hautes forteresses de plaine d'EuropeModèle:Note.
Le château de Vincennes est le siège du service historique de la Défense.
Localisation
Situation et accès
La forteresse est située près de Paris, à environ huit kilomètres de l'île de la Cité.
- Modèle:RER/correspondances avec intitulé : Vincennes
- Modèle:Métro de Paris/correspondances avec intitulé : Château de Vincennes.
- Modèle:Bus RATP/correspondances avec intitulé
Site
Le château occupe la plus grande partie d'un quadrilatère délimité par :
- la rue de Paris au nord, c'est-à-dire la route menant de Paris (Place de la Nation) à Vincennes et Nogent-sur-Marne ;
- le cours des Maréchaux à l'est, qui sépare le château du fort de Vincennes ;
- l'esplanade Saint-Louis au sud, ou esplanade du château de Vincennes, qui sépare le château du bois de Vincennes (Paris, {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIIe{{#if:| }} }}) ;
- l'avenue Carnot à l'ouest.
De l'esplanade Saint-Louis partent deux voies :
- l'avenue Daumesnil qui traverse le bois de Vincennes vers l'ouest, menant à Paris (Porte Dorée) ;
- la route de la Pyramide, qui traverse le bois de Vincennes vers l'est, longeant notamment le parc floral, jusqu'aux abords de Joinville et de Saint-Maur.
Géographie historique
Contrairement à la plupart des châteaux forts, celui-ci n'a pas été implanté sur une colline ou sur le rebord d'une falaise, mais sur un plateau calcaire.
L'alimentation des douves en eau était assuré par le ru de Montreuil, qui descend du plateau de Montreuil. Le trop-plein de ce cours d'eau se jetait dans le lac de Saint-Mandé.
Au Moyen Âge, le site était couvert d'une forêt giboyeuse. Depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les alentours du château sont urbanisés : l'ancienne forêt subsiste partiellement dans le bois de Vincennes, dont l'étendue est du ressort de Paris.
Historique
Époque médiévale
Dans l'antiquité, la zone du château côtoyait une voie romaine reliant Lutèce et Meaux, via Chelles<ref>A. Dutilleux, Recherches sur les routes anciennes dans le département de Seine-et-Oise : accompagnées d'une carte de ces voies de communication, p.82</ref>. Cette voie serait aujourd'hui encore, partiellement reprise par la rue de Fontenay<ref>Vincennes, Guide 2018-2019, mairie de Vincennes</ref>.
Le document le plus ancien mentionnant la forêt de Vincennes est la confirmation par Charles le Chauve d'un échange en 848, entre l'évêque de Paris et l'abbé de Saint-Maur. Tous les actes postérieurs à 980 indiquent le bois comme propriété royale, sans qu'on connaisse les circonstances de son entrée dans le domaine royal<ref name="Derex1">Jean-Michel Derex, Histoire du bois de Vincennes : la forêt du roi et le bois du peuple de Paris, Paris/Montréal (Québec), L’Harmattan, 1997, 279 p. Modèle:ISBN</ref>.
La résidence de loisir (1150-1340)
La première construction est une résidence royale aménagée avant 1178 par Modèle:Souverain2 dans la forêt de VincennesModèle:Sfn.
Elle devient un manoir, résidence royale de villégiature, en 1180, sous le règne de Philippe Auguste. En 1183, un mur est érigé autour du bois pour créer une réserve de chasseModèle:Sfn.
Saint Louis (1214-1270), qui y séjourne souvent, y est représenté par l'histoire traditionnelle en train de rendre la justice assis sous un chêne. En 1274, Modèle:Souverain2 s'y marie en secondes noces et deux rois y sont morts : Modèle:Souverain2, en 1316 et Modèle:Souverain2 en 1328.
La forteresse (à partir de 1340)
Vers 1337, Modèle:Souverain3 décide de fortifier le site en construisant un donjon à l'ouest du manoir.
