Robinia pseudoacacia
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Robinia pseudoacacia, le Robinier faux-acacia, Acacia, Faux-acacia, Robinier ou Carouge<ref name="Arbres">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Jaromir Pokorny, Arbres, Éditions Gründ, 1987, Modèle:P. Modèle:ISBN.</ref>, est une espèce de plantes de la famille des Fabacées (légumineuses de la sous-famille des Viciaceae).
Cet arbre présente des fleurs zygomorphes caractéristiques chez les Fabacées. Ses fruits sont des gousses, plates avec des graines à l'intérieur, ressemblant aux haricots.
Étymologie
Le nom du genre est dédié par le naturaliste Carl von Linné à Jean Robin (1550-1629) (botaniste du roi de France Henri IV, introducteur de cet arbre en France) et à son fils Vespasien Robin (1579-1662), également botaniste.
Jean Robin reçoit des graines, en provenance des montagnes des Appalaches, de la part du naturaliste britannique John Tradescant l'Ancien (1570-1638). Il obtient le premier spécimen français<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Jardin des plantes">Modèle:Lien web.</ref> et le plante à Paris, en Modèle:Date<ref name="Jardin des plantes" />, dans son jardin situé à l'emplacement de l'actuelle place Dauphine<ref name="Jardin des plantes" />,<ref>"Depuis quand ?", le dictionnaire des inventions, Pierre Germa, page 19.</ref>. Il a disparu depuis longtemps, mais son fils transplanta des rejets qui ont donné naissance à deux arbres qui existent encore aujourd'hui à Paris : l'un au square René-Viviani attenant à l'église Saint-Julien-le-Pauvre (planté en 1601<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> et plus vieil arbre de Paris), l'autre au Jardin des Plantes (planté en 1636)<ref>Site officiel du Muséum national d'histoire naturelle.</ref>.
L'épithète spécifique pseudoacacia rappelle sa ressemblance, relative, avec les espèces du genre Acacia, dont fait partie le « mimosa des quatre-saisons ». Le Robinier faux-acacia a été placé dès 1753 dans le genre Robinia par Carl von Linné. Il n'a jamais été considéré comme faisant partie du genre Acacia en classification linnéenne. Le Robinier faux-acacia n'a jamais été classé parmi les Acacias, néanmoins l'appellation « Acacia » persiste dans le langage courant<ref>Voir acacia dans le wiktionnaire</ref>.
Les noms vernaculaires de Robinia pseudoacacia sont aussi simplement « Faux-acacia », ou encore « Robinier »<ref>Modèle:CNRTL.</ref>. Il est parfois appelé « Carouge »<ref>Voir Tela-Botanica, noms communs ou INPN</ref>. En anglais, il se nomme Modèle:Lang, Modèle:Lang ou Modèle:Lang en allemand, Modèle:Lang en espagnol et Modèle:Lang ou Modèle:Lang en italien.
Description
C'est un arbre qui atteint Modèle:Unité de haut pour un mètre de diamètre<ref name="Arbres" />. Il est très souvent drageonnant et forme des bosquets parfois envahissants. Le tronc gris brun est souvent double avec une écorce épaisse profondément crevassée dans le sens longitudinal<ref name="Arbres" />. Les drageons et jeunes branches sont épineux. En taillis, il peut faire des pousses de Modèle:Unité. Plus le terrain est mauvais et plus il drageonne et les fourrés assurent leur action protectrice. Il pourrait préparer l'arrivée d'autres espèces mais il est assez inexpugnable<ref name=":0">Pierre Lieutaghi, Le Livre des arbres, arbustes & arbrisseaux, Arles, Actes sud, 2004 Modèle:ISBN.</ref>.
Les feuilles caduques apparaissent tard au printemps. Elles sont imparipennées, avec un grand nombre (de 9 à 23) de folioles ovales<ref name="Arbres" /> ; les stipules des feuilles portées par les rameaux non florifères sont transformées en aiguillons aigus, qui persistent plusieurs années après la chute des feuilles.
