Autant en emporte le vent (film)

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}
Révision datée du 6 octobre 2023 à 08:11 par >Aquilons
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox V3/Début Modèle:Infobox V3/Image Modèle:Infobox V3/Séparateur Modèle:Infobox V3/Tableau début Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau fin {{#if: |Modèle:Infobox V3/Titre Bloc Modèle:Infobox V3/Navigateur |}} {{#if: |Modèle:Infobox V3/Titre Bloc Modèle:Infobox V3/Navigateur |}} Modèle:Infobox V3/Séparateur

Fichier:Information icon.svg Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Modèle:Infobox V3/Fin

Autant en emporte le vent (Modèle:Langue) est un film américain de Victor Fleming sorti en 1939<ref name="imdb">Modèle:Lien web.</ref>, adapté du roman du même nom de Margaret Mitchell paru en 1936<ref name="lefigarofr">Modèle:Lien web.</ref>. Le film sort en salles en 1939 aux États-Unis, et au cours des deux décennies suivantes dans le reste du monde, sa sortie en Europe ayant été retardée par la Seconde Guerre mondiale.

Avec pour acteurs principaux Vivien Leigh et Clark Gable, le film raconte l'histoire de la jeune Scarlett O'Hara et de Rhett Butler, des confédérés, sur fond de guerre de Sécession. Il met également en vedette les acteurs Leslie Howard Modèle:Incise et Olivia de Havilland.

Écrit par le scénariste Sidney Howard et réécrit dans l'urgence, notamment par Ben Hecht, Autant en emporte le vent a reçu huit Oscars du cinéma dont celui du meilleur film et du meilleur réalisateur. Il permet également à l’actrice Hattie McDaniel d’être la première interprète afro-américaine à recevoir un Oscar, celui de la meilleure actrice dans un second rôle.

En 1998, Autant en emporte le vent est considéré par l'American Film Institute comme le quatrième meilleur film américain de l'histoire du cinéma<ref name="americanfilminstitute">Modèle:Lien web.</ref> dans la catégorie « film épique ». Considéré comme l'un des meilleurs films de tous les temps, il est le préféré des Américains d’après un sondage réalisé en 2008 par Harris Interactive auprès de Modèle:Unité<ref name="Harris 2008">Modèle:Lien web.</ref>, et de nouveau en 2014 auprès de Modèle:Unité<ref name="Harris 2014">Modèle:Lien web.</ref>. En France, il figure en sixième position au palmarès des films les plus vus.

Tourné en Technicolor, le film promeut ce procédé technique et en fait rapidement un standard parmi les cinéastes de cette génération et ceux de la suivante. Outre l'histoire d'amour émouvante, le succès du film auprès du public est certainement dû en partie à cette technologie, révolutionnaire pour le cinéma de l'époque.

Autant en emporte le vent est considéré comme l'un des plus gros succès de l'histoire du cinéma : en 2020, ses recettes sont estimées à plus de Modèle:Unité de dollars lorsque celles-ci sont ajustées en tenant compte de l'inflation<ref name=":0" />,<ref name="tcm articles" />.

Résumé détaillé

Fichier:Vivien Leigh Scarlet.jpg
Scarlett O'Hara (interprétée par Vivien Leigh).

En 1861, à l'aube de la guerre de Sécession, la jeune Scarlett O'Hara, âgée de 16 ans, fait partie de la haute société du Sud des États-Unis. Vivant avec ses parents, ses deux sœurs et leurs nombreux esclaves noirs dans une grande plantation de coton appelée « Tara », située dans l'État de Géorgie, Scarlett, en plus de sa beauté, possède un caractère bien trempé. Capricieuse, rusée et obstinée, elle dispose de traits qui font sa force, mais aussi sa faiblesse. Elle est aussi foncièrement attachée à Tara, la propriété familiale du clan O'Hara.

Très courtisée par tous les bons partis du pays, Scarlett n'a d'yeux cependant que pour le beau Ashley Wilkes. Mais celui-ci est déjà promis à sa cousine, la vertueuse Melanie Hamilton. Malgré tout, Scarlett cherche à tout prix à le séduire. Pourtant, lors de la réception donnée à la propriété des Douze Chênes<ref group=alpha>« Twelve Oaks » en Modèle:VO.</ref>, l’élégante demeure des Wilkes<ref>« La demeure qui a inspiré celle du film Autant en emporte le vent est à mise aux enchères », Sévan Lesaffre, cinechronicle.com, 8 juillet 2019.</ref>, c'est le cynique et controversé Rhett Butler qui retient son attention. Ce dernier, qui l'a surprise alors que Scarlett avouait son amour à Ashley, est fasciné par l'énergie et la force de caractère qui animent la jeune femme. Rhett, malgré son indépendance d'esprit et ses critiques du camp confédéré (qu'il considère composé de va-t-en-guerre qui se dirigent tout droit vers la ruine, dans la guerre qui approche), ne peut s’empêcher de convoiter la désirable Scarlett, une représentante éminente de cette société sudiste.

