Bataille de Lépante

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Modèle:Voir homonymes

Modèle:Infobox Conflit militaire

La bataille de Lépante, qui a lieu le Modèle:Date- dans le golfe de Patras, sur la côte occidentale de la Grèce, à proximité de Naupacte (alors appelée « Lépante »), est une bataille navale de la quatrième guerre vénéto-ottomane, où s'affrontent la flotte ottomane de Sélim II et la flotte de la Sainte-Ligue. Cette coalition chrétienne formée sous l'égide du pape Modèle:Souverain2, comprenait des escadres vénitiennes et espagnoles, renforcées par des galères génoises, pontificales, maltaises et savoyardes. Cette bataille s'achève par la défaite des Ottomans qui y perdent la plus grande partie de leurs vaisseaux (187 sur 251 engagés) et plus de Modèle:Unité.

Le retentissement de cette victoire est immense en Europe, plus encore que la défaite des janissaires lors du Grand Siège de Malte en 1565, car elle apparaît comme un coup d'arrêt décisif porté à l'expansionnisme ottoman. C’est d’ailleurs en souvenir de cette victoire qu'est instituée la fête de Notre-Dame de la Victoire, puis fête du Saint-Rosaire à partir de 1573<ref name="missel">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Certains historiens estiment que cette bataille navale est la plus importante par ses conséquences depuis celle d'Actium (31 avant J.-C.), qui a vu la victoire d'Octave (Auguste) sur Marc Antoine et Cléopâtre marquant ainsi la fin des guerres civiles romaines<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Contexte

Modèle:Voir aussi Le déclencheur est la prise de Chypre par les Ottomans en 1570 : la prise de cette possession de la république de Venise, au terme d'une conquête brutale (plus de Modèle:Nb de Nicosie sont mis à mort)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Christopher Hitchens, Hostage to History : Cyprus from the Ottomans to Kissinger. Verso (1997)</ref>, entraîne rapidement une réaction des catholiques européens. Sous le nom de « Sainte-Ligue », le pape Modèle:Souverain2 mobilise et réussit à constituer une alliance entre l'Espagne, Venise, les États pontificaux, la république de Gênes, le duché de Savoie, l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem et quelques autres puissancesModèle:Sfn.

L'ensemble s'inscrit dans le contexte plus général d'une lutte généralisée d'influence pour le contrôle de la Méditerranée. La bataille dérive des tensions géopolitiques et religieuses croissantes de l'époque, consécutives à la montée de l'expansionnisme musulman ottoman en Méditerranée. Celui-ci menace à nouveau des puissances chrétiennes, en particulier les intérêts espagnols, puissance dominante dans la région à l'époque. Depuis le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les Turcs pratiquent des razzias en Méditerranée occidentale. Débarquant sur les côtes italiennes ou espagnoles, ils pillent les villes du littoral et arrachent les populations à leur village pour les emmener comme esclaves au service du sultan de l'Empire ottomanModèle:Sfn.

Description de la bataille

Composition des flottes et ordre de bataille

Modèle:Article détaillé.

La Sainte-Ligue a mobilisé au total Modèle:Nb et Modèle:Nb<ref name=":0">Modèle:Ouvrage</ref> et pour la flotte ottomane, un total de Modèle:Nb supportées par Modèle:Nb et Modèle:Nb<ref name=":0" />.

Fichier:Plan of the Battle of Lepanto.png
Plan de la bataille (formation des flottes juste avant le contact)<ref group="N">After a figure from William Oliver Stevens and Allan F. Westcott, A History of Sea Power, 1920, Modèle:P..</ref>.

Déroulement

Fichier:La Bataille de Lépante P1010018.JPG
Georgio Vasari, La Bataille de Lépante, salle royale du Vatican. L'intérêt de cette fresque est de montrer l'importance des six galéasses, armées de 50 canons chacune, qui sont de véritables forteresses.