Modèle:Souverain2, né dans la forteresse le Modèle:Date-, en fait sa résidence, le siège de son gouvernement et de la haute administration. Modèle:Référence insuffisante, y ajoutant par la suite l'enceinte monumentale avec ses portes et ses tours. Le donjon est édifié vers 1365<ref name="Litoux_2008">Modèle:Ouvrage.</ref>. Sa construction a débuté entre 1336 et 1340Modèle:Sfn. En 1369, on installe des machines de guerre sur les terrassesModèle:Sfn. La grande enceinte de Modèle:Nobr de hauteur est élevée entre 1372 et 1380Modèle:Sfn ; la muraille avec chemin de ronde ceinturant donjon, manoir, Sainte-Chapelle et bâtiments résidentiels, est achevée en 1380.
En 1386, la garnison du château, sous les ordres d'un capitaine est forte de vingt hommes d'armes : six chevaliers et quatorze écuyers, auquel il faut ajouter un garde et deux guetteurs au donjon, ainsi que les gardes des trois portes de l'enceinte. Trois ans plus tard, on dénombre un garde de l'artillerie, un artilleur et deux « forgerons canonniers »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Le château de Vincennes, vers 1440, tel qu'il est représenté sur la miniature des Très Riches Heures du duc de Berry, se compose alors de neuf monumentales tours d'enceintes, dont trois sont des tours-portes à pont-levis à flèches. Les tours de plan quadrangulaire permettent l'intégration d'appartements, évitant la construction de logis accolés aux courtines. Elles sont couvertes en terrasse dallées, et pourvues d'un couronnement crénelé à mâchicoulis<ref name="Corvisier_2021">Modèle:Article.</ref>. La tour maîtresse est cantonnée de tourelles cylindriques montant de fonds<ref name="Litoux_2008"/> et adopte en partie haute un double couronnement crénelé à ses deux niveaux<ref name="Corvisier_2021"/>.
Lorsque Modèle:Souverain2 de France fait de Vincennes sa résidence, il quitte les appartements royaux du donjon pour un pavillon neuf de plain-pied, édifié en 1470 dans l'angle sud-ouest du château.
La Sainte Chapelle (à partir de 1380)
Par ailleurs, les reliques de la couronne d'épines conservées à Vincennes ayant été transférés à la Sainte-Chapelle, les travaux d'édification d'une nouvelle chapelle, confiés à Raymond du Temple, débutent en 1379.
La Sainte-Chapelle de Vincennes devait recevoir un fragment de la relique, demeuré à Vincennes. À la mort de Modèle:Souverain- en 1380, Modèle:Souverain2 décide de poursuivre les travaux, maintes fois interrompus par la suite.
De la Renaissance à la Restauration
Le château de Vincennes jusqu'au règne de Modèle:Souverain-
Les travaux de construction et d'embellissement sont poursuivis sous les Valois. Modèle:François Ier fait réaménager le pavillon construit par Modèle:Souverain- pour y résider lors de ses séjours à Paris. Modèle:Souverain- transfère le siège de l'ordre de Saint-Michel à Vincennes ; il confie l'achèvement des travaux de la Saint-Chapelle à son architecte favori, Philibert Delorme. La chapelle est enfin inaugurée en 1552. En Modèle:Date-, la cour se réfugie au château de Vincennes où Modèle:Souverain2, gravement souffrant, décède le Modèle:Date- dans les appartements du donjon. François d'Alençon et Henri de Navarre, assignés à résidence à la cour, deviennent les hôtes contraints du château.
Après l'assassinat d'Modèle:Souverain-, son fils, le jeune Modèle:Souverain2, est installé à Vincennes dans l'ancien pavillon de Modèle:Souverain- et y passe une partie de sa jeunesse.
Le règne de Modèle:Souverain- et le choix de Versailles
Le château devient ainsi la troisième résidence royale. C'est de Vincennes que Modèle:Souverain2 se rendit le Modèle:Date-, « en habit de chasse » au parlement de Paris, faire lit de justice pour imposer ses édits fiscaux<ref group="n">La légende veut qu'il ait alors déclaré « l'État, c'est moi », mais dans sa biographie de Modèle:Souverain-, François Bluche démontre qu'il n'a pu prononcer cette phrase dans ces circonstances.</ref>.