Les fleurs qui apparaissent entre mai et juin sont blanches, en grappes pendantes parfumées et mellifères de 10 à Modèle:Unité de long<ref name="Arbres" />. Le Robinier est une importante plante mellifère mais la sécrétion de nectar n’est abondante que par une température supérieure à 20 °C et est arrêtée par les températures basses et par la pluie. Le miel du Robinier faux-acacia n’est jamais commercialisé sous ce nom, mais sous celui de « miel d’acacia », ce qui est botaniquement faux mais est une appellation tolérée par l’usage<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les fruits sont des gousses aplaties, de Modèle:Unité de long, contenant 4 à 12 graines<ref name="Arbres" /> brunes de six à sept millimètres de long à tégument très dur. Elles restent fixées à l'arbre bien après la chute des feuilles.
La rhizosphère du Robinier encourage des bactéries fixatrices d'azote. Le système radiculaire peut s’étendre sur un rayon de Modèle:Unité autour du tronc sur les terrains secs<ref name="Arbres" />.
Chaque année le bois de printemps apparaît comme un anneau poreux. Entre les cellules du parenchyme de gros vaisseaux sont visibles à l'œil nu. À l'automne, ces vaisseaux sont obstrués par des excroissances des cellules qui les bordent, les thylles. Chez le Robinier, les gros vaisseaux du bois de printemps ne conduisent la sève qu'une saison<ref>Modèle:Lien web</ref>.
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Branche de Robinier faux-acacia.
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Les gousses du Robinier faux-acacia restent fixées à l'arbre tout l'hiver.
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Vue de l'arbre (jeune) dans un fourré.
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Une branche de faux-acacia.
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Les fleurs de l'espèce.
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L'arbre en hiver.
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Tenue générale de la plante.
Distribution, habitat et statut
Originaire de la région des Appalaches, à l'est de l'Amérique du Nord, le Robinier faux-acacia est très répandu en Pennsylvanie, en Géorgie, dans l’Illinois et dans l'Arkansas<ref name="Arbres" />. Comme le montrent les recherches citées par Kowarik, le Robinier commun dans son habitat d'origine est un arbre qui initie la régénération de la forêt après des perturbations « catastrophiques », telles que des incendies de forêt ou des coupes à blanc. La région nouvellement peuplée est dominée pendant environ 20 à 30 ans par le robinier, qui est ensuite remplacé par d’autres essences comme le Tulipier de Virginie. Les espèces d'arbres capables de déplacer le Robinier de son emplacement sont généralement caractérisées par le fait qu'elles poussent plus haut que lui et donnent une ombre très forte<ref name=":1">Modèle:Lien web</ref>.
Introduit en Europe, il y est généralement considéré comme une espèce envahissante (France<ref>Liste des plantes envahissantes, éditée par l'Agence méditerranéenne de l'environnement (juillet 2003).</ref>, Allemagne, Bulgarie, Slovaquie, Italie du Nord, Pologne, Pays-Bas, Suisse, Hongrie, Grèce, Chypre). Ailleurs, on le trouve également en Turquie, en Israël, en Australie et en Nouvelle-Zélande. C'est donc une espèce largement hémérochore. En Europe et dans les zones de répartition nord-américaines nouvellement colonisées, il pousse sur des sites beaucoup plus secs que ceux situés dans son aire de répartition d'origine<ref name="Robinia pseudoacacia">Modèle:Lien web</ref>.
Il a été importé en 1601<ref name=Arbres/> en France par Jean Robin (arboriste des rois Henri III, Henri IV et Louis XIII) qui reçut des graines de son ami John Tradescant l'Ancien, 1570-1638, naturaliste anglais en relation avec la Virginia Company (Compagnie de Virginie)<ref name=":1" />.
C'est un arbre de basse altitude (au-dessous de Modèle:Unité) qui s'est naturalisé dans l'ouest de l'Europe, ne dépassant pas les Pays-Bas au nord, ainsi que dans les zones tempérées des autres continents. Il a été largement planté pour stabiliser les terrains sablonneux ou rocailleux et pour son bois<ref name="Robinia pseudoacacia" />.