À Messine, au cours de l'Modèle:Date-, les navires arrivent les uns après les autres. Au total, il y a Modèle:Nb, dont six galéasses, transportant Modèle:Nb de diverses origines, espagnole, génoise, vénitienne, et de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, ainsi qu'environ Modèle:Nb<ref name=":0" /> . Placée sous le commandement de don Juan d'Autriche, le demi-frère de [[Philippe II (roi d'Espagne)|Modèle:Souverain-]], la flotte quitte Messine le Modèle:Date- et se dirige vers Corfou. Là, des navires éclaireurs localisent la flotte turque. Elle est rassemblée dans le golfe de Lépante (aujourd'hui Naupacte), à l'entrée du golfe de Corinthe (golfe de Patras). Modèle:Nb turcs la composentModèle:Sfn, déplacés par environ Modèle:Nb et transportant Modèle:Nb<ref name=":0" />

Au matin du Modèle:Date-, au soleil levant, la flotte chrétienne se positionne à l'entrée du golfe.

Premier succès pour don Juan d'Autriche : il a réussi à enfermer les navires ennemis dans un petit golfe. Aucune sortie n'est possible sans affrontement. Le combat qui est un combat naval en liminaire devient un combat d'infanterie sur les ponts des bateaux lors des abordages successifs. Les galéasses, puissamment armées, s'enfoncent dans les lignes de défense turques, et provoquent leur désordre et leur désorganisation. L'infanterie espagnole, bien équipée et munie d'équipes d'arquebusiers, part à l'abordage des navires ennemis avec à sa tête les tercios, où elle montre sa force et sa supériorité. Les fines galères, commandées par Giovanni Andrea DoriaModèle:Sfn contribuent par la précision de leurs attaques, à prendre l'avantage sur les défenseurs turcs. Les boulets ouvrent des brèches dans les navires turcs, le feu se répand de bateau en bateau, et la panique s'empare des Turcs. Au centre du golfe, les énormes vaisseaux vénitiens, détruisant les galères ennemies aux alentours, empêchent la contre-offensive des réserves ottomanes. Seul le bey d'Alger, Uludj Ali, parvient, avec trente galères, à s'échapper.

Pendant le cours de la bataille, le navire du commandant ottoman est envahi par les hommes de la galère de Juan d'Autriche<ref group="N">Une réplique grandeur nature de la galère de Juan d'Autriche est visible au musée maritime de Barcelone.</ref> ainsi que par celle de l’amiral savoyard André Provana de Leyni. L'amiral turc est fait prisonnier puis décapité et sa tête est placée au bout du mât du navire principal espagnol. Au soir, les Chrétiens ont définitivement remporté la victoire.

Bilan

Fichier:Victors of Lepanto.jpg
Les Vainqueurs de Lepante, Juan d'Autriche, Marcantonio Colonna et Sebastiano Venier (peinture à l'huile, c. 1575, musée d'Art historique, Vienne).

La démesure de l’affrontement en fait un événement majeur. Du côté des Ottomans, 170 galères sont coulées ou capturées, Modèle:Nb hommes sont tués ou blessés et Modèle:Nb faits prisonniers<ref name=":1">Modèle:Ouvrage</ref>. En outre, plus de Modèle:Nb chrétiens ont été libérés ce jour-là<ref name=":1" />. Seuls Uluç Ali Paşa avec une partie de sa flotte d'une trentaine de galères ainsi qu'une dizaine de fustes et galiotes échappent à la débâcle en s'enfuyant vers Lépante avec Modèle:Nb hommes d'équipage<ref name=":1" />. Uluç Ali Paşa est nommé Capitan pacha (grand amiral de la flotte ottomane) le Modèle:Date-Modèle:Sfn.

Du côté chrétien, les pertes sont légères en termes de navires mais importantes sur le plan humain : seules Modèle:Nb galères sont coulées et toutes les galères capturées sont reprises à l'exception d'une<ref name=":1" /> ; en revanche, sur le plan humain, le bilan est lourd dans la mesure où Modèle:Nb trouvent la mort pendant les combats et Modèle:Nb autres sont blessés, dont beaucoup ne survivent pas à leur transport vers Corfou<ref name=":1" />.

Néanmoins, l'Empire ottoman surmontera sa défaite. Au cours de l'Modèle:Date-, un an après Lépante, une armée de Modèle:Nb et Modèle:Nb turques, commandée par Uludj Ali, se livre à une démonstration de force en Méditerranée orientale. Venise, une fois de plus, se résigne à traiter avec le sultan de Constantinople, auquel elle verse un tribut de Modèle:Unité. Chypre demeura aux mains des Ottomans<ref name="Norwich">Modèle:Ouvrage Modèle:ASIN</ref>.

