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Guéret connaît un climat plutôt frais et humide en hiver du fait de l'ouverture vers l'ouest du pays ainsi que du relief. Malgré tout, de belles périodes de temps ensoleillé et chaud se produisent régulièrement en été mais également en automne où, bien souvent, on observe un été de la Saint-Martin tout comme dans une grande partie du Limousin.
La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1975 à 2018 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Modèle:Climat
Voies de communication et transports
Réseau routier
À l'origine, la route nationale 145 reliait Guéret à Moulins, viaMontluçon. Celle-ci n'est pas immédiatement déclassée à la suite de la réforme de 1972. Lors de la mise en service de la voie rapide à l'est du Montet, jusqu'à Toulon-sur-Allier (au sud de Moulins), celle-ci porta le numéro 145 et la section du Montet à Moulins est déclassée RD 945.
Après la réforme de 1972, certaines sections sont récupérées par la nouvelle RN 145 : le tronçon de Bellac au Maubert issu de la RN 151BIS et celui de Maubert à Guéret issu de la RN 142.
Ernest Nègre<ref name=":0" /> y voit le sens de « friche », précédant la fondation du monastère. Le terme françaisguéret a plusieurs significations paradoxales :
terre inculte, en jachère, pâturage maigre ;
terrain labouré ;
(poétique) champ cultivé, champ couvert de moisson.
Le terme est issu du bas latinvervactum / bervactum « terre en jachère, friche » altéré en varactum, puis waractum par influence du germanique sur l'initiale, d'où garet / guéret<ref>Étymologie du mot « guéret ».</ref>. Le sens est donc « jachère », même si le mot a également pu indiquer une « friche », vers 700, lorsque le monastère de Guéret est fondé.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (35,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (36,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (33,8 %), zones urbanisées (24,5 %), prairies (23,8 %), zones agricoles hétérogènes (8,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,5 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
La population de Guéret était de Modèle:Nobr au recensement de 1999, 13 789 en 2006, 14 066 en 2007 et 13 844 en 2009. La densité de population de la ville est de Modèle:Unité.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 21,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (33,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 690 sont en aléa moyen ou fort, soit 18 %, à comparer aux 25 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2019 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.
Risques technologiques
La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à la directive européenne SEVESO<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque industriel.</ref>.
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Guéret est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Histoire
Moyen Âge
C'est au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle que Lantarius (Lanterius, vers 670), comte de Limoges, persuade le moine Pardulphe (qui deviendra saint Pardoux) de rejoindre son domaine rural de Waractus. Pardulphe, jusqu'alors ermite réputé pour ses pouvoirs de thaumaturge, y devient abbé d'un monastère autour duquel un village se construit. L'ensemble est rasé par les Vikings au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, mais une modeste cité y est reconstruite, donnant naissance à Guéret.
Des guerres de religion à la Révolution française
En 1514 la ville devient capitale de la Marche. Puis en 1790 sa vocation de siège administratif se voit confirmée lorsque la ville est choisie comme chef-lieu de département.
Entre ces deux dates, Guéret connaît plusieurs insurrections contre l’impôt, la maltôte : le Modèle:Date, suivant l’exemple des habitants de Limoges, plusieurs centaines d’émeutiers attaquent les employés des fermes générales et les huissiers, tous chargés de prélever l’impôt. Dans la mouvance, la foule lapide l’entrepôt de la ferme des tabacs<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Dans ces affaires, la solidarité populaire se manifeste et les autorités municipales préfèrent ne pas agir<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. En 1785, à nouveau, plusieurs centaines d’habitants de la ville réussissent à libérer une femme<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Depuis le Moyen Âge, comme dans toutes les communes du département, beaucoup d'hommes partaient tous les ans pour les grandes villes afin de s'y faire embaucher sur les chantiers du bâtiment comme maçons, charpentiers, couvreurs… C'est ainsi que les maçons de la Creuse deviennent bâtisseurs de cathédrales. En 1624, ils construisent la digue de La Rochelle. Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, ils participent à la construction du Paris du baron Haussmann. Initialement temporaire de mars à novembre, l'émigration devient définitive : ainsi la Creuse perd la moitié de sa population entre 1850 et 1950. On retrouve dans les Mémoires de Léonard, ancien garçon maçon, de Martin Nadaud, et dans le roman Jeantou, le maçon creusois, de Georges Nigremont (Léa Védrine), la description de cet exode qui marqua si fortement les modes de vie.
