Tavers
Modèle:Infobox Commune de France Tavers est une commune française, située dans le département du Loiret en région Centre-Val de Loire.
La commune fait partie de la région naturelle du Val de Loire, inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco<ref>Modèle:Lien web ; Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Sommaire
Géographie
Localisation
La commune de Tavers se trouve dans le quadrant sud-ouest du département du Loiret, dans la région agricole du Val de Loire<ref name="RegAgri">Modèle:Lien web.</ref>, l'aire urbaine d'Orléans et le bassin de vie de Beaugency<ref name="FC">Modèle:Lien web.</ref>.
Elle est riveraine à la Loire, mitoyenne à la commune de Beaugency, son ancien chef-lieu du canton jusqu'en mars 2015 et qui se trouve juste en amont du fleuve à Modèle:Unité, et à vol d'oiseau elle est à Modèle:Unité au sud-ouest d'Orléans<ref>Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département.
Les communes les plus proches sont : Beaugency (Modèle:Unité), Lestiou (Modèle:Unité, en Loir-et-Cher), Saint-Laurent-Nouan (Modèle:Unité, en Loir-et-Cher), Villorceau (Modèle:Unité), Avaray (Modèle:Unité, en Loir-et-Cher), Messas (Modèle:Unité), Lailly-en-Val (Modèle:Unité), Courbouzon (Modèle:Unité, en Loir-et-Cher), Baule (Modèle:Unité) et Josnes (Modèle:Unité)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les communes limitrophes sont :
Hameaux et lieux-dits
La presqu’île de la Saussaye, c'est-à-dire les terres entre la Loire et le Lien) passe du territoire de Lestiou (Loir-et-Cher) à celui de Tavers le 25 vendémiaire l'an Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle du calendrier républicain (18 octobre 1803)<ref>Délimitation réalisée par arrêté du 25 vendémiaire an XII (Bulletin des Lois, an 12, n° 324, p. 113).</ref>.
Tavers incluait autrefois les hameaux les Grottes et Loynes au nord de la commune. Ceux-ci sont attribués à Villorceau le 19 juillet 1845<ref>Délimitation réalisée de Tavers d’avec Villorceau par la loi du 19 juillet 1845.</ref>.
Feularde était autrefois une terre seigneuriale du Temple faite d'une ferme et de 152 arpents de terre d'un seul tenant. Reprise ensuite par l'ordre de Malte, le domaine rapportait 350 livres en 1757 et 530 livres en 1783, incluant les droits seigneuriaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Dans la boité déroulante qui suit, les hameaux suivis d'une astérisque sont indiqués sur la carte de Cassini (établie vers 1745) ; le cas échéant, l'orthographe passée différente est indiquée entre parenthèses. Les hameaux disparus depuis sont entre crochets : [(hameau)].
Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:Colonnes Modèle:Boîte déroulante/fin
Géologie et relief
Géologie
La commune se situe dans le sud du Bassin parisien, le plus grand des trois bassins sédimentaires français. Cette vaste dépression, occupée dans le passé par des mers peu profondes et des lacs, a été comblée, au fur et à mesure que son socle s’affaissait, par des sables et des argiles, issus de l’érosion des reliefs alentours, ainsi que des calcaires d’origine biologique, formant ainsi une succession de couches géologiques<ref name="BasPar">Modèle:Lien web.</ref>.
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant du Cénozoïque, l'ère géologique la plus récente sur l'échelle des temps géologiques, débutant il y a Modèle:Nobr d'années. La formation la plus ancienne est du calcaire de Pithiviers remontant à l’époque Miocène de la période Néogène. La formation la plus récente est des alluvions récentes des lits mineurs remontant à l’époque Holocène de la période Quaternaire. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « n°397 - Beaugency » de la carte géologique au Modèle:Nobr du département du Loiret<ref>Modèle:Géoportail</ref>,<ref name=SIGES>Modèle:Lien web</ref> et sa notice associée<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Relief
La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>,Modèle:Note. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de Modèle:Unité<ref name=SIGES/>. Son relief est relativement plat puisque la dénivelée maximale atteint Modèle:Unité. L'altitude du territoire varie entre Modèle:Unité et Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Hydrographie
La rivière le Lien, affluent direct de la Loire, coule sur la commune. Il naît de plusieurs sources<ref name=fontenils>Modèle:Lien web.</ref> près du hameau Feularde. À environ Modèle:Unité au nord se trouve un dolmen, et Modèle:Unité toujours au nord le dolmen de la Pierre-Qui-Tourne. Le Lien s'écoule vers le sud-est dans la vallée des Buis où il arrose le hameau le Vau puis, peu après, reçoit l'eau de la source dite fontaine des Bergers. Passé la N2152, il reçoit la source de Pontpierre ; puis il arrive dans Tavers et s'y ramifie notablement<ref name="geoportail"/>, détourné et capté pour les besoins passés des nombreux moulins et lavoirs<ref name=fontenils/>,<ref name="lavoirs" group="note">Lavoirs et moulins sur le Lien à Tavers, d'amont en aval :
- lavoir de la Guizarde (Modèle:Coord)
- moulin de Foussard (Modèle:Coord)
- lavoir de Rechou (Modèle:Coord)
- lavoir de Perseran (Modèle:Coord)
- moulin de Perseran (Modèle:Coord)
- moulin de Peuillet (Modèle:Coord)
- moulin de Paillard (Modèle:Coord)
- lavoir des Fontenils (Modèle:Coord).</ref>.
Au lavoir Paillard, dernier ouvrage qu'il arrose dans sa vallée, il rejoint la vallée de la Loire et y reçoit la source des Fontenils ou Eaux Bleues (voir ci-dessous). Là il prend la direction sud-ouest sur environ Modèle:Unité, longeant le pied de l'escarpement de Modèle:Unité de hauteur qui borde le grand lit majeur du fleuve. Sur cette section de son parcours il rencontre le hameau de Guignes à Modèle:Unité ; et dans les environs immédiats de la ferme du Ver à Modèle:Unité, un dolmen<ref name="dolmenVer" group="Mérimée"/>, la chapelle Saint-Antoine et la source du même nom<ref name="stAntoine" group="Mérimée"/>. Les derniers Modèle:Unité servent de limite de commune avec Lestiou<ref name="geoportail"/>.
Il passe ensuite sur le territoire d'Avaray dans le Loir-et-Cher, où il effectue sa confluence avec la Loire Modèle:Unité après avoir quitté le territoire de Tavers<ref name="geoportail"/>.
- Source des Eaux Bleues ou de la Bouture, et source des Fontenils
Près des Fontenils à Modèle:Unité de la Loire, se trouve la source des Eaux Bleues ainsi appelée à cause de son eau remarquable par son bleuté lumineux et sa limpidité dans le bassin. Le lieu est également connu comme bassin de la Bouture. Le moulin du même nom avait une roue alimentée "par-dessus" : l'eau arrivait sur le sommet de la roue.
la source des Fontenils, parfois également appelée à tort les Eaux Bleues, présente ce qui est localement appelé des « sables mouvants » : dans une eau elle aussi d'un bleuté lumineux et limpide, de petites sources provenant de la nappe phréatique de Beauce et de résurgences de la Loire, provoquent parfois des bouillons qui agitent des sables<ref name=fontenils/>,<ref name="coordFontenils" group=note>Modèle:Géoportail. Coordonnées : Modèle:Coord.</ref>. L'aspect bleu et translucide de l'eau est dû à une très faible minéralisation.
