Lesotho

Modèle:Infobox V3/Tableau début Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau fin Modèle:Infobox V3/Séparateur

Le Lesotho (en forme longue le royaume du Lesotho, en sotho du Sud Modèle:Lang et en anglais Modèle:Lang) est un État d'Afrique australe, montagneux et sans accès à la mer, entièrement enclavé dans le territoire de l'Afrique du Sud, dont il est économiquement dépendant. Ancien protectorat britannique (Basutoland), le pays a accédé à l'indépendance en 1966. C'est aujourd'hui une monarchie constitutionnelle dont le souverain est Letsie III. Sa capitale et seule grande ville est Maseru. Le Lesotho compte environ deux millions d'habitants. Les Sothos Modèle:Incise y sont majoritaires. La plupart sont chrétiens. Les deux langues officielles sont l'anglais et le sotho du Sud.

Histoire

Modèle:Article détaillé

Les San ont laissé des traces depuis la préhistoire, et sont signalés, aux côtés de quelques Nguni de passage, au Modèle:Lien siècle Modèle:Vérification siècle lorsque les Sothos, une ethnie bantoue originaire d'Afrique centrale, arrivent et s'installent dans cette partie de l'Afrique. La population actuelle est née du mélange de ces peuples.

Au début du Modèle:Lien siècle Modèle:Vérification siècle, les premiers commerçants blancs arrivent dans la région (appelée dès lors Basutoland).

En 1820, le roi des Sothos, Modèle:Souverain2 (v. 1800-1870) unifie les tribus sotho afin de se défendre contre les raids zoulou. Il concentre son peuple dans le massif Basouto et réussit à préserver son indépendance<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Mais, à partir de 1840, le Lesotho doit faire face à une autre menace, celle des Boers, les colons d'origine néerlandaise d'Afrique du Sud, qui veulent s'approprier leurs terres. Il sera attaqué à plusieurs reprises par les Boers de l’Orange (1858-1864-1867) et son territoire sera rogné à l’ouest. En 1868, afin de se protéger des Boers, Moshoeshoe {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | I^er{{#if:| }} }} demande l'aide des Britanniques qui établissent un protectorat sur le territoire<ref name=FauvelleResistanceAssujettiment>Modèle:Ouvrage</ref>.

De 1899 à 1902, le Lesotho, en tant que protégé de la couronne britannique, est pris dans la tourmente de la seconde guerre des Boers, qui s'achève par la défaite des Boers.

À la création de l'Union d'Afrique du Sud en 1910 et de la République d'Afrique du Sud en 1961, le Lesotho demeure à part, autonome sous protectorat britannique, et sous le nom de Basutoland. La géographie montagneuse du pays et l'absence d'or et de diamants ont contribué à la sauvegarde de son autonomie.

Le Modèle:Date, le royaume du Lesotho devient indépendant du Royaume-Uni dans le cadre du Commonwealth<ref>Modèle:Article</ref>^,<ref>Modèle:Article</ref>. Le pouvoir est désormais exercé en alternance, non sans coups de force mais sans morts jusqu'en 1998, entre la maison royale, l'armée (formée par les Britanniques) et la classe des oligarques civils<ref name=LaCroix2014>Modèle:Article</ref>^,<ref>Modèle:Article</ref>. La démocratie ne parvient pas à s'imposer, et le peuple ne peut que subir les pouvoirs qui se succèdent.

Ainsi, à la suite des Modèle:Lien qu'il perd, Joseph Leabua Jonathan organise un auto-coup d'État : il annule la consultation, déclare l'état d'urgence, suspend la constitution et dissout le Parlement. Il obtient le départ du roi Moshoeshoe II en exil le Modèle:Date- et cumule les fonctions de chef de l'État et de Premier ministre jusqu'en juin, date à laquelle il accepte le retour du roi lorsque celui-ci valide l'annulation des élections<ref>http://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMEve?codeEve=590&langue=fr</ref>.