Un Comité d’action du Centre, dit « Comité de Guéret », est constitué en 1953 à l’occasion des importantes mobilisations paysannes. Il regroupe 18 fédérations départementales de la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA) et perdure de 1953 à 1968, se constituant en groupe de pression informel pour défendre les intérêts des victimes de la politique agricole<ref>Modèle:Article.</ref>.
Dans les années 1960, afin de repeupler les départements métropolitains en voie de désertification, des enfants réunionnais sont déplacés de force dans la Métropole. Dirigés vers la Creuse, où ils sont placés lors de leur arrivée dans un foyer de Guéret, ils sont ensuite envoyés dans des familles d'accueil à travers le département. Aujourd'hui, à Guéret, c'est l'Espace créole qui se trouve dans les bâtiments qu'occupait ce foyer<ref>Réunionnais de la Creuse.</ref>.
Modèle:Article détaillé
La ville dispose de quatre écoles maternelles publiques, de six écoles primaires publiques, de deux collèges publics (Jules-Marouzeau, Martin-Nadaud) et de deux lycées publics (Jean-Favard, Pierre-Bourdan)<ref name=":1">Modèle:Lien web.</ref>.
Une école primaire privée (Notre-Dame) est aussi présente dans la commune. Le collège-lycée privé Notre-Dame a fermé en 2014<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Enseignement supérieur
L'enseignement supérieur à Guéret est composé de :
BTS négociation relation client (NRC) et BTS PME-PMI, au lycée Pierre-Bourdan ;
BTS conception et réalisation de systèmes automatiques (CRSA) et BTS domotique, au lycée Jean-Favard ;
BTS attaché commercial Négoventis en alternance et la licence responsable développement commercial Négoventis en alternance, à la chambre de commerce et d'industrie (CCI) ;
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 31,7 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (25,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 32,1 % la même année, alors qu'il est de 38,4 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 54,22 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,47 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Le conservatoire à rayonnement départemental (CRD) Émile-Goué de Guéret qui forme les jeunes musiciens jusqu'au diplôme d'études musicales (DEM) en cordes, bois, cuivres, piano, orgue, clavecin, percussion, chant, guitare, accordéons diatonique et chromatique, vielle à roue, cornemuse et formation musicale, et organise régulièrement des concerts de très grande qualité dans son auditorium ainsi que dans tout le département ;
Un cinéma de cinq salles dont une équipée pour la 3D ; la gestion en est assurée par une association en affermage avec la ville de Guéret<ref>Le Sénéchal.</ref> ;
La Fabrique<ref>Modèle:Lien web.</ref> présente des spectacles de danse, théâtre, musique, lecture et culture urbaine ;
Une bibliothèque multimédia intercommunale (BMI) ou médiathèque, avec un auditorium, des ordinateurs en libre-service et un large choix de livres, de DVD… ;Fichier:Etang de Courtille Guéret.jpgL'étang de Courtille, été 2020
Piscine municipale avec un bassin de Modèle:Unité et un plus petit avec jacuzzi, douche massante et toboggan pour enfants ;
Entente sportive guérétoise (ES Guéret), club de football local ;
Rugby club guérétois Creuse a longtemps joué en deuxième division et a même perdu le match décisif pour la montée en première division contre le Stade nantais en 1959<ref>Site du Rugby club de Guéret.</ref> ;
88.8 Magic programme Alouette : radio régionale commerciale créée à La Souterraine<ref>Fiche de Magic la Radio sur SchooP</ref>. Elle déménage à Limoges en 2007. En 2011, elle syndique ses programmes avec la radio Totem, basée près de Rodez. En 2013, elle est reprise par Alouette, la grande radio régionale fondée en Vendée (aux Herbiers) par Philippe de Villiers, et dont la couverture s'étend du nord de la Bretagne<ref>Elle a racheté la radio Tempo, basée à Henvic, en 2013.</ref> au Limousin ;
94.3 France Bleu Creuse : radio locale publique du département. Ses studios sont à Guéret. Elle émet aussi à Aubusson sur 92.4 FM et à Auzances sur 94.5 FM ;
Le site d'émission de Saint-Léger-le-Guérétois, détenu par l'opérateur TDF, permet de diffuser les chaînes de la TNT, parmi lesquelles France 3 Limousin, pour toute la Creuse<ref>Emetteurs TNT dans la Creuse</ref>. Télim TV, la chaîne locale privée de la région a arrêté ses émissions le Modèle:Date- à la suite de difficultés financières<ref>François Clapeau, Télim TV c'est terminé sur francetvinfo.fr</ref>. Elle diffusait ses programmes sur les trois départements de l'ancienne région Limousin.
