Léon XII

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Modèle:Titre mis en forme Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Prélat catholique

Annibale della Genga, né le Modèle:Date de naissance à Genga, près d’Ancône, et mort le Modèle:Date de décès à Rome, est le Modèle:252e évêque de Rome. Comme pape, il choisit de régner sous le nom de Modèle:Souverain- (en latin Modèle:Souverain-, en italien Modèle:Souverain-), de 1823 à 1829<ref>Les données personnelles rapportent généralement des erreurs concernant le lieu de naissance, Genga et non Spoleto ni Fabriano ni Monticelli di Genga, la date de naissance, le 2 pas le 20 ni le 22 août, et le nom de famille della Genga et non de Sermattei della Genga. Les données exactes résultent du certificat de baptême enregistré le 3 août 1760 dans le livre de baptême de la paroisse de San Clemente de Genga, conservé dans les archives paroissiales et publié par Alberico Pagnani, Storia della Genga e di Modèle:Souverain-, Genga, 1964. La correction des données personnelles est due à Raffaele Colapietra, La formazione diplomatica di Modèle:Souverain-, Rome, Instituto per la Storia del Risorgimento italiano, 1966. p. 7, données récemment confirmées par Philippe Boutry, Souverain et Pontife. Recherches prosographiques sur la Curie romaine à l'age de la Restauration (1814-1846), Rome, École Française 2002, pp. 359-361.</ref>.

Biographie

Fichier:Busto di Leone XII.jpg
Buste de Modèle:Souverain- conservé au Palais Campana (Osimo), où il a étudié.

Né dans une famille de noblesse pontificale, il est le fils du comte Ilario et de la comtesse Maria Luisa Periberti de Fabriano, qui eurent également neuf autres enfants.

Il est ordonné prêtre en 1783. Diplomate (en Suisse), il se fait remarquer en 1790 pour son éloge funèbre prononcée lors du décès de l'empereur Modèle:Souverain2.

En 1793, il devient archevêque in partibus de Modèle:Lien et est ensuite nommé nonce apostolique à Lucerne, nonce apostolique à Cologne puis en Bavière. Il y multiplie missions et contacts avec les cours d'Europe, partageant son temps entre les plaisirs de la chasse, la vaillance et les affaires ecclésiastiques. Il attire aussi la rumeur (il aurait eu une liaison et trois enfants illégitimes)<ref>Letters from Rome in: The New Monthly Magazine and Literary Journal, Tom 11, pp. 468-471.</ref>. Sa carrière d'ambassadeur cesse avec l'abolition des États pontificaux par le général Bonaparte en 1798, et il vit à l'abbaye de Monticelli (près de Genga, son lieu de naissance), où il chasse les oiseaux et développe le goût de la musique (activité aristocratique qu'il continua à développer comme Pape).

En 1814, à la chute de l’empereur des Français (et roi d’Italie) Modèle:Souverain2, il est envoyé porter les félicitations pontificales au roi Modèle:Souverain2.

En 1816, il accède au cardinalat, puis en 1820, est nommé vicaire de Rome.

À la mort de Modèle:Souverain2, il fut élu le Modèle:Date par le parti conservateur, après une période de sede vacante (siège vacant) débutée le Modèle:Date.

Gouvernement

Les premières mesures prises par le nouveau pape sont significatives de son désir de ramener l’ordre dans les États pontificaux : par des ordonnances de police, Modèle:Souverain- relance la lutte contre le brigandage endémique dans les régions montagneuses d’Italie centrale. Sont également concernés par ces mesures les patriotes carbonari dont les menées clandestines et l’organisation en sociétés secrètes inquiètent le Saint-Siège. Pour manifester un retour à la normalité de la vie à Rome, une année sainte est déclarée en 1825.

En 1824, après avoir rendu aux Jésuites la direction du 'Collège romain' (bref ‘Cum multa in Urbe’ du Modèle:Date-)<ref>Le pape lui-même est présent à l’ouverture de la nouvelle année académique, le 2 novembre</ref> avec son observatoire astronomique et son église Saint-Ignace, il relance et réorganise la vie académique dans les états pontificaux par la bulle ‘Quod divina sapientia (Modèle:Date-). Rome et Bologne deviennent des universités de premier ordre avec 38 chaires académiques. Et cinq autres, y compris Pérouse et Fermo, deviennent des universités de deuxième ordre. Toutes les chaires, sauf quelques-unes réservées aux ordres religieux, sont ouvertes à la compétition publique<ref>Ph. Caraman, University of the Nations, New York, Paulist Press, 1981, p.84-85.</ref>. Pour superviser la bonne application de ces mesures il crée la ‘Congrégation (romaine) des Études’.

