Forza Italia (parti politique)
Modèle:Voir homonymes Modèle:Titre mis en forme Modèle:À sourcer Modèle:Infobox modulaire/Début Modèle:Infobox Parti politique Modèle:Infobox Parti politique/Représentation Modèle:Infobox modulaire/Fin
Modèle:Lang, abrégé en FI, Modèle:En français<ref group=N>Le nom provient du slogan des supporters de l’équipe de football italienne. L’expression avait aussi servi de slogan à la Démocratie chrétienne pour les élections de 1987.</ref>, est un parti politique italien de centre droit, libéral-conservateur, créé en 1994 par Silvio Berlusconi<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>, fusionné avec l'Alliance nationale (AN) le Modèle:Date dans Le Peuple de la liberté et refondé en 2013. Ancré au centre droit, il a fait partie des coalitions du Pôle des libertés, de la Maison des libertés, puis du Peuple de la liberté.
Histoire
1994-2001
L'association Forza Italia! Association pour le bon gouvernement est constituée le Modèle:Date, dans l'office notarial d'Arrigo Roveda à Milan. Elle se constitue en présence de différents professionnels, dirigeants ou proches des entreprises détenues par Fininvest, ou du propriétaire du groupe, Silvio Berlusconi. Parmi eux figurent alors Marcello Dell'Utri, Antonio Martino, Gianfranco Ciaurro, Mario Valducci, Antonio Tajani, Cesare Previti et Giuliano Urbani. Le nom est inspiré par le slogan Forza Italia! utilisé dans la campagne électorale des démocrates-chrétiens en 1987, organisée par Marco Mignani.
Silvio Berlusconi, homme d'affaires, intervient sur des sujets politiques à partir de 1992. Le Modèle:Date, il déclare être préoccupé par la situation politique. Le 10 mai son intention se précise, il préside la conférence « Changer pour renaître : de nouvelles idées, de nouvelles personnes ».
Berlusconi semble envisager une implication progressive et ménage alors une certaine discrétion, mais des informations fuitent régulièrement, comme celle qui annonce que Giuliano Urbani sera l'idéologue du futur mouvement berlusconiste.
Le 26 janvier 1994, Silvio Berlusconi file la métaphore footballistique en annonçant ce qui restera connu comme sa « descente sur le terrain », en envoyant un message vidéo de Modèle:Nombre pré-enregistré à tous les réseaux télévisés diffusant des journaux d'informations. Il y annonce sa démission de ses responsabilités entrepreneuriales et son implication politique avec la création de son nouveau mouvement, Forza Italia, contre les « vieux gouvernements », contre les « forces immatures », le gouvernement « des gauches et des communistes ». Il propose un « pôle des libertés », destiné à moderniser le pays, à partir des forces « démocratiques, libérales », appuyé sur les individus, les familles, les entreprises.
Les 27 et 28 mars 1994, le nouveau parti remporte les élections générales italiennes.
Véritable « entreprise-parti », Forza Italia bénéficie de l'empire médiatique et de la fortune de son dirigeant pour s'imposer immédiatement dans la vie politique italienne. Son ascension est également favorisée par les révélations de l’opération mains propres sur le vaste réseau de corruption qui entraînera la disparition de la Démocratie chrétienne et du Parti socialiste<ref>Modèle:Article</ref>. Il est surnommé « parti de plastique », selon la définition qui lui avait été donnée pour sa symbiose avec la télévision<ref>Modèle:Article</ref>.
2001-2006
Forza Italia obtient Modèle:Nombre (20,93 %) lors des élections européennes de 2004 soit Modèle:Nombre Modèle:Nobr, alors qu’il avait obtenu Modèle:Nombre (25,17 %) en [[Élections européennes de 1999 en Italie|Modèle:Nobr]] (Modèle:Nombre Modèle:Nobr).
À la suite des élections régionales d’avril 2005, il ne gouvernait plus que trois régions (Modèle:Nobr).
Lors des élections générales italiennes de 2006, bien qu’ayant perdu environ Modèle:Nombre à la Chambre des députés (par rapport aux élections législatives de 2001), ce parti obtient 23,7 % des voix (soit Modèle:Nombre de votants) à la Chambre, juste derrière L'Olivier, et quasiment le même score de 24 % au Sénat (Modèle:Nombre de voix dans le scrutin national). Il comprend Modèle:Nombre (Modèle:Nobr, y compris les élus à l’étranger) et Modèle:Nombre (Modèle:Nobr). Auparavant, Forza Italia disposait, jusqu’en 2005, de Modèle:Nombre au Sénat de la République et de Modèle:Nombre (sur Modèle:Nombre Modèle:Nobr) à la Chambre.
2006-2009
À l’automne 2007, la dissolution du parti est orchestrée par Silvio Berlusconi, prenant acte des derniers échecs, tant du point de vue électoral après l’arrivée du gouvernement Prodi que de celui des divergences des partis de la droite italienne. La disparition de Modèle:Lang voit la création officielle du Peuple de la liberté (Modèle:Lang), destiné à rassembler les différents courants de l’opposition et s’assurer une majorité de droite lors des élections futures. Toutefois, à la fin novembre, les démocrates-chrétiens de l’UDC (Modèle:Lang) et les séparatistes de la Ligue du Nord (Modèle:Lang, ancienne Ligue lombarde) ne souhaitaient pas rejoindre Berlusconi.
Plusieurs déclarations controversées de collaborateurs de justice (Gaspare Spatuzza, Nino Giuffrè, ou encore Massimo Ciancimino, fils de l’ex-maire de Palerme Vito Ciancimino) ont agité la sphère politique italienne fin 2009–début 2010, en prétendant qu’un pacte entre la mafia et Modèle:Lang aurait été passé en 1993.
