Saint-Maurice-sur-Aveyron
Modèle:Infobox Commune de France
Saint-Maurice-sur-Aveyron est une commune française située dans le département du Loiret en région Centre-Val de Loire.
Géographie
Localisation et communes limitrophes
de Saint-Maurice-sur-Aveyron
et des communes limitrophes.
La commune de Saint-Maurice-sur-Aveyron se trouve à l'extrême-est du département du Loiret, en limite du département de l'Yonne, dans la région agricole de la Puisaye<ref name="RegAgri">Modèle:Lien web.</ref>. À vol d'oiseau, elle se situe à Modèle:Unité d'Orléans<ref> Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département, à Modèle:Unité de Montargis<ref> Modèle:Lien web.</ref>, sous-préfecture, et à Modèle:Unité de Châtillon-Coligny, ancien chef-lieu du canton dont dépendait la commune avant Modèle:Date-. La commune fait partie du bassin de vie de Châtillon-Coligny<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Les communes les plus proches sont : La Chapelle-sur-Aveyron (Modèle:Unité), Melleroy (Modèle:Unité), Aillant-sur-Milleron (Modèle:Unité), Châtillon-Coligny (Modèle:Unité), Le Charme (Modèle:Unité), Dammarie-sur-Loing (Modèle:Unité), Montbouy (Modèle:Unité), Chambeugle (Modèle:Unité, dans l'Yonne), Sainte-Geneviève-des-Bois (Modèle:Unité) et Château-Renard (Modèle:Unité)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La commune est très étendue pour sa population : c'est la plus grande commune en superficie parmi les 10 du canton de Châtillon, mais la neuvième en densité de population (et au niveau national Modèle:822e en superficie et 10807e en population).
Les lieux-dits suivis d'une astérisque sont situés à l'écart de la route indiquée.
Modèle:Colonnes Modèle:Boîte déroulante/fin
gué carrossable devant l'ancien café.
Géologie et relief
Géologie
La commune se situe dans le sud du Bassin parisien, le plus grand des trois bassins sédimentaires français. Cette vaste dépression, occupée dans le passé par des mers peu profondes et des lacs, a été comblée, au fur et à mesure que son socle s’affaissait, par des sables et des argiles, issus de l’érosion des reliefs alentours, ainsi que des calcaires d’origine biologique, formant ainsi une succession de couches géologiques<ref name="BasPar">Modèle:Lien web.</ref>.
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant du Cénozoïque, l'ère géologique la plus récente sur l'échelle des temps géologiques, débutant il y a Modèle:Nobr d'années, et du Mésozoïque, anciennement appelé Ère secondaire, qui s'étend de Modèle:Unité. La formation la plus ancienne est de la craie blanche à silex remontant à la période Crétacé. La formation la plus récente est des alluvions récentes des lits mineurs remontant à l’époque Holocène de la période Quaternaire. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « n°400 - Châtillon-Coligny » et « n°401 - Bléneau » de la carte géologique au Modèle:Nobr du département du Loiret<ref>Modèle:Géoportail</ref>,<ref name=SIGES>Modèle:Lien web</ref> et leurs notices associées<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Relief
La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>,Modèle:Note. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de Modèle:Unité<ref name=SIGES/>. L'altitude du territoire varie entre Modèle:Unité et Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Hydrographie
L'Aveyron, sous-affluent de la Seine par le Loing, traverse la commune.
-
L'Aveyron en décembre
au moulin du Court. -
Le ru de Dorlot en janvier, vu de la D 56 vers Charny près des Chanoines. -
Étang de Bellefontaine.
Milieux naturels et biodiversité
La commune héberge la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) continentale de type 1 de la « Chênaie-charmaie de Bois Blanc »<ref name="znieffBoisBlanc">« Chênaie-charmaie de Bois-Blanc », fiche et cartographie ZNIEFF.</ref>, dont les contours sont à peu près ceux du bois du même nom. Ses 8,81 hectares de frênes, chênes et charmes sont situés sur la gauche de la D 56 de Saint-Maurice à Charny, sur le versant est du ru du Dorlot (qui traverse la route en direction nord-sud). Le bois est traversé par le ru du Bois Blanc, affluent saisonnier du ru du Dorlot. Ce classement est dû essentiellement à la présence de l'isopyre faux-pigamon (Isopyrum thalictroides<ref name="inpnIsopyre">Isopyre faux-pigamon (Isopyrum thalictroides). Sur inpn.mnhn.fr.</ref>), espèce protégée dans 10 régions de France dont la région Centre et dont le bois Blanc abrite une population de rare envergure dans le Loiret, mélangée à la primevère des bois (Primula elatior), communément appelée « coucou »<ref name="inpnCoucou">Primevère élevée (Primula elatior). Sur inpn.mnhn.fr.</ref>.
On y trouve aussi la bécasse des bois (Scolopax rusticola), espèce déterminante de la ZNIEFF car sujette à de nombreuses protections<ref name="inpnBecasseBois">Bécasse des bois (Scolopax rusticola), statut. Sur inpn.mnhn.fr.</ref>, et le milan noir (Milvus migrans) y a été observé.
Toponymie
Le premier élément est l'hagionyme saint Maurice, patron de la paroisse. Le second élément se réfère à un hydronyme, l'Aveyron qui passe sur la commune.
Aveyron est d'origine celtique, où avarona signifie « petite rivière » ; le proto-celtique donne pour la rivière *awarā<ref>Modèle:Lien web.</ref>,Modèle:Note.
Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, le nom de la rivière est attesté sous la forme Lavion<ref name="cartoloiret">Communes du Loiret - Saint-Maurice-sur-Aveyron</ref>. La forme Averio est antérieure au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="histoireFontainejean1890"/>. Averon est une forme récurrente du début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle jusque vers la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.
Le nom de la localité est attesté sous les formes Saint-Maurice-Lavron ou Avron au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Saint Maurice super Averionem en 1312<ref name="histoireFontainejean1890">Modèle:Article, Modèle:P..</ref>, Maurice-sur-Laveron en 1793 (pluviôse an 2, en application du décret du Modèle:Date- = 25 vendémiaire an 2)<ref name="carto">Communes du Loiret - Commune de Saint-Maurice-sur-Aveyron.</ref>,<ref>Antoine-Alexandre Barbier, Dictionnaire des ouvrages anonymes et pseudonymes, 1822.</ref>, Saint-Maurice-sur-Larron au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="becq">Souvenirs historiques - l'amiral Coligny, sa famille et sa seigneurie de Châtillon-sur-Loing; par Antoine Becquerel.</ref>.
Histoire
Le bourg existait déjà aux premiers siècles de notre ère, abritant alors une large population. Des thermes romains considérables, couvrant à peu près 1 hectare et à la décoration soignée (belles mosaïques entre autres), et un aqueduc de même époque desservant d'autres installations, ont été découverts en 1958 près de l'Aveyron en rive gauche (côté sud)<ref name="GalliaPicard">circonscription de Paris (région sud). Charles Picard. Galia, 1963, vol. 21, n° 21-2, pp. 377-422.</ref> ; on peut en voir de nombreux vestiges au musée de l'Hôtel-Dieu de Châtillon-Coligny.
L'abbaye de Fontainejean est fondée vers 1124<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Guillaume de Courtenay (1228-1280), fils de [[Robert Ier de Courtenay-Champignelles|Robert {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} de Courtenay]] et seigneur de Champignelles, de Baillet, de Cloyes, de Nonancourt et de la Ferté-Loupière, y est enterré<ref>King's Kinsfolk: King Philippe Auguste's kinsman, Robert de Mehun, Bishop elect of Puy, sur rootsweb.ancestry.com.</ref>.
Par la suite, la commune fut dotée de deux châteaux : celui d'en haut puis celui d'en bas, appelés « les Infernats »<ref name="Langalerie">M. C. de Langalerie. Excursion dans l'arrondissement de Montargis - Saint-Maurice, dans Bulletin de la Société archéologique de l'Orléanais, n° 32, Séance du 14 janvier 1859, pp. 21-22.</ref>, ou parfois « les Enfermas »<ref name="becq"/>.
L'Infernat d'en haut est bâti vers 1150 par le chevalier Renaud de Courtenay<ref name="InfernatHautMerimee">Modèle:Base Mérimée.</ref> (Régnait de l'Enferma) ; ce dernier est inhumé comme d'autres membres de la Maison de Courtenay dans l'église de Saint-Maurice, où il est représenté par une statue de pierre, ceint d'une épée et avec un chien à ses pieds. Ce château, dont les restes imposants sont toujours visibles aujourd'hui, aurait appartenu à Jacques de Bracque<ref>Généalogie de Jacques de Braque sur geneanet.org.</ref> et à la Maison de Montmorency-Luxembourg, seigneurs de Châtillon-sur-Loing<ref name="Langalerie"/>.
L'Infernat d'en bas fut la demeure de Jacques Cœur après sa disgrâce. Il était situé près de la rivière<ref name="histoireFontainejean1890"/>. Il a aujourd'hui disparu.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Jean de Melun († Modèle:Date-)<ref group="n" name="JeanMelun">Jean de Melun († octobre 1336) est seigneur de Fontenelles (Val-d'Oise), de Saint-Maurice-sur-Aveyron, de Fontenouilles (Loiret), et d'Aillant-sur-Tholon (Yonne). Il épouse Isabelle ou Marguerite de Brimeu († 1338), dame d'Ailly-le-Haut-Clocher, de Boubers, de Fontaine-sur-Somme et d'Aillant-sur-Milleron.</ref> puis Philippe de Melun († 1345) sont seigneurs de Saint-Maurice-sur-Aveyron<ref name="geneanetHenriSully">« Henri I de Sully » sur geneanet.org.</ref>.
Fin 1358 Robert Knolles prend Malicorne à 15 km à l'est de Saint-Maurice, et s'en sert comme base pour dévaster les alentours. Il n'en part qu'en octobre 1360 lorsque le traité de Brétigny est ratifié (il a été signé en Modèle:Date-)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. L'abbaye de Fontainejean est entièrement ruinée, y compris l'essentiel sinon toutes ses possessions<ref name="AnnalesHistoireFontainejean">Histoire de l'abbaye de Fontainejean de l'ordre de Citeaux (1124-1790), chapitre XIII. Annales de la Société Historique & Archéologique du Gâtinais, t. 10, séance du 15 mars 1891, p. 98.</ref>.
Entre 1359 et 1373, Nicolas Braque acquiert la châtellenie de Saint-Maurice-sur-Laveron de Louis de Melun, un des héritiers des comtes de Sancerre<ref name="becq"/>. Il avait déjà acquis en 1359 la seigneurie de Châtillon-sur-Loing (Châtillon-Coligny) pour 7 700 deniers d'or à l'écu<ref>Raymond Cazelles, Société politique, noblesse et couronne sous Jean le Bon et Charles V, 1982. Ascension sociale des Braque : pp. 75-77.</ref>.