Sites et paysages remarquables
Le Modèle:Date, le Val de Loire, dans le cours moyen du fleuve de Sully-sur-Loire (Loiret) à Chalonnes-sur-Loire (Maine-et-Loire), est inscrit sur la Liste du patrimoine mondial de l'organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) comme Modèle:Citation. Cette inscription reconnaît au site une Modèle:Citation fondée sur la densité de son patrimoine monumental, architectural et urbain, l'intérêt du paysage fluvial et la qualité exceptionnelle d’expressions paysagères héritées de la Renaissance et du Siècle des Lumières. Toute altération de la V.U.E. est considérée comme une perte pour la mémoire de l’Humanité<ref name="PatriUnesco1">Modèle:Lien web.</ref>. Le préfet de la région Centre, préfet coordonnateur, approuve le plan de gestion pour le Val de Loire patrimoine mondial par arrêté en date du 15 novembre 2012<ref group="DREAL" name="PatriUnesco2">Modèle:Lien web.</ref>. Trente-cinq communes du Loiret sont concernées<ref group="DREAL" name="PatriUnesco3">Modèle:Lien web.</ref>, dont Tavers qui a une frange de son territoire inscrite et le reste en zone tampon<ref group="DREAL" name="PatriUnesco4">Modèle:Lien web.</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
Sites Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives «Habitats » et «Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones Spéciales de Conservation (ZSC) et de Zones de Protection Spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État Membre. les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l’état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés<ref name="MEDDE-Natura1">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="MEDDE-Natura2">Modèle:Lien web.</ref>. Les sites Natura 2000 présents sur le territoire communal de Tavers sont au nombre de deux<ref group="INPN">Modèle:Lien web.</ref>.
Nom | Numéro | Type | Arrêté | Superficie | Description |
---|---|---|---|---|---|
Vallée de la Loire de Tavers à Belleville-sur-Loire | FR2400528 | SIC (Directive "Habitats") | 13 avril 2007<ref name="Natura-FR2400524-Arrete2014">Modèle:Lien web.</ref> | Modèle:Unité | Le site concerne Modèle:Unité. La délimitation de ce site Natura 2000 est très proche de celle correspondant à la Directive Oiseaux. L'intérêt majeur du site repose sur les milieux ligériens liés à la dynamique du fleuve, qui hébergent de nombreuses espèces citées en annexe II de la directive Habitats<ref name="FR2400528_fiche" group="INPN">Modèle:Lien web.</ref>. Il est situé dans la frange sud de la commune<ref name="Cartelie">Modèle:Lien web.</ref>. |
Vallée de la Loire du Loiret | FR2410017 | ZPS (Directive "Oiseaux") | 4 mai 2007<ref name="Natura-FR2410017-Arrete">Modèle:Lien web.</ref> | Modèle:Unité | Le site concerne la vallée de la Loire dans le Loiret. Cette ZPS se poursuit en amont et en aval sur les départements voisins. L'intérêt majeur du site repose sur les milieux et les espèces ligériens liés à la dynamique du fleuve. Ces milieux hébergent de nombreuses espèces citées en annexe I de la directive Oiseaux. Le site est caractérisé par la présence de colonies nicheuses de sternes naine et pierregarin et de mouette mélanocéphale. Des sites de pêche du Balbuzard pêcheur sont également présents. Le site est également lieu de reproduction du bihoreau gris, de l'aigrette garzette, de la bondrée apivore, du milan noir, de l'œdicnème criard, du martin-pêcheur, du pic noir, de la pie-grièche écorcheur<ref name="FR2410017_fiche" group="INPN">Modèle:Lien web.</ref>. Il est situé dans la frange sud de la commune<ref name="Cartelie"/>. |
- Sélection de représentants de l'avifaune de la zone Natura 2000 « Vallée de la Loire du Loiret »
Zones nationales d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Le territoire communal de Tavers comprend trois ZNIEFF<ref group="INPN">Modèle:Lien web.</ref>.
Désignation | Type | Superficie | Description |
---|---|---|---|
Modèle:Citation | Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée caractérisée par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> | Modèle:Unité | La zone s'étend sur Modèle:Nobr, Saint-Laurent-Nouan, Beaugency et Tavers<ref group="DREAL" >Modèle:Lien web.</ref>. Son altitude varie entre 82 et Modèle:Unité<ref group="INPN">Modèle:Lien web.</ref>. Le site de Beaugency est constitué d'un ensemble d'îles, îlots et grèves représentatifs des milieux ligériens en Loire moyenne. On y trouve la majorité des habitats typiques ligériens : forêt alluviale de bois durs, saulaie, fruticée, prairies mésophiles et friches herbacées rudéralisées, grèves alluviales à chénopodes et groupements sur limons vaseux<ref group="INPN">Modèle:Lien web.</ref>. |
Modèle:Citation | Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref> | Modèle:Unité | La zone s'étend sur Modèle:Nobr, dont Dampierre-en-Burly, et se superpose pour la commune à la zone Natura 2000 de nom similaire. Elle correspond à la boucle septentrionale du fleuve<ref group="DREAL" >Modèle:Lien web.</ref>. Son altitude varie entre 80 et Modèle:Unité<ref group="INPN">Modèle:Lien web.</ref>. Elle se caractérise par un lit mineur largement occupé par des îles et grèves sableuses. Ces milieux soumis au marnage annuel recèlent de multiples habitats plus ou moins temporaires. C'est pratiquement la seule section qui présente des méandres. On observe, sur les basses terrasses, quelques formations sablo-calcaires<ref group="INPN">Modèle:Lien web.</ref>. |
Modèle:Citation | Modèle:Nobr | Modèle:Unité | La zone est située en frange sud-est de la commune<ref group="DREAL" >Modèle:Lien web.</ref>. Son altitude varie entre 90 et Modèle:Unité<ref group="INPN">Modèle:Lien web.</ref>. La zone se compose d'une ancienne carrière qui a dû être pâturée ensuite et convertie récemment en verger. Le pâturage a permis l'établissement de pelouses rases du Mesobromion erecti, les buttes laissées par l'exploitation de la carrière abritent une flore rattachable à l'Alysso alyssoidis. Ce site abrite en outre la seule station d'hélianthème à feuilles de saule (Helianthemum salicifolium) de la région, où il n'était plus mentionné depuis plus d'un siècle. Ce petit Hélianthème annuel d'affinité méditerranéenne, se trouve ici en limite absolue de sa répartition vers le nord et à Modèle:Unité de ses plus proches stations du Maine-et-Loire<ref group="INPN">Modèle:Lien web.</ref>. |
Autres
Tavers possède le label ville fleurie : deux fleurs lui ont été attribuées par le conseil national des villes et villages fleuris de France dans le cadre du concours des villes et villages fleuris<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
L'étymologie du nom de la commune est contestée. Tavers, en gaulois Tavos signifie tranquille, silencieux, et suffixe obscur<ref name=fontenils/>, ou Taberna, gîte d'étape, de passage<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
De Taverso, 1203<ref>Cartulaire de Beaugency, charte 12, p. 20.</ref> ; Apud Taversum, Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Cartulaire de Beaugency, p. 176.</ref> ; tem apud Tavers, Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Cartulaire de Beaugency, p. 177.</ref> ; Tavers en Beausse, 1521<ref>Archives Départementales du Loiret-D 373</ref> ; Tavers, 1740<ref>Bibliothèque municipale d’Orléans, Ms 995, fol. 243.</ref> ; Tavers, Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle sur la carte de Cassini.
