Fréjus
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Fréjus (prononcé Modèle:MSAPI <templatestyles src="Prononciation/styles.css" />{{#invoke:Prononciation|prononciation}}) est une commune française située dans le département du Var, en région Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Située sur la rive de la mer Méditerranée, à l’embouchure de l’Argens et du Reyran, c’est le chef-lieu du canton de Fréjus, le siège associé du diocèse, une station balnéaire et touristique de la Côte d’Azur, une ville d'art et d'histoire et la cofondatrice de l’« Association des villes et métiers d’art »<ref>Les villes labellisées "Ville et métiers d'art"</ref>.
À l’origine nommée Forum Julii, la place publique de Jules (sous-entendu César)<ref>La Provence Antique</ref>, ville romaine fondée en Modèle:Date pour s’opposer à la toute-puissance de Massilia, puis colonie voulue par Auguste en Modèle:Date sous le nom de Colonia Octavanorum pour accueillir les vétérans de la Legio VIII Augusta. Équipée sous Tibère, elle déclina jusqu’au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, date de la constitution de l’évêché. Cité d’accueil du triomphe de Charles Quint en 1536, pôle agricole varois depuis le Moyen Âge, ville de garnison depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, base aéronavale de départ de Roland Garros en 1913, frappée en 1959 par le cataclysme du barrage de Malpasset, Fréjus est avec la commune de Saint-Raphaël, le pôle économique, culturel et touristique de l’est du Var et le site de la plus grande concentration française de vestiges antiques après Arles.
Ses habitants sont appelés les Fréjusiens<ref>Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 18/05/2008.</ref> ou Forojuliens en français, les Frejulencs en provençal selon la norme classique et les Frejulen selon la norme mistralienne.
Au Modèle:Date-, Fréjus est la Modèle:4e du Var avec une population de Modèle:Nombre, au cœur de la communauté d'agglomération Var Estérel Méditerranée, Modèle:2e du département avec Modèle:Unité. Modèle:Sommaire
Géographie
Modèle:Carte communes limitrophes
Situation
Fréjus est située à l’extrémité est du département du Var, dans la plaine alluviale commune à l’Argens et au Reyran, entre le massif des Maures à l’ouest et celui de l’Esterel. Elle cerne d’ouest en est le golfe de Fréjus sur la mer Méditerranée. La commune s’inscrit dans un croissant orienté du sud-ouest au nord-est autour du golfe et de Saint-Raphaël, qui entrerait dans un rectangle de dix-sept kilomètres et douze kilomètres de côté.
Avec une surface de plus de cent kilomètres carrés, c’est la plus grande ville de l’est-varois. Le territoire est inégalement occupé, le site historique de Fréjus est au centre, fortement urbanisé, la plaine de l’Argens, marécageuse et occupée par des cultures la sépare de la station balnéaire de Saint-Aygulf au sud-ouest, le massif de l'Esterel la sépare des villages de Saint-Jean-de-l’Esterel et Saint-Jean-de-Cannes au nord-est. De plus, sur les Modèle:Unité que comporte le territoire, Modèle:Unité sont des espaces naturels non agricoles, soit plus de 54 %, en grande partie la forêt de l'Esterel<ref>Rapport de présentation du site de Fréjus sur le site de la préfecture du Var</ref>.
Type d’occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
---|---|---|
Espace urbain construit | 35,96 % | 3 783,00 |
Espace urbain non construit | 9,18 % | 966,00 |
Espace rural | 54,86 % | 5 771,00 |
Source : CDIG Var<ref>Mode d’occupation du sol en 2003, CDIG-Var</ref> |
Comparativement, les espaces construits ne représentent que 36 % du territoire avec trois-mille-sept-cent-quatre-vingt-trois hectares. L’Institut national de l'information géographique et forestière donne les coordonnées géographiques 43°26'02" N et 06°44'10" E au point central de son territoire<ref>Fiche de Fréjus sur le site de l’IGN. Consulté le 06/09/2008.</ref>. Elle est en totalité incluse dans l’espace urbain Nice-Côte-d'Azur, dans le Territoire Var Esterel du conseil général du Var<ref>Contrat de territoire Var Esterel sur le site du conseil général du Var. Consulté le 08/09/2008.</ref>. Elle se trouve au centre de son aire urbaine qui regroupe Fréjus, Saint-Raphaël et Puget-sur-Argens.
Le territoire de Fréjus est traversé au nord par l’autoroute A8 (La Provençale) (le péage du Capitou est situé sur son territoire), au sud par l’ancienne nationale 98 qui parcourt tout le littoral entre La Valette-du-Var et Roquebrune-Cap-Martin, au centre par l’ancienne Nationale 7 qui entre en centre-ville, venant du Puget-sur-Argens en direction des Adrets-de-l’Esterel en empruntant le chemin de l’ancienne voie romaine Via Julia Augusta. La voie ferrée de la ligne de Marseille-Saint-Charles à Vintimille (frontière) emprunte le même chemin mais s’en écarte pour rejoindre Saint-Raphaël sur le littoral. L’axe routier composé des départementales D559 (ancienne nationale 98), DN7 (ancienne nationale 7), D 100 et D 37 forme maintenant une rocade pour l’agglomération de Fréjus - Saint-Raphaël, la D 98 étant la pénétrante qui relie les deux centres-villes.
Fréjus est située à six-cent-quatre-vingt-onze kilomètres au sud-est de Paris-Notre-Dame, point zéro des routes de France, cent-onze kilomètres à l’est de Marseille, soixante-quatorze kilomètres au nord-est de Toulon, vingt-cinq kilomètres au sud-est de Draguignan, cinquante-cinq kilomètres à l’est de Brignoles, vingt kilomètres au nord-est de Saint-Tropez, vingt-six kilomètres au sud-ouest de Cannes et soixante-quinze kilomètres au sud-ouest de la frontière italienne.
Hydrographie et les eaux souterraines
Le fleuve Argens traverse la commune du nord-ouest au sud, où il se jette dans la mer. La plaine au sud de la ville est formée par le lit majeur de l'Argens : il s'agit d'une vaste plaine inondable dans laquelle le fleuve, au fil des siècles, s'est déplacé à diverses reprises. Les étangs de Villepey et celui des Esclamandes sont pour partie les vestiges d'anciens tracés du lit. L'ancienne base aérienne, devenue « base-nature » a été construite sur certains de ces anciens méandres, et le port moderne de Fréjus se trouve au débouché d'un ancien parcours du fleuve. Cette plaine inondable est aujourd’hui occupée par de nombreuses installations, notamment des terrains de camping.
À l'amont immédiat de la commune, le débit de l'Argens est mesuré à la station de Roquebrune-sur-Argens. Le plus grand débit instantané connu y a été de Modèle:Unité lors de la crue du 6 novembre 2011.
La commune est parcourue par plusieurs autres cours d'eau :
- le Reyran du nord au sud ;
- le Pédégal qui la sépare à l'est de Saint-Raphaël ;
- le Gonfaron dans le quartier Le Cocq ;
- le Valescure dans le quartier du même nom, situé le long du cours d'eau ;
- le Gargalon au nord<ref>1,2 Les reliefs et l'hydrologie : Les ruisseaux des vallons de Fouricaton et de La Mourre convergent au Sud du Bas Estérel pour alimenter le torrent du Gargalon, Modèle:P.</ref> ;
- la Vernède, le Compassis<ref>Plan de prévention des risques naturels d'inondation (PPRI)</ref>, la Grande<ref>La Grande Garonne ruisseau la garonne</ref> et la Petite Garonne<ref>Protection de la Zone d’activités de la Palud contre les inondations</ref>, à l'ouest de la ville.
Le Reyran est le plus puissant des cours d'eau de la commune, après l'Argens. Il a longtemps été un affluent de celui-ci, et il en est le principal dans la commune. Depuis l'artificialisation totale de son lit, il partage avec le fleuve un petit estuaire commun. Après la catastrophe de Malpasset, le cours aval du Reyran a en effet subi de lourds travaux d'aménagement : création d'un lit mineur artificiel (gabarit uniforme, fond et berges en béton), construction de deux digues latérales au plus près de lit mineur, protégées par un glacis bétonné côté cours d'eau. Ces aménagements ont eu pour effet de supprimer totalement la mobilité naturelle du cours d'eau, ainsi que le cortège végétal des berges, et d'empêcher les débordements lors des crues. Cette situation a favorisé le développement de l'urbanisation le long de la rivière, dans des zones désormais soumises à un risque de rupture éventuelle des digues.
Le débit moyen du Reyran est mesuré par une station hydrométrique gérée par l’État. Cette station a été créée en 1970 et est couplée à un pluviomètre. Le module du cours d'eau est de 0,595 m3/s. Son débit moyen minimal annuel sur trois jours (VCN3) est de 0,003 m3/s. Son plus fort débit instantané pour la crue biennale est de 52 m3/s et de 140 m3/s pour la crue cinquantennale. Le plus fort débit instantané de crue est de 237 m3/s pour la [[Inondations d'octobre 2015 dans les Alpes-Maritimes|crue du Modèle:Date-]].
Des rigoles ont été aménagées entre l'Argens et le Reyran pour irriguer les cultures. De nombreux torrents éphémères dévalent les pentes de l’Esterel pour alimenter le Reyran.
Ruisseaux<ref>Agence de l'eau Rhône Méditerranée Corse</ref> : Un ruisseau parcourt approximativement le tracé de l'ancien canal du port antique et se jette dans la mer à Fréjus-Plage. Un autre encadre la base nature et se jette dans le Reyran.
- Ruisseau de Suveret,
- Ruisseau de Valbonnette,
- Ruisseau du Gabre de Gourin,
- Ruisseau du Perthus.
Plusieurs plans d’eau sont répartis sur le territoire<ref>L'eau dans la commune</ref> :
- les étangs de Villepey<ref>les étangs de Villepey, Conservatoire du littoral</ref> à l'ouest de l'Argens qui occupent deux cent cinquante hectares protégés, au nord ;
- l'étang des Esclamandes<ref>Plage des Esclamandes à Saint Aygulf</ref> au sud de l'estuaire actuel de l'Argens, et dont il était l'estuaire au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle ;
- le lac de l'Avellan de sept hectares et demi, réservoir pour la lutte contre les feux de forêt (PENA) ;
- le lac du barrage de Saint-Esprit<ref>Barrage du Saint-Esprit</ref> dans le quartier de la Tour de Mare ;
- le lac Aurélien dans le parc de la villa ;
- le réservoir du Gargalon constitue également une réserve d'eau intercommunale<ref>Réservoir du Gargalon</ref>,<ref>Les réservoirs d'eau : Réservoir de Bellevue, de Saint-Aygulf Bas, du Collet Redon et du Gargalon</ref> ;
- deux petits étangs dans la zone humide qui s'étend entre la base-nature et la plage<ref>Plage de la base nature - Handiplage à Fréjus</ref>.
Relief et géologie
À l’inverse des communes voisines de Saint-Raphaël et Roquebrune-sur-Argens, le littoral de Fréjus est plat et constitué d’une plage de sable blond presque continue sur une longueur de six kilomètres entre Saint-Aygulf et Saint-Raphaël.
S’ajoutent les plages des Petit<ref>plage du Petit Boucharel</ref> et Grand Boucharel<ref>Calanque du Grand Boucharel</ref> et la plage du Pébrier<ref>Plage du Pébrier</ref> sur la côte découpée des Maures à Saint-Aygulf. Le mont Vinaigre à Modèle:Unité est le point culminant de la commune, suivi par le sommet du Marsaou à Modèle:Unité<ref>Sommet du Marsaou</ref>. Le site historique de la ville est construit sur un petit promontoire nommé la butte Saint-Antoine dans la plaine du Reyran.
Sismicité
Il existe trois zones de sismicité dans le Var : la zone 0 à risque négligeable (c’est le cas de bon nombre de communes du littoral varois, ainsi que d’une partie des communes du centre Var. Le risque de tsunami, lié à un séisme en mer, reste modérée selon le Bureau de recherches géologiques et minières (amplitude des vagues pouvant dépasser Modèle:Unité)<ref>Risque de tsunami en Méditerranée : la carte des zones les plus exposées dans le Var, sur Var-Matin</ref> ; la zone 1a à risque très faible (concerne essentiellement les communes comprises dans une bande allant de la montagne Sainte-Victoire, au massif de l'Esterel) ; la zone 1b à risque faible (ce risque le plus élevé du département, qui n’est pas le plus haut de l’évaluation nationale, concerne vingt-et-une communes du Nord du département). La commune de Fréjus, est en zone sismique de très faible risque « 1a »<ref>Sismicité du Var sur le site de la préfecture. Consulté le 22/04/2011.</ref>.
Communes limitrophes
Au sud et au sud-est, Fréjus est baignée par son golfe dans la mer Méditerranée. Au sud-ouest de la station de Saint-Aygulf se trouve le quartier des Issambres dépendant de Roquebrune-sur-Argens. À l’ouest se trouve le village de Roquebrune-sur-Argens, toujours à l’ouest et au nord-ouest la commune est limitrophe du Puget-sur-Argens, au nord du quartier militaire de Caïs se trouve Bagnols-en-Forêt et la communauté de communes du Pays de Fayence. À l’est de Fréjus ville et plage se trouve Saint-Raphaël, du littoral jusque dans les hauteurs de l’Esterel. Toujours dans l’Esterel, les hameaux de Saint-Jean-de-l’Esterel et Saint-Jean-de-Cannes sont séparés par la route nationale 7 des Adrets-de-l’Esterel au nord-est et de Mandelieu-la-Napoule à l’est.
Climat
Fréjus est située sur la Côte d’Azur et bénéficie d’un climat méditerranéen aux étés chauds et secs et aux hivers doux et humides. Le mistral souffle parfois, bien que la commune soit abritée par les massifs des Maures et de l’Esterel. Elle peut être plus exposée au levant ou au sirocco qui surviennent heureusement rarement. En moyenne annuelle, la température s’établit à Modèle:Tmp avec une moyenne maximale de Modèle:Tmp et une minimale de Modèle:Tmp. Les températures nominales maximales et minimales relevées sont de Modèle:Tmp en juillet-août et Modèle:Tmp en décembre et janvier, valeurs douces grâce à la présence de la Méditerranée. L’ensoleillement record s’établit à Modèle:Unité par an avec une pointe à Modèle:Nombre en août. Autre valeur importante, caractéristique du climat méditerranéen, les précipitations totalisent Modèle:Unité sur l’année, très inéquitablement réparties avec moins de quinze millimètres en juillet et plus de cent quinze millimètres en octobre.
