Harrison Ford
Modèle:En-tête label Modèle:Voir homonymes Modèle:Confusion Modèle:Infobox Cinéma (personnalité)
Harrison Ford (Modèle:MSAPI<ref>Prononciation en anglais américain retranscrite selon la norme API.</ref>) est un acteur américain, né le Modèle:Date de naissance à Chicago (Illinois).
Durant sa carrière, il a reçu de nombreuses distinctions, dont deux Saturn Awards, un People's Choice Awards, un César d'honneur, un AFILAA et une Palme d'honneur au Festival de Cannes 2023. Il a en outre bénéficié d'une nomination aux Oscars et de quatre nominations aux Golden Globes.
Sa collaboration avec George Lucas, le premier qui lui a donné l'occasion de s'affirmer en tant qu'acteur avec American Graffiti (1973), lui permet d'accéder au rang de vedette internationale avec les rôles de Han Solo dans la trilogie originelle de Modèle:Langue (de 1977 à 1983) et d’Indiana Jones (de 1981 à 2023). Parallèlement, il collabore avec de grands cinéastes : Francis Ford Coppola le dirige dans Conversation secrète (1974) et Modèle:Langue (1979) ; Ridley Scott lui confie le rôle de Rick Deckard dans l'ambitieux film de science-fiction à caractère expérimental [[Blade Runner (film)|Modèle:Langue]] en 1982.
À partir des années 1980, il s'impose par ailleurs dans un registre plus réaliste en étant la tête d'affiche de Modèle:Langue (1985) et Modèle:Langue (1986) de Peter Weir, Modèle:Langue (1988) de Roman Polanski, Modèle:Langue (1988) et À propos d'Henry (1991) de Mike Nichols puis Présumé innocent (1990) d'Alan J. Pakula. Il revient ensuite au cinéma d'action : d'abord en succédant à Alec Baldwin dans le rôle de Jack Ryan pour Jeux de guerre (1992) et Danger immédiat (1994), puis en interprétant le docteur Richard Kimble face à Tommy Lee Jones dans Le Fugitif (1993), grand succès critique et commercial. Il incarne également le président des États-Unis dans [[Air Force One (film)|Modèle:Langue]] (1997). Il porte aussi le thriller militaire K-19 : Le Piège des profondeurs (2002), réalisé par Kathryn Bigelow.
Son statut d'acteur majeur du cinéma de divertissement américain lui vaut, en 1994, d'être consacré « star du siècle du box-office » par la National Association of Theatre Owners. En effet, les films dans lesquels il a tenu l'un des rôles principaux ont dégagé près de six milliards de dollars de recettes dans le monde. En outre, Sydney Pollack le dirige dans la comédie romantique Sabrina (1995) et le thriller L'Ombre d'un soupçon (1999). Après plusieurs échecs durant les années 2000, il reprend ses rôles mythiques en redevenant Indiana Jones en 2008 puis 2023 (Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal et Indiana Jones et le Cadran de la destinée respectivement), Han Solo en 2015 (Star Wars, épisode VII : Le Réveil de la Force) et Rick Deckard en 2017 (Blade Runner 2049).
Dans le domaine de la conservation de la nature, Harrison Ford participe à la sensibilisation de l'opinion publique, notamment sur le cas critique de la déforestation des zones tropicales.
Biographie
Enfance
Harrison Ford naît en 1942 à Chicago<ref name="Duke 5">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Langue, Modèle:P.5.</ref> d'un père catholique, Christopher Ford (1906-1999), et d'une mère juive, Dorothy Nidelman (1917-2004)<ref name="Caracalla 12">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Harrison Ford, Modèle:P.12.</ref>. Son grand-père paternel, John Fitzgerald Ford, est irlandais et sa grand-mère, Florence Veronica Niehaus, est allemande. Ses grands-parents maternels, Harry Nidelman et Anna Lifschutz, sont des immigrés juifs ashkénazes venus de Minsk, en Biélorussie<ref name="eonline">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Fiche de l'acteur sur le site de Modèle:Langue, page consultée le 4 novembre 2008.</ref>. Sa mère est actrice de radio, avant de se consacrer à son foyer, tandis que son père est directeur publicitaire<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Langue, Modèle:P.1.</ref> faisant occasionnellement l'acteur de radio comme sa femme<ref name="nndb">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Biographie de l'acteur sur NNDB, page consultée le 4 novembre 2008.</ref>.
Harrison et son frère Terence, né en 1945, grandissent dans une famille de la classe moyenne<ref name="Duke 5" />. Christopher et Dorothy Ford élèvent leurs enfants en « inventant » une éducation basée sur la combinaison de leurs convictions religieuses et culturelles respectives<ref name="Duke 5" />. Aujourd'hui, quand il est question de savoir quelle est sa religion, Harrison Ford répond avec humour : « démocrate »<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Modèle:Langue » de Nate Bloom sur Modèle:Langue, consultée le 4 novembre 2008.</ref>. Il dit également qu'il se sent « Irlandais en tant que personne mais Juif en tant qu'acteur »<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}
« Modèle:Langue » sur Pravda, page consultée le 4 novembre 2008.</ref>.
Scolarité
Harrison Ford commence sa scolarité à l'école élémentaire Graeme Stewart<ref name="Duke 6">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Langue, Modèle:P.6.</ref>. Celui que ses camarades appellent « Harry » est admis à la Modèle:Lien<ref name="Duke 6" /> en 1956<ref name="Timeline">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Frise chronologique de la carrière de l'acteur sur Harrison Ford Web, page consultée le 4 novembre 2008.</ref>. Élève moyen<ref name="nndb" />, il participe néanmoins à toutes sortes de clubs au sein de l'établissement : président du club de sciences sociales, membre du club de modélisme ferroviaire, représentant du club des garçons de l'école et délégué de classe<ref name="Duke 6" />. À cette période, il effectue également ses premières performances publiques en étant la voix de la radio du collège<ref name="Duke 6" /> qui vient d'être créée<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Modèle:Langue » sur Modèle:Langue, page consultée le 4 novembre 2008.</ref>. Par ailleurs, il intègre la troupe de danse de l'école ainsi que l'équipe de gymnastique pour une brève période<ref name="Duke 6" />.
En 1960, il quitte le lycée diplômé<ref name="Duke 6" /> et intègre sous la pression de ses parents le Modèle:Lien, dans le Wisconsin<ref name="Caracalla 12" />. Il fait partie de la fraternité Sigma Nu<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Modèle:Langue » sur le site de la fraternité Sigma Nu, page consultée le 4 novembre 2008.</ref> et étudie la littérature anglaise et la philosophie<ref name="Caracalla 12" /> mais avec de piètres résultats<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Biographie de l'acteur sur le site de Modèle:Langue, page consultée le 4 novembre 2008.</ref>. En troisième année, le mauvais élève qu'il est prend part aux cours d'art dramatique, pensant ainsi saisir l'opportunité d'obtenir facilement de bonnes notes<ref name="Caracalla 12" /> : c'est le déclic, Harrison sait désormais ce qu'il veut faire de sa vie professionnelle. En 1964, à trois jours de la remise des diplômes, il apprend qu'il ne sera pas diplômé à cause de ses absences répétées<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Langue, Modèle:P.9.</ref>. Il rentre en Illinois avec un sentiment de honte et d'humiliation<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Langue, Modèle:P.10.</ref>.
Années 1960 : débuts professionnels
Malgré leur scepticisme vis-à-vis de la voie choisie par leur fils, les parents d'Harrison Ford l'encouragent<ref name="Caracalla 12" />. Sachant que ce n'est pas dans le Wisconsin qu'il pourra lancer sa carrière, il décide de se rendre à Hollywood<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Langue, Modèle:P.14.</ref> avec Mary Marquardt, une comédienne qu'il a rencontrée durant ses années d'études et qu'il épouse en 1964.
Une fois en Californie, les rôles ne se bousculent pas. Mais, après une série de castings sans résultats, il se voit proposer par la Modèle:Langue un contrat de 150 dollars par semaine<ref name="Duke 15">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Langue, Modèle:P.15.</ref> pour faire de petites apparitions à la télévision. Durant cette période, il échappe de peu à la mort lors d'un accident de voiture quand il perd le contrôle de son véhicule et percute un poteau<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Langue, Modèle:P.13.</ref>. Sa cicatrice au menton, aujourd'hui l'un de ses signes distinctifs, constitue une séquelle de cet événement<ref name="croisade" />. Finalement, en 1966, il apparaît pour la première fois sur grand écran dans Un truand avec James Coburn, dans un rôle pour lequel il n'est pas crédité au générique. La même année, il échappe à un départ pour la guerre du Viêt Nam en simulant la folie<ref name="nndb" />. À la suite de cela, il écrit une lettre pseudo-philosophique aux autorités pour expliquer les raisons de son acte<ref name="Caracalla 16">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Langue, Modèle:P.16.</ref>. En 1997, il précise que son objection de conscience « s'appuyait sur des principes philosophiques manifestés à l'université »<ref>Modèle:Article.</ref>.
En 1967, il obtient un deuxième rôle, toujours sans être crédité au générique, dans Modèle:Langue. C'est finalement dans La Poursuite des tuniques bleues, la même année, que son nom apparait pour la première fois à l'écran. Cependant, il est crédité sous le nom de « Harrison J. Ford » pour le différencier de l'ancien acteur de films muets portant le même nom que lui<ref name="Duke 15" />. Malgré ces petits rôles, ses revenus sont modestes, ce qui est d'autant plus problématique que son épouse donne naissance à leur fils Benjamin<ref name="Timeline" />. L'acteur accepte mal les petits rôles que la Modèle:Langue lui affecte, et il se voit dans l'impossibilité d'exprimer son jeu ainsi que sa personnalité<ref name="Caracalla 16" />. Son contrat est alors rompu sous prétexte de son manque de charisme et en raison de ses remarques successives sur la pauvreté des scénarios qui lui sont soumis<ref name="nndb" />. Il admet aujourd'hui ne pas avoir été très coopératif avec le studio<ref name="Caracalla 16" />, mais juge que c'est cette arrogance qui lui a permis de croire en sa carrière et de cacher sa timidité<ref name="première 241">« Harrison Ford contre Harrison Ford » entretien avec l'acteur dans Première.</ref>, même s'il était alors à deux doigts d'abandonner cette voie<ref name="Caracalla 16" />. Peu de temps après, il s'engage avec Modèle:Langue, qui lui donne de petits rôles dans des séries telles que Le Virginien ou L'Homme de fer. Mais ces petites apparitions ne sont pas suffisantes pour subvenir aux besoins de sa famille. Il recherche donc une alternative au métier d'acteur<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Langue, Modèle:P.19.</ref>.
Années 1970 : nouveau départ
En effectuant des travaux dans sa maison, Harrison Ford décide soudainement de devenir charpentier<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Harrison Ford, Modèle:P.18.</ref>. Il renonce à devenir acteur et apprend à travailler le bois à travers les livres qu'il emprunte à la bibliothèque locale<ref name="Duke 23">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Langue, Modèle:P.23.</ref>. Il trouve son premier travail de menuiserie sur le chantier d'un studio d'enregistrement pour le compositeur Sérgio Mendes<ref name="Duke 23" />. En parallèle de son nouveau métier, il accepte quelques petits rôles au cinéma (Modèle:Langue en 1970) ou dans la série télévisée (Modèle:Langue en 1972). Durant cette période, sa femme donne naissance à leur deuxième fils, Willard<ref name="Timeline" />.