Fichier:Leslie Howard GWTW.jpg
Ashley Wilkes (Leslie Howard).

Mais bientôt, la guerre de Sécession éclate. Ashley avance son mariage avec Melanie avant de partir à la guerre. Scarlett, pour le rendre jaloux, épouse le frère de Melanie, Charles Hamilton. Mais, après le décès de celui-ci à la guerre, Scarlett se rend à Atlanta, chez Melanie et sa tante, tandis qu'Ashley continue de se battre. Alors jeune veuve, Scarlett défie les convenances en valsant, toute de noir vêtue, avec Rhett Butler lors d'un bal de charité organisé en faveur des combattants confédérés.

La guerre fait rage ; les Confédérés reculent, les blessés affluent à Atlanta. Melanie, enceinte, accouche avec difficultés dans sa demeure isolée avec l'aide de Scarlett et de sa servante, toutes deux inexpérimentées. Peu après, Rhett Butler arrive en ville et aide Melanie et Scarlett à fuir Atlanta menacée par l'avancée des troupes unionistes. Mais celui-ci les abandonne en chemin, décidant d'aller se battre dans le camp confédéré dans un brusque changement d'état d'esprit. Scarlett est alors contrainte de mener seule Melanie et son nourrisson en carriole sur le chemin dangereux jusqu'à Tara. Entre-temps, la mère de Scarlett est morte, son père a perdu la raison (et finira par mourir d'une chute de cheval), ses deux sœurs cadettes sont affaiblies par les privations et les esclaves de Tara se sont enfuis. Malgré les difficultés, Scarlett prend alors, à 19 ans, le rôle de chef de famille, connaissant la misère, la peur et le travail éreintant dans les champs pendant plusieurs années. Un jour, lorsqu'un soldat unioniste déserteur vient chaparder à la propriété et s'approche de Scarlett, visiblement avec de mauvaises intentions, la jeune femme prend son courage à deux mains et l'abat d'un coup de revolver. Éprouvée par ces divers caprices du destin, Scarlett fait alors le serment terrible qu’elle ne connaîtra plus jamais la faim, jurant de tout faire (mentir, voler, tricher ou tuer) pour éviter la misère<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Finalement, la guerre de Sécession se termine. Ashley rentre de captivité et s'installe à Tara avec Melanie, entre les deux femmes amoureuses de lui. Mais les impôts de Tara augmentent ; Scarlett n'est pas à même d'y faire face. Cherchant qui pourrait l'aider, elle pense alors à Rhett Butler. Retournant à Atlanta, elle trouve celui-ci en prison (accusé du meurtre d'un noir, qu'il a bel et bien commis). Scarlett lui propose, contre les Modèle:Unité d'impôts qu'elle doit payer, de devenir sa maîtresse. Mais, blessé par cette offre, Rhett refuse ; Scarlett le quitte, furieuse. Peu après, la jeune femme fait la rencontre de Frank Kennedy, le fiancé de sa sœur Suellen, et apprend que celui-ci a réussi à constituer quelques économies pendant la guerre. Lui faisant croire que sa sœur va en épouser un autre, Scarlett l'épouse et, avec sa richesse, arrive à payer les impôts exigés pour sauver Tara, même si elle brise le cœur de sa sœur en lui ayant pris son futur mari.

Une fois installée à Atlanta, Scarlett se met au commerce du bois (une activité florissante alors, liée à la reconstruction du pays) et fait même revenir en ville Melanie et Ashley pour qu'ils s'associent à son affaire ; Scarlett n'hésite d'ailleurs pas à se servir de prisonniers de guerre pour développer son activité. Les affaires de Scarlett prospèrent, la jeune femme maintenant sa domination sur son mari qui la craint. Mais, un jour, Scarlett est agressée par des maraudeurs noirs alors qu'elle se rendait seule à l'une de ses scieries ; elle est cependant sauvée par son ancien esclave de Tara, Big Sam. À la suite de l'agression, son mari, accompagné d'anciens confédérés (liés au Ku Klux Klan) effectuent une expédition punitive de nuit et tuent plusieurs noirs, mais son mari trouve la mort. D'autres participants (comme Ashley et le docteur Meade) ne doivent leur salut qu'à Rhett Butler quand des soldats unionistes viennent les arrêter, Rhett (étant connu des unionistes grâce à ses trafics) intervenant en leur faveur en leur fournissant un alibi.

Fichier:Clark Gable Vivien Leigh Gone With the Wind.jpg
Rhett Butler (Clark Gable) enlaçant Scarlett.