À partir de 1411, Jean IV Sans Terre de Courtenay est seigneur de Saint-Maurice-sur-Aveyron<ref group="n" name="JeanSansTerre">Jean IV Sans Terre de Courtenay est également seigneur de Champignelles, baron de Saint-Brisson, et autres seigneuries.</ref>. Vers 1450 la seigneurie de Mel-le-Roy appartient à l'argentier royal Jacques Cœur, mais lui est confisquée en 1453 et est distribuée à son principal persécuteur Antoine de Chabannes qui reçoit également de la même provenance nombre d'autres seigneuries de la région<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
22 rue du Dr Charpentier.
Modèle:Référence nécessaire. Neuf fois par an on y trouvait une foire : le dernier lundi de février, le dernier lundi de mars, et les Modèle:Date-, Modèle:Date-, Modèle:Date-, Modèle:Date-, Modèle:Date-, Modèle:Date- et Modèle:Date-<ref>Foires locales en 1855, Annuaire historique du département de l'Yonne, vol. 19, 1855.</ref>,<ref>Annuaire historique du Département de l'Yonne : ..., 1842, p. 38 : foires mobiles du Loiret.</ref>. Deux « louées aux domestiques » par an : dimanche précédant le Modèle:Date-, et deuxième dimanche avant la Toussaint.
Entre le Modèle:Date- et le Modèle:Date-, plus de 2 800 réfugiés espagnols fuyant l'effondrement de la république espagnole devant les troupes de Franco, arrivent dans le Loiret. Devant l'insuffisance des structures d'accueil d’Orléans, 46 centres d’accueil ruraux sont ouverts<ref name="sodigné-43">Jeanine Sodigné-Loustau, L'accueil des réfugiés civils espagnols de 1936 à 1940. Un exemple : la région Centre, dans Matériaux pour l'histoire de notre temps. 1996, no 44. p. 43.</ref>, dont un à Saint-Maurice-sur-Aveyron<ref name="sodigné-43-44">Jeanine Sodigné-Loustau, Modèle:Opcit, p. 43-44.</ref>. Les réfugiés, essentiellement des femmes et des enfants (les hommes sont désarmés et retenus dans le Sud de la France), sont soumis à une quarantaine stricte, vaccinés, le courrier est limité, et le ravitaillement, s'il est peu varié et cuisiné à la française, est cependant assuré<ref name="sodigné-43-44"/>. Une partie des réfugiés rentrent en Espagne, incités par le gouvernement français qui facilite les conditions du retour, ceux préférant rester sont regroupés au camp de la verrerie des Aydes, à Fleury-les-Aubrais<ref name="sodigné-47">Jeanine Sodigné-Loustau, Modèle:Opcit, p. 47.</ref>.
En plusieurs endroits de la commune et notamment autour de Fontainejean, se trouvent des restes de forges, disparues probablement après épuisement du minerai<ref name="Lafosse">Georges Touchard-Lafosse, La Loire historique, pittoresque et biographique. Tome III, p. 620.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Saint-Maurice-sur-Aveyron est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (87 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (72,3 %), forêts (12,5 %), zones agricoles hétérogènes (10,9 %), prairies (3,4 %), zones urbanisées (0,9 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>.
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
-
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
-
Carte orthophotographique de la commune en 2016.
Routes et transports
Saint-Maurice est bien desservi par route :
La D 56 commence à Saint-Maurice et mène vers le sud-ouest à Châtillon-Coligny, Les Choux et Dampierre-en-Burly, et vers le nord-est à Charny. La D 150 mène à Château-Renard vers le nord et Aillant-sur-Milleron vers le sud, direction Bléneau. La D 162 mène à Triguères et Courtenay au nord-est. Enfin la D 317 mène à La Chapelle-sur-Aveyron, Montcresson et Montargis au nord-ouest.
Saint-Maurice-sur-Aveyron est desservi par la ligne 15 du réseau départemental d'autocars Ulys<ref name="ulys">Horaires de la ligne 15 des autocars Ulys.</ref>, qui suit un rythme essentiellement scolaire.
Le sentier de grande randonnée GR 13 reliant Fontainebleau (Seine-et-Marne) à Arcy-sur-Cure (Yonne) traverse le bourg.
Risques majeurs
La commune de Saint-Maurice-sur-Aveyron est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible)<ref name="DDRM-liste">Modèle:Lien web.</ref>. Entre 1989 et 2019, huit arrêtés ministériels portant reconnaissance de catastrophe naturelle ont été pris pour le territoire de la commune : cinq pour des inondations et coulées de boues et trois pour des mouvements de terrains<ref name="Georisques1">Modèle:Lien web.</ref>.
Le territoire de la commune peut être concerné par un risque d'effondrement de cavités souterraines non connues. Une cartographie départementale de l'inventaire des cavités souterraines et des désordres de surface a été réalisée. Il a été recensé sur la commune plusieurs effondrements de cavités<ref name="Cavités-Saint-Maurice-sur-Aveyron">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs, le sol du territoire communal peut faire l'objet de mouvements de terrain liés à la sécheresse. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. Celui-ci a particulièrement affecté le Loiret après la canicule de l'été 2003. Une grande partie du territoire de la commune est exposée à un aléa Modèle:Citation face à ce risque, selon l'échelle définie par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Depuis le Modèle:Date-, la France dispose d’un nouveau zonage sismique divisant le territoire national en cinq zones de sismicité croissante<ref name="decret22oct2011">Modèle:Légifrance portant délimitation des zones de sismicité du territoire français.</ref>. La commune, à l’instar de l’ensemble du département, est concernée par un risque très faible<ref name="Georisques1"/>.
