Bataille de Waterloo
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Conflit militaire La bataille de Waterloo Modèle:MSAPI<ref>Prononciation en français de Belgique retranscrite selon la norme API. Source : Jean-Marie Pierret, Phonétique historique du français et notions de phonétique générale, Peeters, Louvain-la-Neuve, 1994, Modèle:P..</ref> s'est déroulée le Modèle:Date, en Belgique, à vingt kilomètres au sud de Bruxelles, dans l'actuelle province du Brabant wallon<ref>Les quinze grandes batailles « belges » qui ont changé l'Europe.</ref>. Cette bataille a opposé l'armée française dite Armée du Nord, dirigée par l'empereur [[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]], à l'armée des Alliés, dirigée par le duc de Wellington et composée de Britanniques, d'Allemands (contingents du Hanovre, du Brunswick, du Nassau) et de Néerlandais (unités belges et néerlandaises), rejointe par l'armée prussienne commandée par le maréchal Blücher. Elle s'est achevée par la défaite décisive de l'armée française.
Modèle:Nom dynastique lance des assauts contre le château d’Hougoumont et la ferme de La Haye-Sainte mais l’armée de Wellington résiste. C’est alors que l’armée prussienne intervient, attaquant le flanc droit de l’armée française. Le maréchal Grouchy, chargé de poursuivre les prussiens après Ligny, avait failli à sa tâche. La cavalerie française charge les lignes adverses à plusieurs reprises et menace de les briser. La Garde impériale avance mais doit finalement reculer. Une attaque générale des coalisés rend la défaite française inévitable<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Les combats n'ont pas lieu sur le territoire de la commune de Waterloo, mais un peu plus au sud, sur les territoires des communes actuelles de Lasne, Braine-l'Alleud et de Genappe. Toutefois, Wellington écrivit la dépêche annonçant la victoire des coalisés depuis son quartier général situé à Waterloo, fixant ainsi ce nom à la bataille qui fut initialement appelée en France « bataille de Mont-Saint-Jean »<ref name = WaterlooAHE>Waterloo. Acteurs, historiens, écrivains, collectif, préface de Patrice Gueniffey et textes choisis et annotés par Loris Chavanette, Folio classique, première page de note.</ref>,<ref name = "souvenir">Cérémonies du bicentenaire de Waterloo, sur Le Souvenir napoléonien.</ref>, lieu effectif de l'engagement. En Allemagne, la bataille est dénommée « Victoire de la Belle-Alliance » (Sieg von Belle-Alliance) <ref name = WaterlooAHE/>,<ref name = "souvenir"/>, du nom de l'auberge où eut lieu la rencontre entre les deux généraux en chef des coalisés à la fin de la journée.
Cette bataille est la dernière à laquelle prit part personnellement Napoléon, qui venait de reprendre le pouvoir en France trois mois plus tôt, et marque ainsi la fin de cette période des Cent-Jours. Napoléon dut en effet abdiquer quatre jours plus tard à son retour à Paris, le Modèle:Date-, face au manque de soutien politique.
Prélude
En Modèle:Date-, une nouvelle coalition se constitue au congrès de Vienne pour combattre Napoléon, qui a quitté l'île d'Elbe. Louis XVIII a fui à Gand. L'armée de Wellington est déjà stationnée sur le sol belge, rejointe début juin par l'armée prussienne du maréchal Blücher.
Napoléon préfère ne pas attendre l'offensive des Alliés et se lance à l'attaque, espérant séparer Wellington et Blücher et les battre l'un après l'autre. Repoussant les Prussiens, il franchit la Sambre à Charleroi le Modèle:Date. Le même jour, le général français Louis de Bourmont, qui commande la Modèle:6e, abandonne son commandement le Modèle:Date-, la veille de la bataille de Ligny, avec quelques officiers de son état-major. Dans Le Mémorial de Sainte-Hélène, Napoléon l'accuse d'avoir révélé son plan à l'ennemi<ref>En réalité, Gustave Gautherot a prouvé que Bourmont n'avait pas encore reçu ses propres ordres avant de quitter son commandement. Wellington confirma, vingt ans plus tard, qu'il n'avait reçu aucune information de Bourmont.</ref>. La défection de Bourmont a eu une influence psychologique importante sur la troupe qui l'accusait de trahison.
Dans la nuit du 15 au Modèle:Date-, le duc et la duchesse de Richmond, sujets britanniques résidant à Bruxelles, organisent un bal en leur hôtel où toute l'aristocratie locale est conviée. Le duc de Wellington et les généraux de son armée y sont invités et beaucoup d'entre eux sont présents. Un peu avant minuit, une estafette envoyée du front par le général Constant-Rebecque, chef d'état-major du prince d'Orange, prévient le duc que les Français sont aux Quatre-Bras de Baisy-Thy. Wellington parvient à rassurer l'assemblée mais ordonne dans le même temps à ses officiers de quitter discrètement la fête et de rejoindre leurs troupes. Vers trois heures du matin, le duc se retire lui-même et, dès sept heures, il galope vers les Quatre-Bras.
Le Modèle:Date-, les troupes napoléoniennes, divisées en deux ailes, sont, le même jour, opposées à des unités de Wellington aux Quatre-Bras (une dizaine de kilomètres au sud du champ de bataille de Waterloo) et à trois des quatre corps prussiens à Ligny (une dizaine de kilomètres au sud-est des Quatre-Bras). La manœuvre projetée de Napoléon consiste à battre son premier adversaire, les Prussiens de Blücher, l'empereur pensant à tort que celui-ci se replierait sur ses lignes naturelles de communication (Liège et Maastricht), puis à battre les Britanniques et les Néerlandais de Wellington qui se retireraient sur Bruxelles puis la mer<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Le commandement de l'aile gauche française (1er et 2e corps) est confié au maréchal Ney avec la mission de s'emparer des Quatre-Bras. Ney perd beaucoup de temps, ce qui permet l'arrivée de renforts alliés. Avec les 3e et [[Armée française pendant les Cent-Jours#4e corps d'infanterie|Modèle:4e corps]], Napoléon parvient à fixer les Prussiens à Ligny. Il veut saisir l'occasion pour les neutraliser définitivement. Pour cela, il ordonne au Modèle:1er corps (réserve de Ney) de venir couper les arrières prussiens, quitte à retarder la prise des Quatre-Bras. Mal ou non informé de cette décision de l'Empereur, Ney rappelle cette unité qui fait donc un aller-retour inutile, privant ainsi Napoléon d'une victoire décisive sur les Prussiens.