Un contrat avec Columbia Pictures le rémunère alors de Modèle:Unité par semaine<ref name="figaro">Modèle:Lien web.</ref>. À cette époque, Ford fait notamment la rencontre du couple de cinéastes français formé par Jacques Demy et Agnès Varda, avec qui il se lie d'amitié. Demy envisage notamment sérieusement de lui confier le rôle principal du premier film qu'il s'apprête à tourner aux États-Unis, Model Shop, mais ses producteurs l'en empêchent et engagent à son insu un acteur plus expérimenté. Des décennies plus tard, Varda fait apparaître brièvement Ford dans ses documentaires L'Univers de Jacques Demy (1995) et Les Plages d'Agnès (2008)<ref name="figaro" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Au fil de ses rencontres, il s'est fait un ami en la personne de Fred Roos<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Modèle:Langue » sur Modèle:Langue, page consultée le 4 novembre 2008.</ref>, le directeur de casting d'Modèle:Langue, chez qui il fait régulièrement des travaux. Alors qu'il termine un chantier au Modèle:Langue, Fred Roos lui présente un jeune réalisateur encore inconnu, George Lucas. Peu de temps après, ce dernier fait appel au menuisier charpentier pour faire des travaux d'aménagement chez lui<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette rencontre est déterminante pour la carrière d'acteur de Harrison Ford <ref name="Am.Graf.">Modèle:Langue de Laurent Bouzereau, disponible sur le DVD du film Modèle:Langue.</ref>.
En 1972, George Lucas propose à Ford le rôle du féru de vitesse Bob Falfa dans son prochain film, Modèle:Langue. Il accepte, car il juge le rôle suffisamment important pour s'impliquer dans la réussite du film<ref name="Am.Graf." />. Pour tourner ses scènes, il doit se couper les cheveux ; mais craignant ne pas pouvoir honorer les propositions de tournage supplémentaires qui pourraient lui parvenir, il suggère à George Lucas d'affubler Bob Falfa d'un chapeau de cow-boy<ref name="Am.Graf." />. Le film sort durant l'été 1973 et engrange plus de 21 millions de dollars<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Box-office d'Modèle:Langue sur IMDb, page consultée le 4 novembre 2008.</ref> lors de sa première exploitation en salle. Malgré ce succès, Harrison Ford, alors âgé de trente ans, reprend son activité de charpentier car le cachet de Modèle:Unité qu'il touche pour le tournage de ce film est insuffisant pour faire vivre sa famille. Cependant, sa motivation à faire carrière dans le cinéma est réanimée<ref name="contrat">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Photo de son contrat visible dans Entertainment Memorabilia Auction, Modèle:P.34.</ref>.
Il reprend donc son travail tout en acceptant d'autres petits rôles. Francis Ford Coppola, pour qui il a également travaillé comme artisan<ref>https://www.avoir-alire.com/harrison-ford</ref>, lui propose un rôle dans son film Conversation secrète avec Gene Hackman en vedette. Il doit tenir le rôle de Mark, mais au dernier moment, Frederic Forrest obtient le rôle ; Harrison Ford, qui récupère finalement le personnage de Martin Stett, en est furieux<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Harrison Ford, Modèle:P.20.</ref>. Pourtant grâce à ce rôle, le jeune acteur commence à faire parler de lui à Hollywood<ref name="Dangerous" />.
Jusqu'en 1976, il obtient quelques rôles à la télévision et vit plutôt bien de sa double activité. Pendant des travaux effectués chez George Lucas<ref name="nndb" />, celui-ci lui demande de donner la réplique aux acteurs lors du casting pour son prochain film. Une audition que le réalisateur, souhaitant travailler avec de nouveaux visages, lui refuse de passer. Mais après quelques répliques, Lucas tient son acteur pour le rôle de Han Solo<ref name="rêves">Star Wars - L'Empire des rêves ({{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Empire of Dreams: The Story of the Star Wars Trilogy) documentaire d'Edith Becker et Kevin Burns, 2004.</ref>.
Après Star Wars, épisode IV : Un nouvel espoir, Harrison Ford tourne plus régulièrement qu'auparavant grâce au statut qu'il vient d'acquérir. Il est engagé pour le film Héros qui est réalisé par Jeremy Kagan, un ami de George Lucas<ref name="Caracalla 32">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Harrison Ford, Modèle:P.32.</ref>. Il a pour partenaire Henry Winkler et campe Ken Boyd, un jeune homme avec des rêves plein la tête. Les critiques saluent sa performance pour un personnage qu'il avoue adorer mais le film passe inaperçu et ne lui permet pas d'accentuer sa notoriété<ref name="Caracalla 32" />.
Le besoin d'argent se faisant de nouveau ressentir<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Langue, Modèle:P.52.</ref>, il réussit à obtenir l'un des rôles principaux de L'ouragan vient de Navarone, la suite des Canons de Navarone. Le film, sorti en 1978 et dans lequel il partage l'affiche avec Robert Shaw, est un échec aux États-Unis, mais le nom de la nouvelle vedette attire le public en France, ce qui permet à L'ouragan vient de Navarone de faire un nombre d'entrées proche du million<ref name="Box office fr.">Box office des films de Harrison Ford sur Modèle:Langue, page consultée le 4 novembre 2008.</ref>.
L'année suivante sort Modèle:Langue de Francis Ford Coppola, où il apparait dans une seule séquence. Il interprète le colonel Lucas qui transmet l'ordre de mission du capitaine Willard, joué par Martin Sheen. Bien que ce film sorte en 1979, Harrison Ford a en fait tourné sa scène durant l'année 1976, avant d'être connu pour son rôle de Han Solo<ref>François Forestier, « Le tournage d'Modèle:Langue », page consultée le 4 novembre 2008.</ref>.
Cette même année sort Guerre et Passion de Peter Hyams. Il y interprète David Halloran, un pilote américain posté en Angleterre pendant la Seconde Guerre mondiale, qui tombe amoureux d'une infirmière anglaise et qui a pour mission d'escorter en France un agent du service de renseignements britannique s'avérant être le mari de celle-ci. Ce rôle lui permet d'expérimenter son jeu pour la première fois dans des genres romantique et dramatique<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Son film suivant est Le Rabbin au Far West, une comédie de Robert Aldrich. Initialement prévu pour John Wayne<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Anecdotes sur IMDb, page consultée le 22 septembre 2009.</ref>, le rôle du cow-boy Tommy est accepté par Harrison Ford sous la « gentille pression » de son fils Willard. C'est également pour lui l'occasion de retrouver les tournages américains après deux films en Angleterre. Il joue aux côtés de Gene Wilder, un acteur qui a collaboré à plusieurs reprises avec Mel Brooks. La comédie n'étant pas le domaine de prédilection du réalisateur, le film ne répond pas aux attentes qu'on y avait placées, mais attire tout de même plus que Guerre et Passion<ref name="Duke 57">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Harrison Ford: The Films, Modèle:P..</ref>.
Il reprend ensuite son rôle de Bob Falfa pour une petite apparition non créditée dans la suite de American Graffiti. La consécration arrive par ses prestations dans la suite de la saga Star Wars puis se confirme avec les aventures d'Indiana Jones.
Années 1980 : consécration
Star Wars
Modèle:Article détaillé Modèle:Double image verticale
En 1976, malgré ses réticences à voir jouer des inconnus dans le film<ref name="rêves" />, la Modèle:Langue accepte qu'Harrison Ford soit choisi pour incarner Han Solo dans ce qui sera une des plus grandes sagas du cinéma : Modèle:Langue. Il obtient le rôle face à la concurrence de Kurt Russell<ref name="rêves" />, Nick Nolte<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Langue, Modèle:P.152.</ref>, Christopher Walken<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} George Lucas, Modèle:P.78.</ref>, Al Pacino<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Texte associé à l'affiche 28953 dans Modèle:Langue, Modèle:P.286.</ref> ou Richard Dreyfuss<ref>Secrets de tournage d'Un nouvel espoir sur Allociné, page consultée le 4 novembre 2008.</ref>. George Lucas juge Harrison Ford plus à même d'incarner un personnage disposant d'une dimension cynique, qui tranche avec celle des personnages de Luke Skywalker ou Leia Organa. C'est également un personnage plus âgé que les autres, à l'exception notable de celui joué par Alec Guinness, un acteur britannique dont la présence compense un casting composé d'acteurs inconnus. La prise de risque paraît étonnante pour un film d'une telle envergure. Pensant jouer dans un film pour enfants, les acteurs ont du mal à interpréter leur rôle sérieusement et multiplient les pitreries<ref name="rêves" />.
Avec un salaire de Modèle:Unité, ce film permet enfin à Ford d'abandonner son métier de charpentier et de se concentrer pleinement sur sa carrière artistique<ref name="rêves" />. Malgré l'échec prématurément annoncé par la Modèle:Langue, Modèle:Langue est un énorme succès et fait de l'acteur la nouvelle coqueluche du public, lui apportant enfin, à trente-cinq ans, la consécration<ref name="rêves" />.
Le film donne lieu à deux suites dans lesquelles il reprend le rôle. Dans L'Empire contre-attaque, son jeu de comédien prend une nouvelle dimension avec l'évolution dramatique du rôle de Han Solo, liée à la fois à sa relation amoureuse avec Leia et à sa position inconfortable face à la trahison de son ami, Lando Calrissian. Juste avant qu'il soit congelé dans la carbonite, la princesse lui déclare son amour et il doit répliquer Modèle:Citation. Voyant le résultat peu convaincant, Irvin Kershner, le réalisateur, lui demande d'improviser. Il change donc la réplique en Modèle:Citation, qui restera indissociable de son personnage<ref name="rêves" />. Le fait que Solo soit plongé dans la carbonite constitue en outre une alternative pour les scénaristes si Harrison Ford refuse de jouer dans le troisième volet de la saga. En effet, George Lucas n'est pas assuré que sa vedette accepte de reprendre à nouveau le rôle après son succès dans Les Aventuriers de l'arche perdue<ref name="rêves" />.
Sa participation est finalement confirmée. Dans Le Retour du Jedi, le manque de profondeur de son personnage ne lui permet pas d'exploiter le début du film qui est pourtant consacré à sa libération. Pour compenser cette faiblesse, il souhaite une mort héroïque pour Han Solo, afin qu'il puisse retrouver la stature des épisodes précédents<ref>« Harrison Ford aurait tué Han Solo » sur le site Canoë, page consultée le 4 novembre 2008.</ref>. George Lucas refuse<ref name="rêves" />.
Trente-deux ans plus tard, en 2015, l'acteur reprend le rôle de Han Solo dans Star Wars, épisode VII : Le Réveil de la Force, le premier opus de la troisième trilogie de la saga, réalisé par J. J. Abrams<ref>Modèle:Lien web.</ref>, où il obtient finalement la mort de son personnage.
Indiana Jones
À la fin des années 1970, les cinéastes George Lucas et Steven Spielberg travaillent sur leur prochaine production : un film rendant hommage aux Modèle:Anglais de leur enfance<ref name="arche">Indiana Jones : Naissance d'une trilogie, Indiana Jones et les Aventuriers de l'arche perdue, disponible dans le coffret DVD de la trilogie.</ref>. Pour ce projet, Spielberg pense immédiatement à Harrison Ford pour jouer le héros digne d'Allan Quatermain, mais Lucas y est opposé<ref name="Jackson 31">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Langue, Modèle:P.31.</ref>. En effet, en plus de n'être toujours pas favorable à l'idée de reprendre un acteur qu'il a déjà fait jouer (Modèle:Citation, référence au lien qu'entretient De Niro avec Martin Scorsese)<ref name="arche" />, il craint qu'une confusion soit faite entre ce nouveau personnage et Han Solo. Plusieurs acteurs sont alors approchés pour le rôle. C'est finalement Tom Selleck qui est choisi pour incarner l'aventurier<ref name="arche" /> mais ce dernier refuse le rôle, à cause de son contrat qui le lie à la série Magnum<ref name="Jackson 31" />. Après ce faux bond, Steven Spielberg persuade George Lucas qu'« Indy » est un personnage taillé pour Harrison Ford. L'acteur et le réalisateur sont mis en relation par George Lucas et, malgré l'hésitation de signer pour trois films, l'acteur accepte l'offre. Indiana Jones est né<ref name="arche" />.