La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1919 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après. Modèle:Climat
Lieux-dits, écarts et quartiers
Fréjus comporte plusieurs quartiers : le centre ancien, Gallieni, Valescure, La Magdeleine, la Tour de Mare, le Capitou, Sainte-Brigitte, les grands ensembles de Villeneuve, de l’Agachon, de la Gabelle et la de Provence, Port-Fréjus et Fréjus-Plage.
S’ajoutent le quartier militaire Le Cocq avec les lotissements de Caïs, Vernèdes, Colombier et Montourey, et trois villages éloignés.
La station balnéaire de Saint-Aygulf se trouve au sud-ouest de Fréjus.
Fréjus comprend deux quartiers prioritaires de la politique de la ville : La Gabelle à l'est et L'Agachon à l'ouest, avec Modèle:Nombre respectivement environ<ref>Commune : Fréjus sur sig.ville.gouv.fr</ref>.
Urbanisme
Typologie
Fréjus est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Fréjus, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Fréjus, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nb, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Accueil - Géoportail de l'Urbanisme</ref>.
Le Schéma de cohérence territoriale (SCoT)<ref>Schéma de cohérence territoriale (SCoT)</ref> de la Communauté d'agglomération Var Estérel Méditerranée (CAVEM) est devenu l’outil de conception et de mise en œuvre de projets d’aménagement et de développement durable à l’échelle des 5 communes de l’agglomération : Les Adrets-de-l'Estérel, Fréjus, Puget-sur-Argens, Roquebrune-sur-Argens et Saint-Raphaël.
Occupation des sols
L'occupation des sols simplifiée de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est la suivante : forêts et milieux semi-naturels (55,5 %), territoires artificialisés (25,8 %), territoires agricoles (17,7 %), surfaces en eau (1,0 %).
Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols détaillée de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de cette même base.
Type d’occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
---|---|---|
Tissu urbain continu | 0,6 % | 60 |
Tissu urbain discontinu | 16,6 % | 1743 |
Zones industrielles ou commerciales et installations publiques | 2,7 % | 276 |
Aéroports | 1,1 % | 114 |
Extraction de matériaux | 0,4 % | 38 |
Décharges | 0,05 % | 5 |
Espaces verts urbains | 0,2 % | 25 |
Équipements sportifs et de loisirs | 4,3 % | 450 |
Terres arables hors périmètres d'irrigation | 2,5 % | 261 |
Vignobles | 1,6 % | 165 |
Prairies et autres surfaces toujours en herbe | 2,2 % | 229 |
Systèmes culturaux et parcellaires complexes | 9,1 % | 956 |
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants | 2,4 % | 251 |
Forêts de feuillus | 1,3 % | 132 |
Forêts de conifères | 3,8 % | 404 |
Forêts mélangées | 13,8 % | 1453 |
Végétation sclérophylle | 35,3 % | 3706 |
Forêt et végétation arbustive en mutation | 1,0 % | 110 |
Plages, dunes et sable | 0,2 % | 25 |
Plans d'eau | 0,8 % | 85 |
Mers et océans | 0,2 % | 17 |
Source : Corine Land Cover<ref>Modèle:Lien web.</ref> |
Voies de communications et transports
Voies routières
Fréjus est accessible en voiture, par l’autoroute A8 (E80) avec trois sorties : « Puget-sur-Argens - Fréjus quartiers ouest », « Fréjus-Saint-Raphaël » et « Les Adrets-de-l'Estérel » pour les hameaux de Saint-Jean-de-l’Estérel et Saint-Jean-de-Cannes. L’axe routier composé des départementales D559 (ancienne Nationale 98), DN7 (ancienne Nationale 7), D100 et D37 forme maintenant une rocade pour l’agglomération de Fréjus - Saint-Raphaël, la D98 étant la pénétrante qui relie les deux centres-villes.
Pistes cyclables et voies vertes
Véloroute et Eurovélo :
- V65 du Schéma national des véloroutes et voies vertes<ref>Le schéma national des véloroutes et voies vertes</ref> qui reliera à terme Les Saintes-Maries-de-la-Mer à Nice<ref>Le parcours cyclable du littoral V65</ref>,<ref>De Port-Grimaud à Fréjus / Parcours cyclable du littoral</ref>.
- Les voies vertes dans le Var : Voie Verte Saint Aygulf - Fréjus<ref>Modèle:Unité de pistes cyclables sur 10 voies vertes</ref>.
Transports en commun
Commune desservie par le réseau régional de transports en commun Zou ! (ex Varlib). Les collectivités territoriales ont en effet mis en œuvre un « service de transports à la demande » (TAD), réseau régional Zou !<ref>Réseau régional de transports en commun</ref>.
En autobus, la gare routière en bas du parking du Clos de la Tour est desservie par la ligne 20 du réseau LER PACA, les lignes 2601, 2602, 3601, 3602, 3603, 7601 et 7702 du réseau départemental Varlib et les cars C.P.F groupe Beltrame ligne 3003 à destination de l’aéroport de Nice-Côte d’Azur et les lignes 1,2,3,4,9,11,13,14,15,16,A,B,C et CAPITOU du réseau intercommunal Esterel Côte d'Azur Agglomération LeBus exploité par Estérel Cars et Rafael bus (Delli-Zotti).
Lignes SNCF
En train, la gare de Fréjus (SNCF) est située sur la ligne de Marseille-Saint-Charles à Vintimille (frontière), desservie par les lignes 03 et 06 du TER Provence-Alpes-Côte d'Azur. La gare de Fréjus-Saint-Raphaël-auto-couchettes en provenance de Paris-Austerlitz et Paris-Bercy permet encore le transport conjoint des automobiles et des passagers. La gare de Saint-Raphaël-Valescure permet l’accès aux réseaux TGV, iDTGV et Intercités.
Transports aériens
En avion, l’aéroport de Cannes - Mandelieu est situé à vingt-deux kilomètres, l’aéroport de Nice-Côte d’Azur à quarante-six kilomètres, l’aéroport de Toulon - Hyères à soixante et un kilomètres et l'aéroport de La Môle - Saint-Tropez à trente-trois kilomètres.
Ports
- Ports en Provence-Alpes-Côte d'Azur :
- Port Lympia (port de Nice), à Modèle:Unité.
- Port Hercule (Port de Monaco), à Modèle:Unité.
- Rade de Toulon, à Modèle:Unité.
En bateau, le service de navettes Bateaux de Saint-Raphaël relie Port-Fréjus, Saint-Aygulf et Saint-Raphaël. Au départ de Port-Fréjus, des vedettes permettent de rallier Saint-Tropez et Cannes.
Toponymie
Le nom de la commune tire ses origines du nom de la colonie romaine Forum Julii, pouvant se traduire par place (publique) de Jules<ref>Fréjus romaine la ville et son territoire. Agglomérations de Narbonnaise, des Alpes-Maritimes et de Cisalpine à travers la recherche archéologique</ref>, devenue Forum Julium au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, transformé en Foro Julii depuis la Table de Peutinger et apparaissant sous le nom Frejurio en 1024, la commune trouve son nom actuel à partir de 1416. Avant 1801, le nom s’écrivait Frejus sans accent aigu. La commune est parfois donnée pour être la capitale du Fréjurès. Le nom de la commune s’écrit Frejús en occitan provençal selon la norme classique<ref>Élie Lèbre & Guy Martin & Bernard Moulin (2004) Dictionnaire de base français-provençal, Aix-en-Provence: CREO Provença / Edisud</ref> et Freju(s) selon la norme mistralienne<ref>Frédéric Mistral, Lou Tresor dóu Felibrige, 2 vol.</ref> (prononcé Modèle:MSAPI).
Le lieu-dit Malpasset tirerait son nom de l’époque où il était risqué de traverser ce passage à travers l’Esterel en diligence à cause des nombreux brigands présents dans les collines.
Histoire
Modèle:Article détaillé L’origine de l’occupation de Fréjus remonte peut-être au peuple celto-ligure qui occupait plus loin vers l'est le port naturel d’Ægytna<ref>Historique de la présence Ligures à Fréjus</ref>. Des vestiges d’un mur de défense sont encore visibles sur le mont Auriasque<ref>VEstiges Ligures sur l’Auriasque</ref> et au Bonnet de Capelan<ref>Vestiges Ligures au Bonnet du Capelan</ref>. À cette époque, le paysage était différent, la Mer Méditerranée s’avançait deux cents mètres plus avant dans les terres, la butte de Fréjus en était séparée par des marais, qui se prolongeaient jusqu’au confluent du Reyran et de l’Argens.
L’Antiquité
Le site de Fréjus présentait de nombreux avantages : la vaste butte protégeait des inondations du Reyran, et de possible attaques ennemies ; l’eau était facilement accessible ; la mer Méditerranée à proximité et le nœud de voies de communication formé par la Via Julia Augusta de l’Italie au Rhône, la Via Domitia qui descendait de Segustero et la route des Maures en faisait un carrefour important. De plus, si les Phocéens étaient présents à Agathon et Athénopolis, ils n’occupaient pas la vallée de l’Argens. S’il ne reste que peu de traces de l'occupation des Oxybiens dans la région, vaincus par les romains en 154 av. J.-C.<ref>Voir page Wikipedia Chronologie de Fréjus.</ref>, l'endroit devait être habité puisque le poète Cornelius Gallus naquit à Fréjus en Modèle:Date.
Voulue par Jules César pour supplanter Massalia, la fondation (ou l'agrandissement d'une zone habitée existante ?) de Forum Julii eut lieu à une date incertaine <ref>Histoire de la fondation d'une cité : de forum Julii à Fréjus</ref>. La ville existait au moins en Modèle:Date puisqu’elle apparaît dans la correspondance entre Plancus et Cicéron. La date de [[-49|49 Modèle:Av JC]] est retenue, en lien avec le siège de Marseille <ref>Voir la vidéo sur YouTube "Le siège de Marseille par l'armée de César 3D. Les nocturnes du plan de Rome. 06 mai 2015".</ref>.
C’est à Forum Julii qu’Octave rapatria les galères prises à Marc Antoine lors de la bataille d'Actium en Modèle:Date.
Entre 29 et Modèle:Date, Forum Julii devint colonie sous le nom de Colonia Octavanorum et reçut dès lors les vétérans de la [[Legio VIII Augusta|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | VIIIe{{#if:| }} }} légion]]. Elle se transforma alors en un marché important d’écoulement de productions artisanales et agricoles. Elle fut dotée d’une enceinte de prestige, longue de trois kilomètres sept cents mètres qui protégeait une petite superficie de trente-cinq hectares<ref>Gérard Coulon, Les Gallo-Romains : vivre, travailler, croire, se distraire – Modèle:Date--486 {{#if:|{{#ifeq:|l|{{#if:|[[| apr. J.-C.]]|apr. J.-C.}}| Modèle:Abréviation discrète}}|Modèle:Abréviation discrète}}, Paris : Errance, 2006. Collection Hespérides, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>.
Sous le règne d’Auguste, la ville devint alors Forum Iulii Octavanorum colonia, quae Pacensis appellatur et Classica<ref>Pline L’Ancien, III, 35.</ref>, chef-lieu de la nouvelle province proconsulaire de Gaule narbonnaise en Modèle:Date À partir de cette époque, elle commença son développement ; son port était la seule base navale de la flotte militaire romaine de Gaule et le second après celui d’Ostie. Plus tard, sous le règne de Tibère, furent construits tous les grands équipements dont subsistent aujourd’hui les vestiges : l’amphithéâtre<ref name="id_pp=83061_4">Fréjus : l’amphithéâtre</ref>, l’aqueduc, le phare, les thermes, le théâtre.
Le territoire de la cité, la civitas forojuliensis, s’étendait alors de Cabasse à l’ouest, à Fayence et Mons au nord d’où partait l’aqueduc, jusqu’à la Siagne à l’est qui la séparait d’Antipolis. Elle disposait d’une curie et accueillait six mille habitants. L’agriculture était développée avec des villa rustica à Villepey ou Saint-Raphaël, des exploitations minières de grès vert et porphyre bleu et la pêche en viviers lui assuraient une économie florissante <ref>Histoire de Forum Julii</ref>.
En l’an 40, Cnaeus Julius Agricola naquit à Forum Julii. Il acheva la conquête de l’île de Bretagne. Son gendre, l’historien Tacite, fit le récit de sa vie, un des chefs-d’œuvre de la littérature latine. Il y évoque brièvement au début Forum Julii comme une Modèle:Citation. La ville fut aussi citée plusieurs fois dans les écrits de Strabon et Pline l'Ancien.
Le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle vit la constitution de l’évêché de Fréjus, le deuxième de France après celui de Lyon, l’édification de la première église est attestée en 374 avec l’élection de l’évêque Acceptus. En 400 saint Léonce lui succéda, qui en tant que vicaire apostolique régnait sur une grande partie de la Provence.
Le Moyen Âge
Malgré la constitution de l’évêché, l’ensablement du port entraîna le déclin de Frejus. En 572, les Lombards ravagèrent la cité, suivis en 574 par leurs alliés saxons. En 896, les Sarrasins firent des incursions jusqu’à Apt. Le roi Raoul confirma en 924 les possessions de l’abbaye de Saint-Martin d'Autun à Fréjus, Vaison-la-Romaine et en pays du Viennois. À la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la ville était totalement détruite, les habitants avaient fui dans l’arrière-pays et les Sarrasins s’installèrent à Fraxinetum. Cette situation dura jusqu’en 973 où ils furent vaincus par [[Guillaume Ier de Provence|Guillaume {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} de Provence]] sur terre et les Byzantins sur mer. En 990, pour récupérer ses biens, l’évêque Riculf, dit aussi Riculfe<ref>« Riculphe » sur chapitre-frejus-toulon.fr</ref>, abbé de Montmajour<ref>Histoire de Fréjus. Forum Julii - Fréjus, Modèle:Nombre d'histoire</ref>, obtint du comte de Provence la possession de la cité et du port de Frejus. Il fit bâtir la cathédrale Saint-Léonce et fortifier la ville.
