Brunei
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Modèle:Infobox V3/Image{{#if:Monarchie absolue islamique de droit divinHassanal BolkiahConseil législatifMalais<ref name="Ministère français des Affaires étrangères et du développement international">Modèle:Lien web</ref>Bandar Seri Begawan|
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}}{{#if:Modèle:UK-d Royaume-UniModèle:1er janvier 1984|Modèle:Infobox V3/Tableau débutModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau fin}}{{#if:Brunéien464478|
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+ 78,53 %<ref name="fmi" />Modèle:Augmentation 33,389 milliards de $
+ 12,47 %<ref name="fmi">PIB à parité de pouvoir d'achat, d'après le Fonds monétaire international (FMI).</ref>Modèle:Augmentation 79 816,308 de $
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+ 12,21 %<ref name="FMI" />Modèle:Stagnation 6,8 % de la pop. active
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+ 0 %
Relative
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Le Brunei (prononciation : /bruːˈnaɪ/ - (Modèle:En lang) ou Brunéi<ref>Modèle:Lien web</ref>, en forme longue le Brunei Darussalam<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref> (Modèle:En lang), est un micro-État situé dans le nord de l’île de Bornéo, en Asie du Sud-Est. Il partage l'île avec la Malaisie et l’Indonésie. Son territoire, coupé en deux parties, est bordé par la mer de Chine méridionale et totalement enclavé dans l'État malaisien de Sarawak. Depuis 1968, il est dirigé par le sultan Hassanal Bolkiah.
Ancien protectorat britannique, il est l'un des cinq membres du Commonwealth (avec l'Eswatini, le Lesotho, la Malaisie et les Tonga) qui possède sa propre monarchie.
Étymologie
Depuis l'époque des dynasties du Sud (420-589), les textes chinois mentionnent un lieu nommé tour à tour « Boni », « Funi », « Polo », « Poli », « Wenlai », vraisemblablement situé dans la partie Nord-Ouest de Bornéo<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Liu Yingsheng et Karim Osman, « Two Descriptions of Brunei in the Ming Period », en.unesco.org.</ref>. Selon l'historien Robert Nicholl, la plus ancienne mention de ce lieu se trouve dans le Manshu (蠻書) ou Document sur les barbares de Fan Chuo (樊綽, mort à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), publié vers 860 de notre ère<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Robert Nicholl, « Notes on Some Controversial Issues in Brunei History », Archipel, Modèle:Vol., 1980, Modèle:P..</ref>. Pour Johannes L. Kurz, la plus ancienne mention de « Boni » (渤泥) se trouve dans la Taiping huanyuji (太平環宇記) ou Géographie universelle de l'ère de la Grande paix<ref>"Taiping" (太平), « l'ère de la Grande paix », sont les années 976-984.</ref> de Yue Shi (樂史, 930‐1007)<ref>Modèle:Article.</ref>.
On ne connaît pas exactement les origines du nom « Brunei ». Une étymologie proposée est le nom de Varuna (devanāgarī वरुण [ʋəruɳə]), le dieu de l'océan dans l'hindouisme, qui au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle aurait donné « Barunai »<ref>Louis Deroy et Marianne Mulon, Dictionnaire des noms de lieux, (Le Robert, 1994 Modèle:ISBN.</ref>.
Le Brunei a donné son nom à l'île de Bornéo. Cette confusion entre l’île et un des États qui s’y trouvait vient des Portugais de Malacca (conquise en 1511), qui parlent de « Burney », de « Burneo » ou de « Burne »<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Robert Nicholl, « Notes on Some Controversial Issues in Brunei History », Archipel, Modèle:Vol., 1980, Modèle:P..</ref>.
Le nom officiel du pays, « Negara Brunei Darussalam », semble avoir pour origine une expression que l'auteur chinois Huang Sheng-ts'eng traduit dans son Hsi-yang-chao-kunglien-lu (1520) par Chang-ning-chen, c'est-à-dire Marché de la Paix perpétuelle, pour désigner un des quartiers de Boni<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Robert Nicholl, « Notes on Some Controversial Issues in Brunei History », Archipel, Modèle:Vol., 1980, Modèle:P..</ref>. En effet Darussalam (بروني دارالسلام) signifie en arabe « demeure de la paix », tandis que negara signifie « État » en malais. Ce dernier terme vient lui-même du sanscrit Nagara (नगर) qui signifie « ville ».
Géographie
Modèle:Article détaillé Le Brunei a une superficie de Modèle:Unité. Il possède des frontières terrestres de Modèle:Unité avec la Malaisie, dont une bande de territoire coupant le pays en deux. Son littoral a une longueur de Modèle:Unité. Le point le plus élevé du pays est à une altitude de Modèle:Unité.