En 1986, un coup d'État militaire organisé par le général Justin Lekhanya destitue Jonathan et rend ses pouvoirs au roi<ref name=LaCroix2014 />. Le roi Moshoeshoe II est à nouveau exilé en Angleterre en 1990<ref name=LaCroix2014 />, à la suite du coup d'État militaire dont est à l'origine Lekhanya. Le Modèle:Date, son fils Modèle:Souverain2 est appelé sur le trône pour lui succéder<ref name=LaCroix2014 />.

En 1991, le colonel Modèle:Lien est à l'origine d'un nouveau coup d'État. Il rétablit le Parlement et reste au pouvoir pendant deux ans. En 1993, le gouvernement constitutionnel est restauré après une période d'attente de Modèle:Nombre pendant laquelle les militaires ont dirigé le pays. Mais le Modèle:Date, Moshoeshoe II redevient roi<ref name=LaCroix2014 /> et le reste jusqu'à sa mort dans un accident de voiture le Modèle:Date<ref name=LaCroix2014 />. Modèle:Souverain2, successeur de son père Modèle:Souverain2, règne sur le Lesotho depuis le Modèle:Date

Pakalitha Mosisili, est le Premier ministre entre 1998 et 2012<ref>Modèle:Article</ref>. En 1998, des protestations violentes associées à une mutinerie militaire provoquent une intervention brève mais sanglante de l'Afrique du Sud à la suite d'élections contestées<ref name=LaCroix2014 />. Une autre réforme constitutionnelle permet de rétablir une certaine stabilité dans le pays mais la xénophobie à l'égard des Sud-Africains augmente.

Pakalitha Mosisili, déjà Premier ministre entre 1998 et 2012, occupe à nouveau cette fonction à partir du Modèle:Date-<ref>« Lesotho: une nouvelle majorité », BBC, 4 mars 2015 [1]</ref>. Tom Thabane lui succède de Modèle:Date- à Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le Modèle:Date-, le pays subit un coup d'État militaire dirigé par le chef d’état-major de l’époque, le général Tlali Kamoli, qui avait été limogé. Le Premier ministre Tom Thabane quitte le Lesotho et rejoint l'Afrique du Sud où il demande l'aide internationale<ref>« Le Premier ministre du Lesotho rentre dans son pays après le coup d'État », Libération, Modèle:1er septembre 2014</ref>, avant de revenir au Lesotho le mardi Modèle:Date-<ref>Modèle:Article</ref>.

Politique

Fichier:Chinese Lesotho project Lesotho Parliament II.jpg

Le Parlement en 2013

Modèle:Article détaillé Le Lesotho est une monarchie constitutionnelle dotée d'un parlement bicaméral. L'Assemblée nationale compte Modèle:Nombre élus pour cinq ans, et le Sénat Modèle:Nombre nommés<ref name="GEO">« Fiche pays. Lesotho », GeoLinks [ww.geolinks.fr/geopolitique/afrique-du-sud/lesotho/fiche-pays-lesotho/]</ref>.

La constitution du Lesotho a été adoptée en 1993, puis plusieurs fois remaniée. Elle a restauré le multipartisme. Le pouvoir exécutif appartient au gouvernement<ref>Sory Balde, La convergence des modèles constitutionnels : études de cas en Afrique subsaharienne, Publibook, Paris, 2011, Modèle:P. Modèle:ISBN</ref>. Le pouvoir législatif est partagé entre le gouvernement et les deux chambres du Parlement, l'Assemblée nationale et le Sénat. Le pouvoir judiciaire est indépendant<ref name="GEO"/>.

Le rôle du roi est essentiellement protocolaire. N'ayant plus d'autorité exécutive, il ne peut pas intervenir activement sur la scène politique<ref name="GEO"/>.