L'armée de Blücher perd Modèle:Nombre à Ligny. Les pertes françaises s'élèvent à environ Modèle:Nombre. Le vieux maréchal de Modèle:Unité, dont le cheval a été tué, échappe de peu à la capture mais son chef d'état-major, Gneisenau, organise un repli remarquable sur Wavre, sauvegardant ainsi la possibilité de rejoindre Wellington. L'armée prussienne est battue mais pas vaincue ; elle a sauvé l'essentiel de son artillerie et surtout conservé son esprit combatif. Napoléon, au contraire, surestime les effets de ce qui n'est qu'un succès tactique, pense les Prussiens hors de combat et en retraite vers Namur et Liège. Ce n'est que le lendemain, le Modèle:Date-, que Napoléon confie le commandement de son aile droite (Modèle:Nombre) au maréchal Grouchy avec mission de poursuivre les Prussiens.
Informé de la défaite des Prussiens, Wellington à 10 heures du matin fait replier ses unités des Quatre-Bras sur la position reconnue de Mont-Saint-Jean où Blücher a promis de le rejoindre. Le repli par la chaussée de Bruxelles sur le village de Waterloo se fait discrètement, couvert par la cavalerie d'Uxbridge. Ney, occupé à exécuter les ordres qui lui enjoignent de rallier, d'approvisionner et de concentrer ses troupes, ne s'en aperçoit que dans l'après-midi du 17, alors que l'orage transforme le terrain en bourbier<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Napoléon, qui a rejoint Ney, lui aurait reproché son inaction et lance à la poursuite de l'arrière-garde de l'armée britannique, commandée par Uxbridge, les divisions de cavalerie légère de Jacquinot et Subervie, appuyées par des batteries à cheval de la Garde et les cuirassiers de Kellermann<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Les forces en présence
Les forces et le plan de Wellington
L'armée de Wellington, appelée « Armée des Alliés », comprend, à Waterloo, Modèle:Nombre répartis comme suit : Modèle:Nombre, Modèle:Nombre (unités belges et néerlandaises), Modèle:Nombre, Modèle:Nombre, Modèle:Nombre de la Modèle:Lang et Modèle:Nombre. Dans ses rangs figurent des anciens de la Grande Armée : le général Chassé, qui commande la Modèle:3e néerlandaise, a servi dans l'armée française pendant la guerre d'Espagne ; le général Modèle:Lien, commandant une brigade de cavalerie de l'armée néerlandaise, a commandé le Modèle:14e de cuirassiers pendant la campagne de Russie ; enfin le général Van Merlen, à la tête de la Modèle:2e légère de la cavalerie belge et néerlandaise, a combattu dans l'armée française en Espagne.
Wellington a déployé son armée sur le plateau de Mont-Saint-Jean, face au sud, de part et d'autre de l'axe Charleroi-Bruxelles. Par mesure de protection et de surprise, la plupart des unités sont sur la contre-pente mais le dispositif est précédé, d'ouest en est, par trois points d'appui constitués de grosses bâtisses barricadées et défendues : le château-ferme d'Hougoumont, la ferme de la Haie Sainte et la ferme de la Papelotte transformées en redoutes<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. L'armée est en position défensive et de fixation de l'armée ennemie, et est disposée à tenir ces positions au mieux pour rendre possible l'arrivée de l'armée prussienne sur son aile gauche. Comptant sur ce renfort venant de l'Est, Wellington place une grande partie de ses troupes à l'ouest, protégeant ainsi sa ligne de retraite éventuelle vers la mer<ref>Voir A. Barbero, 2005, Waterloo, Flammarion, chapitre 15 (« le dispositif de Wellington »).</ref>.
Les forces et le plan de Napoléon
Le matin du Modèle:Date-, l'armée de Napoléon (Modèle:Nombre) prend position à environ un kilomètre au sud du plateau avec :
- à l'ouest de la route, le [[Armée française pendant les Cent-Jours#2e corps d'infanterie|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IIe{{#if:| }} }} corps]] de Reille (Modèle:Nombre) précédant le [[Armée française pendant les Cent-Jours#3e corps de cavalerie|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IIIe{{#if:| }} }} corps de cavalerie]] de Kellermann (Modèle:Nombre) et la division de cavalerie lourde de la Garde de Guyot (Modèle:Nombre) ;
- à l'est de la route, le [[Armée française pendant les Cent-Jours#1er corps d'infanterie|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} corps]] de Drouet d'Erlon (Modèle:Nombre) précédant le [[Armée française pendant les Cent-Jours#4e corps de cavalerie|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IVe{{#if:| }} }} corps]] de cavalerie de Milhaud (Modèle:Nombre) et la division de cavalerie légère de la Garde de Lefebvre-Desnouettes (Modèle:Nombre).
- en arrière, le [[Armée française pendant les Cent-Jours#6e corps d'infanterie|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | VIe{{#if:| }} }} corps]] de Lobau (Modèle:Nombre), les divisions de cavalerie de Domon et de Subervie (chacune Modèle:Nombre) et trois divisions d'infanterie de la Garde (Modèle:Nombre).
Numériquement, Napoléon n'a qu'une très légère supériorité en hommes, mais son artillerie est beaucoup plus nombreuse, ce qui lui fait dire à ses officiers généraux lors de sa conférence d'état-major matinale dans son QG de la ferme du Caillou, Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Le plan de Napoléon est de mener l'attaque principale à l'est et au centre en y incluant la ferme de la Haye Sainte (centre du dispositif allié). Il fait déployer 80 canons (appelés la grande batterie) devant le [[Armée française pendant les Cent-Jours#1er corps d'infanterie|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} corps]].
Afin d'attirer les réserves de Wellington vers l'ouest, il charge d'abord le [[Armée française pendant les Cent-Jours#2e corps d'infanterie|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IIe{{#if:| }} }} corps]] de lancer, avec uniquement la division Jérôme (commandée par le frère de l'Empereur), une attaque de diversion à l'ouest, sur la ferme Hougoumont.
À gauche le corps d'armée de Reille, à droite celui de Drouet d'Erlon, derrière eux celui de Lobau.
Tout à droite, les deux corps d'armée prussiens de Ziethen et von Bulow qui n'interviendront qu'à partir de 16 h 00.
Contrairement au dessin, la division de droite du corps Reille n'est pas intervenue à Hougoumont.
Toutes ces actions ne se sont pas déroulées en même temps.