Faune
On trouve au Brunei de nombreuses espèces qui sont en voie de disparition dans les pays voisins : nasique, civette-loutre, chat à tête plate, ours malais, pygargue blagre, écureuil géant, chat marbré, cigogne de Storm, chat bai, varan malais, calao, gibbon, pangolin, panthère nébuleuse, serpent vert, etc. On y trouve également plus de Modèle:Nombre de papillons. Modèle:Vague
Histoire
Modèle:Article détaillé Le Brunei est un royaume vieux de plus d'un millénaire. Il était alors un grand port de commerce, ayant des relations commerciales tant avec l'Inde qu'avec la Chine, et cela dès 977. On sait que cette année-là, le Brunei envoya une ambassade dans l'Empire du milieu.
On a trouvé au Brunei une tombe chinoise musulmane. Datée de 1264, elle est celle d'un « Maître Pu » et porte la plus ancienne tombe musulmane du Brunei<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
En 1363, Awang Lak Betatar devient le premier souverain musulman du Brunei. Il est fondateur de la dynastie royale des Bolkiah.
Le nom de Brunei est attesté dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le Nagarakertagama, un poème épique écrit en 1365 dans le royaume javanais de Majapahit, mentionne en effet « Buruneng » parmi les quelque cent « contrées tributaires » du royaume. En réalité, le territoire contrôlé par Majapahit ne s'étendait que sur une partie de l'est et du centre de Java. Les contrées tributaires étaient en fait des comptoirs formant un réseau commercial dont Majapahit était le centre. Majapahit y envoyait des dignitaires dont le rôle était de s'assurer que ces comptoirs ne s'adonnaient pas à un commerce privé qui échapperait au royaume.
Le royaume du Brunei se développe rapidement après la chute de Majapahit, s'étendant à Bornéo et dans l'archipel philippin.
C'est à cette période de son apogée historique, dans les années 1520, que le royaume du Brunei, islamisé, devient un sultanat. Il s'affaiblit ensuite peu à peu alors que les régions voisines sont colonisées par les grandes puissances occidentales (Portugal, Royaume-Uni et Espagne) qui y établissent également des comptoirs commerciaux. Le pays perd peu à peu ses possessions, puis devient en 1906 un protectorat britannique.
Du pétrole y est découvert en 1903 et commence à être exploité en 1929, le premier puits de pétrole est installé à Séria. À l'époque de la décolonisation (deuxième moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), le pays change de nombreuses fois de statut. En 1959, toujours sous protectorat britannique, il accède à l'autonomie interne. Un mouvement nationaliste et démocratique se développe à cette période : il aboutit en 1962 à une violente rébellion, rapidement écrasée par les Britanniques. C'est alors que l'état d'urgence est décrété, et la Constitution abolie : depuis, le sultan gouverne seul et par décret. Conformément à un accord avec le Royaume-Uni, le Brunei accède à l'indépendance le Modèle:Date. Le sultan actuel est Hassanal Bolkiah. La doctrine Melayu Islam Beraja (MIB) qui définit l'identité brunéienne comme « malaise, musulmane et monarchique », est érigée en idéologie d'État.
Politique
Modèle:Article détaillé Modèle:Refnec
Il reçoit des conseils en matière législative d'un corps de Modèle:Nobr non élus. Le seul parti autorisé, le Parti national solidarité, est sous les ordres du sultan et n'a aucune existence réelle.Modèle:Référence nécessaire
Le pays est membre de l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ASEAN), du Commonwealth depuis son indépendance, après avoir été longtemps sous protectorat britannique.
En 2009, Hayati Salleh était la première femme à devenir procureur général. Et, en 2011, deux anciennes boursières parties à l'étranger, Salbiah Binti Sulaiman et Zatia binti Sirin, étaient nommées au Conseil législatif de Brunei.
