Avallon

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Avallon est une commune française située dans le département de l’Yonne, dont elle est, avec Sens, une des deux sous-préfectures, en région Bourgogne-Franche-Comté (sud-est de Paris). Elle est incluse dans le parc naturel régional du Morvan.

Les habitants, appelés les Avallonnais, sont au nombre de Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année. L'aire urbaine d'Avallon comptait Modèle:Nombre en 2014<ref>Population de l'aire urbaine d'Avallon en 2014 INSEE</ref> et est composée de 37 communes<ref>Composition aire urbaine d'Avallon Modèle:1er janvier 2018</ref>. Modèle:Sommaire

Géographie

Situation

Avallon est dans le sud du département de l'Yonne, à Modèle:Unité au sud de sa préfecture Auxerre. Le département de la Côte-d'Or est à Modèle:Unité au sud-est (direction Rouvray) ; celui de la Nièvre est à Modèle:Unité au sud-ouest (direction Domecy-sur-Cure)<ref name="googlemaps">Modèle:Lien web.

Les distances par route entre deux points donnés sont calculées dans le panneau latéral (voir l'onglet en haut à gauche de l'écran) - cliquer sur "itinéraires".</ref>.

La ville, chef-lieu d’arrondissement, est située sur un plateau dominant la vallée du Cousin. Sa superficie est d’environ Modèle:Unité, pour une altitude comprise entre 163 et Modèle:Unité. Elle s’est établie sur les collines surplombant la vallée du Cousin<ref name="geoportlHydro">Modèle:Géoportail Couches « Cartes IGN classiques », « Limites administratives » et « Hydrographie » activées. Vous pouvez bouger la carte (cliquer et maintenir, bouger), zoomer (molette de souris ou échelle de l'écran), moduler la transparence, désactiver ou supprimer les couches (= cartes) avec leurs échelles d'intensité dans l'onglet de "sélection de couches" en haut à droite, et en ajouter depuis l'onglet "Cartes" en haut à gauche. Les distances et surfaces se mesurent avec les outils dans l'onglet "Accéder aux outils cartographiques" (petite clé à molette) sous l'onglet "sélection de couches".</ref>.

Modèle:Multiple image

Communes limitrophes

La commune est limitrophe au nord des communes d'Étaule et d'Annéot à l’est de la commune de Magny ; au sud elle est bordée par Saint-Germain-des-Champs ; à l’ouest par Pontaubert et Vault-de-Lugny<ref name="geoportlHydro"/>.

Modèle:Communes limitrophes

Aire urbaine et aire d'attraction

Modèle:Article détaillé

Description

D’une superficie Modèle:Unité, Avallon est partagée en quatre quartiers.

L'historien Victor Petit décrit la ville ainsi  :Modèle:Début citation blocAvallon, ville d’origine extrêmement ancienne, est bâtie dans une situation remarquablement pittoresque. Aussi jugeons-nous utile de mettre sous les yeux de nos lecteurs une carte topographique des environs d’Avallon, un plan de l’ancienne ville et enfin une vue panoramique de la ville actuelle. La vue d’ensemble, prise du haut du parc des Alleux peut donner une idée générale de l’aspect agreste et charmant de la haute colline rocheuse sur le sommet de laquelle se développe la ville tout entière(…).

Vers le centre du dessin on remarque les deux principaux monuments d’Avallon : l’église de Saint-Lazare, et, un peu sur la gauche, la tour de l’Horloge. En avant du clocher de Saint-Lazare se trouvent les restes de l’église Saint-Pierre. Un peu à gauche est le tribunal donnant sur la rue Bocquillot et aboutissant à la Petite-Porte en avant de laquelle on voit la charmante promenade dite Terreau de la Petite-Porte. La tour Gaujard est à gauche ; l’Eperon fortifié, qui domine la route de Lormes, est à droite et domine les beaux escarpements de roches granitiques qui plongent jusqu’au fond de la vallée. Le chevet de l'église Saint-Lazare cache le vaste bâtiment des Ursulines. La tour qui est en face porte le nom de l’Escharguet.

Plus à droite se voit une autre tour s’élevant au-dessus d’une énorme muraille défensive très bien conservée ainsi que sa petite guérite en pierre. Un peu plus à droite, on voit l’église neuve de Saint-Martin. Plus à droite encore, et précédée de quelques arbres verts, on remarque la sous-préfecture. Enfin, à l’extrémité du dessin, on aperçoit l’ancienne église Saint-Martin. En avant s’étend un immense terrain rocheux et ondulé qu’on nomme Les Chaumes. Le versant rapide de cette colline forme, à gauche, le vallon profond qui isole et borde, à l’est, tout un côté de la ville. Le fond de ce vallon est occupé par un petit cours d’eau venant de l’étang des Minimes. Une route longe ce ruisseau, qui traverse un groupe de maisons formant le faubourg de Cousin-La-Roche.

À droite, on voit la route de Quarré-les-Tombes, aboutissant au Pont-Claireau. Le cours du Cousin, divisé par plusieurs îles, occupe le premier plan (…) Remontons à la tour de l’Horloge. Derrière la tour Gaujard, mais à Modèle:Unité au-delà, se trouve l’Hôpital (…) À gauche de la maison d’école, on voit le Terreau de la Porte-Neuve. Au-dessous on reconnaît la bordure de la route de Lormes, contournant, en écharpe, le flanc cultivé de la montagne, et descendant droit au grand pont du Cousin, par le fond du vallon de l’ouest, arrosé par le petit cours d’eau du Pautot ou de Touillon. On entrevoit ce pont à la base de beaux escarpements de roches de la colline dite La Morlande, au sommet de laquelle s’élève une maison bourgeoise, qui, en construction en 1830, a pris le nom de Maison-d’Alger.