Pour jouer l'aventurier, l'acteur doit apprendre à manier le fouet et se préparer physiquement pour un tournage éprouvant. Il arbore pour Indy le look-type de l'aventurier, avec une barbe de trois jours et un vieux blouson de cuir, sans oublier ce qui deviendra ses signes distinctifs, le Borsalino usé et le fouet. Il campe ainsi un personnage « multi-facettes » : tantôt courageux puis romantique, drôle ou encore fragile<ref name="arche" />.
Le tournage des Aventuriers de l'arche perdue est éprouvant pour toute l'équipe. Lors de la scène de bagarre contre un mécanicien nazi, l'avion roule sur la jambe de Harrison Ford. Il se retrouve avec un ligament déchiré au fin fond de la Tunisie. Mais, au lieu de le soigner, on lui bande la jambe pour qu'il puisse continuer à tourner<ref name="arche" />. Plus tard, il se blesse sérieusement aux côtes en voulant assurer lui-même la cascade où Indiana est tiré au sol par un camion. En ce qui concerne la scène où le docteur Jones affronte un guerrier le menaçant d'un sabre, pour laquelle était prévu un combat élaboré qui avait nécessité une longue préparation, l'acteur, au moment de la tourner, n'est pas en mesure de jouer : comme beaucoup de membres de l'équipe à ce moment-là, il est malade<ref name="arche" />. Pour se ménager, il propose à Steven Spielberg de tirer simplement un coup de pistolet sur l'assaillant<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Interview de l'acteur sur Modèle:Langue, page consultée le 4 novembre 2008.</ref>. Le succès de cette courte scène auprès des membres de l’équipe est tel qu'elle est gardée au montage. Les Aventuriers de l'arche perdue sort sur les écrans en 1981 et connait un grand succès. Grâce à ce rôle, l'acteur réussit à surpasser la notoriété acquise avec celle du personnage de Han Solo et devient une star reconnue<ref name="Raes">Frédéric Raes, Biographie de l'acteur sur Cinemotions, page consultée le 4 novembre 2008.</ref>.
En 1984 sort un deuxième film, Indiana Jones et le Temple maudit. Le pendant féminin d'Indy, après Karen Allen dans Les Aventuriers, est Kate Capshaw. C'est Harrison Ford qui, sous l'influence de Steven Spielberg, la choisit pour interpréter Willie Scott<ref name="temple">Indiana Jones : Naissance d'une trilogie, Indiana Jones et le Temple maudit, disponible dans le coffret DVD de la trilogie.</ref>.
Durant le tournage des scènes où il est mené au palais du Maharadjah, l'acteur commence à souffrir d'une hernie discale à force de chevaucher un éléphant. Et c'est lors du combat contre un Thug dans la chambre d'Indy que la hernie le paralyse pour de bon. Aucun soin fait sur place ne faisant effet, il est rapatrié d'urgence aux États-Unis pour y être opéré<ref name="temple" />. Lors de sa convalescence, il suit un traitement à base d'enzyme de papaye. Le remède est efficace et l'acteur fait son retour au Sri Lanka au bout de trois semaines<ref name="temple" />. À la suite de cela, le tournage reprend normalement. Lors de sa sortie en salle, bien que la critique trouve le film trop noir, Indiana Jones et le Temple maudit est un succès<ref name="temple" />.
Le Modèle:Date- débute le tournage du troisième opus de la série, Indiana Jones et la Dernière Croisade<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Box-office sur IMDb, page consultée le 4 novembre 2008.</ref>. Ce film dévoile notamment la relation qu'entretient Indy avec son père, avec comme toile de fond la quête du Graal. Alors que Harrison Ford revêt de nouveau son costume d'aventurier, son « rat de bibliothèque » de père est joué par Sean Connery. Cette confrontation entre père et fils permet à l'acteur d'exploiter et d'exprimer d'autres facettes de la personnalité de son personnage. Dans ce film, on peut voir Indy adolescent ; c'est Harrison Ford qui suggère un interprète : il propose à Steven Spielberg et George Lucas un jeune acteur qui avait joué son fils dans Modèle:Langue, River Phoenix. Pour justifier ce choix, il déclare : Modèle:Citation Sur le plateau, l'ambiance est enjouée, comme pour la séquence où Indy et son père parlent à bord du Zeppelin. Harrison Ford et Sean Connery la jouent sans pantalon, à cause de la chaleur qui règne<ref name="croisade" />. Harrison Ford, qui a pris l'habitude de faire une grande partie de ses cascades, se retrouve suspendu au canon d'un tank et contre une paroi en pierre, pendant que les accessoiristes lui jettent des morceaux d'argile au fur et à mesure que l'engin avance. Il doit également recommencer maintes fois une course de cheval à cause de son chapeau qui s'envole, car il est inimaginable qu'Indiana Jones perde son chapeau. Après un tournage sans problème majeur, le film sort en Modèle:Date- et est, comme les précédents, un succès commercial<ref name="croisade" />.
Un quatrième volet est évoqué dès 1994, mais les emplois du temps surchargés de Ford, Lucas et Spielberg repoussent sans arrêt la mise en chantier du film. Après avoir hésité à faire ce nouvel épisode, l'acteur finit par proposer à Steven Spielberg de le faire : Modèle:Citation Il parvient à convaincre George Lucas, et le projet est lancé. C'est le Modèle:Date- qu'est enfin dévoilé le titre de ce nouvel opus : Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal. Cette fois-ci, l'action du film se déroule pendant la guerre froide, avec un Indiana Jones vieillissant. Malgré son âge avancé, l'acteur se soumet à un entraînement et un régime très stricts pour revenir en forme. Ainsi, il peut réaliser lui-même la plupart de ses cascades. Le film est présenté le Modèle:Date- en avant-première au festival de Cannes<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Dates de sortie sur IMDb, page consultée le 21 septembre 2009.</ref>, dix-neuf ans après la dernière aventure. Harrison Ford n'avait pas remonté les marches du festival depuis 1989, pour Modèle:Langue. Le box-office témoigne de l'attente suscité par le public. Avec près de Modèle:Nobr de dollars engendrés dans le monde entier, Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal est le plus gros succès de la série<ref name="box office skull">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Fiche de Modèle:Langue sur Modèle:Langue, page consultée le 4 novembre 2008.</ref>, malgré une critique mitigée<ref>« Indiana Jones et le Royaume du Crâne de Cristal - Critique presse », Allociné (consulté le 16 octobre 2017).</ref>.
Modèle:Langue
Modèle:Article détaillé Modèle:Double image verticale
Dans Blade Runner (1982), un film de Ridley Scott d'après le roman Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? du romancier Philip K. Dick, Harrison Ford incarne Rick Deckard, un détective privé désabusé et cynique. Son interprétation y est intense tout en donnant une image vulnérable au personnage. Son ambiguïté morale est l'un des atouts du film. En effet, l'empathie qu'il manifeste lors de ses actions exécutoires envers les réplicants rappelle justement celle de ses proies<ref name="Making">Modèle:Extrait vidéo.</ref>.
Le premier acteur envisagé par le scénariste Hampton Fancher est Robert Mitchum. D'autres noms viennent ensuite s'ajouter à la liste des potentiels Rick Deckard comme Dustin Hoffman, Peter Falk, Al Pacino, Nick Nolte ou Burt Reynolds. Finalement, Harrison Ford est suggéré à Hampton Fancher, qui est également producteur du film<ref name="Dangerous">Charles De Lauzirica, Modèle:Langue, disponible sur le Modèle:2e disque du coffret DVD de Modèle:Langue.</ref>. La production contacte Steven Spielberg, qui est sur le montage des Aventuriers de l'arche perdue, pour avoir des renseignements sur l'acteur. La réponse du réalisateur est sans équivoque : Modèle:Citation À la suite de cela, Ridley Scott part à Londres voir les épreuves de tournage du film de Spielberg et trouve Harrison Ford parfait<ref name="Dangerous" />.
La vedette est intéressée par le film mais la lecture du premier scénario le laisse perplexe à cause de la présence d'une voix off racontant aux spectateurs ce qu'ils ne verront pas de l'investigation de Deckard. Il veut que l'on voie les choses plutôt qu'elles ne soient racontées<ref name="Dangerous" />. Des tensions s'établissent entre le réalisateur et son interprète principal<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Langue, Modèle:P.95.</ref>, Ridley Scott ayant tendance à se soucier plus des décors que de ses acteurs<ref name="Dangerous" />,<ref name="SFX11">Modèle:Citation, SFX, Cinéma et Effets spéciaux.</ref>. C'est ainsi que le personnage joué par Edward James Olmos est créé pour combler une erreur de conception : le poste de pilotage du véhicule que Harrison Ford doit piloter se trouve être trop étroit pour lui. L'idée retenue est d'embaucher un acteur plus petit pour piloter l'engin. Edward James Olmos est l'acteur qui conduit tandis que Harrison Ford est recroquevillé sur le siège passager<ref name="SFX11" />.
Malgré les divergences, Harrison Ford s'implique tant qu'il le peut. Dans la scène où il se bat avec Daryl Hannah, il insiste pour qu'elle ne simule pas. Elle s'exécute et lui fourre les doigts dans le nez, à tel point qu'il se retrouve en sang à la fin des prises. Finalement, c'est certainement par son mal-être au moment du tournage que Harrison Ford donne une dimension dramatique à son personnage<ref name="Dangerous" />.
Après les projections tests, l'interprétation de Harrison Ford est mal accueillie par les spectateurs. En effet, son image est celle du héros sans peur et sans reproche depuis ses rôles de Han Solo et d'Indiana Jones et les fans ne le supportent pas dans le rôle d'un personnage quelque peu lâche. Pour ces raisons (et d'autres purement commerciales), les producteurs font remonter le film pour simplifier l'histoire et éliminer des thèmes parallèles. La fin est modifiée, transformant l'esprit du dénouement original<ref name="Dangerous" />.
Malgré son désaccord, l'acteur est contraint par contrat d'enregistrer la voix off qui aiguillera le spectateur dans sa compréhension du film, ce qui est un vrai supplice pour lui<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Modèle:Langue » sur Modèle:Langue, page consultée le 4 novembre 2008.</ref>. Après la lecture de six versions différentes de la narration, la lassitude du travail est perceptible dans sa voix monocorde que l'on entend dans le film<ref name="Dangerous" />.
Le film sort en 1982, les critiques ne sont pas tendres<ref>« Secrets de tournage de Modèle:Langue » sur AlloCiné, page consultée le 4 novembre 2008.</ref> et c'est un échec commercial<ref name="Planète">Modèle:Langue, Dixième Planète.</ref>. Le rôle complètement différent de Harrison Ford par rapport aux précédents et la noirceur du film en sont les principaux facteurs. Mais il est également éclipsé par la sortie quelques jours plus tôt de E.T., l'extra-terrestre, de Steven Spielberg<ref name="Planète" />.