Histoire
Les fouilles subséquentes à la découverte d'un dépôt métallique vers la ferme des Caves<ref name="coordCaves" group=note>Modèle:Géoportail. Coordonnées : Modèle:Coord.</ref>, ont dévoilé une très longue histoire d'occupation des lieux, depuis le premier âge du fer jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et incluant Carnutes, époque gallo-romaine et Moyen Âge<ref name=traces>Modèle:Lien web.</ref>.
Paléolithique
Des silex taillés trouvés au Grand Pressigny sont exposés au musée de Tavers<ref name="musée">Musée archéologique de Tavers, sur tavers.fr.</ref>.
Âge du fer
Un dépôt métallique réunissant des objets en fer et alliages cuivreux datant du Hallstatt (premier âge du fer, soit la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècle) a été trouvé en 2012 dans les environs de la ferme des Caves<ref name="traces" />,<ref group="note" name="coordCaves" />.
Les recherches effectuées à la suite de cette découverte ont révélé des fossés et enclos antiques ou postérieurs, deux enclos fossoyés laténiens (entre environ 450 ans av. J.C. et 25 ans av. J.C., apogée de la civilisation celtique), une villa romaine et ses annexes, et un site à fossé curviligne probablement médiéval<ref name=traces/>.
Les Carnutes
Les enclos entourés de fossés ont été datés de la Tène D (150 ans av. J.C. - 30 ans av. J.C.). Les Carnutes de la région d'Orléans y ont laissé des céramiques et des monnaies, dans un grand site gaulois suggérant une vocation agro-pastorale. Au sud-est de cet emplacement se trouve un autre site, plus petit, indiquant une activité de forge. Le site a été incendié dans le courant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècle<ref name=traces/>.
Période gallo-romaine
Le site est subséquemment occupé par une villa gallo-romaine jusqu’au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name=traces/>. Une nécropole du Bas-Empire romain (entre les années 284 et 476) remontant au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle a été retrouvée<ref name="mermeeVillage" group="Mérimée"/> en 1859 ou 1860<ref name="torquat">Modèle:Ouvrage.</ref> à Modèle:Unité du coin nord-est de l'église actuelle lors de fouilles à l'angle des rues Jules Lemaître et du Grand Clos<ref group=note>Modèle:Géoportail.</ref>, c'est-à-dire au sommet de l'escarpement bordant le grand lit majeur de la Loire. À cette location le sol est plus rocailleux que sur le plateau, et la nécropole occupe le sol plus pauvre tandis que l'habitat était probablement condensé autour des exploitations agricoles réparties sur le plateau<ref name="mermeeVillage" group="Mérimée"/>. Les tombeaux « sont en pierres blanches, plus étroits aux pieds qu'à la tête, taillés sans ornements, et de la même nature que [la pierre] dont il se faisait jadis un si grand commerce sur la Loire. [Les tombeaux] ne contenaient que des ossements »<ref name="torquat"/>.
Haut Moyen Âge
Une occupation du Haut Moyen Âge prend le relais, sans que l'on puisse pour l'instant déterminer s'il y a eu continuité d'occupation entre l'époque gallo-romaine et l'époque médiévale. La ferme des Caves<ref name="coordCaves" group=note/> date peut-être de cette dernière période ; son site aurait été déplacé de quelques centaines de mètres<ref name=traces/>. Un lieu de culte mérovingien (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle - milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) a été trouvé à la limite Est de la nécropole du Bas Empire romain. Ce lieu de culte aurait été abandonné Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Tout près, a été construit un silo domestique associé à un habitat carolingien (an 751-Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)<ref name="mermeeVillage" group="Mérimée"/>.
À l'ouest de la nécropole un bâtiment préroman ({{#switch: -
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: VIII|-| – | VIII }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècles
}}) remplace le précédent : il s'agit probablement de la première église Saint-Jean-Baptiste, dont le vocable annonce une haute période. Ces constructions sur la nécropole agglomèrent des maisons autour d'eux<ref name="mermeeVillage" group="Mérimée"/>.
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
C'est à Tavers que résida la reine Aliénor d'Aquitaine pendant le concile de Beaugency, qui conclut à l'annulation de son mariage avec le roi Louis VII en mars 1152, après 15 ans de mariage.
Chapelle Saint-Martin
La chapelle romane Saint-Martin est mentionnée par une bulle du 10 mars 1139 du pape Innocent II (1130 – 1143) qui confirme à Joscelin, abbé de Notre-Dame de Beaugency sa possession de la chapelle. Elle était située au sud de l'église actuelle, contre le cimetière<ref name="mermeeVillage" group="Mérimée"/>,<ref name="MériméeDemNot2EauxBl" group="Mérimée"/>, partiellement accolée au côté Est du mur nord de la demeure de notable construite dans le Modèle:1er quart de Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au 2, rue des Eaux Bleues. En 1150 Eugène III donne la chapelle à l'abbaye bénédictine de femmes de Beaumont-lès-Tours, qui la garde jusqu'à la Révolution. Sa construction date probablement de peu avant 1139 et montrait de grandes similitudes avec la porte ouest de l'église Saint-Jean-Baptiste<ref name="merimeeStJean" group="Mérimée"/> à Tavers, disparue de nos jours. Son abside est probablement démolie au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle lorsqu'est construit un bâtiment accolé à l'est et qui n'est pas indiqué sur le cadastre de 1828. Elle est vendue et démontée vers 1920 et emportée aux États-Unis. Elle était comparable à la porte ouest de l'église paroissiale maintenant disparue<ref name="MériméeDemNot2EauxBl" group="Mérimée"/>.
La même bulle de 1139 cite le moulin de Tavers et la terre de Taupenne' comme possessions de la paroisse de Prénouvellon (~Modèle:Unité au nord)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Une église est construite pendant l'époque romane, à l'emplacement de l'église actuelle. Elle est détruite au siècle dernier<ref name="merimeeStJean" group="Mérimée"/>.
Moyen Âge tardif
Après la guerre de Cent Ans (1337 à 1453), l'économie locale reprend lentement et le bâti s'étend.
Une porte à coussinets<ref group="note">Lexique des arcs et voûtes#C : en architecture, un coussinet est le premier voussoir d'une voûte ou arcade, celui dont le lit de dessous est de niveau et est posé sur l'imposte.</ref> de la fin de l'époque médiévale ({{#switch: ou
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XIV|-| – | XIV }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: ou|-| – | ou }}Modèle:S mini- siècle
}}) se trouve dans Tavers à l'ouest de l'église au 6, rue des Moulins. Environ quarante bâtiments possèdent encore au moins un élément de porte ou de fenêtre datant de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ou du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; quelques-uns sont entièrement conservés. La plupart sont voisins de l'église à l'ouest et au nord jusqu'à la limite de la rue des Sœurs, et rue de Foussard sur le versant droit (côté Est) du Lien.