Santé défaillante de l'Empereur
Lors des journées des 17 et Modèle:Date-, l'Empereur souffrait d'hémorroïdes qui l'empêchaient de tenir longtemps en selle. Cela a inévitablement gêné ses reconnaissances et ses déplacements lors de la bataille<ref>Augustin Cabanès en parle dans Les Indiscrétions de l'histoire (1924), Modèle:P. (il est cité par André Larivière, À la rencontre de l'homme, 1951, Modèle:P.), ainsi que Pierre Hillemand dans Pathologie de Napoléon (1970), Modèle:P. et alii. Mais la crise hémorroïdaire de Waterloo est l'objet de débats. Voir également l’Histoire de la campagne de 1815 (1863) du lieutenant-colonel Charras (note H), qui évoque les différentes théories.</ref>,<ref>« Waterloo, une déroute due à une histoire de fesses ? » dans La Minute de la connaissance.</ref>. Certains scientifiques comme Modèle:Lien<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> prétendent que la santé de Napoléon était si mauvaise (il souffrait d'hémorroïdes, de cystite et d'un ulcère à l'estomac) que ses médecins lui auraient administré le matin de la bataille, dans son quartier général de la ferme du Caillou, une trop forte dose de laudanum pour soulager ses douleurs, ce qui aurait émoussé ses capacités mentales au point d'hésiter à lancer l'attaque, mais aucune source fiable ne confirme ce fait<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Météo atypique et défavorable
Les conditions météorologiques défavorables sont celles de l'année sans été, induites par l'éruption du Tambora. L'injection massive de cendres dans l'ionosphère aurait perturbé celle-ci, déclenchant une vague de formations nuageuses et des précipitations sur toute l'Europe<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
S’il n’avait pas plu dans la nuit du 17 au 18 juin 1815, l’avenir de l’Europe était changé. Un nuage traversant le ciel à contresens de la saison a suffi pour l’écroulement d’un monde .<ref>Modèle:Ouvrage</ref>
Au matin du 18 juin, il a plu toute la nuit, le terrain est détrempé. Napoléon, pourtant encore en supériorité numérique, a prévu d'attaquer à Modèle:Unité du matin, mais il tergiverse.
Le début de l'attaque est retardé.
Il est historiquement attesté que Napoléon a attendu pour attaquer que le soleil ait fait sécher la boue provoquée par la pluie tombée abondamment durant la nuit, car cette boue limite la mobilité de sa cavalerie et la capacité des chevaux à tracter les canons <ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. La mise en place de l'artillerie, dans la boue, est difficile. Par la suite, l'efficacité des tirs est réduite (les boulets s'enfoncent dans la terre au lieu de rebondir par ricochets). La progression de l’infanterie et de la cavalerie n'est guère aisée.
La bataille
11 h 30. L'attaque de diversion d'Hougoumont
À 11 h 30 démarre à l'ouest l'attaque de diversion menée par le prince Jérôme contre le château-ferme de Hougoumont. Les Modèle:Nombre de la brigade Bauduin doivent attaquer en premier et pénétrer dans le bois. Une grêle de balles tombe alors sur les Français et le général Bauduin est mortellement blessé. En une heure, les Français chassent du bois les soldats nassauviens qui se trouvaient au sud d'Hougoumont. Le prince s'acharne alors à prendre la position fortifiée mais malgré des renforts successifs, toutes les attaques françaises sont repoussées. À Modèle:Heure, le lieutenant Legros, un ancien sapeur, parvient, à coups de hache, à défoncer un battant de la porte nord de la ferme. Quelques hommes entrent dans la cour mais ils sont immédiatement tués par les Coldstreams, à l'exception d'un jeune tambour. Hougoumont devient, durant toute la journée, un point de fixation dans la bataille qui mobilise plus de Modèle:Nombre du côté français, contre seulement Modèle:Nombre du côté allié.
13 h 00. L'attaque du Modèle:1er corps
À 13 h 00, à l'est, les quatre-vingts canons de la grande batterie déployés sur Modèle:Unité ouvrent le feu. Au bout d'une demi-heure, les artilleurs français cessent leurs tirs : la brigade anglo-néerlandaise Modèle:Lien de la division Perponcher a souffert car elle était positionnée en contrebas du plateau, une position à hauts risques, mais les autres unités de l'armée alliée, positionnées à l'abri de la crête du plateau, s'en sortent avec des pertes légères. À Modèle:Heure, emmené par le maréchal Ney, le Modèle:1er corps du général d'Erlon démarre la progression avec ses quatre divisions d'infanterie marchant au rythme des tambours qui scandent la marche à 76 pas par minute<ref>Le roulement des tambours, ponctué par les coups de la grosse caisse, entraîne la troupe au pas cadencé. Lors d'une charge, la cadence passe à 76 pas par minute selon le règlement français.</ref>. Chaque division est constituée de 8 bataillons en ligne, formant un rectangle de 24 rangs de Modèle:Nobr (trois rangs par bataillon) se déployant sur un front d'environ Modèle:Unité et une profondeur de Modèle:Unité, soit plus de Modèle:Nombre armés de mousquets<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Elles se mettent en marche l'une après l'autre d'ouest en est, c'est-à-dire dans l'ordre : la division Quiot, la division Donzelot, la division Marcognet et la division Durutte. À l'ouest du dispositif de d'Erlon, la division commandée par Quiot (en l'absence d'Allix) est chargée de prendre la Haye Sainte. Elle est flanquée d'une brigade de cuirassiers du corps Milhaud (deux, selon certaines sources qui citent les brigades Travers et Dubois) et à l'est du dispositif, la division commandée par Durutte doit prendre les fermes de Papelotte, de Smohain et de La Haye. Entre les deux fermes, se trouvent les divisions Donzelot et Marcognet qui ont pour objectif de prendre pied sur le plateau.
La Haye Sainte est fermement défendue par le Modèle:2e léger du major George Baring de la King's German Legion, et les Français butent sur les solides défenses de la ferme. Papelotte et les fermes alentour sont défendues par des régiments de Saxe-Weimar, mais la division Durutte parvient à remplir ses objectifs après un court combat. Entre ces deux positions défensives, les divisions Donzelot et Marcognet, après avoir eu un certain nombre de pertes dues à l’artillerie alliée et à la grande profondeur de leur rang, repoussent facilement la brigade Bylandt, déjà très affaiblie par le bombardement français, par un court échange de feu, puis elles commencent à monter vers le plateau. Mais le général britannique Picton, vétéran de la guerre d'Espagne et commandant la division alliée qui se trouve devant les Français, a fait coucher ses soldats derrière la contre-pente en adoptant la technique de Wellington en Espagne, et ordonne à ses régiments d'infanterie écossais et de miliciens de se lever brusquement. Les soldats alliés déchargent alors leurs fusils sur les soldats du Modèle:1er ; même la brigade Bylandt s'est ressaisie et dirige un déluge de feu sur les Français, qui, pris par surprise en train de monter le plateau en colonnes, ne peuvent répondre aux tirs et tentent désespérément de reformer leurs lignes. Devant cette infanterie désorganisée, Wellington confie au commandant de son corps de cavalerie, lord Uxbridge, de faire contre-attaquer les brigades de cavalerie lourde Somerset et Ponsonby (dont les célèbres Scots Greys). Les Scots Greys de Somerset attaquent le détachement de cavalerie lourde du corps d'armée de Milhaud, chargé de protéger la division Quiot ; la brigade lourde Ponsonby attaque le Modèle:1er. Les Français, surpris en plein déploiement, sont décimés et se replient en désordre, subissant de lourdes pertes. Le sergent Modèle:Lien des Scots Greys réussit à s'emparer du drapeau du Modèle:45e de ligne français et de l'aigle qui surmonte sa hampe. Dans leur élan, les deux brigades de cavalerie britanniques vont même jusqu'à attaquer la grande batterie, mais elles se font alors enfoncer par la cavalerie française restée en arrière, composée des corps d'armée de Milhaud et de la division du Modèle:1er commandée par Jacquinot et sont mises définitivement hors combat. Les lanciers de Jacquinot poursuivent leurs ennemis et sont attaqués par la division de cavalerie alliée Vandeleur située à la gauche du dispositif britannique. À ce moment, des éléments de la division Durutte forment un carré, voyant déferler ces cavaliers sur leur droite. Mais les lanciers français les dégagent et poursuivent les gardes à cheval et les dragons jusqu’au pied du Mont-Saint-Jean, au-delà de la Haie-Sainte. Il y a alors un arrêt dans l’action et chacun regagne ses positions<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Malgré les déboires de la cavalerie lourde britannique et la mort du général de division Picton, c'est un nouveau succès défensif pour l'armée de Wellington.