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Les gousses du Robinier faux-acacia restent fixées à l'arbre tout l'hiver.
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Le Robinier-faux-acacia remarquable de Cambron-Casteau (Belgique) dans le parc Paradisio.
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Tronc d'arbre et aspect.
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Feuille composée.
Culture
C'est un arbre pionnier de croissance rapide (Modèle:Unité de haut et Modèle:Unité de diamètre dès la première année). Il se suffit de terrains dégradés qu'il enrichit, en fixant l'azote par ses racines, comme la plupart des Légumineuses. Il préfère les terrains frais, pauvres en calcaire, mais peut se satisfaire de terrains secs. Il ne pousse pas dans les terrains trop humides et sur des terres argileuses compactes<ref>Voir site web des CRPF de Poitou-Charentes, d'Aquitaine</ref>. Arbre héliophile, il redoute l'ombre mais supporte bien le gel.
En raison de son système racinaire radial très superficiel, il ne peut être transplanté que lorsqu'il est jeune. Pour les mêmes raisons, l'arbre supporte mal les forts vents<ref name="Arbres" />. Le robinier supporte assez mal la taille sévère et l'élagage. Si c'est absolument nécessaire, il faut préférer la période juste après la floraison.
On le propage par semis puis par rabattage au sol des plants de deux ou trois ans. Les racines émettent alors de très nombreux drageons qui font rapidement de nombreux et excellents piquets<ref name=":2">Modèle:Ouvrage</ref>.
Dans le monde entier, la superficie cultivée est passée de 227 000 à 3 264 000 hectares entre 1958 et 1986, soit plus de dix fois plus. Avec 3,2 millions d'hectares dans le monde, c'est la troisième essence de feuillus de plantation après le peuplier et l'eucalyptus.
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Bourgeons floraux.
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Inflorescences de l'espèce.
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Grappe de graines du Robinier.
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Vue de près de la graine.
Utilisations
Le Robinier est notamment utilisé pour végétaliser les sols inertes, grâce à sa résistance au froid et à la sécheresse, et à son pouvoir de fixation de l'azote atmosphérique (propriété commune à la plupart des Fabacées) qui améliore durablement la qualité des sols où on le plante. Grâce à sa croissance rapide, ces utilisations assurent un débouché rémunérateur aux plantations de robiniers conduites en taillis<ref name=":2" />.
Bois imputrescible
Très dur, et quasiment imputrescible, ne nécessitant pas de traitement, pouvant remplacer les bois précieux exotiques, il est considéré comme une essence très durable<ref name=Arbres/>. Le bois des arbres qui poussent au bord de l'eau est cependant moins durable. Son bois jaune dur peut être imputrescible jusqu'à une trentaine d'années, même s'il est posé en terrain humide<ref name=":3">Modèle:Lien web</ref>.
Il est recherché pour la fabrication de barriques, de menuiserie extérieure, de piquets de Vigne ou de clôture, parfois remplacé par le Châtaignier dans les régions où il manque. Facile à travailler, il était aussi utilisé en charronnerie<ref name=":2" />. On cherche actuellement à valoriser le bois de Robinier comme bois d'œuvre pour la fabrication de meubles de jardin et d'équipement extérieur, mais il faut le travailler assez vite après la coupe avant qu'il ne devienne trop dur<ref name=":3" />.
durabilité | durabilité naturelle<ref name="tropix.cirad.fr" /> |
champignons | classe 1-2 (durable à très durable) |
insectes de bois sec | durable - aubier distinct (risque limité à l'aubier) |
termites | classe D (durable) |
imprégnabilité | classe 4 (non imprégnable) |
classe d'emploi | classe 4 (en contact avec l'eau douce) |
Apiculture
Les fleurs du Robinier donnent l'un des miels de printemps les plus réputés : le miel d'acacia, un miel liquide à la couleur ambre clair<ref name=Arbres/> qui cristallise très lentement (sur plusieurs années). Le nectar de fleurs de Robinier est très riche avec une teneur en sucre comprise entre 34 et 59 %. Une seule fleur produit un nectar avec une teneur en sucre de 0,2 à 2,3 mg en 24 heures<ref>Modèle:Lien web</ref>. En moyenne, une production de miel comprise entre 0,66 et 1,44 kg peut être atteinte par arbre et par période de floraison<ref name=":4">Modèle:Lien web</ref>.
