Bataille de Montmirail

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Modèle:Infobox Conflit militaire

La bataille de Montmirail se déroule le Modèle:Date- lors de la campagne de France. Elle oppose l'armée française de [[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] aux troupes russes du général Osten-Sacken et prussiennes du général Ludwig Yorck von Wartenburg. L'affrontement se solde par une victoire française.

Contexte

Fichier:Campaign of 1814 11 Feb.png
Les positions du Modèle:Date.

Après avoir détruit complètement le corps russe du général Olsoufiev à Champaubert, Napoléon choisit de se retourner contre les troupes russo-prussiennes d'Osten-Sacken et de York.

Forces en présence

Du côté français

Fichier:Jan Chełmiński - Bitwa pod Montmirail.jpg
Napoléon par Jan Chełmiński.

Napoléon dispose d'environ Modèle:Unité hommes répartis de la manière suivante :

Les deux divisions de la Jeune Garde commandées par le maréchal Ney ne participeront pas à la bataille.

Modèle:Article détaillé

Du côté allié

Fichier:MikeshinMO SrazhPriMonD9F5.jpg
Von Osten-Sacken par Mikhaïl Mikechine.

Pour Osten-Sacken (Armée russe) :

Pour York (Armée prussienne) :

Soit environ Modèle:Unité hommes et 104 canons.

La bataille

Fichier:WKossakMontmirail.jpg
La cavalerie de la Garde se jette sur les carrés russes (peinture de Wojciech Kossak).

Napoléon arrive à huit heures du matin à Montmirail, précédé par les cavaliers de Nansouty et accompagnés par quelques escadrons de la Garde et par une partie de la division Ricard. Face à la supériorité numérique de l'adversaire, l'Empereur décide d'attendre l'arrivée des troupes encore en arrière avant de débuter l'attaque.

À dix heures, la Vieille Garde et le reste de la division Ricard se présentent à Montmirail. Cependant, vers midi, les Russes attaquent et occupent Marchais. Napoléon envoie Ricard reprendre le village. Ce dernier réussit à s'en emparer mais est repoussé à la suite d'une contre-attaque. Les Français perdent et reprennent le village cinq fois de suite. La Vieille Garde de Friant, envoyée à son secours, menace d'être submergée par la masse ennemie. En milieu d'après-midi, alors que la bataille fait rage, l'arrivée du maréchal Mortier avec la division Michel de la Vieille Garde et la cavalerie de Defrance décide l'Empereur à lancer la cavalerie de la Garde sur les Russes, et il fait parvenir aux dragons de la Vieille Garde l'ordre de charger.

Le général Dautancourt, qui les commande, emprunte avec ses cavaliers la route de Fontenelle, passe à côté de la ferme des Gréneaux et traverse les lignes russes placées au milieu du cheminModèle:Sfn. Les fantassins d'Osten-Sacken, surpris par la rapidité de l'attaque, se replient pour la plupart en désordre dans les bois à proximité. À ce moment, le flanc droit des Russes est coupé de leur centre. Dautancourt rallie ses dragons et les relance à la poursuite des fuyards, qui s'échappent en direction du bois Jean, près de Courmont<ref name="Mathieu1964p142">Modèle:Harvsp.</ref>. Les cavaliers français les y rattrapent et les taillent en pièces ; Dautancourt note que Modèle:Citation<ref name="Mathieu1964p142"/>. Entretemps, l'infanterie française refoule les Russes au-delà de Marchais, et les Prussiens de Yorck, arrivés tardivement sur le champ de bataille, ne peuvent empêcher la victoire française. À la fin de la journée, les dragons de la Vieille Garde ont perdu six tués et autant de blessés<ref name="Lindsay2011p131">Modèle:Ouvrage.</ref>. De leur côté, les dragons de Letort de Lorville, formés en colonnes par pelotons, chargent sur la route de Viels-Maisons et enfoncent trois carrés d'infanterie<ref name="Tranié1989p113">Modèle:Harvsp.</ref>. Ils galopent ensuite sur Épernay, sabrent les fuyards et font à cette occasion de nombreux prisonniers. Letort de Lorville est nommé général de division sur le champ de bataille le jour même<ref name="Tranié1989p113"/>.

Cependant, York, qui arrive à Montmirail, ordonne l'offensive pour stopper les Français dans leur progression, mais il subit de lourdes pertes à la suite de la contre-attaque de Michel appuyée par la cavalerie. À la nuit, les Prussiens se retirent après avoir perdu un millier des leurs.

Conséquences

Fichier:Memorial-11-02-1814-Marchais-01.JPG
Vue de la colonne.

Au lendemain de la bataille de Champaubert, avec la victoire de Montmirail, Napoléon porte un coup très dur à l'armée de Silésie de Blücher, en infligeant une nouvelle humiliation aux Prussiens et aux Russes pourtant deux fois plus nombreux. Les pertes subies ce jour-là par Osten-Sacken et Yorck sont importantes. Le succès français sème la discorde entre les alliés.

Mais les effets de la victoire de Montmirail demeurent cependant limités par l'inaction de MacDonald et ne portent pas un coup décisif à Blücher.

Souvenir de Louis-Philippe

Louis-Philippe alors duc d'Orléans, avait combattu avec les armées de la République française à Jemappes et à Valmy. Devenu roi, il tient à démontrer ses sympathies républicaines et commande à Horace Vernet quatre grands tableaux de bataille qui montrent les victoires françaises lors des guerres révolutionnaires et napoléoniennes. Ces tableaux célébrant la gloire militaire française et celle du roi, ont été accrochées au Palais-Royal. Achevés en cinq ans, ils représentent la bataille de Jemappes (1821), la bataille de Montmirail (1822), la bataille de Hanau (1824) et la bataille de Valmy (1826). Endommagés par un incendie lors de la révolution de 1848, ils ont été restaurés par Vernet lui-même. Ils sont conservés aujourd'hui à la National Gallery à Londres<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Aujourd'hui

Un monument en forme de colonne, la colonne commémorative de Montmirail commémorant cette bataille, mais aussi les autres victoires françaises de Modèle:Date-, est situé sur le bord de la route de Paris. Une table d'orientation dans Marchais-en-Brie, une commémoration pour le bicentenaire de la bataille a eu lieu.

Annexes

Notes et références

Modèle:Crédit d'auteurs Modèle:Références

Bibliographie

Lien externe

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