L'architecte Louis Le Vau construit les ailes (dites « pavillons ») du Roi et de la Reine. Il construit l'aile de la Reine en 1658 et l'aile du Roi en 1661, ces deux ailes reliées par un portique au nord et au sud entourant la cour royale. Le cardinal de Mazarin y décède le Modèle:Date- et sa dépouille est exposée dans la Sainte-Chapelle.
Il est un moment envisagé de remplacer les pavillons construits par Marie de Médicis, mais les projets de reconstruction sont abandonnés, car le château de Versailles absorbe trop de ressources. Le château conserve cependant quelques exemples du [[style Louis XIV|style Modèle:Souverain-]] précoce dans les grands appartements. Le jardinier Le Nôtre y aménage des jardins à la française ainsi que l'abord du bois de Vincennes, face à la nouvelle entrée sud marquée par une porte monumentale en « arc de triomphe ».
Le château est définitivement délaissé comme résidence royale lorsque le roi s'installe à Versailles, vers 1670. Modèle:Souverain2 n'y a séjourné que quelques mois : il y est envoyé à la mort de Modèle:Souverain2 en Modèle:Date-, l'air y étant jugé plus sain qu'à Versailles ; puis le régent l'emmène ensuite à Paris. Modèle:Souverain2 n'y a fait aucun séjour.
Prison et manufacture royale (à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)
Le donjon fut aménagé en prison d'État de prisonniers de haute naissance dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Sa capacité ne lui permettait pas d'héberger plus de quatorze détenus. Le duc de Beaufort, principal chef de la « cabale des Importants », emprisonné sur ordre d'Anne d'Autriche, s'en évade en 1648. Le cardinal de Retz alla y méditer sur la Fronde dans l'ancienne chambre de Modèle:Souverain-. Nicolas Fouquet, qui avait lancé l'architecte Le Vau, eut également droit aux honneurs de la prison de Vincennes, à la suite de son procès de trois ans (1664) et avant son transfert dans la place forte royale de Pignerol.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, il hébergea la manufacture de Vincennes, spécialisée dans la production de porcelaine, qui devint plus tard celle de Sèvres. Le donjon resta prison d'État. Y furent entre autres internés Voltaire, le marquis de Sade (de Modèle:Date- à Modèle:Date-) et Mirabeau. Diderot quant à lui ne fut pas emprisonné dans le donjon mais dans un bâtiment attenant à la Sainte-Chapelle désormais détruit<ref name="prisonniers">Modèle:Lien web.</ref>.
Par un édit de Modèle:Date-, Modèle:Souverain- décide d'aliéner Modèle:Incise le château parmi plusieurs résidences royales ou bâtiments indépendants de la Couronne qui ne sont plus utilisés et dont l'entretien constitue un gouffre financier, dont ceux de Choisy-le-Roi, Madrid, la Muette et Blois<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.
Le Modèle:Date-, les ouvriers du faubourg Saint-Antoine ne voulant pas d'une nouvelle Bastille, tentent de prendre d'assaut le donjon afin de le démolir. Mais l'arrivée des troupes de Lafayette venant épauler la garde nationale parisienne permet de sauver le donjon.
Malgré le changement de régime, le donjon retrouvera sa destination au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Seules les conditions pénitentiaires vont radicalement se durcir. Ainsi, à la suite des [[Révolution française de 1848|journées des Modèle:Date- au Modèle:Date-]], y séjourneront de nombreux républicains de gauche comme Barbès, Blanqui et Raspail (qui en sortira à la faveur de son élection au parlement et dont les écrits témoignent de son séjour dans l'ancienne chapelle de Modèle:Souverain-).
