Michel Galabru

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Modèle:Redirect Modèle:Infobox Cinéma (personnalité)

Michel Galabru, né le Modèle:Date de naissance à Safi (protectorat français au Maroc) et mort le Modèle:Date de décès à Modèle:Arrondissement<ref name="matchid">Modèle:Lien web</ref>, est un acteur français.

Il a également été metteur en scène et directeur du théâtre Montmartre-Galabru ainsi que du théâtre de Dix Heures.

Premier prix du Conservatoire national d'art dramatique, Michel Galabru est pensionnaire de la Comédie-Française durant sept ans, de 1950 à 1957. Il acquiert un début de notoriété au cinéma avec le film La Guerre des boutons d'Yves Robert, succès de l'année 1962. Le Gendarme de Saint-Tropez, en 1964, le révèle auprès du grand public. Auprès de Louis de Funès, il interprète l'adjudant Gerber de la gendarmerie de Saint-Tropez.

Dès lors, il devient un acteur omniprésent dans le cinéma comique français, tournant régulièrement sous la direction de Jean Girault, Jean-Pierre Mocky, Georges Lautner, Bertrand Blier et Claude Zidi. Très populaire, il joue dans de nombreuses comédies à succès telles que Le Viager, Le Grand Bazar, Flic ou Voyou, Papy fait de la résistance, La Cage aux folles ou Les Sous-doués, tout en retrouvant Louis de Funès dans les cinq suites du Gendarme ou encore dans L'Avare. En parallèle, pour des raisons alimentaires, il participe à d'innombrables films comiques qualifiés de Modèle:Citation.

Il livre aussi des prestations dramatiques remarquées dans L'Ibis rouge, Monsieur Balboss, Le Juge et l'Assassin, Le Choix des armes, Subway, Kamikaze ou encore Uranus. En 1977, son interprétation d'un tueur en série dans Le Juge et l'Assassin lui vaut le César du meilleur acteur. Il est nommé au César du meilleur acteur dans un second rôle, en 1986 pour Subway et en 1991 pour Uranus.

Figure du cinéma français avec près de soixante-dix ans de carrière et son nom aux génériques de plus de deux cent cinquante films, Michel Galabru reste également fidèle à la scène, étant souvent à l'affiche des théâtres de boulevard mais aussi de pièces d'auteurs comme Molière, Jean Anouilh et surtout Marcel Pagnol, qu'il affectionne particulièrement. En 2008, le Molière du comédien lui est décerné pour son rôle dans Les Chaussettes-Opus 124. Il poursuit sa carrière quasiment jusqu'à sa mort, notamment avec Le Cancre, spectacle seul en scène qui revient avec humour sur sa carrière.

Biographie

Jeunesse et formation

Né le Modèle:Date- à Safi au Maroc<ref name=lemonde.fr20160104>Modèle:Article.</ref>, Michel Galabru est le fils de Paul Galabru (1892-1988), ingénieur et professeur à l'École nationale des ponts et chaussées<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et d'Yvonne Payré (1895-1979). Il passe les sept premières années de sa vie à Safi, où son père participe à la construction du port de la ville, puis une grande partie de son enfance dans la maison familiale au Bousquet-d'Orb, dans l'Hérault<ref>Modèle:Article</ref>. Il passe quelques années au Havre<ref name="Enfance">Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:Galabru-1952-Harcourt.jpg
Michel Galabru en 1952, posant pour le Studio Harcourt.

Il a deux frères, Marc Galabru (1929-2014), médecin, et un autre Jean, l'aîné, qui écrivait des poèmes, mort à l'âge de 18 ans de la tuberculose<ref name="OgreBarbarie">Modèle:Article</ref>,<ref name="Enfance"/>.

Se destinant d'abord à devenir joueur de football professionnel (il est d'ailleurs depuis son enfance un grand supporter du Stade olympique montpelliérain<ref>Modèle:Lien web</ref>), c'est finalement le métier de comédien qui l'attire. Le parcours de Sacha Guitry, piètre élève à l'école, tout comme lui, mais avec la carrière de comédien que l'on connaît, a une grande influence sur son désir de devenir artiste. Modèle:Citation Il écrit d'ailleurs un livre sur lui, en 2001 : Galabru raconte Sacha Guitry. Un autre artiste qui a une influence sur lui, durant sa jeunesse, fut Tino Rossi, qu'il admire au point de se coiffer comme lui.

