Harry Belafonte
Harold George Bellanfanti Modèle:Jr., dit Harry Belafonte, est un chanteur, acteur et militant des droits civiques américain, né le Modèle:Date de naissance à Harlem dans la ville de New York et mort le Modèle:Date de décès dans la même ville.
Biographie
Jeunesse et formation
Harold George Belafonte Jr. (ou Harold George Bellanfanti Jr dans sa langue maternelle) naît le Modèle:Date de naissance- à New York, dans le quartier de Harlem, au sein d'une famille originaire de la Jamaïque<ref name="Le Monde"/>.
Son père, Harold George Bellanfanti Sr.<ref>Modèle:Lien web.</ref>, cuisinier d'origine jamaïcaine et néerlandaise<ref>Modèle:Lien web.</ref>, serait né en Martinique<ref name="Caribhist">Modèle:Lien web.</ref> ; sa mère, Melvine (Love) Bellanfanti, femme de ménage, est d'origine afro-jamaïcaine<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Le Monde"/>.
Harold George Bellanfanti emmène sa famille aux États-Unis, à Harlem, quartier noir de New York, où Harry passe sa prime jeunesse et sa scolarité. Harry suit sa mère lorsque celle-ci retourne vivre en Jamaïque de 1935 à 1940 ; il baigne dans le folklore antillais, véritable mélange culturel, où il puisera souvent l'inspiration exotique originale caractérisant sa carrière artistique.
Harry quitte l'école secondaire pour s'engager dans la marine américaine en 1944<ref name=":5">Modèle:Lien web.</ref>. Une fois libéré de ses obligations militaires, il retourne à New York, où il vit de divers petits boulots (dont portier adjoint dans un magasin de vêtements). Mais c’est seulement lorsqu’on lui offre deux places pour le Modèle:Lien<ref>Modèle:Lien web.</ref> où se jouait Home is the Hunter<ref name=":4" />, qu'il pénètre le monde du spectacle et découvre sa vocation de comédien.
Il intègre un cours d’art dramatique, le Modèle:Lien<ref>Modèle:Lien web.</ref>, que dirige le dramaturge allemand Erwin Piscator<ref>Modèle:Lien web.</ref>, qui a fui l'Allemagne nazie<ref name="Le Monde"/>. Il y fait ses classes en compagnie notamment de Marlon Brando, Rod Steiger, Bea Arthur, Elaine Stritch et Tony Curtis, s’ancrant définitivement dans le monde artistique<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.
Carrière artistique
Modèle:Lien, directeur artistique du Modèle:Lien sur Broadway, apprécie ses talents de chanteur, et l’engage dans son club de jazz comme chanteur intermittent<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le public lui manifeste un intérêt bienveillant, même s'il est plus familier des formations habituelles comme les combos de Charlie Parker, Miles Davis, Max Roach, Tommy Potter, ou Tadd Dameron.
Plusieurs prestations dans divers night-clubs le mènent à Broadway, où il fait sensation dans sa première comédie musicale Modèle:Lien. Pour cette première prestation sur Broadway, le jeune chanteur obtient un Tony Award et un Theatre World Award<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Quelques mois plus tard, il signe ce qui sera un long et fructueux contrat avec RCA Victor. En 1956, son troisième album, Calypso, atteint le million d'exemplaires vendus<ref>Modèle:Article.</ref>. Il gagne le surnom de « King of Calypso » (« Roi du Calypso »)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Dans sa carrière cinématographique, ses films traduisent parfois ses préoccupations sur l'égalité entre tous les êtres humains, comme dans La Route radieuse, Le Coup de l'escalier ou plus récemment White Man<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 1988, ses chansons Banana Boat Song ainsi que Jump in the Line sont utilisées dans le film Beetlejuice de Tim Burton<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Depuis 1985, il enregistre des versions toujours renouvelées de sa chanson Try to Remember pour la publicité des cafés Carte Noire<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>. En 2009, sa chanson Jump in the Line est reprise pour la publicité de la marque Axe<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Engagements humanitaires et politiques
Parallèlement à sa carrière artistique, Harry Belafonte se consacre à plusieurs causes humanitaires et pacifistes. En 1961, le président John Fitzgerald Kennedy le nomme consultant culturel dans le Corps de la paix<ref name=":4">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Il est le premier membre du show-business à exercer cette fonction, et s'y dévoue durant cinq ans.
