André Comte-Sponville

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André Comte-Sponville, né le Modèle:Date de naissance à Paris, est un philosophe français.

Il se fait connaître du grand public avec la publication, en 1995, de son septième livre Petit Traité des grandes vertus.

Biographie

Famille, enfance et formation

André Comte-Sponville est le fils de Louise Le Borgne et Pierre Comte-Sponville, d'origine Lorraine<ref>A. Comte Sponville, cité in F. L'Yvonnet, C'est chose tendre que la vie, Modèle:P., Albin Michel, Paris, 2015 Modèle:Isbn.</ref>. Son père, né Comte, avait été hébergé dans sa petite enfance chez des voisins sans enfant, les Sponville, et a légalement ajouté leur nom au sien à sa majorité<ref>Anna Paula Marques Haddad Basso, dir. Modèle:Lien, Do labirinto ao desespero: oateísmo de André Comte-Sponville - Mestrado em Ciência da Religião., Modèle:P., PUC-SP, São Paulo, 2017.</ref>.

Au sortir d'une enfance Modèle:Citation passée rue Ledion à Paris Modèle:14e<ref>A. Comte Sponville, cité in F. L'Yvonnet, C'est chose tendre que la vie, Modèle:P., Albin Michel, Paris, 2015 Modèle:Isbn.</ref>, Modèle:Cita, André Comte-Sponville s'est Modèle:Citation

Il souffre alors de trouble de l’élocution et à onze ans se voit romancier<ref name="Next_1408967">Modèle:Lien web</ref>. Élevé dans la tradition catholique, il fréquente au sein du lycée François-Villon à Paris, près de la porte de Vanves, l'aumônier Bernard Feillet, qui lui fait lire les Pensées de Blaise Pascal et Crainte et Tremblement de Søren Kierkegaard <ref name="Marques25">Anna Paula Marques Haddad Basso, dir. Modèle:Lien, Do labirinto ao desespero: oateísmo de André Comte-Sponville - Mestrado em Ciência da Religião., Modèle:P., PUC-SP, São Paulo, 2017.</ref>. Auprès de celui-ci, proche du futur évêque d'Évreux Jacques Gaillot et mal noté par son évêque<ref>Témoignage, L'Express, 20 mars 1997</ref>, il envisage de devenir prêtre<ref>A. Comte-Sponville, Une éducation philosophique, Modèle:P., PUF, Paris, 1989 Modèle:ISBN.</ref>. Il accomplit des retraites à Taizé et à la Trappe<ref>A. Comte-Sponville, Une éducation philosophique, Modèle:P., PUF, Paris, 1989 Modèle:ISBN.</ref>.

Marqué par Mai 68<ref name=Tendre290/>, qui est l'occasion pour lui de s'affirmer contre son père<ref name="Next_1408967"/>, c'est à dix-sept ans, en classe de terminale, qu'il rencontre l'athéisme en la personne de son professeur Pierre Hervé<ref name="Marques23">Anna Paula Marques Haddad Basso, dir. Modèle:Lien, Do labirinto ao desespero: oateísmo de André Comte-Sponville - Mestrado em Ciência da Religião., Modèle:P., Université pontificale catholique de São Paulo, São Paulo, 2017.</ref>, figure de la Résistance qui initie ses élèves à la phénoménologie de Maurice Merleau-Ponty et de Jean-Paul Sartre<ref>A. Comte Sponville, cité in F. L'Yvonnet, C'est chose tendre que la vie, Modèle:P., Albin Michel, Paris, 2015 Modèle:Isbn.</ref>. Ses écrits, encore brouillons, deviennent prolixes<ref name=Marques23/> et philosophiques : Modèle:Cita

