Corée du Nord
Modèle:Voir homonymes Modèle:Confusion
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Modèle:Infobox V3/Image{{#if:République
De jure État socialiste (juche) à coalition unique
De facto dictature totalitaire et héréditaireModèle:PaysKim Jong-unAssemblée populaire suprêmePyongyang|
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}}Modèle:Infobox V3/Fin
La Corée du Nord (en Modèle:Lang-ko ; hanja : Modèle:Langue ; MR : Modèle:Langue <templatestyles src="Prononciation/styles.css" />{{#invoke:Prononciation|prononciation}} ou Modèle:Langue ; hanja : Modèle:Langue ; MR : Modèle:Langue <templatestyles src="Prononciation/styles.css" />{{#invoke:Prononciation|prononciation}}), nom usuel de la forme officielle<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> république populaire démocratique de Corée<ref>Modèle:Lien web.</ref> (RPDC ; Modèle:Chosongeul ; RR : Modèle:Langue ; MR : Modèle:Langue <templatestyles src="Prononciation/styles.css" />{{#invoke:Prononciation|prononciation}}), est un État qui couvre la partie nord de la péninsule coréenne située en Asie de l'Est. Comptant Modèle:Nobr d'habitants en 2016, soit la moitié de son voisin du Sud, sa capitale est Pyongyang.
Le pays est limitrophe de la Chine ([[Frontière entre la Chine et la Corée du Nord|Modèle:Unité de frontières communes]]) au nord, de la Russie au nord-est ([[Frontière entre la Corée du Nord et la Russie|Modèle:Unité de frontières]]) et de la Corée du Sud au sud ([[Frontière entre la Corée du Nord et la Corée du Sud|Modèle:Unité de frontières]]). Cette dernière frontière méridionale est bordée de part et d'autre sur Modèle:Unité de largeur par la zone démilitarisée (DMZ, pour “demilitarised zone”), qui est en réalité très fortement militarisée, car surveillée au total par plus d'un million de soldats<ref name="Le Point">Modèle:Lien brisé.</ref>. Le Japon, proche voisin maritime, est séparé de la Corée du Nord par la mer du Japon (que les Nord-Coréens appellent « mer orientale de Corée », ou « mer de l’Est »).
La Corée du Nord est un État avec un Modèle:Citation dirigé par le Parti du travail de Corée (PTC). L'idéologie officielle du pays est le juche, doctrine fondée sur l'autosuffisance développée par Kim Il-sung, fondateur du régime. Ce régime socialiste fonctionne selon une logique totalitaire<ref>Modèle:Lien web Modèle:Commentaire biblio SRL.</ref>,<ref>Modèle:Article North Korea à la dernière place (167)</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref> et a l'un des plus bas niveaux de droits de l'homme au monde<ref>Modèle:Lien web.</ref> d'après l'ONG américaine Human Rights Watch.
En 1910, la Corée est annexée par l'empire du Japon. Lors de la capitulation japonaise en 1945, marquant un terme à la Seconde Guerre mondiale, la péninsule se trouve divisée en deux zones : le Nord de la péninsule est administré par l'Union soviétique et le Sud par les États-Unis. Les négociations en vue d’une unification des deux zones échouent et, en 1948, des gouvernements distincts sont formés : la république populaire démocratique de Corée (au régime socialiste) au nord et la république de Corée (au régime capitaliste) au sud. Une invasion du Sud de la péninsule par la Corée du Nord conduit à la guerre de Corée, qui dure de 1950 à 1953. L'accord d'armistice est un cessez-le-feu, mais aucun traité de paix n'est signé, et ne l’est toujours pas au début du vingt-et-unième siècle.
Le fondateur du pays, Kim Il-sung, mort en 1994, a pour successeur son fils Kim Jong-il, auquel succède en 2011 le fils cadet de ce dernier, Kim Jong-un<ref>Modèle:Article.</ref>, ce qui fait du régime nord-coréen la seule dynastie socialiste de l'histoire<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Kim Il-sung Modèle:Incise et ses deux successeurs font l'objet d'un culte de la personnalité dans le pays.
Après la dislocation de l'Union soviétique et une série de catastrophes naturelles, la Corée du Nord subit dans les années 1990 une famine faisant de 600 000 à Modèle:Nobr de morts<ref name="famine">Modèle:Lien brisé.</ref>,<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Kim Jong-il adopte alors la politique du Songun (ce qui signifie Modèle:Citation), afin de garantir la sécurité du pays et du gouvernement.
La Corée du Nord est le pays le plus militarisé au monde selon le critère de la proportion de la population sous les drapeaux<ref name="economist-armied">Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage Modèle:Citation.</ref>. Le pays développe un programme spatial<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et est également accusé de pratiquer de nombreuses activités illicites à l'échelle internationale<ref name="Nautilus">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="NYTpg4">Modèle:Lien web.</ref>. La Corée du Nord dispose de l'arme nucléaire depuis les années 1990, et effectue régulièrement des tests de missiles balistiques depuis les années 2010.
Une commission d'enquête de l'ONU en 2014 estime que des centaines de milliers d'opposants politiques ont péri dans des camps pendant les Modèle:Nobr ayant précédé, ce que la commission qualifie de crime contre l'humanité, et que de 80 000 à Modèle:Unité politiques sont détenus dans les camps au moment de l’enquête<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La Corée du Nord est par ailleurs confrontée à de longues périodes de sécheresse qui menacent sa sécurité alimentaire<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Nom
La forme courte est Corée du Nord<ref>la typographie française prescrit, pour la graphie des noms d’unités administratives ou politiques, des traits d'union entre les différents éléments d’un nom composé et une capitale à tous les éléments (sauf articles…) (voir l'article trait d'union#Noms des entités politiques et administratives). Il serait donc légitime d’écrire « Corée-du-Nord » (Le Robert encyclopédique des noms propres 2006)</ref>, Modèle:Langue (en Hangul Modèle:Langue ; en Hanja Modèle:Langue)<ref name="fucos" /> ; on trouve aussi dans les médias sud-coréens Pukhan (en Hangul : Modèle:Langue ; en Hanja : Modèle:Langue). La forme longue officielle est république populaire démocratique de Corée (RPDC, Modèle:Langue ; en Hangul : Modèle:Langue ; en Hanja : Modèle:Langue). Le nom officiel de Modèle:Langue (Corée, ou Pays du matin frais traduit improprement en Pays du Matin calme) en Corée du Nord correspond à celui de la dernière dynastie indépendante coréenne avant l'invasion japonaise, la dynastie des Yi ou Chosŏn (1392 – 1910). En Corée du Sud, le nom coréen du pays est Hanguk, lequel fait référence au « pays (guk) des Han », nom de populations préhistoriques d'agriculteurs du sud de la péninsule. Quant au nom occidental de Corée, il provient du nom du royaume de Goryeo qui a administré la plus grande partie de la péninsule coréenne de 918 à 1392.
Géographie
Géographie physique
Le pays se situe en Asie orientale, au nord de la péninsule de Corée, dont il occupe environ 55 % des terres<ref name="loc_country_profil" />. D'une superficie de Modèle:Unité, il est bordé au nord par la Chine ([[frontière entre la Chine et la Corée du Nord|frontière de Modèle:Unité]]), au nord-est par la Russie ([[Frontière entre la Corée du Nord et la Russie|frontières de Modèle:Unité]]) et au sud par la Corée du Sud ([[Frontière entre la Corée du Nord et la Corée du Sud|frontières de Modèle:Unité]]). Ses frontières maritimes sont marquées à l'est par la mer du Japon (appelée Modèle:Citation par les Coréens du Sud et « mer orientale de Corée » par ceux du Nord) et à l'ouest par la mer Jaune, mer bordière de la mer de Chine orientale (laquelle mer de Chine fait partie de l’océan Pacifique). La ville la plus importante est Pyongyang, qui est la capitale ; les autres villes principales sont Ch'ŏngjin, Wonsan, Nampo, Kaesŏng et Hamhŭng. Les principaux fleuves sont le « Amnok » (nommé Yalu en chinois), long de Modèle:Unité et le Tumen, dont le cours atteint Modèle:Unité, qui est le seul fleuve important à se jeter dans la mer du Japon. Tous deux servent de frontière avec la Chine sur la plus grande partie de leur parcours. En raison de la topographie de la péninsule, les fleuves sont assez courts et peu adaptés à la navigation fluviale<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Plus au centre du pays, le Taedong (Modèle:Unité) arrose Pyongyang et l'Imjin partage son estuaire avec le fleuve Han aux portes de la Corée du Sud. Sur le grand plateau de Kaema, au nord-est du pays, s'élève le mont Paektu (Modèle:Unité), point culminant du pays. Dans le paysage désolé et grandiose du cratère de cet ancien volcan s'étend le lac Chon. Par ailleurs, cinquante montagnes dépassent Modèle:Unité (pour la plupart situées dans le Hamgyong). Les trois quarts du pays sont montagneux ou constitués de plateaux en majeure partie recouverts de forêts (conifères, chênes, châtaigniers, etc.).
Climat
Le climat est de type tempéré continental, caractérisé par une amplitude annuelle de Modèle:Tmp à Pyongyang (la température moyenne au mois de janvier est de Modèle:Tmp et celle du mois de juillet est de Modèle:Tmp) et des étés chauds et humides. Les précipitations annuelles atteignent Modèle:Unité à Pyongyang et Modèle:Nombre à Wonsan, sur la côte est. En 1967, 1995, 2006, 2007 et 2016, le pays a été soumis à de très fortes inondations qui ont entraîné de lourdes pertes humaines et matérielles. Le climat est caractérisé par un hiver long, froid, neigeux et un été humide avec une longue période de sécheresse. Les deux tiers des précipitations annuelles interviennent durant l'été, de juin à septembre. À l'automne, les typhons ne sont pas rares<ref>Modèle:Article.</ref>.
Faune et flore
Modèle:Article détaillé La faune nord-coréenne fait partie d'un ensemble plus vaste qui regroupe le nord-est de la Chine et l'est de la Sibérie. Elle compte notamment des daims, des antilopes, des léopards, des panthères, des ours bruns et noirs, des tigres (dont le tigre de Corée appartenant à la sous-espèce du tigre de Sibérie), des zibelines, des cerfs et des sarcelles du lac Baïkal. Parmi les espèces avicoles, le pic-vert noir à ventre blanc est propre au nord de la Corée<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Pour la flore, la Corée du Nord abrite plusieurs parcs naturels, en particulier dans les régions des monts Chilbo, Paektu, Kuwol, Myohyang et Kumgang<ref>Robert Willoughby, ibid.Modèle:Référence insuffisante.</ref>.
Géographie administrative
La Corée du Nord compte neuf provinces, deux villes sous statut administratif propre et trois Modèle:Lien.
Neuf provinces
- Kangwŏn, au sud-est (chef-lieu de province : Wonsan, autre ville importante : Kosong), où se situent les monts Kumgang ou Kumgangsan (san signifie montagne en coréen) ;
- Chagang, au nord-ouest, frontalière avec la Chine (chef-lieu de province : Kanggye) ;
- Ryanggang, au nord (chef-lieu de province : Hyesan), le Mont Paektu, point culminant de la Corée du Nord à la frontière sino-coréenne, appartient au Ryanggang ;
- Pyongan du Nord au nord-ouest (chef-lieu de province : Sinŭiju, à la frontière chinoise) ;
- Pyongan du Sud, à l'ouest (chef-lieu de province : Pyongsong, autre ville importante : Kangso) ; les monts Myohyang se situent à la limite de la province du Jagang ;
- Hamgyŏng du Nord (chef-lieu de province : Ch'ŏngjin) à l'extrême nord-est ;
- Hamgyŏng du Sud, au nord-est du pays (chef-lieu de province : Hamhŭng, autre ville importante : le port de Sinpo dans le Sud Hamgyong) ;
- Hwanghae du Nord, au sud du pays (chef-lieu de province : Sariwŏn) ;
- Hwanghae du Sud, à l'extrême-sud-est du pays (chef-lieu de province : Haeju).