Arsenal et établissement militaire (depuis 1796)
En 1796, le château fut converti en arsenal, abritant depuis lors la section historique de l'armée. Il fut profondément remanié à cette époque. Les restes du pavillon de chasse initial datant de l'époque de Saint Louis furent détruits. On construisit de nouveaux bâtiments militaires qui existent encore aujourd'hui. En 1804, le duc d'Enghien fut fusillé dans les douves du château sur l'ordre de Napoléon.
Nommé gouverneur du château par Napoléon en Modèle:Date-, le général Pierre Daumesnil le défendit une première fois en Modèle:Date-, lors de la bataille de Paris, puis une seconde fois en 1815, lors de l'occupation de Paris par les troupes russes et prussiennes<ref name="Lemarchand"/>,<ref name="Alboize"/>,<ref name="Bénart">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name="Goepp">Modèle:Chapitre.</ref>,<ref name="Piazzi">Modèle:Chapitre.</ref>. Modèle:Refnec
Époques moderne et contemporaine
Louis-Antoine de Bourbon-Condé est exécuté dans les fossés du château, dans le cadre de ce qui est connu sous le nom de l'Affaire du duc d'Enghien.
La porte massive de sortie du donjon provient de la prison du Temple, détruite par [[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]]. L'empereur fut également à l'origine de l'étêtage des différentes tours d'enceinte du château. Le parc fut remanié au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans le goût des jardins anglais. Modèle:Souverain2 confia à Viollet-le-Duc le soin de restaurer la chapelle et le donjon et légua administrativement les Modèle:Unité du bois de Vincennes à la ville de Paris.
Le Modèle:Date-, Mata Hari est fusillée pour espionnage près de la forteresse de Vincennes, au pied de la butte du polygone de tir, lieu habituel des exécutions militairesModèle:Note.
Lors de la Seconde Guerre mondiale, le château servit brièvement de quartier général à l'état major du général Maurice Gamelin, chargé de la défense de la France contre l'invasion allemande de 1940. Le Modèle:Date-, trois divisions de la Waffen SS en retraite du front de Normandie s'installèrent dans les lieux. Le Modèle:Date-, Modèle:Unité y furent à leur tour exécutés par les forces nazies ; lesquelles détruisirent trois dépôts de munitions installés dans des casemates, au moment de la libération de Paris, dans la nuit du Modèle:Date- au Modèle:Date-. L'incendie provoqué dura alors près de huit jours et provoqua des dégâts irréversibles : une partie des collections fut détruite, le pavillon du Roi en ruines, celui de la reine partiellement détruit<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
En 1958, Charles de Gaulle Modèle:Incise forma le projet de quitter le palais de l'Élysée qu'il jugeait trop enclavé dans Paris, sans perspective sur la capitale et pas assez prestigieux pour accueillir le chef de l'État. Il choisit le château de Vincennes comme nouveau logis présidentiel, mais l'opération fut abandonnée pour d'autres priorités<ref name="2010guisnel">Modèle:Lien web.</ref>.
En 2022, l'accès au château est strictement interdit aux Russes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Description
Cette forteresse a plus l'apparence d'une vaste cité fortifiée ou d'une « résidence royale fortifiée »Modèle:Note que d'un château fort. Le château n'était à l'origine qu'un simple manoir, mais il eut très tôt vocation à abriter, pour de longues périodes, la famille royale avec toute sa domesticité, une partie de l'administration du royaume et l'armée nécessaire pour sa défense.