Politique et administration
Découpage territorial
Bloc communal : commune et intercommunalités
La paroisse et bourg de Saint-Maurice-sur-Aveyron acquiert le statut de municipalité avec le décret du Modèle:Date- de l'Assemblée Nationale<ref name="Motte24">Modèle:Harvsp.</ref> puis celui de « commune », au sens de l'administration territoriale actuelle, par le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II (Modèle:Date-)<ref name="Motte23">Modèle:Harvsp.</ref>. Il faut toutefois attendre la loi du Modèle:Date- sur l'organisation municipale pour qu'un régime juridique uniforme soit défini pour toutes les communes de France, point de départ de l’affirmation progressive des communes face au pouvoir central<ref name="Loi1884">Modèle:Lien web.</ref>. Aucun événement de restructuration majeure du territoire, de type suppression, cession ou réception de territoire, n'a affecté la commune depuis sa création<ref name="Cassini1"/>.
La communauté des Quatre-Rivières ou district urbain de Châtillon-Coligny, créée le Modèle:Date-, est transformée en communauté de communes de Châtillon-Coligny par arrêté préfectoral du Modèle:Date-. Saint-Maurice-sur-Aveyron fait alors partie des douze communes qui composent cette nouvelle intercommunalité<ref name="CCJeanson">Modèle:Lien web.</ref>. Le schéma départemental de coopération intercommunale du Loiret, adopté le Modèle:Date-, aboutit à la fusion de plusieurs intercommunalités<ref>Modèle:Lien web.</ref>. À la suite de ces modifications, entrées en vigueur au Modèle:Date, la commune appartient désormais à la Communauté de communes Canaux et Forêts en Gâtinais.
La commune appartient à d'autres établissements publics de coopération intercommunale, de type syndicats ou autres regroupements intercommunaux. Le découpage territorial de ces structures est en constante évolution dans une perspective de rationalisation et d'efficience des services<ref group="n">La commune peut faire partie de diverses autres intercommunalités qui ne sont pas représentées : des syndicats (syndicats intercommunaux à vocation unique (SIVU), (syndicats intercommunaux à vocation multiple (SIVOM), syndicats mixtes) ou d’autres regroupements intercommunaux (programme local de l'habitat (PLH), contrat local de santé (CLS), centre intercommunal d'action sociale (CIAS).</ref>.
Circonscriptions de rattachement
Sous l'Ancien Régime, à la veille des États généraux de 1789, la paroisse de Saint-Maurice-sur-Aveyron était rattachée sur le plan ecclésiastique à l'ancien diocèse de Sens<ref name="DioceseSens">Modèle:Lien web.</ref> et sur le plan judiciaire au bailliage de Montargis<ref name="Bailliage">Modèle:Lien web.</ref>.
La loi du Modèle:Date- divise le pays en Modèle:Unité découpés chacun en six à neuf districts eux-mêmes découpés en cantons regroupant des communes. Les districts, tout comme les départements, sont le siège d’une administration d’État et constituent à ce titre des circonscriptions administratives. La commune de Saint-Maurice-sur-Aveyron est alors incluse dans le canton de Chatillon, le district de Montargis et le département du Loiret<ref name="Prudhomme162">Modèle:Harvsp.</ref>. La recherche d’un équilibre entre la volonté d’organiser une administration dont les cadres permettent l’exécution et le contrôle des lois d’une part, et la volonté d’accorder une certaine autonomie aux collectivités de base (paroisses, bourgs, villes) d’autre part, s’étale de 1789 à 1838<ref name="Hist-decentr-3">Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>. Les découpages territoriaux évoluent ensuite au gré des réformes visant à décentraliser ou recentraliser l'action de l'État. La régionalisation fonctionnelle des services de l'État (1945-1971) aboutit à la création de régions<ref name="Hist-decentr-41">Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>. L'acte I de la décentralisation de 1982-1983 constitue une étape importante en donnant l'autonomie aux collectivités territoriales, régions, départements et communes<ref name="Hist-decentr-61">Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>. L'Modèle:Nobr intervient en 2003-2006<ref name="Hist-decentr-118">Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>, puis l'acte III en 2012-2015.
Le tableau suivant présente les rattachements, au niveau infra-départemental, de la commune de Saint-Maurice-sur-Aveyron aux différentes circonscriptions administratives et électorales ainsi que l'historique de l'évolution de leurs territoires.