Conséquences

La défaite eut une importance considérable pour les Ottomans, qui n'avaient pas perdu de bataille navale importante depuis le quinzième siècle. Elle fut pleurée par eux comme un acte de la Volonté divine, des chroniques contemporaines rappelant que Modèle:CitationModèle:Sfn.

Le spécialiste français de l'histoire ottomane, Gilles Veinstein, mentionne une lettre de la Sainte-Ligue publiée à Paris en 1572 selon laquelle Modèle:Citation<ref>Gilles Veinstein, L'Europe et l'Islam, Modèle:P., citant une lettre publiée dans Clarence Dana Rouillard, The Turk in French History, Paris, Boivin, 1942, Modèle:P.</ref>.

Cependant, la Sainte-Ligue ne réussit pas à tirer profit de sa victoire, et alors que la défaite ottomane a souvent été citée comme le tournant historique du début de la fin de l'expansion de l'Empire ottoman, ce ne fut en aucun cas la conséquence immédiate ; même si cette victoire des Chrétiens à Lépante confirma une division de facto de la Méditerranée, avec une moitié à l'est sous la domination ottomane et l'autre moitié à l'ouest sous le contrôle de la dynastie des Habsbourg et de ses alliés italiens, arrêtant l'établissement des Ottomans sur les côtes italiennes, la Sainte-Ligue ne regagna aucun des territoires conquis et perdus avant Lépante.

Les Ottomans furent rapides à reconstruire leur marine, bien qu'inférieure à la précédente en qualité des navires et des équipages ; la perte de la plupart des équipages de rameurs fut particulièrement critique. Dans le courant 1572, à peu près six mois après la défaite, plus de Modèle:Nobr, Modèle:Nobr, et au total Modèle:Nobr furent reconstruits, comprenant huit parmi les plus grands navires jamais vus dans la Méditerranée<ref name="Norwich"/>. Avec cette nouvelle flotte, l'Empire ottoman était capable de réaffirmer sa suprématie sur la Méditerranée orientale<ref>L. Kinross, The Ottoman Centuries: The Rise and Fall of the Turkish Empire, Modèle:P..</ref>. Le grand vizir Mehmet Sokkolü, premier ministre du sultan Modèle:Souverain-, se vanta devant l'émissaire vénitien Marcantonio Barbaro que le triomphe des chrétiens à Lépante n'avait causé aucun dommage resté visible à l'Empire ottoman, alors que la capture de l'île de Chypre par les Ottomans au cours de la même année était un dommage formidable et durable, disant notamment ceci :

Modèle:Citation bloc

Fichier:Chiesa di Santo Stefano Pisa, Jacopo Ligozzi, il ritorno dei Cavalieri di Santo Stefano da Lepanto.jpg
Jacopo Ligozzi, Le retour des Chevaliers de l'Ordre de Saint Stéphane de la Bataille de Lépante 1610, église Saint-Stéphane, Pise.

En 1572, la flotte chrétienne alliée reprit de nouvelles opérations et fit face à une nouvelle marine ottomane de Modèle:Nobr sous le commandement de Uluç Ali Paşa. Ce dernier évita soigneusement d'affronter la flotte chrétienne alliée et se réfugia en sécurité sous les défenses de la forteresse de Modon. L'arrivée d'un renfort de Modèle:Nobr espagnols équilibra le nombre de bateaux engagés des deux côtés et ouvrit la possibilité d'une attaque décisive, mais un grand désaccord entre les amiraux de la flotte chrétienne et l'indécision de Don Juan firent disparaître cette opportunité<ref>John F. Guilmartin (2003) Galleons and Galleys: Gunpowder and the Changing Face of Warfare at Sea. 1300-1650, Cassell, Modèle:P..</ref>.