Environ douze autres bâtiments de la même époque se trouvent en dehors de Tavers<ref name="mermeeVillage" group="Mérimée"/> (voir plus bas la section « Culture et patrimoine local - Lieux et monuments »). De cette époque, hormis certaines demeures de notables dans le village qui comportent deux niveaux<ref name="mrmeeMaisonFromagetteXVe" group="Mérimée"/>, les maisons modestes encore existantes ont pour la plupart un seul niveau<ref name="mermee29Foussard" group="Mérimée"/>. La maison située à l'angle des rues Fromagette et de l'Angleterre et attenante à la maison du 6 rue de l'Angleterre, a été construite à flanc de coteau ; elle a deux niveaux côté sud et un seul côté nord<ref name="mermeeVillage" group="Mérimée"/>,<ref name="IA45001358" group="Mérimée"/>.
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
La cloche Charlotte Marie-Madeleine de l'église prieurale disparue Saint-Jean-Baptiste date de 1737<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Le site contient aussi des vestiges de la bataille menée par l'armée de la Loire pour stopper l'avance prussienne lors de la guerre de 1870<ref name=traces/>.
Le bâti dans Tavers marque le siècle avec ses maisons à 2 niveaux ou à surcroît<ref name="mermeeVillage" group="Mérimée"/>.
Jusque vers le milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la vigne domine largement ce terroir<ref name="boutetVillage190">Modèle:Ouvrage.</ref> ; les cépages traditionnels étaient auvergnats ou gascons<ref name="boutetGeste">Modèle:Ouvrage.</ref>. Le mildiou, qui apparaît vers 1850, commence l'attaque sur le vignoble. Le coup final est donné par le puceron du phylloxéra, qui quant à lui commence à sévir vers 1860<ref name="boutetVillage190"/>. Les vignes détruites sont remplacées par des cépages de gris meunier (voir "Meunier (cépage)"), un pinot bourguignon déjà implanté autour d'Orléans<ref name="boutetGeste" />. Le vin du domaine des Guignes avait particulièrement bonne réputation<ref name="BoutetVillage43">Modèle:Harvsp.</ref>.
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Pendant les Trente Glorieuses suivant la Seconde Guerre mondiale, l'implantation du bâti sur la commune est notablement modifié. Des lotissements et constructions neuves se développent le long de la rue Jules Lemaitre en direction de Beaugency, ainsi qu'une zone industrielle sur la RN 152 à l'entrée du village, toujours en direction de Beaugency<ref name="mermeeVillage" group="Mérimée">Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Seigneurs de Tavers
Le 21 février 1558 au château de Tavers, Louis d’Eschelles, escuyer, rend hommage pour la terre et seigneurie de Tavers<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 1598 le seigneur de Tavers est Charles de Hacqueville, époux de Louise du Drac. Leur fille Marie de Hacqueville, veuve de Pierre Bruslart, conseiller au parlement de Paris, épouse en secondes noces André Le Picart, seigneur de Ruvigny, auditeur en la chambre des comptes<ref>Modèle:Lien web.</ref>
En 1785 Gaston Joseph l'Eufernat est marquis de Tavers et de Villars. Sa femme est Perrette Marie Darigneau. Il possède le château des Guignes <ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Les Perelles étaient seigneurs de la Moyse à Tavers. François de Perelles, fils de Robert de Perelles et de Jeanne Bouchetel, était maître des Eaux et Fôrets de la châtellenie de Beaugency<ref name="plaque" group="Mérimée"/>. De leur demeure il ne reste plus que le nom d'un lieu-dit, le bois des Mouises<ref group="note">Modèle:Géoportail.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Tavers est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Beaugency, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Orléans dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (94,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (86,3 %), zones urbanisées (5,5 %), zones agricoles hétérogènes (3,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,3 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (2,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>.
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
-
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
-
Carte orthophotographique de la commune en 2016.
Planification
Plan local d'urbanisme
Le conseil municipal prescrit l'élaboration d'un plan local d'urbanisme le 11 octobre 2001, en application de la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains, dite loi SRU, et afin de remplacer le plan d'occupation des sols qui avait été approuvé en 1979 et révisé en 1990. Après l'enquête publique qui s'est déroulée du 6 juin au 9 juillet 2005, le document est approuvé le 4 novembre 2005. Une demande de modification est ensuite instruite et approuvée en 2011<ref name="Urba-procedures-jan2016">Modèle:Pdf Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Urba-procedures">Modèle:Lien web.</ref>.
Documents d'orientations intercommunaux
La commune est membre du Pays Loire Beauce, qui regroupe 38 communes. En 2012 les Pays Forêt d'Orléans Val de Loire, Loire Beauce et Sologne Val-sud sont les seuls territoires du département du Loiret ne disposant pas de schéma de cohérence territoriale (SCoT). Compte tenu de l'intérêt de cet outil pour l'avenir des territoires, les élus de ces pays décident d'engager une démarche commune d'élaboration de SCoT. Le comité syndical du Pays Loire Beauce se prononce majoritairement en janvier 2013 pour prendre la compétence Modèle:Citation dans ses statuts<ref name="SCOT1">Modèle:Lien web.</ref>. Le périmètre de SCoT à l'échelle des 38 communes composant le Pays Loire Beauce est arrêté par le Comité Syndical le 26 juin 2013<ref name="SCOT_1">Modèle:Lien web.</ref>. Les trois SCoT sont lancés officiellement et simultanément à La Ferté-Saint-Aubin le 21 juin 2014<ref name="SCOT_2">Modèle:Lien web.</ref>, l'assistance à maîtrise d'ouvrage étant confiée à un seul bureau d'études<ref name="SCOT_3">Modèle:Lien web.</ref>. Après étude et concertation de 2014 à 2017, le document doit être approuvé en 2018<ref name="SCOT3">Modèle:Lien web.</ref>.
Voies de communication et transports
Routes
La commune est traversée par l'autoroute A10, dite « l'Aquitaine », et la route départementale 2152.
L'autoroute A10 relie Paris à Bordeaux (au niveau de sa rocade) via Orléans, Tours, Poitiers et Niort. Elle traverse la commune dan sa partie nord-ouest, mais n'a aucun échange avec son territoire. Les accès les plus proches à cette autoroute sont la sortie Modèle:N° du diffuseur de Meung-sur-Loire, situé à Modèle:Unité au nord-est et la sortie Modèle:N° à Modèle:Unité au sud-ouest à Mer<ref name="googlemaps">Modèle:Lien web.</ref>.
La RD 2152 est une route à grande circulation<ref name="RGC-decret">Modèle:Lien web.</ref> ; elle remonte le cours de la Loire en rive droite (côté nord) de Blois à Orléans, puis remonte vers le nord-est jusqu'à Malesherbes et la Seine-et-Marne<ref name="googlemaps"/>. Il s'agit de l'ancienne RN 152 qui reliait Briare à Angers par la rive droite de la Loire lors de sa création en 1824, et qui succédait à la Route impériale 172<ref name="RN152">Modèle:Lien web.</ref>. Le tronçon Orléans - Blois de la RN152 - qui inclut Tavers - est inscrit à l'Inventaire général du patrimoine culturel<ref name="MrmeeRN152" group="Mérimée">Modèle:Base Mérimée.</ref>. Le 22 décembre 2005, la RN152 est déclassée dans sa totalité et transférée au Conseil Général du Loiret par arrêté préfectoral<ref name="Transfert-RN-2005">Modèle:Lien web.</ref>, consécutivement au décret du 5 décembre 2005<ref>Modèle:Légifrance.</ref> qui définit la nouvelle consistance du réseau routier national et qui prévoit de n'y maintenir que la partie la plus méridionale de la route, entre le débouché de l'A66 et l'Espagne. Cet axe traverse la commune du nord-est au sud-ouest et y fait circuler en 2014 un trafic de Modèle:Unité<ref name="Geoloiret-Routes">Modèle:Lien web.</ref>.