Circonscription | Nom | Période | Type | |
---|---|---|---|---|
District | Montargis | 1790-1795 | Administrative | La commune est rattachée au district de Montargis de 1790 à 1795<ref name="Cassini1">Modèle:Cassini-Ehess</ref>,<ref name="Prudhomme162"/>. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de Modèle:Nobr supprime les districts, rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance<ref name="COG43">Modèle:Lien web.</ref>. |
Canton | Chatillon (Coligny) | 1790-1801 | Administrative et électorale | Le Modèle:Date-, la municipalité de Saint-Maurice-sur-Aveyron est rattachée au canton de Chatillon (Coligny)<ref name="Jeanson-canton">Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>. Les cantons acquièrent une fonction administrative avec la disparition des districts en 1795. |
Châtillon-sur-Loing | 1801-2015 | Sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons dans le Loiret de 59 à 31<ref name="COG44">Modèle:Lien web.</ref>. Saint-Maurice-sur-Aveyron est alors rattachée par arrêté du 9 vendémiaire an X (Modèle:Date-) au canton de Châtillon-sur-Loing<ref name="Arrete1801-43">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Cassini1"/>, qui devient canton de Châtillon-Coligny en 1896<ref name="Jeanson-canton"/>. | ||
Lorris | 2015- | Électorale | La loi du Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref> et ses décrets d'application publiés en février et Modèle:Date-<ref name="Décret 2014">Modèle:Lien web.</ref> introduisent un nouveau découpage territorial pour les élections départementales. La commune est alors rattachée au nouveau canton de Lorris<ref name="Décret 2014"/>. Depuis cette réforme, plus aucun service de l'État n'exerce sa compétence sur un territoire s'appuyant sur le nouveau découpage cantonal. Le canton a disparu en tant que circonscription administrative de l'État ; il est désormais uniquement une circonscription électorale dédiée à l'élection d'un binôme de conseillers départementaux siégeant au conseil départemental<ref name="Canton Q460">Modèle:Lien web.</ref>. | |
Arrondissement | Montargis | 1801- | Administrative | Saint-Maurice-sur-Aveyron est rattachée à l'arrondissement de Montargis depuis sa création en 1801<ref name="Cassini1"/>,<ref name="Arrete1801-43"/>. |
Circonscription législative | [[Quatrième circonscription du Loiret|Modèle:4e]] | 2010- | Électorale | Lors du découpage législatif de 1986, le nombre de circonscriptions législatives passe dans le Loiret de 4 à 5. Un nouveau redécoupage intervient en 2010 avec la loi du Modèle:Date-. En attribuant un siège de député « par tranche » de Modèle:Nombre, le nombre de circonscriptions par département varie désormais de 1 à 21<ref name="Législatives2012">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Loi_juil2009">Modèle:Lien web.</ref>. Dans le Loiret, le nombre de circonscriptions passe de cinq à six<ref name="Carte-législatives-Loiret">Modèle:Lien web.</ref>. La réforme n'affecte pas Saint-Maurice-sur-Aveyron qui reste rattachée à la quatrième circonscription<ref name="Rattachements-elect">Modèle:Lien web.</ref>. |
Collectivités de rattachement
La commune de Saint-Maurice-sur-Aveyron est rattachée au département du Loiret et à la région Centre-Val de Loire<ref name="Rattachmts-adm">Modèle:Lien web.</ref>, à la fois circonscriptions administratives de l'État et collectivités territoriales.
Politique et administration municipales
Conseil municipal et maire
Depuis les élections municipales de 2014, le conseil municipal de Saint-Maurice-sur-Aveyron, commune de moins de Modèle:Unité, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours, les électeurs pouvant modifier les listes, panacher, ajouter ou supprimer des candidats sans que le vote soit nul<ref name="Loi 2013-403">Loi Modèle:N° du 17 mai 2013 relative à l'élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires, et modifiant le calendrier électoral, article 51 et son décret d'application no 2013-938 du 18 octobre 2013.</ref>, pour un mandat de six ans renouvelable<ref name="Elec_CM">Modèle:Lien web.</ref>. Il est composé de 15 membres<ref>Article Modèle:Légifrance du code général des collectivités territoriales.</ref>. L'exécutif communal est constitué par le maire, élu par le conseil municipal parmi ses propres membres, pour un mandat de six ans c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil.
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:Élu actuel Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Finances communales
En 2011, la commune était endettée pour 715 000 €, soit 787 € par habitant (pour une moyenne française de 592 € par habitant en 2011)<ref>Dette de la commune de Saint-Maurice-sur-Aveyron, par année depuis l'an 2000.</ref>.
Équipements et services
Environnement
Gestion des déchets
Modèle:Article détaillé En 2016, la commune est membre du syndicat mixte de collecte et de traitement des ordures ménagères des cantons de Gien, Châtillon Coligny, Briare et Châtillon-sur-Loire (SMICTOM). Celui-ci assure la collecte et le traitement des ordures ménagères résiduelles<ref group="n">Les déchets ménagers résiduels comprennent les déchets obtenus après extraction des autres fractions, valorisables, de déchets.</ref>, des emballages ménagers recyclables et des encombrants en porte à porte et du verre en points d’apport volontaire<ref name="Smictom-Gien-Rapp2015">Modèle:Lien web.</ref>. Un réseau de sept déchèteries accueille les encombrants et autres déchets spécifiques (déchets verts, déchets dangereux, gravats, ferraille, cartons…). La déchèterie la plus proche est située sur la commune de Sainte-Geneviève-des-Bois<ref name="Smictom-Gien-décheteries">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Smictom-Gien-Décht-PaP">Modèle:Lien web.</ref>. L'élimination et la valorisation énergétique des déchets ménagers et de ceux issus de la collecte sélective sont effectuées par le SYCTOM de Gien-Châteauneuf-sur-Loire qui comprend un centre de transfert de déchets ménagers et un centre de stockage de déchets ultimes (CSDU) de classe II à Saint-Aignan-des-Gués ainsi qu'une usine d’incinération des ordures ménagères à Gien-Arrabloy<ref name="Sictom-Chateauneuf">Modèle:Lien web.</ref>
Depuis le Modèle:Date-, la Modèle:Citation ne fait plus partie des compétences de la commune mais est une compétence obligatoire de la communauté de communes Canaux et Forêts en Gâtinais, en application de la loi NOTRe du Modèle:Date-<ref name="SDCI45-4">Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>.