Guéret est aussi le siège départemental de nombreuses banques et assurances (Crédit mutuel, Assurance maladie, Groupama…) ;
Les principaux employeurs de la ville sont l'hôpital, la mairie, les entreprises Sauthon Industries (création-décoration de chambres de bébés) et Amis (Groupe SIFCOR, production de pièces de voitures)…
Plusieurs grands projets y ont été portés à terme, notamment la bibliothèque multimédia du Grand Guéret (dite BMI), la rénovation de la salle polyvalente devenue espace André-Lejeune, le conservatoire départemental Émile-Goué, le centre de secours principal de Guéret, l'établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) Anna-Quinquaud, l'hôpital de jour (annexe du centre hospitalier spécialisé Modèle:Nobr et, plus récemment, le centre de loisirs sans hébergement (CLSH) du quartier de Jouhet.
En 2012, 58,1 % des ménages fiscaux étaient imposables<ref name="RUOEZB">Modèle:Lien web.</ref>.
Emploi
Le taux de chômage pour la commune, en 2013, s'élève à 15,9 %<ref name="RUOEZB" />, un chiffre nettement supérieur aux moyennes départementale (12,3 %)<ref>Modèle:Lien web.</ref> et nationale (10,4 %)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
l'hôtel des Moneyroux<ref name=PA00100086>Modèle:Base Mérimée.</ref> (appelé aussi mais à tort « château des comtes de la Marche »<ref name=PA00100086/>, aucun comte n'ayant jamais résidé à Guéret). Cette bâtisse de style gothique flamboyant fut construite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par Antoine Allard, seigneur de Moneyroux et trésorier du comté de la Marche. C'est aujourd'hui le siège du conseil général de la Creuse. On peut le visiter lors des journées du patrimoine. L'hôtel est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du Modèle:Date, à l'exception des éléments suivants : les façades et toitures depuis l'escalier circulaire à l'est, la chapelle des Pénitents, les salles et les cheminées de l'ancien donjon et l'escalier sur plan carré de l'aile ouest qui sont classés au titre des monuments historiques par arrêté du Modèle:Date<ref name=PA00100086 /> ;
Le musée de la Sénatorerie, musée d'art et d'archéologie, avec différents départements : sciences naturelles, armes, tapisseries, sculpture, peinture, émaux, pièces archéologiques… En partie édifié au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'hôtel de la Sénatorerie servait de résidence aux sénateurs sous Napoléon. Dès 1832, la Société des sciences naturelles et archéologiques de la Creuse, l'une des plus vieilles sociétés savantes de France, y réunit des collections d'histoire naturelle et d'œuvres d'art. En 1907, l'hôtel de la Sénatorerie devient un musée, entouré d'un parc aux arbres centenaires<ref>Le musée de la Sénatorerie.</ref> ;
Le théâtre à l'italienne, joyau architectural construit en 1837, rénové en 1928 et devenu salle de cinéma en 1932 jusqu'au Modèle:Date-, date de sa fermeture<ref>L'association Masquarades, créée en juillet 2014, œuvre pour sa sauvegarde, sa restauration et son exploitation.</ref>.