Après le tournage de Modèle:Langue, il participe à celui d'E.T., l'extra-terrestre dans lequel il joue le proviseur de l'école qui convoque Elliott après le déclenchement de la rébellion en salle de classe<ref name="ET">Laurent Bouzereau, « L'Évolution et la Création d'E.T. », documentaire bonus sur le Modèle:2e de l'édition prestige du DVD E.T., l'extra-terrestre.</ref>. Dans cette scène il est filmé de dos et on ne voit pas son visage<ref name="ET" />. Cette séquence est finalement coupée au montage initial et n'est pas intégrée dans la version du Modèle:20e du film car Steven Spielberg ne veut pas apporter trop de changement par rapport à l'original qu'il considère comme un de ses films « les plus parfaits »<ref name="ET" />.
Cependant, Modèle:Langue gagne son statut de film culte au fil des années, grâce notamment à la sortie de versions plus proches de la vision du réalisateur (Modèle:Langue)<ref name="Planète" />. Aujourd'hui, une question reste en suspens : Rick Deckard est-il un réplicant ? Ridley Scott répond par l'affirmative alors que Harrison Ford soutient le contraire<ref>Charles De Lauzirica, Modèle:Langue, disponible sur le Modèle:4e disque du coffret DVD de Modèle:Langue.</ref>.Modèle:Double image verticale
En 1985, sa carrière prend un nouveau tournant avec Modèle:Langue de Peter Weir. Il met de côté les super productions à grand spectacle et campe le rôle de John Book, un policier chargé de la protection d'un jeune Amish. Avant le tournage, il prépare méticuleusement son rôle de policier en suivant quelque temps la brigade criminelle de Philadelphie, avec qui il effectue des patrouilles de nuit<ref>Interview de Peter Weir sur la première édition du DVD Modèle:Langue.</ref>.
En 1986, il joue de nouveau pour Peter Weir dans ce qui semble être pour lui son meilleur rôle<ref name="Raes" /> : Allie Fox dans Modèle:Langue. Il y incarne un père de famille inventeur et maniaque qui se laisse absorber par ses idéaux. Le rôle d'un de ses fils est tenu par River Phoenix, avec qui il partagera le rôle d'Indiana Jones quelques années plus tard dans Indiana Jones et la Dernière Croisade. De Modèle:Langue à À propos d'Henry, en passant par Modèle:Langue, Harrison Ford confirme son orientation prise depuis Modèle:Langue avec des rôles aux caractères singuliers dans des films forts<ref name="Raes" />.
Années 1990 : héros d'action
En 1990, il se voit proposer le rôle de Jack Ryan pour jouer dans À la poursuite d'Octobre rouge, adaptation du roman de Tom Clancy. Mais, préférant le rôle du commandant Marko Ramius, déjà réservé pour Sean Connery, il décline l'offre<ref name="Patriot">Modèle:Langue disponible sur l'édition collector du DVD Jeux de guerre.</ref>. Finalement, le rôle est obtenu par Alec Baldwin. C'est en 1992, après s'être désengagé d'un projet de la Modèle:Langue, qu'il récupère le rôle de l'agent de la CIA, laissé vacant par Alec Baldwin qui préfère jouer sur scène à Broadway<ref name="Patriot" />. Harrison Ford interprète alors le héros de Tom Clancy dans le diptyque Jeux de guerre (1992) et Danger immédiat (1994) réalisé par Phillip Noyce. Le scénario de Jeux de guerre doit être réadapté pour le nouvel acteur car il faut passer d'un agent de Modèle:Nobr à un autre de 50<ref name="Patriot" />. Ce premier film est l'occasion de mettre plus en avant le personnage de Jack Ryan et sa famille après un rôle secondaire dans Octobre Rouge. Harrison Ford impose un personnage vulnérable<ref name="Patriot" />, l'opposé d'un héros d'action sans crainte et sans reproche, ce qui correspond à l'analyste de la CIA et au père de famille qu'est le personnage. Le scénario de Danger immédiat est lancé en même temps que celui de Jeux de guerre et c'est au milieu du tournage de celui-ci que le deuxième film est confirmé<ref>Modèle:Langue disponible sur l'édition collector du DVD Danger immédiat.</ref>. Les deux films sont des succès<ref name="Patriot" />
En 1993, entre les deux aventures de Jack Ryan, Harrison Ford redonne un coup de fouet à sa carrière en tournant dans Le Fugitif de Andrew Davis, adaptation de la série télévisée homonyme. Il y incarne le docteur Richard Kimble, accusé à tort du meurtre de sa femme. Une traque impitoyable, engagée par un marshal, mène Richard Kimble jusqu'à Chicago où il va tout faire pour prouver son innocence. Ford y change d’apparence pour les scènes d'avant son échappée, et y campe un homme décidé à faire éclater un scandale lié à un laboratoire pharmaceutique<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 1995, il reprend dans le Sabrina de Sydney Pollack le rôle de Linus Larrabee, initialement tenu par Humphrey Bogart dans le film original de Billy Wilder<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Après une année sans tourner, Ennemis rapprochés sort sur les écrans en 1997. Harrison Ford y partage la vedette avec Brad Pitt, dont la carrière commence réellement à prendre de l'envergure<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Cette même année sort Modèle:Langue, réalisé par Wolfgang Petersen. Le scénario est écrit pour Kevin Costner mais celui-ci n'est pas disponible quand le film est prêt à être lancé<ref name="AFO">Commentaire audio de Wolfgang Petersen disponible sur l'édition spéciale du DVD Modèle:Langue.</ref>. C'est lui qui suggère à la production le nom de Harrison Ford pour le remplacer<ref name="AFO" />. Une fois l'affaire entendue, Wolfgang Petersen propose Gary Oldman à son interprète principal, pour jouer le terroriste qui détourne Modèle:Langue<ref name="AFO" />. Pour le rôle de la vice-présidente, le réalisateur veut dès le début Glenn Close, mais il redoute un refus pour ce petit rôle<ref name="AFO" />. Harrison Ford, étant du même avis que lui pour l'attribution de ce rôle, se charge lui-même de le proposer à l'intéressée. C'est lors d'un dîner de charité dans le Wyoming, où ils habitent tous les deux, que l'acteur fait la proposition à Glenn Close. À ce dîner se trouve également Bill Clinton, qui apprécie l'idée d'une femme vice-présidente. C'est sur les encouragements du président que l'actrice accepte le rôle<ref name="AFO" />. Bill Clinton, très enthousiaste à propos du film, invite une petite partie de l'équipe du film, dont le réalisateur et Harrison Ford, à bord du véritable avion présidentiel afin de faire des repérages pour la reconstitution intérieure de l'avion pour le film<ref name="AFO" />. Pour sa scène de discours au début du film, Harrison Ford doit apprendre un texte en russe, une langue qu'il ne connait pas bien que ses grands-parents maternels soient originaires de Minsk. Les seules scènes qu'il partage avec Glenn Close sont des dialogues au téléphone ; généralement c'est un assistant qui donne la réplique au téléphone à l'acteur, mais Ford fait le déplacement pour le faire lui-même et ainsi donner une meilleure base de travail à l'actrice<ref name="AFO" />. En contraste avec le film en lui-même, le tournage se déroule dans une ambiance enjouée, au point que l'équipe surnomme le film « Modèle:Langue »<ref name="AFO" />. Dans les scènes de bagarre, qu'il considère comme ses meilleures<ref name="AFO" />, l'acteur n'est pas doublé par un cascadeur<ref name="AFO" />. Dans la scène où il est pour la première fois face au terroriste joué par Gary Oldman, celui-ci lui assène un coup au visage. Harrison Ford insiste pour qu'il ne simule pas le coup porté. Le lendemain de cette scène, qui a nécessité treize prises (donc treize coups au visage), Harrison Ford arrive sur le plateau avec le visage marqué, obligeant Wolfgang Petersen à le filmer d'un angle permettant de cacher les séquelles<ref name="AFO" />. Le film met en scène le président des États-Unis, ancien soldat de la guerre du Viêt Nam et distingué par la Médaille d'honneur, faisant face à un commando terroriste russe qui détourne Modèle:Langue. Habituellement, dans les thrillers ou les films d'action, le Président est le personnage protégé mais dans Modèle:Langue il se change en « homme d'action », ce qui donne un aspect pro-américain au film<ref name="AFO" />. Après un tournage de Modèle:Nobr, le film sort lors de la période estivale et profite de son statut de Modèle:Anglais pour rencontrer un gros succès sur le sol américain<ref name="AFO" />.
L'été 1998 voit le retour de l'acteur dans une comédie avec Six jours, sept nuits d'Ivan Reitman, où il interprète un pilote d'avion bougon<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Dans le film suivant, L'Ombre d'un soupçon de Sydney Pollack, il interprète un sergent de police qui enquête sur les circonstances de la mort de sa femme lors d'un accident aérien et découvre qu'elle était accompagnée d'un homme. Son enquête le mène jusqu'à l'épouse de ce dernier (jouée par Kristin Scott Thomas) avec qui une relation forte et particulière s'installe<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Années 2000 : échecs successifs
Harrison Ford est choisi par Robert Zemeckis pour jouer dans son prochain film<ref name="notes apparences">Notes de production disponible sur le DVD du film Apparences.</ref>. Le concept très différent des autres films auxquels il a pu participer l'attire, ainsi que le soin apporté à la construction du scénario et l'originalité de son personnage<ref name="notes apparences" />. Apparences sort sur les écrans en 2000 et la vedette dévoile une nouvelle facette de son jeu d'acteur en incarnant l'un de ses rares rôles de « méchants », loin du héros des films d'actions habituels pour lui. Il tient le rôle de Norman Spencer et sa femme est interprétée par Michelle Pfeiffer ; celle-ci est prise de visions qui compromettent la tranquillité du couple. Ce thriller fantastique, qui est un hommage au cinéma d'Alfred Hitchcock<ref name="notes apparences" />, rencontre un très grand succès et permet à Harrison Ford de retrouver les sommets du box-office<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Box-office mondial de l'année 2000 sur Modèle:Langue, page consultée le 4 novembre 2008.</ref>.
Durant cette même période, il refuse plusieurs rôles dans des films à succès tels que Modèle:Langue<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Rebecca Ascher-Walsh, « Modèle:Langue », Modèle:Langue, page consultée le 4 novembre 2008.</ref>, En pleine tempête ou encore Modèle:Langue<ref name="Raes" />. Pour ce dernier, son choix est motivé par la violence montrée et notamment un infanticide<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Fiche de l'acteur sur Modèle:Langue, page consultée le 4 novembre 2008.</ref>.
Il faut attendre deux années avant de le revoir sur le grand écran. K-19 : Le Piège des profondeurs sort en 2002 et est réalisé par Kathryn Bigelow. Pour ce film, en plus d'être l'interprète principal, il s'essaie en tant que producteur délégué et prend sa fonction très à cœur en s'impliquant dans le développement de l'histoire et tous les autres aspects de la production. Le film, qui relate un fait historique durant la guerre froide, lui offre l'un de ses meilleurs rôles. Il interprète Nikolaï Zateïev (Alexeï Vostrikov, dans le film), le commandant du sous-marin nucléaire russe K-19, dont la prise de fonction semble contestable. Prenant la place de commandant au capitaine Mikhail Polenin (Liam Neeson), qui se retrouve second, il apparaît comme un personnage antipathique, dont l'attitude contraste avec celle de son acolyte qui est plus proche de ses hommes. Puis il se retrouve confronté au regard de son équipage à la suite d'une fuite de réacteur et son comportement dans cette circonstance le transforme en personnage héroïque. Le film, malgré le grand soin apporté à la production, est le plus gros échec de Harrison Ford depuis qu'il est en haut de l'affiche<ref>Modèle:Langue disponible sur le DVD du film K-19 : Le Piège des profondeurs.</ref>.