En Modèle:Date-, avec une mise en application progressive au cours des six mois suivants<ref name="CUEPYW">Modèle:Lien web.</ref> et après Modèle:Nobr d'efforts du sultan en ce sens (depuis 1996)<ref name="SKRZGF">Modèle:Lien web.</ref>, le Brunei a instauré la charia (également appelée loi ou code pénal islamique) qui ne s'applique qu'aux musulmans, les deux tiers de la population de ce pays<ref>Modèle:Article.</ref> qui compte environ Modèle:Nombre (les bouddhistes représentent 13 % de la population, les chrétiens 10 %)<ref name="CUEPYW" />. Ce nouveau code prévoit notamment la flagellation comme punition à la consommation d'alcool (également requise pour l'avortement), l'amputation des membres pour les voleurs et la lapidation en cas d’adultère<ref name="CUEPYW" />. L'homosexualité, jusque-là punie de Modèle:Nobr de prison, est désormais passible de mort par lapidation<ref>Modèle:Article.</ref>. Le sultan a déclaré à cette occasion que les Brunéiens remplissaient ainsi leur devoir envers Allah<ref name="CUEPYW" />. Le Brunei devient le premier et jusqu'à présent le seul État d'Asie du Sud-Est à introduire la charia<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name="CUEPYW" /> sur l'ensemble de son territoire. Ce qui n'est pas le cas pour l'Indonésie, pays musulman voisin, sauf pour la seule province autonome d'Aceh, sur l'île de Sumatra, qui avait déjà adopté cette loi<ref name="CUEPYW" />. Jusqu'en 2013, dans ce sultanat où l'islam est la religion officielle, dont la pratique était déjà connue comme plus conservatrice qu'en Indonésie et en Malaisie (autre pays musulman limitrophe), il existait deux systèmes législatifs, l'un civil et l'autre islamique. Mais ce dernier se limitait alors à la gestion de litiges mineurs comme les différends matrimoniaux<ref name="SKRZGF" />. En 2019, plusieurs ONG qui s'appuient sur des documents gouvernementaux, pointent du doigt un nouveau durcissement de loi avec la mise en place dans le code pénal de la peine de mort pour les musulmans reconnus coupables de relations homosexuelles, d'adultère ou de sodomie, peine exécutée au moyen du fouet ou de la lapidation<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Certains habitants du Brunei voient une contradiction entre la mise en application de la charia et l'ouverture du pays au monde moderne<ref name="SKRZGF" />. Dans son discours du Modèle:Date-, le sultan a estimé que la charia n'entamait en rien la politique du pays en tant que membre de la famille des Nations<ref name="SKRZGF" />. L'Organisation de Défense des Droits de l'Homme, Human Rights Watch (pour l'Asie), représentée par Phil Robertson, directeur adjoint, pense que Modèle:Citation. Il qualifie cette loi islamique Modèle:Citation<ref name="SKRZGF" />. En mai 2014, plusieurs personnalités, dont Richard Branson, propriétaire de la marque Virgin, ont déclaré qu'elles boycotteraient les hôtels appartenant au sultan du Brunei, à la suite de l'instauration de la charia. L'entrepreneur britannique a indiqué sur Twitter qu'il demandait à son personnel de ne pas séjourner dans les hôtels de la chaîne Dorchester Collection qui inclut le Dorchester à Londres, l'Hôtel Bel-Air et le Modèle:Langue à Los Angeles<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date, l'humoriste et animatrice Ellen DeGeneres appelle également au boycott des hôtels après la promulgation par le sultan d'une peine de lapidation à mort pour les personnes accusées d'homosexualité<ref>Modèle:Lien web</ref>. Devant le tollé, Hassanah Bolkiah annonce un moratoire sur l'application des jugements relevant du code pénal de la charia<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Par la suite, dès la mise en place effective de la charia, une autre interdiction a été décidée par le sultan, celle de fêter Noël<ref name="KDIH2D">Modèle:Lien web.</ref>. Seule la population musulmane est concernée. Les autres habitants peuvent célébrer cette fête mais en privé uniquement et sans en faire la promotion. Les décorations et les chapeaux de Père Noël sont formellement interdits. Les contrevenants s'exposent à une peine de Modèle:Nobr de prison et Modèle:Unité d'amende<ref name="KDIH2D" />. Cette mesure a été motivée par la pensée selon laquelle fêter Noël consiste à imiter une autre religion. Sur Facebook, sous le hashtag #MyTreedom, des chrétiens vivant dans les pays où les personnalités de cette confession sont opprimées, en majorité des pays musulmans (pas seulement le Brunei mais aussi l’Irak, l’Iran, le PakistanModèle:Etc.), publièrent des photos de sapins et de décorations de Noël<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Critiquer le gouvernement est passible d’une amende, voire d'une peine de prison<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Relations étrangères
Organisations internationales et régionales
C’est en 1984 que le tournant diplomatique du Brunei s’opère sur la scène internationale. En effet, cette même année le pays intègre successivement les Nations Unies<ref>Modèle:Lien web</ref> (auxquelles il fait don d’un million de dollars américains le jour de son adhésion) : « En septembre 1984, lors de son entrée aux Nations Unies, il a fait don d'un million de dollars américains à l'Organisation des Nations Unies »<ref name=":2" />.
