7e régiment d'infanterie
Modèle:Titre mis en forme Modèle:Infobox Unité militaire Le Modèle:7e d'infanterie (Modèle:7e RI) est un régiment d'infanterie de l'Armée de terre française créé sous la Révolution à partir du régiment de Champagne, un régiment français d'Ancien Régime, l'un des Six Grands Vieux. Il avait pour chant de marche Auprès de ma blonde.
Création et différentes dénominations
- Modèle:Date- : création de la légion de Champagne ;
- Modèle:Date- : formation, en Champagne, du régiment de Gohas constitué à partir de 2 enseignes de Gardes et 15 de Champagne ;
- Modèle:Date- : renommé régiment de Sainte-Colombe ;
- 1579 : renommé régiment d'Épernon ;
- 1581 : renommé régiment de Montcassin ;
- 1585 : devient le régiment de Champagne ;
- 1791 : devient le Modèle:7e d'infanterie ;
- 1796 : reformé en tant que [[Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution#7e demi-brigade|Modèle:7e de deuxième formation]] ;
- par l'arrêté du [[24 septembre|Modèle:1er]] an XII il devient le Modèle:7e d'infanterie de ligne ;
- 1814 : pendant la Première Restauration, il est renommé régiment d'Orléans ;
- 1815 : pendant les Cent-Jours, il reprend son nom Modèle:7e d'infanterie de ligne ;
- Modèle:Date : Comme l'ensemble de l'armée napoléonienne, il est licencié à la Seconde Restauration ;
- Modèle:Date : création de la Modèle:13e légion du Calvados ;
- 23 octobre 1820 : Renommée Modèle:7e du Calvados elle est amalgamée, à Tours, et renommée Modèle:7e d’infanterie de ligne ;
- 1914 : à la mobilisation, il donne naissance au [[207e régiment d'infanterie|Modèle:207e d'infanterie]].
- Modèle:Date- : dissolution
- Modèle:Date- : recréation
- Modèle:Date- : dissolution
- 1977 : dissous
Colonels et chefs de brigade
L'unité a successivement été commandée par<ref>Modèle:Ouvrage</ref> :
- Modèle:Date- : De Goas (Jean de Biran<ref>Modèle:Lien web.</ref>, seigneur de), un des massacreurs de la Saint Barthélémy à Paris, meurt sans postérité d’une blessure qui paraissait légère et qu’il reçut au siège de la Rochelle (1573).
- Modèle:Date- : de Sainte-Colombe (Jean de Montesquiou)
- Modèle:Date- : de Sainte-Colombe (Jacques de Montesquiou)
- Modèle:Date- : Duc d'Épernon (Jean Louis de Nogaret de La Valette)
- Modèle:Date- : de Montcassin de Tajan de Grenet (Jean de Lupiac)
- 1585 : de Montcassin de Tajan de Houlliez (Antoine de Lupiac)
- 1587 : comte de Grandpré (Roger de Joyeuse)
- 1596 : comte de Rieux (René de La Jugie)
- 1596 : comte de Charny (Jacques de Chabot de Mirabeau)
- 1601 : marquis d'O (Alexandre de La Guesle)
- Modèle:Date- : marquis de Montrevel (Charles-François de La Baume)
- Modèle:Date- : marquis de Montrevel (Ferdinand de La Baume)
- Modèle:Date- : Arnaud du Fort (Pierre de La Mothe-Arnaud)
- Modèle:Date- : marquis de Toiras (Jean du Caylar de Saint-Bonnet)
- Modèle:Date- : marquis de Varennes (Charles de Nagu)
- Modèle:Date- : marquis de Varennes (Roger de Nagu)
- Modèle:Date- : comte d'Origny (Pierre Bourgeois)
- Modèle:Date- : comte de Broglie (François-Marie de Revel)
- Modèle:Date- : marquis de Bellefonds (Bernardin Gigault)
- 1654 : comte de Grignan (François de Castellane-Adhémar de Monteils)
- Modèle:Date- : comte de Grignan (Louis-Gaucher de Castellane-Adhémar de Monteils)
- Modèle:Date- : marquis d'Ambres (François Gilbert des Voisins)
- GélasModèle:Référence à confirmer<ref>Note manuscrite ajoutée dans Modèle:Ouvrage.</ref>
- Modèle:Date- : marquis de Monismes (Robert-Edme-Léonard de Rasés)
- 1673 : marquis de Montgaillard (Charles-Maurice de Percin)
- Modèle:Date- : comte de Bois-David (Antoine-Charles de Simons)
- Modèle:Date- : bailli de Colbert (Antoine-Martin Colbert)
- 1689 : comte de Sceaux (Charles-Édouard Colbert), tué à la bataille de Fleurus (1690).