Après des études au collège Saint François-Regis et au lycée Saint Joseph de la Pierre Rouge de Montpellier (fondé par Charles Prévost) puis au lycée jésuite Saint-Louis de Gonzague à [[16e arrondissement de Paris|Paris Modèle:16e]]<ref>Modèle:Article</ref>, il suit, après le bac, une année de droit pour obéir à l'injonction de son père : Modèle:Citation

Requis par le Service du travail obligatoire (STO), à 20 ans dans la classe 42, il est envoyé en 1942<ref name="entretieneurope1">Modèle:Lien web.</ref> comme ouvrier dans un camp de travail à Klagenfurt en Autriche, puis comme forgeron en Yougoslavie. N'ayant pas les qualifications qu'il a déclarées, il est accusé de sabotage et envoyé dans un camp disciplinaire duquel il est libéré par les Partisans yougoslaves<ref name="entretieneurope1"/>. Il est nommé « commissaire politique de Tito » par ses camarades. Il épargne alors un soldat allemand, qui, selon ses dires avait à peine une vingtaine d'années, et évite le lynchage à un autre, qui était selon lui, chef des Jeunesses hitlériennes<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Débuts

Après la guerre, Michel Galabru gagne Paris afin d’y préparer le Conservatoire national d'art dramatique (promotion 1950)<ref>Modèle:Lien web</ref>. Après trois ans d’études dans la classe de Denis d'Inès, couronné par un premier prix du Conservatoire, il est engagé à la Comédie-Française le Modèle:Date-. Il débute dans George Dandin ou le Mari confondu, et interprète les différents auteurs classiques et modernes du répertoire du Français : Shakespeare, Molière, Marivaux, Feydeau, Courteline, Jules Romains. Il sera pensionnaire de la Comédie pendant sept ans. En 1972, durant l'émission Monsieur Cinéma, il parle de cette expérience : Modèle:Citation

Il se lie notamment d'amitié avec Jean Paul Belmondo, Jean Rochefort ou encore Jean-Pierre Marielle<ref>Modèle:Chapitre</ref>.

Il y reste jusqu'au Modèle:Date- et décide alors de prendre des risques et quitte ce prestigieux cénacle pour voler de ses propres ailes.

Il travaille également pour le cinéma, il y débute en 1951 avec Ma femme, ma vache et moi de Jean Devaivre<ref name=lemonde.fr20160104/>.

Carrière au cinéma

Modèle:... Acteur de la comédie populaire française, Michel Galabru a tourné dans plus de 250 films et téléfilms ; si certains de ces films ont connu un grand succès, d'autres très nombreux ont été, de son propre aveu, des films purement alimentaires. À propos de ces films, il confia, dans une interview, avoir entendu le producteur de la saga du Gendarme de Saint-Tropez déclarer au réalisateur : Modèle:Citation. Exacte ou non, cette anecdote révèle en tout cas la modestie de l'acteur. Cependant, il a su aussi briller dans le registre dramatique, notamment dans Le Juge et l'Assassin, rôle pour lequel il a reçu le César du meilleur acteur en 1977.

Années 1960 à 1990

À l'affiche des théâtres de boulevard, Michel Galabru tourne en 1961 dans La Guerre des boutons d'Yves Robert, jouant alors le rôle du père de Bacaillé<ref name="SagaGendarmes:1"/>.

Fichier:Le Gendarme et les Extra-terrestres — Tournage défilé 1.jpg
L'acteur durant le tournage du film Le Gendarme et les Extra-terrestres en 1978, avec à ses côtés Louis de Funès, Maurice Risch, Michel Modo, Guy Grosso et Jean-Pierre Rambal.

À partir de 1964, le film Le Gendarme de Saint-Tropez de Jean Girault le révèle au grand public<ref name ="SagaGendarmes:1">Modèle:Lien web</ref>. Interprète de l'adjudant Gerber, Galabru retrouve Louis de Funès rencontré dans Nous irons à Deauville en 1962, ce dernier l'engageant régulièrement par la suite dans ses films, ayant beaucoup d'estime pour lui, le considérant comme un nouveau Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Le reste de la troupe est joué par Guy Grosso, Michel Modo, Jean Lefebvre et Christian Marin, Galabru citant en 2012 un producteur : Modèle:Citation Le succès du film, qui récolte Modèle:Nombre, lui permet de devenir le film le plus vu en France de l'année, amorçant ainsi la production de cinq suites, le dernier datant de 1982, Galabru étant l'un des quatre membres du premier film présent dans chaque volet, les autres étant Louis de Funès, Guy Grosso et Michel Modo, à cela s'ajoutent au compte-gouttes à partir du cinquième volet, Maurice Risch, Jean-Pierre Rambal et Patrick Préjean<ref name ="SagaGendarmes:1"/>. Au total, la saga récolte Modèle:Nombre en France<ref name ="SagaGendarmes:1"/>. Au sujet de son comparse de Funès : Modèle:Citation

Il joue ensuite plusieurs rôles dramatiques. Il revient au théâtre avec La Femme du boulanger et Le Bourgeois gentilhomme. En 1972, il interprète le rôle du docteur Léon Galipeau dans Viager de Pierre Tchernia.