À dix-huit ans, tout en gardant pour le christianisme un Modèle:Citation<ref name="Aulenbacher2012">Modèle:Ouvrage.</ref>, il quitte la Jeunesse étudiante chrétienne pour le Parti communiste français. Il s'y lie à Jean Salem, son meilleur ami d'alors<ref name="Tendre290">A. Comte Sponville, cité in F. L'Yvonnet, C'est chose tendre que la vie, Modèle:P., Albin Michel, Paris, 2015 Modèle:Isbn.</ref> et y adhérera dix ans. Porté par l'espoir de renouveau qu'est l'eurocommunisme, il consacre l'essentiel de son temps à l'Union des étudiants communistes (UEC) et est élu au bureau parisien<ref name="Tendre291">A. Comte Sponville, cité in F. L'Yvonnet, C'est chose tendre que la vie, Modèle:P., Albin Michel, Paris, 2015 Modèle:Isbn.</ref> tout en poursuivant son cursus en hypokhâgne à Louis le Grand<ref name="Marques28">Anna Paula Marques Haddad Basso, dir. Modèle:Lien, Do labirinto ao desespero: oateísmo de André Comte-Sponville - Mestrado em Ciência da Religião., Modèle:P., PUC-SP, São Paulo, 2017.</ref>. En khâgne, il a dans le même lycée pour professeur de philosophie le charismatique André Pessel<ref>A. Comte Sponville, cité in F. L'Yvonnet, C'est chose tendre que la vie, Modèle:P., Albin Michel, Paris, 2015 Modèle:Isbn.</ref>. Il s'initie au marxisme en lisant Modèle:Cita de Louis Althusser, figure qui a marqué toute une génération de laquelle il dira : Modèle:Cita<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

C'est de celui-ci qu'en intégrant en 1972 l'École normale supérieure de la rue d'Ulm, il devient l'élève, puis l'ami<ref>Revue Perspectives critiques, n° 1, 2006, p. 7 à 27 : « L'autre maître (Souvenirs concernant Louis Althusser) ».</ref>. Dès que sa mère le sait autonome, grâce à une petite bourse, elle reprend un emploi de secrétaire et refait sa vie avec un autre homme<ref name="Marques27">Anna Paula Marques Haddad Basso, dir. Modèle:Lien, Do labirinto ao desespero: oateísmo de André Comte-Sponville - Mestrado em Ciência da Religião., Modèle:P., PUC-SP, São Paulo, 2017.</ref>. Il a pour autre professeur Jacques Derrida<ref name="Marques29">Anna Paula Marques Haddad Basso, dir. Modèle:Lien, Do labirinto ao desespero: oateísmo de André Comte-Sponville - Mestrado em Ciência da Religião., Modèle:P., PUC-SP, São Paulo, 2017.</ref>. Il devient au sein de l'UEC le secrétaire des sections des écoles normales supérieures<ref name=Tendre291/>. En 1973, sa compagne, une mathématicienne, et lui, rompent leur relation qui aura duré cinq années<ref>A. Comte Sponville, cité in F. L'Yvonnet, C'est chose tendre que la vie, Modèle:P., Albin Michel, Paris, 2015 Modèle:Isbn.</ref>.

Carrière de professeur de philosophie

Agrégé de philosophie en 1975, André Comte-Sponville enseigne à partir de 1976 la philosophie aux classes de terminale, effectue une année de stage au lycée Adolphe-Chérioux de Vitry-sur-Seine, puis deux années au lycée Dupleix de Landrecies, dans le Nord, et deux au lycée Joseph Fourier d'Auxerre. Le 23 décembre 1978, il épouse l'agrégée et poétesse Maximine Lagier, dont il aura trois fils. En 1980, il pétitionne contre l'invasion de l'Afghanistan par l'URSS et ne renouvelle pas son adhésion à un PCF<ref>A. Comte Sponville, cité in F. L'Yvonnet, C'est chose tendre que la vie, Modèle:P., Albin Michel, Paris, 2015 Modèle:Isbn.</ref> déliquescent. En 1981<ref name="Express9697094"/>, sa fille et premier enfant, âgée de six semaines<ref name="Next_1408967"/>, décède d'une méningite foudroyante.

De 1981 à 1984, il enseigne à l'École normale d'instituteurs de Melun. Il s'installe non loin de là, dans un modeste pavillon de Moret-sur-Loing qui le met à un quart d'heure à pied de la forêt de Fontainebleau. C'est alors que sa mère se suicide<ref name=Marques27/>. Les questions de psychopédagogie soulevées par la formation des instituteurs, le conduisent à une relecture assidue de Sigmund Freud<ref>A. Comte Sponville, cité in F. L'Yvonnet, C'est chose tendre que la vie, Modèle:P., Albin Michel, Paris, 2015 Modèle:Isbn.</ref>. Lui-même aura entrepris une courte mais intense psychanalyse de deux années<ref>A. Comte Sponville, cité in F. L'Yvonnet, C'est chose tendre que la vie, Modèle:P., Albin Michel, Paris, 2015 Modèle:Isbn.</ref>, pour finalement adopter, et ne plus abandonner, une pratique régulière du zazen enseignée par son ami Jacques Castermane<ref name="Next_1408967"/>, un disciple de Karl von Dürckheim<ref>D. Durand, « Accompagnement », Centre Dürkheim, Mirmande, 2010.</ref>. Il trouve le temps de préparer, sous la direction de Marcel Conche, une thèse de doctorat<ref>A. Comte-Sponville, Éléments pour une sagesse matérialiste : vers une politique et une esthétique matérialistes., Paris I, Paris, 1983, 440 p.</ref>, qu'il soutient en Sorbonne en 1983 et qui est publiée l'année suivante<ref name="Icare">A. Comte-Sponville, Le mythe d’Icare, PUF, Paris, 1984.</ref>.