Deux villes
Trois régions administratives spéciales
- la région touristique des monts Kumgang ;
- la région administrative spéciale de Sinuiju à la frontière avec la Chine ;
- la zone industrielle de Kaesong, près de la Corée du Sud.
Géographie humaine
Les premiers peuplements de la Corée datent de l'époque paléolithique, il y a plus d'un million d'années. Les premières populations d'hommes modernes, de type Homo sapiens, sont présentes il y a 30 000 à Modèle:Unité dans les provinces du Nord Hamgyong et du Pyongan du Sud, situées aujourd'hui dans le nord de la péninsule coréenne. Comme en Europe, en Inde et au Proche-Orient, les hommes y ont édifié des dolmens. Ceux de Corée du Nord datent du Modèle:M mini- millénaire Modèle:Av JC<ref name="Charvin32sqq">Modèle:Ouvrage.</ref>. L'unité territoriale de la Corée et l'identité morphologique des Coréens sont attestées il y a Modèle:Unité<ref name="Charvin32sqq" />. Sur le plan linguistique, le coréen n'a toujours pas pu être relié avec certitude à une autre famille de langues, elle est donc encore considérée comme un isolat. Au niveau de la génétique, les haplogroupes Modèle:Lien et Modèle:Lien prédominent<ref name="Xue2006">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Kim2008">Modèle:Article.</ref>.
Histoire
Modèle:Article détaillé Modèle:Voir aussi
À la suite de la première guerre sino-japonaise, la Corée passe sous la domination de l'empire du Japon<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Au lendemain de la capitulation du Japon le Modèle:Date-, la Corée est déjà séparée en deux : Soviétiques et Américains se font face sur le Modèle:38e. Kim Il-sung, qui avait dirigé l'un des groupes de résistance à l'occupation japonaise, est imposé par les occupants soviétiques en tant que chef du gouvernement provisoire proclamé au nord du pays. Au sud, l'administration militaire américaine organise des élections le Modèle:Date-, qui conduisent à la proclamation de la « république de Corée » le Modèle:Date- suivant. Après la tenue à Pyongyang d'une conférence réunissant des organisations du Nord et du Sud en Modèle:Date-, des élections législatives (organisées clandestinement au Sud) sont tenues le Modèle:Date-. Le Modèle:Date-, l'Assemblée populaire suprême proclame la « république populaire démocratique de Corée » à Pyongyang.
Kim Il-sung devient en 1949 le secrétaire général du Parti du travail de Corée, issu de la fusion du Parti du travail de Corée du Nord et du Parti du travail de Corée du Sud.
La guerre de Corée (1950-1953) est déclenchée par l'attaque de la Corée du Sud par la Corée du Nord, après que Kim Il-sung a persuadé Staline et Mao de le soutenir, dans le but de réunifier de force tout le pays sous son égide. Cette guerre, qui entraîne plus de deux millions de morts, dont plus de la moitié au Nord, s'achève par un armistice, en 1953, qui laisse les deux Corées séparées par une zone démilitarisée. Par la suite, la Corée du Nord s'industrialise et cherche à atteindre l'autosuffisance politique, économique et militaire conformément aux principes de la théorie du juche. En l'absence de traité de paix après la guerre de Corée, des tensions internationales émaillent la politique extérieure de l'État nord-coréen. Entre autres, le Modèle:Date, des agents du Nord attaquent le palais présidentiel sud-coréen à Séoul et, la même année, un navire-espion américain, le Modèle:USS, est arraisonné dans les eaux territoriales nord-coréennes. Dans le domaine intérieur, Kim Jong-il, fils du président Kim Il-sung, est préparé officiellement à prendre sa succession dès 1980. Après le décès de ce dernier en 1994, et à la suite d'un deuil national de trois ans conforme à la tradition coréenne après la mort du père, il accède officiellement aux plus hautes fonctions de l'État en 1997. Le Modèle:Date, la Corée du Nord a procédé au lancement d'un satellite artificiel, le Kwangmyŏngsŏng 1 depuis un missile balistique Taepodong-1. Malgré l'annonce officielle du succès de ce vol<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>, des spécialistes américains affirment n'avoir trouvé aucune trace du satellite et estiment que l'étage supérieur serait tombé en panne avant la mise en orbite<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>.
Kim Jong-il encourage des mesures de libéralisation économique depuis 2002, tout en renforçant la capacité militaire du pays, dans un contexte international tendu, en application de la politique de Songun. Le Modèle:Date, la Corée du Nord annonce avoir effectué son premier essai nucléaire, augmentant ainsi les tensions envers la communauté internationale. Le Modèle:Date, Kim Jong-il décède. Sa succession à la tête du pays sera assurée par son fils Kim Jong-un alors âgé de Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date-, Pyongyang a annoncé avoir lancé une fusée à longue portée depuis son centre spatial de Sohae (dans le nord de la province de Pyongan) et placé en orbite un satellite qui est la deuxième version du Kwangmyongson-3. Ce lancement fait suite à l'échec d'Modèle:Date- qui avait vu la fusée Unha-3 se désintégrer peu après le décollage et tomber dans la mer<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Selon l'astronome Jonathan McDowell, qui suit les lancements de fusées dans le monde, le satellite était sur une orbite un peu plus élevée que celle de la Station spatiale internationale<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 2019, une sécheresse « extrême » risque de provoquer des pénuries alimentaires pour des millions de personnes. Les chutes de pluie et de neige en Corée du Nord sont tombées à leur plus bas niveau depuis Modèle:Nobr. Selon un rapport de l'ONU, la Corée du Nord a enregistré en 2018 ses pires récoltes agricoles depuis Modèle:Nobr<ref>Modèle:Article.</ref>.
Population et société
Démographie
Données démographiques
Selon des données publiées par la CIA, la population nord-coréenne est estimée à environ Modèle:Unité en 2015<ref name=":1" />, soit une densité d'un peu moins de Modèle:Unité. Environ 61 % de la population est citadine<ref name=":1" />. L'âge médian est de Modèle:Nobr et 22,4 % de la population a moins de Modèle:Nobr, 68,6 % entre 15 et Modèle:Nobr et 9,1 % plus de Modèle:Nobr<ref name=":1" />. L'indice synthétique de fécondité est estimé en 2011 à Modèle:Nobr par femme, pour un taux d'accroissement naturel estimé à 0,538 %. Le taux de natalité est estimé à 14,51 pour mille et celui de mortalité à 9,08 pour mille en 2011. Le taux de mortalité infantile est estimé à 27,1 pour mille en 2011<ref name=":1" />, une valeur comparable à celles observées dans les pays du Maghreb<ref name="CIAWORLD">Modèle:Lien web.</ref>.
L'espérance de vie en 2011 est estimée à Modèle:Unité, ce qui la place après le Bangladesh et juste avant l'Ukraine, soit à la Modèle:149e sur Modèle:Nobr (pour comparaison l’espérance de vie en Corée du Sud est de Modèle:Unité qui la place en Modèle:41e)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. De 1990 à 2002, l’état alimentaire et sanitaire du pays s’était considérablement dégradé, du fait de l'aggravation de la situation économique, faisant régulièrement apparaître des risques de famine (voir la section Situation alimentaire).
Accusations d'eugénisme coercitif
Selon le rapport publié en Modèle:Date- par l'Institut coréen pour l'unification nationale, organisme étatique sud-coréen, le gouvernement de la Corée du Nord aurait pratiqué l'eugénisme et de la stérilisation contrainte : les nains devaient subir une vasectomie et être mis en quarantaine et dans les années 1980, des opérations contraceptives se pratiquaient aussi sur des femmes de moins de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Migrations humaines
Les Nord-Coréens n'ont pas le droit de quitter leur territoire sans autorisation, mais il est possible pour le voyageur étranger de visiter, dans un certain cadre, le pays<ref>Geo no 390 d'Modèle:Date- Modèle:P..</ref>. Des étudiants nord-coréens sont autorisés à faire leur cursus universitaire en France, au Royaume-Uni, en Suisse et dans d'autres pays d'Europe. Modèle:Nombre du Japon favorables à Pyongyang, et appartenant à l'association Chongryon sont venus s'installer en Corée du Nord, principalement entre 1959 et 1962, parfois accompagnés d'un conjoint japonais<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> dans des conditions alors critiquées par l'association Mindan des Sud-Coréens du Japon<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La Corée du Nord compte ainsi une petite communauté japonaise estimée à Modèle:Nombre. En outre, une minorité chinoise de Modèle:Nombre est présente en Corée du Nord, ainsi qu'une communauté d'origine vietnamienne<ref name="us_department_state">Modèle:Lien web.</ref>. Mais depuis plusieurs années le taux d'immigration est extrêmement faible et l'estimation de 2009 est négative. Cela fait de la Corée du Nord un pays très homogène sur le plan ethnique<ref name=":1" />. Au sein de l'importante diaspora coréenne (présente notamment en Chine, aux États-Unis, au Canada, au Kazakhstan), plus d'un tiers des quelque Modèle:Nombre du Japon sont citoyens de la république populaire démocratique de Corée. Ils sont regroupés au sein de l'association générale des Coréens résidant au Japon, généralement désignée par son acronyme Chongryon (nom japonais : Chôsen Soren), lequel peut également être orthographié Chongryun.
Depuis la famine des années 1990, un grand nombre de Nord-Coréens ont fui en Chine en traversant le fleuve Tumen. Beaucoup se cachent dans la zone frontalière. Selon le bulletin La Lettre de Corée de l'association d'amitié Corée-France (favorable à la Corée du Sud et hostile à la Corée du Nord) jusqu'à Modèle:Nombre du Nord Modèle:Citation en Chine et Modèle:Nombre nord-coréens sont parvenus en Corée du Sud en 2003<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les spécialistes estiment plus vraisemblable le chiffre de Modèle:Nombre présents en Chine, voire moins, en observant que Modèle:Citation et qu'Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Pour une estimation du nombre de Nord-Coréens présents en Chine inférieure à Modèle:Nombre, Tim Beal cite notamment Lee Young-jong et Ser Myo-ja, Pyongyang regime is stable, says top aide on North Korea, dans JoongAng Ilbo, 2004. La fuite de plus de Modèle:Nobr arrivés à Séoul le Modèle:Date- a été qualifiée de « kidnapping planifié et un crime de terrorisme flagrant » par les autorités nord-coréennes<ref>Modèle:Lien web</ref>. Des Nord-Coréennes, réfugiées en Chine, sont forcées de se prostituer ou sont mariées de force à des paysans chinois. Une Nord-Coréenne est vendue entre 700 et Modèle:Nombre, Modèle:Nombre pour les plus jolies<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>A Corée à fuite Libération, Modèle:Date-, Modèle:Citation.</ref>.
Depuis les années 1990, plus de Modèle:Nombre partent chaque année pour l'Extrême-Orient russe dans les camps de déboisement et des chantiers de construction afin de payer la dette nord-coréenne à la Russie<ref>Modèle:Article.</ref>. Une résolution adoptée par l'ONU en Modèle:Date- demande le retour des travailleurs nord-coréens envoyés à l'étranger.
Religions
Les religions pratiquées étaient traditionnellement le bouddhisme et le chamanisme dans une société fondée sur le néo-confucianisme. Le christianisme a commencé à se répandre plus ou moins clandestinement à partir de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle depuis la Chine suivi par le cheondoïsme, la religion de la voie céleste initiée en 1860 par Choe Je-U.
