Mélodie en sous-sol
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Fichier:Information icon.svg Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Mélodie en sous-sol est un film franco-italien réalisé par Henri Verneuil en 1963. Adaptation cinématographique du roman The Big Grab de John Trinian et mettant en scène Jean Gabin et Alain Delon dans les rôles principaux, le long-métrage narre l'histoire d'un vieux malfrat récemment sorti de prison (Gabin) qui s'associe avec un jeune truand (Delon) afin de braquer un casino, le Palm Beach de Cannes. Sorti en salles au début de l'année 1963 en France, Mélodie en sous-sol rencontre un bon accueil critique<ref>This Is Living End By Richard L. Coe. The Washington Post, Times Herald (1959-1973) [Washington, D.C] 16 Jan 1964: E6.</ref> et obtient un large succès public avec 3,5 millions d'entrées en salles.
Synopsis
Contexte général
Un vieux malfrat, tout juste sorti de prison où il a tiré cinq ans, décide d'un dernier coup magistral sur la côte d'Azur : braquer le Palm Beach, casino de Cannes. Un jeune voyou, Francis (compagnon de cellule) et Louis, le beau-frère de ce dernier, honnête garagiste, vont être ses partenaires. La préparation du casse est minutieuse et l'opération se déroule on ne peut mieux. Mais une photo malvenue de Francis à la une d'un journal, vient enrayer cette belle organisation...
Résumé
1962<ref group="a">L'année à laquelle se déroule l'histoire n'est pas indiquée, mais le tournage du film s'est déroulé d'octobre à décembre 1962 (source : Ciné Ressources).</ref>. Dans un train de banlieue, tout en rêvassant aux récits de vacances des usagers voisins, Charles, un truand sexagénaire, libéré une heure plus tôt après cinq années de prison rentre chez lui dans son pavillon de Sarcelles. Il y est accueilli par son épouse Ginette. Elle lui propose de déménager dans le Midi (un promoteur lui a proposé 15 millions de sa maison !) afin d'y couler des jours heureux en tenant un commerce. Mais Charles veut finir sa « carrière » sur un gros coup avant de se carapater en Australie. Son compère Mario lui a parlé de braquer le Palm Beach, le casino de Cannes.
Mario a le plan on ne peut plus détaillé de la salle des coffres. Mais il est aussi fatigué, malade, il décroche. Charles se rabat sur le volontaire Francis Verlot, un compagnon de cellule de vingt-sept ans, vivant aux crochets de ses parents. Francis est un impétueux aux dents longues. Louis Naudin, son beau-frère, garçon honnête qui tient un garage est alors recruté comme chauffeur.
Cannes. Francis, sous l'identité d'un flambeur, doit se faire ses entrées dans les coulisses du casino, point crucial. De là part le chemin chaotique qui le mènera à la cage de l'ascenseur menant au coffre du casino, dans le sous-sol de l'établissement. Il séduit une jeune danseuse, Brigitte, dont la troupe anime les soirées du casino. De son côté, Charles organise le coup, accompagné de Louis : il surveille les allées et venues de Grimp, le directeur du Palm Beach, qui arrive en voiture, salue les employés et dépose les recettes dans la salle du coffre. Pris par sa relation avec Brigitte, Francis ignore souvent les instructions de Charles, ce qui provoque une certaine tension. Charles pense un temps annuler le casse, mais Francis lui assure qu'il saura s'en tenir au plan. Pris de remords, Louis annonce à Charles qu'il l'aidera malgré tout mais ne veut pas sa part dans le hold-up, craignant de prendre goût au luxe et de se laisser tenter par d'autres... contrats.
Le soir S, Francis rompt avec Brigitte, qui lui préfère un riche soupirant. Le buffet d'adieu du ballet bouleverse le plan, Francis bloqué dans les cintres. Par chance, il se libère à temps et informe Charles, par signaux lumineux, que tout roule. Après avoir rampé dans le conduit de ventilation, Francis se pose sur la cage d'ascenseur, ouvre une trappe et pénètre dans la salle de comptage pour braquer Grimp et les employés du casino avec une mitraillette. Il fait entrer également Charles qui l'attendait derrière la porte blindée. Charles enfourne les liasses dans deux grands sacs, tandis que Francis braque le directeur et les employés de dos, mains sur la tête. Charles quitte la salle, suivi peu après par Francis qui ira planquer les sacs dans sa cabine privée de piscine.