En avant du pont du faubourg de Cousin-le-Pont, s’élance d’une rive à l’autre la belle arche construite pour le passage des tuyaux des fontaines remontant au niveau de la ville après être descendus d’un plateau un peu plus élevé. C’est à l’extrémité de ce plateau que s’élève la belle maison des Alleux, placée au sommet de magnifiques escarpements de roches (…) Le camp des Alleux se trouve tout à fait en dehors de notre panorama et ainsi l’étroite et tortueuse vallée du Cousin est oubliée. La vallée n’est belle que vue de la ville, et la ville n’est réellement belle que vue de la valléeModèle:SfnModèle:Fin citation bloc

Hydrographie

Avallon est traversé par un cours d'eau naturel à l'air libre : le Cousin. La commune reçoit environ Modèle:Unité de pluie par an<ref name=climat>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Cousin venant du Sud a un débit moyen de Modèle:Unité/s<ref name=debit>Modèle:Hydro.</ref>. Il peut alors se produire des inondations, mais elles sont rares et localisées. Le débit du Cousin a été observé sur une période de 26 ans (1994-2020), à la station hydrologique d'Avallon<ref name=debit />.

Le module de la rivière à Avallon est de Modèle:Unité/s<ref name=debit />. La surface étudiée du bassin versant à cet endroit est de Modèle:Unité, soit Modèle:Unité du bassin versant total de Modèle:Unité<ref name=debit />.

Le Cousin présente des fluctuations saisonnières de débit moyen typiques des rivières du sud-est du bassin parisien (Yonne, Arroux, Cure, Armançon et aussi Dheune et Ouche). Les hautes eaux se déroulent en hiver, et portent le débit mensuel moyen à un niveau de 3,9 à Modèle:Unité/s, de décembre à mars inclus (avec un maximum en février), et des basses eaux d'été, de juillet à septembre, avec une baisse du débit mensuel moyen jusqu'au niveau de Modèle:Unité/s au mois d'août<ref name=debit />. Mais ces moyennes mensuelles cachent des variations bien plus importantes.

Les hauteurs d'eau les plus importantes sont de Modèle:Unité le Modèle:Date, de Modèle:Unité le Modèle:Date et de Modèle:Unité le Modèle:Date<ref name=vigi>Modèle:Lien web.</ref>. Les débits les plus importants enregistrés sont de Modèle:Unité le Modèle:Date et de Modèle:Unité le Modèle:Date<ref name=vigi />.

Modèle:Relevé hydrologique

Climat

Le climat d'Avallon est de type océanique à tendance semi-continentale. L'influence océanique se traduit par des pluies fréquentes en toutes saisons (avec néanmoins un maximum en automne et un minimum en été) et un temps changeant. L'influence semi-continentale se traduit par une amplitude thermique mensuelle parmi les plus élevées de France (Modèle:Tmp contre Modèle:Tmp à Paris), des hivers froids, avec des chutes de neige relativement fréquentes, et des étés plus chauds que sur les côtes, avec à l'occasion de violents orages. La ville n’échappe pas aux rigueurs climatiques, froides ou chaudes de par la présence proche du Morvan.

La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1988 à 2013 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après. Modèle:Climat

Urbanisme

Typologie

Avallon est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Elle appartient à l'unité urbaine d'Avallon, une unité urbaine monocommunale<ref>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en 2017, constituant une ville isolée<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Avallon, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (44,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (44,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (44,6 %), prairies (33,2 %), zones urbanisées (10,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,7 %), terres arables (4,8 %), zones agricoles hétérogènes (1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports

Accès routier

La sortie Modèle:N°22 de l'autoroute A6 est à 8 km à l'est<ref name="geoportlHydro"/>.

La ville est traversée par la [[Route départementale 606 (Yonne)|Modèle:Nobr]] reliant Rouvray (Côte-d'Or) à 18 km au sud-est et Auxerre au nord ; et par la [[Route départementale 957 (Yonne)|Modèle:Nobr]] reliant Rougemont (Côte-d'Or) et la [[Route départementale 905 (Yonne)|Modèle:Nobr]] (près de Montbard) à l'est, et Vézelay à l'ouest<ref name="googlemaps"/>.

La ville dispose d'une rocade, longue de Modèle:Unité en 2x1 voie construite entre 2004 et 2014 pour un coût de douze millions d'euros<ref name=rocade>Modèle:Article.</ref>. Ainsi la rocade contourne la moitié de la ville par l'Est. Elle relie les différents accès de la ville par les départementales menant à Auxerre, Tonnerre et Lyon<ref name=rocade />.

Autres accès

La gare d'Avallon est sur les lignes de Cravant - Bazarnes à Dracy-Saint-Loup et anciennement sur la ligne Avallon à Nuits-sous-Ravières.

L'aérodrome d'Avallon est à 1,5 km au nord de la ville<ref name="geoportlHydro"/>.

Toponymie

Le nom d'Avallon est attesté sous la forme Modèle:Latin au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècleModèle:Sfn,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, il apparaît pour la première fois sur une monnaie du peuple des Éduens. Ensuite l’itinéraire d’Antonin mentionne Modèle:Latin et la table de Peutinger Modèle:Latin.