Cependant, depuis l'installation d'un régime communiste et la fondation de la république populaire démocratique de Corée dans les années 1940, l'influence des religions a été fortement réduite, éclipsée par le culte de la personnalité voué à Kim Il-sung et à sa famille, par l'idéologie du juche qui ne tolèrent pas de concurrence et qui sont considérés par certains comme une religion<ref name="lm">Modèle:Article.</ref>,<ref name="mil">MSG Proctor, « Juche: Modèle:Langue » Modèle:Lien archive, Modèle:19th Sustainment Command, US Army. Voir aussi : Thomas Julian Belke, « Juche: the state religion of North Korea », Regent University, 1998 - 1234 pages</ref> et par la persécution organisée par le régime communiste, qui dès sa prise de pouvoir, mena une politique virulente de persécution religieuse<ref>Han Kyung-koo, « La Guerre de Corée et les changements sociaux », Koreana, page 8, été 2010</ref>,<ref>« La liberté religieuse en Corée du Nord n'existe que sur le papier, affirme un rapport du gouvernement sud-coréen », Bulletin EDA Modèle:N°, Églises d'Asie, le Modèle:Date-. D'après le livre blanc de l'Institut sur le respect des droits de l'homme en Corée du Nord</ref>. Bien que la liberté religieuse soit garantie par la constitution<ref name="laval" />, la Corée du Nord a été considérée pendant près de Modèle:Nobr par l'association Portes ouvertes comme le pays du monde où les chrétiens sont les plus persécutés<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En 2021, d'après Jacques Leclerc du CEFAN de l'Université Laval Modèle:Incise environ 68% de la population serait sans religion. Le pourcentage restant pratique essentiellement des religions traditionnelles de Corée, notamment le cheondoïsme, ou, pour 4%, le catholicisme, le protestantisme et le bouddhisme<ref name="laval">Modèle:Lien web</ref>.
Dans ce contexte, bien que la liberté religieuse soit inscrite dans la Constitution elle n'est que théorique et dans la pratique les religions n’ont pas de droit de cité en Corée du Nord<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Langues et dialecte
Langue officielle
La seule langue officielle de la Corée du Nord est le coréen (en Modèle:Lang-ko, Modèle:Langue, Modèle:Littéralement « langage ou parole de Chosŏn », en référence à la période Chosŏn).
C'est également la langue officielle de la Corée du Sud et de Yanbian (Chine) bien qu'elle porte une appellation différente et des distinctions.
Caractéristiques linguistiques du coréen
La plupart des linguistes considèrent la langue coréenne comme un isolat<ref name="google15">Song, Jae Jung (2005) "Modèle:Langue" Routledge, Modèle:P.
Lyle Campbell & Mauricio Mixco. 2007. A Glossary of Historical Linguistics. University of Utah Press. ("Modèle:Langue", Modèle:P.; "Korean is often said to belong with the Altaic hypothesis, often also with Japanese, though this is not widely supported", Modèle:P.; "...most specialists...no longer believe that the...Altaic groups...are related", Modèle:P.)
David Dalby. 1999/2000. Modèle:Langue. Linguasphere Press.
Nam-Kil Kim. 1992. "Korean", International Encyclopedia of Linguistics. Volume 2, Modèle:P.. ("...Modèle:Langue", Modèle:P.)
András Róna-Tas. 1998. "The Reconstruction of Proto-Turkic and the Genetic Question", Modèle:Langue. Routledge. Modèle:P.. ("Modèle:Langue", Modèle:P..)
Claus Schönig. 2003. "Turko-Mongolic Relations", Modèle:Langue. Routledge. Modèle:P.. ("...Modèle:Langue", Modèle:P.)</ref>, bien que quelques-uns la regroupent dans la famille controversée des langues altaïques<ref>Stratification in the peopling of China: how far does the linguistic evidence match genetics and archaeology? In; Sanchez-Mazas, Blench, Ross, Lin & Pejros eds. Human migrations in continental East Asia and Taiwan: genetic, linguistic and archaeological evidence. 2008. Taylor & Francis</ref>. Le coréen a cependant plus de locuteurs que tous les autres isolats linguistiques additionnés<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web.</ref>.
Dialectes
L’aire géographique du coréen se partage en Modèle:Nobr correspondant chacune à un parler, du Sud de la province du Kilim, en Mandchourie (Chine) à l’île de Jeju. Dans chacune des deux Corées, un parler a été choisi comme langue officielle. La péninsule est extrêmement montagneuse, et le « territoire » de chaque parler correspond étroitement aux frontières naturelles entre les différentes régions géographiques. La plupart des noms des parlers correspondent par conséquent aux régions qu’ils représentent.
Il y a intercompréhension plus ou moins grande entre tous ces parlers, en fonction de la distance, à l’exception de celui de l’île de Jeju. Les parlers de la péninsule ne sont donc pas tous des dialectes.
Le parler de Pyongan - Pyongyang est le parler officiel en Corée du Nord et est parlé à Pyongyang, la région de Pyongyang, et la province de Chagang. Il existe trois autres parlers dans le pays :
- le parler de Gangwon, qui est employé dans la province de Gangwon à cheval sur la Corée du Nord et la Corée du Sud ;
- le parler de Hamgyong, qui est employé dans la région de Hamgyeong et la province de Yanggang ;
- le parler de Hwanghae, qui est pratiqué dans la région de Hwanghae.
Différences avec la Corée du Sud
Depuis la séparation de la Corée en deux, des différences sont apparues entre le coréen parlé en Corée du Sud et celui parlé en Corée du Nord. Les Coréens du Nord ne communiquent pas avec ceux du Sud. La presse sud-coréenne est interdite en Corée du Nord, tout comme les antennes paraboliques. En Corée du Nord, la langue coréenne évolue donc en un isolat.
Appellation
Le coréen de Corée du Nord s'appelle officiellement Modèle:Langue (Modèle:Langue), littéralement « langage ou parole de Chosŏn », en référence à la période Joseon. Le coréen de Corée du Sud s'appelle officiellement Modèle:Langue (Modèle:Langue), littéralement : « langue Han », en référence à l’ethnie Han coréenne à ne pas confondre avec les Hans de Chine.
Le Modèle:Langue et le Modèle:Langue utilisent le même alphabet appelé chosŏn'gŭl en Corée du Nord et hangeul en Corée du Sud<ref name="fucos">Modèle:Lien web.</ref>.
Orthographe
Il existe deux facteurs à l'origine des différences orthographiques entre le chosŏnmal et le han'gugŏ. Le coréen est une langue agglutinante qui emploie des particules qui viennent se coller aux mots.
Certaines lettres de l'alphabet coréen se prononcent différemment en Corée du Nord et en Corée du Sud. La Corée du Sud a adapté l'orthographe afin que cela se rapproche plus de la prononciation standardisé sud-coréenne. Par exemple le nom de l'ex-président sud-coréen Roh Moo-hyun s'écrit 노무현 No Mu Hyôn au sud tandis qu'au Nord il s'écrirait 로무현 Ro Mu Hyôn. Les Sud-coréens trouvant la prononciation du R en début de mot difficile, ont peu à peu modifié l'orthographe et ont remplacé les R par des L.
Vocabulaire
Depuis la mise en place de l'idéologie de Juche en Corée du Nord, le régime maintient une ligne politique pro-coréenne et proscrit donc tout ce qui est étranger et met en avant ce qui est coréen. La Corée du Sud, qui est restée longtemps sous la tutelle des États-Unis et qui entretient encore aujourd'hui avec ce pays des relations importantes, notamment au niveau militaire, a très vite intégré des mots d'anglais. Par ailleurs, comme les autres pays voisins de la Chine, elle a intégré au cours de l'histoire beaucoup de vocabulaire dit sino-coréen, originaire des caractères chinois utilisés par la Corée avant l'invention du système alphabétique coréen par Sejong le Grand. La Corée du Nord a donc inventé de nouveaux mots pour se débarrasser des mots sino-coréens et anglais.
Exemple : œsophage se dit 식도 (sikdo) en hangeul de Corée du Sud et provient des caractères hanja 食道. Les nords-coréens ont créé le mot 밥길 (babgil) qui signifie littéralement le trajet/la route de la nourriture et qui signifie par la même occasion œsophage.
Certains nouveaux mot ainsi créés eurent du succès, d'autres ne furent finalement pas utilisés, jugés peu élégants<ref name="fucos" />.
Francophonie
La présence du français dans le monde de l'éducation en Corée du Nord est indéniable. Comme la France n'entretient pas de relations officielles avec le pays, c'est actuellement la Suisse qui comble la demande de celui-ci en termes de ressources francophones dans le monde de l'éducation<ref name="senat.fr qSEQ051220620">Modèle:Lien web</ref>.
De plus, cette présence de la langue française y est également renforcée par les relations que certains pays francophones d'Afrique tels l'Algérie ou la Guinée entretiennent avec Pyongyang<ref>Relations entre la Corée du Nord et la France</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
À cela il faut ajouter l’existence de l'Association d’amitié franco-coréenne qui vise à renforcer les relations entre le peuple français et ceux des deux Corées<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Enfin on retrouve également différents départements de langue française à l'université Kim Il-sung et à l'université d'études étrangères de Pyongyang, toutes deux situées en Corée du Nord<ref name="senat.fr qSEQ051220620" />,<ref>Modèle:Lien.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Droits des femmes
En 1949, la loi garantissant l'égalité des sexes est introduite. Elle donne aux femmes le droit de voter, d'étudier, de recevoir à travail égal les mêmes salaires que les hommes et bénéficier des mêmes droits sur l'héritage ; les mariages forcés et la prostitution sont interdits et le divorce est légalisé<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Néanmoins, la société reste patriarcale et les femmes cumulent la double fonction de travailleuse pour la patrie et de mère<ref>Modèle:Article.</ref>.
Néanmoins, le comité de l'ONU chargé du suivi de la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes rapporte en 2017 que les femmes nord-coréennes sont désavantagées en matière d'éducation et d'emploi, et qu'elles font souvent l'objet de violences domestiques et d'agressions sexuelles au travail<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web.</ref>.
S'appuyant sur une centaine de témoignages de femmes et d'officiels ayant fui le pays, l'ONG Human Rights Watch dénonce en 2018 les violences sexuelles et sexistes qui seraient commises sur les femmes nord-coréennes par des hommes, en particulier ceux en position d'autorité (policiers et autres représentants de l'État)<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2015, une femme ayant fui la Corée du Nord, interrogée par le média sud-coréen Modèle:Langue, relate que le pays est patriarcal et que la seule promotion de l'égalité par l'État a visé à ce que les femmes travaillent davantage pour reconstruire l'économie après la guerre de Corée<ref>Modèle:Article.</ref>.
Politique
La Corée du Nord est un régime autoritaire<ref>Modèle:Lien web</ref>. L'article premier de la Constitution<ref name="constitution">Modèle:Lien web.</ref> déclare que Modèle:Citation. L'article trois précise que Modèle:Citation. Cette idéologie, instituée par Kim Il-sung qui selon lui s'inscrit dans le prolongement des principes marxistes-léninistes a pour conséquence l'application d'une politique d'indépendance, tant sur le plan politique qu’économique : les liens de coopération doivent se fonder sur le principe de complémentarité<ref>Modèle:OuvrageModèle:Citation bloc.</ref>. L'article 5 de la Constitution dispose que l'État est gouverné Modèle:Citation<ref name="constitution" />.