Mais à l'aube, Charles découvre en une du journal une photo de Francis au casino. Ce n'était pas lui l'objet du flash mais les dîneurs derrière lui. Il n'en est pas moins au premier plan et Charles redoute que cela représente un danger imminent. Francis est un repris de justice. Si on allait le reconnaître et faire le lien... Charles ordonne de récupérer les sacs et de les lui porter près de sa table au bord de la piscine. Francis s'exécute mais journalistes et policiers, malgré l'heure matinale, ont investi le lieu, arpentant la baignade, condamnant l'échange des sacs dont, d'ailleurs, ils parlent à haute voix comme les seuls indices sûrs. Pour l'instant, ils n'ont pas noté ce jeune homme assis au bord du bassin, deux énormes sacs à ses côtés. De l'autre côté de la piscine, Charles, le regard inquiet derrière ses lunettes noires, voit la complexité de la situation. Le jeune truand, paniqué, laisse alors glisser les sacs dans le bassin. L'un des sacs s'ouvre et les billets remontent doucement à la surface, tapissant en quelques minutes toute la surface chlorée sous les regards navrés de Charles et Francis, alors que les policiers découvrent médusés les centaines de billets flottants à la surface de l'eau.
Fiche technique
- Titre : Mélodie en sous-sol
- Titre international : Any Number Can Win
- Réalisation : Henri Verneuil assisté de Claude Pinoteau et Costa-Gavras
- Scénario : Albert Simonin, d'après le roman Mélodie en sous-sol de John Trinian
- Dialogues : Michel Audiard
- Décors : Robert Clavel assisté de Pierre Charron et d'Olivier Girard pour les décors plateau
- Photographie : Louis Page
- Cadreur : André Dumaître
- Son : Jean Rieul
- Scripte : Lucie Costa
- Montage : Françoise Bonnot assistée de Michèle Boëhm
- Musique : Michel Magne orchestré par Jean Gitton
- Chorégraphie : Ben Tyber
- Générique : Jean Fouchet
- Production : Jacques Bar
- Directeur de production : Jacques Juranville
- Régisseur général : René Fargéas
- Tournage dans les studios Franstudio de Saint-Maurice - Séquences dans les salons et en extérieur du Palm Beach de Cannes
- Enregistrement Poste Parisien - Studios Franstudio de Saint-Maurice
- Sociétés de production : CIPRA Films (Paris), Cité Films (Paris) et C.C.M Films (Rome)
- Société de distribution : Metro Goldwyn Mayer (France et États-Unis)
- Pays d'origine : Modèle:Pays, Modèle:Pays
- Langues originales : français et anglais
- Format : noir et blanc — 35 mm — 2,35:1 (Dyaliscope) — son monophonique
- Genre : Drame et romance
- Durée : 118 minutes (103 minutes pour la version colorisée)
- Dates de sortie :
- France : Modèle:Date
- Italie : Modèle:Date, ressortie le Modèle:Date
- États-Unis : Modèle:Date à New York
- Classification CNC<ref>Modèle:Lien web</ref> : tous publics, Art et essai (visa d'exploitation no 26729 délivré le Modèle:Date-)
Distribution
- Jean Gabin : Monsieur Charles
- Alain Delon : Francis Verlot
- Maurice Biraud : Louis Naudin
- Viviane Romance : Ginette, la femme de Charles
- Carla Marlier : Brigitte, jeune danseuse de la troupe des Blue Girls
- Dora Doll : Comtesse Doublianoff
- Henri Virlogeux : Mario, l'ex-truand malade
- José Luis de Vilallonga : Monsieur Grimp, le patron
- Rita Cadillac : Liliane
- Anne-Marie Coffinet : Marcelle
- Jean Carmet : le barman
- Henri Attal : un copain de Francis
- Michel Magne : le chef d'orchestre du Palm-Beach
- Germaine Montero : Madame Verlot, la mère de Francis
- Dominique Davray : Léone, la femme de Mario
- Laure Paillette : l'habilleuse
- Claude Cerval : le commissaire
- Georges Wilson : Walter, le riche soupirant (rôle coupé au montage<ref name="festivallumiere"/>)
- Paul Mercey : le cafetier
- Jean-Jacques Delbo : le chorégraphe
- Robert Rollis : le représentant dans le train
- Charles Bouillaud : un voyageur du train
- Bernard Musson : un voyageur du train
- Louis Viret : un voyageur du train
- Antoine Marin : un voyageur du train
- Sylvain Lévignac : un voyageur du train
- Georges Billy : un voyageur du train
- Henri Poirier : un voyageur du train
- Jean Gold : Le maître d'hôtel
- Robert Secq : l'employé des bains-douches
