Communauté germanophone de Belgique

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Modèle:Infobox Communauté de Belgique

La Communauté germanophone de Belgique (en Modèle:Lang-de), ou Belgique de l'Est (en Modèle:Lang-de) depuis mars 2017, est une entité fédérée de la Belgique dont le territoire se trouve dans l'est de la Région wallonne et de la province de Liège. Avec une superficie de Modèle:Unité et une population de Modèle:Unité<ref>https://www.ibz.rrn.fgov.be/fileadmin/user_upload/fr/pop/statistiques/stat-1-1_f.pdf</ref> au Modèle:Date-, Modèle:Nombre et Modèle:Nombre, dont 21,4 % d’étrangers, soit une densité de population de Modèle:Unité, elle est la plus petite des trois communautés de Belgique, les deux autres étant la Communauté flamande et la Communauté française.

La Communauté germanophone de Belgique dispose de ses propres institutions : parlement et gouvernement.

Nom

Comme disposé par la Constitution, le nom de l'institution est Communauté germanophone de Belgique, mais depuis le Modèle:Date l'appellation Ostbelgien a été annoncée par son ministre-Président Oliver Paasch<ref>Pierre Schoffers, Ne dites plus "Communauté germanophone" mais "Ostbelgien": Un nouveau nom qui pose déjà problème, La Libre Belgique, Modèle:Date Modèle:Lire en ligne</ref>.

L'essayiste et militant rattachiste Jules Gheude considère qu'Modèle:Citation que celle définie par la constitution, sans violation de l'État de droit<ref>Jules Gheude, Vous avez dit Ostbelgien?, La Libre Belgique, Modèle:Date Modèle:Lire en ligne</ref>.

Territoire

Modèle:Article détaillé

Fichier:Karte Deutschsprachige Gemeinschaft.svg
Les 9 communes germanophones

La Communauté germanophone se situe dans l'est de la Belgique, en Région wallonne et plus précisément en province de Liège, dans l'Arrondissement administratif de Verviers, sur les cantons d’Eupen et de Saint-Vith.

Le territoire de la Communauté germanophone est délimité au nord par les « trois bornes » de la Belgique, de l'Allemagne et des Pays-Bas, à l'est par l'Allemagne, au sud par les trois bornes de la Belgique, de l'Allemagne et du Grand-Duché de Luxembourg et à l'ouest par la région belge de langue française. La Communauté germanophone exerce ainsi ses compétences sur neuf des onze communes appartenant aux cantons de l'Est (cf. en bas). Ces communes sont :

Commune Population
(01/01/2020)<ref>https://www.ibz.rrn.fgov.be/fileadmin/user_upload/fr/pop/statistiques/population-bevolking-20200101.pdf</ref>
Superficie Densité de
population
Eupen (centre administratif) 19 726 103,74 190,15
La Calamine (Kelmis) 11 184 18,12 617,22
Lontzen 5 834 28,73 203,06
Raeren 10 796 74,21 145,48
Amblève (Amel) 5 479 125,15 43,78
Bullange (Büllingen) 5 457 150,49 36,26
Burg-Reuland 3 973 108,96 36,14
Butgenbach (Bütgenbach) 5 626 97,31 57,82
Saint-Vith (Sankt Vith) 9 770 146,93 66,49
Communauté germanophone 77 845 853,64 91,19
Malmedy 12 785 99,96 127,90
Waimes (Weismes) 7 380 96,93 76,14
Cantons de l'Est 98 010 1 050,53 93,30

Le territoire de la Communauté germanophone n’est ainsi pas identique à celui des cantons de l’Est qui reprend, outre les neuf communes précitées, les communes de Malmedy et de Waimes qui se trouvent quant à elles sur le territoire de la Communauté française de Belgique. Ainsi, les cantons de l’Est reprennent le territoire qui fut concédé à la Belgique en 1919 à l’occasion du Traité de Versailles et qui appartenait auparavant (et ce depuis 1814) à la Prusse.

Elle fait également partie de l’Eurorégion Meuse-Rhin et de la Grande Région.

Langues

Fichier:Faciliteitengemeente Bewegwijzering.jpg
Signalisation bilingue en allemand et en français à Eupen.