Le toponyme est généralement considéré comme issu du nom de la « pomme » en gaulois suivi du suffixe du neutre -onModèle:Sfn.

Cependant des recherches plus récentes montrent qu’aballo- signifie plus précisément « pommier »<ref name="del">Modèle:Ouvrage.</ref>, le simple abalo- (un seul « l ») signifiant « pomme » (cf. gallois afall, breton avallen « pommier » ; gallois afal, breton aval « pomme »). La terminaison toponymique -o/-on, d'où Avallon, est un suffixe neutre localisant et Avallon se comprend donc comme « la pommeraie » ou « le verger »<ref name="del"/>. Le nom commun érable conserve peut-être la trace du gaulois abalo-, puisqu’il serait issu d'un composé latin gaulois acer-aballo (latin médiéval acerabulus « érable », Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle) littéralement « érable-pommier », mode de composition que l'on retrouve par exemple dans le vieil irlandais fic-abull « figuier-pommier » → « figuier » ou le gallois cri-afol « sorbier des oiseaux », etc.<ref name="del"/>

Le mot a la même racine que le nom du dieu-arbre Abellio(n), patron de la bonne fructification et protecteur des arbres fruitiers en général.

Histoire

Antiquité

Le site est déjà occupé avant l’époque romaine. La présence d’un oppidum<ref>Modèle:Harvsp.</ref> du peuple gaulois des Éduens en offre le témoignage.

Il semble que la ville dépendait de la province d’Autun. Le Morvan avallonnais a dû jouer un rôle attractif pour les riches familles gallo-romaines venues d’Autun avec ses sources nombreuses et ses immenses forêts. La ville étant facilement accessible grâce à la via Agrippa construite pour relier Lyon à Boulogne-sur-Mer<ref>Modèle:Harvsp.</ref> et, à ce titre, elle figure sur la table de Peutinger<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. À cette époque la ville comporte un temple, un tribunal et un théâtre.

Moyen Âge

Fichier:Les pagis bourguignons au 9esiècle.svg
Les pagis bourguignons au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.

Modèle:Animation

Haut Moyen Âge

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le moine Jonas mentionne un château nommé Cabalonem Castrum cacographie pour Abalonem castrum. Mais ce dispositif d'avertissement défensif n'empêche pas des invasions sporadiques de déferler sur la cité :

Les habitants, effrayés, décident d'entourer Avallon d'une grande muraille.

Avallon est alors le chef-lieu du pagus Avalensis. Le sort de la bourgade est lié à celui de la Bourgondie : tantôt royaume indépendant, tantôt réuni au royaume d’Austrasie (jusqu’au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle). En 806 Charlemagne, dans un capitulaire, fait don d’Avallon et de l’Auxois à son fils Louis le Débonnaire. En 817, celui-ci le transmet à son fils Pépin.

En 931, le duc de Bourgogne Gislebert part en guerre contre le roi des Francs Raoul, son beau-frère, qui s’est emparé d’Avallon et l’a annexé au comté d’Auxerre.

À la fin de l'époque carolingienne, la ville est ravagée par les vikings<ref name=bataille33>Modèle:Harvsp.</ref>.

Moyen Âge central

En 1005, le roi Robert le Pieux veut garder le duché de Bourgogne face Landry de Nevers et à Otte-Guillaume : Avallon est assiégée et prise par l'armée royale la même année<ref name=bataille33/>. Une fois la ville prise, le château est détruit<ref name=martin146>Modèle:Harvsp.</ref>. La ville retombe au duché de Bourgogne en 1032, peu après la mort du roi de France<ref name=bataille33/>.

Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la ville se dote de nouveaux remparts<ref name=martin146/>.

Les habitants, serfs ou bourgeois, appartiennent alors à trois maîtres différents : le duc de Bourgogne, l’abbé de Saint-Martin, les chanoines de Saint-Lazare. En 1200, le duc de Bourgogne Eudes III affranchit les habitants d’Avallon et leur octroie une charte de commune. C'est ensuite l’abbé de Saint-Martin qui imite le duc. Par contre les chanoines, conservateurs, ne cèdent que beaucoup plus tard et sous la contrainte. Ils obtiennent « le droit de nommer quatre échevins pour régir, gouverner, manier, administrer la ville et subvenir à ses affaires et négoces, celui de présenter au choix du roi un capitaine ou lieutenant pour leur défense, et, quand le tiers état est admis aux Etats de Bourgogne, aux alentours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, ils y envoient deux députésModèle:Sfn. En 1232 est passée une transaction entre les maîtres et frères de la léproserie d'Avallon et l'abbé de l'abbaye de Saint-Martin d'Autun<ref>Cartulaire de l'abbaye de Saint-Martin d'Autun, Charte n°XLVIII. Modèle:Où. Voir aussi Modèle:Ouvrage.</ref>.

Au cours du Moyen-Âge, des citernes et des puits sont installés dans les maisons, la ville disposant de seulement deux sources d'eau : la Morlande et la source BeurdelaineModèle:Sfn.

Bas Moyen Âge

Malgré une amélioration et un agrandissement des remparts du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Avallon n'échappe pas aux violences engendrées par la guerre de Cent Ans<ref name=martin146/>. En 1359, le roi Édouard III d'Angleterre, après avoir bousculé les troupes bourguignonnes à Montréal, s'installe dans l'ancien château de Guillon, d'où il ravage l'Avallonnais. Malgré le traité de Guillon et le départ des Anglais, des bandes de mercenaires continuent à piller la région.