- Modèle:Date- : marquis de Blainville (Jean-Jules-Armand Colbert)
- Modèle:Date- : marquis de Seignelay (Marie-Jean-Baptiste Colbert)<ref group="note">Le 29 janvier 1702 : comme par cette promotion, le marquis de Blainville devenait maréchal de camp, le régiment de Champagne qu'il avait, devenait à vendre, le duc de Beauvillier vint demander au Roi l'agrément pour son neveu, le marquis de Seignelay, ce qui fut sur le champ accordé. Et quand le marquis vint remercier le Roi, Sa Majesté lui dit qu'elle ne doutait pas qu'il ne la servît, à la tête de ce régiment, aussi bien que tous ceux de sa famille l'y avaient servie [Le chevalier Colbert, son oncle, ayant été tué à la tête de ce régiment, le comte de Sceaux, frère du chevalier Colbert, eut le régiment et fut tué à la bataille de Fleurus; ensuite le marquis de Blainville, leur frère, eut le même régiment, et tous y donnèrent successivement de grandes marques de valeur]. Voir Mémoires du marquis de Souches sur le règne de Louis XIV tome 7.</ref>.
- Modèle:Date- : chevalier de Tessé (René-François de Froulay)
- Modèle:Date- : Duc de La Trémouille (Charles-René-Armand)
- Modèle:Date- : marquis de Bellefonds (Charles-Bernardin-Geoffroi Gigault)
- Modèle:Date- : comte de Tessé (Charles-Elisabeth de Froulay)
- Modèle:Date- : marquis des Salles (Claude-Gustave-Chrétien)
- Modèle:Date- : comte de Gisors (Louis-Marie Fouquet de Belle-Isle<ref>Modèle:Lien web</ref>). Tué le Modèle:Date- - à la bataille de Crefeld.
- Modèle:Date- : Marquis de Juigné, (Jacques-Gabriel-Louis Leclerc)
- Modèle:Date- : marquis de Seignelay (Louis-Jean-Baptiste-Antoine Colbert)
- Jacques-Gabriel Chapt, comte de Rastignac
- 1791 : colonel Jean Anne de La Barthe de Giscard
- 1792 : colonel Louis Étienne Auron de Rebourguil
- 1792 : colonel Claude Souchon de Chanron
- 1793 : chef de brigade Jean-Joseph Lamy de Boisconteau, promu par la suite général de brigade.
- 1799 : chef de brigade Jean Esprit d’Anouilh
- 1804 : colonel Pierre Gabriel Aussenac, promu par la suite général de brigade.
- Modèle:Date : colonel Louis Loup Étienne Martin Bougault
- 1814 : colonel Barthelemy Lelong
- 1814 : colonel Charles Angélique François Huchet de La Bédoyère
- 1815 : colonel<ref>Le colonel Joseph Boissin est né à Remoulins, dans le Gard en 1773 (✝ 1852).</ref> Joseph Michel Boissin -