Production et distribution d'eau
route de Charny
Le service public d’eau potable est une compétence obligatoire des communes depuis l’adoption de la loi du 30 décembre 2006 sur l’eau et les milieux aquatiques<ref name="SP-Ass">Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref>. Au Modèle:Date-, la production et la distribution de l'eau potable sur le territoire communal sont assurées par le syndicat intercommunal d'alimentation en eau potable de Saint-Maurice-sur-Aveyron, un syndicat créé en 1959 desservant quatre communes : Aillant-sur-Milleron, Le Charme, Dammarie-sur-Loing et Saint-Maurice-sur-Aveyron<ref name="SIAEP-48">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="SIAEPb-48">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Serv-EAU-2016">Modèle:Lien web.</ref>. La loi NOTRe du 7 août 2015 prévoit que le transfert des compétences « eau et assainissement » vers les communautés de communes sera obligatoire à compter du Modèle:Date. Le transfert d’une compétence entraîne de facto la mise à disposition gratuite de plein droit des biens, équipements et services publics utilisés, à la date du transfert, pour l'exercice de ces compétences et la substitution de la communauté dans les droits et obligations des communes<ref name="CGCT-L1321-1">Modèle:Légifrance et suivants</ref>,<ref name="AMF-LoiNotre">Modèle:Lien web.</ref>.
Assainissement
La compétence assainissement, qui recouvre obligatoirement la collecte, le transport et l’épuration des eaux usées, l’élimination des boues produites, ainsi que le contrôle des raccordements aux réseaux publics de collecte<ref name="Ass-16">Modèle:Harvsp, Modèle:P..</ref>, est assurée par la commune elle-même<ref name="Serv-AC-2016">Modèle:Lien web.</ref>. La commune est raccordée à une station d'épuration située sur le territoire communal, mise en service le Modèle:Date- et dont la capacité nominale de traitement est de Modèle:Unité, soit Modèle:Unité. Cet équipement utilise un procédé d'épuration biologique dit « à boues activées »<ref name="STEP2016">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="STEP-Sandre">Modèle:Lien web.</ref>.
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel<ref name="ANC-Info">Modèle:Lien web.</ref>. La communauté de communes de Châtillon-Coligny a créé, par délégation de ses communes adhérentes, le Modèle:Date- le service public d'assainissement non collectif (SPANC). Celui-ci a pour mission de contrôler les installations neuves et existantes, la mise en place d’un service de vidange et la réhabilitation des installations<ref name="Serv-ANC-2016">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="CC-SPANC">Modèle:Lien web.</ref>. Depuis le Modèle:Date-, c'est la communauté de communes Canaux et Forêts en Gâtinais, issue de la fusion de la communauté de communes du canton de Lorris, de la communauté de communes de Châtillon-Coligny et de la communauté de communes du Bellegardois, qui assure, par substitution, le SPANC.
Prix de l'eau
Le « prix de l’eau » doit permettre de financer l’ensemble des investissements (mise en place de nouveaux ouvrages, mise aux normes du patrimoine existant, renouvellement du patrimoine, etc.) mais aussi les frais de fonctionnement du service (frais de personnel du service, électricité, produits de traitement, renouvellement du matériel, analyses, élimination des déchets, etc.)<ref name="Tarif-eau">Modèle:Lien web.</ref>. L'observatoire national des services d'eau et d'assainissement publie la description actualisée des services publics d'eau potable et d'assainissement, qu’il s’agisse de leur organisation, de leur tarif ou de leur performance<ref name="Observ">Modèle:Lien web.</ref>. Le prix au mModèle:3 est calculé pour une consommation annuelle de Modèle:Unité (référence INSEE)<ref name="Px120m3">Modèle:Lien web.</ref>.
Domaine | Commune | 2010 | 2011 | 2012 | 2013 | 2014 | 2015 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Eau potable | Saint-Maurice-sur-Aveyron | NC<ref name="pxeau-45292-2010">Prix de l'eau en 2010 à Saint-Maurice-sur-Aveyron.</ref> | NC<ref name="pxeau-45292-2011">Prix de l'eau en 2011 à Saint-Maurice-sur-Aveyron.</ref> | NC<ref name="pxeau-45292-2012">Prix de l'eau en 2012 à Saint-Maurice-sur-Aveyron.</ref> | 2,20<ref name="pxeau-45292-2013">Prix de l'eau en 2013 à Saint-Maurice-sur-Aveyron.</ref> | 2,46<ref name="pxeau-45292-2014">Prix de l'eau en 2014 à Saint-Maurice-sur-Aveyron.</ref> | <ref name="pxeau-45292-2015">Prix de l'eau en 2015 à Saint-Maurice-sur-Aveyron.</ref> |
Loiret | 1,76<ref name="pxeau-Loiret-2010">Prix de l'eau en 2010 dans le Loiret.</ref> | 1,7<ref name="pxeau-Loiret-2011">Prix de l'eau en 2011 dans le Loiret.</ref> | 1,66<ref name="pxeau-Loiret-2012">Prix de l'eau en 2012 dans le Loiret.</ref> | 1,69<ref name="pxeau-Loiret-2013">Prix de l'eau en 2013 dans le Loiret.</ref> | |||
France | 1,93<ref name="pxeau-Loiret-2010"/> | 1,96<ref name="pxeau-Loiret-2011"/> | 2,00<ref name="pxeau-Loiret-2012"/> | 2,03<ref name="pxeau-Loiret-2013"/> | |||
Assainissement | Saint-Maurice-sur-Aveyron | NC<ref name="pxeau-45292-2010"/> | NC<ref name="pxeau-45292-2011"/> | NC<ref name="pxeau-45292-2012"/> | 2,51<ref name="pxeau-45292-2013"/> | ||
Loiret | 2,07<ref name="pxeau-Loiret-2010"/> | 2,19<ref name="pxeau-Loiret-2011"/> | 2,25<ref name="pxeau-Loiret-2012"/> | 2,38<ref name="pxeau-Loiret-2013"/> | |||
France | 1,73<ref name="pxeau-Loiret-2010"/> | 1,82<ref name="pxeau-Loiret-2011"/> | 1,85<ref name="pxeau-Loiret-2012"/> | 1,89<ref name="pxeau-Loiret-2013"/> |
Santé
Les médecins et les pharmacies les plus proches se trouvent à Châtillon-Coligny et à Château-Renard. L'hôpital le plus proche est au nord de Montargis-Amilly.