En 1138, le port de Frejus offrit l’abri aux marins génois qui avaient l’habitude d’y venir pour une foire<ref>Histoire de Fréjus au Moyen Âge avant 1150</ref>. En 1235, le bailliage de Frejus fut institué, il s’étendait de Gonfaron à Cotignac et d’Artignosc-sur-Verdon à la frontière italienne d’alors. Mais sous le règne de [[Charles Ier de Sicile|Charles {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} de Sicile]] il fut réduit et le siège transféré à Draguignan. Quatre foires se tenaient à Frejus, le quatrième dimanche après Pâques, le 10 août, le 21 septembre et le 29 septembre<ref>Histoire de Fréjus au Moyen Âge jusqu’en 1250</ref>. En 1299, Jacques Duèze, issu de la famille Duèze de Cahors est nommé évêque de Frejus, puis élu pape en 1316 sous le nom de Jean XXII<ref>Histoire de Fréjus au Moyen Âge jusqu’en 1350</ref>. En 1347, la Peste noire ravagea la Provence et donc Frejus.
En 1471, la ville comptait deux cent soixante-six maisons habitées. Une nouvelle invasion de pirates barbaresques, en 1475, vint à nouveau ruiner les efforts de reconstruction. Puis en 1482, alors que la ville était de nouveau menacée par la peste, François de Paule intervint et protégea par un miracle la cité. Dès lors, il devint le saint patron de la commune. C’est aussi à partir de cette date que la mainmise du roi de France sur la Provence et l’installation du parlement à Aix fit perdre à Frejus une grande partie de son indépendance et des droits seigneuriaux des évêques<ref>Histoire de Fréjus au Moyen Âge jusqu’en 1500</ref>.
De la Renaissance à l’Empire
Au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Frejus était un site important de production et commerce du blé. La vigne, la pêche, l’élevage de moutons et la poterie représentaient les autres richesses de l’économie communale. Cette relative richesse permit à Fréjus de croître démographiquement, malgré les invasions de 1524 et 1536, la guerre de religion de 1561 à 1563, la commune comptait ainsi plus de six mille habitants vers 1580<ref>Histoire de Fréjus jusqu’en 1550.</ref>. Elle fut aussi l’objet de convoitises et querelles entre les évêques et les rois de France. En 1526 et 1565, les évêques perdirent peu à peu leurs privilèges au profit de la communauté<ref>Histoire de Fréjus au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sur le site historique de Forum Julii.</ref>.
C’est en 1536, au cours d’une des guerres qui ont opposé pendant vingt-cinq ans le roi de France [[François Ier de France|François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]] et l’empereur romain germanique et roi d’Espagne Charles Quint, que ce dernier organisa son entrée triomphale dans Fréjus, la rebaptisant « Charleville » et l’érigeant en duché. Il y revint en 1537 lors de la signature de la paix de Nice pour ravitailler ses galères<ref>Charles Quint à Fréjus sur le site historique Forum Julii.</ref>. Au cours du règne d’Henri II la ville devint une amirauté.
De 1561 à 1563, les protestants étaient pourchassés et massacrés par une population viscéralement catholique dans ce qu'on appela les « Grands Jours de Fréjus ». Le calme revint en 1564 à l’occasion de la visite de Charles IX et Catherine de Médicis en Provence<ref>Les guerres de religion à Fréjus sur le site historique Forum Julii.</ref>. Mais en 1568<ref group="Note">Le bulletin d’information du GHRO no 15 d’avril 1999 semble donner 1566.</ref>, entre les deuxième et troisième guerres de religion, le baron de Cipières fut massacré avec trente-cinq cavaliers. Alors qu’ils s’étaient arrêtés dans une auberge, un attroupement se forma dans la nuit du 30 juin au [[1er juillet|Modèle:Abréviation discrète juillet]] aux cris de « À mort les huguenots ! ». Les consuls négocièrent leur désarmement contre leur sortie sains et saufs, mais à peine dans la rue ils furent massacrés<ref>Modèle:Guerres de Religion-Miquel Modèle:P..</ref> alors que Gaspard de Villeneuve, baron des Arcs, et gouverneur de la ville, avait juré de les protéger.
En 1586, l’enceinte fut agrandie, et le roi de France envoya une garnison de gascons. Bien que fervents catholiques, et en contradiction avec leur réaction moins de vingt ans plus tôt, les habitants de Fréjus firent appel au marquis de Trans, huguenot, pour qu’il les débarrasse de ces soldats considérés comme étrangers. Ils introduisirent sa troupe de nuit en décembre 1588 et massacrèrent toute la garnison. En octobre 1590, le duc de Savoie qui s’était fait proclamer comte de Provence par les Ligueurs fit une incursion jusqu’à Fréjus<ref>Miquel Modèle:P..</ref>.
De cette époque à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la cité périclita. En 1707, le Prince Eugène l’envahit. En 1789, il n’y avait pas de fontaines publiques mais deux puits. La main-d’œuvre manquait, les récoltes ne suffisaient plus à nourrir les habitants qui n’étaient pourtant plus que deux mille cinq cents. Vingt-deux représentants furent choisis pour préparer les États généraux. Finalement, six d’entre eux allèrent à Versailles, dont l’un eut une importance nationale : Emmanuel-Joseph Sieyès<ref>Fréjus sous la Révolution, sur le site historique de Forum Julii.</ref>. À cause des lois promulguées durant cette période, le clergé perdit sa puissance dans la commune qui était le siège d’un évêché important<ref>Le clergé de Fréjus sous la Révolution.</ref>. Le port qui appartenait à l’évêché était presque totalement ensablé et fut vendu comme bien national. Le nouvel acquéreur choisit de le combler pour en faire des pâtures.
Elle fut chef-lieu de district de 1790 à 1795.
Le Modèle:Date, le général Bonaparte de retour de la campagne d'Égypte débarqua à Saint-Raphaël et s’installa dans un hôtel de Fréjus<ref>Récit de l’arrivée de Bonaparte sur le site historique de Forum Julii</ref>. À cette occasion, la communauté choisit un nouveau blason, moins royaliste et clérical que le premier<ref>Histoire du blason de Fréjus.</ref>. Plus tard, en 1808, l’empereur saisit les États pontificaux et ordonna le transfert de Pie VII. Ce dernier sur le trajet de retour vers Savone séjourna dans un hôtel de la commune. Il y revint en 1814 durant son voyage de Savone à Fontainebleau<ref>Pie VII à Fréjus sur le site historique de Forum Julii.</ref>. En 1814, Napoléon séjourna de nouveau à Fréjus avant d’embarquer à Saint-Raphaël pour l’île d'Elbe<ref>Le départ de Napoléon sur le site historique de Forum Julii.</ref>.
Époque contemporaine
Modèle:Double image En 1860, la municipalité décida l’assèchement du marais du Grand Escat, situé entre la vieille ville et la mer. Ceci fait, en 1882 la commune loua les terrains aux pêcheurs qui y construisirent des cabanes de planches. Durant la même période, la station balnéaire de Saint-Aygulf se développa, notamment sous l’influence de Carolus-Duran qui y fit construire une villa et décora des édifices, notamment l’église et par la volonté de la Société du Littoral. Plus tard, les touristes britanniques firent construire des villas et hôtels à Valescure au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Ce lieu est donc aujourd'hui le quartier Valescure. Ce quartier a la particularité d'être à la fois sur Fréjus et sur Saint-Raphaël (séparation naturelle par le cours d'eau Le Pédégal).
En 1905, la nouvelle tradition taurine fit de Fréjus la ville taurine la plus à l’est du Rhône, excentrée de la Camargue. Le Modèle:Date fut décidée la création de la base aéronavale<ref>Histoire de la BAN de Fréjus sur le site historique Forum Julii</ref>. Le Modèle:Date, Roland Garros passa à la postérité pour avoir réussi la première traversée de la Méditerranée en avion entre Fréjus et Bizerte en Tunisie. Puis en 1915, grâce au général Gallieni, résident de la commune et nouveau ministre de la Guerre, la commune accueillit les régiments coloniaux dans des camps de « transition climatique ». Ces installations militaires continuèrent à s’accroître jusqu’en 1920<ref>Fréjus ville de garnison sur le site historique Forum Julii</ref>. En parallèle, dès 1920, le quartier de Fréjus-Plage fut réorganisé pour accueillir les touristes avec la construction d’hôtels, d’un casino et d’établissements de bains. L’importance de la présence militaire provenant d’outre-mer fut l’occasion de construire la pagode Hông Hiên Tu en 1917 et la mosquée Missiri en 1928. En 1926 et 1932, la base aéronavale s’étendit, jusqu’à approcher de l’Argens à l’ouest et de la voie ferrée du train des pignes au nord.
En 1942, alors que l’armée allemande traversait la ligne de démarcation, les italiens traversèrent Fréjus le Modèle:Date. Le 27 novembre, la Luftwaffe occupa la base navale<ref>Histoire de l’occupation de Fréjus durant la Modèle:2e GM</ref>. Les 22, 23 et 24 janvier 1943 fut organisée la rafle de Marseille au cours de laquelle entre vingt et vingt-cinq-mille habitants du quartier du Vieux-Port furent déportés vers le camp d’internement aménagé à Fréjus dans le camp militaire de Caïs. En 1944, une rumeur parcourut la cité : Modèle:Citation, rumeur confirmée par un message codé diffusé à la BBC : Modèle:Citation. Et effectivement, le Modèle:Date, dans le cadre du débarquement de Provence, les plages de Fréjus-Plage et de Villepey virent débarquer les forces de la Camel Red composées de la [[36e division d'infanterie (États-Unis)|Modèle:36e d’infanterie américaine]]<ref>Carte et résumé du Débarquement de Provence</ref>. La ville fut fortement bombardée, de nombreux bâtiments furent détruits, mais dès le 18 août, la ville était libérée, l’électricité rétablie pour quelques heures le 22 août, et à partir de la fin du mois, les déblaiements commencèrent<ref>Récits de la libération de Fréjus sur le site historique de Forum Julii.</ref>. En 1958, Fréjus perdit le siège de l’évêché au profit de Toulon mais garda la domination sur le diocèse.
Modèle:Double image Le Modèle:Date, après vingt-quatre heures de pluies torrentielles, à Modèle:Heure survint la rupture du barrage de Malpasset et à Modèle:Heure, la ville fut dramatiquement touchée par une vague destructrice d'une dizaine de mètres de hauteur, qui fit quatre-cent-vingt-trois morts, soixante-dix-neuf orphelins et détruisit cent-cinquante-cinq bâtiments<ref>Analyse et bilan de la catastrophe de Malpasset sur le site Forum Julii</ref> pour des dégâts estimés à vingt-quatre milliards de francs. La ville fut aidée dans sa reconstruction par l’émission d’un timbre à surtaxe, la Marianne à la nef surchargée. À la suite de cette catastrophe, deux reportages consacrés à Fréjus furent diffusés dans l’émission Cinq colonnes à la une le Modèle:Date<ref>Vidéo de l’émission du 2 décembre 1959 de Cinq colonnes à la une sur le site de l’INA.</ref> et le Modèle:Date<ref>Vidéo de l’émission du 5 février 1960 de Cinq colonnes à la une sur le site de l’INA.</ref>. Le Modèle:Date, le général De Gaulle vint à Fréjus en voyage officiel, reçu par le maire de l’époque André Léotard<ref>Archive vidéo de la visite de Charles De Gaulle à Fréjus sur le site de l’INA</ref>. En 1968, elle devint la ville marraine de l’Escadron de transport 3/60 Esterel lors de sa constitution sur la Base aérienne 107 Villacoublay.
Le Modèle:Date, le [[4e régiment d'infanterie coloniale|Modèle:4e d’infanterie de marine]] s’installa jusqu’en 1980, année où la commune récupéra certains terrains militaires et où le [[21e régiment d'infanterie coloniale|Modèle:21e d’infanterie de marine]] s’installait dans le quartier de Caïs<ref>Histoire du Modèle:21e RIMa à Fréjus</ref>. Le Modèle:Date, la convention du dixième anniversaire du Parti républicain se tint à Fréjus alors que le maire d’alors François Léotard en était le président<ref>archive vidéo de la convention du PR à Fréjus sur le site de l’INA</ref>. Il y annonça sa décision de rester au gouvernement alors que Jacques Chirac lui avait demandé de choisir entre son poste de ministre de la Culture ou de militant politique. Le Modèle:Date, le bassin de plaisance de Port-Fréjus était inauguré, alors que la première évocation du projet datait de 1948<ref>Histoire de Port-Fréjus</ref>. En Modèle:Date, la ville devint la marraine du TCD Foudre de la Marine nationale.
En 1992, la commune participa à la création du réseau Villes et Métiers d’Art<ref>Présentation de l'"association "Ville et Métiers d'Art" (VMA)</ref>. En 1993, elle accueillit des épreuves de la Coupe Davis. Au cours de l’une d’entre elles le Modèle:Date, l’équipe indienne battit la France dans les arènes<ref>Archive vidéo de l’élimination de la France par l’Inde à Fréjus sur le site de l’INA</ref>. En 1995, la base d'aéronautique navale de Fréjus-Saint Raphaël fut définitivement démantelée au profit de celle d’Hyères, scellant la fin de l’aviation à Fréjus. Dès lors, cet espace fut transformé en base nature François Léotard, un vaste espace naturel, sportif et d’exposition.
Le matin du Modèle:Date, neuf-cent-huit clandestins kurdes s’échouèrent sur les plages de Fréjus. Placés en détention à proximité de la base militaire, trois semaines plus tard, cinq-cents d’entre eux avaient déjà échappé à la surveillance des autorités<ref>Récit sur les Kurdes de Fréjus</ref>.
Après un long combat administratif avec le maire de Fréjus David Rachline, une deuxième mosquée ouvre en 2016.
Politique et administration
Fréjus est le bureau centralisateur du canton de Fréjus. David Rachline (RN) en est le maire depuis le 5 avril 2014. La commune est rattachée à la cinquième circonscription du Var représentée par le député Philippe Michel-Kleisbauer (MoDem). Quarante-cinq élus siègent au conseil municipal. La commune de Fréjus dispose du code postal 83600, le quartier de Saint-Aygulf du 83370. L’Insee lui attribue le code 83 1 13 061<ref>Fréjus sur le site de l’Insee. Consulté le 19/09/2009.</ref>.
La commune dépend des tribunaux d’instance, de commerce et du conseil de prud’hommes situés sur son territoire, du tribunal de grande instance de Draguignan et de la cour d'appel d'Aix-en-Provence.
Elle est la ville marraine du TCD Foudre de la Marine nationale depuis 1991<ref>Parrainage et information sur le TCD Foudre sur le site historique Forum Julii.</ref> et de l’escadron de transport 3/60 Esterel de l’Armée de l’air depuis 1968<ref>Information sur l’escadron de transport 3/60 Esterel sur le site historique de Forum Julii.</ref>.