- 1830 : Pierre Boucher - Colonel
- Modèle:Date : colonel Paul Émile Jean-Baptiste Lenoir
- Modèle:Date : colonel Jacques O'Farell
- 1871 : colonel Antoine Frédéric Tarayre
- 1968-1970 : colonel Murat
- 1970-1972 : colonel Georges Longeret 1
- 1972-1974 : colonel Godard
- 1974-1976 : colonel Arthur Le Lièvre De La Morinière 2
- 1976-1977 : lieutenant-Colonel Devaux
1 Nommé au grade de général de corps d'armée.
2 Nommé au grade de général de division
Joseph Michel Boissin
Il s’engagea en 1793 comme simple soldat et gravit tous les échelons jusqu’au grade de colonel obtenu lors des Cent-Jours. Il participa à toutes les campagnes : en Égypte sous Bonaparte, en Italie et dans les Grisons, en Catalogne, sous Davout aux batailles de Collioure et Roses, aux deux campagnes d’Allemagne. Il fut blessé en 1806 à Iéna, eut trois chevaux tués sous lui en 1813, et fut à nouveau blessé à la bataille de Leipzig. Il participa à la campagne de Russie comme capitaine dans la jeune garde impériale. À son retour, il fut fait prisonnier de guerre à Dantzig. Il rentra en France en Modèle:Date-. Lors du retour de Napoléon de l’île d’Elbe, son régiment, le Modèle:7e RIL, commandé par Charles Angélique François Huchet de La Bédoyère accueillit, l’Empereur contrairement aux ordres de Louis XVIII. L’Empereur nomma La Bédoyère général et Boissin lui succéda comme colonel. Il reçut les médailles en bronze attestant de sa présence aux batailles et événements marquants auxquels il participa.
Après Waterloo, le Modèle:7e RIL fut dissous, les 90 officiers furent rayés des cadres et Labédoyère fusillé. Craignant la « terreur blanche », Boissin s’exila quelque temps en Belgique. Il emporta son dossier militaire original qui est encore aujourd'hui en possession de ses descendants ainsi que les médailles. Les copies de ses diverses promotions ont été fournies au Service historique de l'Armée de Terre à Vincennes. Lorsque Napoléon III accéda au pouvoir, le maréchal Exelmans, son camarade de toutes les campagnes, décora Boissin de la dignité de commandeur de la Légion d’honneur. En 1810, l'année même du mariage de Napoléon et Marie-Louise, Boissin avait épousé Thérèse Massin, fille du maire de Givet et de Charlemont. Le couple eut trois filles :
- – Félicie qui épousa Armand le Chevalier, fondateur de l’Illustration, qui eut une nombreuse descendance ;
- – Zélie qui épousa le docteur Pennès, qui eut également une nombreuse descendance ;
- – Caroline qui mourut jeune.
Les trois filles furent élevées au collège de la Légion d’honneur. Boissin repose dans la chapelle familiale du château des Réaux, en Touraine.
Historique des garnisons, combats et batailles
Ancien Régime
Louis XIV
- Guerre de Hollande : campagne de Catalogne
- 1675 : à la suite de la révolte du papier timbré, hiverne à Bordeaux
Louis XVI
En 1779, le régiment se trouve en Martinique pour participer à l'attaque des îles de Saint-Vincent et de la Grenade, possessions britanniques. Il est alors envoyé au secours des insurgés américains, en difficulté face aux Anglais. Il participe au siège infructueux de Savannah, puis rembarque pour la Martinique d'où il prend part à diverses opérations sur Saint-Domingue, Sainte-Lucie, jusqu'à la bataille des Saintes, après laquelle il rejoint Bordeaux en 1783.
Révolution et Empire
-
Drapeau du Modèle:1er du Modèle:7e d'infanterie de ligne de 1791 à 1793
- 1793 :
- Bataille de Céret,
- Prats-de-Mollo,
- La Perche
- Bataille de Peyrestortes
-
Drapeau du Modèle:1er du Modèle:7e d'infanterie de ligne de 1793 à 1804
- 1794 :
- 1795 :
- Le Modèle:Date, à 7 heures du matin, le général Krieg assemblait au camp de Grenelle la Modèle:7e de deuxième formation, constituée des unités suivantes :
- [[128e demi-brigade de première formation|Modèle:128e de première formation]] ([[68e régiment d'infanterie|Modèle:2e du Modèle:68e d'infanterie]]<ref>Ancien Régiment de Beauce</ref>, [[3e bataillon de volontaires de l'Eure|Modèle:3e de volontaires de l'Eure]]<ref>Le [[3e bataillon de volontaires de l'Eure|Modèle:3e de volontaires de l'Eure]] est également appelé [[30e bataillon des Réserves|Modèle:30e des Réserves]]</ref> et [[6e bataillon de volontaires de l'Oise|Modèle:6e de volontaires de l'Oise]])
- [[49e régiment d'infanterie|Modèle:2e du Modèle:49e d'infanterie]]<ref>Ancien Régiment de Vintimille</ref>
- [[83e régiment d'infanterie|Modèle:1er du Modèle:83e d'infanterie]]<ref>Ancien régiment de Foix.</ref>.