Le préambule de la Constitution rend longuement hommage au président Kim Il-sung, fondateur du régime en 1948 (lors de la division de la Corée). Le titre de président de la République, associé Modèle:Citation à Kim Il-sung, a disparu après sa mort en 1994. En 1998, une révision de la Constitution donne le rang de Modèle:Citation au président du Comité de la défense nationale, poste occupé par Kim Jong-il, fils de Kim Il-sung, de 1993 jusqu'à son propre décès en 2011. Durant sa période au pouvoir, Kim Jong-il a cumulé les postes de président du Comité de la défense nationale, chargé des affaires militaires et donc commandant en chef de l'Armée populaire de Corée et de secrétaire général du Parti du travail de Corée, lequel est placé par la constitution aux commandes du pays. Cette concentration du pouvoir et la succession lors du décès de Kim Il-sung fait que la Corée du Nord est considérée comme une dictature. La CIA qualifie ainsi le régime nord-coréen de « dictature personnelle<ref>Communist state one-man dictatorship, selon les termes du CIA World Factbook</ref> » en raison de l'important culte de la personnalité vis-à-vis des dirigeants suprêmes. Les membres du parlement et de toutes les autres institutions de l'État ne sont pas élus au suffrage universel<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>. Si d'autres partis existent (le Parti social-démocrate de Corée et le Parti Chondogyo-Chong-u), ils sont sous le contrôle du Parti du travail de Corée<ref name=CIAWORLD/>. Les trois partis sont réunis au sein d'une coalition, le Front démocratique pour la réunification de la patrie. La Corée du Nord présente ainsi les caractéristiques essentielles d'un régime dictatorial à parti unique. La Corée du Nord est – avec un score de 1,08/10 – considérée par l'indice de démocratie mis en place par The Economist comme le pays le moins démocratique au monde<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 2016, Kim Jong-un, fils et successeur de Kim Jong-il, remplace le Comité de la défense nationale par une Commission des affaires de l'État, dont il assure la présidence. Contrairement au précédent organe qui avait officiellement autorité sur l'armée, la Commission chapeaute explicitement à la fois l'armée, le parti et le gouvernement<ref>Pouvoir absolu pour Kim Jong-un, Le Figaro, Modèle:Date-</ref>.
Le Modèle:Date-, Kim Jong-un désigne un nouveau chef d'État et un nouveau Premier ministre. Le chef d'État Kim Yong-nam, âgé de Modèle:Nobr, est remplacé par Choe Ryong-hae et le Premier ministre Pak Pong-ju, âgé de Modèle:Nobr, par Kim Jae-ryong<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Droits humains
La Corée du Nord a signé plusieurs traités l'engageant à respecter les droits de l'homme et plusieurs articles de sa Constitution défendent plusieurs libertés fondamentales. Mais en raison du manque d'informations disponibles, il est très difficile de vérifier leur respect. Les gouvernements tout comme des ONG étrangères, telles par exemple Amnesty International, accusent la Corée du Nord de ne pas respecter certaines libertés fondamentales comme celles d'expression, d'association, de religion ou encore de circulation et Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il est strictement interdit de fonder une association ou encore de songer à manifester. Kim Jong-Il poursuivait quiconque œuvrant dans cette voie. Des témoignages recueillis par Médecins sans frontières font état de conditions sociales et politiques désastreuses entraînant des troubles psychiques chez les réfugiés ayant fui ce pays<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le travail forcé serait très fréquent au sein Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>, comme ceux de Yodok<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Kaechon<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Haengyong<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les premières photos satellites de ces camps ont été rendues publiques en 2002<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2003, le nombre de travailleurs forcés est estimé entre 150 000 et 200 000<ref name="loc_country_profil">Modèle:Lien web.</ref>. En 2009, des associations, qualifiant ces camps de camp de concentration, estiment le nombre de ces travailleurs à 300 000<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2011 Amnesty International estime à 200 000 le nombre de personnes enfermées dans ces camps dans des conditions « atroces », camps en augmentation en taille et en nombre depuis dix ans<ref>Les goulags de Corée du Nord visibles sur la nouvelle GoogleMap Modèle:Lien archive, TF1, Modèle:Date-</ref>.
Amnesty International a exprimé ses préoccupations concernant la persécution religieuse en Corée du Nord. Selon un classement publié par Portes ouvertes, une organisation internationale qui soutient les chrétiens persécutés, la Corée du Nord est actuellement le pays où les chrétiens sont le plus persécutés dans le monde<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En Modèle:Date-, l'ONU compare les crimes de la Corée du Nord à ceux du Troisième Reich et de l'Afrique du Sud du temps de l'apartheid<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Diplomatie
Modèle:Article détaillé Après la partition de la péninsule coréenne, les États occidentaux reconnaissaient la Corée du Sud comme représentant seule la Corée, tandis que les États socialistes n'établissaient de relations diplomatiques qu'avec la Corée du Nord. Pendant la guerre froide, tout en appartenant au bloc de l'Est, la Corée du Nord cherchait à préserver son indépendance vis-à-vis de l'Union soviétique en maintenant un équilibre dans ses relations avec cette dernière et la république populaire de Chine. Elle n'avait ainsi pas adhéré au Conseil d'assistance économique mutuelle et aucune troupe étrangère ne stationnait sur son territoire. Après la disparition de l'URSS, la Corée du Nord et la Corée du Sud ont adhéré simultanément à l'ONU le Modèle:Date- et ont diversifié leurs relations internationales. Les deux Corées sont aujourd'hui reconnues par la quasi-totalité des États du monde, avec quelques exceptions notables : la Corée du Nord n'est en effet pas reconnue par la Corée du Sud, les États-Unis<ref>Modèle:Lien web.</ref>, le Japon et, pour l'Union européenne, la France<ref>Modèle:Lien web.</ref> et l'Estonie<ref>Quelles relations la France entretient-elle avec la Corée du Nord ?, Le Figaro, Modèle:Date-.</ref>.
Tentatives de rapprochement inter-coréen
À l'invitation du dirigeant nord-coréen Kim Jong-il, le président sud-coréen Kim Dae-jung s'est rendu en Corée du Nord en Modèle:Date-. Cette rencontre s'est scellée par une déclaration conjointe le Modèle:Date- signée à Pyongyang : elle marque le début du rapprochement entre les deux États en vue d'une réunification de la Corée. Quelques entreprises sud-coréennes se sont implantées au Nord<ref>Modèle:Lien web.</ref>, notamment à Kaesŏng, et la Corée du Sud est devenue le second partenaire commercial de la Corée du Nord. Les monts Kumgang ont été visités par plus d'un million de Sud-Coréens depuis 1997. Des rencontres régulières ont lieu au niveau ministériel. La politique d'ouverture au Nord du président Kim Dae-jung a été poursuivie par son successeur Roh Moo-hyun. Le principal parti d'opposition sud-coréen, le Grand parti national, après avoir fortement critiqué la Modèle:Citation, s'est rallié, début Modèle:Date-, au principe d'un rapprochement progressif entre les deux Corées fondé sur le développement des relations inter-coréennes<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Toutefois, la loi de sécurité nationale (destinée à lutter contre la « subversion communiste ») est toujours en vigueur en Corée du Sud.
Un second sommet intercoréen, entre le dirigeant du Nord Kim Jong-il et le président sud-coréen Roh Moo-hyun, initialement prévu à Pyongyang du 28 au Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, a été reporté du 2 au Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref> après que les plus graves inondations en Corée du Nord depuis quarante ans eurent entraîné Modèle:Nobr et disparus et touché un million de personnes<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'accord intercoréen signé le Modèle:Date- a souligné l'engagement commun des deux États pour promouvoir la paix et la prospérité économique dans la péninsule<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Depuis 2008 les relations entre les deux Corées se détériorent, à la suite du durcissement des exigences du Sud, portées par son président Lee Myung-bak, avec des menaces multiples nord-coréennes envers son voisin et la suspension de tous les accords avec celle-ci. En Modèle:Date-, la Corée du Nord annonce qu'elle ferme ses sites industriels et touristiques ainsi que les liaisons ferroviaires avec le Sud<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date-, la Corée du Nord estime ne plus être liée par l'armistice qui a fait cesser la guerre de Corée, et ce après un nouvel essai nucléaire et plusieurs tirs de missiles courte portée, ce qui a eu pour effet de motiver son voisin du Sud à adhérer à l'Initiative de sécurité en matière de prolifération (PSI)<ref>Modèle:Article.</ref>.
Début Modèle:Date-, les relations avec la Corée du Sud se sont à nouveau tendues à la suite du déversement par le Nord de quelque Modèle:Nobr de tonnes d’eau dans le lit de la rivière Imjin, causant au Sud des inondations et des victimes<ref>L'arme de l'eau aux mains de Pyongyang, Infos-eau, Modèle:Date-.</ref>. Le Modèle:Date-, la corvette sud-coréenne Chenoan aurait été coulée par un sous-marin nord-coréen. Depuis, les échanges commerciaux sont interrompus. Le président sud-coréen promet des mesures fortes. Les États-Unis et le Japon condamnent fermement l'attaque. Les États-Unis promettent de coordonner leur effectif militaire pour dissuader toute agression. La Chine tente de ramener le calme pour éviter toute escalade menant à une guerre<ref>Modèle:Article.</ref>. Le Modèle:Date-, la Corée du Nord tire des obus sur une île sud-coréenne, entraînant immédiatement une réplique de la part de la Corée du Sud<ref>Modèle:Article.</ref>.
Le Modèle:Date-, Kim Jong-un a formulé le vœu de la fin de la confrontation avec la Corée du Sud et un « virage radical » permettant l'émergence d'un « géant économique », tout en réaffirmant les ambitions militaires du régime socialiste. « Pour mettre fin à la division du pays et parvenir à sa réunification, il est important de cesser la confrontation entre le Nord et le Sud », a annoncé Kim Jong-un dans un communiqué diffusé par la télévision d'État<ref>Modèle:Article.</ref>. Le Modèle:Date-, la Corée du Nord annonce être officiellement en état de guerre avec la Corée du Sud. Le Modèle:Date-, la présidente sud-coréenne Park Geun-hye promet une « violente riposte » en cas de « provocation » de la part de la Corée du Nord. Le Modèle:Date-, la Corée du Nord bloque l'accès au complexe intercoréen de Kaesong.
Alliance avec la Chine
Ayant soutenu la Corée du Nord lors de la guerre de Corée, la Chine est devenue la principale alliée de la Corée du Nord depuis la disparition de l'URSS, ainsi que son premier partenaire commercial<ref name="kim">Samuel S. Kim, Sino - North Korean Relations in the Post-Cold War World, in Young Whan-kihl et Hong Nack-nim (sous la direction de), "North Korea. The Politics of Regime Survival, East Gate Book, New York, 2006, Modèle:P..</ref> et le premier investisseur étranger en RPDC. Les relations bilatérales se fondent sur le traité d'amitié, de coopération et d'assistance mutuelle entre la république populaire démocratique de Corée et la république populaire de Chine, signé en 1961<ref name="kim" />.
Voulant s'affirmer comme une grande puissance consciente de ses responsabilités internationales, notamment pour la stabilité politique de l'Asie du Nord-Est, la Chine a toutefois initié des pourparlers multilatéraux en vue d'une dénucléarisation de la péninsule coréenne : la Corée du Nord renoncerait à ses armes nucléaires en contrepartie d'un accès au nucléaire civil et de garanties de non-agression par les États-Unis<ref name="kim" />.
Ces négociations à six entamées en Modèle:Date- sont interrompues dès 2008. En 2014, la Chine réitère cette position commune avec la Corée du Nord : renoncement au nucléaire militaire en échange de garanties américaines à long terme, c'est-à-dire un traité de paix et une reconnaissance complète<ref>La Chine ne permettra jamais que la péninsule coréenne tombe dans le chaos, Xinhua, Modèle:Date-.</ref>. En 2017, alors que les tensions entre Pyongyang et Washington sous la présidence de Donald Trump s'accentuent, le régime de Pékin réaffirme sa médiation pacifique<ref>Corée du Nord : une spirale sans fin, Courrier international, du 20 au Modèle:Date-.</ref>.