Budget et fiscalité 2008 - 2009
En 2008, la commune gérait un budget de Modèle:Euro dont Modèle:Euro de fonctionnement et Modèle:Euro d’investissements<ref>Comptes municipaux sur la base Alize du ministère des Finances. Consulté le 29/04/2009.</ref>, financés à 44,95 % par les impôts locaux<ref>Analyse détaillée des comptes municipaux sur la base Alize du ministère des Finances. Consulté le 29/04/2009.</ref>, la dette municipale s’élevait la même année à Modèle:Euro<ref>Endettement municipale sur la base Alize du ministère des Finances. Consulté le 29/04/2009.</ref>. En 2009, avec une dette par habitant s’élevant à Modèle:Euro , Fréjus se trouvait à la troisième place nationale des communes les plus endettées dans le classement établi par Le Journal du Net<ref>Fiche de Fréjus dans le classement des communes endettées sur le site journaldunet.com Consulté le 29/11/2009.</ref>. Elle employait 662 agents territoriaux<ref>Budget municipal dans le journal municipal no 35 janvier-février 2007</ref>, disposait d’un parc de logements sociaux de 9 % du parc locatif<ref>Taux de logements sociaux sur le blog de campagne de la candidate PS Elsa Di Meo</ref>, loin de l’obligation fixée par la loi SRU. En 2006, les taux d’imposition s’élevaient à 12,80 % pour la taxe d'habitation, 16,25 % et 30,00 % pour la taxe foncière (bâti et non bâti), 13,10 % pour la taxe professionnelle établie par l’intercommunalité<ref>Taux d’imposition sur le site Taxe.com Consulté le 29/04/2009.</ref>. Elle a mis en place un centre communal d'action sociale, un service d’aide à la recherche d’emploi et de logement, un office de tourisme pour l’ensemble de la commune et un syndicat d’initiative <ref>Modèle:Lien web.</ref> consacré à la station balnéaire de Saint-Aygulf.
Budget et fiscalité 2020
En 2020, le budget de la commune était constitué ainsi<ref>Les comptes de la commune</ref> :
- total des produits de fonctionnement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- total des ressources d'investissement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- total des emplois d'investissement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- endettement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d'habitation : 14,34 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 20,45 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 30,00 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2018 : médiane en 2018 du revenu disponible, par unité de consommation : Modèle:Unité<ref>Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet</ref>.
Intercommunalité
La commune est associée à Saint-Raphaël, Puget-sur-Argens, Roquebrune-sur-Argens et Les Adrets de l'Estérel dans le cadre de la communauté d'agglomération Var Estérel Méditerranée (composée de Modèle:Nombre en 2019<ref>Les comptes des groupements à fiscalité propre GFP)</ref>, pour le développement économique, l’aménagement du territoire, la sécurité et la préservation de l’environnement. Elle adhère en outre au Syndicat intercommunal pour la Protection du Massif Forestier et au SMiTOM avec les communes de Saint-Raphaël, Puget-sur-Argens, Roquebrune-sur-Argens, Bagnols-en-Forêt et Les Adrets-de-l'Estérel pour le traitement des ordures ménagères.
Tendances politiques et résultats
Fréjus est ancrée politiquement à droite, donnant à chaque scrutin une large avance aux candidats de droite parlementaire, à l’exception des élections européennes de 2004 où comme sur l’ensemble du territoire, le candidat socialiste est arrivé en tête, avec un écart cependant moindre que sur la circonscription régionale où Françoise Grossetête était créditée de dix points de moins que Michel Rocard<ref>Résultats de l’élection européenne 2004 en sud-est sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 03/08/2008.</ref> contre un point à Fréjus. Une tendance au vote d’extrême droite se dégage avec en 2002 lors de l’élection présidentielle, comme sur l’ensemble du pays, où le Front National parvient au deuxième tour, les électeurs forojuliens créditant Jean-Marie Le Pen de 31,88 % des voix, proche du résultat départemental de 28,69 %<ref>Résultats de l’élection présidentielle 2007 par département sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 03/08/2008.</ref> mais loin des 17,79 % obtenus au plan national<ref>Résultats de l’élection présidentielle 2007 en France sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 03/08/2008.</ref>. Ce choix pour le vote d’extrême droite se confirme lors des élections législatives de 2002 où une candidate frontiste arriva au deuxième tour et fut créditée de 32,36 %. Les résultats électoraux dénotent aussi un certain conservatisme de l’électorat, le maire Élie Brun étant réélu dès le premier tour avec 62,70 % des voix après dix ans d’exercice, comme successeur désigné de François Léotard, lui-même resté vingt-et un ans à la mairie. De même, lors des élections cantonales partielles de 2008, Maurice Accary, candidat désigné par le maire, fut élu très largement avec 67,40 % des voix. Ce conservatisme se retrouve encore en 2005 à l’occasion du référendum pour la constitution européenne où les électeurs fréjussiens repoussaient le texte à 54,21 %, chiffre équivalent au résultat national<ref>Résultats en France du référendum 2005 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 03/08/2008.</ref> mais moindre que le résultat régional (58,79 %)<ref>Résultats en PACA du référendum 2005 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 03/08/2008.</ref> ou départemental (57,54 %)<ref>Résultats dans le Var du référendum 2005 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 03/08/2008.</ref>. Ce conservatisme se retrouvait enfin en 1992 où les votants repoussèrent le traité de Maastricht à 56,44 %<ref>Résultats du référendum 1992 à Fréjus sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 03/08/2008.</ref>. Cependant, le Parti socialiste, le MoDem et Démocratie libérale disposent de permanences en centre-ville.
- Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours
- Élection présidentielle de 2002 : 68,12 % pour Jacques Chirac (RPR), 31,88 % pour Jean-Marie Le Pen (FN), 79,57 % de participation<ref>Résultats de l’élection présidentielle 2002 sur le site du Ministère de l’Intérieur.</ref>.
- Élection présidentielle de 2007 : 70,80 % pour Nicolas Sarkozy (UMP), 29,20 % pour Ségolène Royal (PS), 84,73 % de participation<ref>Résultats de l’élection présidentielle 2007 sur le site du Ministère de l’Intérieur.</ref>.
- Élection présidentielle de 2012 : 67,25 % pour Nicolas Sarkozy (UMP), 32,75 % pour François Hollande (PS), 80,39 % de participation<ref>Résultats de l’élection présidentielle 2012 sur le site du Ministère de l’Intérieur. Consulté le 07/05/2012.</ref>.
- Élection présidentielle de 2017 : 50,71 % pour Marine Le Pen (FN), 49,29 % pour Emmanuel Macron (LaREM), 74,76 % de participation
- Élections législatives, résultats des deuxièmes tours
- Élections législatives de 2002 : 67,64 % pour Georges Ginesta (UMP), 32,36 % pour Évelyne Pierron (FN), 51,51 % de participation<ref>Résultats de l’élection législative 2002 sur le site du Ministère de l’Intérieur.</ref>.
- Élections législatives de 2007 : 55,61 % pour Georges Ginesta (UMP) élu au premier tour, 15,95 % pour Elsa Di Meo (PS), 56,63 % de participation<ref>Résultats de l’élection législative 2007 sur le site du Ministère de l’Intérieur.</ref>.
- Élections législatives de 2012 : 54,88 % pour Georges Ginesta (UMP), 45,12 % pour David Rachline (FN), 48,48 % de participation<ref>Résultats de l’élection législative 2012 sur le site du Ministère de l'Intérieur. Consulté le 28/06/2012.</ref>.
- Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores
- Élections européennes de 2004 : 22,52 % pour Michel Rocard (PS), 21,00 % pour Françoise Grossetête (UMP), 38,79 % de participation<ref>Résultats de l’élection européenne 2004 sur le site du Ministère de l’Intérieur.</ref>.
- Élections européennes de 2009 : 39,53 % pour Françoise Grossetête (UMP), 12,16 % pour Jean-Marie Le Pen (FN), 35,57 % de participation<ref>Résultats de l’élection européenne 2009 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 12/06/2009</ref>.
- Élections européennes de 2014 : 41,96 % pour Jean-Marie Le Pen (FN), 23,78 % pour Renaud Muselier (UMP), 45,21 % de participation<ref>Résultats de l’élection européenne 2014 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 5/04/2015</ref>.
- Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores
- Élections régionales de 2004 : 40,24 % pour Renaud Muselier (UMP), 34,42 % pour Michel Vauzelle (PS), 64,06 % de participation<ref>Résultats de l’élection régionale 2004 sur le site du Ministère de l’Intérieur.</ref>.
- Élections régionales de 2010 : 42,99 % pour Thierry Mariani (UMP), 31,21 % pour Michel Vauzelle (PS), 49,95 % de participation<ref>Résultats de l’élection régionale 2010 sur le site du Ministère de l’Intérieur. Consulté le 22/03/2010.</ref>.
- Élections cantonales, résultats des deuxièmes tours
- Élections cantonales de 2004 : 54,76 % pour Élie Brun (UMP), 23,14 % pour Angèle Fay (VEC), 64,69 % de participation<ref>Résultats de l’élection cantonales de 2004 sur le site du Ministère de l’Intérieur.</ref>.
- Élections cantonales partielles de 2008 : 67,40 % pour Maurice Accary (UMP), 32,60 % pour Elsa Di Meo-Belkhodja (PS), 20,10 % de participation<ref>Résultats de l’élection cantonale partielle de 2008 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 06/07/2008.</ref>.
- Élections municipales, résultats des deuxièmes tours
- Élections municipales de 2008 : 62,70 % pour Élie Brun (UMP) élu au premier tour, 24,81 % pour Elsa Di Meo-Belkhodja (PS), 58,83 % de participation<ref>Résultats de l’élection municipale 2008 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 10/03/2008.</ref>.
- Élections municipales de 2014 : 45,55 % pour David Rachline (FN), 30,43 % pour Philippe Mougin (UMP), 71,46 % de participation<ref>Résultats de l’élection municipale 2014 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 05/04/2014.</ref>.
- Élections référendaires
- Référendum de 2000 relatif au quinquennat présidentiel : 70,80 % pour le Oui, 29,20 % pour le Non, 26,19 % de participation<ref>Résultats du référendum 2000 sur le site politiquemania.com Consulté le 09/05/2009.</ref>.
- Référendum de 2005 relatif au traité établissant une Constitution pour l’Europe : 54,21 % pour le Non, 45,79 % pour le Oui, 66,34 % de participation<ref>Résultats du référendum de 2005 sur le site du ministère de l’Intérieur.</ref>.
Administration municipale
Liste | Tendance | Président | Effectif | Statut | |
---|---|---|---|---|---|
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| | « Fréjus réunie » | RN | David Rachline | 36 | Majorité |
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| | « Notre parti, c'est Fréjus » | DVC | Emmanuel Bonnemain | 4 | Opposition |
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| | « Vivons Fréjus » | DVC-LR-LREM | Laurence Fradj | 3 | Opposition |
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| | « Union des écologistes et de la gauche » | DVG | Julien Poussin | 1 | Opposition |
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| | « Fréjus passionnément » | DVD | Richard Sert | 1 | Opposition |
Liste des maires
Jumelages
Modèle:Début de carte [[Fichier:Modèle:Géolocalisation/Monde|400px|Localisation des villes jumelées avec Fréjus]] Modèle:G Modèle:G Modèle:G Modèle:G Modèle:G Modèle:G Modèle:G Modèle:G Modèle:Fin de carte
Fréjus a développé des associations de jumelage avec :
- Modèle:Jumelage, située à Modèle:Unité<ref>Jumelage Fréjus-Bazeilles sur le site historique Forum Julii.</ref> ;
- Modèle:Jumelage, située à 17 020 kilomètres<ref>Jumelage Fréjus-Dumbéa sur le site historique Forum Julii.</ref> ;
- Modèle:Jumelage située à 6 798 kilomètres<ref>Fiche du jumelage avec Fredericksburg sur le site du ministère français des Affaires étrangères. Consulté le 11/11/2009.</ref> ;
- Modèle:Jumelage, en italien Paola, située à Modèle:Unité<ref>Fiche du jumelage avec Paola sur le site du ministère français des Affaires étrangères. Consulté le 11/11/2009.</ref> ;
- Modèle:Jumelage, en italien Pieve di Teco, située à Modèle:Unité<ref>Fiche du jumelage avec Pieve di Teco sur le site du ministère français des Affaires étrangères. Consulté le 11/11/2009.</ref> ;
- Modèle:Jumelage, en arabe طبرقة, située à Modèle:Unité<ref>Fiche du jumelage avec Tabarka sur le site du ministère français des Affaires étrangères. Consulté le 11/11/2009.</ref> ;
- Modèle:Jumelage, en allemand Triberg im Schwarzwald, située à Modèle:Unité<ref>Fiche du jumelage avec Triberg sur le site du ministère français des Affaires étrangères. Consulté le 11/11/2009.</ref>.
Un projet de jumelage avec la ville de Diên Biên Phu est à l'étude<ref>édition FREJUS du VAR-MATIN du 6 avril 2012.</ref>.
Équipements et services publics
Enseignement
La commune est rattachée à l’académie de Nice et dispose sur son territoire de treize écoles maternelles (Aulézy, Caïs, Les Moussaillons à Fréjus-Plage, Françoise Dolto, Aurélien, Jean Monnet à Saint-Jean-de-Cannes, Les Lutins, Paul Roux, René Char, Théodore Aubanel, les Oliviers, Valescure et Villeneuve), douze écoles élémentaires (Aurélien, Turcan, des Eucalyptus, Les Chênes, Caïs, de Fréjus-Plage, Théodore Aubanel, Jean Giono, Honoré de Balzac, Jean Monnet à Saint-Jean-de-Cannes, René Char et Paul Roux), trois collèges (des Chênes, André Léotard et Villeneuve), du lycée général et technologique Albert-Camus et du lycée professionnel Gallieni.
S’ajoutent un institut médico-éducatif et un CFA. Six centres de loisirs accueillent les enfants, neuf crèches et un réseau d’assistantes maternelles accueillent les jeunes enfants. La FCPE et deux groupes indépendants de parents d’élèves agissent sur la commune.
Vingt associations participent à l’éducation des jeunes de la commune dont les Guides et Scouts d’Europe et les Scouts et Guides de France.
-
L’école Turcan.
-
Le lycée Gallieni.