Harrison Ford est ensuite pressenti pour interpréter le rôle de Bob Barnes dans Syriana (finalement joué par George Clooney, qui remporte un Oscar pour ce rôle), mais il refuse. Une décision qu'il regrette après coup<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Modèle:Langue », Modèle:Langue, page consultée le 4 novembre 2008.</ref>. Suivent deux autres désillusions pour l'acteur. D'abord avec la comédie Modèle:Langue, où il joue les vieux flics aux côtés de Josh Hartnett, qui ne rapporte que les deux tiers de son budget<ref>Modèle:Lien web.</ref>, puis avec Modèle:Langue qui est très mal accueilli par les critiques, malgré le retour aux rôles de héros ordinaires qui ont fait son succès<ref>Modèle:Lien web.</ref>. C'est finalement en retrouvant le personnage d'Indiana Jones dans Le Royaume du crâne de cristal, qu'Harrison Ford retrouve le sommet du box-office<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 2009, il partage avec Ray Liotta et Ashley Judd la vedette du drame Droit de passage, écrit et réalisé par Wayne Kramer. Tourné en 2007, le film met en avant l'histoire de personnes étrangères qui vivent illégalement sur le sol américain. Harrison Ford joue Max Brogan, un agent expérimenté de la brigade de l'immigration qui tente d'aider une jeune mère mexicaine sur le point d'être expulsée<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Budget sur IMDb, page consultée le 22 septembre 2009.</ref>. Malheureusement, le film est très mal perçu par la critique<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 2010, il partage l'affiche du mélodrame Mesures exceptionnelles avec Brendan Fraser, et y officie aussi en tant que producteur exécutif<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le film est un nouvel échec critique<ref>Modèle:Lien web.</ref>, mais aussi commercial<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La même année, il accepte un rôle secondaire, celui d'une vedette de la télévision vieillissante, dans la comédie Morning Glory, de Roger Michell, menée par Rachel McAdams, et produite par J. J. Abrams<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Années 2010 : retour aux Modèle:Anglais
Les années suivantes lui permettent de revenir vers des Modèle:Anglais : il est d'abord l'une des têtes d'affiche du western de science-fiction Cowboys et Envahisseurs avec Daniel Craig, sous la direction de Jon Favreau et les conseils de Steven Spielberg en tant que producteur<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Mais le long-métrage est tout juste rentable<ref>Modèle:Lien web.</ref> et est mal noté par la critique<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Il n'a pas plus de chance en 2013 avec La Stratégie Ender, Modèle:Anglais de science-fiction réalisé par Gavin Hood, qui n'est guère plus rentable que son précédent film<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La même année, le techno-thriller Paranoia, de Robert Luketic, est un très gros échec critique<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et passe complètement inaperçu en salles<ref>Modèle:Lien web.</ref>. C'est dans un rôle secondaire qu'il finit par se remarquer cette même année : celui d'un vieux propriétaire de club de baseball, dans le drame historique sportif 42, de Brian Helgeland, qui est très bien reçu par la critique<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 2014, il fait partie des vieux « briscards » réunis par Sylvester Stallone pour le film d'action Expendables 3. Le long-métrage est ensuite sélectionné hors compétition lors du [[Festival de Cannes 2014|Modèle:67e Festival de Cannes]]<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'année suivante, il retrouve son rôle de Han Solo dans Star Wars, épisode VII : Le Réveil de la Force<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 2017, il joue aux côtés de Ryan Gosling dans Blade Runner 2049 où il reprend le rôle de Rick Deckard, trente-cinq ans après le premier opus<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En Modèle:Date-, il est annoncé pour jouer dans la nouvelle adaptation de L'appel de la Forêt de Jack London le rôle de John Thornton, un chercheur d’or<ref>Modèle:Article.</ref>.
En 2019, il prête sa voix à au Berger gallois Rooster dans le film d'animation Comme des bêtes 2<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le film rapporte plus de Modèle:Nobr de dollars, malgré des critiques mitigées<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="BOM_Pet2">Modèle:Lien web.</ref> ,<ref name="NUM_Pet2">Modèle:Lien web.</ref>.
Le Modèle:Date, Robert Iger, confirme la mise en production d'un cinquième volet de la franchise Indiana Jones<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le retour de Ford est confirmé le Modèle:Date de la même année<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Également annoncé de retour le même jour, Steven Spielberg délaisse finalement la réalisation en Modèle:Date, la laissant à James Mangold qui est confirmé quelques mois plus tard<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Titré Indiana Jones et le Cadran de la destinée, présenté hors compétition au festival de Cannes 2023, le film sort le Modèle:Date<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Années 2020 : retour aux séries télévisées
La fin d'année 2022 marque le retour d'Harrison Ford sur le petit écran. Ainsi, il partage avec Helen Mirren l’affiche de la série western 1923, créée par Taylor Sheridan<ref name="Allociné:1">Modèle:Lien web.</ref>. Diffusée sur la plateforme Paramount+, la série est une préquelle de la série Yellowstone<ref name="Allociné:1" />. Parallèlement, il joue à partir de janvier 2023 le rôle du psychiatre Phil Rhodes dans la mini-série Shrinking, portée par Jason Segel et diffusée sur la plateforme Apple TV+<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Projets
En Modèle:Date, Ford est annoncé à la distribution du film Captain America: Brave New World, Modèle:34e de l'univers cinématographique Marvel<ref name="Allociné:2">Modèle:Lien web.</ref>. Annoncé dans le rôle de Thaddeus « Thunderbolt » Ross, il succède au comédien William Hurt, mort en 2022, qui tenait le rôle entre 2008 et 2021<ref name="Allociné:2" />.
Travail d'acteur
L'acteur vu par lui-même
Le métier d'acteur n’est d'après lui rien de plus qu'un « boulot » qui n'a pas vocation de rendre le spectateur heureux mais plutôt de l'aider à devenir plus altruiste<ref name="première 241" />. Contrairement à ses débuts où il reproche aux producteurs de ne pas le laisser assez s'exprimer, il se qualifie de « serviteur de l'histoire » et il interprète ce qu'on lui dit<ref name="première 241" />. Il ne se considère pas comme une star mais comme quelqu'un qui a eu beaucoup de chance en début de carrière et encore plus pour être toujours en haut de l'affiche<ref name="première 241" />, ce qui n'est pas l'avis du réalisateur Mike Nichols qui le considère comme la « Ferrari des acteurs »<ref>Première no 198, Modèle:P.44.</ref>. Modèle:Citation bloc
L'acteur vu par la critique
Le rôle dans Modèle:Langue permet à Harrison Ford d'accéder au-devant de la scène. Pour ce film, la critique est enthousiaste pour son interprétation rafraîchissante de Han Solo qui mêle sarcasme et humour. Pour certains, il réussit à rendre son personnage comme le plus cohérent du film<ref>Critique de L'Empire contre-attaque dans les Cahiers du cinéma no 316, Modèle:P.52.</ref>. Le choix de ses films fait l'unanimité<ref>The Best of Hollywood, Modèle:P.72.</ref>, car malgré des scénarios ou des interprétations loin d'être innovantes, il semble comprendre ce que le public recherche au cinéma.
Son faible nombre de nominations aux Oscars du cinéma reflète cette tendance à privilégier le spectacle plutôt qu'une grande performance d'acteur. Après Indiana Jones, les journalistes spécialisés commencent à douter de ses capacités à jouer autre chose qu'un héros digne des bandes dessinées, mais il réussit à sortir de cette image stéréotypée avec Modèle:Langue<ref>Critique de Modèle:Langue dans Positif no 293, Modèle:P.108.</ref>, qui lui vaut d'ailleurs sa seule nomination aux Oscars. Dans Modèle:Langue, il confirme cette nouvelle trajectoire prise dans sa carrière avec une prestation « géniale »<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Variety's Film Reviews (1985-1986).</ref>. Après des interprétations « bouleversantes » dans À propos d'Henry et Présumé innocent<ref name="première 198">Critique de Le Fugitif dans Première.</ref>, son rôle de prisonnier en cavale dans Le Fugitif conquiert tout le monde. Sa prestation d'un homme ordinaire traqué sans relâche est qualifiée de « formidable » tant ses expressions émotionnelles et physionomiques sont justes<ref name="première 198" />.
Les années passent et l'accumulation des rôles de « Modèle:Langue » sans peur et sans reproche semble le discréditer. Il s'essaye à la comédie avec Six jours, sept nuits mais son rôle d'aventurier bougon ne convient plus à une personne de son âge (56 ans au moment du film)<ref>Critique de 6 jours, 7 nuits sur Fluctuat.net, page consultée le 4 novembre 2008.</ref>.
Son changement de registre pour Apparences est salvateur. Il est très convaincant en « méchant »<ref>Critique de Apparences sur Le Quotidien du cinéma, page consultée le 4 novembre 2008.</ref>. Son rôle dans Modèle:Langue est moyennement accueilli. Son jeu est juste<ref>Critique de Modèle:Langue sur Comme au Cinéma.com, page consultée le 4 novembre 2008.</ref> mais le personnage vieillissant au cœur d'un film d'action donne l'impression amère de déjà-vu<ref>Critique de Modèle:Langue dans L'Express Mag no 2857, Modèle:P.61.</ref>. Avant l'avant-première d'Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal au Festival de Cannes, la critique est plutôt enthousiaste de retrouver sur grand écran l'aventurier, surtout ceux qui ont grandi avec lui<ref>Critique de Indiana Jones et le Royaume du Crane de Cristal sur Comme au Cinéma.com, page consultée le 4 novembre 2008.</ref>. La performance de Harrison Ford en vieux baroudeur n'est pas remise en cause à l'inverse du film qui est parfois « accusé » de suffisance par rapport aux anciens opus<ref>Critique de Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal dans TéléCinéObs no 2273, Modèle:P.12.</ref>,<ref>Critique de Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal dans Mad Movies no 209, Modèle:P.22.</ref>,<ref>Critique de Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal dans Télérama no 3046, Modèle:P.58.</ref>.
Salaires et cachets
Au début de sa carrière, Harrison Ford est sous contrat avec la Modèle:Langue qui lui verse un salaire hebdomadaire fixe. C'est ainsi qu'il gagne Modèle:Unité par semaine<ref name="Duke 15" /> en 1966 et 1967, période durant laquelle il fait ses premières apparitions au cinéma dans Un truand, Modèle:Langue et La Poursuite des tuniques bleues. En 1973, il perçoit Modèle:Unité pour jouer Bob Falfa, son premier rôle notable, dans Modèle:Langue de George Lucas<ref name="contrat" />.
Pour son rôle de Han Solo dans Star Wars, épisode IV : Un nouvel espoir, il signe un contrat qui lui permet de gagner mille dollars hebdomadaire ainsi que mille dollars supplémentaires par semaine de tournage en Angleterre<ref name="Duke 34">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Langue, Modèle:P.34.</ref>. À cela s'ajoute un pourcentage sur les revenus du film accordé par George Lucas<ref name="Duke 34" />. En 1983, Harrison Ford touche un salaire de Modèle:Unité pour reprendre son rôle dans Le Retour du Jedi<ref name="salaire">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Guylaine Cadorette, « Modèle:Langue » sur Hollywood.com, page consultée le 4 novembre 2008.</ref>.
En 1990, pour Présumé innocent d'Alan J. Pakula, l'acteur négocie un contrat qui lui permet de gagner douze millions et demi de dollars. En acceptant le rôle de Jack Ryan, Harrison Ford obtient au total un salaire de dix millions de dollars pour jouer dans deux films (neuf millions pour Jeux de guerre et un million pour Danger immédiat)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} The Films of Harrison Ford, Modèle:P.200.</ref>.
