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Fichier:Information icon.svg Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

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Modèle:Langue, ou Traduction infidèle au Québec, est un film américano-japonais écrit et réalisé par Sofia Coppola, sorti en 2003. Cette comédie dramatique est le deuxième film de la réalisatrice, qui en a également écrit le scénario en s'inspirant de ses séjours au Japon. Le film a pour thème la rencontre dans un hôtel de Tokyo de deux Américains (interprétés par Bill Murray et Scarlett Johansson) perdus au sein d’une culture qui leur est totalement étrangère, ainsi que dans leurs propres vies, et qui nouent un lien particulier. À travers leurs expériences, le film propose une réflexion sur l’isolement, le mal-être, la culture japonaise et le langage.

Le film, financé de manière indépendante, est tourné au Japon en un peu plus d'un mois. Le scénario laisse beaucoup de liberté aux acteurs pour improviser, notamment à Bill Murray dont le rôle a été spécifiquement écrit par Sofia Coppola. À sa sortie, le film est plébiscité par la critique et obtient un important succès commercial au vu de son modeste budget. Il remporte de nombreux prix dont l’Oscar du meilleur scénario original, le Golden Globe du meilleur film musical ou de comédie, les Modèle:Langue du meilleur acteur et de la meilleure actrice ainsi que le César du meilleur film étranger.

Synopsis

Bob Harris, acteur américain prenant de l'âge et à la carrière instable, arrive à Tokyo au Japon, afin d’y tourner une publicité pour un whisky de la marque Suntory, contrat qu'il a accepté en partie pour l'argent et en partie pour fuir son épouse. Incapable de s’adapter au décalage horaire et à la situation présente, il passe le plus clair de son temps dans l'hôtel de luxe où il réside, un gratte-ciel dominant la ville. Pendant ce temps, Charlotte, une jeune femme récemment diplômée de l'université venue à Tokyo afin d’y accompagner John, son mari, un photographe de célébrités, s’ennuie et se sent seule, incertaine à propos de son avenir et de ses sentiments envers l'homme qu'elle a épousé. John se consacre en effet entièrement à son travail, délaissant Charlotte au profit des célébrités qu'il côtoie, comme Kelly, une actrice.

Peu après leur arrivée, Bob et Charlotte, qui souffrent tous deux d'insomnie, se rencontrent dans l'hôtel et commencent à sympathiser. Après plusieurs brèves rencontres, Charlotte invite Bob à une soirée avec des amis japonais et les liens entre eux deux se resserrent, liens amplifiés par le choc des cultures qu'ils ressentent tous deux et l'isolement qu'ils subissent. Ils passent dès lors beaucoup de temps ensemble et se livrent une nuit à une conversation à cœur ouvert à propos de leurs troubles. Cependant, l'avant-dernière nuit avant son départ, Bob couche avec la chanteuse de l'hôtel. Le lendemain, quand Charlotte le découvre, cela crée de la tension entre eux et ils se brouillent. Ils se réconcilient néanmoins pendant la nuit à la faveur d'une alerte incendie.

Le matin suivant, Bob est prêt à repartir pour les États-Unis, et Charlotte et lui, tous deux gênés, se font de brefs adieux à l'hôtel. Alors qu'il est en route pour l'aéroport, Bob aperçoit Charlotte dans la foule. Il la retrouve et la serre dans ses bras en lui murmurant quelque chose à l'oreille. Ils s'embrassent et se font à nouveau leurs adieux.

Fiche technique

Fichier:Roppongi Area from Tokyo Tower.jpg
Le film s'ouvre sur plusieurs vues de Tokyo, dont cette vue panoramique de Roppongi depuis la tour de Tokyo, semblable à celle que contemple le personnage de Charlotte depuis sa chambre d'hôtel au Park Hyatt (qui se trouve au fond de l'image).

Distribution

Sources et légende : Version française (VF) sur Voxofilm<ref>Modèle:Lien web.</ref>

Production

Développement du projet

Fichier:Tokyo Shinkuku 11 014.jpg
Une rue commerçante à Tokyo.