Santé
En association avec Saint-Raphaël, la commune accueille sur son territoire le Centre hospitalier intercommunal Fréjus-Saint-Raphaël (Centre hospitalier Bonnet) d’une capacité de 515 lits<ref>L’hôpital Bonnet en chiffres sur le site du CHI Fréjus - Saint-Raphaël</ref> disposant de l’ensemble des services traditionnels et de services spécialisés en psychologie, anti-toxicomanie et cardiologie. Le SMUR est implanté dans l’hôpital et assure le traitement des urgences de l’agglomération. La commune dispose aussi de deux cliniques (Les Lauriers et Héliades Santé), de plusieurs maisons de retraite (Hotelia, La Respelido, L’Acampadou, Jean Lachenaud, etc.) et d’un centre de thalassothérapie à Port-Fréjus.
Deux cent trente-six médecins<ref>Liste des médecins sur l’annuaire du Conseil de l’Ordre consulté le 28/11/07</ref>, trente et un chirurgiens-dentistes<ref>à Toulon.rurgiens-dentistes.fr/recherche.html Liste des Dentistes de Fréjus sur l’annuaire du l’Ordre consulté le 28/11/07</ref> et vingt et un pharmaciens<ref>Liste des pharmaciens de Fréjus sur l’annuaire de l’Ordre consulté le 28/11/07</ref> sont répartis sur le territoire de la commune.
De nombreuses associations sont représentées et œuvrent socialement, dont le Lions Club, AIDES, la Croix-Rouge française, Les Restos du Cœur, le Secours catholique ou l’Unicef.
Autres établissements de santé proches :
- Centre hospitalier universitaire de Nice,
- Centre hospitalier intercommunal Toulon-La Seyne-sur-Mer,
- Hôpital d'instruction des armées Sainte-Anne à Toulon,
- Centre hospitalier de la Dracénie à Draguignan.
Justice, sécurité, secours et défense
Principale ville de l’est-varois, Fréjus accueille de nombreux services publics d’État. Elle dispose aussi de tribunaux (instance, commerce et prud’hommes), d’un centre des impôts et d’une trésorerie, d’une antenne de la Direction départementale de l'Équipement, d’une maison de l'emploi regroupant Anpe et Assedic, une antenne de la CPAM et de la CAF, un centre technique et administratif EDF et GDF, une agence centrale postale<ref>Coordonnées de l'agence postale centrale de Fréjus sur le site officiel de La Poste. Consulté le 13/11/2010.</ref> et six agences réparties dans le centre-ville<ref>Coordonnées de l'agence postale de Fréjus Centre sur le site officiel de La Poste. Consulté le 13/11/2010.</ref>, à Fréjus-Plage<ref>Coordonnées de l'agence postale de Fréjus Plage sur le site officiel de La Poste. Consulté le 13/11/2010.</ref>, Villeneuve<ref>Coordonnées de l'agence postale de Fréjus Villeneuve sur le site officiel de La Poste. Consulté le 13/11/2010.</ref>, la Tour de Mare<ref>Coordonnées de l'agence postale Fréjus Tour de Mare sur le site officiel de La Poste. Consulté le 13/11/2010.</ref>, la Gabelle<ref>Coordonnées de l'agence postale de Fréjus La Gabelle sur le site officiel de La Poste. Consulté le 13/11/2010.</ref> et au Pin de la Lègue<ref>Coordonnées de l'agence postale de Fréjus Pin de la Lègue sur le site officiel de La Poste. Consulté le 13/11/2010.</ref>. Deux offices notariaux<ref>Liste des notaires de Fréjus sur l’annuaire du site Notaires de France consulté le 29/11/07</ref>, une étude d’huissier de justice<ref>Annuaire des huissiers sur le site de la Chambre Nationale des Huissiers de justice consulté le 29/11/07</ref> sont installés sur la commune, sept avocats<ref>Annuaire des avocats sur le site du Conseil national des barreaux consulté le 29/11/07</ref> rattachés au barreau de Draguignan y exercent.
Fréjus dispose pour sa sécurité d’une police municipale, d’un commissariat de police, d’une gendarmerie et gendarmerie maritime, et d’un centre de secours et d’incendie dont l'équipement a été renforcé<ref>Caserne de l'Argens</ref>,<ref>Les casernes de pompiers du Var</ref>.
Pour assurer la sécurité urbaine, la commune a mis en place un système de vidéosurveillance<ref>Vidéosurveillance dans le quartier de Villeneuve sur le site du Nice-Matin maville.com Consulté le 19/12/2007</ref>.
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
La démographie de Fréjus depuis le premier recensement des personnes en 1793 laisse apparaître une constante croissance de la population seulement touchée par des « accidents » en 1806 (près de 300 personnes perdues), 1851 (près de 500 personnes perdues). Entre 1911 et 1921, la population de Fréjus a plus que doublé, en grande partie grâce à l’implantation des quartiers militaires de Caïs et de la base aéronavale, passant de 4 022 à 9 451 habitants. Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, la population fit un nouveau bond à Modèle:Unité, puis lors des recensements de 1962 et 1968, les rapatriés d’Algérie firent grimper la population à 16 953 puis 23 629 forojuliens. À partir des années 1970, la construction de nombreux quartiers (Villeneuve, Agachon, Gabelle…) firent augmenter la population jusqu’à dépasser en 2006 les cinquante mille habitants, faisant de Fréjus la commune la plus peuplée de l’est Var. Modèle:Passage à actualiser
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 29,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 34,2 % la même année, alors qu'il est de 32,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 52,16 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,95 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Culture
La commune dispose de diverses infrastructures à caractère culturel. Les trois musées (archéologique, d’Histoire locale et des Troupes de marine) rayonnent sur le département, les salles d’exposition que sont l’Espace Albert Caquot, la Villa Aurélienne, l’espace culturel Paul-Vernet, la Maison des Métiers d’Art, la salle Charles Denis ou la salle polyvalente de Saint-Jean-de-Cannes permettent une diffusion auprès de la population.
Les loisirs culturels sont possibles par le cinéma Le Vox, deux écoles de musique, une médiathèque sur deux sites à la villa Marie et à Saint-Aygulf, cinq compagnies théâtrales. Le théâtre antique, rebaptisé Philippe Léotard, est encore utilisé pour de nombreuses représentations, devenant ainsi un théâtre de verdure<ref>Théâtre romain</ref>. Les arènes accueillent des spectacles, des concerts. Un théâtre, dénommé "Le Forum" et réalisé avec la ville de Saint-Raphaël dans le cadre de la communauté d’agglomération a été livré en février 2010 avec deux salles, la première d’une capacité de huit cent cinquante places et la seconde, de cent soixante places.
La ville est membre fondateur du réseau Villes et Métiers d’Art<ref>Fréjus sur le site des Villes et Métiers d’Art</ref>, elle adhère également au label Villes et Pays d’Art et d’Histoire du ministère de la Culture qui garantit la pertinence, la qualité de la mise en valeur du patrimoine et des métiers d’art, notamment pour la peinture, la sculpture sur bois, le marouflage, la mosaïque et la poterie.
En 2004, la commune a organisé des rencontres urbaines mêlant compétitions de freestyle, de slam et de graffitis.
Quatre-vingt-douze associations contribuent à l’animation culturelle de la commune.
Sports et loisirs
La commune dispose d’installations sportives destinées à diverses disciplines et réparties sur son territoire. Deux pôles se détachent, la base nature au sud avec une piscine, un skatepark, trois stade dont un de rugby et deux de football, une piste cyclable, un parcours de santé et le centre Gallieni, situé dans le quartier du même nom, à l’est composé d’une piscine, d’un stade d’athlétisme, de football, de dix courts de tennis, et d’un plateau d’évolution. S’ajoutent à ces installations sept halles ou salles de sport, quatre stades, trois salles polyvalentes, douze plateaux d’évolutions, un club nautique et une école de voile.
Le sport est fortement ancré dans la tradition municipale, plusieurs clubs évoluent à un niveau national dont :
- l'EFC Fréjus - Saint-Raphaël en troisième division du championnat de France de Football
- l’AS Fréjus pour le volley-ball.
- Le Club athlétique Raphëlo-Fréjusien (CARF) ou CA Saint-Raphaël-Fréjus, le club de rugby à XV qui évolue en Championnat de France de 2e division fédérale.
De nombreux sportifs évoluant en divisions nationales ou internationales dans de nombreuses disciplines y sont nés et y ont été formés. Cent dix-neuf (dont la SASEL à Saint-Aygulf) associations animent et encadrent la pratique sportive dans la commune.
Le Modèle:Date, Fréjus a accueilli dans les arènes l’épreuve de quart de finale de la Coupe Davis entre l’équipe française (Henri Leconte et Arnaud Boetsch) et l’équipe indienne, épreuve qui fut remportée par le couple indien<ref>Archive vidéo de la Coupe Davis à Fréjus en 1993 sur le site de l’INA</ref>.
Chaque année, le Roc d'Azur, compétition et salon international de VTT se déroule sur le site de la base nature. Il a accueilli en 2013 plus de Modèle:Unité et autant plus de visiteurs.
Cultes
Fréjus est le siège du diocèse qui encadre les paroisses catholiques du département. La commune accueille donc le groupe épiscopal dont subsistent la cité épiscopale et la cathédrale Saint-Léonce<ref>Cathédrale Saint-Léonce de Fréjus</ref>.
Fréjus est aussi le siège du diocèse de Fréjus-Toulon de l’Église catholique qui couvre le Var, rattaché à l’archidiocèse de Marseille.
S’ajoutent à cette cité plusieurs édifices religieux catholiques : la chapelle Saint-François de Paule, la chapelle Sainte-Brigitte du Reyran, la chapelle Notre-Dame-de-l'Assomption, la chapelle Notre-Dame-de-Jérusalem, l’église du Sacré-Cœur et l’église Saint Roch.
Le culte protestant est représenté dans la commune par un centre évangélique et une église biblique baptiste. Une synagogue accueille le culte israélite<ref>A.C.I. de Fréjus – St Raphaël</ref>, la pagode Hông Hiên Tu, plus ancienne pagode bouddhiste de France, le culte bouddhique vietnamien, et la mosquée de Fréjus dans le quartier de la Gabelle, le culte musulman<ref>La nouvelle mosquée</ref>,<ref>Le projet de construction</ref>. La mosquée Missiri construite à proximité des camps militaires ne reçoit plus de fidèles.
Catholique
- Cathédrale Saint-Léonce, rue Fleury.
- Église du Sacré-Cœur, avenue du Château Gallieni.
- Église Saint-Roch, rue des Micocouliers.
- Chapelle Sainte-Brigitte du Reyran, avenue Pierre Nieto.
- Église Notre-Dame-de-l'Assomption, avenue Castillon de Saint-Aygulf.
- Chapelle Saint-François de Paule, place Agricola.
- Chapelle Notre-Dame-de-Jérusalem, les Darboussières.
- Chapelle Sainte-Marie-Madeleine, rue du Général Brosset.
- Chapelle Notre-Dame des Anges, impasse de la Chapelle.
- Chapelle au Clos des Roses.
- Chapelle Saint-Félix du couvent des dominicains, rue Montgolfier.
- Vestiges de la Chapelle Saint-Joseph de la Vieille Bergerie.
Protestant / Évangélique
- Église évangélique baptiste, impasse Thomas Édison.
- Église évangélique vie et lumière, impasse Thomas Édison.
- Église évangélique source de vie, rue de la Magdeleine.
Israélite
- Synagogue, rue du Progrès.
Musulman
- Mosquée El Fath, rue des Sources.
- Mosquée Missiri (désaffectée), rue du Malbousquet
- Pagode Hông Hiên Tu, avenue du Général Jean Callies
Églises millénaristes
- Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours, avenue Lou Gabian.
- Salle du royaume des Témoins de Jéhovah, avenue Lou Gabian.
-
La cathédrale Saint-Léonce.
-
La chapelle Saint-François-de-Paule.
-
La chapelle Notre-Dame-de-Jérusalem.
-
L’église du Sacré-Cœur.
-
L’église Notre-Dame-de-l’Assomption.
-
L’église Saint-Roch.
-
Bouddha de la Pagode Hông Hiên.
-
La mosquée Missiri.
Cimetières
Trois cimetières (Saint-Léonce, Saint-Étienne et la Colle de Grune à proximité de l’ancien barrage de Malpasset) accueillent les dépouilles. S’ajoute le Mémorial des guerres en Indochine qui regroupe des restes de soldats.
Lieux de mémoire
Monuments commémoratifs<ref>Morts pour la France</ref> :
- Monument aux morts<ref>Monument aux morts</ref> : Conflits commémorés : 1914-1918 - 1939-1945 - Indochine (1946-1954) - AFN-Algérie (1954-1962)<ref>Monument aux Morts (Relevé Modèle:N°)</ref>,<ref>Monument aux morts de la guerre de 1914-1918 et 1939-1945</ref>.
- Poilu monumental<ref>À l'entrée de l'ancienne base aéronavale se dresse un Poilu monumental</ref>.
- Le Mémorial des Guerres d’Indochine<ref>Le Mémorial des Guerres d’Indochine de Fréjus</ref>.
- Monument aux morts de la guerre de 1914-1918, boulevard de la Mer<ref>Monument aux morts de la guerre de 1914-1918, boulevard de la mer</ref>.
- Monument aux morts de la guerre de 1914-1918, carré des marins<ref>Monument aux morts de la guerre de 1914-1918, carré des marins</ref>.
Médias
Le quotidien Var-Matin diffuse une édition locale spécifique pour Fréjus - Saint-Raphaël. La commune est aussi dans le bassin d’émission de TMC Monte Carlo et France 3 Côte d’Azur. La radio locale Mosaïque FM y est implantée.
Économie
Fréjus est un pôle économique important du département et de la région, situé à mi-chemin entre les zones d’emploi de Toulon et du Grand-Cannes. Elle a de tous temps figuré parmi les lieux d’attrait économique par le nombre d’entreprises présentes mais aussi au titre du tourisme, des activités militaires ou des services publics. Facilement accessible par la route (A8, RN7), par le train (gare de Fréjus<ref>Le souterrain de la gare de Fréjus</ref>, gare de Saint-Raphaël-Valescure), elle bénéficie de nombreuses facilités pour le développement économique. La commune est, avec sa voisine Saint-Raphaël, le centre d’un bassin d'emploi défini par l’Insee qui regroupe dix-neuf communes<ref>Fiche statistiques de la zone d’emploi de Fréjus-Saint-Raphaël sur le site de l’Insee. Consulté le 31/08/2009.</ref>.