- [[3e bataillon de volontaires de Paris|Modèle:3e de volontaires de Paris]]
- [[7e bataillon bis de volontaires de Paris|Modèle:7e bis de volontaires de Paris]]
- [[7e bataillon de volontaires de l'Yonne|Modèle:7e de volontaires de l'Yonne]]
- [[16e bataillon des Fédérés Nationaux|Modèle:16e des Fédérés Nationaux]]
- 1799
- 1800 :
- Memmingen,
- Hochstedt
- Bataille de Huningue
- 1801-1804 :
- Expédition de Saint-Domingue
-
Drapeau modèle de 1804 (avers) -
Drapeau modèle de 1804 (revers)
- 1808 :
- El Bruc,
- Girone,
- Molins de Rei
- Cardedeu
- 1809 :
- Valls
- 1810 :
- Granollers,
- Mollet,
- Santa Perpètua
- Vic
- 1811 :
- 1811 :
- Montserrat,
- Bataille de Sagonte
- Valence
-
Drapeau modèle de 1812 (avers) -
Drapeau modèle de 1812 (revers)
- 1812 :
- Valence
- Castalla
- 1813 : Campagne d'Allemagne
- Bataille de Bautzen,
- Juterbock,
- 16-19 octobre : Bataille de Leipzig
- Hanau
- Tagliamento
- 1814 :
- Yecla
- Falleja
-
Modèle:1re Restauration]] et 1815 à 1820 (avers)
-
Drapeau modèle de 1815 (avers) -
Drapeau modèle de 1815 (revers)
On avait appris le Modèle:Date, à Grenoble, le débarquement du bataillon de l'île d'Elbe au golfe Juan, et le 6 la marche du corps impérial sur Grenoble.
Le général Bouchu fait alors mettre en batterie 50 pièces sur les remparts par le [[4e régiment d'artillerie (France)|Modèle:4e]].
C'est à 2 heures de l'après-midi de ce jour que le colonel de La Bédoyère enleva le 7e régiment d'infanterie qu'il commandait et disparut avec lui par la porte de Bonne restée ouverte. Le commandant supérieur songea alors, mais trop tard, à fermer la place. Le soir, le général Marchand donne l'ordre à la garnison de se rendre au fort Barraux. Le 4e d'artillerie sort de Grenoble à 9 heures, au moment même où l'Empereur y entrait. Il faisait nuit noire, le colonel Claude Joseph Antoine Gérin et le major Etchegoyen arrivèrent seuls au fort Barraux.
- 1815 :
- le Modèle:Date- le régiment rallie l'empereur qui vient de débarquer ; Waterloo
- Colonels tués ou blessés en commandant le régiment pendant cette période
- Colonel Bougault : blessé le Modèle:Date-
Officiers blessés ou tués en servant au Modèle:7e entre 1808 et 1814 :
- Officiers tués : 19
- Officiers morts de leurs blessures : 18
- officiers blessés : 122
1815 à 1848
-
Drapeau de 1830 à 1848 (avers)
- 1830 : Une ordonnance du Modèle:Date- créé le Modèle:4e et porte le régiment, complet, à Modèle:Nombre<ref>Histoire de l'infanterie en France de Victor Louis Jean François Belhomme Vol 5 page 151</ref>.
-
Drapeau de 1852 à 1854 (avers)
Second Empire
-
Drapeau de 1854 à 1860 (avers)
En 1850, le régiment est en garnison à Belfort.
- Par décret du Modèle:Date- le Modèle:7e d'infanterie fourni 1 compagnie pour former le [[102e régiment d'infanterie|Modèle:102e régiment d'infanterie de ligne]].