Subdivisions

Fichier:Lesotho.geohive.gif

Districts du Lesotho

Modèle:Article détaillé En 1871 l'administration coloniale a d'abord découpé le pays en quatre districts<ref name="HIST">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Districts, camp towns and wards », in Scott Rosenberg et Richard F. Weisfelder, Historical Dictionary of Lesotho, Scarecrow Press, 2013 (Modèle:2e éd.), Modèle:P. Modèle:ISBN</ref>. Ce nombre est passé à sept en 1910, puis à neuf à la veille de l'indépendance et enfin à dix en 1980. Ces districts sont les suivants : Berea, Butha-Buthe, Leribe, Mafeteng, Maseru, Mohale's Hoek, Mokhotlong, Qacha's Nek, Quthing et Thaba-Tseka<ref name="HIST"/>.
Le centre administratif de chaque district porte le nom de camp town<ref name="HIST"/>.
Outre les districts, le pays est également divisé en 24 wards, dont les frontières correspondent à des territoires sous l'autorité de chefs traditionnels (principals et ward chiefs). Ces territoires ne sont pas nécessairement contigus<ref name="HIST"/>.

Géographie

Fichier:Thatched hut in Lesotho, Africa.jpg

une rondavelle au Lesotho

Modèle:Article détaillé

Le Lesotho couvre Modèle:Unité, une superficie comparable à celle de la Belgique. Il partage ses frontières avec le pays au sein duquel il est enclavé : l'Afrique du Sud.

C'est un pays de montagne à relief volcanique, dont le point le plus bas est le confluent entre le fleuve Orange et la rivière Makhaleng à Modèle:Unité d'altitude<ref>Modèle:Lien web.</ref>, constituant ainsi le seul pays au monde entièrement au-dessus de Modèle:Nb<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les collines de l'ouest et du sud sont peu arrosées, alors que les massifs des Hautes Terres et du Drakensberg sont plus humides. Le point culminant se situe à l'est, au mont Thabana Ntlenyana (Modèle:Unité)<ref name="JAG">Atlas de l'Afrique, Éditions du Jaguar, Paris, 2009, Modèle:P. Modèle:ISBN</ref>.

Le climat du Lesotho est de type continental tempéré, avec des caractéristiques plutôt propices à de multiples activités économiques<ref name="MET">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Lesotho Meteorological Services, « Chapter Four. How vulnerable is Lesotho? », in Climate change in Lesotho. A handbook for practicioners, novembre 2001, Modèle:P., Modèle:Lire en ligne</ref>. Cependant sa situation sur un plateau à l'extrémité du sous-continent sud-africain l'expose aux influences significatives à la fois du courant chaud en provenance de l'océan Indien et du courant de Benguela, froid, venu de l'océan Atlantique. Il en résulte de grandes variations en matière de précipitations et de températures. Le réchauffement climatique rend ces conditions météorologiques encore plus imprévisibles et peut expliquer la fréquence accrue de périodes de sécheresse et de mauvaises récoltes observée ces dernières années<ref name="MET"/>.

Démographie

Modèle:Article détaillé Montagneux et peu étendu, le Lesotho fait partie des pays les moins peuplés d'Afrique.

Les habitants du Lesotho sont appelés Lésothiens et Lésothiennes<ref>Lesotho sur unterm.un.org</ref>^,<ref name="BDL">Modèle:Lien web</ref>

Les résultats définitifs du recensement de 2006<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Population size, age and sex structure », Lesotho Bureau of Statistics [2]</ref> concluaient à une population globale de Modèle:Nombre. Les données ultérieures sont des estimations, légèrement inférieures<ref name="JA">L'Afrique en 2016, hors série Jeune Afrique, Modèle:P.</ref> ou supérieures<ref>Public Data</ref> à deux millions. Le taux de croissance démographique, stagnant ou négatif, est affecté par une forte prévalence du VIH (22,9 % en 2013), l'une des plus élevées au monde<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « HIV and AIDS in Lesotho », UNAIDS Gap Report 2014, Avert [3]</ref>.

L'espérance de vie à la naissance était de Modèle:Nombre en 1989 mais a chuté jusqu'à guère plus de Modèle:Nombre en 2006 en raison du VIH. Elle remonte depuis l'accès aux traitements génériques et est de Modèle:Nombre en 2019 (ce qui reste une des valeurs les plus basses au monde)<ref>Espérance de vie à la naissance, total (années) - Lesotho, Banque Mondiale</ref>

Économie

Fichier:Mohale Dam 2008.jpg

Barrage de Mohale

Modèle:Article détaillé Le loti (LSL) est la devise officielle du Lesotho depuis 1980. Sa valeur est indexée sur celle du rand sud-africain (ZAR) qui est également utilisé<ref>Tabo Foulo, « Regional currency areas and the use of foreign currencies: Lesotho’s experience », in Regional currency areas and the use of foreign currencies, 2003, n^o 17, Modèle:P., Modèle:Lire en ligne</ref>.