Sofia Coppola s’est fondée sur son vécu dans les années 1990 pour écrire le scénario du film<ref name="Stern">Modèle:Lien web.</ref>. Durant cette période, elle fit plusieurs voyages à Tokyo, notamment pour y prendre des photographies et pour la promotion de son premier film et a toujours été attirée par les illuminations au néon des rues de la ville. Elle décrit également l’hôtel Hyatt de Tokyo où la plupart des intérieurs du film ont été tournés, comme l’un de ses endroits favoris dans le monde en raison de son calme, de son design et de sa combinaison de différentes cultures. Après avoir entendu l’interprétation de la chanson [[God Save the Queen (chanson)|Modèle:Langue]] des Modèle:Langue par son ami Fumihiro Hayashi (Charlie dans le film) lors d’un karaoké, elle décide qu’elle veut mettre cela dans un film, ainsi que les lumières de la ville et l’hôtel Hyatt<ref name="Mitchell">Modèle:Lien web.</ref>. Coppola passe six mois à écrire le scénario du film, couchant sur le papier des impressions et de courtes histoires qu’elle relie ensuite entre elles<ref name="Thompson">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Pour créer la relation romantique mais non sexuelle entre ses deux personnages principaux, elle s’inspira de la dynamique entre Humphrey Bogart et Lauren Bacall dans Le Grand Sommeil (1946)<ref name="Thompson"/>.

De son propre aveu, Sofia Coppola a voulu faire un film romantique sur deux personnages vivant une brève rencontre, la chronologie de l'histoire étant abrégée intentionnellement pour insister sur ce point<ref>Modèle:Article.</ref>. Le titre du film est une référence à une définition de la poésie par le poète américain Robert Frost : Modèle:Citation étrangère dont une traduction possible est : Modèle:Citation. Une scène du film illustre le titre quand un interprète traduit de façon très incomplète une conversation entre Bob Harris et le réalisateur de la publicité qu'il doit tourner. Toutefois, au-delà de ce sens premier, les deux personnages principaux du film sont également perdus dans leurs mariages et dans leurs vies en général, et ce sentiment est amplifié par le choc des cultures<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Gehring">Modèle:Article.</ref>.

Désirant avoir un contrôle créatif total, Coppola cherche à financer son film en vendant ses droits de distribution à différentes compagnies suivant les pays. Modèle:Langue ayant été un succès au Japon et Modèle:Langue devant être tourné à Tokyo, Tohokushinsa Film acquiert rapidement les droits pour ce pays. Ross Katz, producteur du film, persuada ensuite d’autres sociétés comme Pathé en France d’acheter les droits de distribution nationaux et Modèle:Langue accepta d’investir dans le projet, ce qui permit de boucler le budget de Modèle:Unité<ref name="Thompson"/>.

Choix des interprètes

Fichier:Scarlett Johansson 003 (5484798368).jpg
L'actrice Scarlett Johansson, l'année de sortie du film.

Sofia Coppola pense dès le début à Bill Murray pour tenir le premier rôle masculin<ref name="Stern"/>. L'acteur étant très difficile à joindre, elle lui envoie des lettres et lui laisse des messages téléphoniques pendant cinq mois. Pour le convaincre, elle demande de l'aide à Wes Anderson, qui a dirigé Murray dans deux films, et au scénariste Mitch Glazer, un ami qu'ils ont en commun<ref name="Hirschberg">Modèle:Lien web.</ref>. Coppola et Murray finissent par se rencontrer dans un restaurant de New York et il donne son accord de principe, sans toutefois signer de contrat. Alors que le tournage est proche de débuter, Coppola est donc dans un état de tension extrême mais Murray finit par arriver à Tokyo une semaine avant le début du tournage<ref name="Thompson"/>.

Pour le premier rôle féminin, Coppola engage Scarlett Johansson, qu'elle a remarquée dans Manny & Lo (1996) et qui lui fait penser à une jeune Lauren Bacall<ref name="Stern"/>, bien qu'elle soit plus jeune que son personnage. Elle apprécie en effet sa voix rauque, la maturité qu'elle dégage et sa façon de faire passer des sentiments sans en faire trop<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Coppola affirma aussi qu’il y a une partie autobiographique dans ce rôle et que l’actrice lui fait penser à elle au même âge<ref name="Thompson"/>. Johansson accepta immédiatement le rôle de Charlotte<ref name="Hirschberg"/>.