Le régiment participe à l'expédition du Mexique dans la Modèle:1re (général Brincourt) au sein de la [[2e division d'infanterie (France)|Modèle:2e d’infanterie]] (général de Castagny) et est stationné dans l'État de Durango jusqu'au Modèle:Date-. Passant par Queretaro le régiment rejoint Mexico (Modèle:Date--Modèle:Date-). Il couvre l'arrière du retrait français et est l'une des dernières unités embarquées (partie sur le Castiglione, partie sur le Souverain).
En 1869 il est en garnison à Paris. Après la guerre de 1870 à Lyon puis à Cahors.
1870 à 1914
Le 24 novembre 1870, durant la guerre franco-allemande, les Modèle:8e des Modèle:2e et Modèle:3e du Modèle:7e d'infanterie de ligne qui composaient le [[29e régiment de marche|Modèle:29e régiment de marche]] furent engagés dans les combats de Chilleurs, Ladon, Boiscommun, Neuville-aux-Bois et Maizières dans le Loiret
Première Guerre mondiale
À la [[131e division d'infanterie|Modèle:131e d'infanterie]] de Modèle:Date- à Modèle:Date-
1914
- retraite des [[3e armée (France)|Modèle:3e]] et [[4e armée (France)|Modèle:4e]] : forêt de Luchy (Modèle:Date-)
- La Meuse
- Bataille de la Marne (5 au Modèle:Date-)
- Première bataille de Champagne : les tranchées Brunes (Modèle:Date-)
1915
- Champagne : Perthes-les-Hurlus (Bois rectangulaire) (Modèle:Date- –Modèle:Date-)
- Artois : seconde bataille d'Artois (Modèle:Date- - Modèle:Date-). Assauts infructueux face au village de Roclincourt du 9 au Modèle:Date-. Fin mai a debut juillet : occupations successives de secteurs a l'Est d'Arras.
- [Argonne] : Modèle:Date- a Modèle:Date-
1916
1917
- Marne : Mont Haut, Le Casque, Mont Perthois (avril-mai)
1918
- Somme : attaque du Modèle:Date-.
- Aisne : Corcy, Longpont (Modèle:Date--Modèle:Date-)
- Marne : l'attaque frontale
Entre-deux-guerres
Le régiment est dissous le Modèle:Date-<ref>Modèle:Chapitre</ref>.
Seconde Guerre mondiale
- Reconstitué Modèle:Date- sous les ordres du lieutenant-colonel Paquelier il appartient à la [[32e division d'infanterie (France)|Modèle:32e d'infanterie]]. Régiment d'infanterie de réserve A type Nord-Est ; il est mis sur pied par le centre mobilisateur d'infanterie 72 de Valdahon. Le régiment avance en Belgique après l'offensive allemande du Modèle:Date-, puis se replie sur Lille et Dunkerque où il est pris au piège comme tant d'autres unités de l'armée française. Le régiment est dissous. Il renaît formellement en Modèle:Date- à partir d'unités de la Résistance nées dans la clandestinité à Bordeaux et dans sa région. Il se voit notamment confier, dans le Médoc, la protection de Bordeaux et la préparation de la reprise de la poche de la pointe de Graves, qui ne tombe que le Modèle:Date-. Le régiment est à nouveau dissous en Modèle:Date-.
De 1945 à 1977
Guerre d'Algérie
Le régiment est reconstitué en 1956 et est envoyé en Algérie jusqu'en 1962.
Au cessez-le-feu du Modèle:Date- en Algérie, le 7°RI créé comme 91 autres régiments, les 114 unités de la Force Locale.(Accords d'Evian du Modèle:Date-) Le 7°RI forme une unité de la Force locale de l'ordre Algérienne, la 441°UFL-UFO composé de 10 % de militaires métropolitains et de 90 % de Militaires Musulmans, qui pendant la période transitoire devaient être au service de l'exécutif provisoire Algérien, jusqu'à l'indépendance de l'Algérie.
Dissous et reconstitué une nouvelle fois en 1968 il est incorporé aux Forces françaises en Allemagne à Landau in der Pfalz, en Rhénanie-Palatinat, et à Neustadt an der Weinstrasse, où il est à nouveau dissous en 1977.