En 1976, Bertrand Tavernier lui offre le rôle de l'assassin Joseph Bouvier, inspiré par Joseph Vacher, face au juge Rousseau joué par Philippe Noiret, dans son drame Le Juge et l'Assassin<ref name="LeMonde:1">Modèle:Lien web</ref>. Galabru est sacré l'année d'après dans la catégorie du meilleur acteur, durant la deuxième cérémonie des César<ref name="LeMonde:1"/>. En 1990, il parle de la place de ce rôle dans sa carrière, qui d'après lui, en compte plus d'une centaine de mauvais à l'époque de l'entrevue : Modèle:Citation

En 1980, il retrouve dans un second rôle Bertrand Tavernier dans le film Une semaine de vacances, porté par Nathalie Baye qui campe une enseignante en plein doute sur sa vocation<ref name="Une semaine de vacances">Modèle:Lien web</ref>. Le cinéaste reprend également Philippe Noiret pour son film et déclare au sujet de Galabru : Modèle:Citation

Durant cette cette décennie et les suivantes, il est notamment le père conservateur de La Cage aux folles, le commissaire des Sous-doués, le proviseur dans Le bahut va craquer ou encore le papy de Papy fait de la résistance. En 1990, il est le collaborateur dans le film Uranus de Claude Berri dans une distribution qui comprend notamment Gérard Depardieu, Jean-Pierre Marielle, ou encore une fois de plus Philippe Noiret<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name="Uranus Le Monde">Modèle:Lien web</ref>. La même année, le journal Le Monde parle de la prestation du comédien : Modèle:Citation

Fichier:Michel Galabru 1999 (cropped).jpg
Michel Galabru en 1999, lors de l'inauguration d'i-Télé.

En 1999, il assiste à l'inauguration de la chaîne TV i-Télé. La même année, il tourne au cinéma dans la première adaptation en prise de vues réelles d'Astérix, tournage qui marque l'un des derniers films de Claude Zidi ainsi que sa troisième collaboration avec le cinéaste qui lui offre le rôle d'Abraracourcix, le chef du village gaulois<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le film marque aussi les énièmes retrouvailles avec Gérard Depardieu mais également avec Christian Clavier, qu'il avait rencontré sur le plateau de Papy fait de la résistance. Le film connait un important succès grâce à ses Modèle:Nombre en France qui fait de lui le film le plus vu dans les salles de cinéma en France en 1999<ref name="Le Figaro:1">Modèle:Lien web.</ref>. Obtenant un résultat mondial de Modèle:Nombre, il s'agit avec Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain (2001), La Marche de l'empereur (2004) ou encore Intouchables (2011), d'un des films français en langue française les plus vus à l'international<ref name="Le Figaro:1"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Années 2000 et 2010

En 2003, il tourne avec Gérard Depardieu et Gérard Lanvin dans San-Antonio, et accepte de se faire raser complètement le crâne pour les besoins du tournage<ref>Modèle:Lien web</ref>Modèle:Source insuffisante. Cette même année, il se lance dans l'animation pour les besoins du film La Prophétie des grenouilles de Jacques-Rémy Girerd, avec à ses côtés Michel Piccoli, Annie Girardot ou encore Jacques Higelin<ref>Modèle:Lien web</ref>. En 2005, il prête sa voix au sorcier Zabadie dans le film franco-britannique Pollux : Le Manège enchanté et participe en 2012 au film Louis la chance Modèle:Référence nécessaire<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name="LLCh_CMG">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="LLCh_AlloCine">Modèle:Lien web.</ref>. En 2008, il fait une brève apparition remarquée dans le film Bienvenue chez les Ch'tis de Dany Boon, qui connut un grand succès en salle avec Modèle:Nombre, en interprétant le rôle de l’oncle de Julie qui se remémore sa jeunesse dans le Nord<ref name="France Info:1">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Cette scène face à Kad Merad est une parodie de la rencontre du capitaine Willard (Martin Sheen) avec le colonel Kurtz (Marlon Brando), dans Modèle:Langue évoquant « le Nord » et non « l'horreur »<ref name="France Info:1"/>. Des petits rôles dans des grands succès, c'est ce qui caractérise également l'année 2009 du comédien, avec des apparitions dans Neuilly sa mère de Gabriel Julien-Laferrière et dans Le Petit Nicolas de Laurent Tirard, ce dernier mettant en scène l'éternel cancre dans le rôle du ministre de l'Éducation nationale<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Approchant les 90 ans, Galabru s'exprime en 2010 au sujet de ses rôles devenus moindres avec le temps : Modèle:Citation<ref name="BFMTV:1"/>.