Avec de grands succès commerciaux tel que la saga Indiana Jones et Le Fugitif, qui le relance, Harrison Ford est l'un des acteurs les plus Modèle:Langue du cinéma hollywoodien et donc l'un des mieux payés<ref name="studiosalaire" />. C'est avec cette réputation qu'il négocie un salaire de quinze millions de dollars pour Sabrina puis de vingt millions de dollars pour Ennemis rapprochés<ref name="studiosalaire">Modèle:Article.</ref>, Modèle:Langue<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} The Films of Harrison Ford, Modèle:P.237.</ref>, Six jours, sept nuits, L'Ombre d'un soupçon et Apparences<ref name="salaire" />. Avec K-19 : Le Piège des profondeurs, il atteint même un salaire de 25 millions de dollars ainsi qu'une participation au bénéfice en tant que producteur délégué à hauteur de 20 %<ref name="salaire" />.
Pour reprendre son rôle d'Indiana Jones dans Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal, l'acteur accepte, comme George Lucas et Steven Spielberg, de ne pas recevoir de salaire en échange d'un intéressement sur les recettes du films<ref>« Harrison Ford : 0 dollar pour Indiana Jones » sur telepro.be, page consultée le 22 septembre 2009.</ref> qui ont atteint plus de 780 millions de dollars dans le monde entier<ref name="box office skull" />. Pour reprendre son rôle de Han Solo dans Star Wars, épisode VII : Le Réveil de la Force (2015), il aurait eu un cachet de 25 millions de dollars, auxquels peuvent s'ajouter près de 9 millions (un pourcentage sur les recettes du film), ainsi que 1,5 million de compensation pour sa blessure lors du tournage<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Activités publiques et engagements
Engagement pour l'environnement
De gauche à droite: Ray Harryhausen, Harrison Ford, Malcolm McDowell, Jane Goodall, James Cameron et George Lucas. Au premier plan, Jean-Christophe Jeauffre et Frédéric Dieudonné.
Dès son adolescence, Harrison Ford côtoie la nature de près en assistant de temps à autre un garde forestier<ref name="croisade" />. Et c'est en achetant son ranch à Jackson, dans le Wyoming, qu'il décide de se consacrer à la préservation de l'environnement. Il cède ainsi près de la moitié de ses terres au Modèle:Langue à des fins de conservation de la nature<ref name="PNU">« Harrison Ford, acteur célèbre dans le monde entier et écologiste convaincu » dans le Programme des Nations unies pour l’environnement, page consultée le 4 novembre 2008.</ref>.
Harrison Ford siège au conseil d'administration de la Conservation International depuis 1991<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Modèle:Langue » sur Modèle:Langue, page consultée le 4 novembre 2008.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Conseil d'administration de la Conservation International sur leur site, page consultée le 19 novembre 2008.</ref> et il est l'un des « gardiens volants » de la Modèle:Langue, une organisation dont le but est d'identifier et de poursuivre en justice les pollueurs du fleuve Hudson. En 2003, il reçoit le « prix Lindbergh »<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Lauréats du prix Lindbergh sur le site de la Fondation Charles Lindbergh, page consultée le 4 novembre 2008.</ref> pour ses patrouilles en hélicoptère au-dessus du fleuve<ref name="PNU" />.
Le Modèle:Date-, il est honoré du « Modèle:Langue » remis par l'association Jules Verne Aventures, pour son engagement pour la protection de l'environnement<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Biographie de l'acteur sur le site de Jules Verne Aventures, page consultée le 4 novembre 2008.</ref>. En Modèle:Date-, dans un spot publicitaire, il s'épile le torse avec de la cire pour dénoncer symboliquement la déforestation des forêts tropicales<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Harrison Ford s'épile le torse… » sur Actustar.com, page consultée le 4 novembre 2008.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Modèle:Langue », vidéo visible sur le site de la Conservation International, page consultée le 19 novembre 2008.</ref>.
Son action écologique est aussi récompensée par diverses distinctions, dont le « Prix mondial du citoyen écologique » de la Faculté de médecine de Harvard<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Alvin Powell, « Modèle:Langue » sur Modèle:Langue, page consultée le 4 novembre 2008.</ref> ou le « Prix mondial d’écologie » du Centre international pour l’écologie tropicale, mais la récompense la plus insolite reste le baptême d'une fourmi native du Honduras et de Belize, sous le nom de Pheidole harrisonfordi<ref name="PNU" />,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Modèle:Langue » sur le site de la Conservation International, page consultée le 19 novembre 2008.</ref> et d'une araignée californienne, Calponia harrisonfordi, une reconnaissance de ses efforts en faveur du Musée américain d'histoire naturelle<ref>Modèle:Article.</ref>.
Convictions politiques
Comme ses parents, Harrison Ford est un démocrate de longue date<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Donation politique de Harrison Ford sur Modèle:Langue, page consultée le 4 novembre 2008.</ref>. En 2003, il condamne publiquement la guerre d'Irak et appelle à un changement de gouvernement aux États-Unis<ref name="Iraq">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Modèle:Langue » sur Modèle:Langue, page consultée le 4 novembre 2008.</ref>. Il accuse Hollywood de produire trop de films violents. Il est également pour un plus grand contrôle des armes à feu dans le pays<ref name="Iraq" />.
L'acteur s'oppose à la réélection du gouverneur de Californie, Gray Davis, mais avertit que le remplacer par Arnold Schwarzenegger serait une erreur<ref>« Des stars d'Hollywood se démarquent de la candidature de Schwarzenegger » selon une dépêche de l'AFP, page consultée le 4 novembre 2008.</ref>.
En 2007 pour l’Modèle:Langue, lui et Calista Flockhart se joignent à Kirk Douglas pour servir des repas chauds aux sans-abris de Los Angeles<ref name="Thanksgiving">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Modèle:Langue » sur le site du China Daily, page consultée le 4 novembre 2008.</ref>. Cette action permet de rappeler que Los Angeles est la ville qui compte le plus de sans-abris aux États-Unis<ref name="Thanksgiving" />.
Depuis des années, Harrison Ford soutient également la cause des Tibétains et de leur chef spirituel, le Dalaï-lama. Le Modèle:Date-, il intervient au Congrès des États-Unis pour témoigner de son expérience du Tibet<ref name="Tibet">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Tibet and Harrison Ford » sur Modèle:Langue, page consultée le 4 novembre 2008.</ref>. Ford et son épouse Melissa Mathison ont soutenu le Tibet, et à l'instar d'autres célébrités d'Hollywood se virent interdits d'entrer en Chine. En 2007, il matérialise de nouveau ce soutien en étant le narrateur du documentaire Modèle:Langue<ref name="Tibet" />. Ce film témoigne de la rencontre du Dalaï-lama avec des penseurs occidentaux à Dharamsala. Ils abordent ensemble les questions de savoir comment changer le monde et comment résoudre ses problèmes<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Harrison Ford, p. 93</ref>.
Archéologie
Après avoir joué l'archéologue au cinéma, Harrison Ford soutient ensuite le travail des archéologues professionnels. Depuis 2008, il siège au conseil d'administration de l'Institut archéologique américain (AIA) en tant qu'administrateur général<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Modèle:Langue » sur le site de l'institut archéologique américain, page consultée le 4 novembre 2008.</ref>. Sa nomination est due, d'après le président de l'AIA, « à son rôle significatif qui a stimulé l'intérêt du public pour les explorations archéologiques ». À la suite de son intégration à l'organisation, l'acteur déclare que « la connaissance est pouvoir et que comprendre le passé nous aide à faire le présent et le futur »<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Modèle:Langue » sur le site de l'institut archéologique américain, page consultée le 4 novembre 2008.</ref>.
Cependant, cette nomination suscite la polémique au sein de la profession. Oscar Muscarella, ancien conservateur du Modèle:Langue et pourfendeur du trafic d'antiquités, estime que l'image d'Indiana Jones, et donc de Harrison Ford, est l'inverse de ce qu'est un vrai archéologue. En faisant référence à l'intervention du président de l'AIA, il déclare qu'« Indiana Jones est l'antithèse de l'archéologue. Il a en fait joué un rôle en stimulant les destructeurs de sites et les pilleurs qui approvisionnent les musées en antiquités »<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Modèle:Langue » sur Modèle:Langue, page consultée le 4 novembre 2008.</ref>.Modèle:-
Aviation
Harrison Ford commence à prendre des cours de pilotage dans les années 1960. Il vole sur un biplan Modèle:Langue, mais le prix de onze dollars de l'heure est trop élevé pour qu'il puisse continuer l'apprentissage<ref name="Freeze">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Di Freeze, « Modèle:Langue » sur Modèle:Langue, page consultée le 4 novembre 2008.</ref>. Son intérêt pour le pilotage renaît au milieu des Modèle:Nobr quand il achète un Modèle:Langue. Il demande alors à un pilote expérimenté, Terry Bender, de lui donner de nouvelles leçons de pilotage. Les leçons commencent sur un Cessna 182, pour ensuite passer sur un Cessna 206<ref name="Freeze" />. Il obtient finalement son brevet de pilotage en 1996 et étend, par la suite, sa pratique au pilotage d'hydravions et d'hélicoptères<ref name="EAA">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Modèle:Langue » sur le site de l'Modèle:Langue, page consultée le 4 novembre 2008.</ref>.
Dans le cadre de sa participation à des interventions d'urgence avec les autorités locales, il secourt un randonneur isolé souffrant de déshydratation<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Modèle:Langue » sur le site de Modèle:Langue, page consultée le 4 novembre 2008.</ref>. Il aide également le service de secours du comté de Teton pour d'autres sauvetages en montagne<ref>Olivier Corriez, « Harrison, mon héros » sur le site de LCI, page consultée le 4 novembre 2008.</ref>.
Le Modèle:Date-, Harrison Ford est victime d'un crash en hélicoptère<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Modèle:Langue » sur Modèle:Langue, page consultée le 4 novembre 2008.</ref> lors d'un vol d'entraînement de routine au-dessus du lac Piru, près de Santa Clarita en Californie. Lors d'une tentative d'autorotation, il perd de l'altitude et percute violemment le sol. Ni lui, ni son instructeur ne sont gravement blessés<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Rapport de l'accident sur le site du Conseil national de la sécurité des transports, page consultée le 4 novembre 2008.</ref>. Quand, lors de son émission de télévision, James Lipton demande à Harrison Ford ce qui s'est passé, celui-ci répond simplement : Modèle:Citation<ref name="eonline" />. Le Modèle:Date-, il est a nouveau victime d'un crash, cette fois avec un avion monoplan biplace sur un terrain de golf près de Los Angeles : il s'en sort avec quelques blessures légères<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En Modèle:Date-, Harrison Ford devient le président des Modèle:Langue, un programme de l'Modèle:Langue qui consiste à initier les enfants à l'aviation. Il est invité par le vice-président de la EAA à remplacer Chuck Yeager, parti à la retraite. Depuis sa première participation au programme en 2001, Harrison Ford a accompagné plus de Modèle:Nobr<ref name="EAA" />.
Vie privée
Le Modèle:Date-, Harrison Ford épouse Mary Marquardt,ensemble ils ont deux garçons : Benjamin, né le Modèle:Date de naissance- et Willard, né le Modèle:Date de naissance-. En 1976, pendant le tournage de Star Wars, il a une relation extra-conjugale pendant trois mois avec Carrie Fisher<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Harrison Ford et Mary Marquardt divorcent en 1979<ref name="Ent. Cel.">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Entertainment Celebrities, Modèle:P.234.</ref>. Atteinte ultérieurement de sclérose en plaques, Mary est soutenue psychologiquement et financièrement par l'acteur. Il lui achète une maison et prend en charge son traitement et tous les frais médicaux qui lui sont nécessaires<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Modèle:Langue » sur contactmusic.com, page consultée le 4 novembre 2008.</ref>.