Contentieux latents avec le Japon
Les relations avec le Japon, qui a occupé la Corée de 1905 à 1945, restent tendues. Mais alors que la Corée du Nord demande des réparations<ref>Radio France internationale, Japon-Corée du Nord : un dialogue infructueux</ref> au titre des dommages subis pendant l'occupation japonaise (marquées notamment par la prostitution forcée des femmes de réconfort coréennes pendant la Seconde Guerre mondiale), le Japon considère comme prioritaire la question de l'enlèvement de plusieurs de ses ressortissants par les services secrets nord-coréens dans les années 1970 et 1980<ref>Documents de l'ambassade du Japon en France sur l'enlèvement de citoyens japonais par la Corée du Nord Modèle:Lien archive.</ref>. Par ailleurs, les tirs de missile nord-coréens, puis l'essai nucléaire nord-coréen du Modèle:Date-, ont été perçus au Japon comme des menaces pour l'archipel nippon : le gouvernement japonais a adopté des sanctions contre la Corée du Nord<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Après la signature d'un accord sur les armes nucléaires en Corée du Nord à Pékin le Modèle:Date-, le Japon et la Corée du Nord ont engagé des négociations bilatérales pour normaliser leurs relations diplomatiques<ref>« Friction passagère entre la Corée du Nord et le Japon à Hanoï » Modèle:Lien archive, Reuters, sur le site yahoo.fr, Modèle:Date-.</ref> mais le blocage des négociations et les annonces de nouveaux tirs de fusée font remonter la tension entre ces deux pays début 2009<ref>La Corée du Nord menace le Japon, Modèle:Date-.</ref>. En l'absence de relations diplomatiques officielles au niveau gouvernemental, la Ligue d'amitié parlementaire Japon-Corée du Nord traite de questions d'intérêt commun pour les deux pays, telles que la délimitation des zones de pêche.
Tensions avec les États-Unis
Depuis l'époque de la guerre de Corée, les relations de la Corée du Nord avec les États-Unis ont été marquées par une franche hostilité : l'antiaméricanisme est l'une des constantes de la propagande nord-coréenne. En 1994, les États-Unis, suspectant la Corée du Nord de chercher à fabriquer des armes nucléaires, se préparent à une guerre. Le secrétaire de la Défense, William J. Perry, annonce l'envoi de troupes en Corée du Sud, et se dit prêt à accepter les risques de guerre qui en découlent, préférant celui-ci à un risque nucléaire Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des plans sont dressés pour envoyer des avions F117 et des missiles de croisière sur un réacteur nucléaire à Yongbyon, afin d'empêcher les Coréens de pouvoir en extraire de quoi fabriquer des armes<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Finalement la guerre est évitée à la suite de négociations où le gouvernement nord-coréen s'engage à ne pas fabriquer de telles armes, en échange d'un programme d'aide d'un milliard de dollars des États-Unis<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Vis-à-vis des États-Unis, dont Modèle:Nombre sont stationnés en Corée du Sud en 2009<ref>Modèle:Lien web.</ref>, le processus de normalisation en cours sous la présidence de Bill Clinton a pris fin avec l'élection de George W. Bush, qui a inclus la Corée du Nord dans les pays de l'Axe du Mal en Modèle:Date-, tandis que le renforcement des sanctions financières contre la Corée du Nord a accru les effets de l'embargo américain.
Les relations bilatérales étaient en voie de normalisation après l'accord signé à Pékin le Modèle:Date- sur la fermeture de la centrale nucléaire nord-coréenne de Yongbyon<ref>Modèle:Article.</ref>. En Modèle:Date-, la visite du secrétaire d'État adjoint américain chargé du dossier nord-coréen, Christopher Hill, a été la première à ce niveau depuis 2002<ref>Modèle:Lien web</ref> mais l'annonce de la réactivation des installations de cette centrale le Modèle:Date- et le tir du Kwangmyŏngsŏng 2 le Modèle:Date- Modèle:Incise ont fait remonter les tensions. Celles-ci ont été encore ravivées par des affaires comme celle de l'étudiant américain Otto Warmbier, condamné à Modèle:Nobr de prison en Corée du Nord pour Modèle:Citation et mort en Modèle:Date- quelques jours après avoir été rapatrié.
En 2017, après l'élection de Donald Trump aux États-Unis et à la suite de l'intensification des essais nucléaires et balistiques nord-coréens, les relations entre les deux pays se tendent un peu plus. Les exercices conjoints aux frontières nord-coréennes, qui ont lieu deux fois par an entre les armées américaine et sud-coréenne sont intensifiés<ref>Modèle:Article.</ref>. Le Modèle:Date-, à Singapour a eu lieu un sommet historique entre le leader nord-coréen Kim Jong-un et le président américain Donald Trump afin d’engager la dénucléarisation de la Corée du Nord ainsi que la levée des restrictions économiques contre cette dernière.
Le Modèle:Date-, Donald Trump devient le premier président américain en exercice à poser un pied en Corée du Nord. Il a été accueilli à la frontière entre la Corée du Nord et la Corée du Sud par son homologue Kim Jong-un<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Relations avec la Russie
En Modèle:Date-, Vladimir Poutine se dit prêt à rencontrer le leader nord-coréen Kim Jong-un dans l'idée de développer une coopération tripartite impliquant la Corée du Sud<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Programme nucléaire
Dans un contexte de tensions avec les États-Unis qui l'accusaient de mener un programme clandestin d'enrichissement de l'uranium à des fins militaires, la Corée du Nord a présenté le développement de son programme nucléaire (à base de plutonium) comme une mesure de défense face à l'attitude qu'elle jugeait Modèle:Citation des États-Unis : elle a procédé à son premier [[Essai nucléaire nord-coréen du 9 octobre 2006|essai le Modèle:Date-]] après s'être retirée du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) en 2003 devenant le neuvième État à devenir une puissance nucléaire militaire dans le monde.
Cet essai a été fortement critiqué par la communauté internationale, y compris par la Chine, proche de Pyongyang. Cette dernière a en représailles stoppé la fourniture de pétrole durant trois mois<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Après l'accord conclu à Pékin le Modèle:Date- sur les armes nucléaires en Corée du Nord, Mohamed el-Baradei, directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), a été invité à Pyongyang. À l'issue de sa visite, il déclare, le Modèle:Date-, que les discussions ont été Modèle:Citation et que les autorités nord-coréennes ont Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Selon Mohamed ElBaradei, sa visite ouvre la voie à une normalisation des relations entre l'AIEA et la Corée du Nord. Après le déblocage par les États-Unis de fonds nord-coréens détenus par la Banco Delta Asia, basée à Macao, principal obstacle à la mise en œuvre de l'accord du Modèle:Date-, le directeur général de l'AIEA déclare que les inspecteurs de l'Agence ont constaté la fermeture de la totalité des cinq installations du site de Yongbyon<ref>Modèle:Lien web.</ref> mais depuis Modèle:Date-, l'annonce d'un processus de réactivation de la centrale de Yongbyon<ref>Modèle:Lien web.</ref> et les essais balistiques créent de nouvelles tensions diplomatiques.
Deux ans et demi après son premier essai, la Corée du Nord annonce le Modèle:Date- qu'elle a réalisé un second essai nucléaire souterrain<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.
Le Modèle:Date-, à la suite de la non-annulation des manœuvres militaires unissant Séoul et Washington et à la réunion du Conseil de sécurité visant à geler les transactions servant à financer le programme nucléaire et balistique de Pyongyang, la Corée du Nord a confirmé le caractère irréversible des discussions en annonçant des frappes nucléaires préventives sur les bastions américains. Le régime nord-coréen ajoute également que Modèle:Citation, en menaçant notamment les îles du Pacifique et même le territoire américain<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.
La Corée du Nord a procédé le Modèle:Date- à son quatrième essai nucléaire et au tir d'une fusée, en violation de plusieurs résolutions de l’ONU<ref>Modèle:Article</ref>. Quelques jours après la décision du Conseil de sécurité des Nations unies d’imposer une nouvelle série de lourdes sanctions à la Corée du Nord, le régime menace à nouveau la Corée du Sud et les États-Unis de procéder à des « attaques nucléaires préventives à l’aveugle, au nom de la justice » si ces pays maintenaient leurs manœuvres militaires communes prévues (Déclaration de l’agence officielle nord-coréenne KCNA du Modèle:Date-)<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le Modèle:Date-, la Corée du Nord tire deux missiles balistiques de moyenne portée après avoir annoncé un test imminent sur une ogive nucléaire<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Relations avec les ONG
Les relations de la Corée du Nord avec les organisations internationales et les ONG sont également tendues, car elle limite sévèrement l'accès à son territoire, officiellement Modèle:Citation, comme c'est le cas à l'égard du Programme alimentaire mondial (PAM)<ref name="amnesty_situation_actuelle" />. En 2007, seulement six ONG internationales dont deux françaises (Première Urgence Internationale et Triangle Génération humanitaire) sont effectivement présentes en Corée du Nord sous couvert de l'Union européenne.
Le travail des ONG humanitaires est également entravé par les sanctions internationales renforcées en 2017 et les pressions américaines<ref>En Corée du Nord, l’aide humanitaire est asphyxiée par les sanctions internationales, Mediapart, Modèle:Date-</ref>. En 2018, Save the Children, l’une des dernières ONG encore présentes dans le pays de façon permanente, a dû partir, ne pouvant plus délivrer d'aide humanitaire à cause des sanctions<ref>En Corée du Nord, les sanctions de l'ONU ralentissent l'aide humanitaire, France Info, Modèle:Date-</ref>.
Trafic de drogues
Modèle:Article détaillé Dans les années 1990, la Corée du Nord est soupçonnée entre autres par la Russie et le Japon d’exporter des drogues produites sur son territoire. Seize affaires impliquent des diplomates nord-coréens durant cette décennie. Des diplomates nord-coréens sont aussi impliqués dans des trafics d’espèces protégées, de fausses antiquités, de CD piratés, de cigarettes de contrebande et de fausse monnaie. Pour le gouvernement nord-coréen, il s’agit de corruption et non d'une politique délibérée du gouvernement. La CIA estime que la production d'opium dans le pays variait alors entre 30 et Modèle:Nobr. Le gouvernement nord-coréen ne nie pas cultiver de l'opium mais affirme l'utiliser pour un usage pharmaceutique. Depuis 2000, le gouvernement nord-coréen aurait pris des mesures afin de mieux surveiller ses diplomates<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Accords sur le climat
Le Modèle:Date-, la Corée du Nord ratifie les accords de Paris sur le climat signés lors de la COP 21<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Forces armées et force nucléaire
Modèle:Article détaillé Modèle:Article connexe
Créée le Modèle:Date-, l'Armée populaire de Corée est en 2006 la quatrième plus importante armée du monde en effectifs (1 106 000 en service actif et 4 700 000 de réserve) et la première en nombre de militaires pour Modèle:Unité (49,03)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Depuis la guerre de Corée, elle est toujours mobilisée sur la frontière intercoréenne où des accrochages meurtriers ont lieu de temps en temps. Des pilotes nord-coréens ont participé à la guerre du Kippour dans les rangs des forces arabes<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Une part importante du budget de l'État (à hauteur de Modèle:Unité de dollars en 2002 selon la CIA<ref>Modèle:Lien web</ref>) est consacrée à l'entretien et au développement de l'armée. Or, bien qu'ils aient signé en 1985 le Traité de non-prolifération nucléaire, d'après l'Institut de Brooking en 1986, les États-Unis ont installé un millier d'armes nucléaires en Corée du Sud en direction du Nord<ref name="Parenti p123">Modèle:Ouvrage.</ref>. En 1993, la CIA et le Pentagone ont accusé la Corée du Nord d'engager un programme nucléaire clandestin. Or, entre Modèle:Date- et Modèle:Date-, la Corée du Nord avait autorisé six inspections sur le terrain de l'Agence internationale de l'énergie atomique. Dans une interview à CNN le Modèle:Date-, Kim Il-Sung déclarait : Modèle:Citation. Dans une autre interview accordée à la Fondation Carnegie pour la paix internationale, Kim ajoutait : Modèle:Citation<ref name="Parenti p123" />.