15 h 00. Les charges de la cavalerie française
À Modèle:Heure, après la réorganisation du [[Armée française pendant les Cent-Jours#1er corps d'infanterie|Modèle:1er corps]] et de nouveaux tirs de préparation de la grande batterie, une nouvelle attaque est menée pour s'emparer du verrou que constitue la ferme de la Haye Sainte défendue par 450 fusiliers du second bataillon léger de la King's German Legion qui résistent au régiment de Modèle:Nombre français. À la suite de la canonnade, Wellington fait replier son centre. Ney croit à un repli général. De sa propre initiative, il entraîne tous les cuirassiers de Milhaud qui sont aussitôt suivis par la division de cavalerie légère de la Garde commandée par Lefebvre-Desnouettes. Les Français chargent entre La Haye Sainte et Hougoumont, là où l'infanterie alliée est toujours intacte. Wellington fait former ses régiments en carrés d'infanterie britanniques (chaque carré est formé d'un bataillon de 500 hommes qui présentent un hérisson de baïonnettes de Modèle:Unité de côté<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>) et ordonne aux artilleurs de se réfugier dans ceux-ci lorsque les cavaliers français sont très proches puis, entre deux charges, de retourner à leur pièces et de continuer à tirer à mitraille sur les soldats français. Cet affrontement entre la cavalerie française et les seize carrés en échiquier constitue un moment fort de la bataille et devient l'épisode du chemin creux — exagéré par Victor Hugo — dans Les Misérables<ref>Yves Vander Cruysen, Waterloo démythifié !, Éditions Jourdan, 2014.</ref>.
Napoléon, qui n'a pas ordonné ces charges, les estime prématurées. Il précise : Modèle:Citation. Mais à Modèle:Heure, compte tenu de la situation, il envoie en renfort le corps de cavalerie de Kellermann ainsi que la division de cavalerie lourde de la Garde du général Guyot et la division de cavalerie légère de Lefebvre-Desnouettes. Avec la cavalerie déjà engagée, cela fait un total de plus de Modèle:Nombre français engagés sur le front, long de Modèle:Unité seulement, du centre droit allié<ref>H. Lachouque, Waterloo, 1815, Stock, 1972, pages 130-131.</ref>.
16 h 30. L'arrivée des Prussiens
Entre-temps, de 14 à 16 heures, Napoléon a dû déployer sur son flanc Est les divisions de cavalerie Domon et Subervie et le {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | VIe{{#if:| }} }} corps de Lobau afin de faire face à l'arrivée inopinée de l'avant-garde prussienne, les corps de von Zieten et de von Bulow. Comme Napoléon a négligé le risque d'une intervention prussienne, les premiers éléments du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IVe{{#if:| }} }} corps du général von Bülow ont pu déboucher du défilé du ruisseau de la Lasne et occuper le bois de Paris sans aucune opposition. Quant à Grouchy, Napoléon lui aurait fait envoyer un courrier lui ordonnant de se rapprocher. Les heures d'envoi, de réception et d'exploitation du message font l'objet de discussions entre historiens militaires. Le maréchal Soult, chef de l'état-major général de l'armée française, ainsi chargé de transmettre et faire exécuter les ordres de l'Empereur, n'avait pas, dans cette fonction, la rigueur et l'efficacité de Berthier. Il est de toute façon trop tard pour que Grouchy puisse intervenir sur le champ de bataille. À 16 h 30, le {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IVe{{#if:| }} }} corps prussien attaque vers Plancenoit. Napoléon est confronté à une menace mortelle de débordement sur son flanc droit.
18 h 00. Les combats de Plancenoit
Sur le flanc est, sous la pression des Prussiens du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IVe{{#if:| }} }} corps (Bülow), le corps de Lobau débordé a dû se replier. Plancenoit tombe aux mains des Prussiens vers Modèle:Heure. La division de la Jeune Garde commandée par Duhesme est envoyée pour reprendre le village, ce qu'elle réussit à faire mais un nouvel assaut des Prussiens l'en chasse. Peu après 19 h 00, renforcés par deux bataillons de la Vieille Garde, les Français parviennent cependant à reprendre Plancenoit en y délogeant l'ennemi à la baïonnette. Le flanc droit de l'armée impériale est momentanément fixé mais Napoléon a dû utiliser une partie de ses réserves.
18 h 30. La prise de la Haye Sainte
Sur le front central, la bataille continue à faire rage. Lors de chaque charge française, les artilleurs britanniques se replient dans les carrés formés par l'infanterie. Les canons alliés, laissés en avant de leur infanterie, ne sont ni neutralisés ni emportés<ref>Dans la cavalerie française, des cavaliers étaient chargés de neutraliser les canons ennemis par enclouage (enfoncement à coups de marteau, de clous carrés dans les lumières des amorces de canons, rendant sa mise à feu impossible) ou, à défaut de clous, par un système équivalent (mise au fond de la terre et en enfonçant un cylindre de bois durci, ou un boulet de calibre enveloppé de feutre et entré à force) mais ils ont probablement été blessés ou tués au cours de l'assaut. Aucun officier ne songe à faire briser les écouvillons ou retourner les pièces et les attelages manquent pour emmener les affûts de canons. Source : Modèle:Ouvrage.</ref>, si bien qu'ils redeviennent utilisables avant chaque nouvelle charge<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. La cavalerie charge plus de dix fois et Ney a cinq chevaux tués sous lui. Par une erreur tactique grave, la cavalerie française n'est pas suivie par l'infanterie qui aurait occupé le terrain et mis les pièces d'artillerie britanniques hors d'état de fonctionner. Finalement, ce n'est qu'à 18 h 30 qu'a enfin lieu une attaque de l'artillerie britannique et de la Haie Sainte par le [[Armée française pendant les Cent-Jours#2e corps d'infanterie|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IIe{{#if:| }} }} corps]] de Reille (moins la division Jérôme engagée à Hougoumont). La Haye Sainte tombe enfin aux mains des Français. Ney fait avancer des canons qui prennent d'enfilade les positions britanniques. La situation des Alliés est critique. Ney demande des renforts pour en finir, mais au vu de la menace prussienne, Napoléon refuse.