La RD 917 (Modèle:Unité) constitue la limite de commune avec Villorceau au nord.
Transports en commun routiers
En 2016, Tavers est desservie par la ligne régulière Modèle:N° du réseau d'autocars interurbains Ulys<ref name="Ulys1">Modèle:Lien web.</ref> qui relie Beaugency - Meung-sur-Loire - Saint Ay - Chaingy - Orléans<ref>Fiche horaire de la ligne Beaugency-Orléans pour la période du Modèle:Date- au 31 août 2016, Modèle:Lire en ligne Modèle:Pdf.</ref>. Des correspondances SNCF sont assurées à la gare d'Orléans et TAO et Transbeauce à la Gare routière d'Orléans. À compter du Modèle:Date, la compétence des services de transports routiers interurbains, réguliers et à la demande est transférée des départements aux régions, et donc localement du département du Loiret à la région Centre-Val de Loire, consécutivement à la loi NOTRe du 7 août 2015<ref name="Notre-Transports">Modèle:Lien web.</ref>.
Chemin de fer
La commune est traversée par la ligne de Paris-Austerlitz à Bordeaux-Saint-Jean, l'une des grandes lignes de chemin de fer radiales françaises partant de Paris en direction du Sud-Ouest du pays. La gare la plus proche est la gare de Beaugency, à Modèle:Unité, qui est desservie par des trains Interloire circulant entre Orléans et Le Croisic ou Nantes et des trains TER Centre-Val de Loire circulant entre Blois ou Tours et Orléans<ref name="TER">Modèle:Lien web.</ref>.
Sentier de grande randonnée
Le sentier de grande randonnée 3 (GR 3), premier chemin de grande randonnée balisé en France, suit la rive droite de la Loire ; il entre sur la commune par Lestiou et la quitte pour Beaugency. En rive gauche de la Loire se trouve le GR 655 Est<ref name="geoportail">Modèle:Lien web.</ref> ou Via Turonensis.
Risques majeurs
La commune de Tavers est vulnérable à différents aléas naturels : inondations (par débordement de la Loire), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible). Elle est également exposée à deux risques technologiques : le risque nucléaire et le risque de transport de matières dangereuses<ref name="DDRM-liste">Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref>. Entre 1989 et 2019, quatre arrêtés ministériels ayant porté reconnaissance de catastrophe naturelle ont été pris pour le territoire de la commune : trois pour des inondations et coulées de boues et un pour des mouvements de terrains<ref name="Georisques1">Modèle:Lien web.</ref>.
Risques naturels
La commune est située en grande partie hors zone inondable. La petite zone inondable de la commune fait partie du val d'Ardoux. Le bourg se trouve sur le coteau, mais contrairement aux autres agglomérations qui s’étalent le long de la voie parallèle à la rive, il est orienté NO/SE c’est-à-dire perpendiculairement à la rive droite de la Loire. Cela est dû au fait qu’il s'est développé le long d’un affluent de la Loire, le Buis. Il y a des risques de remontée des eaux de la Loire dans la vallée du Buis mais aucune construction ne s’y trouve. Des habitations se sont implantées cependant le long de la route nationale mais toujours sur le coteau. Seules quelques maisons et fermes sont localisées en aléa fort<ref name="PPRI-Ard-25">Modèle:Harvsp, Modèle:P..</ref>. Le risque d'inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) du val d'Ardoux, approuvé le Modèle:Date-<ref name="PPRI-Ard">Modèle:Harvsp.</ref>.
Le territoire de la commune peut également être concerné par un risque d'effondrement de cavités souterraines non connues. Une cartographie départementale de l'inventaire des cavités souterraines et des désordres de surface a été réalisée. Il a été recensé sur la commune plusieurs effondrements de cavités<ref name="Cavités-Tavers">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs le sol du territoire communal peut faire l'objet de mouvements de terrain liés à la sècheresse. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sècheresse<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. Celui-ci a particulièrement affecté le Loiret après la canicule de l'été 2003. Une grande partie du territoire de la commune est exposée à un aléa Modèle:Citation face à ce risque, selon l'échelle définie par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Depuis le Modèle:Date-, la France dispose d’un nouveau zonage sismique divisant le territoire national en cinq zones de sismicité croissante<ref name ="decret22oct2011">Modèle:Légifrance portant délimitation des zones de sismicité du territoire français</ref>. La commune, à l’instar de l’ensemble du département, est concernée par un risque très faible<ref name="Georisques1"/>.
Risques technologiques
Dans le domaine des risques technologiques, une partie du territoire de la commune peut être concernée par le risque nucléaire. En cas d’accident grave, certaines installations nucléaires sont en effet susceptibles de rejeter dans l’atmosphère de l’iode radioactif. Or la commune se situe en totalité à l'intérieur du périmètre de Modèle:Nobr du Plan particulier d'intervention de la centrale nucléaire de Saint-Laurent-des-Eaux. À ce titre les habitants de la commune, comme tous ceux résidant dans le périmètre proche de Modèle:Unité de la centrale ont bénéficié, à titre préventif, d'une distribution de comprimés d’iode stable dont l’ingestion avant rejet radioactif permet de pallier les effets sur la thyroïde d’une exposition à de l’iode radioactifModèle:Note. En cas d'incident ou d'accident nucléaire, des consignes de confinement ou d'évacuation peuvent être données et les habitants peuvent être amenés à ingérer, sur ordre du préfet, les comprimés en leur possession<ref name="DDRM-nucl">Modèle:Lien web.</ref>.
La commune est exposée au risque de transport de matières dangereuses, en raison du passage sur son territoire d'un gazoduc et d'un oléoduc exploité par la société Trapil<ref name="Gaz">Modèle:Lien web.</ref>, d'une ligne de transport ferroviaire.
Politique et administration
Découpage territorial
Bloc communal : commune et intercommunalités
La paroisse de Tavers acquiert le statut de municipalité avec le décret du Modèle:Date- de l'Assemblée Nationale<ref name="Motte24">Modèle:Harvsp.</ref> puis celui de « commune », au sens de l'administration territoriale actuelle, par le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II (Modèle:Date-)<ref name="Motte23">Modèle:Harvsp.</ref>. Il faut toutefois attendre la loi du Modèle:Date- sur l'organisation municipale pour qu'un régime juridique uniforme soit défini pour toutes les communes de France, point de départ de l’affirmation progressive des communes face au pouvoir central<ref name="Loi1884">Modèle:Lien web.</ref>.
Aucun événement de restructuration majeure du territoire, de type suppression, cession ou réception de territoire, n'a affecté la commune depuis sa création<ref name="Cassini1"/>.