Le lendemain de l'enterrement de son mari, Rhett Butler demande à Scarlett de l'épouser. Celle-ci accepte et s'ensuit une union pleine d'incompréhension mutuelle, Rhett croyant à tort que son épouse l'aime vraiment. Scarlett donne naissance à leur fille, Eugénie Victoria<ref>Margaret Mitchell, Autant en emporte le vent, Gallimard, 1980, Modèle:P.259.</ref>, surnommée « Bonnie », que Rhett chérit plus que tout. Mais Scarlett, chagrinée par la ruine de sa silhouette après la naissance de sa fille, refuse d'avoir plus d'enfants ou de partager le lit conjugal avec Rhett. Un jour à l'usine de Scarlett, la sœur d'Ashley, India, voit Scarlett et Ashley s'embrasser. Ayant une aversion intense pour Scarlett, India répand alors avec empressement des rumeurs. Plus tard dans la soirée, Rhett, ayant entendu ces rumeurs, force Scarlett à assister à la fête d'anniversaire d'Ashley, lui faisant porter sa robe la plus tapageuse, pour lui faire honte. Cependant, au cours de la fête, Melanie soutient Scarlett, face à l'assistance qui n'a que mépris pour elle. De retour chez elle, Scarlett trouve Rhett en bas, ivre, et les deux se disputent à propos d'Ashley. Rhett embrasse alors Scarlett contre son gré, lui déclarant son intention d'avoir une relation sexuelle avec elle cette nuit-là, et l'emmène malgré elle dans la chambre.

Le lendemain, Rhett s'excuse pour son comportement et propose à Scarlett de divorcer, mais celle-ci refuse, disant que ce serait une honte pour elle. Les époux Butler s'éloignent alors l'un de l'autre. Lorsque Rhett revient d'un long voyage en Angleterre avec Bonnie, Scarlett l'informe qu'elle est de nouveau enceinte. Mais une dispute s'ensuit, aboutissant à la chute de Scarlett d'un escalier, ce qui lui occasionne une fausse couche. Effondré, Rhett tente de recoller les morceaux entre eux deux. Mais, pendant la convalescence de Scarlett, la tragédie frappe à nouveau : leur fille Bonnie meurt en tentant de sauter une barrière avec son poney, faisant une chute fatale. Rhett, dévasté et inconsolable, est cependant réconforté par Melanie qui vient à son chevet malgré sa propre fatigue (liée à une naissance proche) quand la servante noire de Scarlett, Mamma, prévient Melanie du drame.

Fichier:Olivia de Havilland Vivien Leigh GWTW 1939.jpg
Melanie Hamilton (Olivia de Havilland) et Scarlett.

Malgré les recommandations des médecins, Melanie tente en effet d'avoir un second enfant d'Ashley. Elle n'y résiste pas, et meurt à la suite de complications suivant la naissance de son enfant. Quand Scarlett et Rhett lui rendent visite sur son lit de mort, Scarlett console Ashley ; Rhett se rend alors compte que celle-ci est toujours éprise de lui, et se prépare à quitter Atlanta.

Après la mort de Melanie, voilà Ashley Wilkes libre ; mais la vérité se fait jour dans l'esprit de Scarlett : c'est Rhett qu'elle aime depuis toujours, s'étant faite de fausses idées au sujet d'Ashley (celui-ci ne l'ayant jamais aimée). Mais la révélation vient trop tard ; quand Scarlett annonce à Rhett qu'elle a compris qu'elle l'aimait vraiment, il lui répond que son amour pour elle est mort. Scarlett lui demande alors : Modèle:Citation, et Rhett lui répond cyniquement : Modèle:Citation<ref group=alpha name=one>Modèle:Citation en Modèle:VO ; Modèle:Citation en traduction littérale.</ref> avant de la quitter juste après, partant dans le matin brumeux hors de la maison.

Scarlett, désemparée, décide de retourner chez elle à Tara, jurant de reconquérir un jour Rhett après avoir recouvré ses forces sur la terre de sa famille, disant dans sa dernière réplique : Modèle:Citation<ref group=alpha>Réplique finale classée [[AFI's 100 ans... 100 Répliques du Cinéma|Modèle:31e grande réplique]] de tous les temps par l'American Film Institute.</ref>.

Fiche technique

Modèle:Source Imdb

Fichier:Gone With The Wind 1967 re-release.jpg
Affiche du film lors de sa ressortie en 1967.
Fichier:Gone With The Wind trailer (1939).webm
Bande-annonce du film (VO).
Fichier:Gone With the Wind Atlanta premiere 1939.jpg
Première du film au Loew's Grand Theater à Atlanta, le 15 décembre 1939.

Distribution

Modèle:Début de colonnes

Modèle:Fin de colonnes

Et, parmi les acteurs non crédités : Modèle:Début de colonnes

Modèle:Fin de colonnes


Production

Scénario

Le producteur David O. Selznick acheta les droits du roman Autant en emporte le vent de Margaret Mitchell pour 50 000 dollars et engagea un scénariste Sidney Howard<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Modèle:Référence souhaitée.

Modèle:Refsou.