Par la suite cette même année, le pays rejoint également l’ASEAN<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, le Commonwealth<ref>Modèle:Lien web.</ref> et, de surcroît, le Forum de Coopération économique Asie-Pacifique (APEC)<ref>Modèle:Lien web</ref> Il est également membre du Dialogue Asie Europe depuis sa création en 1998, dont il est d’ailleurs un des membres fondateurs<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Brunei a rejoint l’ASEAN au lendemain de son indépendance en 1984. Le Brunei a, selon l’ASEAN, fortement contribué aux développement des relations diplomatiques entre l’association et la Chine. D’une part, le pays a mené un travail d’amélioration et d’augmentation des relations diplomatiques entre les dirigeants chinois et les responsables de l’ASEAN. De l’autre, il a également joué un rôle central dans les négociations concernant le conflit toujours présent, en mer de chine méridionale. En 2013, un sommet a été organisé au Brunei, avec les membres du gouvernement chinois et les principaux responsables de l’ASEAN dans le but de discuter du conflit. À l’issue de ce sommet, la Chine a accepté d’entrer en consultation avec l’ASEAN concernant la mise en place d’un code de conduite concernant cet enjeu maritime<ref name=":6" />. Le Modèle:1er janvier 2018, le diplomate du Brunei Modèle:Lien est nommé quatorzième secrétaire général de l'ASEAN<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Relations bilatérales
Japon
Le Japon est l’un des pays avec lequel le Brunei échange le plus, économiquement parlant. En effet, en 2012 le pays est le premier partenaire économique du Brunei. 44 % du total des exportations sont à destination du Japon, dont 87 % sont représentés par la vente de gaz naturel. Ceci n’est pas un phénomène récent. Depuis plus de trente ans, les deux pays commercent ensemble dans la vente du gaz naturel. Depuis 1972, les deux pays ont signé des conventions bilatérales concernant les exportations de gaz naturel, renouvelées à quatre reprises. La dernière convention a été ratifiée en 2013 pour une durée de dix ans<ref name=":3">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Cependant, les relations diplomatiques entre les deux États ne se limitent pas seulement à la coopération économique énergétique. Depuis des années, le Japon se montre coopératif dans le partage du savoir faire technologique avec le Brunei dans leurs efforts de diversification économique, notamment, en matière d’énergie renouvelable. En 2011, aux alentours de Séria, l’entreprise automobile nippone Mitsubishi a financé la construction de champs de panneaux photovoltaïques<ref name=":3" />.
Le Brunei possède une ambassade à Tokyo et le Japon en possède également une à Bandar Seri Begawan.
États-Unis
Les relations diplomatiques entre les États-Unis et le Brunei relèvent dans un premier temps du champ des alliances stratégiques et sécuritaires. Lors de la période de la Guerre Froide, la position géographique du Brunei suscitait un intérêt particulier pour les États-Unis. En effet, le Brunei se situait sur la route qui connectait les bases militaires américaines aux Philippines, à Singapour, en Thaïlande et en Australie<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>.
Depuis 2010, avec la nouvelle diplomatie américaine mise en place par l'administration Obama envers le sud est asiatique « Pivot to Asia », les États-Unis investissent et développent de plus en plus de relations bilatérales avec les États du sud est asiatique. De fait, le Brunei est désormais un partenaire économique et diplomatique des États-Unis. En effet, les États-Unis et le Brunei ont ainsi développé la mise en place et l'application de deux programmes bilatéraux :
- Le « Modèle:Lang ». Ce programme vise a renforcer la présence et la bonne utilisation de l’anglais au sein de l’ASEAN à travers des formations linguistiques dispensées par des experts du Brunei et des États-Unis. Ces formations sont ainsi majoritairement suivies par les membres du gouvernement du Brunei et ou les membres de l’ASEAN.
- Le « US-Asia Pacific Comprehensive Energy Partnership ». Ce programme inclut également la participation de l’Indonésie. Il vise à développer l’accès aux énergies pour les populations des régions d’Asie Pacifique.
Chine
La Chine et le Brunei ont une relation diplomatique vieille de plus de Modèle:Nombre remontant à la dynastie des Han. Jusque dans les années 1500, les deux pays commerçaient régulièrement. À la suite du protectorat britannique, ces relations se sont peu à peu éclipsées. Ce n’est que lors de la période de la Guerre Froide que les relations diplomatiques entre les deux pays se sont progressivement rétablies. En 1991, les deux pays ratifient des accords de relations diplomatiques<ref name=":1" />.
En termes de géopolitique, les deux États ont des rivalités communes. En effet, le Brunei et la Chine ont tous les deux des revendications quant à la souveraineté territoriale de la mer de Chine méridionale<ref name=":6">Modèle:Ouvrage.</ref>. Les deux pays ont cependant signé des accords d’explorations communes sur la zone du litige. Contrairement aux autres États revendiquant aussi le territoire, les deux États n’ont pas mené de bataille frontale et physique. À l’instar de ce à quoi on a pu assister entre la Chine et les Philippines ou la Chine et le Vietnam. Par ailleurs, le Brunei n'insiste pas non plus de manière formelle sur sa revendication envers le récif Luisa, qui fait pourtant partie de sa zone économique exclusive, comme notifié au sens de la Convention des Nations Unies régissant le droit de la mer. La gestion non conflictuelle et peu médiatisée du différend territorial entre le Brunei et la Chine illustre la stratégie diplomatique de base du Brunei en matière de gestion des litiges à l’international<ref name=":1">Modèle:Article.</ref>.