Au commencement du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, les tours et les remparts sont en ruines. En 1419 et 1421, une aide financière accordée par les ducs de Bourgogne, Jean sans Peur et Philippe le Bon, permet de les relever. Bien avant cette aide financière, Jean sans Peur avait renforcé les défenses de la ville en y faisant construire la tour Beurdelaine dès 1404Modèle:Sfn de forme circulaire<ref name=beurdelaine>Modèle:Lien web.</ref>. Puis en 1419, il fait installer des tours pouvant permettre l'usage de bombardes et améliorer la défense de la porte AuxerroiseModèle:Sfn.

En 1433, Jacques d'Espailly dit Fort-Épice, mercenaire et capitaine au service du roi de France, s'empare de la ville par surprise et la garde pendant huit mois. Philippe le Bon en personne commence un siège de six semaines pour reprendre Avallon. Le duc de Bourgogne doit utiliser une bombarde armée de boulets en pierre, des chevaliers et des arbalétriers pour l'assaut de la ville<ref name=martin147>Modèle:Harvsp.</ref>. L'attaque est repoussée par Jacques d'Espailly, mais ce dernier s'enfuit avec quelques hommes à Montréal ce qui permet à Philippe le Bon de s'emparer de la ville<ref name=martin147/>. Toutefois la cité, avec ses faubourgs brûlés et détruits, a perdu la moitié de sa population. Il faut vingt ans à la ville pour se relever de cette épreuve.

Après la prise de la ville, Philippe le Bon fait reconstruire les remparts, dont la Tour Beurdelaine en 1435 pour en faire un dépôt d'artillerie<ref name=beurdelaine />, en partie abattus par la sape et le bélier des assiégeants. Il fait élever en 1453 une tour carrée au point le plus haut d'Avallon, pour y établir le guet et y placer une horloge, puis en 1455, il modernise les fortifications en faisant équiper les remparts pour l'usage des armes à feu<ref name=martin146/>. À la même époque, les rues se pavent.

L'époque moderne

Fichier:Avallon - Plan de la ville vers 1750.jpg
Plan de la ville d'Avallon vers 1750.
Fichier:Avallon-Tour de l'Horloge depuis la place de la Collégiale Saint-Lazare.jpg
La vieille ville.

En 1543, la population a presque triplé. Mais les guerres de Religion ne vont pas épargner la ville, ainsi les ligueurs, en 1590, causent de grands dommages. La foudre endommage aussi le grand clocher de Saint-Lazare et le petit clocher, respectivement en 1589 et 1595. Il faut ajouter à ce sombre tableau, la peste en 1531, et 1587.

En 1606, la ville subit une nouvelle épidémie de pesteModèle:Sfn. Une des conséquences de l'événement est l'arrivée de quatorze moines de l'ordre des Minimes en 1607Modèle:Sfn. En 1652, avec le soutien d'Anne-Autriche, mère de Louis XIV et reine de France, l'ordre s'oppose à l'arrivée de l'ordre des Franciscains Modèle:Sfn. En 1622, l'église Saint-Julien passe sous la surveillance de l'ordre avec l'aide de l'ordre des CapucinsModèle:Sfn.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est le temps des embellissements : l’hôpital est reconstruit en 1713 par une dotation du président Odebert) et l’hôtel de ville construit en 1770. En 1791 l’église de Saint-Julien est démolieModèle:Sfn.

En 1790, pendant la Révolution française, le couvent des Minimes est vendu à la villeModèle:Sfn.

L'époque contemporaine

Du 16 au 17 mars 1815, [[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]], après s'être enfui de l'île d'Elbe et en route pour Paris, passe la nuit à Avallon, à l'hôtel de la Poste<ref>Où, depuis 1911, une plaque ovale en marbre rappelle ce séjour. Source : Claude Garino, Le vol de l'Aigle en Bourgogne, revue « Pays de Bourgogne » n° 224 de février 2010, pp. 23-33.</ref>.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la ville est frappée par plusieurs sécheresses entre mai et septembreModèle:Sfn. C'est dans ce contexte qu'en 1842, Eugène Belgrand réalise des travaux d'adduction d'eaux afin de résoudre des problèmes d'alimentation en eau par un système de siphonModèle:Sfn. Le centre-ville ne possédant pas de nappe phréatique et les eaux pluviales ruisselant jusqu'au bas de la valléeModèle:Sfn. Lors de ces travaux, un aqueduc construit près des tanneries, passe au-dessus du CousinModèle:Sfn. Les travaux se terminent le Modèle:Date-, même si la fontaine Laboureau en centre-ville ne sera construite qu'en 1870Modèle:Sfn.

Le 16 janvier 1871, les Prussiens bombardent la ville avant de s'en emparer et de piller des magasins et certaines maisons particulières<ref>Modèle:Lien web</ref>

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexeLes résultats du Modèle:2e tour de la présidentielle à Avallon sont les suivants : Emmanuel Macron (En Marche!) arrive en tête du scrutin, avec 64,26 % des suffrages exprimés. À la deuxième place, Marine Le Pen (Front national) recueille un score de 35,74 %.

Emmanuel Macron (En Marche!) était également en tête dans la commune d'Avallon après le Modèle:1er tour et avait récolté 25,42 % des voix.