Le Modèle:Date-, il épouse la scénariste Melissa Mathison<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}The World's Stupidest Celebrities, Modèle:P.73.</ref> (1950-2015) avec laquelle il a un fils, Malcolm, né le Modèle:Date de naissance, et une fille, Georgia, née le Modèle:Date de naissance<ref name="Ent. Cel." />. Ils divorcent après plus de 20 ans de mariage, le Modèle:Date-. Ce divorce est l'un des plus coûteux de Hollywood<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Modèle:Langue » sur Modèle:Langue, page consultée le 4 novembre 2008.</ref>.
Après plusieurs années de vie commune, Harrison Ford se marie avec l'actrice Calista Flockhart le Modèle:Date-<ref>« Harrison Ford et Calista Flockhart, alias Ally McBeal, se sont mariés » sur le site du Parisien, page consultée le 5 juillet 2010.</ref>. Ensemble, ils élèvent leur garçon, prénommé Liam, que l'actrice a adopté le Modèle:Date-<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Calista Flockhart sur Adoption.com, page consultée le 4 novembre 2008.</ref>.
Filmographie
Cinéma
Années 1960
- 1966 : Un truand (Modèle:Langue) de Bernard Girard : un Modèle:Langue (non crédité)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Distribution d’Un truand sur IMDb.</ref>
- 1967 : Luv de Clive Donner : un hippie (non crédité)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Distribution de Modèle:Langue sur IMDb.</ref>
- 1967 : La Poursuite des tuniques bleues (Modèle:Langue) de Phil Karlson : le lieutenant Shaffer (crédité sous le nom de Harrison J. Ford)
- 1968 : La Brigade des cow-boys (Modèle:Langue) de William Hale : Willie Bill Bearden
Années 1970
- 1970 : [[Zabriskie Point (film)|Modèle:Langue]] de Michelangelo Antonioni : un employé de l'aéroport (coupé au montage) (non crédité)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Distribution de Modèle:Langue sur IMDb.</ref>
- 1970 : Campus (Modèle:Langue) de Richard Rush : Jake
- 1973 : Modèle:Langue de George Lucas : Bob Falfa
- 1974 : Conversation secrète (Modèle:Langue) de Francis Ford Coppola : Martin Stett
- 1977 : Star Wars, épisode IV : Un nouvel espoir (Modèle:Langue) de George Lucas : Han Solo
- 1977 : Héros (Modèle:Langue) de Jeremy Kagan : Ken Boyd
- 1978 : L'ouragan vient de Navarone (Modèle:Langue) de Guy Hamilton : Mike Barnsby
- 1979 : Modèle:Langue de Francis Ford Coppola : le colonel Lucas
- 1979 : Guerre et Passion (Modèle:Langue) de Peter Hyams : David Halloran
- 1979 : Le Rabbin au Far West (Modèle:Langue) de Robert Aldrich : Tommy
- 1979 : American Graffiti, la suite (Modèle:Langue) de Bill L. Norton : Bob Falfa (non crédité)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Distribution d'Modèle:Langue, la suite sur IMDb.</ref>
Années 1980
- 1980 : Star Wars, épisode V : L'Empire contre-attaque (Modèle:Langue) d'Irvin Kershner : Han Solo
- 1981 : Les Aventuriers de l'arche perdue (Modèle:Langue) de Steven Spielberg : Indiana Jones
- 1982 : [[Blade Runner (film)|Modèle:Langue]] de Ridley Scott : Rick Deckard
- 1982 : E.T., l'extra-terrestre (Modèle:Langue) de Steven Spielberg : Le directeur de l'école (non crédité - scène coupée)
- 1983 : Star Wars, épisode VI : Le Retour du Jedi (Modèle:Langue) de Richard Marquand : Han Solo
- 1984 : Indiana Jones et le Temple maudit (Modèle:Langue) de Steven Spielberg : Indiana Jones
- 1985 : Modèle:Langue de Peter Weir : John Book
- 1986 : Modèle:Langue (Modèle:Langue) de Peter Weir : Allie Fox
- 1988 : Modèle:Langue de Roman Polanski : le docteur Richard Walker
- 1988 : Modèle:Langue de Mike Nichols : Jack Trainer
- 1989 : Indiana Jones et la Dernière Croisade (Modèle:Langue) de Steven Spielberg : Indiana Jones
Années 1990
- 1990 : Présumé innocent (Modèle:Langue) d'Alan J. Pakula : Rusty Sabich
- 1991 : À propos d'Henry (Modèle:Langue) de Mike Nichols : Henry Turner
- 1992 : Jeux de guerre (Modèle:Langue) de Phillip Noyce : Jack Ryan
- 1993 : Le Fugitif (Modèle:Langue) d'Andrew Davis : le docteur Richard Kimble
- 1994 : Jimmy Hollywood de Barry Levinson : lui-même (non crédité)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Liste artistique de Jimmy Hollywood sur IMDb, page consultée le 4 novembre 2008.</ref>
- 1994 : Danger immédiat (Modèle:Langue) de Phillip Noyce : Jack Ryan
- 1995 : Sabrina, de Sydney Pollack : Linus Larrabee
- 1997 : Ennemis rapprochés (Modèle:Langue) d'Alan J. Pakula : Tom O'Meara
- 1997 : [[Air Force One (film)|Modèle:Langue]] de Wolfgang Petersen : le président Marshall
- 1998 : Six jours, sept nuits (Modèle:Langue) d'Ivan Reitman : Quinn Harris
- 1999 : L'Ombre d'un soupçon (Modèle:Langue) de Sydney Pollack : William Van Den Broeck
Années 2000
- 2000 : Apparences (Modèle:Langue) de Robert Zemeckis : Norman Spencer
- 2002 : K-19 : Le Piège des profondeurs (Modèle:Langue) de Kathryn Bigelow : Alexei Vostrikov
- 2003 : Hollywood Homicide de Ron Shelton : Joe Gavilan
- 2004 : Star Wars : L'Empire des rêves de Kevin Burns : Han Solo (documentaire)
- 2006 : [[Firewall (film)|Modèle:Langue]] de Richard Loncraine : Jack Stanfield
- 2008 : Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal (Modèle:Langue) de Steven Spielberg : Indiana Jones
- 2009 : Droit de passage (Modèle:Langue) de Wayne Kramer : Max Brogan
- 2009 : Brüno de Larry Charles : lui-même
Années 2010
- 2010 : Mesures exceptionnelles (Modèle:Langue) de Tom Vaughan : le docteur Robert Stonehill
- 2010 : Morning Glory de Roger Michell : Mike Pomeroy
- 2011 : Cowboys et Envahisseurs (Modèle:Langue) de Jon Favreau : le colonel Woodrow Dolarhyde
- 2013 : 42 de Brian Helgeland : Branch Rickey
- 2013 : Paranoia de Robert Luketic : Jock Goddard
- 2013 : La Stratégie Ender (Modèle:Langue) de Gavin Hood : le colonel Hyrum Graff
- 2013 : Légendes vivantes (Modèle:Langue) de Adam McKay : Mack Tannen
- 2014 : Expendables 3 (Modèle:Langue) de Patrick Hughes : Max Drummer
- 2015 : Adaline (The Age of Adaline) de Lee Toland Krieger : William Jones
- 2015 : Star Wars, épisode VII : Le Réveil de la Force (Modèle:Langue) de J. J. Abrams : Han Solo
- 2017 : Blade Runner 2049 de Denis Villeneuve : Rick Deckard
- 2019 : Comme des bêtes 2 (Modèle:Langue) de Chris Renaud : Rooster (voix)
- 2019 : Star Wars, épisode IX : L'Ascension de Skywalker (Modèle:Langue) de J. J. Abrams : Han Solo
Années 2020
- 2020 : L'Appel de la forêt (Modèle:Langue), de Chris Sanders : John Thornton
- 2023 : Indiana Jones et le Cadran de la destinée (Modèle:Langue) de James Mangold : Indiana Jones
- 2024 : Captain America: Brave New World, de Julius Onah : Thaddeus « Thunderbolt » Ross
Télévision
Téléfilms
- 1970 : Modèle:Langue de William A. Graham : Carl
- 1975 : Modèle:Langue de Lee Bernhardi et Stanley Kramer : Frank Crowder
- 1976 : Modèle:Langue de Lee Philips : Mark Blackwood
- 1977 : Les Envoûtés (Modèle:Langue) de Jerry Thorpe : Paul Winjam
- 1978 : Au temps de la guerre des étoiles (Modèle:Langue) de Steve Binder : Han Solo
Séries télévisées
- 1967 : Le Virginien (Modèle:Langue) saison 5, épisode 19, Modèle:Langue : Cullen Tindall
- 1967 : Le Virginien (Modèle:Langue) saison 6, épisode 9, Modèle:Langue : un jeune éleveur
- 1967 : L'Homme de fer (Modèle:Langue) saison 1, épisode 13, L'Heure perdue (Modèle:Langue) : Tom Stowe
- 1968 : La Nouvelle Équipe (Modèle:Langue) saison 1, épisode 1, Modèle:Langue : un policier sur la plage (non crédité)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Distribution de Modèle:Langue sur IMDb.</ref>
- 1969 : Modèle:Langue saison 1, épisode 6, Modèle:Langue
- 1969 : Sur la piste du crime (Modèle:Langue) saison 4, épisode 18, Modèle:Langue : Glen Reverson
- 1969 : Sur la piste du crime (Modèle:Langue) saison 5, épisode 11, Modèle:Langue : Everett Giles
- 1969 : Modèle:Langue saison 1, épisode 9, Modèle:Langue : Roger Crane
- 1971 : Dan August saison 1, épisode 22, Modèle:Langue : Hewett
- 1972 : Modèle:Langue saison 18, épisode 11, Modèle:Langue : Print
- 1973 : Modèle:Langue saison 18, épisode 20, Modèle:Langue : Hobey
- 1974 : Kung Fu saison 2, épisode 18, Le Serment (Modèle:Langue) : Harrison
- 1974 : Petrocelli saison 1, épisode 4, Modèle:Langue : Tom Brannigan
- 1993 : Les Aventures du jeune Indiana Jones (Modèle:Langue) saison 2, épisodes 5 et 6, Le Mystère du blues (Modèle:Langue) : Indiana Jones âgé de 50 ans
- depuis 2022 : 1923 (série TV) : Jacob Dutton
- 2023 : Shrinking : Dr. Paul Rhodes
Distinctions
Malgré de nombreux succès publics avec les sagas Modèle:Langue et Indiana Jones, Harrison Ford obtient plus difficilement la reconnaissance de ses pairs. En effet, il n'a à son actif qu'une seule nomination à l'Oscar du meilleur acteur, obtenue pour son rôle dans Modèle:Langue. C'est au fil des années que l'industrie cinématographique souligne finalement son apport à la profession avec notamment trois nominations aux Modèle:Langue et sa consécration en tant que « star du siècle du box-office » par l'Association nationale des propriétaires de salles de spectacle en 1994<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} The Everything Filmmaking Book, Modèle:P.78.</ref>. En 2002, il est honoré du Modèle:Langue pour l'ensemble de sa carrière précédant ainsi son obtention d'une étoile sur le Hollywood Walk of Fame au 6801 Modèle:Langue<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Modèle:Langue » sur Hollywood & Los Angeles, page consultée le 4 novembre 2008.</ref> le Modèle:Date-<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Modèle:Langue » sur Modèle:Langue, page consultée le 4 novembre 2008.</ref>. Avant cela, le Modèle:Date-, il avait eu l'honneur de laisser ses empreintes dans le ciment du Modèle:Langue<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Modèle:Langue » sur Modèle:Langue, page consultée le 4 novembre 2008.</ref>, une tradition pour les vedettes hollywoodiennes. En 1998, à 56 ans, il est élu l'homme vivant Modèle:Citation par le magazine américain Modèle:Langue<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Modèle:Langue » sur le site de Modèle:Langue, page consultée le 4 novembre 2008.</ref>.