Le Modèle:Date, Michel Galabru joue la pièce Le voyage de Monsieur Perrichon au festival de Ramatuelle, dans le Théâtre de Verdure<ref name="MichelGalabruEtLesGendarmesdeStTropez">Modèle:Dailymotion</ref>,<ref name="Galabru rempile chez les gendarmes">Modèle:Lien web.</ref>. Après la représentation, alors que le comédien salue le public, une délégation de quatre gendarmes de la véritable brigade de Saint-Tropez monte sur scène pour lui décerner le titre honorifique d'Modèle:Citation et lui remettre un képi d'adjudant, en hommage à son rôle de l'adjudant Gerber dans Le Gendarme de Saint-Tropez<ref name="MichelGalabruEtLesGendarmesdeStTropez"/>,<ref name="Galabru rempile chez les gendarmes"/>. Ému, Michel Galabru déclare avec humour Modèle:Citation avant de conclure : Modèle:Citation<ref name="MichelGalabruEtLesGendarmesdeStTropez"/>,<ref name="Galabru rempile chez les gendarmes"/>. Ce sont les directeurs du festival de Ramatuelle, Jacqueline Franjou et Michel Boujenah, qui sont à l'origine de cette surprise<ref name="MichelGalabruEtLesGendarmesdeStTropez"/>,<ref name="Galabru rempile chez les gendarmes"/>.

En 2010, il est présent au festival de Luchon pour le téléfilm À deux c'est plus facile, et au Festival de Cannes avec le film Un poison violent. En 2011, il reçoit le Brigadier d'Honneur pour l'ensemble de sa carrière ainsi que la Grande médaille de vermeil de la ville de Paris<ref>Modèle:Article</ref>.

À Modèle:Nombre en 2012, Michel Galabru est sur tous les fronts, comme de nouveau au cinéma avec La Mémoire dans la chair de Dominique Maillet<ref>Modèle:Lien web</ref>. À la télévision, il apparait entre 2012 et 2014 dans quelques épisodes de la série comique Scènes de ménages, rendant alors visite au couple fictif Marion Game et Gérard Hernandez<ref name="Scènes de ménages">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="Premiere:1">Modèle:Lien web</ref>. Jouant un ancien collègue gendarme de ce dernier, Galabru a pour partenaire Claude Gensac qu'il a côtoyé dans la série de films Le Gendarme de Saint-Tropez<ref name="Scènes de ménages"/>. Toujours dans la comédie, il apparait dans l'épisode Bref. Y a des gens qui m'énervent de la série Bref., de et avec Kyan Khojandi<ref name="Premiere:1"/>. Changement de registre complet, puisqu'il campe un tueur en série et violeur le temps d'un épisode de la troisième saison de la série policière Profilage<ref>Modèle:Lien web</ref>. Enfin, il apparait dans la web-série Storsky et Futch, le court métrage Le Jeu de cette famille, et au théâtre avec La Femme du boulanger puis Tartarin de Tarascon retransmis en direct sur Modèle:Nobr.

Par décret du Modèle:Date, il est élevé à la dignité de grand officier de l'ordre national du Mérite<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La même année, il retrouve une dernière fois Gérard Depardieu dans le film de bouliste Les Invincibles de Frédéric Berthe, dans lequel il tient le rôle du président de la fédération de pétanque<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Du 22 au Modèle:Date-, il préside le jury de la Modèle:27e du Festival international du Film de Vébron, en Lozère, aux côtés de sa fille Emmanuelle et des actrices Sophie Barjac, Alice Béat et du jeune comédien Nassim Boutelis<ref>Modèle:Lien web</ref>. Un hommage lui est rendu avec la projection du film Le Juge et l'Assassin.

Début 2017, il apparait de manière posthume dans son propre rôle, pour les besoins du film d'Edouard Baer Ouvert la nuit<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Carrière au théâtre

En 1984, Michel Galabru rachète et reconstruit, pour sa fille Emma, la salle de spectacle délabrée du conservatoire Maubel qui ouvre par la suite sous le nom du théâtre Montmartre-Galabru<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 1985, il achète le théâtre de Dix heures pour en faire un tremplin pour les jeunes auteurs et comédiens, sous la direction de son fils Jean Galabru, mais ne parvient à l'exploiter que durant quatre années.

