Consumérisme
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Le mot « consumérisme » a plusieurs sens :
- un sens courant, qui définit l'ensemble des « interventions coordonnées des consommateurs face aux entreprises », y compris la protection des consommateurs, le respect de leurs droits et leur éducation<ref>Modèle:Lien web</ref> ;
- un sens répandu en sociologie, qui définit un « mode de vie fondé sur la consommation » <ref>Modèle:Lien web</ref> ;
- une théorie qui considère l'augmentation de la consommation des biens comme un bénéfice économiqueModèle:Référence nécessaire.
Défense des consommateurs
Modèle:Article connexe Son premier sens, relié à l'étymologie anglaise « consumer », qui signifie « consommateur », est celui de l'action concertée de consommateurs dans le but de défendre leurs intérêts face aux entreprises. Le terme est attesté dès 1915 par le Oxford English Dictionary avec pour définition : Modèle:Citation.
Les racines sont déjà anciennes et remontent d'une part au Mouvement des Coopératives de consommation actif tout au long de la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, et d'autre part aux différentes ligues et associations réunissant comme au Danemark au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, des femmes acheteuses<ref name="Lexinter">Consumérisme - Lexinter</ref> et où se crée en 1935 un Conseil économique pour la protection des consommateurs.
Selon le portail de l'INC le mouvement connaît une nouvelle effervescence en France, où Modèle:Citation<ref>L'histoire du consumérisme, de sa naissance à aujourd'hui (France) - Institut national de la consommation (INC)</ref>.
Il apparaît dès le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle aux États-Unis, mais ne s’est véritablement développé jusqu’à inquiéter producteurs et distributeurs que dans le courant des années 1960, notamment après la publication de la Consumer Bill of Rights (Charte du consommateur), à l’initiative du président John F. Kennedy en 1962 pour le Consumer Advisory Council. Celle-ci reposait sur 4 droits fondamentaux : 1) le droit à la sécurité, 2) le droit d’être informé, 3) le droit de choisir, 4) le droit d’être entendu<ref name=":0">Modèle:Article</ref>.
Par la suite, le consumérisme s’est notamment développé avec la médiatisation des actions de l’avocat Ralph Nader à l’encontre de la General Motors, à propos du modèle automobile Corvair, dont la sécurité était défaillante. « Un vide existe entre les promesses et la performance – un vide qui entretient un sentiment proconsumériste. Mais pour les entreprises qui œuvrent à combler ce vide, le consumérisme constitue une opportunité plutôt qu’une menace »<ref name=":0" />.
Le mouvement trouve son essor aux États-Unis et au Canada où est créé en 1967 le Department of Consumer and Corporate affairs<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Chapter 7—Department of Consumer and Corporate Affairs - 1981 Report of the Auditor General of Canada</ref>,<ref name="Lexinter"/>. À partir de la fin des années 1970 apparaissent en Europe une série de législations visant à protéger le consommateur : France (1978), Autriche (1979), Belgique (1991), Suisse (1992)<ref name="Lexinter"/>.
En France, le consumérisme est une action collective des consommateurs ayant pour objectif de s’informer sur les produits et les services offerts à la consommation et de défendre leurs droits en tant que consommateurs (conformément aux dispositions de la loi du 5 janvier 1988, en France). Il porte essentiellement sur les caractéristiques et la qualité des produits et des canaux de distribution, sur les prix pratiqués, sur la qualité et la clarté de l’information présente sur le contenant (détail de la composition, date limite de consommation, modalité(s) d’utilisation…), etc.<ref name=":0" />
Sociologie
Jean De Munck<ref>Jean De Munck, professeur invité à Paris X - Nanterre et président de 2006 à 2009 de l'École doctorale en sciences sociales de la Communauté française de Belgique</ref> pose la question Modèle:Citation<ref>Isabelle Cassiers et al., Redéfinir la prospérité, Éditions de l'Aube, 2011 Modèle:ISBN, p. 103</ref>.
Autres usages
L'usage du mot s'est considérablement élargi dans le monde des services : on parle aussi désormais de consumérisme médical<ref>Modèle:Lien web</ref>, de consumérisme immobilier, de consumérisme scolaire...Modèle:Référence nécessaire
Un autre usage tend à utiliser le mot « consumérisme » comme l’épistémè associé à la société de consommationModèle:Référence nécessaire. Il s’agirait d’une idéologie où la consommation de biens revêt une importance capitaleModèle:Référence nécessaire, jusqu'à l'excès, une situation qu'illustre bien le roman Les Choses de Georges PerecModèle:Référence nécessaire.
On retrouve cet usage chez certains analystes, essayistes, démographes (Emmanuel Todd, etc.), philosophes (Bernard Stiegler<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, etc.) ou chez des groupes engagés tels les associations dénonçant la surconsommation et qui organisent la Journée sans achat dans le monde comme l'association française Casseurs de pub<ref>Modèle:Article</ref>.
Notes et références
Annexes
Articles connexes
Notions de base Modèle:Colonnes Autres Modèle:Colonnes
Bibliographie
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Isabelle Cassiers et al., Redéfinir la prospérité, Éditions de l'Aube, 2011 Modèle:ISBN, 281 pages
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Jackson, T and M Pepper (2010), Consumerism as Theodicy – an exploration of religions and secular meaning functions ; , In Thomas, L Consuming Paradise, Oxford, Palgrave-Macmillan
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Robert Ballion, Les consommateurs d'école, Stock, 1982, Modèle:ISBN, 310 pages
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Paul N. Bloom, Stephen A. Greyser, "Directions for Consumerism: A Life Cycle Analysis", Working Paper, Marketing Science Institute, Cambridge, MA, April 1981