Enseignement
La commune est située dans l'académie d'Orléans-Tours et dans la circonscription de Gien. Elle possède une école primaire publique. L'école secondaire la plus proche est à Châtillon-Coligny<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Un service de bus adapté aux horaires scolaires donne accès au lycée en Forêt et au lycée technique du Chesnoy-sur-Montargis.
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/introduction
Sports et loisirs
La commune offre Modèle:Unité de chemins dont Modèle:Unité goudronnés, permettant de grandes randonnées à pied ou à vélo<ref name="routeyou">Saint-Maurice-sur-Aveyron à vélo.</ref>,<ref name="randonneursOuanne">Association de randonnées locales.</ref>. La section du sentier de grande randonnée GR 13 de Fontainebleau (Seine-et-Marne) à Arcy-sur-Cure (Yonne) passe par Saint-Maurice-sur-Aveyron<ref name="GR13StMau">GR 13 de Fontainebleau à Saint-Maurice-sur-Aveyron, trajet sur la carte Googlemaps. Indique trois des hébergements possibles sur le parcours.</ref>,<ref name="GR13StMauàStPere">GR 13 de Saint-Maurice-sur-Aveyron (Loiret) à Saint-Père (Yonne) - 129 km sur gr-infos.com.</ref>. Plusieurs gîtes se trouvent sur la commune<ref>Gîte à Saint-Maurice.</ref>,<ref>Gîte à Saint-Maurice.</ref>,<ref>Gîte aux Charillons.</ref>.
La piscine, sise dans l'enceinte de l'école et gérée par la communauté de communes, offre quatre séances guidées d'aquagym par semaine. Elle est ouverte au public hors les heures d'ouverture réservées aux scolaires.
Deux terrains de tennis sont situés dans l'enceinte de l'école.
L'Aveyron est une rivière de Modèle:1re catégorie<ref>Arrêté permanent relatif à l'exercice de la pêche en eau douce dans le département du Loiret. Préfecture du Loiret.</ref>.
-
Ancienne route de Melleroy.
Camp romain à 300 m. -
La piscine, à côté de l'école. -
L'ancienne mairie,
maintenant salle des fêtes.
Économie
L'épicerie a rouvert en 2015 et le café-restaurant-tabac le Lion d'Or également. La boulangerie-pâtisserie se maintient, avec trois boulangers successifs entre 2011 et 2013. Des marchands visitent le bourg avec leurs camions de vente quelques heures par semaine : un poissonnier, un boucher, un marchand de pizzas le mardi soir, un boulanger le lundi (jour de fermeture su boulanger local).
Patrimoine
Lieux et monuments
- Des vestiges de l'époque gallo-romaine : à environ Modèle:Unité au sud du bourg, des fouilles effectuées dans les années 1950 ont révélé un aqueduc à l'air libre amenant l'eau à une installation antique près de la ferme de la Motte. Tout proche et à environ Modèle:Unité de la rive gauche de l'Aveyron, se trouvait un ensemble thermal d'une surface avoisinant un hectare, orienté sur les points cardinaux et comprenant une salle hypocauste, subséquemment comblée suivant la volonté de l'exploitant agricole. L'arrivée d'air chaud se faisait à travers le mur nord, par une entrée oblique d'environ Modèle:Unité de largeur ; une déclivité de Modèle:Unité entre le mur sud et le mur nord, obligeait la chaleur venant du foyer (le praefurnium) à descendre. L'évacuation de l'air chaud se faisait par des tuyaux de terre cuite posés le long des parois et dont des fragments avaient été conservés à l'époque des fouilles. La pièce était décorée de marbres et de moulures. Sur le même lieu on a aussi retrouvé des restes de céramique sigillée, un petit vase en bronze à parfum, des fragments de verrerie, un petit bronze de Tetricus II le jeune. En 1962, juste avant le remblaiement du site, une lame de type néolithique y a également été trouvée. Le tout est situé près d'un gué réputé pour être très ancien, au lieu-dit les Desponts.
- La ferme de la Chamauderie<ref group="n" name="Chamdr">« Ferme de la Chamauderie » : La carte d'état-major ne montre pas de ferme de ce nom. Un lieu-dit du même nom se trouve à l'ouest de la commune, entre la ferme de l'Épinoy (en bordure de la commune de Châtillon-Coligny) et celle des Guénichauds (sur la commune de la Chapelle-sur-Aveyron).</ref> voisine un site préhistorique important. La cave de la ferme a été fouillée à plusieurs reprises, livrant entre autres une fibule, des clous de coffre de bois, d'autres en bronze, quelques fragments de verrerie, des monnaies de bronze des {{#switch: II
| e | er | = {{#switch: II
| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles
| Modèle:S mini{{#ifeq: II|-| – | II }}Modèle:S mini siècle
}}
| {{#switch: et
| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: II|-| – | II }}Modèle:S mini siècle
| Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles
}}
}} ainsi qu'un Constantin V<ref name="GalliaPicard"/> (Modèle:Sap-).