Choix des interprètes

Les personnages de Rhett, Melanie et Ashley ont été distribués Modèle:Refsou.

Scarlett O'Hara

Fichier:Vivien Leigh Gone Wind Restored.jpg
L'actrice Vivien Leigh, l'interprète de Scarlett O'Hara.

Le choix de l'actrice devant incarner Scarlett a posé problème très longtemps, si bien que le tournage du film a commencé sans héroïne. Tous les grands noms de l'époque ont auditionné pour le rôle (Katharine Hepburn, Bette Davis, Susan Hayward, Lana Turner, Paulette Goddard, Joan Fontaine…), mais c'est finalement une relative inconnue, Vivien Leigh, qui emporte la mise au dernier moment. Avec son amant Laurence Olivier, elle assiste au tournage de l’incendie d’Atlanta et est alors remarquée par le producteur. Le public est au début réfractaire à l'idée qu'une britannique incarne la sudiste Scarlett, mais les habitants du Sud finissent par accepter ce choix car, disent certains, Modèle:Citation<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} The Instant Expert: Vivien Leigh - Kevin McIndoe, The National, 5 novembre 2011</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Chrystopher J. Spicer, Clark Gable : Biography, Filmography, Bibliography, McFarland, 2002 Modèle:ISBN, Modèle:P. Modèle:Lire en ligne.</ref>.

Afin de conserver l'image de jeune fille prude de l'héroïne, et pour éviter qu’un éventuel scandale ne pénalise un film au tournage déjà très difficile (le couple étant marié chacun de son côté), la production interdit à l'actrice Vivien Leigh de rencontrer son compagnon Laurence Olivier durant le tournage et ce jusqu'à la première. Ils durent user de divers stratagèmes pour se voir<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Mélanie Hamilton

Fichier:De Havilland-Melanie.jpg
L'actrice Olivia de Havilland, l'interprète de Melanie Hamilton.

Dans le documentaire de 2021, Olivia de Havilland, L'insoumise, l'actrice Olivia de Havilland raconte que c'est sa sœur Joan Fontaine, postulant pour le rôle de Scarlett, qui la conseilla à David O. Selznick car, selon Fontaine, sa sœur était la seule à pouvoir jouer le rôle de Mélanie Hamilton. Mais à l'époque, de Havilland était sous contrat avec la Warner.

George Cukor, le réalisateur du film à ce moment, téléphona à l'actrice pour lui demander de venir secrètement faire un essai aux studios MGM. Celle-ci dût jouer face à Cukor qui incarnait Scarlett, sous le regard affûté de Selznick. Olivia de Havilland se souvient du coté fortement cocasse de cette situation, mais sa prestation convainquit Selznick, qui téléphona à Jack Warner afin que celui-ci accepte de lui prêter l'actrice. Warner refusa. Il reconnaîtra plus tard qu'Olivia de Havilland eut l'intelligence de ne pas venir lui faire une scène dans son bureau, mais qu'elle entra en contact avec l'épouse de Jack Warner, Anne, et s'associa avec elle pour convaincre Jack Warner de la prêter pour le film.

En échange, Warner obtint que James Stewart et Rosalind Russell lui soient prêtés pour le film Finie la comédie, et qu'Olivia de Havilland tourne en parallèle dans La vie privée d'Élisabeth d'Angleterre sous la direction de Michael Curtiz, aux côtés de Bette Davis et d'Errol Flynn, pendant la même période où elle joue dans Autant en emporte le vent.

Tournage

Pressé par le temps, David O. Selznick commença le tournage du film alors que l'actrice principale pour interpréter le personnage de Scarlett n'était pas encore choisie : aussi, un figurant fut embauché pour tourner la scène de la prise d'Atlanta par l'armée du général Sherman. En effet, le visage de Scarlett n’apparaît pas dans ces scènes du film.Modèle:Référence souhaitée

D'autre part, le réalisateur utilisa les décors du film Intolérance (1916) de D. W. Griffith, notamment les remparts de Babylone, pour y mettre le feu, ce qui arrangea les assureurs qui ne voulaient pas risquer la vie de l'actrice à un moment dangereux.Modèle:Référence souhaitée Le météorologue Irving P. Krick avait été engagé pour prévoir les conditions météo pour cette scène, afin de minimiser les risques<ref name=NYT>Modèle:Article.</ref>.

Peu de temps après le début du tournage, David O. Selznick est remplacé par le réalisateur George Cukor. Alors qu'il commence son travail sur le film, il est engagé comme réalisateur sur le film Le Magicien d'Oz. Il n'y reste qu'une semaine avant de retourner sur le tournage du film Autant en emporte le vent. Mais le tournage tourne au fiasco à cause de la relation très tendue entre George Cukor et Clark Gable. L'acteur vedette menace de quitter le film si son ami Victor Fleming ne prend pas les rênes du film. Ironiquement, ce dernier, qui a remplacé Cukor à la réalisation du Magicien d'Oz, a presque fini son film lorsqu'il accepte et laisse son équipe terminer le film pour devenir le réalisateur d'Autant en emporte le vent<ref name="Makingof">« Le Merveilleux magicien d'Oz », la naissance d'un grand classique de Jack Haley Jr., disponible sur l'édition DVD du film.</ref>.