La commune est membre de la communauté de communes du canton de Beaugency depuis sa création le Modèle:Date<ref name="CCJeanson">Modèle:Lien web.</ref>. Depuis le Modèle:Date-, la commune est membre de la communauté de communes des Terres du Val de Loire<ref name="RAA-Arrete2dec2016">Modèle:Lien web.</ref>.
Personnalités élues par circonscription électorale de rattachement
Au-delà du maire, premier magistrat administrant la commune, les personnalités élues dont le mandat est relatif à une collectivité à laquelle est rattachée la commune de Tavers et représentant donc le territoire communal au sein de chacune de ces collectivités sont les suivantes :
Élections | Circonscription électorale | Élu de la circonscription | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Niveau | Type | Titre | Nom | Début de mandat | Fin de mandat | |
Groupe communal | Municipales et communautaires | Commune de Tavers | Maire | Jean Billiard | 2014 | 2020 |
Communauté de communes des Terres du Val de Loire | Président de l'intercommunalité | Pauline Martin | 2017 | 2020 | ||
Département | Départementales | Canton de Beaugency | Conseillère départementale | Shiva Chauvière | 29 mars 2015 | 2021 |
Conseiller départemental | Claude Boissay | |||||
Région | Régionales | Région Centre-Val de Loire | Président du conseil régional | François Bonneau | Modèle:Date<ref name="Nrep-18dec2015">Modèle:Lien web.</ref> | 2021<ref name="Cmaires-15jan2015">Modèle:Lien web.</ref> |
Pays | Législatives | [[Première circonscription du Loiret|Modèle:1re circonscription]] | Députée | Stéphanie Rist | Modèle:Date | Modèle:Date |
Circonscriptions de rattachement
Sous l'Ancien Régime, à la veille des États généraux de 1789, la paroisse de Tavers était rattachée sur le plan ecclésiastique à l'archidiaconé de Beaugency, sur le plan judiciaire au bailliage royal de Beaugency<ref name="Jeanson-Bailliages">Modèle:Lien web.</ref>, sur le plan militaire au gouvernement d'Orléans et sur le plan administratif à la généralité d'Orléans<ref name="Patron285">Modèle:Harvsp.</ref>.
La loi du Modèle:Date- divise le pays en Modèle:Unité découpés chacun en six à neuf districts eux-mêmes découpés en cantons regroupant des communes. Les districts, tout comme les départements, sont le siège d’une administration d’État et constituent à ce titre des circonscriptions administratives. La commune de Tavers est alors incluse dans le canton de Beaugency, le district de Beaugency et le département du Loiret<ref name="Prudhomme162">Modèle:Harvsp.</ref>.
La recherche d’un équilibre entre la volonté d’organiser une administration dont les cadres permettent l’exécution et le contrôle des lois d’une part, et la volonté d’accorder une certaine autonomie aux collectivités de base (paroisses, bourgs, villes) d’autre part, s’étale de 1789 à 1838<ref name="Hist-decentr-3">Modèle:Lien web.</ref>. Les découpages territoriaux évoluent ensuite au gré des réformes visant à décentraliser ou recentraliser l'action de l'État. La régionalisation fonctionnelle des services de l'État (1945-1971) aboutit à la création de régions<ref name="Hist-decentr-41">Modèle:Lien web.</ref>. L'acte I de la décentralisation de 1982-1983 constitue une étape importante en donnant l'autonomie aux collectivités territoriales, régions, départements et communes<ref name="Hist-decentr-61">Modèle:Lien web.</ref>. L'Modèle:Nobr intervient en 2003-2006<ref name="Hist-decentr-118">Modèle:Lien web.</ref>, puis l'acte III en 2012-2015.
Le tableau suivant présente les rattachements, au niveau infra-départemental, de la commune de Tavers aux différentes circonscriptions administratives et électorales ainsi que l'historique de l'évolution de leurs territoires.
Circonscription | Nom | Période | Type | Évolution du découpage territorial |
---|---|---|---|---|
District | Beaugency | 1790-1795 | Administrative | La commune est rattachée au district de Beaugency de 1790 à 1795<ref name="Cassini1">Modèle:Cassini-Ehess</ref>,<ref name="Prudhomme162"/>. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de Modèle:Nobr supprime les districts, rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance<ref name="COG43">Modèle:Lien web.</ref>. |
Canton | Beaugency | 1790-1801 | Administrative et électorale | Le 10 février 1790, la municipalité de Tavers est rattachée au canton de Beaugency<ref name="Jeanson-canton">Modèle:Lien web.</ref>. Les cantons acquièrent une fonction administrative avec la disparition des districts en 1795. |
Beaugency | 1801-2015 | Sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons dans le Loiret de 59 à 31<ref name="COG44">Modèle:Lien web.</ref>. Tavers est alors rattachée par arrêté du 9 vendémiaire an X (30 septembre 1801) au canton de Beaugency<ref name="Arrete1801-45">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Cassini1"/>. | ||
Beaugency | 2015- | Électorale | La loi du Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref> et ses décrets d'application publiés en février et Modèle:Date-<ref name="Décret 2014">Modèle:Lien web.</ref> introduisent un nouveau découpage territorial pour les élections départementales. La commune est alors rattachée au nouveau canton de Beaugency<ref name="Décret 2014"/>. Depuis cette réforme, plus aucun service de l'État n'exerce sa compétence sur un territoire s'appuyant sur le nouveau découpage cantonal. Le canton a disparu en tant que circonscription administrative de l'État ; il est désormais uniquement une circonscription électorale destinée à l'élection d'un binôme de conseillers départementaux siégeant au conseil départemental<ref name="Canton Q460">Modèle:Lien web.</ref>. | |
Arrondissement | Orléans | 1801- | Administrative | Tavers est rattachée à l'arrondissement d'Orléans depuis sa création en 1801<ref name="Cassini1"/>,<ref name="Arrete1801-45"/>. |
Circonscription législative | [[Première circonscription du Loiret|Modèle:1re circonscription]] | 2010- | Électorale | Lors du découpage législatif de 1986, le nombre de circonscriptions législatives passe dans le Loiret de 4 à 5. Un nouveau redécoupage intervient en 2010 avec la loi du Modèle:Date-. En attribuant un siège de député « par tranche » de Modèle:Nombre, le nombre de circonscriptions par département varie désormais de 1 à 21<ref name="Législatives2012">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Loi_juil2009">Modèle:Lien web.</ref>. Dans le Loiret, le nombre de circonscriptions passe de cinq à six<ref name="Carte-législatives-Loiret">Modèle:Lien web.</ref>. La réforme n'affecte pas Tavers qui reste rattachée à la première circonscription<ref name="Rattachements-elect">Modèle:Lien web.</ref>. |
Collectivités de rattachement
La commune de Tavers est rattachée au département du Loiret et à la région Centre-Val de Loire<ref name="Rattachmts-adm">Modèle:Lien web.</ref>, à la fois circonscriptions administratives de l'État et collectivités territoriales.