Après ces huit années consacrées aux élèves puis aux professeurs de l'enseignement secondaire, il postule à un poste d'assistant au département de philosophie de l'université Paris-1 Panthéon-Sorbonne que dirige le spinoziste Robert Misrahi, ex-secrétaire de Jean-Paul Sartre et successeur de Vladimir Jankélévitch. Soutenu par l'historien de la philosophie Jean Deprun<ref>A. Comte Sponville, cité in F. L'Yvonnet, C'est chose tendre que la vie, Modèle:P., Albin Michel, Paris, 2015 Modèle:Isbn.</ref>, il y est nommé pour la rentrée 1984<ref>Sur le site de la Sorbonne.</ref>. Aux côtés de Michel Paty, Pierre Macherey, Didier Gil, Jacques d'Hondt, il est un des « maîtres de conférences », nouveau titre donné en 1985 à sa fonction par la réforme Saunier-Seïté, du séminaire d'histoire du matérialisme délivré par le Centre d'histoire des systèmes de pensée moderne (CHSPM)<ref>« SÉMINAIRE D’HISTOIRE DU MATÉRIALISME 1984-1985 », université Paris-1 Panthéon-Sorbonne, Paris, 2018.</ref>, école doctorale que dirige Olivier Bloch, puis anime, sur le site de Tolbiac, des cours pour les élèves de première, deuxième et troisième année. À la naissance de son troisième fils, en 1987<ref name="Maurot">Modèle:Lien web.</ref>, il se sépare de sa femme.

En 1995, son septième livre, Petit Traité des grandes vertus, est un succès, vendu en France à Modèle:Nombre exemplaires (hors poche) et traduit en vingt quatre langues<ref>Modèle:Lien web</ref>. Désormais célèbre, il s'en trouve définitivement libéré des contraintes financières<ref name="Next_1408967"/>. Trois ans plus tard, la direction du CHSPM revient à Jean Salem<ref>« Jean Salem », université Paris-1 Panthéon-Sorbonne, Paris, 2018.</ref>, resté marxiste. À l'âge de quarante-six ans, André Comte-Sponville clôt quatorze années d'enseignement universitaire pour se consacrer à l'écriture et à des conférences données en dehors de l'alma mater.

Philosophe médiatique

Fichier:38ème Forum CBRE, André Comte-Sponville.jpg
Comte-Sponville, en 2013 au forum annuel de la société CBRE.

André Comte-Sponville a beaucoup écrit dans la presse grand public (Le Monde, Libération, Le Nouvel Observateur, L’Événement du jeudi, L’Express, Psychologies Magazine, Le Monde des religions, Challenges), mais a aussi dirigé trois numéros de la Revue internationale de philosophie, consacrés respectivement à Montaigne (no 181, 1992), Pascal (no 199, 1997) et Alain (no 215, 2001). Cette même revue lui consacrera un numéro<ref>Revue internationale de philosophie, no 258 "André Comte-Sponville", Bruxelles, 2011 Modèle:ISSN.</ref>.

Divorcé depuis 1996, il officialise le 13 juillet 2000 une vie partagée depuis 1988<ref name=Maurot/> avec la portraitiste imaginaire<ref>« Sylvie THYBERT », in Jo-Alice Pellon & Châ Haziza, Zart.com, Pont-Farcy, [s.d.]</ref> Sylvie Thybert.

Il est souvent invité sur les plateaux télévisés, notamment chez Michel Polac, Bernard Pivot, Guillaume Durand, Frédéric Ferney, François Busnel, Christine Ockrent, Patrick Poivre d'Arvor, Serge Moati, Catherine Ceylac et Frédéric Taddeï. Régulièrement, des entreprises privées et structures patronales l'invitent à tenir des conférences, pour lesquelles elles le rétribuent confortablement<ref>(...) « le très médiatique agrégé de philo André Comte-Sponville (reçoit un cachet de) (35000 F.) pour une causerie chez Vivendi Environnement. » Les « ménages » des «stars» du journalisme (selon Capital d’octobre 2001)</ref>,<ref>Caroline Michel, "De 3000 à Modèle:Unité la conférence : le lucratif business des intellectuels", Nouvel Obs, 10 février 2016</ref>,<ref>Jacques Monin, "Les conférences : un marché à prix d'or", Secrets d'Info, France Inter 18 septembre 2015</ref>. En 2006, il en fait une activité commerciale<ref>L'art de conférer, SIREN 489 794 594, R.C.S., Melun, 3 mai 2006 - 26 septembre 2012.</ref>.