Musique

Pour composer la musique du film, David O. Selznick choisit Max Steiner, avec qui il avait travaillé chez RKO Pictures au début des années 1930. Warner Bros. - qui avait engagé Steiner en 1936 - accepta de le prêter à Selznick. Steiner a passé douze semaines à travailler sur la partition, la plus longue période qu'il ait jamais passée à en écrire une, et avec deux heures et trente-six minutes, c'était aussi la plus longue qu'il ait jamais écrite. Cinq orchestrateurs sont engagés : Hugo Friedhofer, Maurice de Packh, Bernhard Kaun, Adolph Deutsch et Reginald Bassett.

La partition est caractérisée par deux thèmes d'amour, un pour le doux amour d'Ashley et de Melanie, et un autre qui évoque la passion de Scarlett pour Ashley, bien qu'il n'y ait notamment pas de thème d'amour entre Scarlett et Rhett Butler. Steiner s'est considérablement inspiré de la musique folk et patriotique, qui comprenait des airs de Stephen Foster tels que Louisiana Belle, Dolly Day, Ringo De Banjo, Beautiful Dreamer, Old Folks at Home et Katie Belle. qui a formé la base du thème de Scarlett ; les autres morceaux qui figurent en bonne place sont : Marching through Georgia de Henry Clay Work, Dixie, Garryowen et The Bonnie Blue Flag. Le thème le plus associé au film aujourd'hui est la mélodie qui accompagne « Tara », la plantation O'Hara ; au début des années 1940, Tara's Theme forme la base musicale de la chanson My Own True Love de Mack David. En tout, il y a quatre-vingt-dix-neuf morceaux de musique distincts présentés dans la partition du film.

En raison de la pression pour terminer à temps, Steiner a reçu une aide pour composer de Friedhofer, Deutsch et Heinz Roemheld ; de plus, deux courts signaux Modèle:Incise ont été tirés des partitions de la bibliothèque MGM<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Accueil

Critique

Lors de sa sortie en salles, les magazines grand public et les journaux ont généralement donné d'excellentes critiques à Autant en emporte le vent<ref name="tcm notes">Modèle:Lien web.</ref> ; cependant, alors que ses estimations positives de production, ses réalisations techniques et son ambition étaient universellement reconnues, certains critiques de l'époque ont trouvé le film trop long et dramatiquement peu convaincant.

Frank S. Nugent pour le New York Times a le mieux résumé le sentiment général en reconnaissant que, alors qu'il s'agissait de la production cinématographique la plus ambitieuse réalisée jusque-là, ce n'était probablement pas le plus grand film jamais réalisé, mais il a néanmoins trouvé que c'était une Modèle:Citation<ref name="Nugent">Modèle:Lien web.</ref>.

Franz Hoellering du magazine The Nation a été du même avis : Modèle:Citation<ref name="Hoellering">Modèle:Lien web.</ref>.

Une grande partie des éloges du film a été réservée à sa distribution, l'actrice Vivien Leigh en particulier étant distinguée pour sa performance en tant que Scarlett O'Hara. Frank S. Nugent l'a décrite comme le Modèle:Citation et estima qu'elle était Modèle:Citation<ref name="Nugent" />. De même, Franz Hoellering la trouva Modèle:Citation dans Modèle:Citation ; il estima qu'elle incarnait le mieux son personnage quand elle était autorisée à Modèle:Citation et affirma qu'elle était particulièrement efficace dans des moments de caractérisation, comme le lendemain de la scène du viol conjugal de Rhett<ref name="Hoellering" />. John C. Flinn de Variety trouva également Vivien Leigh physiquement adaptée au rôle, et estima qu'elle était la meilleure dans les scènes où elle faisait preuve de courage et de détermination, comme lors de la fuite d'Atlanta et quand Scarlett tue un déserteur yankee<ref name="Flinn">Modèle:Lien web.</ref>.

Concernant la performance de Clark Gable en tant que Rhett Butler, John C. Flinn a estimé que sa caractérisation était Modèle:Citation<ref name="Flinn" />, un point de vue auquel Frank S. Nugent était d'accord<ref name="Nugent" />, bien que Franz Hoellering ait estimé que Gable n'avait pas tout à fait convaincu lors des scènes finales, quand son personnage de Rhett quitte Scarlett avec dégoût<ref name="Hoellering" />.