Cela dit, la miellée du robinier est une miellée capricieuse. En effet, le robinier fleurit habituellement début mai en pleine période des saints de glace où les températures peuvent être assez froides et la météo pluvieuse<ref name=":5">Modèle:Lien web</ref>. Or, pour produire du nectar en bonnes quantités, le Robinier a besoin de températures supérieures à 20 °C et de pas trop de pluie pour fournir du pollen<ref name=":2" />. La récolte de miel d'acacia est donc rarement régulière en France<ref name=":4" />.
Autres
Ses épines et sa croissance rapide sont un précieux atout pour faire des haies. Ses fleurs odorantes trouvent un débouché en parfumerie. Au mois de mai, les fleurs peuvent être incorporées aux beignets (les fameux beignets d'acacia)<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elles se consomment aussi crues mais il faut éviter d'en manger de grandes quantités<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Le robinier est également utilisé comme arbre d'ornement. Il existe de nombreuses variétés horticoles, à feuillage jaune, à feuilles monophylles, sans épines, ou bien à port pleureur<ref name=":5" />. D'autres espèces du genre Robinia sont également plantées à cet effet, notamment Robinia hispida et Robinia viscosa, toutes deux à fleurs roses. On les multiplie par bouture ou semis, mais le semis est le meilleur mode de multiplication : les arbres obtenus vivent plus longtemps et drageonnent moins<ref name=":0" />.
Sa densité de 0,7, assez forte, en fait un excellent bois de chauffage. C'est aussi un bois utilisé par les facteurs d'arcs ; relativement facile à trouver<ref name=":3" />, il fait la joie des débutants en archerie souhaitant construire eux-mêmes leurs arcs, ou s'exercer sur des bois moins nobles que d'autres essences utilisées en archerie<ref name=":1" />.
L'ingestion de l'espèce peut être toxique pour de nombreux animaux<ref name="cbif" /> (principalement l'écorce et les jeunes feuilles) mais certains utilisent tout de même le feuillage comme fourrage<ref>Forage value of Mediterranean deciduous woody fodder species and its implication to management of silvo-pastoral systems for goats - PAPACHRISTOU T. G. (1) ; PAPANASTASIS V. P..</ref> (voir rubrique « Toxicité » ci-dessous). Des essais en Ukraine démontrent qu'il serait de bonne qualité pour le BRF (bois raméal fragmenté)<ref name=":5" />.
Une espèce envahissante
Sa croissance rapide, sa capacité de multiplication végétative importante (rejets de souche et drageonnage), sa production abondante de graines toxiques, sa capacité à fixer l'azote atmosphérique et la toxicité de son bois et de ses feuilles en font une espèce pionnière compétitive capable de modifier profondément les phytocénoses locales<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Les plantes invasives en France, Serge Muller, Publications du MNHN, Paris 2004, Modèle:ISBN.</ref>.
Bien qu’il s’agisse d’un arbre privilégié dans la foresterie<ref name=":3" /> et représentant une alternative aux bois tropicaux importés, le robinier est généralement considéré comme très envahissant sur son aire européenne de répartition, empêchant la croissance des autres plantes notamment par concurrence à la pollinisation et par sa capacité à la fixation symbiotique de l'azote, qui a un effet fertilisant et peut entraîner la disparition des espèces de sols pauvres. Dans certaines forêts européennes, il a pris la place de forêts entières de Châtaigniers. Il peut être remplacé par des Sorbiers. Cependant il s'étend surtout sur des sols qui lui sont propices : sols frais et filtrants (sables) et avec un accès à la lumière (pas sous des chênes adultes ou noisetiers par exemple)<ref name=":3" />.