19 h 30. Napoléon fait donner la Garde
Protégé à l'Est par l'arrivée des Prussiens du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} corps (Von Zieten), Wellington peut récupérer des unités pour renforcer son centre. Aussi, à 19 h 30, quand Napoléon fait donner la Garde sur les positions alliées, il est trop tard. Les grenadiers de Friant et les chasseurs à pied de Morand (dont fait partie le célèbre général Cambronne) ne peuvent rien contre la conjugaison de l'artillerie, de l'infanterie et de la cavalerie de Wellington. La Garde impériale recule, ce qui jette le désarroi dans le reste de l’armée française.
Wellington a été prévenu de l'attaque de la Garde impériale par un Français, peut-être le capitaine du Barail, qui a livré des renseignements sur le plan d'attaque de Napoléon, au moment de l'entrée de la Moyenne Garde dans la bataille<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
20 h 30. La déroute française
À la vue de la retraite de la Garde, certaines unités françaises commencent à se débander. Les Prussiens de Von Zieten ({{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} corps) accentuent leur pression sur la Papelotte et surtout, les renforts continuels que reçoit le {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IVe{{#if:| }} }} corps prussien lui permettent de conquérir définitivement Plancenoit, de menacer directement les arrières de Napoléon, de laisser la panique gagner l'ensemble du front français et laisser s'amplifier la désorganisation du dispositif français. Wellington lance l'ensemble de l'armée alliée en avant. Les dernières résistances organisées cessent, hormis quelques rares bataillons de la Garde. Selon une légende très populaire, commandant le dernier carré de la Garde, sommé de se rendre par le général britannique Colville, le général Cambronne aurait répondu « La Garde meurt mais ne se rend pas ! » puis un définitif « Merde ! » avant d'être grièvement blessé<ref>Cambronne est relevé sur le champ de bataille par les vainqueurs et emmené comme prisonnier au Royaume-Uni. Revenu en France, il a toujours prétendu n'avoir jamais dit ni le mot ni la phrase. Néanmoins, en 1862, Victor Hugo, dans Les Misérables, lui fait dire cette réplique. Il semble bien, d'après les témoignages des soldats hanovriens qui l'ont capturé, que Cambronne ne faisait pas partie du fameux « dernier carré » et que ces citations apocryphes soient nées de la plume d'un journaliste, Michel Balisson de Rougemon, qui, dès le 24 juin 1815, les publie dans un article du Journal général de la France. Modèle:Ouvrage.</ref>. L'armée du Nord s'enfuit dans le plus complet désordre, abandonnant l'essentiel de son train d'équipage et de son artillerie.
22 h 00. Les Prussiens poursuivent les Français
Vers 22 h 00, Wellington et Blücher se rencontrent. La légende veut que ce soit à la ferme de la Belle-Alliance, au nom prédestiné pour les vainqueurs. Plus vraisemblablement, cette rencontre a eu lieu plus au sud, à l'approche de Genappe. Napoléon a fui, échappant de peu aux avant-gardes prussiennes. Wellington, dont les troupes sont épuisées, laisse aux Prussiens la tâche de poursuivre. Il rentre à son quartier-général, y rédige son rapport et donne à la bataille le nom de l'endroit où il se trouve : Waterloo.
Lors de la poursuite, les Prussiens découvrent à Genappe vers 23 heures, parmi d’autres véhicules et fourgons (pris dans un enchevêtrement) constituant la « Maison de l'empereur » (ces voitures étaient réservées aux secrétaires, valets et autres membres de la suite), les deux véhicules de luxe que l'Empereur a dû abandonner pour battre en retraite à cheval. Les soldats du major von Keller puis des uhlans brandebourgeois pillent ces véhicules, notamment le véhicule du premier valet de chambre Louis Joseph Marchand, véritable coffre-fort sur roues, contenant les effets de campagne de Napoléon (chapeau, redingote, nécessaires, pupitre avec encrier, petite bibliothèque de voyage, etc.) et surtout pierres précieuses, pièces d'or et d'argent<ref>Les États officiels prussiens prétendent que ce butin fut saisi dans le landau.</ref>. Les soldats s'empressent de remplir leurs poches et leurs gibernes mais, sur ordre d'officiers généraux, le butin est presque reconstitué et les deux berlines récupérées par le major Von Keller.
Bilan des victimes
Les chiffres des victimes peuvent varier — faiblement — selon les historiens contemporains<ref>Si les évaluations pour les troupes alliées sont assez précises, les chiffres concernant l'armée française sont particulièrement difficiles à établir dans la mesure où un grand nombre de soldats ont déserté après la seconde abdication de Napoléon, le 22 juin, et figurent par conséquent comme disparus dans les états régimentaires. De même les pertes néerlandais belges sont le fruit de déductions d'après l'ensemble des pertes pour les Quatre-Bras et Waterloo ; cf. J. Logie, op. cit., 2003, Modèle:P..</ref>. Suivant Jacques Logie, la bataille a occasionné Modèle:Nombre<ref>Modèle:Nombre chez les Alliés et près de Modèle:Nombre du côté français.</ref> et plus de Modèle:Nombre<ref>Modèle:Nombre chez les Alliés et Modèle:Nombre à Modèle:Nombre dans les troupes françaises.</ref> blessés, auxquels viennent s'ajouter près de Modèle:Nombre disparus<ref name = "Logie 2003, p.153" />. On dénombre en outre de Modèle:Nombre à Modèle:Nombre prisonniers français<ref name = "Logie 2003, p.153">Modèle:Ouvrage.</ref>.
De plus, nombre de blessés succombent rapidement après la bataille<ref>C'est par exemple 27 blessés sur 146 qui succombent dans les 10 jours suivant la bataille au sein du Modèle:32e RI britannique ; cité par J. Logie, op. cit., 2003, Modèle:P..</ref>, du choc ou d'hémorragies pour les plus gravement atteints, mais aussi de déshydratation pour les blessés plus légers auxquels les distributions d'eau ne parviennent pas à temps<ref name = "Logie 2003, p.153"/>.
Pour les quatre jours d'affrontement de la campagne de Belgique de juin 1815, on dénombre du côté français Modèle:Nombre morts — parmi lesquels Modèle:Nombre généraux<ref>Pierre Aulard, Pierre François Bauduin, Victor Frédéric Chassériau, Jean-Jacques Desvaux de Saint-Maurice, Frédéric Guillaume de Donop , Philibert Guillaume Duhesme, Jean-Baptiste Auguste Marie Jamin, Jacques Lecapitaine, Louis-Michel Letort de Lorville, Claude Étienne Michel et Raymond Pierre Penne, auxquels il faut ajouter Jean-Joseph Gauthier, Jean-Baptiste Girard et Pierre Antoine Anselme Malet morts après la campagne, des suites de leurs blessures ; cités par Th. Lentz, op. cit., Modèle:P..</ref> — et Modèle:Nombre blessés ; dans les rangs des armées de Wellington et de Blücher, on compte respectivement Modèle:Nombre — dont Modèle:Nombre généraux<ref>Le duc de Brunswick, Thomas Picton, William Ponsonby, William Fuller et Van Merck ; cités par Th. Lentz, op. cit., Modèle:P..</ref> — et Modèle:Nombre morts pour Modèle:Nombre et Modèle:Nombre blessés<ref name = "Lentz 2015, p.281"/>.