Mais c'est dans la lutte pour l'égalité des droits civiques aux États-Unis qu'il s'investit le plus énergiquement. Sa quête fervente et tenace pour une justice égalitaire et équitable ne se décourage jamais. Au début des années 1950, il fait la connaissance du jeune pasteur Martin Luther King<ref>Modèle:Lien web.</ref>, lors du passage historique de celui-ci à New York. Dès ce jour, jusqu'à l'assassinat du leader noir, Harry et Martin ont entretenu une fidèle et profonde amitié, qui restera l'une des plus précieuses expériences de la vie de Harry Belafonte.
En 1985, profondément touché et perturbé par la guerre et la famine qui touchent une partie de l'Afrique<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et influencé par le travail accompli par Mohammed Amin et Bob Geldof, il contribue à lancer la campagne caritative We Are the World<ref>Modèle:Lien web.</ref>. À la fin de l'enregistrement de la chanson, les interprètes lui rendent hommage en improvisant Banana Boat song<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 1987, il accepte le poste d'ambassadeur de bonne volonté de l'Unicef<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il est le deuxième Américain, après Danny Kaye, à se consacrer à la mission de secourir la détresse des enfants du monde, y entraînant d'autres personnalités du spectacle.
En 1990, il est l'un des organisateurs du meeting que tient Nelson Mandela au Yankee Stadium lors de sa visite aux États-Unis<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.
Dans les années 2000, il poursuit son engagement envers les droits de l'homme, particulièrement en États-Unis et en Afrique du Sud<ref>Modèle:Article.</ref>.
En 2013, son engagement de militant des droits de l'homme lui vaut de recevoir le prix Ambassadeur de la conscience par Amnesty International, prix partagé avec Malala Yousafzai<ref name=":3">Modèle:Lien web.</ref>, l'adolescente pakistanaise qui milite pour le droit à l'éducation des filles en Afghanistan. Il déclare à cette occasion : Modèle:Citation
Il apporte son soutien à Bernie Sanders dans le cadre des primaires présidentielles du Parti démocrate américain de 2016<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Vie privée
Le Modèle:Date-, Harry Belafonte épouse Marguerite Byrd (1923-1998). Le couple donne naissance à deux enfants, Adrienne et Shari. Ils divorcent en 1957<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref name=":1">Modèle:Lien web.</ref>.
Le Modèle:Date-, il épouse Julie Robinson. Ils ont deux enfants, David et Gina. Le couple divorce en 2004<ref name=":0" />,<ref name=":1" />.
En 2008, il se marie avec la photographe Pamela Frank<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=":5" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.
Mort
Harry Belafonte meurt à l'âge de 96 ans le Modèle:Date-, à New York<ref name="Le Monde">Modèle:Article.</ref>, d'une insuffisance cardiaque<ref>The Casket and Funeral Details of Harry Belafonte</ref>. Il est inhumé au cimetière de Ferncliff, à Hartsdale, dans l'état de New York<ref>Find a grave</ref>.
Comédies musicales (sélection)
- 1953-1954 : John Murray Anderson's Almanac, de Richard Adler et Modèle:Lien à l'Imperial Theatre de Manhattan<ref>Modèle:Lien web.</ref>,
- 1955 : 3 for Tonight, de Walter Schumann et Modèle:Lien au Modèle:Lien (connu précédemment sous le nom de Plymouth Theatre) de Manhattan<ref>Modèle:Lien web.</ref>,
- 1959 : Moonbirds, sur un texte de Marcel Aymé au Modèle:Lien sur Broadway<ref>Modèle:Lien web.</ref>,
- 1959-1960 : Belafonte at the Palace de Robert Corman au Palace Theatre (New York City)<ref>Modèle:Lien web.</ref>,
- 1987 : Asinamali !, de Modèle:Lien au Jack Lawrence Theatre de New York<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Discographie
Filmographie
Comme acteur
Cinéma
Télévision
- 1949 : Modèle:Lien (série TV) : apparitions régulières
- 1981 : Modèle:Lien (téléfilm) de George Stanford Brown : Coach Eddie Robinson
- 1996 : Great Performances (série TV), épisode Jazz '34, Remembrances of Kansas City Swing (Jazz '34) de Robert Altman : le narrateur
- 1999 : Vote sous influence (Swing Vote) (téléfilm) de David Anspaugh : Will Dunn
Comme producteur
Comme compositeur
Ouvrage
- My song, Knopf, 2011.
Distinctions (sélection)
Notes et références
Voir aussi
Articles connexes
- Afro-Américains
- Ségrégation raciale aux États-Unis
- Mouvements des droits civiques aux États-Unis
- Mouvement des droits civiques aux États-Unis depuis 1954
- National Association for the Advancement of Colored People
- International Best Dressed Hall of Fame List
Liens externes
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