Le Conservatoire botanique national du Bassin parisien, service du Muséum national d'histoire naturelle, considère l'espèce comme « exotique envahissante avérée » en Île-de-France<ref>Liste hiérarchisée des plantes exotiques envahissantes (PEE) d’Île-de-France Version 2.0, Mai 2018</ref>.
La distance de propagation des graines par le vent est relativement faible (moins de 100 mètres) en raison de leur poids élevé. Mais, le Robinier compense cet inconvénient au moyen de deux mécanismes. L'espèce fleurit rapidement (dès l'âge de six ans) et la capacité de germination de ses graines est longue (jusqu'à 30 ans). Cependant, pour la germination, les graines ont besoin de beaucoup de soleil<ref name=":5" />.
Lutte contre la désertification
En Roumanie, cet arbre pionnier est utilisé pour le reboisement des espaces en cours de désertification<ref name=":3" />.
La plantation de cette essence exotique vise à deux objectifs agronomiques : couvrir le sol et faire diminuer sa température. Cette action permet le retour des cultures agricoles et des essences forestières locales plus fragiles<ref name=":3" />. Ainsi, le robinier participe au rétablissement des forêts de feuillus indigènes (comme les chênes) qui ont été décimées par les mauvaises gestions forestières passées (notamment lors des coupes à blanc) ; ce déboisement précédait la mise en culture des anciennes surfaces boisées. Ensuite, les terres dégradées étaient abandonnées, soumises à la déprise agricole<ref name=":3" />.
L’épuisement des sols et l'apparition localisée de déserts de sable a ainsi poussé à son implantation comme un rempart au désert. Sur plusieurs années de plantations, le robinier a démontré une bonne aptitude à revaloriser des espaces dégradés dans ce pays européen<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Toxicité
L'arbre contient de la robine (dans l'écorce) et de la robinine (feuilles et graines), des lectines (toxiques pour l'homme<ref>Commission Suisse pour la protection des plantes sauvages.</ref> et les animaux, en particulier pour le cheval et les poules)<ref>Modèle:Article.</ref>. Il contient également de la phasine<ref name="cbif">Système canadien d'information sur les plantes toxiques.</ref>.
Toutes les parties de l'arbre sont toxiques mais uniquement par ingestion sauf les fleurs qui sont comestibles (on en fait des beignets, des sirops, du miel d'acacia). Un risque de confusion existe avec le cytise mais ce dernier a des fleurs jaunes<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Le mobilier en Faux-acacia ne présente a priori aucun risque sanitaire<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Phytothérapie
Le pollen d'« acacia » est un calmant<ref name="2010blanc27">Modèle:Ouvrage.</ref>. Le miel du Robinier est recommandé contre l'alopécie, en mélange avec du miel de lavande et de la gelée royale<ref name="2010blanc67">Modèle:Harvsp.</ref>, contre la constipation<ref name="2010blanc75">Modèle:Harvsp.</ref>, contre le diabète<ref name="2010blanc87">Modèle:Harvsp.</ref> et contre l’irritation des voies respiratoires supérieures<ref name="2010blanc110">Modèle:Harvsp.</ref>.
Cultivars
- 'Appalachia' : port étroit, peu épineux, bien florifère<ref>Jacques Brosse, Larousse des arbres et arbustes, Paris, Larousse, 2000 Modèle:ISBN.</ref>,<ref>Charlotte Testu, Arbres feuillus de nos jardins, Paris, La Maison Rustique, 1976 Modèle:ISBN.</ref>.
- 'Aurea' : très vigoureux, d'abord les feuilles sont jaunes puis deviennent vert jaunâtre.
- 'Bessoniana' : robinier boule, couronne ovoïde, à rameaux non épineux, mais fleurit rarement, risque de cassure au vent.