Après l'essai nucléaire nord-coréen du 9 octobre 2006, la république populaire démocratique de Corée est devenue le neuvième État à détenir l'arme nucléaire<ref>Modèle:Article</ref>. La Corée du Nord reste encore aujourd'hui une société très militarisée. Le Modèle:Date- la Corée du Nord se déclare en état de guerre avec la Corée du Sud, ceci fait suite à des manœuvres américaines en Corée du Sud<ref>Modèle:Article</ref>.
Gouvernement
Pouvoir exécutif
Modèle:Article détaillé Le centre du pouvoir exécutif nord-coréen est la Commission des affaires de l'État. Le dirigeant, aujourd'hui Kim Jong-un, est élu par l'Assemblée populaire suprême, mais en 1991 l'Assemblée populaire suprême codifie les règles de succession au pouvoir et déclare que le successeur est le fils du dirigeant<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le dirigeant suprême de l'état est également chef de l'Armée populaire de Corée et du Parti du travail de Corée<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. La Corée du Nord possède également un Premier ministre qui est le chef du gouvernement et responsable devant l'Assemblée. L'actuel premier ministre nord-coréen est Kim Tok-hun depuis 2020.
Pouvoir législatif
Le pouvoir législatif nord-coréen est constitué de l'Assemblée populaire suprême, présentée par la constitution comme « l'organe suprême du pouvoir de la république populaire démocratique de Corée ». Elle est formée de Modèle:Nobr élus pour Modèle:Nobr : les candidats aux élections législatives sont choisis par le parti au pouvoir<ref name="Actualités et critiques - comment">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="KBS aperçu régime">Modèle:Lien web.</ref>.
Économie
La Corée du Nord a une économie planifiée. Suivant l'idéologie de juche, la Corée du Nord a cherché pendant longtemps l'autosuffisance et a de ce fait eu une politique économique d'autarcie. Bien que les échanges avec l'extérieur aient été réduits, elle a reçu une importante aide chinoise et soviétique après la guerre de Corée (1950-1953), achetant à des tarifs préférentiels des matières premières non présentes sur son sol (comme le pétrole). Depuis 2002, certaines réformes économiques ont été mises en place, comparables aux mesures de libéralisation mises en place en Chine dans les années 1990<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Les réformes sont toutefois présentées comme temporaires et certaines n'ont pas été maintenues. Depuis Modèle:Date-, le riz n'est plus vendu sur les marchés privés et relève à nouveau du seul système public de distribution. Cette mesure a été justifiée par l'augmentation de la production de céréales, alors que le développement des marchés privés avait augmenté les inégalités dans l'accès au riz, base de l'alimentation coréenne<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La libéralisation partielle de l'économie permet la création de marchés où les citoyens peuvent transiger divers produits. Une nouvelle classe capitaliste se forme ces personnes fortunés relativement au reste de la population nommé Donju ont un pouvoir grandissant sur l'économie.
Données globales
En l'absence de statistiques officielles, les données chiffrées sur l'économie nord-coréenne proviennent des institutions internationales et sud-coréennes, ainsi que des chercheurs occidentaux et sud-coréens. Elles sont établies notamment à partir des observations recueillies par les étrangers et les Sud-Coréens présents en Corée du Nord. De ce fait, les estimations sont incomplètes.
Après la guerre de Corée, la croissance économique a été aussi rapide, voire plus, qu'en Corée du Sud : elle atteint 10 % par an en moyenne entre 1960 et 1970 et dépasse 17 % entre 1971 et 1975. Le ralentissement économique à partir de 1976 coïncide toutefois avec un dépassement, pour la première fois, de la Corée du Nord par la Corée du Sud en termes de produit national brut (PNB) par habitant<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Hwang Eui-gak, Modèle:Langue, Oxford University Press, New Yok, 1993, Modèle:P.. Le dépassement de la Corée du Nord par la Corée du Sud en termes de PNB/habitant, depuis 1976, se fonde sur les taux de change respectifs du won nord-coréen et du won utilisés dans les échanges internationaux. Si l'on utilise les taux de change officiels (le taux de change officiel est plus élevé que le taux de change commercial dans le cas de la Corée du Nord), le PNB/habitant de la Corée du Sud n'a dépassé celui de la Corée du Nord qu'en 1986.</ref>. Après la disparition de l'URSS et des démocraties populaires d'Europe de l'Est, la croissance économique a été nettement négative jusqu'en 1998 selon le ministère sud-coréen de la réunification. D'après la même source, le taux de croissance annuel moyen dépasse 3 % depuis 1999, mais la Corée du Nord n'a pas encore retrouvé le niveau d'autosuffisance alimentaire<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>. Selon le ministère de la réunification sud-coréen, le PNB de la Corée du Nord est passé de Modèle:Nobr de dollars en 2001 à Modèle:Nobr de dollars en 2004, soit un PNB moyen par an et par habitant de Modèle:Unité en 2004<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>. Selon d'autres sources, il s'élèverait en parité de pouvoir d'achat à environ Modèle:Nobr de dollars en 2005<ref name=":1">Modèle:Lien web</ref>, soit Modèle:Unité dollars par an et par habitant.
En 2005, les principaux destinataires des exportations nord-coréennes étaient la Chine (35 %), la Corée du Sud (24 %), la Thaïlande (9 %) et le Japon (9 %). À la même date, les principaux fournisseurs de la Corée du Nord étaient la Chine (42 %), la Corée du Sud (28 %), la Russie (9 %) et la Thaïlande (8 %). La dette extérieure est estimée en 2000 à Modèle:Nobr de dollars<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>. En 2007, plusieurs associations estiment à 15 000 le nombre d'ouvriers (en majorité féminins) travaillant à l'étranger et reversant une partie de leur salaire à l'État<ref>TF1, journal de Modèle:Nobr, Modèle:Date-Modèle:Référence insuffisante.</ref>.
Niveau de développement
Le niveau de production d'électricité est un indicateur de l'industrialisation du pays. Il est en 2004 évalué à Modèle:Nobr de kWh (Modèle:Unité par habitant)<ref name=":1" />.
Voici quelques indicateurs de développement pour situer les conditions de vie des Nord-Coréens :
- le nombre de lignes téléphoniques est de 930 000 en 2003 (0,04 par habitant), légèrement supérieur à celui du Yémen (0,03 par habitant) ;
- le taux de mortalité infantile est estimé à 27,11 pour mille en 2011, Modèle:76e le plus élevé (sur un total de Modèle:Nobr)<ref name=CIAWORLD/> ;
- le taux d'alphabétisation est selon diverses sources de 99 %<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Santé
Selon les estimations de l'Organisation mondiale de la santé et de l'ONUSIDA, aucun des Modèle:Unité recensés de Sida n'a reçu de traitement en 2007<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le Modèle:Date, la Corée du Nord présente pour la première fois un foyer du virus A (H1N1)<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le ministère de la Santé nord-coréen fait état de neuf cas à Pyongyang et à Sinŭiju<ref>Modèle:Article.</ref>.
Malgré les affirmations du gouvernement nord-coréen d'un système gratuit et performant, d'autres rapports comme celui d'Amnesty International de 2010 affirment que le système de santé nord-coréen serait en ruines et aurait un besoin d'aide urgent<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 2016, des prix Nobel de médecine et d’économie s’alarment des sanctions internationales dirigées contre le système de santé nord-coréen qui auraient un impact majeur. L’embargo empêche en effet l’importation de médicaments par la Corée du Nord<ref>Modèle:Article.</ref>.
En particulier, la tuberculose et le paludisme posent de graves problèmes à la population : l'Organisation mondiale de la santé estime que Modèle:Unité sont morts de la tuberculose en 2014 et que Modèle:Unité ont contracté le paludisme en 2016<ref>Modèle:Article.</ref>. De plus, selon la fondation Eugene-Bell Modèle:Unité souffrent de tuberculose multi résistante<ref name=":0">Modèle:Article.</ref>. En 2018, le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme cesse son financement du traitement de la tuberculose en Corée du Nord (l'aide humanitaire étant pourtant exclue des sanctions)<ref name=":0" />.
Situation alimentaire
La Corée du Nord avait atteint et dépassé le niveau d'autosuffisance alimentaire au début des années 1990, alors même que la majeure partie des terres arables étaient situées au sud lors de la division de la Corée<ref name="bradt_travel_guide">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Toutefois, la situation s'est gravement détériorée à partir des années 1990, sous l'effet conjugué de différents facteurs<ref name="bradt_travel_guide" /> :
- la diminution des échanges avec la Russie et la Chine, et en particulier la fin des livraisons de pétrole soviétique à des conditions préférentielles ;
- une série de catastrophes climatiques (sécheresses, inondations) : la sécheresse du printemps 2001, la plus forte des Modèle:Nobr années, a été suivie de l'hiver le plus froid depuis Modèle:Nobr et les inondations de 2007 ont détruit plus de 11 % des récoltes du pays ;
- une sur-utilisation des engrais et des pesticides ayant épuisé les sols ;
- la déforestation, ayant entraîné le lessivage des sols lors des inondations<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- les méthodes de culture sont archaïques<ref>Geo, no 390, Modèle:Date-, Modèle:P..</ref>.
Selon certaines ONG, comme Médecins sans frontières<ref>Modèle:Lien web.</ref>, le fonctionnement même du système économique (centralisé et qui inciterait les responsables de provinces à truquer à la hausse les résultats) aurait été un des facteurs de la famine entre 1995 et 1999, ayant causé de un à deux millions de morts<ref name=famine/>, et ayant conduit le pays à faire pour la première fois appel à l'aide internationale<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette explication sur l'incidence du mode d'organisation économique n'est pas retenue par une autre analyse<ref name="bradt_travel_guide" /> qui relève que le système économique centralisé a, au contraire, permis de mobiliser les ressources du pays sur l'objectif prioritaire de retour à l'autosuffisance alimentaire, en l'orientant de l'industrie vers l'agriculture. Toutefois, des cas de cannibalisme sont régulièrement rapportés<ref name="mondefam" />,<ref>Modèle:Article.</ref>.
En 2005, le Programme alimentaire mondial (PAM) estimait que la moitié de la population était sous-alimentée et que plus du tiers des habitants souffraient de malnutrition chronique. Toujours selon le PAM, le taux de malnutrition aigüe, qui s'établit à 16 % à la fin des années 1990, est estimé en 2005 à 7 %. Près de 40 % des enfants présentaient des retards de croissance biologique. Environ 70 % de la population n'aurait accès qu'au système public de distribution. La quantité des rations avait diminué de Modèle:Citation<ref name="amnesty_situation_actuelle">Modèle:Lien web.</ref>. En 2007, l'ONU évalue à environ un cinquième de ses besoins le déficit alimentaire de la Corée du Nord et, parmi les aides étrangères, la Corée du Sud doit livrer Modèle:Unité de riz en six mois<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La situation pourrait être aggravée par les inondations d'Modèle:Date- qui ont entraîné d'Modèle:Citation selon l'agence officielle nord-coréenne KCNA : plusieurs centaines de personnes seraient mortes ou disparues et des dizaines de milliers de familles seraient sans abri, les dégâts étant également très importants pour les réseaux de communication et de transport<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2008, l'administration américaine fournit à la Corée du Nord Modèle:Unité de denrées alimentaires. Le Programme alimentaire mondial de l'ONU en distribue près de Modèle:Unité, et les ONG américaines près de Modèle:Unité. En 2010, un nouveau rapport d'Amnesty International affirme, sur la base de témoignages individuels, que des milliers de Nord-Coréens sont contraints de manger de l'herbe et des écorces d'arbre pour survivre<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Début 2011, la Corée du Nord lance un nouvel appel à l'aide alimentaire internationale<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Julian Borger, North Korea appeals foreign food aid, The Guardian, Modèle:Date-.</ref>. En 2012, des transfuges rapportent des cas d'anthropophagie en Corée du Nord<ref name="mondefam">Modèle:Article.</ref>.