Le centre commercial Géant Casino, les concessions Satac (Renault) et Bacchi (Citroën) avec respectivement vingt-sept et vingt-deux millions d’euros de chiffre d'affaires en 2004<ref>Données économiques des entreprises de Fréjus sur le site JournalDuNet.com</ref> et six cents autres entreprises pour un total de Modèle:Nombre<ref>Chiffres clés sur le site de l’Agglomération Fréjus - Saint-Raphaël</ref> sont réparties sur les cinq zones industrielles (Lou Gabian, Les Esclapes, Saint-Pons, Le Capitou et La Palud) auxquelles s’ajoute le pôle de compétitivité Capénergies. En 1999, l’ensemble des acteurs économiques proposaient Modèle:Unité<ref>Zoom Insee sur Fréjus.</ref>. De fait, 86 % de la population active occupait un emploi salarié, dont 62 % habitant et travaillant à Fréjus<ref>Fiche mobilité et activité des actifs sur le site de l’Insee.</ref>. Une répartition par catégories socio-professionnelles permettait de dégager des taux de 38 % pour la population « employés », 22 % pour les « ouvriers », 21 % pour les « professions intermédiaires ». Les cadres et professions intellectuelles supérieures ne représentaient ainsi que 8 % de la population active et les artisans ou commerçants que 10 %<ref>Fiche CSP de Fréjus sur le site de l’Insee.</ref>.
Malgré un tissu économique riche, le taux de chômage atteignait 13,6 % en 2005 avec 4 829 demandeurs d’emploi, en baisse par rapport à 1999 avec un taux de 19,4 %<ref>Fiche profil d’activité sur le site de l’Insee.</ref> et le revenu moyen par habitant ne s’élevait qu’à 15 187 € par an en 2004<ref>Données économiques de Fréjus sur le site JournalDuNet.com</ref>. Vingt-deux associations agissent sur l’économie de la commune, la municipalité a mis en place un service d’aide à la recherche d’emploi. Plusieurs marchés sont organisés sur la commune, mercredi et samedi en centre-ville, mardi et vendredi à Fréjus-Plage et Saint-Aygulf, jeudi à la Tour de Mare et Port-Fréjus, samedi aux arènes et dimanche à Fréjus-Plage. S’ajoutent en saison touristique des marchés nocturnes à Fréjus-Plage, Port-Fréjus et Saint-Aygulf.
Fréjus est l'une des villes les plus endettées de France, avec une dette de Modèle:Nombre d'euros en 2019. Surtout, d’après une étude du cabinet Michel Klopfer sur les finances des collectivités, la capacité de désendettement de la ville est passée de 12 années en 2015 à Modèle:Nombre en 2019, alors que la moyenne nationale est de Modèle:Nombre. Le cabinet souligne dans son rapport qu'« au vu des comptes publiés par le ministère de l’Intérieur et le ministère des Comptes publics, la situation financière de Fréjus s’est très nettement dégradée depuis trois ans. Le taux d’épargne, qui tournait autour de 13 % à 17 % entre 2013 et 2015, est tombé quasiment à zéro depuis 2016. La capacité de désendettement s’est considérablement rallongée en nombre d’années. Sous réserve d’une analyse plus approfondie, cela caractérise une situation de surendettement sur trois années successives, 2016, 2017, 2018<ref>Modèle:Lien web.</ref>. »
Répartition des emplois par catégorie socioprofessionnelle en 2006. | ||||||
Agriculteurs | Artisans, commerçants, chefs d’entreprise |
Cadres et professions intellectuelles supérieures |
Professions intermédiaires |
Employés | Ouvriers | |
---|---|---|---|---|---|---|
Fréjus | 0,6 % | 10,4 % | 9,3 % | 23,0 % | 35,0 % | 21,7 % |
Zone d’emploi de Fréjus-Saint-Raphaël | 0,8 % | 12,9 % | 9,4 % | 21,1 % | 33,3 % | 22,5 % |
Moyenne nationale | 2,2 % | 6,0 % | 15,4 % | 24,6 % | 28,7 % | 23,2 % |
Répartition des emplois par secteur d'activité en 2006. | ||||||
Agriculture | Industrie | Construction | Commerce | Services aux entreprises |
Services aux particuliers | |
Fréjus | 3,4 % | 4,6 % | 10,6 % | 17,8 % | 10,3 % | 10,5 % |
Zone d’emploi de Fréjus-Saint-Raphaël | 3,8 % | 7,4 % | 11,3 % | 18,5 % | 10,0 % | 13,4 % |
Moyenne nationale | 3,5 % | 15,2 % | 6,4 % | 13,3 % | 13,3 % | 7,6 % |
Sources : Insee<ref>Rapport statistique national sur le site de l’Insee. Consulté le 05/07/2009.</ref> |
Ville de garnison et centre administratif
Malgré un fort désengagement (fermeture de la base aéronavale en 1995, de l’hôpital militaire Jean-Louis), le ministère de la Défense peut être considéré comme le premier employeur de la commune avec les mille cent militaires du [[21e régiment d'infanterie coloniale|Modèle:21e RIMa]] et l’ensemble du personnel d’accompagnement présents au quartier Le Cocq.
Le centre hospitalier qui emploie mille deux cents personnes dont la majeure partie sur la commune de Fréjus en est le deuxième employeur, suivi par les autres administrations (tribunal, impôts, poste, personnel communal...) ou services publics (EDF-GDF, gestion de l’eau...).
Tourisme
Située dans le premier département touristique de France<ref>Chiffres du tourisme dans le département sur le site de la CCI Var</ref>, Fréjus bénéficie de sa double qualité de station balnéaire depuis son classement le Modèle:Date<ref>Liste des stations classées sur le site ministère de l’Économie et des Finances. Consulté le 02/11/2008.</ref> et ville d’art et d’histoire pour compter économiquement sur une forte part des activités touristiques. La municipalité a mis en place un office de tourisme, chargé d’assurer la promotion des structures de divertissement que sont les musées d’archéologie et d’histoire locale, des troupes de marine, les mémoriaux de l’Armée noire et de la guerre d'Indochine, les Monuments historiques, les espaces naturels, le parc zoologique, les parcs d’attraction Luna Park, Aqualand, Laser Quest et Fun City, le centre de thalassothérapie et la station nautique. Les plages de sable blond, longues de plus de six kilomètres, sont un atout sur un littoral azuréen très découpé.
La construction de l’espace Albert Caquot, palais des congrès d’une capacité de six mille personnes et la réhabilitation des salles des fêtes ont permis à la commune de se tourner davantage vers le tourisme d'affaires. En outre, la municipalité a mis en place une démarche de certification de qualité de l’accueil touristique, récompensée par un classement quatre étoiles au titre de la norme AFNOR<ref>Démarches qualité touristique sur le site de l’Office de tourisme</ref> « Accueil et information des offices de tourisme et syndicats d’initiative ». Elle adhère aussi au Plan Qualité France décidé lors du Comité Interministériel sur le Tourisme du 9 septembre 2003 par le Comité national de la qualité de l’offre touristique.
La commune dispose de nombreuses infrastructures d’accueil des touristes pour recevoir plus de Modèle:Unité en pleine saison touristique<ref>Fréjus en quelques chiffres, site officiel de la ville de Fréjus.</ref>(triplant ainsi sa population), parmi lesquels vingt-et-un campings dont neuf quatre étoiles, vingt-quatre hôtels dont un quatre étoiles, sept villages de vacances, vingt-sept chambres d’hôtes, une auberge de jeunesse et plus de deux cents appartements de location, pour un total de près de 135 000 lits<ref>Chiffres de la capacité touristique sur le site de la communauté d’agglomération de Fréjus - Saint-Raphaël</ref>. Sept hôtels disposent de hot-spots Wi-Fi et deux cybercafés permettent la connexion à Internet. Le nombre de résidences secondaires atteint 44 % et le prix de l’immobilier s’élève en moyenne à Modèle:Unité le mètre carré<ref>Informations immobilières sur le site JournalDuNet.com</ref>.
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Plage de Saint-Aygulf.
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Plage de Saint-Aygulf.
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Plage de la base Nature François-Léotard.
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Fréjus-Plage, boulevard de la Libération.
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Plage de Fréjus.
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Port Fréjus.
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Port de plaisance de Fréjus en Méditerranée.
Agriculture
La riche plaine de l’Argens et du Reyran accueille une agriculture variée développée autour de la culture maraîchère, l’arboriculture fruitière, la viticulture, l’apiculture avec la classification IGP Miel de Provence<ref>Fiche du Miel de Provence IGP sur le site de l'Inao. Consulté le 19/08/2010.</ref>, l’oléiculture avec la classification AOC Huile d'olive de Provence<ref>Fiche de l'Huile d'olive de Provence AOC sur le site de l'Inao. Consulté le 19/08/2010.</ref>, du vin Maures (IGP) et la floriculture. Plusieurs domaines vinicoles comme le domaine de Curebéasse produisent du Côtes de Provence labellisé AOC<ref>Fiche du Côtes de Provence blanc AOC sur le site de l'Inao. Consulté le 19/08/2010.</ref>,<ref>Fiche du Côtes de Provence rosé AOC sur le site de l'Inao. Consulté le 19/08/2010.</ref>,<ref>Fiche du Côtes de Provence rouge AOC sur le site de l'Inao. Consulté le 19/08/2010.</ref> dont certains vins rouges et rosés bénéficiant de la sous-appellation Côtes-de-provence Fréjus<ref>Fiche du Côtes de Provence Fréjus rosé AOC sur le site de l'Inao. Consulté le 19/08/2010.</ref>,<ref>Fiche du Côtes de Provence Fréjus rouge AOC sur le site de l'Inao. Consulté le 19/08/2010.</ref>. Dans la forêt de l'Esterel, le liège est encore produit à partir du démasclage des chênes-lièges. Les cactus sont cultivés par les Établissements Kuentz depuis 1907. De fait, quatre-vingt-douze Forojuliens étaient comptabilisés comme « agriculteurs » en 1999.
Mais le secteur agricole, la sylviculture et la reproduction végétative se sont amenuisés du fait du développement touristique et de ses besoins d'espaces<ref>Agriculture et sylviculture</ref>. Pour lutter contre la pression foncière et soutenir l’économie agricole, la commune de Fréjus et la Chambre d’agriculture du Var ont de ce fait décidé, en novembre 2017, de préserver durablement des espaces agricoles et de soutenir les conditions d’une agriculture de proximité. L'objectif est de créer une zone agricole protégée sur la vallée du Reyran, pour son potentiel agricole de Modèle:Unité<ref>La pression foncière et les mesures de soutien à l'activité agricole</ref>. Mesure qui s'inscrit dans la Zone agricole protégée (ZAP) de Fréjus, approuvée le 16 janvier 2020<ref>La Zone Agricole Protégée de Fréjus approuvée par arrêté préfectoral</ref>,<ref>Fréjus - création d’une zone agricole protégée (ZAP)</ref>.
Culture locale et patrimoine
Patrimoine environnemental
La commune de Fréjus est située au cœur de vastes espaces protégés. Quatorze mille hectares du massif de l'Esterel, dont une partie sur le territoire de la commune sont protégés par l’Office national des forêts (ONF), les étangs de Villepey sont eux protégés par le Conservatoire du littoral<ref>Les étangs de Villepey sur le site du Conservatoire du Littoral</ref> au titre de la flore, de la faune sauvage et de l’intérêt historique qu’ils représentent, les abords de Fréjus et la vallée du Reyran<ref>Fiche des abords de Fréjus et du Reyran sur le site du plan Natura 2000</ref>, l’embouchure de l’Argens<ref>Fiche de l’embouchure de l’Argens sur le site du plan Natura 2000</ref> sont inclus dans des sites du réseau Natura 2000. Les étangs de Villepey et leurs écosystèmes furent fortement endommagés par les inondations à répétitions survenues dans le var depuis 2010. Le pavillon bleu a été décerné au Port-Fréjus pour la qualité de ses eaux grâce notamment à l’opération « Port propre ». Les plaisanciers sont en outre sensibilisés au respect du sanctuaire marin Pelagos pour la préservation des mammifères marins.
La base Nature François-Léotard, construite sur l’ancienne base militaire d’une superficie de cent vingt hectares, les jardins du Clos de la Tour (six hectares) et de la Villa Marie (deux hectares) en centre-ville, les parcs Aurélien et Aréca participent à la qualité de l’environnement de la commune récompensée par trois fleurs au concours des villes et villages fleuris<ref>Palmarès des villes et villages fleuris consulté le 02/12/07</ref>.
Le safari de l’Esterel, un parc zoologique de vingt hectares créé en 1971 accueille plus de cent trente espèces sauvages des cinq continents<ref>Site officiel du Parc zoologique de Fréjus. Consulté le 10/08/2008.</ref>. Des promenades guidées sont organisées dans les étangs de Villepey et la forêt de l'Esterel, le sentier littoral et le sentier de grande randonnée GR 49 traversent la commune.
La commune dispose d’un service municipal destiné à la préservation de l’environnement et au développement durable. Elle accueille sur son territoire deux stations d’épuration sur le Reyran<ref>Informations sur la station du Reyran sur le site du SIERM</ref> et à Saint-Jean-de-Cannes, une déchèterie. Elle a mis en place une politique de tri sélectif et de développement des énergies renouvelables avec l’aide aux particuliers souhaitant s’équiper de panneaux solaires et la construction de nouveaux bâtiments communaux respectant les normes de haute qualité environnementale (groupe scolaire Aurélien, maison de retraite L’Aubier de Cybèle...)<ref>Environnement et Développement durable sur le site de la commune</ref>.
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Massif de l’Esterel.
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Massif des Maures.
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Base Nature François Léotard.
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Flore de la base nature.
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Jardin de la villa Marie.
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Parc Areca à Saint-Aygulf.
Patrimoine architectural
Modèle:Article détaillé Le patrimoine de Fréjus est riche des époques variées d’occupation du territoire par l’Homme. Ce patrimoine est en partie mis en valeur dans le cadre du classement ville d’art et d’histoire.
La première trace d’occupation encore visible date de l’occupation des Ligures avec le dolmen de L’Agriotier à Saint-Aygulf.