Le Lesotho est un pays pauvre. En 2021, son indice de développement humain (IDH) de 0,514 le classe en [[Liste des pays par IDH|Modèle:168e position]] sur Modèle:Nombre<ref name="hdr2021-22" />. Les inégalités de revenus sont particulièrement fortes et le coefficient de Gini y est l'un des plus élevés au monde<ref name="JA"/>.

L'économie reste peu diversifiée, dépendante de l'aide internationale et des transferts effectués par les travailleurs émigrés. Les importations sont largement supérieures aux exportations. Le secteur public, premier employeur du pays, représente plus de la moitié du PIB<ref name="JA"/>. Une agriculture vivrière produit des racines et des tubercules, du maïs, du sorgho, du blé et des légumes, mais elle est menacée par l'érosion des sols. La population majoritairement rurale pratique aussi l'élevage des ovins et des caprins, ainsi que des bovins<ref name="JAG"/>. L'hydroélectricité représente la principale richesse du Lesotho<ref name="JAG"/> – surnommé le « château d'eau » –, dont bénéficie l'Afrique du Sud<ref>« Le Lesotho se transforme en château d'eau de l'Afrique du Sud », Les Échos, 12 novembre 1996, Modèle:Lire en ligne</ref>. Dans le cadre du Lesotho Highlands Water Project (LHWP)<ref>Philippe Colombani, « Le Lesotho Highlands Water Project (LHWP) : une coopération réussie dans l’attente d’une politique régionale de l’eau », in Afrique contemporaine, 1/2003, n^o 205, Modèle:P., Modèle:Lire en ligne</ref>, de nombreuses infrastructures ont été construites, dont le barrage de Katse et celui de Mohale. La reprise du secteur minier, notamment l'exploitation du diamant qui se place en tête des exportations, est prometteuse. L'industrie textile se développe également : le Lesotho est devenu le premier exportateur de vêtements africains vers les États-Unis<ref name="JA"/>.

Culture

Modèle:Article détaillé

Langues

Modèle:Article détaillé Le sotho du Sud (sesotho) est l'une des deux langues officielles. Également parlée en Afrique du Sud, c'est une langue bantoue, l'une des premières langues écrites en Afrique. Elle dispose d'une littérature très riche<ref name="COUN">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Lesotho », Countries and their Cultures [4]</ref>.
L'anglais est la seconde langue officielle, introduite en 1868 lorsque le pays est placé sous protectorat britannique<ref name="COUN"/>.
Quelques petites communautés parlent le zoulou ou le xhosa, d'autres langues bantoues<ref name="COUN"/>.

Religions

Fichier:Le temple de Léribé 2.png

Temple protestant de Leribe (1913)

Le christianisme s'est implanté avec l'arrivée des premiers missionnaires protestants français en 1833, suivis par les anglicans et les catholiques dans la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Claude-Hélène Perrot, « Premières années de l'implantation du christianisme au Lesotho (1833-1847) », in Cahiers d'études africaines, 1963, vol. 4, n^o 13, Modèle:P., Modèle:Lire en ligne</ref>.
Il reste largement majoritaire (environ 90 %) au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="FREE"/>. Les principales églises sont catholiques, anglicanes, ou relèvent de l'Église réformée hollandaise<ref name="COUN"/>. Le poids de l'Église catholique est lié à son implication dans l'éducation : plus de 75 % des écoles primaires et secondaires sont gérées par des catholiques<ref name="COUN"/>. De nombreuses cérémonies religieuses chrétiennes intègrent des éléments empruntés à la culture locale traditionnelle : chants, percussions, costumes<ref name="COUN"/>.