On note un vote blanc à hauteur de 4,81 % chez les votants<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3"| Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu

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Jumelages

Modèle:Jumelages

Cadre de vie

Avallon bénéficie du label « ville fleurie » avec six fleurs attribuées depuis 2004 par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris ainsi que du statut de Station Verte de France<ref>Palmarès 2004 du Modèle:45e concours des villes et villages fleuris. Consulté le 23 septembre 2009.</ref>.

Sur le territoire de la commune se trouve la réserve naturelle du Bois du Parc (acquise en 1996 par le Conservatoire d'espaces naturels de Bourgogne). La flore qu'on y rencontre est essentiellement celle des milieux calcaires secs et chauds : l'anémone pulsatile, le cerisier de Sainte-Lucie ou le liseron des Monts Cantabriques agrémentent au printemps la floraison des pelouses sèches des rebords de falaise. Ces pelouses accueillent quantité d'espèces animales qui apprécient la chaleur des lieux : criquets et sauterelles, mantes religieuses et petites cigales, ascalaphes et papillons, lézards verts et autres reptiles. Au-delà des pelouses se développe une forêt de plateau constituée en grande partie de chênes pédonculés et de charmes, accompagnés de cornouillers mâles ou d'érables champêtres. On y rencontre des mammifères forestiers, de même que les multiples insectes liés à la décomposition des bois morts (par exemple les larves des Lucanes cerf-volant et autres cétoines dorées). Plus récemment, l’étude du massif corallien constituant le sous-sol de la réserve a entraîné un regain d’intérêt pour le site naturel<ref>Source : Le cœur du Sabot (la lettre aux adhérents du Conservatoire d'espaces naturels de Bourgogne), « 1986-2011 : 25 ans de protection de la nature », Images d'un passage sur la réserve naturelle nationale du Bois du Parc (interview de Thomas Barral, garde-animateur de la réserve de juin 1992 à juin 1997), n° 9, 2011.</ref>.

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Sports

La ville d'Avallon marque le départ de la grande traversée du Morvan1 (GTM1) en VTT. Ce circuit de Modèle:Unité jusqu'à Saulieu nécessite de deux à trois jours d'efforts. En chemin, les randonneurs peuvent admirer les paysages de bocage et forestiers, comme la forêt au Duc qui abrite de mystérieuses accumulation de mégalithes. Les plus sportifs seront comblés par le GMT2 de Saulieu à Autun : des sentiers au sol pierreux et surtout la montée tortueuse jusqu'au point culminant, le Haut Folin (Modèle:Unité).

La ville d'Avallon compte trois clubs de football : le Club Olympique Avallonnais (COA), l'Association des Franco-Migrants (AFM) et l'Avallon Football Club (AFC).

Économie

Principales entreprises :

  • le Groupe Schiever - dont le siège est situé à Avallon - est une entreprise de grande distribution qui exploite des hypermarchés et supermarchés dans le nord-est de la France, ainsi qu’en Pologne et au Tadjikistan.
  • la société Pneu Laurent, filiale du fabricant de pneumatiques Michelin, est spécialisée dans le rechapage de pneumatiques poids lourds, camionnettes et génie civil.
  • SKF Roulements d’orientation (RKS SA) est une entreprise de SKF France, filiale du groupe suédois SKF. 85 % de sa production est destinée à l’exportation.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Édifices religieux

  • La collégiale Saint-Lazare

Modèle:Article détaillé La collégiale est fondée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, afin d’accueillir les nombreux pèlerins qu’attiraient à Avallon les reliques de saint Lazare. De l’édifice bâti au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, seule subsiste une crypte sous le chœur actuel. Les deux portails de la façade sont datés du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. L’historien Victor Petit les qualifiait en 1870 de Modèle:Citation.

Le clocher, incendié puis ruiné plusieurs fois, s’effondra en 1633 et fut remplacé en 1670 par la tour actuelle.

  • L’église neuve de Saint-Martin, place Vauban

Ce fut d'abord une chapelle construite vers 1650 pour le couvent des Visitandines (actuel transept Est). Elle fut restaurée et agrandie en 1848 pour devenir église paroissiale (nef et transept Ouest). Sa façade est d’ordre dorique et le petit portail, d’ordre ionique. Elle abrite un grand orgue, un maître autel et des éléments de mobilier XVIIIe et XIXe.

  • L'église Saint-Martin-du-Bourg, impasse Saint-Martin

Modèle:Article détaillé

Dès la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, une chapelle dédiée à saint Martin est créée à la demande de la reine Brunehaut<ref>Modèle:Harv.</ref>. Une église et un prieuré sont construits au XIIe s. Devenue la troisième paroisse d'Avallon, Saint-Martin du Bourg tombe dans le domaine public à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. L'église, amputée de trois travées, sert à divers usages profanes. Depuis une vingtaine d'années, l'ensemble des bâtiments forme une copropriété. L'église (privée) est en cours de restauration.

  • L’église Saint-Julien
Fichier:Avallon - Localisation ancienne église Saint-Julien.svg
Emplacement de l'ancienne église Saint-Julien. Les noms en italique renvoient à la période de l'Ancien régime.

C’était une petite église qui s’élevait là où se trouve la place du Marché. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, au moment de sa fondation, elle se situait hors les murs. On pense qu’elle fut la deuxième église construite à Avallon. En 1520, elle fut reconstruite en grande partie dans le style gothique. Les intempéries endommagèrent son haut clocher de nombreuses fois. En 1793, elle fut rasée malgré la vive résistance de ses paroissiens.