Australie
En 1984, l’Australie est devenue l’un des premiers pays à établir des relations diplomatiques avec le Brunei<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les deux pays entretiennent des relations bilatérales animées par un passé historique commun ; les militaires australiens ayant libéré Brunei de l'occupation japonaise en juin 1945<ref name=":2">Modèle:Ouvrage.</ref>. Au Brunei, sur la plage de Muara, à Bandar Seri Begawan, un monument commémorant cet événement fut érigé et est désormais le lieu ou se déroule une cérémonie annuelle. Celle ci est la journée de l’ANZAC (corps d'armée australien et néo-zélandais) célébré annuellement en Australie, en Nouvelle-Zélande, au Samoa, aux Tonga, aux îles Cook, à Niue, en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française, et dorénavant au Brunei<ref name=":2" />.
Les deux pays participent également aux négociations et à l'Accord de partenariat transpacifique. Le Brunei dispose d’un haut-commissariat dans la capitale australienne Canberra et l'Australie possède un bureau à Bandar Seri Begawan. Les deux pays sont membres du Commonwealth<ref name=":3" />.
Bangladesh
Le Bangladesh et le Brunei ont des relations diplomatiques très fournies<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name=":1" />. Ils sont tous deux membres de l'Organisation de la coopération islamique, du Commonwealth et du Mouvement des pays non alignés et partagent des points de vue communs sur des questions régionales et internationales. Le Brunei a rapidement reconnu le Bangladesh et d’autres pays d’Asie du Sud-Est. Le Bangladesh dispose d'un haut-commissariat à Bandar Seri Begawan. Le Brunei a un haut-commissariat à Dhaka.
France
La France dispose d’une ambassade à Bandar Seri Begawan. Depuis 2014, elle partage ses locaux avec l’Ambassade d’Allemagne au Brunei. La France est un des trois pays européens à disposer d’une ambassade au Brunei. Le Brunei a, quant à lui, ouvert un point de représentation diplomatique à Paris en juillet 1989. Un ambassadeur y siège depuis 1991. La première visite diplomatique du Brunei en France date de 1996. En 2006, le prince héritier, Al-Muhtadee Billah, s’est rendu à Paris dans le cadre d’une visite de travail. Il s’est par la suite entretenu avec le Président de la République de l’époque, Jacques Chirac.
La France et le Brunei échangent commercialement à hauteur de Modèle:Nobr d’euros (selon les chiffres du gouvernement français) en 2016. Les deux principaux secteurs d’échanges commerciaux sont l’aviation (en majorité l’entreprise Airbus, qui a vendu sept avions au pays en 2014) et la banque. En effet, le Brunei, cherchant à diversifier son économie encore largement dépendante de la rente pétrolière, a établi, à l’image de ce qui s’est fait avec le Japon, des partenariats de coopération économique<ref>Modèle:Lien web</ref>.
De plus, le sultan du Brunei possède deux palaces emblématiques de la capitale française, Le Meurice et le Plaza Athénée. Cet élément a cependant déclenché une vive polémique au sein de la société française. En effet, à l’annonce de cette acquisition, de nombreux médias et associations françaises ont alors appelé au boycottage des deux palaces. Quelques jours plus tard, le phénomène prend une ampleur mondiale. Le motif invoqué est le suivant : l’application de la loi islamique au sein du Brunei. Depuis 2013, le pays applique la Charia. Celle-ci implique notamment la lapidation des homosexuels et des personnes ayant des relations extra-conjugales (adultère), l’amputation de la main en cas de vol, la pénalisation de la consommation d’alcool et de l’avortement, l'embrigadement des enfantsModèle:Etc.
Ces éléments ont suscité une indignation de la part d’une grande partie de la population française, et de surcroît, de la communauté internationale. De nombreuses personnalités étant habituées de ces deux palaces, ont ainsi exprimé le fait que, par souci d’éthique et de conscience, elles ne pouvaient plus séjourner dans les établissements concernés. L’Organisation non gouvernementale Human Rights Campaign a ainsi relayé la parole de plusieurs de ces personnalités, notamment la rédactrice en chef de l’édition américaine du magazine Vogue Anna Wintour<ref name=":5">Modèle:Lien web</ref>. Cette dernière a ainsi déclaré à propos de l’hôtel Meurice ne plus pouvoir y séjourner, ainsi que toute son équipe, en bon état de conscience. Le patron du groupe Kering, François-Henri Pinault, a également déclaré, par le biais de sa fondation Kering For Women, dans un tweet du 9 mai 2014 « Je condamne fermement la décision du Sultan de Brunei et boycotte ses hôtels »<ref name=":5" />. Depuis, le sujet est encore polémique.