Pie Modèle:V décéda le Modèle:Date-. Des divergences dans les intérêts des membres de la Ligue commencèrent à se faire jour et l'alliance chrétienne se défit progressivement. En 1573, la flotte de la Sainte-Ligue ne put se rassembler et agir de manière coordonnée. À l'inverse, Don Juan attaqua Tunis et prit la ville, mais avec la seule conséquence qu'elle fut reprise par les Ottomans en 1574. Venise, craignant la perte de ses possessions en Dalmatie et une invasion possible du Frioul, désireuse de réduire ses pertes et de reprendre son commerce traditionnel avec l'Empire ottoman, amorça des négociations unilatérales avec la Sublime PorteModèle:Sfn.

Le grand historien Fernand Braudel a écrit, à propos de Lépante : « L'enchantement de la puissance ottomane est brisé, la course chrétienne active réapparaît, l'énorme armada turque se disloque<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. »

La Sainte-Ligue se désintégra à la suite du traité de paix du Modèle:Date- conclu entre Venise et l'Empire ottoman et qui termina la guerre de Chypre. Venise accepta les termes de sa défaite, malgré la victoire de Lépante. Chypre fut formellement cédée à l'Empire ottoman, et Venise accepta de payer une indemnité de Modèle:Nb. Ajouté à cela, la frontière entre les deux puissances en Dalmatie fut modifiée à l'avantage des Ottomans, en tenant compte de l'occupation importante des Turcs sur le territoire dans les plaines les plus fertiles autour des cités vénitiennes, ce qui eut des conséquences sur l'économie de ces cités en Dalmatie<ref>Modèle:Article</ref>. La paix entre ces deux puissances dura jusqu'à la guerre de Candie de 1645Modèle:Sfn.

Malgré ces revers diplomatiques, l’expansionnisme ottoman est en revanche irréversiblement marqué par la défaite de Lépante. Comme le souligne l'historien Bartolomé Bennassar : Modèle:Citation. S'ils ont rapidement remplacé les navires, les Turcs n'ont jamais vraiment pu se remettre de la perte de Modèle:Unité, souvent hautement qualifiés Modèle:Incise. Grâce à leur alliance avec la France, en lutte contre l'Espagne, les Ottomans réussissent à finaliser leur conquête du Maghreb avec la prise de Tunis en 1574, mais pour l'essentiel leur influence en Méditerranée occidentale prend fin avec Lépante<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Andrew C. Hess, « The Battle of Lepanto and Its Place in Mediterranean History », Past and Present, no 57, novembre 1972.</ref>.

Militairement, la bataille montre la redoutable efficacité des galéasses (grosses galères à voiles armées de canons fixés au navire)<ref>Voir Actes du colloque Autour de Lépante : guerre et géostratégie en Méditerranée au tournant des {{#switch: XVII

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}}, Centre d'Études d'Histoire de la Défense, Paris, 2001.</ref>. Même si des batailles antérieures plus limitées l’avaient déjà annoncé, même si la flotte chrétienne comportait un nombre important de galères (mais la flotte turque ne comprenait pas de galéasse), et même si l’emploi du canon a été moins décisif que la légende ne l’a voulu, on considère généralement la bataille de Lépante comme la fin des flottes de galères au profit des galions armés de canons<ref>Stevens, William Oliver, A History of Sea Power, New York, Doubleday, Doran & Co., 1942.</ref>.

Portée

La portée de la bataille de Lépante fait l'objet de débats historiographiques. Certains ont vu dans cette victoire de forces européennes coalisées avec la papauté l'émergence d'une certaine « conscience européenne », structurée ici autour de son identité religieuseModèle:Refinc.

Cette analyse est nuancée par Aymeric Chauprade, qui souligne que la France était absente de la Sainte Ligue et qu'elle était alliée aux Ottomans depuis l'alliance franco-ottomane de 1536. Aussi, la création de la Sainte Ligue répondait à un impératif Realpolitik de la part de la papauté, qui voyait son autorité glisser de ses mains, et des territoires chrétiens s'éloigner de sa zone d'influence du fait des guerres de religion. Il juge cette victoire comme Modèle:Citation<ref>Aymeric Chauprade, Géopolitique — Constantes et changements dans l'Histoire, Ellipses, Modèle:3e, 2008, Modèle:P..</ref>. Certains auteurs ont aussi soutenu que l'Empire ottoman était considéré jusqu'à la bataille de Lépante comme une puissance européenne<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Dans les arts et la littérature

Fichier:Battle of Lepanto 1571.jpg
La Bataille de Lépante, artiste inconnu, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref> National Maritime Museum BHC0261, based on a 1572 print by Modèle:Lien.</ref>.