L'allemand standard a été introduit sur le territoire de l'actuelle Communauté germanophone de Belgique au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, d'abord par le clergé<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>. Cependant, les langues et dialectes traditionnels sont, dans le canton d'Eupen, le francique rhéno-mosellan (ou thiois) ainsi que le francique ripuaire et, dans le canton de Saint-Vith, le francique ripuaire et le francique mosellan (ou luxembourgeois)<ref name=":0" />. Ces trois idiomes font partie du groupe moyen-allemand, contrairement à l'allemand standard qui, quant à lui, relève de l'allemand supérieur<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les parlers franciques sont cependant en régression<ref name=":0" />. La transmission intergénérationnelle étant en diminution constante, ils sont considérés en danger d'extinction<ref name=":0" />. Bien que l'allemand soit l'unique langue officielle, une situation de multilinguisme semblable à celle du Grand-Duché de Luxembourg prévaut dans la Communauté<ref name=":0" />. En effet, la grande majorité des habitants sont bilingues allemand-français, une portion de la population continue aussi de parler une forme de francique et, dans le canton d'Eupen, la connaissance du néerlandais est fréquente<ref name=":0" />.

Modèle:Article détaillé

Les communes de la région de langue allemande sont obligées par les lois sur l'emploi des langues en matière administrative de proposer des facilités linguistiques pour la minorité de francophones vivant en Communauté germanophone. Ainsi, toutes les publications des communes à destination du public en général se font dans les deux langues. Certains panneaux de signalisation sont également bilingues.

Politique : une entité fédérée de l'État belge

Compétences

Comme les autres communautés de Belgique, elle est compétente dans les domaines de la culture et de l’enseignement, dans l'emploi des langues et dans les matières personnalisables (surtout les soins de santé, l'aide à la jeunesse et le secteur social). S'y ajoute la recherche dans ces domaines. En 2014, s'ajoute le tourisme, qui devient une compétence communautaire (et non plus régionale).

La Constitution belge (Art. 139) autorise la communauté germanophone à obtenir l'exercice de compétences régionales de la part de la Région wallonne pour les régler elle-même. Cet article a été mis en œuvre à plusieurs reprises<ref>Modèle:Lien web</ref> :

En revanche, contrairement à la Communauté française et à la Communauté flamande, la Communauté germanophone n’est pas compétente pour l’emploi des langues en matière administrative (qui reste dans le giron fédéral).

Elle dispose, depuis la sixième réforme de l'État, de l’autonomie constitutive qui permet aux entités fédérées de régler par elles-mêmes certains aspects de leur organisation. En ce qui concerne les autres responsabilités, soit l’État fédéral, soit la Région wallonne restent compétents dans leurs propres domaines sur le territoire de langue allemande.

Parlement de la Communauté germanophone

Fichier:Parlament der Deutschsprachigen Gemeinschaft Oktober 2013.JPG
Le siège du Parlement de la Communauté germanophone à Eupen.

Modèle:Article détaillé

Le Parlement de la Communauté germanophone se compose d'une part de 25 députés élus directement tous les 5 ans par la population de la région de langue allemande au suffrage universel. La représentation se fait de manière proportionnelle.

D'autre part, le Parlement compte aussi des membres à voix consultative, membres germanophones du :

Les missions du Parlement de la Communauté germanophone consistent notamment à voter des actes à valeur législative (appelés « décrets ») et le budget de la Communauté, à contrôler l'action gouvernementale et a élire le représentant de la Communauté germanophone au Sénat belge.

Gouvernement de la Communauté germanophone

Fichier:63023-CLT-0063-01 Regierung der Deutschsprachigen Gemeinschaft Belgiens.jpg
Le siège du gouvernement de la Communauté germanophone à Eupen.

Modèle:Article détaillé

Le gouvernement de la Communauté germanophone est composé à l'origine de trois ministres et, depuis la législature 2004-2009, de quatre ministres, dont un ministre-président.

Le gouvernement exécute avec l'aide de son administration les décrets qui sont votés par le Parlement, au travers « d'arrêtés du gouvernement ». Celui-ci a également un droit d'initiative au Parlement de la Communauté germanophone, qui lui permet de soumettre des « projets de décret ». Enfin, le gouvernement est politiquement responsable devant le Parlement.

Le gouvernement de la Communauté germanophone est également représenté par un ministre au « comité de concertation » à l'échelon fédéral.

Sécurité et secours

Fichier:Neu Moresnet - Feuerwehr.jpg
La caserne des pompiers de La Calamine, l'une des 7 casernes de la zone de secours Liège 6, couvrant le territoire germanophone.

En ce qui concerne les services de police, le territoire de la communauté germanophone est scindé en deux zones interpolice :

Pour les services de pompiers, le territoire est couvert par une zone unique, la zone de secours Liège 6, regroupant les sept anciens services régionaux d'incendie de la communauté.

Culture

Personnalités

Média

Presse écrite

  • Grenz-Echo, quotidien
  • Wochenspiegel (canton d'Eupen), hebdomadaire gratuit
  • Kurier-Journal (cantons de Saint-Vith et Malmedy), hebdomadaire gratuit

Radio

Télévision

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

Modèle:Palette Modèle:Portail