Politique et administration municipales
Conseil municipal et maire
Depuis les élections municipales de 2014, le conseil municipal de Tavers, commune de plus de Modèle:Unité, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)<ref name="Loi 2013-403">Loi Modèle:N° du 17 mai 2013 relative à l'élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires, et modifiant le calendrier électoral, article 51 et son décret d'application no 2013-938 du 18 octobre 2013.</ref>, pour un mandat de six ans renouvelable<ref name="Elec_CM">Modèle:Lien web.</ref>. Il est composé de 15 membres<ref>Article Modèle:Légifrance du code général des collectivités territoriales</ref>. L'exécutif communal est constitué par le maire, élu par le conseil municipal, parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil.
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Équipements et services
Environnement
Gestion des déchets
Modèle:Article détaillé Au 31 décembre 2016, la commune est membre du syndicat mixte intercommunal pour le ramassage et le traitement des ordures ménagères (SMIRTOM) de la région de Beaugency, créé en 1971. Celui-ci assure la collecte et le traitement des ordures ménagères résiduelles<ref group="Note">Les déchets ménagers résiduels comprennent les déchets obtenus après extraction des autres fractions, valorisables, de déchets.</ref> en porte à porte, des emballages ménagers recyclables en porte à porte ou en points d’apport volontaire, du verre en points d’apport volontaire et des papiers en points d’apport volontaire <ref name="SMIRTOM-Beau">Modèle:Lien web.</ref>. Un réseau de sept déchèteries accueille les encombrants et autres déchets spécifiques (déchets verts, déchets dangereux, gravats, ferraille, cartons…). La déchèterie la plus proche de la commune est celle de Villorceau<ref name="SMIRTOM-Beau"/>. L'élimination et la valorisation énergétique des déchets est effectuée dans l'UIOM de Saran depuis 1996, exploitée par la société Orvade, filiale du groupe Veolia, par délégation de service de la communauté urbaine Orléans-Métropole<ref name="Déchets-Rapport-px-2015-31">Modèle:Lien web.</ref>.
La loi NOTRe du Modèle:Date- rend obligatoire l’exercice de la compétence Modèle:Citation pour les communautés de communes à partir du Modèle:Date-<ref name="SDCI45-4">Modèle:Lien web.</ref>, qui ne fait donc désormais plus partie des compétences de la commune mais de celle de la communauté de communes des Terres du Val de Loire. Dans ce cadre, le préfet du Loiret indique dans un courrier du Modèle:Date- aux présidents des communautés de communes concernées que le SMIRTOM de la région de Beaugency sera dissout le Modèle:Date-<ref name="Terres-VL-CC4jan2017">Modèle:Lien web.</ref>.
Production et distribution d'eau
Le service public d’eau potable est une compétence obligatoire des communes depuis l’adoption de la loi du 30 décembre 2006 sur l’eau et les milieux aquatiques<ref name="SP-Ass">Modèle:Pdf Modèle:Lien web.</ref>. Au Modèle:Date-, la production et la distribution de l'eau potable sur le territoire communal sont assurées par le la commune elle-même<ref name="Serv-EAU-2016">Modèle:Lien web.</ref>. La loi NOTRe du 7 août 2015 prévoit que le transfert des compétences « eau et assainissement » vers les communautés de communes sera obligatoire à compter du Modèle:Date. Le transfert d’une compétence entraîne de facto la mise à disposition gratuite de plein droit des biens, équipements et services publics utilisés, à la date du transfert, pour l'exercice de ces compétences et la substitution de la communauté dans les droits et obligations des communes<ref name="CGCT-L1321-1">Modèle:Légifrance et suivants.</ref>,<ref name="AMF-LoiNotre">Modèle:Lien web.</ref>.
Assainissement
La compétence assainissement, qui recouvre obligatoirement la collecte, le transport et l’épuration des eaux usées, l’élimination des boues produites, ainsi que le contrôle des raccordements aux réseaux publics de collecte<ref name="Ass-16">Modèle:Harvsp.</ref>, est assurée par le SI TEU BEAUGENCY-VILLORCEAU-TAVERS, un syndicat créé en 1999 desservant trois communes (Beaugency - Tavers - Villorceau)<ref name="SIAC-12">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="SIACb-12">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Serv-AC-2016">Modèle:Lien web.</ref>. La commune est raccordée à une station d'épuration située sur le territoire de la commune de Beaugency, mise en service le Modèle:Date- et dont la capacité nominale de traitement est de Modèle:Unité, soit Modèle:Unité. Cet équipement utilise un procédé d'épuration biologique dit « à boues activées »<ref name="STEP2016">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="STEP-Sandre">Modèle:Lien web.</ref>.
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel<ref name="ANC-Info">Modèle:Lien web.</ref>. Depuis le Modèle:Date-, la Communauté de communes des Terres du Val de Loire assure le service public d'assainissement non collectif (SPANC), après la fusion des communautés de communes du Val des Mauves, du Canton de Beaugency, du Val d'Ardoux et de la Beauce oratorienne située dans le Loir-et-Cher qui l'assuraient auparavant. Celui-ci a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations<ref name="Serv-ANC-2016">Modèle:Lien web.</ref>.
Prix de l'eau
Le « prix de l’eau » doit permettre de financer l’ensemble des investissements (mise en place de nouveaux ouvrages, mise aux normes du patrimoine existant, renouvellement du patrimoine...) mais aussi les frais de fonctionnement du service (frais de personnel du service, électricité, produits de traitement, renouvellement du matériel, analyses, élimination des déchets...)<ref name="Tarif-eau">Modèle:Lien web.</ref>. L'observatoire national des services d'eau et d'assainissement publie la description actualisée des services publics d'eau potable et d'assainissement, qu’il s’agisse de leur organisation, de leur tarif ou de leur performance<ref name="Observ">Modèle:Lien web.</ref>. Le prix au mModèle:3 est calculé pour une consommation annuelle de Modèle:Unité (référence INSEE)<ref name="Px120m3">Modèle:Lien web.</ref>.
Domaine | Commune | 2010 | 2011 | 2012 | 2013 | 2014 | 2015 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Eau potable | Tavers | NC<ref name="pxeau-45317-2010">Prix de l'eau en 2010 à Tavers.</ref> | NC<ref name="pxeau-45317-2011">Prix de l'eau en 2011 à Tavers.</ref> | NC<ref name="pxeau-45317-2012">Prix de l'eau en 2012 à Tavers.</ref> | 1,30<ref name="pxeau-45317-2013">Prix de l'eau en 2013 à Tavers.</ref> | 1,33<ref name="pxeau-45317-2014">Prix de l'eau en 2014 à Tavers.</ref> | 1,34<ref name="pxeau-45317-2015">Prix de l'eau en 2015 à Tavers.</ref> |
Loiret | 1,76<ref name="pxeau-Loiret-2010">Prix de l'eau en 2010 dans le Loiret.</ref> | 1,7<ref name="pxeau-Loiret-2011">Prix de l'eau en 2011 dans le Loiret.</ref> | 1,66<ref name="pxeau-Loiret-2012">Prix de l'eau en 2012 dans le Loiret.</ref> | 1,69<ref name="pxeau-Loiret-2013">Prix de l'eau en 2013 dans le Loiret.</ref> | |||
France | 1,93<ref name="pxeau-Loiret-2010"/> | 1,96<ref name="pxeau-Loiret-2011"/> | 2<ref name="pxeau-Loiret-2012"/> | 2,03<ref name="pxeau-Loiret-2013"/> | |||
Assainissement | Tavers | NC<ref name="pxeau-45317-2010" /> | NC<ref name="pxeau-45317-2011" /> | NC<ref name="pxeau-45317-2012" /> | 2,64<ref name="pxeau-45317-2013" /> | 2,67<ref name="pxeau-45317-2014" /> | 2,66<ref name="pxeau-45317-2015"/> |
Loiret | 2,07<ref name="pxeau-Loiret-2010"/> | 2,19<ref name="pxeau-Loiret-2011"/> | 2,25<ref name="pxeau-Loiret-2012"/> | 2,38<ref name="pxeau-Loiret-2013"/> | |||
France | 1,73<ref name="pxeau-Loiret-2010"/> | 1,82<ref name="pxeau-Loiret-2011"/> | 1,85<ref name="pxeau-Loiret-2012"/> | 1,89<ref name="pxeau-Loiret-2013"/> |
Population et société
Démographie
Modèle:Article détaillé Modèle:Population de France/introduction
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Modèle:Article connexe Le musée archéologique de Tavers expose des vestiges de la vie animale depuis le Miocène (animaux, 20 millions d'années) et de la vie humaine depuis le Paléolithique<ref name="musée"/>.