Les représentations artistiques réalisées dans les années qui suivirent la bataille de Lépante pour célébrer la victoire du christianisme furent nombreuses dans toute l'Europe.

Pour l'Italie, à Venise, l'épisode fut peint par Andrea Vicentino dans le palais des Doges, sur les murs de la Sala dello Scrutinio et remplaça la Victoire de Lépante du Tintoret, œuvre détruite par un incendie en 1577. Toujours à Venise, les Modèle:Lang abritent la peinture de Paul Véronèse, Allégorie de la bataille de Lépante.

À la même époque, le maître italien Titien peint L'Espagne au secours de la religion qui célèbre la victoire de la chrétienté lors de cette bataille, et envoie sa composition au roi d'Espagne Philippe II<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En France, une mosaïque représentant la bataille de Lépante est visible dans la basilique Notre-Dame de Fourvière à Lyon<ref>Modèle:Lien web</ref>. Des peintures évoquant la bataille de Lépante sont visibles à l'église de l'ancien couvent des Trinitaires de Saint-Étienne-de-Tinée, village faisant partie du comté de Nice<ref>Modèle:Lien web</ref>, comté appartenant alors au duché de Savoie. La flotte savoyarde durant la bataille comprenaient trois galères commandées par l’amiral André Provana de Leyni, Marc-Antoine Galléan et un représentant de la famille de Gubernatis, tous trois niçois<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. La seule rue en France au nom de la bataille se trouve d'ailleurs à Nice.

Fichier:NIKAIA-lepante-Miron.jpg
Nice, rue de Lepante (dans les années 1990-2000).

En 2001, le peintre américain Cy Twombly s'inspira également de cette guerre pour produire une série d'œuvres intitulée Lepanto. Citons également le poème « Lepanto », un poème épique de G. K. Chesterton (1874-1936) qui fustige, dans deux vers célèbres, la France (alliée aux Turcs Ottomans à l'époque) et l'Angleterre, qui sont restées sourdes à l'appel du Pape Modèle:Souverain2 , et ne participèrent pas à la bataille :

Modèle:Citation bloc

Cervantès

L’un des participants les plus connus de cette bataille est l’écrivain espagnol Miguel de Cervantes. Alors âgé de 24 ans, il s'était engagé en Italie dans l'infanterie des Tercios. Il prit part à la bataille de Lépante, embarqué sur La Marquesa (la Marquise). Il y perdit l’usage de sa main gauche, gagnant le surnom de « manchot de Lépante ». Après six mois de convalescence dans un hôpital de Messine, il reprit sa vie militaire en 1572, participant à d'autres expéditions navales : Navarin (1572), Corfou, Bizerte, et en 1573, il figurait dans le tercio de Figueroa lors de la bataille de Tunis, avant d'être capturé en mer à son retour en Espagne, par l'amiral algérois Mami Arnaute au large de Barcelone. De là, il fut emmené à Alger<ref>Herodote.net.</ref>.

Recherche archéologique

À partir du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, de nombreux historiens lancent des recherches pour retrouver des vestiges de la bataille. Le commandant Cousteau tentera une expédition qui se révèlera infructueuse. Au début des années 2000, une expédition avec des chercheurs internationaux est menée. Elle permet, grâce à l'aide des pécheurs locaux, la découverte de vestiges comme une galère mais aussi d'armes et de restes humains. Cette découverte a été faite non loin de l'île d'Oxia et correspond à l'aile gauche de la Sainte-Ligue (1571). Il peut encore y avoir de nombreux vestiges mais il semblerait qu'il n'y ait pas eu de nouvelle grande expédition de recherche dans la zone.

Fichier:Nafpaktos old port.JPG
Le vieux port de Lépante.

Notes et références

Notes

<references group="N"/>

Références

Modèle:Références

Annexes

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Ouvrages généraux

Ouvrages sur la bataille

  • Modèle:Ouvrage
  • Actes du colloque et géostratégie en Méditerranée au tournant des {{#switch: e
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}}, Centre d'Études d'Histoire de la Défense, Paris, 2001.

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Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens


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