Giovanni Ribisi (qui a tenu le rôle du narrateur dans Modèle:Langue) fut choisi pour jouer le mari de Charlotte et fit quelques répétitions avec Johansson avant de s’envoler pour le Japon, répétitions qui seront les seules de la production<ref name="Mitchell"/>. Anna Faris est engagée très peu de temps avant le tournage et craint de ne pas trouver le ton du film<ref>Modèle:Lien web.</ref>, mais Coppola affirme que sa prestation, notamment lors de son interprétation en karaoké de Modèle:Langue, l’a fait Modèle:Citation<ref name="Universal">Modèle:Lien archive.</ref>.

Tournage

Fichier:Shibuya tokyo.jpg
Shibuya Crossing.

Les repérages sont effectués par Sofia Coppola, Ross Katz et Lance Acord, le directeur de la photographie, un ami de Coppola qui connait très bien Tokyo. Coppola fait un album de Modèle:Nombre de photographies à l'intention de l'équipe du film afin que tous puissent se faire une idée du visuel souhaité pour le film<ref name="Chumo">Modèle:Article.</ref>. Le tournage se déroule du Modèle:Date au Modèle:Date, principalement à Tokyo à l’hôtel Park Hyatt, dans la Modèle:Langue, et dans le quartier de Daikanyama et également à Kyoto, au sanctuaire Heian et au Ryōan-ji. Il commence par les scènes se déroulant à l’hôpital<ref>Modèle:Extrait vidéo.</ref>. L’équipe du film est en grande partie japonaise et Coppola doit passer par son assistant-réalisateur pour donner ses consignes à l’équipe et aux figurants, ce qui fait que le tournage prend du temps<ref name="Mitchell"/>. La différence avec un tournage habituel se fait également ressentir lorsque, lors d’une scène dans un restaurant de sushis, le tournage ayant pris dix minutes de retard, le propriétaire du restaurant éteignit toutes les lumières car l’horaire prévu n’avait pas été respecté — ce qui termina la scène dans le noir. Ce genre de petit dépassement horaire est considéré comme banal dans un tournage anglo-saxon, mais comme un manque de respect important au Japon et l’incident entraîna la démission du régisseur général japonais<ref name="Thompson"/>.

Lance Acord cherche à privilégier la lumière naturelle autant que possible et évite les grands mouvements de caméra, favorisant les plans rapprochés<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Il tourne la plupart des scènes avec une caméra Aaton [[Format 35 mm|Modèle:Unité]]<ref name="Thompson"/>. Cette caméra portative est utilisée avec des pellicules ayant une haute sensibilité ISO, ce qui permet de tourner dans des lieux publics faiblement éclairés de façon discrète et dans un style intimiste et presque documentaire<ref name="Mitchell"/>. Certains plans sont tournés sans son, la caméra filmant juste pour saisir une ambiance<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Coppola tourne sans permission dans certains lieux, comme le métro ou Shibuya Crossing, évitant d’attirer l’attention de la police en employant une équipe très réduite<ref name="Universal"/>. Roman Coppola, le frère de Sofia, dirige une seconde équipe chargée de réaliser des plans de Tokyo indistincts et illuminés par les néons<ref name="Thompson"/>.

Les scènes à l’hôtel impliquant les deux acteurs principaux (qui se rencontrent pour la première fois sur le tournage) sont tournées pour la plupart dans l’ordre chronologique du film<ref name="Chumo"/>. La plupart des scènes à l'hôtel Hyatt sont tournées de nuit, à partir de la deuxième semaine, car la direction de l'hôtel n'autorise l'équipe à tourner qu'à partir de 1h du matin<ref name="Universal"/>. Coppola laisse à ses acteurs une bonne marge de manœuvre pour modifier les dialogues, et certaines scènes, comme celle du karaoké, sont presque entièrement improvisées<ref name="Thompson"/>. Concernant la scène finale du film, qui n'est que vaguement décrite dans le scénario, Coppola dit à Murray d'embrasser Johansson mais sans en informer l'actrice afin d'avoir plus de spontanéité. Ce qu'il lui murmure à l'oreille, trop bas pour être enregistré, n'est également pas spécifié dans le script, et Coppola a envisagé l'idée de le rendre audible en postsynchronisation avant de décider qu'il valait mieux laisser cela entre eux deux<ref name="Chumo"/>. Le tournage se termine avec les scènes de Johansson à Kyoto<ref name="Universal"/>. Sarah Flack commence le montage du film à New York pendant le tournage, des bandes vidéo lui étant envoyées régulièrement par courriel, et elle passe ensuite dix semaines avec Coppola pour réaliser le montage<ref>Modèle:Article.</ref>.

