Philippe de Scitivaux
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Personnalité militaire
Philippe de Scitivaux de Greische (Rosnay, Modèle:Date de naissance - Toulon, Modèle:Date de décès) est un militaire français, Compagnon de la Libération. Engagé dans la marine dès les années trente, il se spécialise dans l'aéronavale et combat comme pilote pendant la bataille de France avant de s'échapper de France pour rejoindre les forces navales françaises libres. S'illustrant pendant la bataille d'Angleterre et les bombardements qui la suivent, il est cependant abattu et fait prisonnier. Après-guerre, il poursuit sa carrière militaire jusqu'au rang de vice-amiral d'escadre et occupe des fonctions de commandement dans diverses institutions de la marine nationale française.
Biographie
Avant-guerre
Fils d'un officier de cavalerie tué pendant la Première Guerre mondiale, Philippe de Scitivaux naît à Rosnay dans l'Indre le Modèle:Date-, un an après son frère Xavier de Scitivaux<ref name=":2">Modèle:Lien web</ref>. Il effectue des études au collège jésuite de Poitiers et au collège Stanislas de Paris puis entre à l'École navale en 1931<ref name=":1">Modèle:Ouvrage</ref>. Affecté successivement sur le croiseur Tourville, le cuirassé Bretagne et le sous-marin Junon, il se spécialise ensuite dans l'aéronavale et obtient un brevet de pilote en 1937<ref name=":3">Modèle:Ouvrage</ref>.
Bataille de France
Avec le grade d'enseigne de Modèle:1re classe, il débute la guerre en combattant dans les airs pendant la bataille de France. Il remporte une victoire aérienne mais est blessé le Modèle:Date-<ref name=":1" />. Soigné à l'hôpital de Boulogne-sur-Mer et refusant de tomber entre les mains des allemands qui s'apprêtent à s'emparer de la ville, il embarque le Modèle:Date- sur un remorqueur belge qui le débarque à Hastings<ref name=":3" />. De retour en France peu de temps après, il reprend le combat mais se trouve à nouveau confronté à l'avancée de la wehrmacht. Parvenant jusqu'à Bayonne, il embarque sur un chalutier se dirigeant vers Casablanca mais le détourne vers Gibraltar<ref name=":2" />.
FNFL et captivité
Philippe de Scitivaux arrive à Londres en Modèle:Date- et s'engage aussitôt dans les forces navales françaises libres. Encore sous le coup de ses blessures, il est dans un premier temps affecté comme aide de camp de l'amiral Muselier<ref name=":1" />. Le Modèle:1er octobre, après avoir été promu lieutenant de vaisseau, il est détaché à la Royal Air Force et, affecté au Modèle:N° Squadron, il prend part à la bataille d'Angleterre<ref name=":2" />. De Modèle:Date- à Modèle:Date-, affecté successivement aux Squadrons Modèle:N°, Modèle:N°, Modèle:N° et Modèle:N°, il effectue de nombreuses missions dans le ciel de la France et de la Belgique. Escortant des groupes de bombardiers ou attaquant des convois maritimes ennemis, il parvient à abattre deux avions et à couler deux navires<ref name=":2" />. Le Modèle:Date-, il prend le commandement du Groupe de chasse Île-de-France avec lequel il poursuit les combats. Le Modèle:Date-, au-dessus de Condette, son avion est touché par un tir ennemi l'obligeant à sauter en parachute<ref name=":3" />. Blessé et fait prisonnier, il passe quatre mois dans un hôpital avant d'être transféré dans un Oflag. Tentant de s'évader, il est transféré en Silésie<ref name=":1" />. Après trois nouvelles tentatives d'évasion, il parvient finalement à s'échapper en Modèle:Date- et, parvenant à traverser toute l'Allemagne, il réussit à atteindre Paris au mois de mars<ref name=":2" />. Reprenant immédiatement les missions aériennes, il termine la guerre comme capitaine de corvette et titulaire de trois victoires aériennes officielles.
Après-guerre
De 1945 à 1946, Philippe de Scitivaux prend le commandement de la partie des troupes françaises de l'aéronavale partie se former aux États-Unis<ref name=":1" />. De retour en France, il prend le commandement de l'aviso La Pérouse en 1949. Il est promu capitaine de vaisseau trois ans plus tard<ref name=":3" />. En 1953, il commande la base aéronavale de Port-Lyautey avant de devenir professeur au Centre des hautes études militaires jusqu'en 1957. Promu contre-amiral, il commande l'arrondissement maritime de Rochefort puis est désigné commandant en chef pour le Pacifique de 1962 à 1964<ref name=":1" />. Ensuite il préside pendant trois ans, la commission permanente des essais des bâtiments de la flotte. Promu vice-amiral en 1966, il est de 1967 à 1971 Préfet maritime de Toulon et Commandant en chef pour la Méditerranée<ref name=":3" />. Elevé au rang de vice-amiral d'escadre en 1968 et membre du Conseil supérieur de la Marine en 1969, Philippe de Scitivaux est versé en Modèle:2e section le Modèle:Date-. D'abord retiré en Polynésie française, il revient ensuite à Toulon où il meurt le Modèle:Date-<ref name=":2" />. Il est inhumé à Anneyron dans la Drôme.
Décorations
Grand Officier de la Légion d'honneur | Compagnon de la Libération | Grand-Croix de l'Ordre national du Mérite | |||
Croix de Guerre 1939-1945 | Médaille de l'Aéronautique | Distinguished Flying Cross (Royaume-Uni) | |||
1939-45 Star Avec agrafe "Battle of Britain" (Royaume-Uni) |
Air Crew Europe Star (Royaume-Uni) |
War Medal 1939-1945 (Royaume-Uni) | |||
Commandeur de l'Ordre de Dranneborg (Danemark) |
Références
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
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