Parmi les 10 % restants, outre les athées, on compte des musulmans – principalement dans le nord – et des hindouistes, mais ces deux communautés tendent à décroître, car beaucoup émigrent en Afrique du Sud. Il existe aussi une petite communauté juive<ref name="FREE"/>.

Dans une société assez homogène, les instances internationales n'ont pas observé de discriminations ou d'incidents particuliers liés à la religion. Le gouvernement finance des écoles confessionnelles<ref name="FREE">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « International Religious Freedom Report for 2014 », [5]</ref>.

Fêtes laïques

Deux fêtes importantes sont célébrées dans le pays chaque année, Moshoeshoe Day (Modèle:Date-) et Independence Day (Modèle:Date-).

Fête de Moshoeshoe: Elle rend hommage au roi Modèle:Souverain2, fondateur de la nation, qui mourut le Modèle:Date-. C'est un grand jour pour les enfants des écoles qui préparent longtemps à l'avance chorales et compétitions sportives<ref name="COUN"/>.
Fête de l'Indépendance: Fête nationale, elle commémore l'accession du pays à l'indépendance le Modèle:Date-. Elle est marquée par des cérémonies officielles, des discours et des spectacles de danse traditionnelle<ref name="COUN"/>.

Éducation

Fichier:Lesotho class.jpg

Port de l'uniforme dans une école primaire

Le système éducatif du Lesotho est régi par la loi sur l'Éducation (Modèle:Lang) de 2010<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Education Act, 2010 », in Lesotho Government Gazette, n^o 20, 15 mars 2010, Modèle:P.</ref>. La scolarité est obligatoire pour tous les enfants entre six et treize ans<ref name="GOV">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Universal Primary Education », portail du Gouvernement [6]</ref>. La gratuité des frais de scolarité se met en place progressivement depuis 2000<ref name="GOV"/>.
Selon une estimation de The World Factbook en 2015<ref name="WFB">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} The World Factbook [7]</ref>, le taux d'alphabétisation serait de 79,4 % (70,1 pour les hommes et 88,3 pour les femmes). Le Rapport sur le développement humain 2013 du PNUD avance des chiffres un peu différents : pour la période 2005-2010, le taux d'alphabétisation des adultes (% des Modèle:Nombre et plus) serait de 89,6 %<ref>Modèle:HDR</ref>. Cependant les comparaisons internationales sont rendues difficiles par des modes de calcul très variables selon les pays et les périodes<ref name="WFB"/>.

L'université nationale du Lesotho (National University of Lesotho, NUL) s'est développée à partir d'un collège universitaire catholique fondé à Roma en 1945<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Historical Note of the National University of Lesotho », NUL [8]</ref>.

Sport

Fichier:AfriSki.jpg

Afriski Mountain Resort, l'unique station de ski du Lesotho

Comme dans beaucoup de pays d'Afrique subsaharienne, le sport le plus populaire au Lesotho est le football, dans les quartiers, à l'école, comme à l'échelon professionnel<ref name="SPO">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Toyin Falola et Daniel Jean-Jacques, « Lesotho. Sports and Games », in Africa: An Encyclopedia of Culture and Society, ABC-CLIO, 2015 Modèle:P. Modèle:ISBN</ref>. La Fédération du Lesotho de football (LEFA) est membre de la Confédération africaine de football (CAF). L'équipe nationale (Likuena ou « Crocodiles ») a été créée officiellement en 1932. Elle était 153^e au classement de la FIFA de Modèle:Date-<ref>Classement mondial FIFA</ref>. L'équipe féminine a joué son premier match en 1998. Le netball est également très populaire auprès des femmes<ref name="SPO"/>.
L'athlétisme, le cricket et le handball sont d'autres sports très appréciés. Le stick-fighting, un art martial local que l'on pratique avec un bâton court décoré (mulamu), trouve ses origines dans les rites d'initiation et la vie pastorale. La disparition des gros animaux limite désormais la chasse au petit gibier et aux oiseaux.
Dans le nord du pays, Afriski Mountain Resort, à Modèle:Unité d'altitude, espère attirer les skieurs fortunés de Johannesbourg et Pretoria<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} E. John B. Allen, « Lesotho », in Historical Dictionary of Skiing, Scarecrow Press, 2011, Modèle:P. Modèle:ISBN</ref>.
Le moruba est un jeu de société millénaire dont il existe de nombreuses variantes, et auquel on joue à tout âge<ref name="SPO"/>.