En plus des distinctions personnelles qu'il a reçues, six des films auxquels il a participé figurent au Modèle:Langue (Modèle:Langue, Modèle:Langue, Modèle:Langue, Conversation secrète, Les Aventuriers de l'arche perdue et Star Wars, épisode IV : Un nouvel espoir)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Modèle:Langue » sur le site de la Bibliothèque du Congrès, page consulté le 4 novembre 2008.</ref> et cinq sont classés dans le « top 100 » de l'Modèle:Langue (La Guerre des étoiles, Modèle:Langue, Les Aventuriers de l'arche perdue, Modèle:Langue et Modèle:Langue)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Modèle:Langue » sur Modèle:Langue, page consultée le 4 novembre 2008.</ref>. Toujours dans les classements établis par l'Modèle:Langue, deux des personnages qu'il a interprétés, Indiana Jones (classé deuxième) et Han Solo (classé quatorzième), figurent dans le « top 50 » des plus grands héros du cinéma<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Modèle:Langue » sur Modèle:Langue, page consultée le 4 novembre 2008.</ref>.
Note : sauf mention contraire, les informations ci-dessous sont issues de la page Modèle:Langue d'Harrison Ford sur l'Modèle:Langue<ref name="Prix">Modèle:Lien web.</ref>. Ici sont listés les principaux prix.
Récompenses
- Saturn Awards 1982 : Meilleur acteur pour Les Aventuriers de l'arche perdue (1981).
- 1985 : Kansas City Film Critics Circle Awards du meilleur acteur dans un thriller pour Witness (1985).
- 1994 : Blockbuster Entertainment Awards de l'acteur de film d'action préféré pour Le Fugitif (1993).
- 1994 : MTV Movie & TV Awards du meilleur duo à l'écran pour Le Fugitif (1993) partagé avec Tommy Lee Jones.
- ShoWest Convention 1994 : Star du siècle au box-office
- 1995 : Blockbuster Entertainment Awards de l’acteur de film d'action préféré et de l’acteur de film d'action préféré (vidéo) pour Danger immédiat (1995).
- Hasty Pudding Theatricals 1996 : Homme de l'année
- Saturn Awards 1996 : prix pour l'ensemble de sa carrière
- Bambi 1997 : du meilleur acteur de film d'action pour Air Force One
- People's Choice Awards 1998 : Acteur de film préféré pour Air Force One
- Blockbuster Entertainment Awards 1999 : Acteur de comédie préféré pour Six jours, sept nuits
- People's Choice Awards 1999 : Star préférée de tous les temps
- American Film Institute Life Achievement Awards 2000 : Lauréat du Prix pour l'ensemble de sa carrière.
- People's Choice Awards 2000 : Acteur de film préféré.
- Blockbuster Entertainment Awards 2001 : Acteur de suspense préféré pour Apparences
- Golden Globes 2002 : Cecil B. DeMille Award.
- Taurus World Stunt Awards 2003 : Lauréat du Prix d'honneur Taurus.
- Young Hollywood Awards 2003 : Lauréat du Prix Role Model.
- César du cinéma 2010 : César d'honneur pour l'ensemble de sa carrière.
- Saturn Awards 2016 : Meilleur acteur pour Star Wars, épisode VII : Le Réveil de la Force
- Festival de Cannes 2023 : Lauréat du Prix Palme d'honneur.
Nominations
- Golden Apple Awards 1982 : Lauréat du Prix Sour Apple.
- Saturn Awards 1985 : Meilleur acteur pour dans un film d'aventure pour Indiana Jones et le Temple maudit (1984).
- BAFTA Awards 1986 : Meilleur acteur dans un thriller pour Witness (1985).
- Golden Globes 1986 : Meilleur acteur dans un thriller pour Witness (1985).
- Oscars 1986 : Meilleur acteur dans un thriller pour Witness (1985).
- Golden Globes 1987 : Meilleur acteur pour Mosquito Coast (1986).
- Saturn Awards 1991 : Meilleur acteur dans un film d'aventure pour Indiana Jones et la Dernière Croisade (1990).
- [[51e cérémonie des Golden Globes|Modèle:51e des Golden Globes 1994]] : Meilleur acteur dans un thriller pour Le Fugitif (1993).
- MTV Movie & TV Awards 1994 : Meilleure interprétation masculine dans un thriller pour Le Fugitif (1993).
- [[53e cérémonie des Golden Globes|Modèle:53e des Golden Globes 1996]] : Meilleur acteur dans un film musical ou une comédie pour Sabrina
- Blockbuster Entertainment Awards 1998 : Acteur de film d'action préféré dans un thriller d'action pour Air Force One (1997).
- MTV Movie Awards 1998 : Meilleure bagarre dans un thriller d'action pour Air Force One (1997). partagé avec Gary Oldman
- Blockbuster Entertainment Awards 1999 : Acteur de film d'action préféré en vidéo dans un thriller d'action pour Air Force One (1997).
- Teen Choice Awards 2008 : Meilleur acteur de film d'action et d'aventures pour Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal
Voix francophones
En version française, Richard Darbois est la voix régulière d'Harrison Ford depuis [[Blade Runner (film)|Modèle:Langue]]<ref name="allodoublage" /> en 1982. Il le double notamment dans Indiana Jones et la Dernière Croisade et sa suite, Le Fugitif, Présumé Innocent, Ennemis rapprochés ainsi que dans Le Réveil de la Force et L'Ascension de Skywalker (troisième trilogie de Star Wars<ref name="doublagissimo" />,<ref name="allodoublage" />). Auparavant, Francis Lax<ref name="doublagissimo">« Comédiens ayant doublé Harrison Ford en France » sur Doublagissimo, consulté le 16 mars 2014.</ref>,<ref name="allodoublage">« Comédiens ayant doublé Harrison Ford en France » sur AlloDoublage, consulté le 16 mars 2014.</ref> a été la première voix la plus fréquente d'Harrison Ford dans quelques-uns de ses premiers grands rôles (notamment celui de Han Solo dans la première trilogie de Star Wars composée de La Guerre des étoiles, L'Empire contre-attaque et Le Retour du Jedi ainsi que pour le deuxième volet d’Indiana Jones et le Temple maudit). Occasionnellement, Claude Giraud l'a aussi doublé à trois reprises (Guerre et Passion, Indiana Jones et les Aventuriers de l'Arche perdue et pour la série Les Aventures du jeune Indiana Jones<ref name="doublagissimo" />,<ref name="allodoublage" />) et Yves-Marie Maurin est sa voix pour le rôle de Bob Falfa lors de la duologie Modèle:Langue et sa suite<ref name="allodoublage" />. À titre exceptionnel, il a aussi été doublé par Bernard Tiphaine dans Campus, Mario Santini pour la série télévisée Kung Fu<ref name="allodoublage" />, Daniel Gall pour le premier doublage du film Conversation secrète<ref name="rsdoublage">« Comédiens ayant doublé Harrison Ford en France » sur RS Doublage.</ref>, Jean Roche pour le téléfilm Modèle:Langue<ref name="allodoublage" />, François Leccia dans L'ouragan vient de Navarone<ref name="rsdoublage" />, Bernard Woringer dans la première version du film Modèle:Langue<ref name="allodoublage" />, Michel Creton dans Le Rabbin au Far West<ref name="allodoublage" /> et Jean Barney dans Modèle:Langue, qu'il retrouvera en 2023 dans Shrinking<ref name="rsdoublage" />.
Lors d'éditions spéciales sorties en DVD, le film La Guerre des étoiles a été retravaillé avec l'ajout de scènes supplémentaires doublées par Bruno Carna<ref name="rsdoublage" /> et Gabriel Le Doze<ref name="rsdoublage" />, le film Modèle:Langue a connu un nouveau montage le rallongeant de 49 minutes nommé Modèle:Langue<ref name="allodoublage" /> comprenant un nouveau doublage effectué par Alain Courrivaud et le film Conversation secrète a bénéficié d'un deuxième doublage où Lionel Tua lui prête sa voix<ref name="allodoublage" />. Lors du film Frantic, Harrison Ford s'exprime dans sa propre langue sans aucun doublage. Son personnage, un médecin américain venu à Paris pour y assister à un congrès, se heurte à la barrière linguistique.
En version québécoise, le doublage local n'étant effectif que depuis les années 1990, Ronald France lui a prêté sa voix durant six films (dont [[Blade Runner (film)|Modèle:Langue]], Présumé Innocent, Le Fugitif, La Rage au cœur, Air Force One, Six jours, sept nuits<ref name="doublageqcca">« Comédiens ayant doublé Harrison Ford au Québec » sur Doublage.qc.ca, consulté le 16 août 2014.</ref>Modèle:Etc.). À partir de 1999, Mario Desmarais lui succède et devient la voix québécoise régulière de Harrison Ford (dont Les Hasards du cœur, Droit de passage, Paranoïa, Blade Runner 2049<ref name="doublageqcca" />Modèle:Etc.). Exceptionnellement, Alain Zouvi lui prête sa voix pour le film Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal<ref name="doublageqcca" />.
- Versions françaises
- Richard Darbois dans Modèle:Langue, Indiana Jones et la Dernière Croisade, Présumé Innocent, Le Fugitif, Ennemis rapprochés (ainsi que dans la troisième trilogie de Star Wars<ref name="doublagissimo" />,<ref name="allodoublage" />)Modèle:Etc.
- Francis Lax dans la première trilogie de Star Wars, Indiana Jones et le Temple maudit<ref name="doublagissimo" />,<ref name="allodoublage" />Modèle:Etc.
- Claude Giraud<ref name="doublagissimo" />,<ref name="allodoublage" /> dans Guerre et Passion, Les Aventuriers de l'Arche perdue et la série Les Aventures du jeune Indiana Jones
- Yves-Marie Maurin pour la duologie Modèle:Langue et American Graffiti, la suite<ref name="rsdoublage" />,<ref name="allodoublage" />
- Versions québécoises
- Note : La liste indique les titres québécois.
- Mario Desmarais dans Les Hasards du cœur, Droit de passage, Paranoïa, Expendables 3, Blade Runner 2049<ref name="doublageqcca" />Modèle:Etc.
- Ronald France dans Modèle:Langue (director's cut), Présumé Innocent, Le Fugitif, La Rage au cœur, Air Force One<ref name="doublageqcca" />Modèle:Etc.
Notes et références
Modèle:Traduction/Référence Modèle:Références
Annexes
Bibliographie
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
Articles
- Modèle:Article
- Modèle:Article
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Article
- Modèle:Article
- Modèle:Article
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Article
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Article
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Article
- Modèle:Article
- Modèle:Article
Articles connexes
Liens externes
Modèle:Palette Modèle:Portail Modèle:Méta bandeau{{#ifeq:|| {{#if:Ford, Harrison||}} |}}{{#if:||{{#switch:34406047
|oldid= |XXXXXX= |XXXXXXX= |XXXXXXXX= |#default={{#if:34406047||}} }}
}}