Bande originale

La bande originale, supervisée par Brian Reitzell, est un mélange de morceaux Modèle:Langue<ref name="Stern"/> ; elle sort chez le label Modèle:Langue le Modèle:Date. Elle comprend cinq titres de Kevin Shields, chanteur et guitariste du groupe Modèle:Langue. Elle est définie par Heather Phares, de AllMusic, comme une Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Lors de la scène du karaoké, Scarlett Johansson chante Modèle:Langue des [[The Pretenders|Modèle:Langue]] et Bill Murray interprète Modèle:Langue, popularisée par Elvis Costello. Murray et Sofia Coppola ont ensuite choisi ensemble Modèle:Langue de Roxy Music, en raison de leur amour commun pour ce groupe et parce que les paroles correspondaient à l'histoire<ref name="Chumo"/>. La chanson finale de l'édition internationale de l’album contient une chanson cachée (après une longue période de silence). C’est tout simplement la prestation de Bill Murray au karaoké sur Modèle:Langue. L'édition japonaise contient le morceau Modèle:Langue, de Brian Reitzell et Roger J. Manning Jr, en titre bonus.

Modèle:Album

Accueil

Box-office

Le film est proposé pour concourir au Festival de Cannes 2003 mais le comité de sélection le refuse, au grand dam de Thierry Frémaux, qui considère cela comme un de ses plus grands revers, renforcé par une édition festivalière très décriée cette année-là<ref>Modèle:Extrait vidéo.</ref>. Le film est projeté pour la première fois en public lors du festival du film de Telluride le Modèle:Date<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Après une sortie limitée dans Modèle:Nombre le Modèle:Date-, il sort aux États-Unis le Modèle:Date- dans Modèle:Nombre<ref name="mojo"/>. Bénéficiant d’une excellente publicité de bouche-à-oreille de la part des spectateurs, le film obtint un succès qui surprit les observateurs<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Il rapporta Modèle:Unité au Modèle:Langue mondial, dont Modèle:Unité en Amérique du Nord, ce qui en fait un très grand succès commercial vu son budget très modeste<ref name="mojo">Modèle:Lien web.</ref>.

Il attira dans les salles de cinéma Modèle:Unité en France, 270 546 en Suisse, 177 184 en Belgique et 87 111 au Québec. Il dépassa les deux millions d’entrées au Royaume-Uni (2 239 895) et le million d’entrées en Allemagne (1 113 252) et en Espagne (1 095 809)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Modèle:Langue mondial par pays (par ordre décroissant)<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Pays Modèle:Langue Pays Modèle:Langue Pays Modèle:Langue
Modèle:Drapeau + Modèle:Drapeau 44 585 453 $ Modèle:Pays Modèle:Unité Modèle:Pays Modèle:Unité
Modèle:Pays 17 986 199 $ Modèle:Pays Modèle:Unité Modèle:Pays Modèle:Unité
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Modèle:Pays 6 904 520 $ Modèle:Pays Modèle:Unité Modèle:Pays Modèle:Unité
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Modèle:Pays 3 447 429 $ Modèle:Pays Modèle:Unité Modèle:Pays Modèle:Unité
Modèle:Pays Modèle:Unité Modèle:Pays Modèle:Unité Modèle:Pays Modèle:Unité