- Jean Minisini : l'employé de surveillance aux bains-douches
- Olivier Mathot : le réceptionniste de la résidence
- Jacques Bertrand : un comptable de Monsieur Grimp
- Marc Arian : un autre comptable
- Alain Janey : le barman de la résidence
- Pierre Collet : Camille
- Adrien Cayla-Legrand : l'employé du casino
- Jimmy Davis : Sam
- Rudy Lenoir : le caissier de Monsieur Grimp
- Édouard Francomme : Marcel
- Jean-Pierre Zola : le client des bains-douches
- Christian Brocard : le livreur de bouteilles
- Gabriel Gobin : un voyageur du train (à confirmer)
- Pierre Duncan : un voyageur du train (à confirmer)
- Claudine Berg
- Pierre Vernet (acteur)
- Les ballets de Ben Tyber
Production
Genèse et choix des interprètes
C'est le scénariste et dialoguiste Michel Audiard qui a eu l'idée d'adapter au cinéma le roman The Big Grab de John Trinian<ref name="anecdotes">secrets de tournage.</ref>, publié en 1961 dans la collection Série noire sous le titre Mélodie en sous-sol et en fait part au producteur Jacques Bar. À l'origine, Henri Verneuil et Audiard avaient en tête de faire tourner Jean Gabin dans un film d’aventures sur les colonies en Orient ou en Afrique<ref name="buzzles">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="cinemadequartier">Modèle:Lien web.</ref>. Mais l'acteur, ne voulant pas tourner hors des frontières françaises, a permis au réalisateur et au scénariste de bifurquer le projet vers un film de braquage dont l'action se déroulerait à Deauville, avant de changer le lieu pour Cannes<ref name="anecdotes"/>.
Plus tard, les deux hommes, assistés par Albert Simonin, proposent à Gabin le script de Mélodie en sous-sol, lui promettent que le tournage aura lieu en France<ref name="cinemadequartier"/>. La star accepte de participer au projet<ref name="cinemadequartier"/>. Si la production était en partie franco-italienne, c'est la Metro-Goldwyn-Mayer qui en a assumé l'essentiel. Par rapport au scénario tiré du livre, Michel Audiard n'a modifié, apporté, ou retouché que vingt-cinq répliques. Ces rares répliques suscitent la surprise de la production qui pense avoir payé bien cher pour si peu. C'est en découvrant l'intégralité du scénario modifié par ces vingt-cinq mots d'auteur, constatant que les interventions d'Audiard sont savoureuses, qu'elle revient sur son impression et se félicite du bon investissement réalisé dans ce travail.
Pour le rôle de Francis, la production voulait engager Jean-Louis Trintignant<ref name="buzzles"/>, mais Alain Delon exprime la volonté de tourner dans Mélodie en sous-sol. Delon venait d'acquérir un statut international avec Plein soleil et Rocco et ses frères<ref name="festivallumiere"/> et voulait améliorer sa cote auprès du public français, qui lui préférait Jean-Paul Belmondo, qui venait de tourner Un singe en hiver avec le trio Gabin, Verneuil et Audiard<ref name="buzzles"/>. Mais la Metro-Goldwyn-Mayer refuse de l'engager, Gabin leur suffisait comme tête d'affiche<ref name="buzzles"/>. Tenant particulièrement au projet, Delon renonça à son cachet - les producteurs acceptent qu'il participe au film s'il le fait gratuitement <ref name="cinemadequartier"/> - et proposa de jouer dans le film en échange des droits sur le Japon, l'URSS et l’Argentine<ref name="buzzles"/>,<ref name="festivallumiere">Modèle:Lien web.</ref>. Une fois le film terminé, Alain Delon le fera sous-titrer en japonais, ira au Japon et trouvera une distribution au Japon. Le film remportera un succès et Delon gagnera beaucoup d'argent avec ses droits de production<ref name="festivallumiere"/>. Gabin n'en reviendra pas et clamera que Delon a alors gagné dix fois plus que lui. Henri Verneuil s'attribue ce subterfuge afin de contourner le fait que les producteurs américains trouvaient Alain Delon trop peu connu à leurs yeux.
Pour incarner l'épouse de Charles, Verneuil veut une actrice ayant travaillé auparavant avec Gabin<ref name="festivallumiere"/>. Gabin suggère le nom de Viviane Romance, qui avait partagé l'affiche avec l'acteur dans La Bandera et La Belle Équipe<ref name="festivallumiere"/>.