Au milieu des années 1980, il crée « Les estivales de Malaucène », dans le Vaucluse. Ce festival qui réunit plus de Modèle:Nombre, accueille de nombreuses personnalités et amis de Michel dont Rosy Varte, Micheline Dax ou encore Yolande Folliot, mais cesse au bout de Modèle:Nombre.

Fichier:Michel Galabru, 2012.jpg
Michel Galabru lors d'une représentation de La Femme du boulanger, en 2012.

Tout en exerçant son métier sur les planches et sur l'écran, Michel Galabru a donné, à partir du début des années 1980, des cours de théâtre, au Théâtre Montmartre Galabru, puis au Théâtre des Variétés, et enfin au Théâtre du Gymnase.

En 1998, il met en scène la pièce La Femme du boulanger de Marcel Pagnol<ref name="Entretien Télérama"/>.

En 2008, le Molière du meilleur comédien lui est décerné, à Modèle:Nombre, pour son rôle dans Les Chaussettes – Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En 2014, il remonte sur scène au théâtre avec Les Diablogues après plus de soixante ans sur les planches. Michel Galabru adore jouer les pièces de Marcel Pagnol, comme le prouvent ses rôles au théâtre entre 1980 et 2015.

À la fin 2014, l'acteur joue Cancre, un texte autobiographique dans lequel il revient avec humour sur sa carrière mais il met fin aux représentations prématurément en Modèle:Date-<ref>Modèle:Article</ref>.

En 2015, il interprète son dernier rôle titre, Jofroi, adapté de l’œuvre de Marcel Pagnol, mise en scène par Jean-Claude Baudracco<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Vie privée

Marié tout d'abord avec Anne Jacquot, avec qui il a deux fils, Jean et Philippe, Michel Galabru rencontre ensuite sa seconde femme, Claude Etevenon<ref>Modèle:Lien web.</ref>, ex-juge d'instruction avec laquelle il aura une fille, Emmanuelle.

Devenu âgé, Michel Galabru a confié avoir toujours souffert de l'image de pitre, juste bon à amuser la galerie, que lui renvoyaient les gens depuis son enfance. Il concevait une grande amertume de ce que les autres n'ont jamais compris que, derrière le masque du « rigolo » affiché par défaut, il y avait eu un enfant conscient de ses faiblesses (notamment scolaires) qui lui causaient beaucoup de souffrances intérieures. Faire rire ses camarades de classe était un exutoire et aussi une manière de se faire remarquer et apprécier malgré tout... et faute de mieux. Comme il le disait lui-même : Modèle:Citation.

Mort et obsèques

Fichier:Michel Galabru tombe.jpg
Tombe de Michel Galabru au cimetière de Montmartre (division 32).

Michel Galabru meurt à Paris le Modèle:Date-, dans son sommeil, à l'âge de Modèle:Nombre<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Ses obsèques sont célébrées le Modèle:Date- en l'église Saint-Roch, dans la même ville, en présence de nombreuses personnalités du monde de la culture et de la ministre de la Culture Fleur Pellerin<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Ses cendres sont ensuite inhumées au cimetière de Montmartre<ref>Modèle:Article</ref>, dans la Modèle:32e division.

Analyse

Modèle:...

Son choix entre le grand écran et les planches

Au sujet du cinéma et du théâtre, l'acteur déclare : Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur sa carrière personnelle : Modèle:Citation

Les pourquoi des nanars

Michel Galabru n'a jamais caché que sa participation à de nombreux nanars était uniquement due à des raisons pécuniaires<ref name="Entretien Télérama"/>,<ref name="BFMTV:1"/>.

En 1990, recevant alors d'excellents retours pour son rôle dans le film Uranus de Claude Berri, il parle de ces films pour le journal Le Monde : Modèle:Citation

Il en parle également en 1998 avec Télérama : Modèle:Citation<ref name="Entretien Télérama">Modèle:Lien web</ref>. Il dira également à une autre reprise : Modèle:Citation

Filmographie

Modèle:Article détaillé

Théâtre

Comédie-Française

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Après la Comédie-Française

Années 1950 et 1960

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Années 1970 et 1980

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Années 1990 et 2000

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Années 2010

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Metteur en scène

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Publications

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Pièces audiophoniques

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Distinctions

Récompenses

Nominations

Décorations

Expositions et rétrospectives

Notes et références

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Annexes

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Liens externes

Modèle:Liens

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