  • Les Capucins

En 1653, grâce aux subsides de Pierre Odebert, le couvent fut construit sur le terrain de la promenade allant de la rue de Lyon à la rue des Jardins. L’élaboration de ce bâtiment donna lieu pendant trois ans à des querelles assez vives entre les opposants et les partisans du nouveau couvent. Les bâtiments ont été rasés (emplacement du monument aux morts), à l'exception de la chapelle, devenue un cinéma.

  • Les Minimes

En 1615, un couvent est construit à l’angle de la rue du faubourg de Saint-Martin et de la rue des Jardins. Auparavant à cet endroit la famille Odebert possédait une maison forte. " Les bâtiments sont fort simples : une chapelle, un cloître, une cour intérieure, des vergers et des jardinsModèle:Sfn. La chapelle n’avait pas non plus d’ornementation architecturale<ref name="VP"/>." Elle a été transformée en habitation, mais le chœur à trois pans se devine encore à l'angle de la rue de Lyon et de la rue Carnot (c'est une boulangerie). À l'arrière, les bâtiments du couvent sont occupés par une école privée.

  • Les Ursulines

Ce grand couvent, construit en 1629 à côté de la tour de l’Horloge, dépendait des Ursulines de Dijon. La cour intérieure, carrée et bordée d’une galerie voûtée rappelle le cloître médiéval. Les bâtiments, vastes, ont été divisés par lots et mis en vente comme biens nationaux le 12 fructidor de l’an IV. Après être redevenus couvent, ils abritent actuellement une école.

  • Les Visitandines

Les dames de la Visitation établirent leur couvent en 1646. Le terrain appartenait à l’abbaye de Saint-Martin et était situé entre la voie romaine et le vallon de l’Etang-des-Minimes. La répartition des bâtiments respecte les traditions monacales du Moyen Âge, mais le bâtiment qui fermait le cloître sur la rue a été abattu.

En 1848 la chapelle du couvent fut restaurée, agrandie, et devint l’église paroissiale Saint-Martin.

  • La Léproserie, déjà existante en 1232, où elle fait l'objet d'une transaction entre les maîtres et frères de celle-ci et l'abbé de l'abbaye de Saint-Martin d'Autun<ref>Cartulaire de l'Abbaye de Saint-Martin d'Autun, Charte n°XLVIII. Modèle:Où.</ref>.
  • La chapelle Saint-Pierre, accolée à la collégiale Saint-Lazare, 6 rue Bocquillot. C'était une des trois églises paroissiales.

Modèle:Article détaillé

  • Église évangélique protestante, 8 rue Bel-Air

Monuments civils

  • Château d'Avallon

De ce qui fut la demeure des ducs de Bourgogne il ne reste rien. Les archives sont d’autre part assez évasives quant au sujet. L’emplacement « englobait les terrains occupés actuellement par le collège et le couvent des Ursulines au nord, le tribunal et la maison de détention à l’ouest, et par les églises de Saint-Lazare et Saint-Pierre à l’est. Le côté sud, c’est-à-dire celui qui touche à la Petite-Porte pouvait, selon toutes les probabilités, être occupé par le donjon<ref name="VP"/> »

Cette forteresse est mentionnée dès le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Elle est prise par le roi Robert le Pieux au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle lors de l'attaque de la ville, puis rasée<ref name=martin146/>.

  • La Tour de l’Horloge

Modèle:Article détaillé

Cette tour de 49 mètres de hauteur construite en 1456 avait pour objectif de permettre à des guetteurs de veiller jour et nuit sur les environs de la ville. Quatre années plus tard, une cloche de 230 kg est hissée à son sommet afin que le guetteur puisse donner plus rapidement l'alerte en cas d'arrivée d'envahisseurs<ref name=lyonne290717>L'Yonne républicaine, 29 juillet 2015, p. 17.</ref>.

À l'époque, cette tour s'est avérée nécessaire car à l'issue de la Guerre de Cent Ans, la ville s'est retrouvée sans système de défense à la suite de la destruction des remparts et autres tours fortifiées. Trois siècles plus tard, la tour a perdu son intérêt défensif et une campagne de restauration est lancée au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle pour réparer la toiture. La flèche ne sera reconstruite qu'après une deuxième vague de restauration en 1835<ref name=lyonne290717/>.

  • Le monument à Vauban

Cette statue en bronze représentant le maréchal de France Sébastien Le Prestre de Vauban est l’œuvre d'Auguste Bartholdi. En effet, le maréchal Vauban est un « enfant du pays » car il est originaire de Saint-Léger-Vauban (dénommée Saint-Léger-de-Foucheret à l'époque). Il s'illustre sous le règne de Louis XIV en fortifiant notamment les frontières françaises<ref name=lyonne1507201522>L'Yonne républicaine, 15 juillet 2015, p. 22.</ref>.

Le projet est lancé en 1864 et le conseil municipal choisit à l'unanimité Auguste Bartholdi pour réaliser ce monument. Le sculpteur soumet sa première maquette en 1866. Il faudra à Bartholdi trois autres maquettes pour que son projet soit finalement accepté. La statue est remise en 1872 à la ville d'Avallon, mais par manque d'argent, elle n'est érigée que l'année suivante à l'extrémité de la place des Terreaux<ref name=lyonne1507201522/>.

Après presque dix ans d'attente, le monument est inauguré le Modèle:Date devant près de Modèle:Nombre venues assister à l'inauguration de la statue et de la ligne de chemin de fer reliant Avallon à Paris<ref name=lyonne1507201522/>,<ref>« Monument à Vauban – Avallon », notice sur e-monumen.net.</ref>.