Avec Modèle:Nombre morts et Modèle:Nombre blessés toutes armées confondues — pertes correspondant au quart des troupes engagées — la campagne de Belgique est, en seulement quelques jours, une des plus meurtrières campagnes militaires de la Révolution et de l'Empire en termes de victimes, évidemment dépassée par les campagnes de Russie et d'Allemagne qui se sont elles déroulées sur plusieurs mois<ref name = "Lentz 2015, p.281">Modèle:Ouvrage.</ref>.
À ces victimes humaines, il faut ajouter près de Modèle:Nombre chevaux tués<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Conclusions
Les principales causes de la victoire des Alliés sont les suivantes :
Du côté français :
- la mauvaise transmission et l'ambiguïté des ordres : à Ney (Modèle:1er corps à Ligny), à Grouchy bloqué à Wavre : l'important n'était pas que Grouchy rejoigne Waterloo mais qu'il empêche les Prussiens d'y arriver ;
- les engagements tardifs le 16 juin aux Quatre-Bras et à Ligny et le 18 juin à Waterloo où la bataille aurait pu commencer plus tôt (l'état du terrain n'a pas contrecarré les mouvements prussiens) et où la Garde aurait pu « donner » lorsque Ney demandait des renforts pour l'estocade ;
- le manque de coordination des armes : Jérôme attaque Hougoumont sans préparation d'artillerie ; Ney lance des charges de cavalerie en oubliant son infanterie ; la Garde « donne » sans appui d'artillerie et quand il n'y a plus de cavalerie ;
- le mauvais choix du lieu des dernières attaques : Ney lance ses charges de cavalerie à l'ouest de la Haye Sainte où la position alliée est la plus solide alors que l'infanterie n'y a même pas été fragilisée ; la Garde attaque à l'ouest (emmenée par Ney) plutôt qu'à la Haye-Sainte ;
- détail non négligeable : les canons alliés capturés sont laissés intacts, ce qui permet à chaque fois aux artilleurs de Wellington de les réutiliser ;
Du côté allié et prussien :
- une meilleure cohésion que celle qu'on pouvait attendre de l'armée de Wellington, composée de troupes de multiples provenances ;
- la reconnaissance par Wellington du terrain, qui avait repéré les lieux un an avant et décidé du lieu de la bataille ;
- le sang-froid et la ténacité des troupes alliées dont très peu d'éléments se débanderont malgré les attaques répétées des Français ;
- la combativité et l'allant des troupes prussiennes, jamais découragées par les revers initiaux ;
- la décision de Gneisenau après Ligny de pousser vers Wavre et donc de rester potentiellement en contact avec Wellington ;
- l'énergie de Blücher qui pousse ses troupes en avant et les lance sur les Français alors qu'elles ne se sont pas encore regroupées ; son activité jusqu'à la nuit tombée transformera la défaite française en désastre irréparable.
Conséquences
Dès que l'issue du combat fut certaine, un agent travaillant pour le compte de la banque Rothschild partit pour Londres via Ostende. Informé dès le 20 juin dans la matinée, Nathan Rothschild vendit ostensiblement ses titres à la Bourse puis après avoir provoqué un krach racheta ces mêmes titres au dernier moment alors que les cours s'étaient effondrés. Le rapport que Wellington rédigea après la bataille n'arriva dans la capitale britannique que le 21 dans la soirée. Dès le lendemain, la victoire provoqua une hausse de la Bourse. Les Rothschild ont toutefois prétendu qu'on avait surestimé leurs gains. Pour les spéculateurs, la défaite totale des Français met fin à la guerre. Le principal placement financier français, l'emprunt d'État à rente de 5 %, avait clôturé au cours de 53 la veille de la bataille et monte à 55,5 le jour suivant, puis grimpe jusqu'à « 66 le 4 juillet, c'est-à-dire lendemain de la seconde capitulation de Paris »<ref name = "p.186">Modèle:Harvsp.</ref>.
Le traité de Paris, signé le 20 novembre, quelques mois après la bataille, a imposé à la France l'occupation militaire par une armée de Modèle:Nombre, payées et entretenues par la France pour cinq années, ainsi qu'une indemnité de guerre de Modèle:Nobr de francs<ref name = "p.188">Modèle:Harvsp.</ref>.
Les corps des victimes furent pour la plupart incinérés ou enterrés dans des fosses communes<ref name="Arnaud2022" />. En août 2022, il n'y a que de rares traces de ces victimes dont seulement deux squelettes humains complets. Des chercheurs belge, allemand et britannique, à la lecture de documents inédits des Archives de l'État à Louvain-la-Neuve<ref>Modèle:Lien web.</ref>, émettent l'hypothèse que des squelettes furent ensuite déterrés et les os broyés pour servir d'engrais en agriculture ou de filtres dans l'industrie sucrière de la betterave<ref>Modèle:Article </ref>,<ref name="Arnaud2022">Modèle:Article.</ref>.
Les dents récupérées sur les Modèle:Unité de Waterloo ont alimenté pendant plusieurs années le commerce de prothèses dentaires, connues sous le nom de Modèle:Langue<ref>Modèle:Article</ref>.
Considérations techniques
Le fusil
Si les trois armées présentes à Waterloo utilisent le même type d'armes individuelles, il existe quelques différences.
Le fusil français modèle 1777 corrigé an IX (fusil Charleville) tire une balle en plomb d'un diamètre de 15,9 mm et pesant 24,5 g. Le faible "vent" (espace entre la balle et l'âme du canon) rend le tir plus précis (écart d'environ Modèle:Unité à Modèle:Unité), mais l'arme est plus longue à charger (environ deux à trois coups par minute puis moins au fur et à mesure que le canon s'encrasse). Pour des raisons techniques, il a plus de ratés que le modèle britannique<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. L'infanterie française, quand elle se déploie en ligne, est disposée sur trois rangs contre deux pour les Alliés (le troisième rang est inutile au feu), ce qui ne permet pas la même puissance de feu que les Alliés.
Une partie de l'armée alliée commandée par Wellington est armée de ces fusils, en particulier les unités belges et néerlandaises.
Le fusil britannique Indian Patter, dit « Brown Bess », tire une balle d'un diamètre de 17,5 mm, pesant Modèle:Unité, ce qui le rend plus efficace contre les chevaux. Moins précis que le modèle français, sa cadence de tir est plus rapide (3 voire 4 coups par minute), principalement en raison de sa taille moindre.