L’époque architecturale la plus riche de Fréjus est sans conteste la création de Forum Julii, colonie romaine avec de nombreux bâtiments, qui en fait la plus riche concentration de France après Arles. Les plus remarquables sont :
- l’amphithéâtre<ref>Modèle:Base Mérimée. Consulté le 28/04/2010.</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée. Consulté le 28/04/2010.</ref> ;
- l’aqueduc<ref>Modèle:Base Mérimée. Consulté le 28/04/2010.</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée. Consulté le 28/04/2010.</ref> ;
- le théâtre<ref>Modèle:Base Mérimée. Consulté le 28/04/2010.</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée. Consulté le 28/04/2010.</ref>.
L’ancienne ville, inscrite en partie aux monuments historiques, abrite de nombreux éléments architecturaux : les restes de remparts<ref>Modèle:Base Mérimée. Consulté le 28/04/2010.</ref>, les portes de Rome, du Reyran, d’Orée<ref>Modèle:Base Mérimée. Consulté le 28/04/2010.</ref>, la place Agricola<ref>Statue de Julius Agricola</ref> avec la porte des Gaules, les citadelles sur la Butte Saint-Antoine<ref>Citadelle de l'est dite plateforme romaine sur le site Patrimages</ref>,<ref>Site archéologique dit Butte Saint-Antoine</ref> et la plate-forme avec une citerne et des thermes<ref>Modèle:Base Mérimée. Consulté le 28/04/2010.</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée. Consulté le 28/04/2010.</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée. Consulté le 28/04/2010.</ref>,<ref>Site archéologique des thermes de Villeneuve</ref>, un exèdre sur la butte Saint-Antoine, un pavement de la Via Aurelia qui passait par la cité, des colonnes<ref>Modèle:Base Mérimée. Consulté le 28/04/2010.</ref>,<ref>Colonnes romaines dites blocs de marbre antiques constituant un portique sur le site Patrimages</ref>, les restes du port antique<ref>Modèle:Base Mérimée. Consulté le 28/04/2010.</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée. Consulté le 28/04/2010.</ref> avec les restes du quai nord, du môle et la lanterne d’Auguste, une mosaïque intitulée « Au combat des coqs » dans une propriété privée, des égouts sous l’actuelle rue Jean-Jaurès.
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Piliers de l’aqueduc.
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Porte d’Orée<ref>Site archéologique des thermes de la Porte d'Orée, sur le site Patrimages</ref>.
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L’amphithéâtre<ref name="id_pp=83061_4" />.
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L’aqueduc romain.
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Tour des remparts antiques.
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Pont romain des Esclapes.
Ailleurs sur le territoire, on trouve un mausolée du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Mausolée de la Tourrache</ref> rue de La Tourrache<ref>Modèle:Base Mérimée. Consulté le 28/04/2010.</ref> dans le quartier de Villeneuve, des vestiges d’une villa suburbaine à La Rose des Sables<ref>Rose des Sables (la) ; Chicot</ref>, un pont aux Cantonniers et un autre à trois arches aux Esclapes<ref>Modèle:Base Mérimée. Consulté le 28/04/2010.</ref> ,<ref>Pont des Esclapes sur le site Patrimages</ref>, un atelier de foulons à l’Arsenal, des vestiges à Villepey, une nécropole dans le quartier Sainte-Brigitte, en mer, des viviers sur la côte de Saint-Aygulf permettaient de conserver des poissons vivants. En 2015 <ref>Modèle:Lien web.</ref>, des fouilles archéologiques menées lors de la destruction de l'ancien stade du Centre-ville ont révélé la présence de plusieurs villas romainesModèle:Refnec.
À partir du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Fréjus devint un des premiers évêchés de France. De cette époque ne restent que peu de vestiges sinon les fondations de la cathédrale<ref>Modèle:Base Mérimée. Consulté le 28/04/2010.</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée. Consulté le 28/04/2010.</ref> et le baptistère du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Base Mérimée. Consulté le 28/04/2010.</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée. Consulté le 28/04/2010.</ref>. Le Moyen Âge fut riche à Fréjus et il en reste de plus nombreux édifices, dont les vestiges de la chapelle Saint-Lambert du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Chapelle Saint-Lambert (ancienne), sur le site Patrimages</ref>, le cloître roman de l’évêché datant du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Base Mérimée. Consulté le 28/04/2010.</ref>,<ref>Fréjus : Le cloître</ref>,<ref>Fréjus : le plafond du cloître</ref>, tout comme la nef et le bas-côté gauche de la cathédrale. Le narthex, le clocher et la façade fortifiée datent du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Les décorations comme les peintures du cloître ou le plafond en menuiserie<ref>Plafond du cloître</ref>, les arcades de la galerie de la cathédrale datent eux du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle dans un style gothique rayonnant. L’hôtel de ville<ref>Modèle:Base Mérimée. Consulté le 28/04/2010.</ref> date lui aussi du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle avec sa bibliothèque, les archives dans l’ancienne chapelle et la tour carrée de défense. Enfin, les stalles, la porte voûtée et la grille de la sacristie remontent au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. L’ensemble constituait la cité épiscopale de Fréjus.
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Cloître de l’évêché<ref>Fréjus : Cathédrale St Léonce</ref>.
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Entrée de la cathédrale Saint-Léonce<ref>Fréjus : le portail de la cathédrale</ref>.
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Tour de défense du groupe épiscopal.
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Entrée de l’évêché.
De la période de la Renaissance subsistent la porte d’entrée de la cathédrale, le crucifix et la représentation de la Nativité et la chapelle Saint-François de Paule<ref>Modèle:Base Mérimée. Consulté le 28/04/2010.</ref>, tous du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, les statues de saints dans la cathédrale, une porte monumentale d’hôtel dans la rue Sieyès, la chapelle de l’ancien couvent rue Montgolfier et la chapelle Saint-Aygou du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle a laissé l’hôtel des Quatre Saisons<ref>Hôtel des Quatre Saisons sur la base Patrimages</ref> avenue du général De Gaulle<ref>Modèle:Base Mérimée. Consulté le 28/04/2010.</ref>,<ref>L'Hôtel des Quatre Saisons</ref>, l’Auberge des Adrets<ref>Modèle:Base Mérimée. Consulté le 28/04/2010.</ref>, repaire du bandit Gaspard de Besse, le château de Villepey et la chapelle Sainte-Brigitte du Reyran<ref>Modèle:Base Mérimée. Consulté le 28/04/2010.</ref>.
Le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle a été marqué par la construction des Villa Marie<ref>Modèle:Base Mérimée. Consulté le 28/04/2010.</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée. Consulté le 28/04/2010.</ref> et Villa Maria<ref>Modèle:Base Mérimée. Consulté le 28/04/2010.</ref>,<ref>Maison (ancienne) dite maison Maria, actuellement Musée d'Histoire sur le site Patrimages</ref>, du château Aurélien<ref>Modèle:Base Mérimée. Consulté le 28/04/2010.</ref> et de la batterie de Saint-Aygulf, de l’ancien hôpital<ref>Modèle:Base Mérimée. Consulté le 28/04/2010.</ref> aujourd’hui devenu le palais de justice, de la fontaine des Cinq Continents sur la place Paul Vernet<ref>Modèle:Base Mérimée. Consulté le 28/04/2010.</ref>, de l’école Turcan<ref>Modèle:Base Mérimée. Consulté le 28/04/2010.</ref>, de la gare<ref>Modèle:Base Mérimée. Consulté le 28/04/2010.</ref>, de la Villa Clythia, le Grand Hôtel Coirier à Valescure<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Hôtel de voyageurs dit Grand Hôtel Coirié, actuellement copropriété le Logis de Valescure</ref>.
Enfin, le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle a vu la commune s’enrichir du château Gallieni<ref>Modèle:Base Mérimée. Consulté le 28/04/2010.</ref>, de la mosquée Missiri<ref>Mosquée de Missiri</ref> en 1930<ref>Modèle:Base Mérimée. Consulté le 28/04/2010.</ref>, de l’immeuble Le Lido dans un style vénitien en 1934<ref>Modèle:Base Mérimée. Consulté le 28/04/2010.</ref>, du mémorial de l’Armée Noire, du barrage de Malpasset en 1954<ref>Modèle:Base Mérimée. Consulté le 28/04/2010.</ref>,<ref>Monument commémoratif aux victimes de la catastrophe de Malpasset</ref>, du mémorial des combats d’Indochine à côté de la pagode Hông Hiên Tu, de la chapelle Cocteau en 1963<ref>Modèle:Base Mérimée. Consulté le 28/04/2010.</ref>, de Port-Fréjus et du lycée Albert-Camus par l’architecte Norman Foster en 1993. La mosquée Missiri construite en 1930<ref>Fiche de la mosquée Missiri labellisée Patrimoine du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sur le site de la DRAC PACA. Consulté le 22/01/2010.</ref>, la chapelle Notre-Dame-de-Jérusalem dite « Cocteau » construite en 1963 par l’architecte Jean Triquenot<ref>Fiche de la chapelle Cocteau labellisée Patrimoine du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sur le site de la DRAC PACA. Consulté le 22/01/2010.</ref> et les bâtiments de la coopérative La Fréjusienne construits en 1921 par l’architecte Henri Draperi<ref>Fiche de la coopérative La Fréjusienne labellisée Patrimoine du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sur le site de la DRAC PACA. Consulté le 22/01/2010.</ref> bénéficient du label « Patrimoine du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ».
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La fontaine des cinq continents<ref>Fontaine des Cinq Continents</ref>.
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La Villa Marie.
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Le château Aurélien.
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Le château Gallieni.
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L’immeuble Le Lido dans un style vénitien.
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Autre immeuble de style vénitien.
Festivités
Plusieurs manifestations sont organisées dans la commune au cours de l’année. On compte des fêtes traditionnelles religieuses comme la Bravade en avril ou mai, précisément le troisième week-end après Pâques, en l’honneur du saint-patron François de Paule qui dure trois jours les samedi, dimanche et lundi matin, la fête de la saint Pons la dernière semaine de mai, la fête de la Saint Jean en juin, la fête du raisin en août où une grappe de raisin est pressée dans le calice, la fête votive de Saint-Aygulf en septembre, celle de la Tour de Mare et enfin Noël avec la foire aux santons en décembre et la Messe de minuit avec sa crèche vivante le 24 décembre.
S’y ajoutent des manifestations de traditions locales avec le carnaval en février, la fête du vin en mai, la fête de l’Omelette Géante organisée conjointement avec Dumbéa.
La commune relaye des manifestations nationales comme la Fête de la musique, les Journées européennes du patrimoine ou le Téléthon.
Des manifestations sportives sont organisées avec la fête du nautisme en mai, la Feria de la Côte d’Azur la deuxième semaine d’août, la manche du championnat de France de Off-shore la dernière semaine d’août dans le golfe, le Roc d'Azur en septembre, le festival international de cerf-volant en octobre.
Des expositions ou des salons régionaux avec le salon du cheval en avril, ainsi que l’exposition canine internationale<ref>Exposition canine internationale de Fréjus..</ref>, le salon de la carte postale en juillet, le Salon de l’Automobile en septembre, le salon Home & Décoration en novembre.
Des manifestations culturelles comme le festival de court métrage en janvier, la Nuit des Musées en mai, le festival de théâtre Les Nuits Auréliennes entre juillet et août, le festival d’art pyrotechnique Les Nuits de Port-Fréjus.
La commune est membre du l'Union des villes taurines françaises<ref>Liste des communes membres de l'Union des villes taurines françaises sur le site officiel de l'organisation. Consulté le 01/08/2010.</ref>.
Personnalités
Différents personnages publics sont nés, décédés ou ont vécu à Fréjus :
- Quintus Roscius Gallus (126-Modèle:Date), acteur romain, y vécut.
- Caius Cornelius Gallus (67-Modèle:Date), poète romain et premier préfet d'Égypte, y serait né selon saint Jérôme.
- Julius Agricola (40-93), général romain conquérant de la Grande-Bretagne, y est né.
- Graecinus, agronome latin, natif de Fréjus au début de l’ère, auteur de De Vineis<ref>Michel Bouvier, Le vin, c’est toute une histoire, Jean-Paul Rocher éditeur, Paris, 2009, Modèle:P..Modèle:ISBN.</ref>.
- Bertran de Saint-Martin (?-1277), en fut l'évêque.
- Jacques Duèze (1244-1334), en fut l'évêque puis cardinal et pape sous le nom de Jean XXII.
- Guillaume de Roffiac (? - 1364), évêque de la cité et [[Liste des recteurs du Comtat Venaissin|Modèle:14e recteur]] du Comtat Venaissin.
- Charles Quint (1500-1558), organisa un triomphe à Fréjus en 1536.
- André Hercule de Fleury (1653-1743), nommé Monsieur de Fréjus, en fut l’évêque, puis cardinal, académicien, précepteur et Premier ministre de Louis XV.
- Marc-Antoine Désaugiers (1739-1793), compositeur, y est né<ref>Monument commémoratif à Marc-Auguste Desaugiers sur le site Patrimages</ref>.
- Barnaba Chiaramonti (1742-1823), pape sous le nom de Pie VII s'y arrêta en 1809 et 1814<ref>Résidents célèbres des auberges de Fréjus au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle</ref>.
- Emmanuel-Joseph Sieyès (1748-1836), homme politique, ambassadeur et académicien, y est né.
- Joseph Barthélémy Sieyès La Baume (1749-1830), homme politique français, député du tiers état, et frère du précédent, né à Fréjus.
- Gaspard de Besse (1757-1781), voleur surnommé le « Robin des Bois provençal », y avait son repaire.
- Napoléon Bonaparte (1769-1821), y séjourna en 1799 et 1814.
- Marc-Antoine-Madeleine Désaugiers (1772-1827), chansonnier, y est né.
- Charles Texier (1802-1871), archéologue, y vécut et dirigea les fouilles du port.
- Augustin Grisolle (1811-1869), médecin, y est né.
- Laura Fredducci (1812-1885), peintre, y est née.
- Carolus-Duran (1837-1917), peintre, vécut à Saint-Aygulf. Il repose au cimetière Saint-Léonce de Fréjus.
- Fédéric-Henri Oury (1842-1921), en fut l'évêque.
- Raoul Gineste (1842-1914), né Adolphe Clovis Augier, médecin, poète d'expression française et occitane, écrivain français.
- Joseph Gallieni (1849-1916), maréchal y séjourna et s'est marié au château Gallieni en 1882, quartier de la gabelle .
- Alfred Léon Gérault-Richard (1860-1911), journaliste et homme politique, y est mort.
- Gustave Bret (1875-1969), compositeur et organiste, y vécut. Il repose au cimetière Saint-Léonce de Fréjus
- Jules Formigé (1879-1960), architecte, citoyen d’honneur de la ville pour les travaux qu'il y entreprit.