Parmi les autres membres principaux de la distribution, Franz Hoellering et John C. Flinn ont trouvé la performance de Leslie Howard Modèle:Citation en tant qu'Ashley à la faible volonté, Flinn qualifiant celle de Olivia de Havilland comme Modèle:Citation en tant que Melanie<ref name="Hoellering" />,<ref name="Flinn" /> ; Frank S. Nugent a également été particulièrement séduit par la performance de Havilland, la décrivant comme un Modèle:Citation<ref name="Nugent" />. La performance de Hattie McDaniel en tant que Mamma a été saluée par de nombreux critiques : Nugent pensait qu'elle avait donné la meilleure performance dans le film après Vivien Leigh<ref name="Nugent" />, Flinn la classant troisième après les performances de Leigh et Gable<ref name="Flinn" />.

En France, en 1955, André Lang déclare dans les colonnes de France-Soir : Modèle:Citation. En 1962, Jacques Siclier de Télérama affirme : Modèle:Citation. En 1985, Henri-François Rey indique dans Le Figaro que Modèle:Citation. Par contraste, en 1981, Samuel Lachize de L'Humanité, parle au sujet du film de Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur le site agrégateur de critiques Rotten Tomatoes, le film obtient un score de 90 % d'avis favorables, sur la base de 103 critiques collectées et une note moyenne de 8,80/10 ; le consensus du site indique : Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur Metacritic, le film obtient une note moyenne pondérée de 97 sur 100, sur la base de 18 critiques collectées ; le consensus du site indique : Modèle:Citation (Universal acclaim)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Accusations de racisme

Selon plusieurs universitaires, Autant en emporte le vent populariserait une vision révisionniste de l’histoire des États-Unis<ref name=le_point_223>Modèle:Lien web.</ref>, proche de celle de la Cause perdue (« Lost Cause »), qui présente la cause de la Confédération comme noble (combat pour l'indépendance politique et économique des États du Sud menacés par le Nord, et non une lutte pour le maintien de l'esclavage)<ref name=le_point_223/> et montre la plupart de ses chefs comme des modèles d'une chevalerie démodée, ce qui constitue une contre-vérité historique<ref name=le_point_223/>. Selon cette théorie, le Sud n'aurait succombé que face à la force numérique et industrielle de l'Union, qui surpassait le courage et la supériorité militaire de la Confédération. Par ailleurs, le film présente une version romantique du Sud et une vision très édulcorée de l'esclavage, avec notamment du personnel de maison esclave montré comme satisfait de son sort et traité comme des employés ordinaires<ref name=le_point_223/>, ou bien incapable de se débrouiller par lui-même.

Cette approche est à remettre dans le contexte de l'époque des années 1930 dans le Sud des États-Unis, où la ségrégation raciale est à son paroxysme. En effet, les lois raciales de l'époque, en vigueur aux États-Unis, empêchèrent l'actrice Hattie McDaniel (Mamma) d'assister à l'avant-première du film à Atlanta en Géorgie, le Modèle:Date-. Ne voulant pas mettre son producteur dans l'embarras, l'actrice lui signala qu'elle n'était pas disponible pour s'y rendre. Dans un premier temps, Clark Gable refusa de s'y rendre si McDaniel en était exclue, mais cette dernière le convainquit d'y participer malgré tout. Mais, en fin de compte, et en dépit de l'esprit ségrégationniste de l'époque, Hattie McDaniel fut récompensée de l'Oscar du meilleur second rôle féminin, devenant à cette occasion la première artiste noire à recevoir cette récompense. Elle dut cependant, lors de la cérémonie, se contenter de rester au fond de la salle avec son agent, à l'écart des autres<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En Modèle:Date-, à la suite des évènements de Charlottesville, un cinéma de Memphis suspend sa projection annuelle du film de Victor Fleming, estimant que cette œuvre, qui plonge dans la guerre de Sécession, est maladroite à l'égard du public afro-américain<ref>« Accusé de racisme, Autant en emporte le vent dans la tourmente aux États-Unis », Alexis Feertchak, Le Figaro, 30 août 2017.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En Modèle:Date-, en réaction au meurtre de George Floyd, le film est temporairement retiré du catalogue d'HBO Max, le temps de lui ajouter une contextualisation écrite pour resituer l’œuvre dans son époque<ref name=le_point_223/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Selon un porte-parole de HBO Max interrogé par l'Agence France-Presse : Modèle:Citation, ajoutant que maintenir ce film dans leur catalogue Modèle:Citation<ref name=le_point_223/>. HBO compte, après cette contextualisation, présenter le film dans son intégralité, car procéder autrement reviendrait à Modèle:Citation<ref name=le_point_223/>.

Box-office

Fichier:Crowds line up to see "Gone with the Wind" in Pensacola, Florida (1947).jpg
File d'attente pour Autant en emporte le vent devant un cinéma de Pensacola (Floride) en 1947.
Fichier:In de rij voor de Empire bioscoop met een voorstelling van Gone with the Wind, Bestanddeelnr 254-1973.jpg
En 1947, la salle de cinéma Modèle:Lien de Londres dans le West End, annonce la 3 009e projection du film, qualifié de Modèle:Citation.