Médias

Le paysage médiatique est en fonction de la taille du pays.

Il existe une Agence de presse du Lesotho (LENA). Il existe une seule chaîne de télévision nationale, Lesotho Télévision, gérée par l'État. Outre Radio Lesotho qui est la radio publique, il existe également depuis la réforme de la radiodiffusion en 1998, cinq autres chaînes privées, dont certaines ne peuvent être reçues que dans certaines parties du pays. La radio est le moyen de communication le plus important au Lesotho, car les coûts d'impression des journaux sont très élevés et la majorité de la population ne peut pas se permettre d'acheter une télévision. Outre les radiodiffuseurs nationaux, des programmes de télévision et de radio peuvent également être reçus depuis l’Afrique du Sud, dont certains dans la langue Sesotho.

La presse se limite également à un petit nombre de journaux publiés à la fois en sesotho et en anglais. Le journal le plus ancien du Lesotho, Leselinyana la Lesotho, est publié depuis 1863 par l’Église évangélique du Lesotho. Le Lesotho Times et le Sunday Express ont des éditions imprimées et des sites Internet.

La Poste est également en ligne. De plus, des journaux sud-africains de langue anglaise sont disponibles.

Le Lesotho est classé Modèle:68e sur Modèle:Nombre dans l'indice 2017 de la liberté de la presse, publié par Reporters sans frontières.

Codes

Le Lesotho a pour codes : Modèle:Colonnes

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Amy Jacot Guillarmod, Flora of Lesotho (Basutoland), Lubrecht & Cramer, 1971 Modèle:ISBN.
{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Rainer Slotta, Mustapha Skalli (Ed.), International Symposium on Preservation and Presentation of the Cultural Heritage of Lesotho, Bochum, 1991, Modèle:ISBN.
{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Elizabeth A. Eldredge, A South African kingdom. The pursuit of security in nineteenth-century Lesoth (African studies series 78), Cambridge & New York, 1993.
{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Khabele Matlosa, Labour migration and the economy in Southern Africa: A review of Lesotho-South Africa relations in a post-apartheid era (Southern African perspectives 50), Bellville, 1995.
{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Country presentation by the government of Lesotho (Modèle:3rd United Nations Conference on the Least Developed Countries, 2001, Brussels, Belgium), Genève, 2001.
{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Lesotho Country Study Guide International Business Publications, 2004, Modèle:ISBN.
{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Mary Fitzpatrick, Rebecca Blond, Gemma Pitcher, South Africa, Lesotho & Swaziland, Lonely Planet, 2015 (Modèle:10e édition), 640 p. Modèle:ISBN.
{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Tshidiso Maloka, Basotho and the mines. A social history of labour migrancy in Lesotho and South Africa, c. 1890-1940, Dakar, 2004, Modèle:ISBN.
{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} W. Olaleye, Democratic consolidation and political parties in Lesotho, Johannesburg, 2004.
{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Thabo Makoa, Anne-Laure Zwilling, Shepherd boy of the Maloti, Morija Museum & Archives, 2005, Modèle:ISBN.

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Palette Modèle:Portail

Anonyme

Rechercher

Lesotho

Espaces de noms

Plus

Actions de la page

Sommaire

Histoire

Politique

Subdivisions

Géographie

Démographie

Économie

Culture

Langues

Religions

Fêtes laïques

Éducation

Sport

Médias

Codes

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Navigation

Navigation

Contribuer

Outils wiki

Outils wiki

Anonyme

Rechercher

Lesotho

Histoire

Politique

Subdivisions

Géographie

Démographie

Économie

Culture

Langues

Religions

Fêtes laïques

Éducation

Sport

Médias

Codes

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Navigation

Outils wiki

Outils de la page

Liste des catégories