Le fusil prussien modèle 1809 est une copie du fusil français modèle 1777, mais raccourcie et d'un calibre similaire à celui du fusil britannique. Sa maniabilité et son vent plus important le rendent plus rapide à charger que le fusil français.
Il y a aussi à Waterloo la carabine Baker. Elle équipe deux régiments britanniques : la très professionnelle King's German Legion (dont des unités défendent la ferme de la Haye Sainte) ainsi que plusieurs unités légères comme le Feldjägerkorps kielmansegge, le bataillon léger de Lünebourg pour 1/3, les compagnies légères des régiments de ligne de la KGL ou encore de nombreuses compagnies de jäger prussiens. Il s'agit d'une arme à canon rayé. Le chargement est long (1 minute) car il faut forcer la balle mais la précision est remarquable pour l'époque : Modèle:Unité. Ceci explique pourquoi la Haye Sainte n'a pu être prise que lorsque les hommes de la King's German Legion ont été à court de munitions.
Formation du Modèle:1er corps français
Lors de l'attaque du Modèle:1er corps, contrairement à l'usage, les trois divisions situées à droite ont progressé en trois blocs si compacts (sans intervalle en profondeur) que certains historiens ont même l'ont qualifié de « formation macédonienne » par comparaison aux guerriers grecs de l'Antiquité.
Cette formation permet de se déployer (élargir le front) très rapidement pour l'assaut final. Elle a, en revanche, un grand inconvénient : celui de ne pas pouvoir se réorganiser en carrés, seule action qui permet de s'opposer efficacement à une contre-attaque de cavalerie. On ignore les raisons qui ont amené les Français à agir de la sorte, certains historiens optent pour une sous-estimation de la cavalerie britannique.
La contre-attaque du général Picton appuyée par la cavalerie lourde britannique mit les trois divisions françaises de droite en déroute et, se retrouvant isolée, la division de gauche dut se replier à son tour. L'attaque principale fut d'emblée un fiasco.
L'artillerie
Les Britanniques disposent depuis 1808 d'une munition nouvelle, le Shrapnel, un boulet rempli de billes et qui explose en l'air. Cette munition, d'une portée de Modèle:Unité, s'est avérée terriblement efficace à Waterloo. Les Britanniques en auraient tiré plus de trois cents. Ils ont également à Waterloo une batterie expérimentale qui tire des fusées Congreve, un ancêtre des roquettes actuelles. Elle fut utilisée pour protéger le repli des Quatre-Bras, mais ce système, d'une portée de Modèle:Unité, manque de précision.
Historiographie
À Saint-Hélène, Napoléon consacra la plus grande partie de son temps à réarranger l'histoire. Le Mémorial de Sainte-Hélène est devenu la « bible » des Romantiques. Peu soucieux de la vérité historique, des écrivains comme Thiers et Mullié tronquaient la vérité. La bataille de Waterloo dont Napoléon lui-même a rédigé plusieurs versions différentes n'a pas échappé à la falsification.
Dans Les Misérables, Victor Hugo décrit un ravin dans lequel s'entassaient chevaux et cavaliers. Ledit « chemin creux » correspond à l'actuelle route macadamisée qui mène de la chaussée Charleroi - Bruxelles à la Butte du Lion. En 1815, le chemin était certes encaissé sur environ Modèle:Unité<ref name = "Raoul-Claes-p142">« Wellington qui visita Mont Saint Jean quelques années après la victoire qui l’a rendu célèbre, déclara tristement que la pyramide du Lion avait gâté son champ de bataille. En effet on dut considérablement abaisser le niveau du terrain pour prendre la terre nécessaire à l’édification de ce monticule et ainsi le fameux chemin creux d’Ohain, par exemple, où vinrent s’engouffrer les premières lignes de la cavalerie française, n’a plus la profondeur qui causa cet écrasement horrible de soldats et de chevaux. » Louvain et ses environs. Guide de promenades avec une carte routière, par Raoul Claes, Édition Union vélocipédique louvaniste, Imprimerie Fonteyn, Louvain. 1892, Modèle:P..</ref>, mais le récit de Hugo est complètement romancé, aucun témoignage de l'époque ne relatant pareille tragédie.
Mouvement de Grouchy
Ce n'est que le 17 juin à 11 heures que Napoléon charge Grouchy de poursuivre les Prussiens avec les {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IIIe{{#if:| }} }} et {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IVe{{#if:| }} }} corps, la division Teste, les corps de cavalerie de Pajol et d'Exelmans. Quelque Modèle:Nombre sont ainsi chargés de poursuivre Modèle:Nombre qui ont 18 heures d'avance. Pajol trouve quelques éléments à Namur mais Exelmans découvre le corps Thielmann à Gembloux. Napoléon persiste à penser que les Prussiens sont démis.
Le 18 juin à 11 h 45, Grouchy était à Walhain (Modèle:Unité au sud-est de Mont-Saint-Jean) où, dit-on, il dégustait des fraises en compagnie du notaire Hollert à la terrasse d'une auberge. Le bruit du canon, indiquant que la bataille venait de commencer à Waterloo, y a incontestablement été entendu. Le général Gérard, qui commandait le Modèle:4e corps, aurait suggéré à son chef de « marcher au canon ». Le maréchal aurait refusé de prendre une telle initiative pour s'en tenir aux ordres qu'il avait reçus. Plus tard, Napoléon et d'autres ont fait de cette passivité la cause de la défaite de Waterloo. On a aussi beaucoup écrit sur le courrier que l'Empereur a fait envoyer à Modèle:Unité. On passe souvent sous silence le fait que le 18 à 2 heures du matin, Napoléon ait reçu une lettre de Grouchy écrite quatre heures auparavant l'informant qu'une colonne de Prussiens se repliait en direction de Wavre. Napoléon n'a donné aucune suite immédiate à cette lettre. Les historiens actuels sont convaincus que Napoléon a donné des ordres tardifs et peu clairs et que Grouchy n'aurait pas pu rassembler ses forces et les amener à temps à Waterloo<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Napoléon et ses subordonnés
Napoléon considérait la plupart de ses maréchaux comme de simples agents d'exécution. Dans une lettre à Berthier (du Modèle:Date), il déclare : Modèle:Citation<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Rumeur de trahison
Selon le récit du sergent britannique Cotton (Voice from Waterloo), un capitaine des carabiniers français (parfois identifié comme Charles du Barail) aurait déserté juste avant l'attaque de la Garde impériale et aurait révélé l'imminence de cette attaque et l'endroit où elle aurait lieu. À la suite de cette information, des partisans de l'Empereur ont prétendu après la bataille que cette trahison aurait permis à Wellington d'adapter ses plans pour empêcher la percée de la Garde. En fait, la préparation de cette attaque étant bien visible et depuis la chute de la Haye-Sainte, il était clair que Napoléon devait frapper au centre. L'arrivée du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} corps prussien sur le flanc gauche de Wellington lui permettait en outre de renforcer son centre<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Références culturelles
Peinture
William Turner, 1818
Tate Britain, Londres.