Enfin, la France mène une politique culturelle abondante au Brunei. En effet, en 1986 se crée l’Alliance française du Brunei. Cette dernière met en place de nombreux événements promotionnels tel que la semaine de la francophonie, ou encore des bourses d’études en coopération entre les deux pays.
Singapour
Le Brunei entretient des relations diplomatiques importantes avec Singapour et cela dès 1984. Le Brunei possède un haut commissariat à Singapour et Singapour en possède également un à Bandar Seri Begawan.
Les deux pays collaborent activement économiquement. Tout comme avec les Philippines, de nombreux accords de coopération bilatérales ont été signés. De plus, les deux pays ont établi un accord monétaire d’interchangeabilité. En effet, le dollar de Singapour peut être utilisé au Brunei et inversement<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Militairement, les deux pays coopèrent activement. Ainsi, les forces armées de Singapour ont formé des soldats du Brunei. Dès 1994, les deux pays organisent des exercices militaires communs, le plus connu étant l’exercice Pélican. entre les deux armées navales. Un des buts de cet exercice est notamment de s’entraîner à exercer une défense rapide dans le cadre du conflit en mer de Chine méridionale. Les exercices concernent les forces aériennes et navales. En 2017, les deux pays mettent en place une politique bilatérale de défense<ref name=":3" />.
Depuis 2012, les deux pays ont mis en place un programme annuel institutionnalisé appelé Young Leaders Program. Celui-ci a été lancé afin de renforcer les liens entre les deux pays par le biais de la jeunesse<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Philippines
Depuis l’indépendance du Brunei en 1984, les deux pays ont commencé a établir des relations diplomatiques. Les Philippines ont même établi un consulat général en 1983, l’année précédant l’indépendance du Brunei, à Bandar Seri Begawan. Le Brunei s’est quant à lui établi la même année dans la ville de Makati (située dans la périphérie de Manille), avec une ambassade<ref name=":1" />.
Au regard de l’étude des relations entre les deux pays depuis les trente dernières années, l’Islam apparaît comme un point essentiel liant les deux nations. En effet, le Brunei a financièrement soutenu de nombreux projets d’édifications de mosquées au sein du pays. En 2011, la mosquée Haji Hassanal Bolkiah a vu le jour dans la ville de Cotabo. La construction a entièrement été financée par le sultan du Brunei Haji Hassanal Bolkiah lui-même, dans l’optique de promouvoir et étendre la pratique de la religion musulmane dans le sud des Philippines. Le coût total de la construction s’étend à Modèle:Nobr de dollars américains.
Depuis le milieu des années 2000, la coopération économique s’est accélérée entre les deux pays. En effet, en 2009, le Brunei et les Philippines ont signé un protocole d’entente bilatérale où la composante majeure concerne la coopération dans le secteur agricole. Celui-ci regroupe les biotechnologies, l’agriculture, la gestion de l’eau et l’industrie Halal. En 2019, plus de vingt-et-un mille travailleurs philippins sont répertoriés au Brunei<ref name=":0" />.
Indonésie
Les deux pays disposent de relations diplomatiques anciennes, antérieures à l’ère coloniale européenne. Elles datent ainsi du quatorzième siècle. Pendant la période coloniale européenne, l'Indonésie était administrée par les Pays-Bas tandis que le Brunei était lui sous l’égide britannique, ce qui a peu à peu effacé la diplomatie entre les deux états. Au lendemain de son indépendance en 1984, le Brunei rétablit les relations diplomatiques avec l’Indonésie. Le Brunei a ouvert une ambassade à Jakarta. L'Indonésie, quant à elle, a une ambassade à Bandar Seri Begawan. Le Brunei et la province indonésienne de Bornéo sont tous deux situés sur la même île. Il n'y a pas de frontière terrestre entre les deux états. Les deux pays disposent d’un référentiel commun concernant leur histoire et leur culture, du notamment au passé colonial. Les deux pays ont une majorité de leur population qui pratiquent l'islam. Les deux États sont de fait, membres de l’Organisation de la coopération islamique. En 2012, Modèle:Unité travaillent au Brunei<ref name=":3" />.
Malaisie
Le Brunei et la Malaisie jouissent d’une culture et d’un passé commun dû à l’appartenance de l’Est du pays à l'Empire de Brunei (1368-1888), qui favorisent ainsi la mise en place d’une diplomatie bilatérale<ref name=":3" />. De plus, la proximité géographique des deux États, tous deux situés sur l’île de Bornéo, facilitent ces processus. Les deux pays ont établi des institutions les représentant. Le Brunei possède un haut commissariat à Kuala Lumpur ainsi que deux consulats généraux à Kota Kinabalu et Kuching. La Malaisie possède un haut commissariat à Bandar Seri Begawan. Les deux États sont membres de l’ASEAN et du Commonwealth.