  • Les maisons anciennes

Deux maisons remarquables du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle : l'une proche de la Tour de l’Horloge, au no 7 rue Bocquillot ; l’autre sur le côté de la place Saint-Lazare, avec une tourelle d’escalier.

  • La Maison des sires de Domecy
Fichier:Maison des Sires de Domecy in Avallon 01.jpg
La maison des sires de Domecy, construite par Jean et Antoine de Salins.
Fichier:Avallon Mairie 1.JPG
Hôtel de Ville.

La « Maison des sires de Domecy » - était au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle la maison de ville des seigneurs de Domecy, Jean et Antoine de Salins. En 1633, une tempête renverse le clocher de Saint Lazare sur la maison, devenue propriété du chapitre de la collégiale Saint-Lazare. Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la famille du général Davout y aurait résidé<ref name=lyonne20>L'Yonne républicaine, 22 juillet 2015, p. 20.</ref>.

Elle sera ensuite détenue jusqu'au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle par la famille Minard. La façade est classée à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1925.

Propriétaire du bâtiment depuis 1996, la ville d’Avallon a lancé en 2003 un projet de restauration. Une souscription publique ouverte en 2006 est destinée à rassembler les fonds nécessaires. Les travaux de rénovation durent jusqu'en 2011 avec l’objectif d’ouvrir un espace culturel, abritant un fonds de livres anciens, consacré à l’art de la reliure et permettant d'exposer des pièces du musée de l'Avallonnais. Après la fin des travaux, environ Modèle:Nombre visitent le monument en 2011<ref name=lyonne20/>.

  • L’hôpital

En 1659, le futur établissement reçoit Modèle:Nombre du président Pierre Odebert. Le bâtiment est construit aux frais de la ville entre 1715 et 1728 : il est situé vers l’extrémité de la promenade du Grand-Cours. En 1820, le curé d'Island, fait un don de six mille francs, pour fonder à l'hôpital, un lit pour un pauvre malade d'Island<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

En 1843, le bâtiment s’agrandit d’un corps de logis pour les hommes du côté ouest. En 1867 nouvelle construction pour les femmes, en parallèle au bâtiment précédent. Dans les années 1960, l'hôpital doit choisir entre son transfert ou son adaptation. Le bâtiment central subit alors une transformation drastique : la grande salle des malades est divisée par un étage, les grands balustres en bois de style Louis XIV qui soutenaient les poutres disparaissent, et les arcades sont transformées en fenêtres ordinaires

Fichier:Avallon Hopital 1.jpg
Hôpital.
  • Hôtel de Ville

Il est dans la grande rue, face à la place Saint-Julien. L’édifice a été construit en 1770 et ressemble à une maison particulière. Deux culasses de canons de fer forgé, munies de leurs anneaux, sont placées en guise de borne aux côtés de l’entrée. Ces deux gardiens semblent dater du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle ; ils sont mentionnés comme étant hors de service dès le milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="VP"/>.

  • La place Saint-Julien

Cette place « a été agrandie de tout l’emplacement qu’occupait l’église de Saint-Julien. On y remarquait, il y a quelques années, la façade d’un très vieil édifice désigné comme étant la résidence des anciens ducs de Bourgogne. Les dépendances de cette demeure portent le nom de Cour-Catin qui est celui de Nicolas Catin, chevalier et capitaine de cent hommes d’armes qui l’occupa sous les ordres des ducs de Bourgogne. Il ne subsiste de l’ancien bâtiment qu’une tourelle d’escalier et quelques pans de murs, datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, enclavés dans des constructions récentes »<ref name="VP"/>.

La fontaine Laboureau est construite sur cette place en 1870 en face de l'actuelle mairieModèle:Sfn.

  • Les ponts

En 1775 un pont en pierre fut construit pour le passage de la route de Lormes. Il faut remarquer les deux piles centrales qui sont obliques : cela permettait d’être dans le fil de l’eau.

Un ancien pont en bois, rénové en pierre en 1457, n’avait plus qu’une arche en 1870. Il était non loin du premier pont cité.

Le pont Claireau, à l’extrémité du faubourg de Cousin-la-Roche, doit être mentionné pour la beauté du point de vue : barrière naturelle de roches et cascade du Cousin.

Une grande arche de Modèle:Unité d’ouverture permet, en enjambant le Cousin, d’alimenter en eau les fontaines d’Avallon à partir des trois cours d’eau de l’Etang-du-Chapitre, de Montmain, et d’Aillon : elle a été construite en 1847.

  • La bibliothèque

En 1889, le conseil d’administration de la Caisse d’Épargne d’Avallon, établissement fondé en 1836 sous tutelle municipale, décide la construction d’un siège à Avallon. L’ancienne halle aux grains, qui avait été construite en 1772 non loin de la Porte Auxerroise, est démolie et la nouvelle Caisse d’Epargne inaugurée en 1893.

En 1986, la ville d’Avallon achète le bâtiment qui n’était plus occupé. En 1989, la bibliothèque municipale s’y installe. Elle prend le nom de Bibliothèque Gaston-Chaissac.

  • La sous-préfecture

La sous-préfecture est installée dans une belle demeure bâtie en 1845.