Le peintre britannique William Turner visita le champ de bataille, déjà une attraction touristique en 1817, remplit un carnet de croquis avec des dessins et des notes et fit des études sur les uniformes des soldats en préparation de ce tableau. Il y met l’accent sur les conséquences tragiques de la guerre pour toutes ses victimes. Avec la peinture, il cita le poème de Byron « Le pèlerinage de Childe Harold », déplorant « ami, ennemi, dans un mélange funéraire rouge ! »<ref>Turner, Tate Britain.</ref>.
Littérature
- François-René de Chateaubriand dans Mémoires d'outre-tombe, 1849, décrit la bataille aux chapitres 16 et 17 du livre 23 de la troisième partie.
- Honoré de Balzac dans Le Médecin de campagne, 1833, donne la description la plus violente de cette bataille racontée par un ancien grognard de Napoléon dans une grange, devant un public rural<ref>Le Médecin de campagne, Bibliothèque de la Pléiade, 1978, Modèle:P., Modèle:ISBN.</ref>.
- Stendhal dans La Chartreuse de Parme, 1839, raconte la bataille de Waterloo vue et vécue par Fabrice del Dongo (chapitre III). Fabrice est un jeune aristocrate italien, admirant Napoléon et n'ayant jamais combattu ; sa vision de la bataille est plus que floue.
- Victor Hugo : dans « L'Expiation », (Les Châtiments 1847) avec le célèbre vers : « Waterloo ! Waterloo ! Waterloo ! morne plaine ! » et dans Les Misérables, 1862, chapitre 9 du livre 1, {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IIe{{#if:| }} }} partie.
- Erckmann-Chatrian : dans « Waterloo », 1865, suite d'Modèle:Lien.
- Achille Tenaille de Vaulabelle 1815, Ligny-Waterloo, 40 gravures par J. Worms, d'après les documents authentiques, sans date, 112 p., Garnier frères, Paris.
Cinéma et télévision
- Modèle:Lien (1913) de Modèle:Lien.
- Napoléon (1927) d'Abel Gance
- Waterloo (1929) de Karl Grune
- Waterloo (1970) de Sergueï Bondartchouk, avec Rod Steiger, Christopher Plummer et Orson Welles.
- Le Jour du fléau (1975) de John Schlesinger, un tournage en studio de la bataille en grandeur nature se solde par plusieurs blessés.
- Napoléon (2002) de Yves Simoneau (épisode 4 de 4), avec Christian Clavier.
- Waterloo, l'ultime bataille (2014) de Hugues Lanneau<ref>http://www.grignoux.be/films/3586-waterloo.</ref>,<ref>« Waterloo : un documentaire revient sur l'ultime bataille », RTBF, 30 mai 2014.</ref>.
Bande dessinée
- Waterloo, le chant du départ (2015), BD de Bruno Falba, Christophe Regnault et Maurizio Geminiani (avec un dossier historique de Jean Tulard), publiée chez Glénat.
- Napoléon Bonaparte, tome 4/4 (mai 2015) montre un passage sur la bataille de Waterloo aux pages 42 à 49. Cette bande dessinée est de Jean Torton, Jacques Martin et Pascal Davoz aux éditions Casterman.
- Dans le manga One Piece de Eiichirō Oda, le personnage de Trafalgar D. Water Law est inspirée de la bataille de Waterloo et de celle de Trafalgar.
Musique
- Une Scène chorale pour chœur d'hommes à quatre voix commémorant cette bataille a été composée par Louis Rosoor en 1902.
- Le groupe ABBA chante en 1974 Waterloo.
- Le groupe de heavy metal Running Wild a enregistré et sorti une chanson nommée The Battle of Waterloo sur l'album Death or Glory, sorti le 8 novembre 1989.
- Le groupe de heavy metal Iced Earth a enregistré et sorti une chanson consacrée à la bataille de Waterloo (intitulée Waterloo) sur l'album The Glorious Burden, sorti le 12 janvier 2004.
Jeux de simulations historiques
- Scourge of war : Waterloo, NorbSoftDev, 2015.
- We Are Napoléon Jouer la bataille de Waterloo, Pousse-pion éditions, 2011.
- Napoleon: Total War, The Creative Assembly, Sega, 2010.
- Imperial glory, Pyro studios, 2005.
- Battleground 3 : Waterloo, TalonSoft, 1996. Le jeu original est un abandogiciel mais est réédité par Matrix Games dans la compilation John Tiller's Battleground Napoleonic Wars (2007).
- 1815 Waterloo, 1996, Tilsit Edition. Version originale par Clash of Arms Games (1993).
La bataille de Waterloo devenue un enjeu commémoratif et touristique
Modèle:Article détaillé Avec Modèle:Nombre par an, Waterloo est devenu le deuxième site touristique le plus visité de Belgique après Bruges<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce site de thanatourisme est le champ de bataille européen le plus visité<ref>Modèle:Article.</ref>. Dans la perspective du bicentenaire de Waterloo, la région wallonne met en valeur la route Napoléon, trajet que Napoléon a emprunté en Belgique durant les quatre jours qu'il y est resté<ref>Parcourez la Route Napoléon en Wallonie.</ref>.
Enjeu touristique mais aussi culturel, ce lieu mythique par excellence peut être l'objet de Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Ainsi le site de la bataille de Waterloo<ref>Site de la bataille de Waterloo.</ref> est délimité entre quatre communes (Braine-l'Alleud qui revendique être le lieu des principales phases de la bataille<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, Genappe, Lasne et Waterloo) qui se disputent cette attraction touristique majeure d'autant plus que ce site est protégé depuis le Modèle:Date<ref>Loi de préservation, en réaction à la multiplication de bâtiments à vocation touristico-commerciale, qui prévoit que la moindre modification de l'aspect du site nécessite de nombreuses et difficiles autorisations.</ref> et que c’est la commune de Waterloo<ref>Le nom de ce lieu pour désigner la bataille provient du général vainqueur qui signe son bulletin de victoire dans son quartier général dans une auberge à Waterloo, devenu musée Wellington.</ref> qui bénéfice des principales retombées économiques<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. En 2015, la Monnaie royale de Belgique renonce à émettre une pièce de deux euros qui aurait eu cours légal dans l'ensemble de la zone euro et qui commémorait le bicentenaire de la bataille de Waterloo. La France s'est en effet opposée à ce projet, jugeant que le rappel de cette ultime défaite de Napoléon pouvait créer des « tensions inutiles » en Europe. La Belgique choisit d’émettre unilatéralement, comme elle en a le droit, des pièces d’une valeur faciale de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Notes et références
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Contribution of the Netherlands Mobile Army during the 1815 campaign - Erwin Muilwijk.
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} The campaign of 1815: a study - Pierre de Wit.
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Wellington's Dispatches (dépêches du général Wellington).
- Waterloo 1815.
Bibliographie
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- Stephen Clarke, Comment les Français ont gagné Waterloo, Albin Michel, 2015, 284 pages.
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