- René-Émile Godfroy (1885-1981), amiral et grand officier de la Légion d’honneur, y est mort.
- Antoine Béthouart (1889 - 1982), général de l'armée de terre française, y est mort.
- Lamine Senghor (1889 - 1927), politicien sénégalais, y est mort.
- Germaine Michel-Jaffard (1896-1973), résistante.
- Marcel Capron (1896-1982), homme politique, y est mort.
- Mikhaël Ivanhov (1900-1986), fondateur de la secte Fraternité blanche universelle, y est mort.
- Henri Mazerat (1903-1986), centralien, en fut l'évêque.
- André Léotard (1907-1975), haut fonctionnaire, conseiller à la Cour des comptes, y est né et en fut maire et conseiller général. Il repose au cimetière Saint-Léonce de Fréjus
- Pol Thibaux (1914-1963), officier des forces françaises libres, compagnon de la Libération, y est mort.
- Michel Klein (1921-), vétérinaire, y exerça et créa le parc zoologique de Fréjus.
- Paul Roux (1921-1991), enseignant, Capoulié du Félibrige de 1982 à 1989, y a vécu et y est inhumé.
- Daniel Miart (1927-1989), aviateur et résistant, y est mort.
- Marc Modena (1927-2011), navigateur et explorateur y est né et y vécut.
- Larry Collins (1929-2005), écrivain et journaliste, y est mort.
- Jacques Melzer (1934-2006), saxophoniste et chef d'orchestre, y vécut et y est mort.
- Philippe Léotard (1940-2001), acteur.
- François Léotard (1942-2023), homme politique, ministre de la Culture et de la Défense, en fut maire, député et conseiller général. Il repose au cimetière Saint-Léonce de Fréjus
- Mireille Best (1943-2005), écrivain, y a résidé.
- Annie Chancel dite Sheila (1945-), y séjourna dans sa propriété de Saint-Aygulf.
- Claude Carrara (1947-), footballeur international, y est né.
- Pierre Maille (1947-), homme politique, y est né.
- Michel Daerden (1949-2012), homme politique belge, y est mort.
- Dominique Rey (1952-), en est l'évêque.
- Ahmed Otmane (1961-), figure du banditisme, y fut arrêté en 1989.
- Franck Sorbier (1961-), créateur de la haute couture, y est né et y vécut.
- Pierre Imbert (1964-), majoral du Félibrige, y a vécu.
- Odiah Sidibé (1970-), athlète, y est née.
- Yacine Douma (1973-), judoka, y est né.
- Guillaume Delmotte (1977-), joueur de rugby à XV international, y est né.
- Mario Espartero (1978-), footballeur, y est né.
- Julien Absalon (1980-), coureur cycliste, y vécut.
- Steven Dauliach (1981-), champion du monde de motomarine, y vit.
- Cécile Ravanel (1981-), coureuse cycliste, y est née.
- Willy William (1981-), chanteur et DJ, y est né.
- Jean-Philippe Grandclaude (1982-), joueur de rugby à XV international, y est né.
- Marc Andreu (1985-), joueur de rugby à XV international, y est né.
- Xavier Corosine (1985-), basketteur, y est né.
- Adil Rami (1985-), footballeur international, joua à l'Étoile sportive fréjusienne.
- Jean-Baptiste Bernaz (1987-), athlète de l'équipe de France de voile, y est né.
- Kevin Constant (1987-), footballeur international, y est né.
- Gustave Tamba (1991-), boxeur de l’ASML Fréjus.
- Layvin Kurzawa (1992-), footballeur, y est né.
- Christopher Tolofua (1993-), joueur de rugby à XV international, y est né.
- Mouez Hassen (1995-), footballeur, y est né.
- Stéphane Steeman, humoriste belge, y est mort le 23 janvier 2015.
- Manon Aubry, femme politique membre du mouvement La France insoumise, tête de liste aux européennes de 2019, y est née.
Héraldique et logotype
Modèle:Blason-ville-fr Modèle:Blason-ville-fr Modèle:Blason-ville-fr Modèle:Blason-ville-fr
Devise
La devise de la commune, inusitée aujourd’hui, est « Julius Cæsar Nominavit, Napoleo Magnus Illustravit » en latin, ce qui peut se traduire par Jules César lui donna son nom, [[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]] la rendit célèbre<ref>Jeton touristique - Souvenirs et Patrimoine - Fréjus - Double tête d'Hermès</ref>.
Gastronomie
Fréjus est réputée pour ses pêches et sa production d’anchois. Le Côtes de Provence Fréjus est une sous-zone de l’appellation d'origine contrôlée. Dans le langage juridique des appellations viticoles françaises, on dit que l’AOC Côtes de Provence Fréjus est une dénomination viticole de l’AOC Côtes de Provence<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La spécialité communale reste les Pavés du Cloître, un bonbon feuilleté aux amandes entourées d’une fine coque caramélisée<ref>Produits du terroir à Fréjus sur le site de l’office du tourisme</ref>.
Fréjus dans les arts et la culture
- Le roi [[René Ier de Naples|René {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} de Naples]] aurait possédé une maison assise sur les remparts de la commune.
- Saint François de Paule, sur la route du château de Plessis-lez-Tours, serait passé par la commune, touchée par la peste, aurait guéri les habitants et empêché l’épidémie d’y revenir. Il a créé le couvent Notre-Dame-de-la-Pitié et est devenu le saint patron de la commune.
- Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, le voleur Gaspard de Besse surnommé le Robin des Bois provençal eut son repaire à l’auberge des Adrets.
- Une légende raconte que le Modèle:Date, [[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]] de retour de la campagne d'Égypte aurait débarqué à Fréjus. Cette ville ne disposant plus de port à l’époque, il a plus probablement débarqué dans celui de Saint-Raphaël, village de pêcheurs non reconnu à l’époque, comme l'atteste la construction de la pyramide commémorative.
- Martin Bidouré (1825-1851), héros de l’insurrection contre le coup d’État du 2 décembre 1851, aurait été fusillé deux fois. Laissé pour mort puis soigné une première fois à l’hôpital d’Aups, il fut exécuté à nouveau. Une rue porte son nom<ref>Histoire des rues de Fréjus</ref>.
- Depuis 1905, Fréjus est la seule ville à l'est du Rhône pratiquant des corridas de taureaux. À l'issue des travaux de restauration de l’amphithéâtre, la tauromachie ne devrait plus y être accueillie<ref>Fréjus: l'amphithéâtre prêt à renouer avec son glorieux passé</ref>.
- Le Modèle:Date, l'aviateur Roland Garros partit de Fréjus pour accomplir la première traversée de la Méditerranée en avion et se posa à Bizerte en Tunisie.
- En 1958, des scènes d'extérieur du film Toi, le venin de Robert Hossein furent tournées sur la plage de Saint-Aygulf<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Wikidata}}/{{#if:||reference}} {{#if:||Modèle:Titre sans précision}} sur l’Modèle:Lang. Consulté le 21/08/2010.</ref>.
- En 1975, des scènes d'extérieur du film Dupont Lajoie d’Yves Boisset ont été tournées sur les plages de Saint-Aygulf et Fréjus-Plage<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Wikidata}}/{{#if:||reference}} {{#if:||Modèle:Titre sans précision}} sur l’Modèle:Lang. Consulté le 22/08/2010.</ref>.
- Fréjus a servi de décor aux artistes peintres dont Georges Huet pour Vue de Fréjus, matinée de décembre en 1890<ref>Modèle:Base Joconde. Consulté le 22/08/2010.</ref> et Roger Montane pour Grand vent à Saint-Aygulf en 1985<ref>Modèle:Base Joconde. Consulté le 22/08/2010.</ref>.
- Une partie du film Risque Maximum (1996) avec Jean-Claude Van Damme a été tournée à la base Nature de Fréjus.
- Le film Mon âme par toi guérie de François Dupeyron, sorti en 2013, a été tourné en partie sur la commune<ref>Critique du film, sur le site Premiere.fr. </ref>.
- La série télévisée "Les Revenants" (saison 2) diffusée sur Canal + et réalisée par François Gobert a été tournée en juin 2015 au barrage de Malpasset à Fréjus.
- La série télévisée "Section de recherches" (épisodes 132 et 133) diffusée sur TF1 a été tournée en juin 2017 à la base Nature à Fréjus.
- Le film "Johnny English 3" avec Rowan Atkinson et réalisé par David Kerr a été tourné en octobre 2017 sur la plage de Saint-Aygulf à Fréjus.
Notes et références
Notes
Références
Voir aussi
Bibliographie
- Modèle:Ouvrage
- Dossiers du service régional de l'inventaire de PACA : Fréjus
- Les recherches archéologiques sur Fréjus, Fédération et ressources sur l'Antiquité (FRANTIQ)
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Chapitre
- Modèle:Chapitre
- Modèle:Ouvrage
- Carte archéologique de la Gaule 83-3 : Fréjus, par C. Gébara, avec la collaboration de Patrick Digelmann et d’Yvon Lemoine.
- Les recherches archéologiques de Paul-Albert Février sur la commune de Fréjus :
- Le groupe épiscopal de Fréjus, Paris (1981),
- Les derniers travaux réalisés dans le groupe épiscopal de Fréjus. Dans : Bulletin de la Société nationale des antiquaires de France (1988) p. 257-264,
- La ville chrétienne. Le groupe épiscopal de Fréjus. Dans : De Lascaux au Grand Louvre. Archéologie et histoire de France p. 248-251,
- Fréjus, le développement d'un groupe cathédral, Archéologie en France métropolitaine. Fixot Michel; Février Paul-Albert; Rivet Lucien. Dans : Le Courrier du CNRS vol. 73 (1989) p. 73-74,
- Fréjus. Dans : Topographie chrétienne des cités de la Gaule des origines au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle 2 p. 43-47,
- Les fouilles des abords de la cathédrale de Fréjus et la topographie urbaine. Février Paul-Albert; Fixot Michel; Rivet Lucien. Dans : Provence historique vol. 35 (1985) p. 267-277,
- Aux origines des villes médiévales de Fréjus, Aix et Vaison. Dans : Bulletin des anthropologues de Basse-Normandie vol. 6 (1981) p. 1-2,
- Les derniers travaux archéologiques effectués à Fréjus (Var). Dans : Bulletin de la Société nationale des antiquaires de France (1976) p. 25-30,
- Fêtes religieuses de l'ancien diocèse de Fréjus. Dans : Provence historique vol. 11 (1961) p. 163-189
- Récentes découvertes archéologiques de Fréjus. Dans Provence historique, 1952, tome 3, fascicule 9, Modèle:P..
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage)
- Fréjus Ville romaine
- Modèle:OuvrageModèle:Commentaire biblio
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Photothèque Monuments Historiques :
- Site archéologique du Reydissart,
- Site archéologique du Moulin à Vent,
- Site archéologique de la Ferme Pernoud,
- Site archéologique dit Butte Saint-Antoine,
- Site archéologique des thermes de la Porte d'Orée,
- Site archéologique des thermes de Villeneuve,
- Site archéologique du Clos de la Tour,
- Citadelle de l'est dite plateforme romaine,
- Colonnes romaines dites blocs de marbre antiques constituant un portique
- Enceinte urbaine romaine, restes des remparts,
- Théâtre romain
- Amphithéâtre, arène romaine,
- Ouvrage fortifié dit mur romain, dit muraille romaine percée de niches,
- Aqueduc antique et remparts romains
- Évêché (ancien), actuellement hôtel de Ville,
- Hôtel de voyageurs dit Grand Hôtel Coirié, actuellement copropriété le Logis de Valescure,
- Hôtel des Quatre Saisons,
- Hôtel,
- Maison (ancienne) dite Maison Maria, actuellement Musée d'Histoire,
- Château Aurélien,
- Chapelle Saint-François de Paule, ancien couvent des Minimes
- Chapelle Saint-Félix, ancien couvent des Dominicaines
- Vestige de la chapelle, de l’ancien couvent des Dominicaines
- Chapelle Notre-Dame de Jérusalem, dite chapelle Cocteau,
- Chapelle Saint-Lambert (ancienne),
- Pont des Esclapes (ancien),
- Port romain, port antique,
- Monument aux morts de la guerre de 1914-1918 et 1939-1945, place Clemenceau,
- Monument commémoratif à Marc-Auguste Desaugiers,
- Monument commémoratif aux victimes de la catastrophe de Malpasset,
- Monument aux morts de la guerre de 1914-1918, boulevard de la mer,
- Monument aux morts de la guerre de 1914-1918, carré des marins,
- Mosquée de Missiri,
- Mausolée de la Tourrache,
- Cathédrale Saint-Léonce, baptistère, cloître
- Fréjus : Cathédrale : le baptistère
- Plafond du cloître.
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- Photothèque Archéologie :
- Pauvadou II,
- Villeneuve, rue de l'Argentière,
- Les thermes de Villeneuve,
- La Lanterne,
- Cathédrale Saint-Léonce,
- Groupe épiscopal,
- Saint-Lambert,
- Résidence Saint-Antoine,
- Indéterminé,
- Vue aérienne du barrage de Malpasset,
- Vue aérienne de la baie de Fréjus et de la basse plaine de l'Argens,
- Vue aérienne de Port Fréjus,
- Aqueduc romain,
- Étang de Villepey,
- Port antique et ville,
- Port antique, totalité,
- Porte des Gaules,
- Clos de la Tour,
- Théâtre,
- Amphithéâtre,
- Château Aurélien,
- Ville portuaire romaine,
- Pont des Esclapes,
- Le Barban.
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:OuvrageModèle:Commentaire biblio
- Le port romain et la lanterne d'Auguste
- Fréjus - Le port romain et la lagune de l’Argens, sur wikisource.org/
- Modèle:OuvrageModèle:Commentaire biblio
- Le patrimoine de Fréjus sur le site Petit patrimoine
- Les monuments romains de Fréjus en randonnée urbaine
- Fréjus sur www.provence7.com/
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
- Liste des sites archéologiques, sur inpn.mnhn.fr/
- Cavités souterraines
Articles connexes
Liens externes
- Modèle:Site officiel
- Modèle:Autorité
- Modèle:Dictionnaires
- Modèle:Bases
- Site de l'office du tourisme
- Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]
- Site de la Direction régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) et Inventaire et protections réglementaires de l'environnement des communes
- Système d’information géographique du Var (SIG Var) : Fréjus