  • Le tribunal

Modèle:Référence nécessaire

Les fondations du bâtiment actuel datent du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle ; l'édifice est alors une prison. Les seuls vestiges de cette époque sont une cheminée et une tourelle carrée percée d’une fenêtre à croisillons. Le bâtiment a été rénové une première fois au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et une autre fois au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, il devient alors un tribunal. Après la réforme de la carte judiciaire de Rachida Dati en 2009, le tribunal de la ville est transféré à Auxerre. Le bâtiment est alors inutilisé jusqu'à son rachat en 2011 où il est transformé en galerie d'art<ref>L'Yonne républicaine, 5 août 2015, p. 19.</ref>.

Fichier:Avallon - Jardins-terrasses.jpg
Les jardins-terrasses
vus depuis le parc des Chaumes.
  • Les jardins-terrasses

Les premiers jardins-terrasses sur les pentes semblent être apparus au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Ils servaient à cultiver des herbes médicinales et des légumes. Ils étaient la possession de l'abbaye d'Autun et sont semblables à ceux que l'on peut trouver à Plombières-les-Bains. Depuis 1950, ces jardins appartiennent à de nombreux propriétaires différents et ne sont que rarement cultivés. Il est possible d'admirer ces ensembles depuis les hauteurs du parc des Chaumes<ref>L'Yonne républicaine, 6 août 2015, p. 18.</ref>.

  • Le marché couvert<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> a été construit en 1939 par MM. Berthelot et G. Robert, architectes. L'imposant volume du toit est soutenu par une série de poteaux en béton. Les matériaux utilisés sont la pierre, la brique et le béton. L'édifice comprend de hautes lucarnes.

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Portes et murailles fortifiées

Modèle:Article détaillé

On connaît mal les premières enceintes du castrum qui ont très probablement existé dès l'Antiquité - gauloise, gallo-romaine et du haut Moyen Âge, et qui n'ont pas laissé de vestiges. À la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle commence la première période de construction des fortifications de la ville. C'est à cette époque qu'est construit le premier rempart médiévalModèle:Sfn.

Les constructions ultérieures sont mieux connues : Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, début et milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, et fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.

Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, après la prise de la ville et du château par Robert le Pieux au début du siècle précédent, les remparts sont améliorés et étendus<ref name=martin146/>.

Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, les remparts sont une nouvelle fois consolidés et agrandisModèle:Sfn.

Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, notamment à l'époque de la guerre de Cent Ans, d'importantes améliorations sont apportées par deux ducs de Bourgogne : Jean sans Peur et Philippe le Bon. Le premier fait construire en 1404 la tour Beurdelaine<ref name=beurdelaine />, et fait installer en 1419 des bombardes dans les tours et renforcer la porte Auxerroise. Le second réalise en 1455 une nouvelle enceinte composée de dix-huit tours adaptées à l'usage des armes à feu, dont la tour de l'Escharguet<ref>Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name=martin146/>. Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, quatre bastions sont construits aux angles de la ville, ainsi que deux "boulevards" sur le front nord, le plus exposé, pour installer de l'artillerie ; celui du nord-ouest subsiste (actuel terreau Vauban - mais le maréchal n'y a joué aucun rôle)..

Au cours du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, le royaume de France est en paix et la ville cesse d'entretenir les fortifications et tours, qu'elle loue à des particuliers. Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Avallon est à l'étroit dans son enceinte et les trois portes principales sont détruites afin de permettre l'extension de la ville. Une partie des tours et des remparts subira ensuite le même sort<ref>L'Yonne républicaine, 12 août 2015, p. 18.</ref>.

Depuis 1926, les vestiges des anciennes fortifications sont inscrits aux monuments historiques<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Aujourd'hui, Avallon bénéficie de sa situation de "porte du Morvan" et du cadre préservé de sa vieille ville, avec ses rues étroites et ses maisons anciennes. Les remparts, tours et bastions contribuent également au charme d'Avallon et renforcent ses attraits sur le plan touristique.

  • Tour Beurdelaine

Une tour est construite en 1404 sur demande de Jean Sans Peur, duc de Bourgogne<ref name=beurdelaine />. Au cours du Moyen Âge, elle porte plusieurs dénominations : tour Beurdelaine, tour Braudelaine, mais aussi tour du Magasin<ref name=beurdelaine />. Puis, elle sert de dépôt d'artillerie après sa rénovation en 1435. L'avant dernière rénovation date de la décennie 1860 lui faisant perdre son statut défensif<ref name=beurdelaine />. Sa dernière rénovation commence en février 2019<ref name=beurdelaine />.

  • Panorama
Fichier:Avallon - Panorama - Vue depuis les Chaumes.jpg
Avallon et la collégiale Saint-Lazare depuis les Chaumes.
Fichier:Panorama - Avallon - Médiathèque de l'architecture et du patrimoine - Vue générale de la ville avec le clocher de l'église, le couvent des Ursulines, les anciens remparts et la sous-préfecture, vus du Parc des Chaumes - APHF000954.png
Avallon photographiée par Georges-Louis Arlaud depuis les Chaumes en 1925.

Équipements culturels

Cinéma

Un certain nombre de films et téléfilms ont été tournés à Avallon. Parmi ceux-ci on peut citer :

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Fichier:Avallon 1.JPG
Devise et blason (Tour de l'Horloge).

Modèle:Blasonnement

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Modèle:Légende plume

Articles connexes

Liens externes

Sites Internet

Articles de presse

Notes et références

Notes

Notes relatives à la démographie

Modèle:Références

Autres notes

Modèle:Références

Cartes

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Références

Modèle:Références

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Modèle:Portail