Transports
En raison de la pénurie de pétrole qui limite la circulation automobile et le transport routier, ceux-ci ne représentent que 12 % du transport de fret<ref name="loc_country_profil" />. En 1999 on estime qu'il existe Modèle:Unité de routes, dont seulement Modèle:Unité sont pavés (6,4 %)<ref name=":1" />. Le nombre de véhicules est estimé à 264 000 en 1990, principalement utilisés par l'armée<ref name="loc_country_profil" />. Des agents de circulation sont présents dans la capitale à certains carrefours, organisant une circulation automobile quasi inexistante<ref name="enquêtes_exclusives">Magazine télévisé Enquête exclusive du Modèle:Date sur M6</ref>. Le chemin de fer compte Modèle:Unité de voies en 2005, dont la majeure partie (Modèle:Unité) est électrifiée. Il représente le principal mode de transport en acheminant 86 % du fret et 80 % des personnes circulant dans le pays<ref name="loc_country_profil" />. Le réseau ferroviaire est relié à l'étranger avec la Chine et le transsibérien. D'après certains analystes, la connexion de ce réseau avec celui de la Corée du Sud pourrait entraîner de grands changements géopolitiques<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Il existe Modèle:Nobr en 2006, dont un seul aéroport international, celui de Pyongyang, ayant pour destination principale Pékin. En excluant l'utilisation militaire, ce mode de transport reste marginal<ref name="loc_country_profil" />. Il existe une compagnie nationale, Air Koryo, interdite de vol dans l'Union européenne<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>RFI, Transport aérien : 95 compagnies interdites dans l'UE</ref>. Le transport fluvial a un rôle limité dans la mesure où seuls deux fleuves sont praticables par des bateaux importants, le Yalu et le Taedong. Il représente 2 % du transport de marchandises<ref name="loc_country_profil" />.
Tourisme
La Corée du Nord est membre de l'Organisation mondiale du tourisme depuis 1987. Très encadré par l'État, le tourisme en Corée du Nord ne se fait que via la Direction nationale du tourisme. Il est impossible de visiter le pays individuellement. Le tourisme s'y fait en groupes guidés par des membres du parti. En 1999, on compte Modèle:Nobr pour un total de Modèle:Unité exclusivement réservés aux touristes. En 1998, dernière année où des chiffres sont disponibles, Modèle:Unité avaient visité le pays<ref name="loc_country_profil" />. Au niveau national, les objets et les bâtiments possédant une valeur historique et artistique exceptionnelle ont été regroupés dans la liste des trésors nationaux. Le site touristique le plus mis en avant par le gouvernement est celui des monts Kumgang, au nord-est de la frontière sud-coréenne. La principale compagnie aérienne desservant Pyongyang est la compagnie nationale nord-coréenne Air Koryo. Des lignes régulières relient Pyongyang à Pékin, Shenyang et Macao en Chine, Vladivostok et Khabarovsk en Russie, ainsi que Bangkok en Thaïlande. BeaucoupModèle:Combien de touristes visitent le pays en entrant par train de Dandong, en Chine.
Programme spatial
Satellites
La Corée du Nord possède son propre programme spatial national. Le Comité coréen de la technologie spatiale est l'agence gouvernementale qui en a la charge.
Jusqu'à maintenant, le pays a réussi la mise en orbite de quatre satellites (Kwangmyŏngsŏng) entre 1998 et 2016.
Enfin, en 2016, la Corée du Nord a affiché l'ambition d'atteindre la Lune d'ici 2026<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Missiles balistiques
Les lanceurs de satellite de la Corée du Nord sont constitués, comme ce fut le cas de la France avec Diamant, à partir d’étages développés pour les missiles balistiques lançant dans l’espace leurs armes nucléaires<ref name="Encyclopédie des sous-marins français">Encyclopédie des sous marins français, rédaction collective sous la direction de Thierry d’Arbonneau, Tome 6, Approche générique et prospective, Vol balistique et missiles balistiques, page 214, Éditions SPE Barthélémy. 171, rue de la Convention 75015 Paris, 2013.Modèle:ISBN.</ref>.
Débutant par le « No-Dong », une version à peine supérieure aux Scuds de première génération, la Corée du Nord dispose aujourd’hui du « Hwasong-15 » de portée stratégiquement significative.
Le champ de tir utilisable par la Corée du Nord ne lui permet que des portées réduites si elle en reste aux règles de sécurité suivies par l'occident<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Culture
Modèle:Article détaillé Modèle:Article connexe
Comme en Corée du Sud, la société est marquée par l'héritage du confucianisme (lequel implique le respect des parents, des aînés et des professeurs), mais aussi par une culture socialiste. Chaleureux et accueillants, les Coréens sont socialement conservateurs dans le domaine des mœurs<ref>Selon le "Lonely Planet" sur la Corée et Robert Willoughby, The Bradt Travel Guide. North Korea</ref>. À la différence des pays capitalistes, les différents statuts sociaux de la société nord-coréenne fortement hiérarchisée s'expriment moins dans les différences de salaires que dans l'attribution par l'État des biens de base (logement, nourriture, vêtements, biens de consommation). La libéralisation des prix et des salaires depuis 2002 tend toutefois à remettre en cause l'organisation sociale traditionnelle.
La mise en place d'un régime de démocratie populaire après 1945 a renversé les rapports sociaux, plaçant l'ancienne aristocratie yangban et les collaborateurs japonais en bas de l'échelle sociale, tandis que les ouvriers et les anciens résistants étaient promus. Dans un contexte où les liens familiaux et professionnels constituent des réseaux de sociabilité essentiels, la division de la Corée a été douloureusement ressentie comme une sanction imposée à un pays qui ne faisait pas partie des États vaincus, à la différence de l'Allemagne. La guerre de Corée a aussi affecté de nombreuses familles coréennes. La réunification de la Corée constitue un objectif majeur pour tous les Coréens qui forment un peuple très homogène.
Activités culturelles
Toutes les activités culturelles sont sous le contrôle de l'État. Nombre de livres, poèmes, chansons ou encore films sont empreints d'un très fort nationalisme, d'une vision vantant la supériorité du Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref> et d'un important culte de la personnalité des chefs suprêmes successifs, Kim Il-sung, Kim Jong-il et Kim Jong-un. L'information est sous le contrôle de l'État via l'agence centrale de presse coréenne et la télévision nationale<ref name="loc_country_profil" />. Par ailleurs, les œuvres de propagande produites par l'atelier Mansudae, qui est la seule organisation « officiellement autorisée à représenter les membres de la lignée du mont Paektu », est essentielle pour le gouvernement nord-coréen à tel point qu'il « a le statut de ministère [et] n'est pas soumis à celui de la Culture ».
Cinéma
La place du secteur cinématographique est considérée comme très importante, puisque la production est placée directement sous l'autorité de Kim Jong-il à partir de 1966-1967. D'après sa biographie officielle, Kim Jong-il, qui intègre le Comité central du Parti du travail de Corée en 1964, s'intéresse « dès les premiers temps de son activité […] à la littérature et aux arts » et « fait d'abord concentrer les forces sur l'art cinématographique »<ref>Kim Jong-il, biographie sommaire, Éditions en langues étrangères, Pyongyang, RPDC, 1998, Modèle:P..</ref>. En 1978, la Corée du Nord enlève un réalisateur sud-coréen, Shin Sang-ok, pour filmer des spots de propagande à la gloire du pays. Peu à peu, il gagnera la confiance des dirigeants qui le laisseront voyager en 1986 à Vienne, où il réussira finalement à gagner refuge après une captivité forcée de plusieurs années<ref>Modèle:Article.</ref>.
Selon Antoine Coppola<ref>Antoine Coppola, Le Cinéma asiatique, coll. L'Harmattan, 2004, Modèle:P..</ref>, le cinéma nord-coréen est fondé sur le réalisme socialiste soviétique. Compte tenu des actuelles difficultés économiques de la république populaire démocratique de Corée, la production de films par la Corée du Nord a diminué d'une cinquantaine de longs métrages, à la fin des années 1980, à seulement deux films en 2006 : Pyongyang Nalpharam de Phyo Kwang et Maeng Cheol-min et Journal d'une jeune Nord-Coréenne, de Jang In-hak. En 2007, le budget prévisionnel pour la production cinématographique s'élève à Modèle:Nobr de dollars, correspondant à la production de 5 à 7 longs métrages. Depuis 1987, le Festival international du film de Pyongyang est organisé dans la capitale nord-coréenne<ref>Jérémy Segay, « Le festival de Pyongyang entrebâille la porte. La découverte des deux films nord-coréens », in Cahiers du cinéma, Modèle:Date-, Modèle:P..</ref>.
Littérature
Après 1945, la littérature nord-coréenne est d'abord représentée par des écrivains de gauche qui avaient lutté contre l'occupation japonaise, notamment au sein de la Modèle:Lien.
Modèle:Lien, Jeong Ji-yong, Modèle:Lien, Modèle:Lien et Hong Myong-hi font partie des écrivains de la génération de l'entre-deux-guerres qui ont rejoint la Corée du Nord. Parmi eux, Han Sŏrya a présidé la Modèle:Lien<ref>Patrick Maurus, Histoire de la littérature coréenne, éditions Ellipse, 2005</ref>. L'arrivée au pouvoir de Kim Jong-il, en 1994, conduit à mettre davantage l'accent sur les thèmes de la vie quotidienne<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Hong Myong-hi, grand-père de Hong Sok-jung, devient vice-premier ministre de la république populaire démocratique de Corée, après avoir embrassé la carrière d'écrivain pour protester contre l'interdiction de la langue coréenne par les Japonais pendant l'occupation de la Corée<ref>Modèle:Article.</ref>. Choi Myung-ik, représentant du courant moderniste des années 1930, est également publié en Corée du Sud<ref>Présentation du roman historique Le grand prêtre bouddhiste Sosan</ref>.
Éducation
Le système éducatif nord-coréen est fortement centralisé et sous le contrôle de l'État. L'enseignement est gratuit et obligatoire en Corée du Nord pendant onze années, de Modèle:Nobr, et est sanctionné par l'obtention d'un diplôme de fin d'études secondaires. Selon les données officielles et le The World Factbook de la CIA, le taux d'alphabétisation est de 99 %<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} CIA, North Korea - People, The World Factbook</ref>. Les matières de base de l'enseignement sont le coréen, les mathématiques, le sport, le dessin, la musique, les sciences, ainsi que l'étude des idées du juche, la pensée de Kim Il-sung, fortement valorisée.
À travers son système éducatif, le gouvernement Nord Coréen est accusé par l'ONG PSCORE de violations des droits de l’homme. Le système éducatif est, selon cette organisation, fondé sur une propagande haineuse et discriminatoire qui valorise le parti et pousse les élèves à se surveiller mutuellement et encourage la haine envers les étrangers. D'après elle, le but du gouvernement est de les éduquer à devenir des révolutionnaires qui se battront pour leur société et pour leurs leaders<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Sport
La Corée du Nord dispose de sa propre équipe olympique depuis 1957. En 2000 et 2004, les sportifs des deux Corée défilaient ensemble, ce qui ne fut pas le cas en 2008 à Pékin, malgré les efforts du CIO. La Corée du Nord a remporté de 1957 à 2006 8 médailles d'or, 12 d'argent et 30 en bronze aux différents Jeux olympiques. La victoire de la Corée du Nord sur l'Italie lors de la coupe du monde de football 1966 a fait l'objet d'un film de Daniel Gordon intitulé Le Match de leurs vies. Pour la première fois de l'histoire, une nation asiatique se qualifiait pour les quarts de finale d'une coupe du monde de football. Lors de ce mondial la Corée du Nord manque également de devenir la première nation asiatique à atteindre les demi-finales (un exploit qui reviendra finalement à sa rivale du Sud en 2002), en infligeant trois buts au Portugal en moins de vingt-cinq minutes (dont un à la première), sans en encaisser aucun<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cependant les Portugais remonteront le score grâce à Eusébio et gagneront finalement le match 5-3. Dans un pays où ce sport est très populaire, le stade du Premier-Mai à Pyongyang compte Modèle:Nombre, ce qui en fait à l'heure actuelle un des cinq plus grands stades au monde<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Rungrado May Day Stadium sur worldstadiums.com</ref>.