De nombreux monuments ou objets sont listés à l'inventaire des monuments historiques ou répertoriés dans l'inventaire général du patrimoine culturel :
- Dolmens
- Trois des multiples dolmens situés sur la commune : la Pierre Tournante<ref group="Mérimée">Modèle:Base Mérimée.</ref>, la Pierre du Vert-Galant<ref group="Mérimée">Modèle:Base Mérimée.</ref>, et le dolmen du Ver près de la ferme de Ver<ref name="dolmenVer" group="Mérimée">Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Maisons et manoirs
- dans Tavers :
- Deux maisons au 6 rue de l'Angleterre et rue de la Fromagette, Modèle:1er tiers du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="IA45001358" group="Mérimée">Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Maison rue de la Fromagette, Modèle:4e quart du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et Modèle:1re moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Elle a peut-être été l'ancien pressoir banal<ref name="mrmeeMaisonFromagetteXVe" group="Mérimée">Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Deux maisons au 29 rue de Foussard, Modèle:1er quart du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="mermee29Foussard" group="Mérimée">Modèle:Base Mérimée.</ref>
- Maison au 61 rue de Foussard, Modèle:4e quart du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref group="Mérimée">Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Demeure de notable au 2 rue des Eaux Bleues : Modèle:1er quart du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Modèle:2e quart Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Modèle:2e moitié Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, et limite {{#switch: -
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| Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècles
}}<ref name="MériméeDemNot2EauxBl" group="Mérimée">Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Demeure de notable au 5 rue de Guignes, Modèle:3e quart Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (avant la guerre de 1870)<ref group="Mérimée">Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Demeure de notable au 21 et 23 rue de Guignes, 1778, 1785<ref group="Mérimée">Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Demeure de notable au 25 rue de Guignes, communément appelée "maison Charles" de ce qu'elle aurait appartenu au physicien balgentien Jacques Charles (1743-1823, connu pour être le premier à avoir utilisé de l'hydrogène dans un aérostat en 1783). L'écrivain et académicien Jules Lemaître y a vécu et y est mort. Limite {{#switch: -
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XIX|-| – | XIX }}Modèle:S mini- siècle
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}}, remaniée limite {{#switch: -
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XX|-| – | XX }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècles
}}<ref name="charles" group="Mérimée">Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Demeure de notable au 29 rue de Guignes : milieu et Modèle:2e moitié Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, 1945-1950 (buffet d'eau). Maison à trois niveaux côté façade (sud-est, vers le val de Loire) et deux niveaux côté rue (nord-ouest)<ref group="Mérimée">Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Demeure de notable au 31 rue de Guignes : 1768, 1813<ref group="Mérimée">Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- dans les lieux-dits :
- Maison, lieu-dit les Caves : Modèle:4e quart Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Modèle:1er quart Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Modèle:2e quart Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref group="Mérimée">Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Maison, lieu-dit les Caves, limite {{#switch: -
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XVI|-| – | XVI }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècles
}}<ref group="Mérimée">Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Manoir de Ver : 1492, 1519, Modèle:2e quart Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref group="Mérimée">Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Fermes
- Ferme de vigneron dite les Granges au 30 rue des Eaux Bleues, milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, second quart du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, 1854, 1865. Elle est mentionnée en 1658 comme appartenant à Léonard Lhostellier, marchand à Beaugency<ref group="Mérimée">Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Ferme de vigneron au 47 rue des Hautes Guignères, 1874<ref group="Mérimée">Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Ferme du Ver (cheminée, tour, élévation, logis, toiture), mentionnée fin Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref group="Mérimée">Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Ferme du Clos de Guignes, rue de Lestiou : limite {{#switch: -
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XVI|-| – | XVI }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècles
}}, milieu Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, 1787, milieu Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref group="Mérimée">Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Moulin
- Moulin de Perseran, milieu Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref group="Mérimée">Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Autres bâtiments
- Mairie - école de garçons, rue Jules Lemaitre, 1861<ref group="Mérimée">Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Presbytère, actuellement poste, au 1 rue Jules Lemaître, 1868<ref group="Mérimée">Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Colombier au Grand Mizian : Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, 1769<ref group="Mérimée">Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Bâtiments religieux
- Église Saint-Jean-Baptiste, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, 1617, Modèle:3e quart Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="merimeeStJean" group="Mérimée">Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Plaque funéraire près de l'église, gravée d'une croix avec de part et d'autre du montant sous la traverse, un blason à gauche et deux blasons mi-parti superposés, à droite<ref name="plaque" group="Mérimée">Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Chapelle du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et fontaine Saint-Antoine<ref name="stAntoine" group="Mérimée">Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Lavoirs
- Série de 5 lavoirs, Modèle:4e quart Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : Paillard, de Percerent ou Perseran, de Réchou, de la Guizarde et de Pontpierre<ref name="merimeeLavoirs" group="Mérimée">Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref name="lavoirs" group="note"/> .
- Viaduc
- Viaduc de Tavers, pont de chemin de fer par l'ingénieur civil Morandière, 1843 et 1844<ref group="Mérimée">Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Carte de 1768 de Beaugency et de sa banlieue au nord de la Loire<ref group="Mérimée">Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Personnalités liées à la commune
- Jacques Charles (1746-1823), physicien et chimiste français, a possédé la maison au 25 rue de Guignes ainsi que des vignobles sur les coteaux de Guignes. La maison a subséquemment pris son nom : la « maison Charles »<ref name="charles" group="Mérimée" />.
- Jules Lemaître (1853-1914), écrivain et critique dramatique, académicien français, a vécu et est mort dans la maison Charles du 25 rue de Guignesla commune où une rue porte son nom.
- Jean Leseurre (1892-1964), ingénieur aéronautique français, est né dans la commune.
- Pierre Chatenet (1917-1997), ministre de l'Intérieur du Général de Gaulle, est mort à Tavers.
Manifestation
- Une brocante est organisée le premier dimanche d'octobre par l'association des parents d'élèves.
Pour approfondir
Bibliographie
Ouvrages
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage, 2 volumes
- Modèle:Ouvrage
Rapports
- Modèle:Ouvrage - Règlement - Carte du zonage réglementaire de Tavers
Article connexe
Liens externes
Notes et références
Notes
- Notes de type "Carte"