Drapeau
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes<ref>Décision Modèle:N° du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, Modèle:N°, 9 novembre 2007.</ref>,<ref>Arrêté relatif à l'attribution de l'inscription AFN 1952-1962 sur les drapeaux et étendards des formations des armées et services, du 19 novembre 2004 (A) NORDEF0452926A Michèle Alliot-Marie.</ref>:
Fichier:7 rég inf m 1880 av CG.png Fichier:7 rég inf rev m 1880.png
Décorations
- Le régiment reçoit la croix de Guerre 1914-1918 le Modèle:Date sur le Polygone de Vincennes.
- Il est cité à l'ordre de la {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Xe{{#if:| }} }} armée le Modèle:Date et à l'ordre de la Modèle:1re le Modèle:Date-.
- Sa cravate est décorée de la Croix de guerre 1914-1918 Fichier:Croix de guerre 1914-1918 française.jpgavec deux citations à l'ordre de l'armée.
- Il porte la Fourragère aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918.
Devise
- « Valeur et discipline, puis sans peur et sans reproche ».
- La devise « Je suis du régiment de Champagne » a aussi été utilisée.
Les différents drapeaux du régiment
-
Drapeau du régiment de Champagne
- Règlement de 1804<ref name="drapeaux.org">Modèle:Lien web.</ref>
- Légende avers : "L'empereur des Français au Modèle:7e régiment d'infanterie de ligne"
- Légende revers : "Valeur et discipline (N° du bataillon) bataillon "
- Légende tablette de l'aigle : Modèle:Citation ;
- Règlement de 1812<ref name="drapeaux.org"/>
- Légende avers : "L'empereur Napoléon au Modèle:7e régiment d'infanterie de ligne"
- Légende revers : vide
- Légende tablette de l'aigle : Modèle:Citation ;
- Règlement de 1814<ref name="drapeaux.org"/> (Modèle:1re Restauration)
- Règlement de 1815<ref name="drapeaux.org"/> (Cent-Jours)
- Légende avers : "L'empereur Napoléon au Modèle:7e régiment d'infanterie de ligne"
- Légende revers : vide
- Légende tablette de l'aigle : Modèle:Citation ;
Uniformologie
Personnalités ayant servi au sein du régiment
- Alexandre Adler
- Josph Michel Boissin
- Sadi Carnot (physicien), lieutenant en garnison à Thionville (1827)
- Vital Joachim Chamorin soldat enrôlé volontaire régiment de Champagne ;
- Gatien de Courtilz de Sandras Capitaine au régiment de Champagne
- Joseph Damingue, soldat au régiment de Champagne (Modèle:Date-) ;
- Jean-Marie Déguignet
- Félicité Jean Louis de Durfort (1758-1801), colonel en second du régiment de Champagne,
- Ignace Hoff
- Pierre-Augustin Hulin
- Bon Adrien Jeannot de Moncey, engagé au régiment de Champagne le Modèle:Date- ;
- Charles de Montgaillard, colonel du régiment de Champagne
- Mathieu Le Nain, ingénieur du Roi en second au régiment de Champagne.
- Félix Le Royer de La Sauvagère, capitaine au régiment de Champagne (1723-1726) ;
- Charles de Valori lieutenant au régiment de Champagne (1674)
- Émile de Wogan, caporal en garnison à Vannes (1838)
Sources et Bibliographie
- Jean-Marie Déguignet, Histoire de ma vie, éd. An Here, 2000.
- Modèle:PlumeHistorique du Modèle:7e de ligne depuis sa formation, SHAT, 4 M 7
- Modèle:PlumeAlexandre Adler, Historique du Régiment de Champagne, monographie couvrant la période du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle jusqu'à 1956.
- Archives militaires du Château de Vincennes.
- Modèle:PlumeRecueil d'historiques de l'Infanterie française (général Andolenko - Eurimprim 1969).
- Modèle:PlumeModèle:Ouvrage ;
Notes et références
Notes
Références
Annexes
Articles connexes
- Histoire militaire de la France
- Régiments français d'Ancien Régime
- Liste des régiments français
- Liste des grades dans l'armée française
- Les Six Grands Vieux
- Régiment d'infanterie français
- Liste de devises militaires françaises