La frontière entre les deux États fut l’objet de conflits ; les deux pays revendiquant l’appartenance de la ville et région de Limbang (actuellement en Malaisie dans le nord du Sarawak). Modèle:Citation<ref name=":4">Modèle:Article.</ref>. Ainsi, le Brunei et la Malaisie durent conjointement cesser leurs explorations de ressources en hydrocarbures. En 2009, un accord officieux est passé entre les deux pays. Depuis, la région est toujours source de tensions<ref name=":4" />,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Les deux pays ont des revendications de souveraineté territoriale en mer de Chine méridionale. Cependant, ils ont tous deux décidé de suivre une diplomatie en adéquation avec les principes plus pacifistes et non frontaux de la ligne diplomatique de l'ASEAN. De plus, en novembre 2002, l'ASEAN ratifie la déclaration sur la conduite des parties en mer de Chine méridionale. Le Brunei et la Malaisie, à l'instar d'autres États revendiquant des intérêts en mer de Chine méridionale, suivent cette déclaration<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Subdivisions
Modèle:Article détaillé Actuellement, le Brunei, d'une superficie de Modèle:Unité, est séparé en quatre districts, ayant chacun un chef-lieu :
- Belait, d'une superficie de Modèle:Unité, a pour chef-lieu la ville de Kuala Belait ;
- Brunei-Muara, district de la capitale Bandar Seri Begawan qui en est le chef-lieu, d'une superficie de Modèle:Unité ;
- Temburong, d'une superficie de Modèle:Unité, a pour chef-lieu Bangar ;
- Tutong, d'une superficie de Modèle:Unité, a pour chef-lieu Tutong.
Économie
Modèle:Article détaillé L'économie du Brunei est fondée essentiellement sur une seule ressource : les hydrocarbures, et principalement le pétrole, exploité dans ce pays à partir de 1929. La commercialisation de cette ressource permet au pays d'atteindre une croissance annuelle importante (4,1 % en 2001), ce qui se répercute sur le développement humain du pays : le Brunei, qui a un IDH de 0,829, est au [[Liste des pays par IDH|Modèle:51e]] rang mondial (sur Modèle:Nobr) en 2021. Il affiche un PIB par habitant de Modèle:Unité, un taux de chômage insignifiant. Le Brunei est, selon la Banque mondiale, l'un des pays d'Asie où l'on vit le mieux. En 2022, le Brunei est classé en Modèle:92e pour l'indice mondial de l'innovation<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Bien que le Brunei dispose sans doute du meilleur système social de la région (logements subventionnés voire gratuits, gratuité des soins hospitaliers, de l'éducation et de l'université, impôts inexistantsModèle:Etc), sa société demeure plus disparate qu'il n'y paraît. En effet, près de 20 % des Brunéiens vivent en dessous du seuil de pauvreté.
Ces dernières années, la présence des étrangers et le dynamisme économique ont permis d'améliorer la condition des femmes sur le territoire. Seules 20 % d'entre elles travaillaient en 1971, elles sont 57 % en 2012, dont 28 % de cadres supérieures.
Le Brunei fait partie de la Coopération économique pour l'Asie-Pacifique (APEC) depuis 1989. Le Brunei est signataire de l'Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT) en 1992 et fait donc partie de l'OMC depuis 1995.
En Modèle:Date-, le pays figure sur la liste française des paradis fiscaux<ref>Modèle:Article</ref>.
L'État brunéien a lancé une politique facilitant l'installation d'entreprises étrangères : zones franches, exonération d'impôts… En dix ans, une cinquantaine de sociétés se sont déjà implantées au Brunei. Depuis 2007, le Brunei tente aussi de développer l'écotourisme.
Contrairement à ses voisins (Malaisie, Indonésie), le Brunei n'a jamais encouragé le commerce du bois. Résultat : 75 % du territoire est encore occupé par la jungle.
Démographie
Selon le recensement de 2011, la population du Brunei est de Modèle:Nombre, contre Modèle:Nombre en 2001<ref>http://www.geohive.com/cntry/brunei.aspx Recensement 2011</ref>. En 2012, cette population était composée de manière estimée à 25 % de moins de Modèle:Nobr, à 71,3 % de personnes entre 15 et Modèle:Nobr et à 3,7 % de personnes de Modèle:Nobr ou plus. La densité de population est à cette date de 71,7 Modèle:Hab./km2. Le pays connait une espérance de vie de Modèle:Nombre en 2013. Le taux de croissance de la population de 1,6 % en 2012, avec un taux de natalité de Modèle:Unité, un taux de mortalité de Modèle:Unité, un taux de mortalité infantile de Modèle:Unité, un taux de fécondité de Modèle:Nombre/femme et un taux de migration de Modèle:Unité.