- Casque rouge : à fleurs rouges.
- 'Colutoïdes' : arbrisseaux à la couronne ronde ; fleurs très nombreuses, feuillage vert frais.
- 'Erecta' : branches dressées.
- 'Frisia' : à feuille plus étroite et restant jaune vif au printemps ; exposition protégée du vent. Arbre de petite à moyenne stature ; épines rouges.
- 'Inernis' : comme le type sans épine.
- 'Macrophylla' : un arbre petit à moyen ; petits et grands folioles.
- 'Nyirségi' : 20 à 25 m, vigoureux, densément ramifié.
- 'Pyramidalis' : port encore plus élancé qu'un peuplier d'Italie, pas d'épines ou presque ; très rares inflorescences.
- 'Rozynskyana': à feuilles très longues et étroites pendant verticalement.
- 'Saudraudiga' : croissance rapide, port pyramidal peu dense, avec un bois très épineux.
- 'Semperflorens' : il a une seconde floraison en août-septembre. Arbre vigoureux, couronne peu serrée, d'abord dressée puis ovale arrondie, résiste assez bien au vent.
- 'Tortuosa' : grand arbre mais qui pousse lentement. Branches et rameaux se recourbent en tous sens.
- ‘Umbraculifera’ : est souvent placé comme arbre d’alignement.
- 'Unifolia' : taille moyenne, couronne conique. Souffre de cassures dues au vent. Très florifère. La couronne devient lâche et transparente avec l'âge.
- Il existe deux importants programmes d'amélioration du robinier faux-acacia en Hongrie (les Hongrois l'ont beaucoup utilisé pour reboiser la Puszta) et en Roumanie.
Symbolique
Calendrier républicain
Dans le calendrier républicain, « Acacia » est le nom attribué au Modèle:14e du mois de prairial<ref>Ph. Fr. Na. Fabre d'Églantine, Rapport fait à la Convention nationale dans la séance du 3 du second mois de la seconde année de la République Française, Modèle:P..</ref>.
Langage des fleurs
Dans le langage des fleurs, la fleur blanche de l'Acacia symbolise le désir de plaire ou l'amour pur<ref>Modèle:Ouvrage. </ref>.
Notes et références
Notes
Références
Annexes
Bibliographie
- Marjorie Blamey et Christopher Grey-Wilson, La Flore de France et d'Europe occidentale, Eclectis, 1992 Modèle:ISBN.
- Jacques Brosse, Larousse des Arbres et Arbustes, Paris, Larousse, 2000 Modèle:ISBN.
- Entreprise "Bois d'Or" J. Fouailly, maître tonnelier (21), Meilleur Ouvrier de France.
- Larousse agricole, Paris, Larousse, 1922.
- Pierre Lieutaghi, Le Livre des arbres, arbustes et arbrisseaux, Arles, Actes Sud, 2004 Modèle:ISBN
- Jean-Claude Rameau, Dominique Mansion, Gérard Dumé, Flore forestière française, tome 1, Paris, IDF, 1989 Modèle:ISBN.
- Charlotte Testu, Arbres feuillus de nos jardins, Paris, La Maison Rustique, 1976 Modèle:ISBN.
Articles connexes
- Glossaire de botanique
- Robinier du square René-Viviani
- Robinier
- Macrosaccus robiniella, chenille mineuse introduite d'Amérique du Nord en Europe, dont le robinier est l'hôte principal.
Liens externes
- Agence Méditerranéenne pour l'Environnement
- Caractéristiques du robinier
- SNV université de Jussieu
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Qualités écologiques du robinier
- Arbres:Robinier pseudoacacia
- Modèle:Florabase
- Modèle:CatalogueofLife
- Modèle:UICN
- Modèle:Tela-métro
- Modèle:Fr+en Référence ITIS : Modèle:Trim Robinia pseudoacacia L.{{#ifeq:|nv| Non valide}}Modèle:Consulté le
- Modèle:NCBI
- Modèle:GRIN espèce
- Modèle:GISD