Tournage
Le tournage de Mélodie en sous-sol démarre le Modèle:Date pour une durée de deux mois<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La première séquence du film, dans laquelle Charles, incarné par Gabin, retourne chez lui, a été tournée à Sarcelles<ref name="sarcelles">Modèle:Lien web.</ref>, dans le Val-d'Oise et à Pierrefitte, où se trouve son pavillon (il existe encore, au 97 rue Parmentier). Cette scène immortalise un changement d'époque, car d'après Patrick Glâtre, chargé de la mission cinéma au conseil général du Val-d'Oise et coauteur du livre Jean Gabin, la traversée d'un siècle, Modèle:Citation, ajoutant qu'Modèle:Citation<ref name="sarcelles"/>. En effet, le personnage de Gabin revient dans une communauté qu'il ne reconnaît plus, après un séjour prolongé en prison. De plus, sa maison, dont le nom de la rue a changé, est encore là, et paraît assez anachronique dans un paysage de grands immeubles modernes. Glâtre fait le parallèle avec un autre film avec Gabin, Rue des prairies, également tourné à Sarcelles et dans lequel il incarnait un contremaître sur un chantier local, ce qui amuse Glâtre, car dans Rue des prairies, Modèle:Citation pour Mélodie en sous-sol<ref name="sarcelles"/>. Modèle:Citation, conclut Glâtre<ref name="sarcelles"/>. La maison du personnage de Gabin est située rue Parmentier<ref name="locations"/>.
La suite du film est tourné à Nice<ref>Modèle:Lien web.</ref> et à Cannes, dans les Alpes-Maritimes<ref name="locations">Modèle:Lien web.</ref>. Les résidences où séjourne Francis le temps du casse sont situées Boulevard de la Croisette<ref name="locations"/>, tandis que le Palm Beach, casino lieu du casse, est située place Franklin-Roosevelt<ref name="locations"/>.
Durant le tournage, les tensions entre Delon et Verneuil furent si fréquentes que l'assistant-réalisateur Claude Pinoteau devait parfois leur servir d'intermédiaire<ref name="anecdotes"/>. De même, Gabin reprochera à Audiard d'avoir réduit l'importance de son personnage<ref name="progtv">Modèle:Lien web.</ref>. En revanche, une solide amitié naît entre les deux acteurs vedettes<ref name="progtv"/>,<ref>Modèle:Article.</ref>, dont c'est le premier film dans lequel ils se donnent la réplique.
Autour du tournage
- Le compositeur Michel Magne (qu'on aperçoit dirigeant l'orchestre au Palm Beach) a exploité le même thème musical tout au long du film. Il en fera de même l'année suivante pour les musiques du film Les Tontons flingueurs.
- La fin du film est analogue à celle de L'Ultime Razzia<ref>rue du ciné : la scène finale des billets inspirée de l'ultime razzia</ref>,<ref>au terminus des prétentieux : similitudes entre la fin de l’ultime razzia et celle de Mélodie en sous sol</ref>.
Modèle:Section TI Alain Delon avait une admiration sans bornes pour Jean Gabin, pour qui il éprouvait une affection quasiment filiale. Tout était bon pour lui plaire. À l'époque de la réalisation du film, pour la partie tournée à Cannes, Delon demandait à être prévenu de l'arrivée de la voiture de production de Gabin, pour l'accueillir dès l'entrée du studio. Les relations entre les deux acteurs, qui rivalisaient d'inventions drolatiques, n'étaient pas toujours dénuées de tensions, d'autant que les répliques écrites par Audiard étaient parfois « vachardes » :
- Gabin : Modèle:Citation
- Delon : Modèle:Citation
Gabin se montra volontiers revêche et dru pendant ce tournage, redoutait-il l'emprise de Delon, prometteuse et déjà envahissante, jusque dans la trame elle-même ? Toujours est-il que le pauvre Maurice Biraud, pourtant irréprochable et avec lequel Gabin avait pourtant eu un bon contact dans Le Cave se rebiffe, fera tous les frais de cette mauvaise humeur.
Sortie et accueil
Box-office
Mélodie en sous-sol sort en salles le Modèle:Date<ref group="a">D'autres sources annoncent que le film est sorti le 3 avril 1963 (sources : Google Books, Ciné-Ressources)</ref> sur le territoire français<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le film prend la première place du box-office parisien avec 82 610 entrées dans trois salles<ref name="bostory">Modèle:Lien web.</ref> (aux cinémas Marignan, Berlitz et Wepler), mais le score ne lui permet de prendre que la quatrième place du box-office la semaine de sa sortie<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La semaine suivante, le film prend la première place du box-office français avec 159 505 entrées dans quinze salles<ref name="bo1004">Modèle:Lien web.</ref>, dont 79 878 entrées à Paris<ref name="bostory"/>, portant le cumul à 242 115 entrées<ref name="bo1004"/>. Le film atteint le cap des 500 000 entrées lors de sa quatrième semaine à l'affiche<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le film perd la pôle position du box-office français au profit de Les Bonnes Causes la semaine suivante début Modèle:Date-, mais frôle les 680 000 entrées depuis sa sortie<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il quitte le podium à la fin Modèle:Date-, tout en parvenant à cumuler les 900 000 entrées depuis sa sortie<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Contre toute-attente, le film remonte à la seconde place fin mai-début Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>, puis revient à la première place la semaine suivante<ref name="bo506">Modèle:Lien web.</ref>. Ce bref retour en tête du podium vaut au film d'atteindre le million d'entrées, bien que le résultat de la semaine est assez faible (plus de 62 000 entrées à cette période)<ref name="bo506"/>.