Accueil critique

Le film a été quasi-unanimement plébiscité par la critique, recueillant 95 % de critiques positives avec une note moyenne de 8,5/10 et sur la base de Modèle:Nombre collectées sur le site internet Modèle:Langue<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il obtient un pointage de 89/100 sur la base de Modèle:Nombre sur Metacritic<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Nobr, le magazine Modèle:Lang l’a classé à la Modèle:128e dans sa liste des Modèle:Nombre films de tous les temps<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Roger Ebert du Modèle:Langue lui donne Modèle:Unité Modèle:Nobr, évoquant un film Modèle:Citation avec Modèle:Citation de Bill Murray et Scarlett Johansson<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Lisa Schwartzbaum d’Modèle:Langue lui donne la Modèle:Nobr, affirmant que Modèle:Citation et que c’est le meilleur rôle de Bill Murray jusqu’à présent<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Pour Mike Clark de Modèle:Langue, le film Modèle:Citation et Murray et Johansson Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Richard Corliss de Modèle:Langue met de l’avant la Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Peter Travers de Modèle:Langue évoque un film Modèle:Citation au scénario Modèle:Citation où Bill Murray met à jour avec talent Modèle:Citation de son personnage tout en étant Modèle:Citation par moments et où Scarlett Johansson est Modèle:Citation de Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Parmi les rares critiques mitigées, Jonathan Rosenbaum du Modèle:Langue estime que Sofia Coppola a fait Modèle:Citation et Modèle:Citation mais qu’il n’était Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le film a également reçu des critiques négatives. Dans un article du [[The Guardian|Modèle:Langue]], Kiku Day écrivit qu’Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Dans un autre article du Modèle:Langue, le journaliste David Stubbs décrit les personnages de Modèle:Langue comme des Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En France, le film obtient un pointage de 4,45/5 sur la revue de presse d’Allociné<ref name="allociné">Modèle:Lien web.</ref>. Florence Colombani du Monde souligne Modèle:Citation et le don qu’a Sofia Coppola de Modèle:Citation<ref name="allociné"/>. Emmanuel Burdeau des Cahiers du cinéma évoque Modèle:Citation<ref name="Burdeau"/>. Serge Kaganski des Inrockuptibles estime que c’est Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Jean-Pierre Coursodon de Positif évoque Modèle:Citation<ref name="Coursodon"/>. Pour Martine Landrot de Télérama c’est un film Modèle:Citation et bénéficiant de l’interprétation de Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Didier Peron de Libération met en avant la Modèle:Citation et la Modèle:Citation, une Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Distinctions

Cette section récapitule les principales récompenses et nominations obtenues par le film. Pour une liste plus complète, se référer à l’Modèle:Langue<ref name="awards">Modèle:Lien web.</ref>.

Récompenses

Année Cérémonie ou récompense Prix Lauréat(es)
2004
Oscars du cinéma Meilleur scénario original<ref name="Oscars">Modèle:Lien web.</ref> Sofia Coppola
Modèle:Langue Meilleur film musical ou de comédie<ref name="Globe">Modèle:Lien web.</ref>
Meilleur acteur dans un film musical ou une comédie<ref name="Globe"/> Bill Murray
Meilleur scénario<ref name="Globe"/> Sofia Coppola
Modèle:Langue Meilleur acteur<ref name="BAFTA">Modèle:Lien web.</ref> Bill Murray
Meilleure actrice<ref name="BAFTA"/> Scarlett Johansson
Meilleur montage<ref name="BAFTA"/> Sarah Flack
Prix du film allemand Meilleur film étranger<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Modèle:Langue Meilleur film musical ou de comédie<ref name="awards"/>
Meilleur acteur dans un film musical ou une comédie<ref name="awards"/> Bill Murray
Meilleur scénario original<ref name="awards"/> Sofia Coppola
Modèle:Langue Meilleur scénario original<ref>Modèle:Lien web.</ref> Sofia Coppola
Modèle:Langue Meilleur film<ref name="spirit">Modèle:Lien web.</ref>
Meilleur acteur<ref name="spirit"/> Bill Murray
Meilleur réalisateur<ref name="spirit"/> Sofia Coppola
Meilleur scénario<ref name="spirit"/> Sofia Coppola
[[National Society of Film Critics|Modèle:Langue]] Meilleur acteur<ref>Modèle:Lien web.</ref> Bill Murray
Ruban d'argent Meilleur film étranger<ref name="awards"/>
Prix du Syndicat français de la critique de cinéma Prix Léon Moussinac
2005
César du cinéma Meilleur film étranger<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Prix Sant Jordi du cinéma Meilleur acteur étranger<ref name="awards"/> Bill Murray
Meilleure actrice étrangère<ref name="awards"/> Scarlett Johansson
Modèle:Langue Meilleur film étranger<ref name="awards"/>