Le taekwondo, art martial coréen, est pratiqué tant en Corée du Sud qu'en Corée du Nord, où le maître Yoon Byung-in a assuré sa diffusion<ref>Voir notamment l'article « Pyongyang, berceau de l'art martial orthodoxe national » Modèle:Lien archive et la présentation du Palais du taekwondo Modèle:Lien archive sur le site officiel nord-coréen Naenara</ref>. Modèle:Référence nécessaire Le Modèle:Date-, l'équipe de football de la Corée du Nord se qualifie pour la phase finale de la coupe du monde de football 2010 en Afrique du Sud, et crée la surprise en tenant tête à l'équipe du Brésil, trop confiante, en réduisant l'écart dans les dernières minutes du temps réglementaire (grâce à un but de Ji Yun-nam), s'inclinant ainsi sur un score honorable de 2-1. Le match suivant, contre le Portugal, est une écrasante défaite pour la Corée du Nord (7-0). Le dernier match contre la Côte d'Ivoire, qui ne pouvait de toute façon pas empêcher l'élimination de la Corée du Nord, se solde par une ultime défaite (3-0)<ref>Mustapha Sandid, Kim dans les mailles du filet Modèle:Lien archive, sur le site Orangesport, 4-8-2010</ref>.
Il est également possible de pratiquer le ski en Corée du Nord. Le pays dispose d'une seule station, celle du mont Masik. Cependant, la population ne l'utilise que très rarement, faute de moyens suffisants.
Gastronomie
La gastronomie de la Corée du Nord a Modèle:Nombre d'histoire. Dans ce contexte, la gastronomie de la Corée du Nord se découvre dans les restaurants, les bistrots et les hôtels. Par contre, le contact avec les populations locales reste limité et surveillé.
Les épices, le bœuf, le poulet, les légumes et le riz sont des exemples des ingrédients qui composent les plats en Corée du Nord.
On peut compter parmi les plats typiques de la Corée du Nord les plats suivants : bibimpap, bulgogi, galbi gui, samgyetang, mul naengmyeon, haemul tang, kimchi jjigae, dak galbi, seollongtang, galbi tang, juk, sengseon gu-i, mandu, pajeon, kimchi buchimgae<ref name="asie360 f477">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Médias
Les médias en Corée du Nord sont contrôlés par le gouvernement et diffusent en conséquence la propagande officielle<ref name="bbc 15259016">Modèle:Lien web.</ref>.
Presse écrite
Les principaux journaux de Corée du Nord sont :
- Rodong Sinmun (journal du travail) - organe du Parti du travail de Corée; pages web en anglais
- Joson Inmingun (quotidien de l'armée populaire coréenne)
- Minju Choson (Corée démocratique) - organe gouvernemental
- Rodong Sinmun (journal des travailleurs) - organe de la fédération syndicale
- The Pyongyang Times - journal publié dans la capitale<ref name="bbc 15259016" />
Télévision
Les principales stations de télévision en Corée du Nord sont :
- Télévision centrale coréenne - principale chaîne de télévision d'État, généraliste
- Mansudae TV - chaîne culturelle
- Ryongnamsan TV - chaîne culturelle
- Kaesong Television - avec des références à la Corée du Sud
- Sport Television - chaîne sportive émettant depuis 2015<ref name="bbc 15259016" />
Radio
Les principales stations de radio nord-coréennes sont
- Station de radiodiffusion centrale coréenne - principale station de radio d'État
- La Voix de la Corée - service international de la radio nord-coréenne<ref name="bbc 15259016" />
Agence de presse et internet
Les rares sites internet de Corée du Nord (qui incluent l'agence de presse principale de Corée du Nord) sont :
- L'agence de presse KCNA
- Le journal du parti Rodong Sinmun
- Uriminzokkiri - site web portant des nouvelles officielles<ref name="bbc 15259016" />.
Codes
La Corée du Nord a pour codes :
- KP, selon la liste des codes internationaux des plaques minéralogiques ;
- KP, selon la norme ISO 3166-1 (liste des codes pays), code alpha-2 ;
- kN, selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN, code alpha-2 ;
- ZK, selon la liste des préfixes des codes OACI des aéroports ;
- PRK, selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN, code alpha-3
- PRK, selon la norme ISO 3166-1 (liste des codes pays), code alpha-3 ;
- PRK, selon la liste des codes pays du CIO ;
- P, selon la liste des préfixes OACI d'immatriculation des aéronefs.
Voir aussi
Bibliographie
Les éditions en langues étrangères de Pyongyang éditent, notamment en français, des ouvrages officiels sur la Corée du Nord dont Panorama de la Corée, éditions en langues étrangères, Pyongyang, 1982.
Le lecteur peut également se reporter notamment au site du Ministère de la réunification de Corée du Sud (en anglais), ainsi qu'à un guide de voyage exclusivement consacré à la Corée du Nord, également en anglais : Willoughby R., North Korea. The Bradt Travel Guide, Bradt Travel Guides LTF, Royaume-Uni, 2003. En outre, un documentaire britannique, A State of Mind (Les Demoiselles de Pyongyang), décrit la vie quotidienne en Corée du Nord en suivant la préparation de deux fillettes gymnastes pour un spectacle de gymnastique qui s'est tenu à Pyongyang en 2003 (source : International Herald Tribune). Une étude d'un universitaire australien marxiste, professeur honoraire à la Research School of Pacific and Asian Studies de l'université nationale d'Australie, et par ailleurs coordinateur de Japan Focus : Gavan McCormack, « Target North Korea : Pushing North Korea to the Brink of Nuclear Catastrophe », Nation Books, 2004. Voir par ailleurs l'article du même auteur publié par Japan Focus. La journaliste au Los Angeles Times Modèle:Lien a écrit un ouvrage s'intéressant à la vie quotidienne en Corée du Nord autour de témoignages de transfuges nord-coréen : Vies ordinaires en Corée du Nord, Albin Michel, 2010.
Une étude sud-coréenne : Sung Chul Yang, Modèle:Langue, 1999, Elizabeth, NJ : Hollym. Modèle:ISBN. L'analyse d'un professeur de droit international à l'université de Nice Sophia-Antipolis : Robert Charvin, Comment peut-on être Coréen (du Nord)?, Éditions du Losange, 2006. Modèle:ISBN. Voir une présentation de l'ouvrage à l'adresse suivante. Une étude d'un Français d'origine coréenne : Cheong Seong Chang, Idéologie et système en Corée du Nord, de Kim il-sông à Kim Chông-il, L'Harmattan, Paris, 1997.
Enfin, d'autres études ont été écrites par des auteurs militant ouvertement pour un changement de régime à Pyongyang :
- Kang Chol-Hwan (avec P. Rigoulot), Les Aquariums de Pyongyang, 2000, Robert Laffont Modèle:ISBN
- A. Destexhe, Corée du Nord. Voyage en dynastie totalitaire, Modèle:Date-, L'Harmattan Modèle:ISBN
- Ph. Grangereau, Au pays du grand mensonge, voyage en Corée du Nord, 2003, Payot Modèle:ISBN
- P. Rigoulot, La Corée du Nord : État voyou, 2003, Buchet Chastel. Pour une présentation de cet ouvrage, voir : un entretien avec Pierre Rigoulot, ainsi qu'un article paru dans La Lettre de Corée dont Pierre Rigoulot est rédacteur en chef.
- Marine Buissonnière et Sophie Delaunay, Je regrette d'être né là-bas : Corée du Nord : l'enfer et l'exil, Modèle:Date-, Robert Laffont Modèle:ISBN
- M. Breen, Kim Jong-il, Dictateur nord-coréen, 2004, St Honoré Média Modèle:ISBN
- Blaine Harden, Rescapé du camp 14, Modèle:Date-, Belfond Modèle:ISBN
- Jean-Luc Coatalem, Nouilles froides à Pyongyang, Modèle:Date-, Grasset Modèle:ISBN
- Kang Hyok et P. Grangereau, Ici, c'est le paradis ! : une enfance en Corée du Nord, 2004, M. Laffont Modèle:ISBN
- P. Rigoulot, « Séoul-Pyongyang : Radioscopie d'un naufrage », dans Politique internationale, no 94, hiver 2001-2002.
Des séjours en Corée du Nord ont été racontés en bandes dessinées :
- Le visiteur du Sud : Le journal de Monsieur Oh en Corée du Nord, par Oh Yeong-Jin, éditions FLBLB, 2011, raconte le séjour de l'auteur, un technicien sud-coréen, dans le cadre d'un accord de coopération.
- Pyongyang, de G. Delisle, éd. L'Association, 2002, Modèle:ISBN est le récit d'un séjour en Corée du Nord, principalement à Pyongyang, par un réalisateur de dessins animés québécois ayant travaillé quelques mois en Corée du Nord en tant que superviseur d'animation (existe aussi en langue anglaise aux éditions Drawn and Quarterly).
Ducruet, Cesar et Roussin, Stanislas (2007) L'archipel nord-coréen : transition économique et blocages territoriaux, Mappemonde, Modèle:Vol., http://mappemonde.mgm.fr/num15/articles/art07302.html est une analyse de fond des changements spatiaux récents en Corée du Nord sous l'angle régional, nombreuses cartes thématiques et animations cartographiques.
Livres de photographies : Christian Kracht, Eva Munz, Lukas Nikol, The Ministry Of Truth. Kim Jong Il's North Korea, Feral House, 2007 Modèle:ISBN
Sur l'histoire de la Corée du Nord :
- Modèle:Ouvrage
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- J. Morillot, D. Malovic, La Corée du Nord en 100 questions, Tallandier, 2016
- Patrick Maurus, Les trois Corées, L'Asie en perspective, 2018
Concernant la société nord-coréenne, le reportage de La Chaine parlementaire (LCP), Quelle vie en Corée du Nord ?, réalisé en 2022, montre la vie quotidienne des habitants<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Articles connexes
- Histoire de la Corée du Nord
- Guerre de Corée
- Zone coréenne démilitarisée
- Conflit maritime inter-coréen
- Sommet inter-coréen
- Juché
Liens externes
- Modèle:Autorité
- Modèle:Dictionnaires
- Modèle:Bases
- Modèle:YouTube, Le Dessous des cartes.
- Différences nord sud et problèmes de transcription du Corée, Focus Culture Corée
Sites gouvernementaux
- Site officiel de la république populaire démocratique de Corée (par la Korean Friendship Association).
- Organe officiel du Parti du travail de Coré.e
- Agence de presse de Corée du Nord.
- Un des sites officiels du gouvernement de la Corée du Nord : Naenara.
Sites généraux
- Actualité de la Corée du Nord sur Le Monde.fr.
- Montrer et raconter Pyongyang Un blog, souvent avec des images, en russe.
- Un article au sujet de Montrer et raconter Pyongyang en anglais sur NK* News.
- Le site du Modèle:Lien sur friend.com.kp.
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Langue.
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Site sur les actualités de Corée du Nord publié par le gouvernement de Corée du Nord.