Il est composé d'un long mur d'enceinte de plan quadrangulaire, flanqué de trois portes et de six tours de Modèle:Nobr de hauteur, qui se développe sur plus d'un kilomètre et protège un espace de plusieurs hectares (Modèle:Dunité). La place ainsi protégée est occupée par le donjon haut de Modèle:Nobr au-dessus du sol de la cour<ref>Modèle:Lien web.</ref> (le plus haut d'Europe et Modèle:Refnec à celui du château de Coucy haut de 54 mètres et d'un diamètre de 31 mètres, construit entre 1225 et 1240 et détruit en 1917), des bâtiments administratifs, civils et militaires, et une chapelle. Au Moyen Âge, l'ensemble permettait à plusieurs dizaines de milliers de personnes de vivre sur place. Quand Jacques Androuet du Cerceau dessine le château dans l'album Le premier volume des Plus excellents bastiments de France, en 1576, l'enceinte est encombrée ; « elle renferme une véritable ville »<ref>Françoise Boudon et Claude Mignot, Jacques Androuet du Cerceau « Les dessins des plus excellents bâtiments de France », Paris, Éditions A. et J. Picard / Cité de l'architecture et du patrimoine, 2010 Modèle:ISBN.</ref>. Le donjon a été conçu pour abriter le roi de France en cas de danger. Il est à lui seul une place forte. De larges douves, un châtelet et deux ponts-levis assurent sa défense. Le niveau le plus bas sert de réserve d'eau et de vivres. Le premier et le deuxième étage sont les appartements royaux. Les trois autres niveaux supérieurs accueillent les domestiques et les militaires. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les tuyaux en terre cuite sont remplacés par des tuyaux en plombModèle:Sfn. Les eaux usées sont évacuées par un système d'égoutsModèle:Sfn. Un compte de travaux datant de 1365-1367, mentionne une « chambre des bains »Modèle:Sfn.
La gravure de Pierre Nicolas Ransonnette, réalisée sous Modèle:Souverain2, montre neuf tours, détaillées ci-dessous, en référence à la légende des Neuf Preux<ref>Jean-Marie Pérouse de Montclos, Le guide du Patrimoine : Île-de-France, ministère de la Culture, Hachette, 1988.</ref> :
- A : tour du Village
- B : tour de Paris
- C : tour du Réservoir
- D : tour du Diable
- E : tour des Salves
- F : tour de la Surintendance
- G : tour de la Reine
- H : tour du Bois
- I : tour du Roi
- K : donjon
Les gouverneurs et lieutenants
Le rôle des gouverneurs
Le commandement du château était confié à un gouverneur, aussi nommé capitaine, qui était assisté d'un lieutenant chargé spécialement de la garde du donjon et des prisonniers<ref name="Nougaret">Sur les gouverneurs, voir Modèle:Harvsp.</ref>.
Liste non exhaustive
- Vers 1400 : le comte de Tancarville, nommé par Modèle:Souverain2.
- Vers 1420 : le comte d'Huntington (Anglais), nommé par Modèle:Souverain2.
- Vers 1472 : Olivier Le Daim, surnommé Olivier le Diable, nommé par Modèle:Souverain2<ref>Dictionnaire historique, topographique et militaire de tous les environs de Paris, Paris, 1816, Modèle:P..</ref>, qui fit planter Modèle:Unité dans le bois<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
- 1565 : Antoine de Belloy Modèle:Sgr d'Houdainville et Morangle, capitaine des gens d'armes du château.
- Vers 1610 : capitaine de Beaulieu, nommé par Modèle:Souverain2.
- Vers 1620 : Honoré d'Albert, duc de Chaulnes, frère du duc de Luynes, nommé par Modèle:Souverain2.
- 1633 : Léon Bouthillier, comte de Chavigny et du Busançois, secrétaire d'État, ami de Richelieu nommé le Modèle:Date-, arrêté pendant la Fronde en 1648 et emprisonné dans le château de Vincennes<ref name="Nougaret"/>.
- 1648 : Le baron de Drouet.
- 1649 : Le comte de Broglie<ref name="Pujol">Modèle:Chapitre.</ref>,<ref name="1807nougaret">Modèle:Chapitre.</ref>
- 1652-1661 : Mazarin ; la tour du Gouverneur s'écroula en 1654.
- 1658 : Marsac, commandant du château.
- 1676 : Armand-Charles de La Porte de La Meilleraye, époux de Hortense Mancini, nièce du Cardinal Mazarin, qui organisa dans le château un combat entre un lion et un taureau pour divertir la femme de Modèle:Souverain-<ref name="Nougaret"/>.