Nominations

Année Cérémonie ou récompense Prix Nommé(es)
2004
Oscars du cinéma Meilleur film<ref name="Oscars"/> Ross Katz et Sofia Coppola, producteurs
Meilleur acteur<ref name="Oscars"/> Bill Murray
Meilleur réalisateur<ref name="Oscars"/> Sofia Coppola
Modèle:Langue Meilleure actrice dans un film musical ou une comédie<ref name="Globe"/> Scarlett Johansson
Meilleur réalisateur<ref name="Globe"/> Sofia Coppola
Modèle:Langue Meilleur film<ref name="BAFTA"/>
Meilleur réalisateur<ref name="BAFTA"/> Sofia Coppola
Meilleur scénario original<ref name="BAFTA"/> Sofia Coppola
Meilleure musique<ref name="BAFTA"/> Kevin Shields et Brian Reitzell
Meilleure photographie<ref name="BAFTA"/> Lance Acord
Prix David di Donatello Meilleur film étranger<ref name="awards"/>
Modèle:Langue Meilleur acteur<ref>Modèle:Lien web.</ref> Bill Murray
Modèle:Langue Meilleur réalisateur<ref>Modèle:Lien web.</ref> Sofia Coppola
Modèle:Langue Meilleur réalisateur<ref name="awards"/> Sofia Coppola
Meilleure actrice dans un second rôle<ref name="awards"/> Scarlett Johansson
Modèle:Langue Meilleur acteur<ref name="mtv">Modèle:Lien web.</ref> Bill Murray
Meilleure révélation féminine<ref name="mtv"/> Scarlett Johansson
Modèle:Langue Meilleur film étranger<ref name="awards"/>
2005
Union de la critique de cinéma Grand Prix<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Lion tchèque Meilleur film étranger<ref name="awards"/>
Modèle:Langue Meilleur film étranger<ref name="awards"/>

Analyse

Le titre du film se réfère à une scène pendant laquelle un réalisateur japonais donne de longues directives au personnage interprété par Bill Murray, l'essentiel de celles-ci étant « perdues » dans la traduction très incomplète qui en est faite à l'acteur. Cependant, au-delà de cet aspect, les deux personnages principaux du film, Bob et Charlotte, sont perdus dans une culture japonaise qui leur est totalement étrangère et surtout dans leur vie et leurs relations avec leurs conjoints respectifs, une sensation amplifiée par leur désorientation due au décalage des cultures et qui les conduit à nouer rapidement des liens<ref name="Gehring"/>. Emmanuel Burdeau soutient que l'exotisme offre Modèle:Citation et que la nature ambigüe de la relation entre Bob et Charlotte est finalement Modèle:Citation en comparaison de la réflexion sur la culture japonaise et le langage. Pour Burdeau, la scène du karaoké a Modèle:Citation en Modèle:Citation et permet à Bob et Charlotte de Modèle:Citation<ref name="Burdeau">Modèle:Article.</ref>.

Pour Jean-Pierre Coursodon, Bob et Charlotte sont Modèle:Citation et ont en commun Modèle:Citation, comme Modèle:Citation. Leur situation de malaise dans ce pays Modèle:Citation est propice à une rencontre amoureuse, mais Sofia Coppola évite les poncifs de la comédie romantique en rendant son film plus mélancolique et en le dirigeant vers une Modèle:Citation, la solitude en étant le fil conducteur. La réalisatrice sacrifie néanmoins au traditionnel baiser final, mais celui-ci Modèle:Citation, il Modèle:Citation<ref name="Coursodon">Modèle:Article.</ref>. L'universitaire Marco Abel classe Modèle:Langue dans la catégorie des films qui appartiennent au mouvement Modèle:Citation, dont la caractéristique est d'offrir une perspective négative sur l'amour et le sexe, les personnages rejetant la notion idéalisée de la monogamie durant toute leur vie<ref>Modèle:Article.</ref>.