1950 | 1960 | 1970 | 1980 | 1990 | 2000 | 2010 | 2016<ref>Modèle:Lien web.</ref> |
---|---|---|---|---|---|---|---|
44 983 | 83 037 | 127 554 | 185 220 | 252 887 | 325 297 | 395 027 | 436 620 |
Langues
Modèle:Article détaillé La langue des habitants du Brunei est le malais du Brunei (Melayu Brunei), une forme de malais qui est classée dans le sous-groupe dit malais local des langues malaïques de la branche malayo-polynésienne des langues austronésiennes.
Ancien protectorat britannique, le Brunei a au moins 50 % de sa population qui parle anglais (Modèle:Lien), qui de plus, est la langue commerciale, avec le mandarin.
L'arabe est une langue de culture, et religieuse, connue surtout par des religieux ou des étudiants en madrasas islamique : il serait parlé parfaitement par environ 10 % de la population du royaume. De nombreux autres musulmans du Brunei ont des connaissances partielles, ou limitées de l'arabe.
- Hajah Norsiah binti Haji Abdul Gapar est une femme écrivain brunéienne célèbre.
Religions
La population du Brunei comprend 78,8 % de musulmans<ref name="Diplo-gouv">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Factbook">Modèle:Lien web</ref>. Les habitants figurent parmi les musulmans les plus pratiquants et conservateurs d'Asie : obligation d'assister à la prière collective du vendredi (avec fermeture de tous les commerces conformément au Modèle:9e de la soixante-deuxième sourate, Al-Jumua, du Qorʾān)<ref name="CUEPYW" />, enseignement obligatoire du Coran à l'école publique<ref>Modèle:Lien web</ref> et vente d'alcool interdite sur le territoire<ref name="Geo n395" />. Si 78,8 % de la population est musulmane, 8,7 % est chrétienne, 7,8 % est bouddhiste, et 4,7 % autre, dont une part d'animistes<ref name=Factbook/>.
Avant Modèle:Date, l'hindouisme était la religion majoritaireModèle:Référence nécessaire au Brunei, suivie immédiatement par le Bouddhisme<ref>Modèle:Lien web</ref>. En Modèle:Date, les Hindous ne sont plus que quelques centaines dans le pays<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En mai 2014, le Brunei instaure la charia<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="SKRZGF" /> ; Modèle:Cf. rubrique « Politique ».
Culture
Date | Modèle:Nobr | Modèle:Nobr | Remarques |
---|---|---|---|
Modèle:1er janvier | Jour de l’An | ||
23 février | Fête nationale | ||
Modèle:1er juin | Journée des Forces armées | ||
15 juillet | Anniversaire du sultan | Les festivités durent un mois |
- On fête également au Brunei le nouvel An chinois et les fêtes religieuses du calendrier musulman.
- De nos jours, il est interdit de fêter Noël dans le sultanat du Brunei<ref>Arnaud Focraud, « En Somalie et dans le sultanat de Brunei, il est interdit de fêter Noël », lejdd.fr, 23 décembre 2015.</ref>.
Communication
Transports
- Routes : Modèle:Unité (dont Modèle:Unité goudronnés) (en 1996)
- Voies ferrées : Modèle:Unité
- Voies navigables : Modèle:Unité
- Nombre d'aéroports: deux (dont un avec des pistes goudronnées) (en 2000)
Télécommunication
On compte en 2012, de source gouvernementale, 341 200 utilisateurs d'Internet dans le pays<ref name="Geo n395">Modèle:Article.</ref>.
- Lignes de téléphone : 80 000 (en 2011)
- Téléphones portables : 44 000 (en 1996)
- Postes de radio : 329 000 (en 1998)
- Postes de télévision : 201 900 (en 1998)
- Nombre de fournisseurs d'accès Internet: 2 (en 2000)
Codes
Le Brunei a pour codes :
- BN, selon la norme ISO 3166-1, code alpha-2 (liste des codes pays) ;
- BRN, selon la norme ISO 3166-1 (liste des codes pays), code alpha-3 ;
- BRU, selon la liste des codes pays du CIO ;
- BRU, selon la liste des codes internationaux des plaques minéralogiques ;
- BX, selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN, code alpha-2 ;
- BRN, selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN, code alpha-3 ;
- V8, selon la liste des préfixes OACI d'immatriculation des aéronefs ;
- WB, selon la liste des préfixes des codes OACI des aéroports ;
.bn
, selon la liste des domaines Internet de premier niveau.