- Les ruines de l'abbaye de Fontainejean, d'ordre cistercien, fondée en 1124, furent inscrites à l'inventaire des Monuments historiques le Modèle:Date<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Ses pierres ont été largement réutilisées dans les bâtiments et mobilier construits depuis.
-
Amphore, Modèle:S mini s. ap. J.-C., trouvée à la Chamauderie. -
Majesté des ruines de Fontainejean. -
En face du n° 10 rue du Dr Charpentier, une croix repose sur un chapiteau d'un seul bloc provenant des ruines de Fontainejean. -
Portail de l'église Saint-Maurice. -
Église Saint-Maurice.
- L'église Saint-Maurice<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> possède un portail roman datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, inscrit à l'inventaire des Monuments historiques depuis le Modèle:Date<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Sa porte en bois servant de petite entrée, et ses piliers, sont du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle ou plus vieux ; ces derniers sont trapus, ronds, à chapiteaux et tailloirs, avec des sculptures de figures grimaçantes burinées par le temps. Le chœur date du Modèle:S mini, la voûte du Modèle:S mini et le portail latéral du Modèle:S mini. Un ancien sanctuaire désaffecté est composé à la fois de style roman et d'ogive avec clef de voûte blasonnée. Des transformations eurent lieu aux {{#switch: XVI
| e | er | = {{#switch: XVI
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
| Modèle:S mini-{{#ifeq: XVI|-| – | XVI }}Modèle:S mini- siècle{{{3}}}
}}
| {{#switch: et
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XVI|-| – | XVI }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
}}
}} et les restaurations se poursuivirent jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il ne reste rien des trois chapelles latérales : déjà endommagées lors de la séparation de l'Église et de l'État en 1905, elles furent sacrifiées quand, faute de moyens financiers, la paroisse restaura l'église à moindre coût<ref name="carto"/>.
- Vers 1850 l'église possédait deux anciennes bannières brodées aux effigies de saint Maurice et de saint Georges, et deux petites statuettes en pied, en cuivre jadis doré, représentant les mêmes saints armés dans le style du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Ces objets attestent de la vénération professée autrefois dans le pays pour ces deux personnages<ref name="Langalerie"/>.
- Une grande partie du village est incluse dans la zone de périmètre de protection de l'église comme monument historique.
15 rue des Juifs
Modèle:S mini s.
- Parmi les maisons de la rue des Juifs qui passe devant l'église, on trouve l'ancienne maison de dame Corneille<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, belle-sœur de Pierre Corneille qui y composa quelques tragédies durant ses visites. Dame Corneille légua cette maison à la paroisse pour en faire une école de filles, à laquelle succéda une école de garçons. L'instituteur habitait le rez-de-chaussée et l'école se situait au premier étage<ref name="Langalerie"/>. L'ancien presbytère datant de 1774 est situé au numéro 8 de cette rue<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Les maisons de la rue du Docteur-Charpentier incluent une maison à pans de bois du Modèle:S mini<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> et la maison Gudin<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> du Modèle:S mini.
- Une maison à pan de bois du Modèle:S mini au 7 de la rue Franche<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
-
Maison à pans de bois
14 rue du Dr Charpentier
Modèle:S mini s. -
Maison Gudin
35 rue du Dr Charpentier
Modèle:2e du Modèle:S mini s. -
Maison à pans de bois
7 rue Franche
Modèle:S mini s. -
Puits en pierre dans la cour de l'ancienne mairie.
- Les vestiges du château fort dit l'Infernat d'en Haut<ref name="InfernatHautMerimee"/>.
- Les fermes : les Irlets (Modèle:S mini s.)<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, maintenant en ruines ; la Pilaudière (Modèle:S mini s.)<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> ; la Petite-Breuille (Modèle:S mini s.)<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> ; les Lardins (Modèle:S mini s.)<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> ; Bellefontaine (Modèle:S mini s.)<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> ; les Bauchets (1932)<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
-
Ferme de la Pilaudière
Modèle:S mini. -
Ferme de la Petite Breuille
Modèle:S mini. -
Ferme des Lardins
Modèle:S mini. -
Ferme des Beauchets
1932. -
L'Infernat d'en Haut.
Personnalités liées à la commune
- La sépulture Gudin, dans le cimetière de la commune, contient les sépultures de :
- Louis Gabriel César Gudin (1732-1809), membre du Collège électoral du Loiret et président du cantion de Chatillon sur Loing<ref name="asp_tombe"/> ;
- Étienne Gudin, général, mort le 23 septembre 1820 à Saint-Maurice-sur-Aveyron<ref name="asp_tombe">Modèle:Lien web.</ref> ;
- Pierre César Gudin des Bardelières (1775-1855), général français, mort à Montargis<ref name="asp_tombe"/> ;
- Charles Gabriel César Gudin (1798-1874), fils de Charles Étienne Gudin<ref name="asp_tombe"/> ;
- Éva Sophie Stéphanie Mortier de Trévise (1811 – 1880)<ref name="asp_tombe"/>, épouse de Charles Gabriel César Gudin ;
- Plusieurs membres de la Maison capétienne de Courtenay sont inhumés sur la commune, à Fontainejean : [[Robert Ier de Courtenay-Champignelles|Robert {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} de Courtenay-Champignelles]], Jacques II et Jean II de Courtenay, et d'autres ; le cœur d'Hélène de Courtenay s'y trouve.
- Léon Guillot (1862-1913), chirurgien-dentiste et mutualiste, est né au hameau de Fontainejean.
Héraldique
Modèle:Article connexe Modèle:Blason commune
Notes et références
Notes
- Notes de type "Carte"
- Notes sur les modalités de recensement démographique