L'écrivain et réalisatrice Anita Schillhorn van Veen interprète le film comme une critique de la modernité, selon laquelle Tokyo est un monde flottant moderne proposant des plaisirs fugaces trop aliénants et immoraux pour favoriser des relations profondes<ref>Modèle:Article.</ref>. Maria San Filippo, écrivain et maître de conférences, estime que Tokyo est une métaphore des visions du monde de Bob et Charlotte. L'ambiance paisible de l'hôtel représente le désir de sécurité et de tranquillité de Bob, alors que l'atmosphère dynamique des rues de la ville symbolise la volonté de Charlotte de s'impliquer dans le monde<ref name="Filippo">Modèle:Article.</ref>.

Fichier:Ikebana DSC 9512 (13032058543).jpg
La culture japonaise, représentée entre autres à travers l'ikebana dans une scène, fait partie des thèmes principaux du film.

Toujours selon Maria San Filippo, la façon dont les Japonais sont perçus uniquement du point de vue de touristes américains Modèle:Citation. Sofia Coppola sait de sa propre expérience Modèle:Citation<ref name="Filippo"/>. Pour le professeur Robin Antepara, bien que le film véhicule certains stéréotypes, Charlotte personnifie d'un autre côté le sens de l'observation des Japonais, une qualité souvent négligée<ref>Modèle:Article.</ref>. Emmanuel Burdeau insiste sur l'inversion des Modèle:Citation des Américains et des Japonais, particulièrement visible dans les scènes du tournage de la publicité et du karaoké, où des Japonais volubiles et surexcités s'opposent à des Américains sur la réserve et où la satire féroce Modèle:Citation. Sofia Coppola s'interroge sur la Modèle:Citation associée au Japon, Modèle:Citation, et entretient avec ce film sa Modèle:Citation<ref name="Burdeau"/>.

L’essayiste Robert Hahn suggère que Sofia Coppola utilise le clair-obscur pour renforcer son histoire. Les tons lumineux qui dominent le film symbolisent selon lui l'humour et la romance et contrastent avec les tons plus sombres qui représentent le sentiment sous-jacent de découragement. Il compare ces jeux de lumière à la technique du peintre John Singer Sargent<ref>Modèle:Article.</ref>. Le premier plan du film, un plan rapproché de Charlotte allongée en sous-vêtements roses, a été comparé à celui de Brigitte Bardot dans la première scène du Mépris (1963)<ref>Modèle:Article.</ref>. Toutefois, pour Maria San Filippo, ce plan est utilisé dans Le Mépris dans le but d'une réflexion sur l'objectification sexuelle alors que Sofia Coppola semble rechercher un but uniquement esthétique<ref name="Filippo"/>. Le professeur de cinéma Geoff King note que ce plan est marqué d'un attrait évident par son érotisme potentiel et d'un charme plus subtil par sa qualité artistique. C'est selon lui un exemple du charme du film, caractéristique des films produits par les grands studios, et de ses attraits plus subtils typiques du cinéma indépendant<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Dans un autre registre, celui de la citation cinématographique, c'est le film Modèle:Langue, avec Marcello Mastroianni et Anita Ekberg, que Bob et Charlotte visionnent à la télévision.

Éditions en vidéo

Sur le marché vidéo, Modèle:Langue est distribué en DVD le Modèle:Date en [[Code de région|Modèle:Nobr]]<ref name="allmovie">Modèle:Lien web.</ref> et le Modèle:Date en Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il comprend plusieurs bonus, dont le Modèle:Langue du film, une interview de Sofia Coppola et Bill Murray, et cinq scènes coupées. La version en disque Blu-ray, sur laquelle figure les mêmes bonus, est sortie le Modèle:Date en région 1<ref name="allmovie"/> et le Modèle:Date en Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Notes et références

Modèle:Traduction/Référence Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Liens externes

Modèle:Palette Modèle:Portail Modèle:Bon article