- 1691-1694 : Bernardin Gigault de Bellefonds, maréchal de Bellefonds. Il est inhumé dans la chapelle du château et son cœur a été ramené en son château de l'Isle-Marie<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
- 1694 : Louis Christophe de Bellefonds, marquis, fils du précédent.
- 1696-1720 : Modèle:Refnec Il eut pour lieutenant Charles le Fournier de Bernaville jusqu'en 1708, quand ce dernier devint gouverneur de la Bastille<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
- Il semble que le château restât sans gouverneur pendant plusieurs années après la mort du marquis de Châtelet en 1720. Mais il y eut le lieutenant Pierre Baisle, ancien capitaine au régiment de Champagne, jusqu'en 1749 quand il sera nommé gouverneur de la Bastille<ref name="Nougaret"/>.
- 1751 : le marquis de Salières, ancien lieutenant général des armées<ref name="Nougaret"/>.
- 1754 : le marquis de Voyer, nommé le Modèle:Date-.
- 1767 : le chevalier de Rougement (commandant du Donjon).
- 1784 : d'Argenson (fils du précédent).
- 1794 : le marquis de Rougemont.
- 1812 : Pierre Daumesnil<ref name="Lemarchand">Modèle:Chapitre.</ref>.
- 1815 : Bernard-Emmanuel de Puivert, puis Pierre Daumesnil<ref name="Lemarchand"/>,<ref name="Alboize">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Les fonctions actuelles du château de Vincennes
Le château de Vincennes relève à la fois du ministère de la Culture (le site est classé monument historique en 1993 et 1999<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>, le Service départemental de l'architecture et du patrimoine y est situé), et du ministère de la Défense (le château abrite le Service historique de la défense, SHD) :
- depuis 1988, un vaste programme de rénovation a été entrepris. Menacé de ruine, le donjon est fermé en 1995, et après d'importants travaux de consolidation générale de sa structureModèle:Note, le donjon avec ses appartements royaux rouvre au public en 2007. En 2008-2009, la chapelle royale a également subi une importante restaurationModèle:Note, nécessitée par la tempête de 1999 ;
- depuis plusieurs années, les élus locaux tentent d'accélérer le renouveau du site, notamment en obtenant une réorganisation de la gouvernance actuelle du château et en développant le mécénat. C'est ainsi qu'est née, à l'initiative de la ville de Vincennes, l'« Association pour le rayonnement du château de Vincennes », présidée actuellement par Françoise Sampermans ;
- le « plan Escale » serait un plan d'évacuation du palais de l'Élysée, en cas de crue centennale à Paris. La présidence aurait préparé dans cette éventualité un repli sur le château de Vincennes, réputé sûr et facilement aménageable<ref name="2010guisnel"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
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Le donjon du château de Vincennes après restauration (2006).
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Vue du château depuis le sud-ouest.
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Mur nord et entrée principale du château.
-
Entrée nord (tour du Village).
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Entrée sud (tour du Bois).
-
Pavillon de la Reine.
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Pavillon du Roi.
Notes et références
Notes
Références
Voir aussi
Bibliographie
- Modèle:Article.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Article.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Article.
Articles connexes
- Liste des monuments historiques du Val-de-Marne
- Liste des demeures royales françaises
- Liste des résidences des chefs d'État français
- Sainte-Chapelle de Vincennes
- Donjon de Vincennes
- Fort de Vincennes
- Manufacture de Vincennes
Liens externes
Modèle:Autres projets Modèle:Liens
- Modèle:Lien web.
- Modèle:Lien web.
- Modèle:Lien web.
- Modèle:Lien web.
- Plans, coupes et élévations du château de Vincennes : recueil de Modèle:Unité manuscrits de Louis Le Vau, Antoine Desgodets, Ange-Jacques Gabriel conservés à la Bibliothèque historique de la Ville de Paris, numérisés portail des bibliothèques spécialisées de la Ville de Paris : Modèle:Lien brisé.
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