Il quitte le top 10 le Modèle:Date avec 1,1 million d'entrées cumulées depuis sa sortie<ref>Modèle:Lien web.</ref>, pour y revenir de temps à autre à partir la semaine suivante<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En cinq mois à l'affiche, le film totalise 1,5 million d'entrées<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le film reprend la tête du box-office français début Modèle:Date- pour un total de 1,8 million d'entrées depuis sa sortie<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les 2 millions d'entrées sont atteints fin octobre<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le film quitte le top 30 hebdomadaire la semaine du Modèle:Date- avec 2,3 millions d'entrées<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le film totalise Modèle:Unité durant l'année 1963<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le film finit son exploitation avec Modèle:Unité sur l'ensemble du territoire français, dont Modèle:Unité sur Paris<ref name="bostory"/>, se hissant en septième position du box-office français de l'année 1963<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le film a également rapporté Modèle:Unité de recettes aux États-Unis<ref name="bodelon">Modèle:Lien web.</ref> et a été vu par 2 400 000 spectateurs en Italie<ref name="bodelon"/> et 482 473 entrées à Tokyo et dans les villes clés japonaises lors de sa sortie initiale et 6 925 entrées à Tokyo lors de sa reprise en salles en 1977<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Accueil critique
Version colorisée
Mélodie en sous-sol fait l'objet d'une colorisation par la société américaine CST en 1994<ref name="colorisation">Modèle:Lien web.</ref>. Il s'agit du cinquième film d'Henri Verneuil et le quatrième film avec Jean Gabin à être colorisé<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La version colorisée de Mélodie en sous-sol est notable pour être plus courte de treize minutes par rapport à la version intégrale sorti en salles en 1963<ref name="imdb">Modèle:Lien web.</ref>. De nombreuses scènes furent raccourcies, bien qu'aucune scène complète n'ait été coupée<ref name="imdb"/>.
Cette version est diffusée pour la première fois à la télévision sur la chaîne Canal + en 1996<ref name="colorisation"/>.
Vidéographie
En vidéo, Mélodie en sous-sol est édité pour la première fois en 1982 en VHS chez René Chateau Vidéo<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La première édition en DVD du film sort chez H2F le Modèle:Date, mais il s'agit de la version colorisée<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La version originale en noir et blanc est éditée en DVD chez René Chateau Vidéo le Modèle:Date<ref>Modèle:Lien web.</ref> (comprenant filmographies, anecdotes et histoires du film dans les bonus<ref>Fiche Ah bon!</ref>), suivie d'une édition collector 2 DVD le Modèle:Date chez le même éditeur, qui comprend un livret et un second disque avec des interviews, une biographie et des filmographies<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le DVD sorti en 2002 est réédité le Modèle:Date dans la collection Audiard<ref>Modèle:Lien web.</ref> et en Modèle:Date<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
EuropaCorp réédite le film en DVD le Modèle:Date, qui comprend - selon la jaquette - la version colorisée et la version originale en noir et blanc<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="amazon" >Fiche Amazon</ref>. Toutefois, cette édition est critiquée par les acheteurs, car l'éditeur propose une version noir et blanc qui n'est pas celle sortie en salles, mais la version colorisée dont on a supprimé la couleur<ref name="amazon"/>. Il faudra attendre le Modèle:Date et le Modèle:Date pour que l'éditeur sorte en DVD et Blu-ray la version intégrale sortie en salles<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Distinctions
- NBR Award du Top Foreign Films en 1963
- Edgar du meilleur film étranger en 1964
- Golden Globe du meilleur film étranger en 1964
Notes et références
- Notes
- Références
Voir aussi
Bibliographie
- Pierre Loubière, « Mélodies en sous-sol », Téléciné, no 111, Paris, Fédération des Loisirs et Culture Cinématographique (FLECC), juin-Modèle:Date-, Modèle:ISSN
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage, scénario et histoire de la production.