Le film est considéré comme un des plus gros succès de l'histoire du cinéma ; en 2020, ses recettes sont estimées à plus de Modèle:Unité de dollars, en tenant compte de l'inflation<ref name=":0">Guinness World Records, Highest-grossing film at the global box office (inflation-adjusted).</ref>,<ref name="tcm articles">Modèle:Lien web.</ref>.

En France, le film a attiré Modèle:Unité en salles à la date de 1950<ref name=eklablog.com/>.

Distinctions

Récompenses et nominations

Lors de la cérémonie des Oscars 1940, attribués le Modèle:Date-, avec 13 nominations lui permettant de remporter 8 trophées<ref name="imdb5">Modèle:Lien web.</ref>, Autant en emporte le vent remporta les prix suivants :

Le film avait également été nommé dans les catégories meilleur acteur pour Clark Gable, meilleure actrice dans un second rôle pour Olivia de Havilland, meilleure musique de film, meilleur son et meilleurs effets spéciaux.

Il remporta également deux prix spéciaux :

Réplique culte

La réplique finale de Rhett Butler, Modèle:Citation (« Frankly, my dear, I don't give a damn ») à la question de Scarlett : Modèle:Citation est devenue culte.

En 2005, celle-ci est élue plus grande réplique du cinéma américain dans le classement AFI's 100 Years... 100 Movie Quotes. Elle avait pourtant été menacée d'être censurée au moment du tournage, car le code Hays déconseillait l'usage du mot « damn », considéré à l'époque comme grossier.

Analyse

Fichier:Clark Gable and Vivien Leigh - Wind.jpg
Clark Gable et Vivien Leigh dans le film.

Les époques du film

Ce film est analysé par bien des cinéphiles comme la plus grande histoire d'amour de toute l'histoire du cinéma. Il ne faut cependant pas négliger la place donnée au temps qui passe et à la nostalgie d'une époque perdue, souvent évoqué par Ashley et Scarlett elle-même. Le titre d'ailleurs en justifie l'importance : Gone with the wind (emporté par le vent) désigne une glorieuse époque pour les sudistes, lumineuse, optimiste… « une civilisation emportée par le vent » (Modèle:Langue)<ref name=Devecchio/>. Les époques ont une place primordiale, d’où la division des quatre heures de film en quatre parties.Modèle:Référence souhaitée

Une partie à dominante verte évoque la fertilité d'une civilisation à son apogée. La seconde partie est en rouge ; elle est empreinte de sang, de rage et de colère, de la jalousie de Scarlett et de feu destructeur. La troisième période est faite de couleur terne : marron, brun, les couleurs de la sécheresse et de l'infertilité de l’après-guerre. Enfin, la dernière période est baignée de noir, celui de la mort.Modèle:Référence souhaitée

L'arbre de Tara évoque également ces changements de période : il est tantôt fleuri, tantôt nu. Le choix du procédé Technicolor par David O. Selznick est déterminant pour rendre à la photo la flamboyance voulue par le producteur afin de traduire les différentes époques du récit et leurs atmosphères parfois ternes ou sombres, mais le plus souvent saturées.Modèle:Référence souhaitée

Évolution des protagonistes

Fichier:Gable-Leigh GWTW-b.jpg
Clark Gable et Vivien Leigh dans le film.

Scarlett traverse ces époques et reste obstinée, manipulatrice, sans scrupules, aveuglée et mue par ses deux passions : Tara et son amour d'adolescente pour Ashley<ref name=Devecchio>Autant en emporte le vieux monde - Alexandre Devecchio, Le Figaro, Modèle:1er septembre 2017.</ref>. Son caractère s'oppose à celui d'Ashley, droit, lucide, attiré par la sensualité de Scarlett mais las de tous, immobile et incertain. Il présente cependant deux intérêts dans le film : sa poésie et sa nostalgie, qui évoquent les jours heureux des planteurs du Sud avant la guerre civile.

Le caractère de Scarlett s'oppose à celui de Melanie, mais pas autant que certains critiques voudraient le faire croire<ref>Modèle:Article</ref> : Melanie est un peu bas-bleu, certes, mais elle sait braver les interdits. Courageuse, elle est droite et bienveillante, elle est la gardienne de toute la dignité élégante d'une époque et d'une aristocratie de gens d'honneur. Si elles sont rivales dans leur amour pour Ashley, les deux belles-sœurs s'estiment. Melanie est à jamais reconnaissante à Scarlett de les avoir sauvés, son bébé et elle, lors du siège d'Atlanta.

La reine du bon sens reste cependant Mama, nounou de Scarlett, la seule qui connaisse Scarlett mieux que quiconque (avec Rhett), elle la comprend, la juge parfois mais la soutient dans les épreuves.