Le cofondateur du parti Marcello Dell'Utri a été condamné en 2014 à Modèle:Nombre de prison pour complicité avec la mafia<ref>Modèle:Article.</ref>.
Refondation en 2013
La nouvelle FI, annoncée en juin 2013, est lancée le 18 septembre de la même année et le PdL est officiellement dissous dans la nouvelle Forza Italia le 16 novembre. Le jour avant, un groupe de dissidents (principalement des chrétiens-démocrates), dirigé par le protégé de Berlusconi Angelino Alfano, font scission en annonçant la fondation d'un nouveau parti appelé Nouveau Centre-droit (NCD). Un autre groupe de membres PdL, dirigé par l'ancien maire de Rome Gianni Alemanno, quitte pour former le groupe « Italie Première » et discutent d'une fusion avec Frères d'Italie - Centre-droit national. Selon Berlusconi, le PdL deviendrait une coalition de partis de centre droit, y compris la nouvelle Forza Italia, le Nouveau Centre-droit, une nouvelle tenue conservatrice (avec Gianni Alemanno et Frères d'Italie - Centre-droit national), et la Ligue du Nord. En janvier 2014, Giovanni Toti en est nommé vice-président.
Lors des élections européennes de 2014, Forza Italia, handicapée par les scissions et l'inéligibilité de Berlusconi, ne remporte que Modèle:Unité, soit 16,81 %, un score nettement en dessous de celui de juin 2009 et ne remporte que Modèle:Nombre européens.
Avec les départs de nombreux élus de Forza Italia, comme ceux des Conservateurs et réformistes de Raffaele Fitto, comme auparavant Angelino Alfano du Nouveau Centre-droit, comme fin 2015 Denis Verdini de l'Alliance libéral-populaire-Autonomies, Forza Italia perd plus de la moitié de ses sénateurs entre 2014 et 2015.
Pour les élections générales de 2018, Forza Italia constitue une coalition de centre-droit avec la Ligue du Nord, Frères d'Italie et Nous avec l'Italie. Le parti recueille 13,98 %, ce qui le place au deuxième rang au sein de la coalition, et décroche Modèle:Nombre de députés et 58 de sénateurs. Pour la première fois lors d'élections générales, le parti de centre-droit est devancé par la Ligue du Nord<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Pour les élections générales de 2022, Forza Italia, à l’électorat vieillissant, est marginalisée au sein de la coalition de centre-droit par les Frères d'Italie. Il est désormais focalisé sur les milieux d’affaires et une partie des artisans et des petits patrons<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>. Son programme met l'accent sur une baisse massive des impôts, l'introduction d’une « flat tax » à 23 %, l’augmentation du minimum vieillesse ou encore la gratuité des soins dentaires pour les plus de 65 ans, sans toutefois annoncer la moindre piste de financement<ref>Modèle:Article</ref>. Plus que sur son programme, le parti est avant tout centré sur la personnalité de Silvio Berlusconi<ref name=":0" />. Après plusieurs hospitalisations pour une pneumonie ainsi qu’une leucémie, ce dernier meurt le 12 juin 2023, à l’âge de 86 ans<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le 15 juillet 2023, Antonio Tajani est désigné à l’unanimité par le conseil national du parti pour succéder à Silvio Berlusconi<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Résultats électoraux
Chambre des députés
Année | Voix | % | Rang | Sièges |
---|---|---|---|---|
1994 | 8 136 135 | 21,01 | Modèle:1e | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges |
1996 | 7 712 149 | 20,57 | Modèle:2e | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges |
2001 | 10 923 431 | 29,43 | Modèle:1e | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges |
2006 | 9 048 976 | 23,72 | Modèle:2e | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges |
2008 | Remplacé par Le Peuple de la liberté | |||
2013 | Refondé en novembre de la même année | |||
2018 | 4 596 956 | 14,00 | Modèle:4e | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges |
2022 | 2 279 130 | 8,11 | Modèle:5e | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges |
Sénat
Année | Voix | % | Rang | Sièges |
---|---|---|---|---|
2006 | 8 202 890 | 24,01 | Modèle:1er | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges |
2008 | Remplacé par Le Peuple de la liberté | |||
2013 | Refondé en novembre de la même année | |||
2018 | 4 358 004 | 14,43 | Modèle:4e | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges |
2022 | 2 279 980 | 8,27 | Modèle:5e | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges |
Parlement européen
Année | Voix | % | Rang | Sièges |
---|---|---|---|---|
1994 | 10 089 139 | 30,62 | Modèle:1er | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges |
1999 | 7 813 948 | 25,16 | Modèle:1er | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges |
2004 | 6 806 245 | 20,93 | Modèle:2e | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges |
2014 | 4 614 364 | 16,81 | Modèle:3e | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges |
2019 | 2 351 606 | 8,78 | Modèle:4e | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges |
Élections régionales
Petits partis adhérents
- La Droite de Francesco Storace (depuis 2014)
- Démocratie chrétienne de Giuseppe Pizza
- Union des démocrates pour l'Europe de Clemente Mastella
- Les Populaires d'Italie demain/Chantier populaire de Francesco Saverio Romano
- Grande Sud de Gianfranco Miccichè
- Modérés en révolution de Gianpiero Samorì
- Nouveau PSI de Stefano Caldoro
Dirigeants
- Secrétaire : Antonio Tajani (depuis 2023)
- Chef du parti à la Chambre des députés : Renato Brunetta (depuis 2013)
- Chef du parti au Sénat : Licia Ronzulli (depuis 2022)
- Chef du parti au Parlement européen : Raffaele Baldassarre (depuis 2013)
Notes et références
Notes
Références
Voir aussi
Liens externes
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