En 1823, il rétablit le sermon de predica coatta, auquel les Juifs du ghetto étaient obligatoirement forcés d'assister sans broncher ainsi qu'un sermon après leur repas de shabath sous peine d'amende ou de fouet<ref>Modèle:Article</ref>,<ref name=":0">Modèle:Chapitre</ref> En 1825, il agrandit le ghetto juif de Rome<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Carla Benocci, Il rione S. Angelo, éd. Rari Nantes-Roma, Rome, 1980, p. 56</ref>. L'année suivante, il rétablit les portes du ghetto de la ville d’Ancône, que les troupes napoléoniennes avaient abattues, pour y enfermer les Juifs, ce, dès huit heures du soir et jusqu'au matin, leur impose de nombreuses restrictions et les persécute en forçant souvent leur conversion au christianisme. Ces cruautés poussent nombre de Juifs à fuir ces villes<ref name=":4">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref name=":0" />.

C'est sous son règne que sont exécutés les carbonari Angelo Targhini et Leonida Montanari.

C’est aussi sous son pontificat que la cour quitte le palais du Quirinal pour celui du Vatican.

Une doctrine conservatrice

Fichier:Leo XII statue de Fabris 1836 Saint Peter's Basilica Vatican City.jpg
Modèle:Souverain-, statue dans la basilique Saint-Pierre, au Vatican.

S’inscrivant dans une mouvance conservatrice que suivront ses successeurs, Modèle:Souverain2 puis Modèle:Souverain2, Modèle:Souverain- publie en 1825, la bulle pontificale Quo Graviora par laquelle il condamne la franc-maçonnerie.

Son intervention disciplinaire la plus marquante demeure cependant la lettre apostolique Diræ Librorum, publiée le Modèle:Date-, dans laquelle il déclare qu’« au terrible torrent de boue constitué par les livres sortis de l’officine ténébreuse des impies, sans autre but, sous leur forme éloquente et leur sel perfide, que de corrompre la foi et les mœurs et d’enseigner le péché, le meilleur remède, on en peut être assuré, est de leur opposer des écrits salutaires et de les répandre. »

Politiquement, Modèle:Souverain- est considéré comme le « pape de la Sainte-Alliance » : son hostilité au libéralisme fait de lui l’héritier politique du congrès de Vienne.

Son conservatisme politique le conduit également à s’ingérer dans la politique interne des États catholiques : il demandera ainsi à Modèle:Souverain2 d’écarter Villèle devenu président du conseil, dont ses conseillers jugent la politique trop libérale. Mais le roi Modèle:Souverain- lui répondit que « des rapports dictés par un zèle imprudent et peu éclairé avaient trompé la religion du Saint-Père sur le véritable état des choses ». Troublé, Modèle:Souverain- se renseigna de plus près ; il se rendit compte qu’une fois de plus on avait essayé de le manœuvrer. Il marqua son regret en allant prier à Saint-Louis-des-Français, pour la France.

Peu populaire en raison de son hostilité au mouvement des nationalités, Modèle:Souverain- meurt à Rome le Modèle:Date.

Anneau cardinalice aux armes de Modèle:Souverain-

Au cours de son pontificat Modèle:Souverain- créa vingt-cinq cardinaux. Un anneau cardinalice du type de celui qui est reproduit ci-dessous leur était remis par le Saint Siège. Serti d'un saphir et portant au revers du chaton les armoiries du Pape, sommées de la tiare papale et encadrées des clefs de Saint Pierre. Cet anneau cardinalice aux armes de Modèle:Souverain- fut vendu aux enchères à Paris en 2012<ref>Audap Mirabeau, Paris le 23 octobre 2012, Hôtel Drouot salle 16, lot n°84</ref>, avec une fausse provenance des collections du cardinal Fesch, parce que l'on avait confondu les armes du Premier Empire avec celles de la famille della Genga : "d'azur à l'aigle éployé d'or et couronné de même".

Fichier:Anneau Cardinalice aux armes de Léon XII.jpg Fichier:Revers d'un anneau cardinalice aux armes de Leon XII.jpg
Anneau cardinalice aux armes de Modèle:Souverain-, vue du chaton serti d'un saphir. MO Domenico Arcieri, Rome vers 1825. vue du revers du chaton aux armes de Modèle:Souverain- : "d'azur à l'aigle éployé d'or et couronné de même".

Un portrait par Chateaubriand

Dans ses Mémoires d'Outre-Tombe, l'écrivain Chateaubriand qui était ambassadeur de France auprès du Saint-Siège le décrit ainsi : Modèle:Citation bloc

Notes et références

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Bibliographie

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes

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