Rhett est quant à lui le personnage qui dit ressembler le plus à Scarlett, il le lui fait d'ailleurs remarquer (Modèle:Citation). Il comprend très tôt que Scarlett est la femme de sa vie. Le drame de celle-ci va être de découvrir trop tard son amour pour Rhett, le seul qui la comprenne et lui ait révélé le plaisir sexuel (assez osée, cette scène pour le Hollywood de 1939)<ref name=Devecchio/>.

La musique de Steiner est en parfait accord avec à la fois la nostalgie du Sud et la force de caractère de Scarlett, l'espoir, l'énergie, la volonté de survivre, le désir, la rage de vaincre.

Les différences avec le roman

De nombreux personnages du roman orignal de Margaret Mitchell, non essentiels à l'intrigue du film, ont été supprimés : la famille Fontaine, le personnage de Cade Calvert, le grand-père Merriwether, tous les Tarleton (à l'exception de Brent et Stuart)Modèle:Etc.

Toutefois, certains personnages relativement importants n'ont pas obtenu non plus leur ticket pour Hollywood :

  • dans le roman, Scarlett O'Hara donne naissance à trois enfants, un avec chacun de ses maris, alors que seule Bonnie, la fille qu'elle a avec Rhett, apparaît dans le film. Des deux autres enfants, seul Wade Hampton Hamilton, son fils aîné, tient une place importante dans le roman. Ella Lorena, fille de Frank Kennedy, est peu évoquée dans le livre, si ce n'est pour dire qu'elle n'est pas très jolie. Cependant, le nom de Wade Hampton apparaît dans le film : c'est le lieutenant qui annonce par lettre à Scarlett que son premier mari, Charles Hamilton, est mort ;
  • les personnages d'India et Honey Wilkes, sœurs d'Ashley, sont fusionnés en un seul, celui d'India, dans le film ;
  • le vieux et répugnant Archie, qui accompagne India Wilkes au moment où ils découvrent Scarlett et Ashley enlacés, n'apparaît pas non plus dans le film. À l'écran, c'est Modèle:Mme qui est avec India à ce moment crucial de l'intrigue ;
  • Dilcey, épouse du majordome Pork et mère de Prissy, très attachée aux O'Hara et aide précieuse à la plantation pour Scarlett pendant les années de disette, disparaît à l'écran ;
  • le vieil oncle Henry Hamilton, personnage pittoresque, ne figure pas au générique du film ;
  • le personnage le plus important du roman à ne pas apparaître à l'écran est toutefois celui de Will Benteen, ex-soldat recueilli à Tara après la guerre et qui finit par s'y fixer en épousant Suellen ;
  • dans le film, Gérald O'Hara meurt à la suite d'une chute de cheval au cours d'une course poursuite avec la voiture des Slattery. Pourtant, dans le livre, il meurt bien plus tard au cours d'une crise de folie.

Autres différences :

  • le drame personnel de Carreen, benjamine des sœurs O'Hara, est lui aussi passé sous silence ;
  • dans la scène de la réunion d'Atlanta, lorsque le soldat demande aux deux jeunes femmes de lui remettre leurs bijoux, ce n'est pas Mélanie qui donne son alliance en premier mais bien Scarlett qui, d'après le livre, jette son alliance « d'un geste de défi ».

Dans la culture populaire

Cinéma

Télévision

  • De nombreuses références au film apparaissent dans divers épisodes de la série Les Simpson, notamment autour de la fin du film<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • Dans la série Dead Like Me (2003), le personnage de Daisy affirme avoir été une des actrices du filmModèle:Secsou.

Bande dessinée et manga

  • L'auteur de manga Osamu Tezuka a fait un pastiche d’Autant en emporte le vent dans Astro, le petit robot (1952). Dans une des histoires, Astro se retrouve coincé au Japon de 1969 avec « Scara », une femme extra-terrestre immature et superficielle, qui a fui son mari « Ohara » et son rival « Butler ».

Notes et références

Notes

Modèle:Traduction/référence Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Annexes

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Bibliographie

  • Jacques Zimmer, Autant en emporte le vent, J'ai lu Cinéma, 1988.
  • Adrian Turner, Authentiques images d'un film - Autant en emporte le vent, Vent d'Ouest, 1989.
  • Judy Cameron et Paul Christman, La fabuleuse histoire d'un film - Autant en emporte le vent, Nathan Image, 1989.
  • Roland Flamini, Le Fabuleux tournage d'Autant en emporte le vent, L'Étincelle, 1990.
  • Aljean Harmetz, Autant en emporte le vent : les coulisses du film, Plume, 2000.
  • « Portrait no 3 : Autant en emporte le vent », Cinémania, 1978.
  • « Histoire d'une légende : Autant en emporte le vent », Studio magazine no 55, 1991.
  • François-Guillaume Lorrain, Scarlett, Flammarion, 2022.

Liens externes

Modèle:Liens

Modèle:Succession/Début Modèle:Succession/Ligne Modèle:Succession/Fin

Modèle:Palette Modèle:Portail