Membre du comité d'honneur de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité<ref>Liste des membres du Comité de parrainage Site de l'ADMD.</ref> qui déclare que Modèle:Citation, il siège au Comité consultatif national d'éthique de Modèle:Date- à Modèle:Date-<ref>Sur le site du CCNE.</ref>.

En 2018, il entre au conseil d'administration de son éditeur Humensis, et en 2019 à celui de la filiale Libris<ref>Humensis, SIREN 791 917 230, R.C.S., Paris.</ref>.

Philosophie

Pour une éthique fondée en raison

Ses philosophes de prédilection sont Épicure, les stoïciens, Montaigne et Spinoza. Parmi les contemporains, il se sent surtout proche de Claude Lévi-Strauss<ref>Sponville sur Lévi-Strauss</ref>, Marcel Conche<ref>Dialogue avec M Conche</ref> et Clément Rosset, en Occident, et de Swami Prajnanpad<ref>Auquel il a consacré un livre : "De l'autre côté du désespoir (Introduction à la pensée de Svâmi Prajnânpad)", Editions Accarias L'Originel, 1997.</ref> et Krishnamurti en Orient.

André Comte-Sponville tente de rapprocher les réponses des philosophes traditionnels des questions d'aujourd'hui. « Comment vivre ? », « Comment être heureux ? », « La vie a-t-elle un sens ? », « Comment trouver la sagesse sans se soumettre aux religions ? », « Comment être libre ? », « La vertu est-elle encore possible ? », « Jusqu’où va la tolérance ? »<ref>Sur Radio Canada</ref>.

C'est un philosophe se décrivant comme matérialiste, rationaliste et humaniste. Il propose une métaphysique matérialiste, une éthique humaniste et une spiritualité sans Dieu, présentées comme « une sagesse pour notre temps<ref>Traité du désespoir et de la béatitude, PUF, avant-propos</ref> ».

Il dit avoir perdu la foi à dix-huit ans, mais de cette foi, il reste en lui une morale helléno-chrétienne et une spiritualité laïque, qui débouche sur une mystique de l’immanence : Modèle:Cita Selon Luc Ferry, il serait proche du bouddhisme<ref>Luc Ferry, dans le livre qu’ils ont écrit ensemble, « La sagesse des Modernes »</ref>. Michel Onfray le définit comme « un chrétien athée<ref>Traité d’athéologie, Grasset, 2005, p. 84</ref> ». Lui-même se définit comme « athée non dogmatique et fidèle<ref>Europe 1, Au cœur de l'Histoire du 09/12/2013, animée par Franck Ferrand.</ref> » : « athée » car il ne croit en aucun dieu, « non dogmatique » car il intègre le fait que l'athéisme est une croyance et non pas un savoir, « fidèle » car restant attaché à un certain nombre de valeurs morales, culturelles et spirituelles, tronc commun de l'humanité, transmises historiquement par les grandes religions.

Politiquement, Comte-Sponville se définit comme social-démocrate ou libéral de gauche<ref>« Le capitalisme est-il moral ? », p. 154 à 159</ref>. À l'occasion de l'élection présidentielle de 2017, Comte-Sponville affirme au journal Le Parisien avoir voté pour Emmanuel Macron au premier et au second tour, car le candidat était Modèle:Citation et réalisait, à ses yeux, Modèle:Citation, sur une base Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>.

« Insistantialisme »

Modèle:Cita, André Comte-Sponville a forgé le concept d’insistantialisme. Selon Laurent Bove, c'est Modèle:Cita.

Comte-Sponville explique : Modèle:Cita.

Philosophie de l'expérience intime

En 2012, il confie : Modèle:Citation bloc

Il pratique la méditation assise et silencieuse en tant qu'exercice Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Dans L’Inconsolable et autres impromptus paru en 2018 et qui se compose de 12 articles, Comte-Sponville traite plusieurs sujets de façon intimiste : ce qu'il y a d’inconsolable dans la condition humaine, mais aussi la joie de vivre, l'ennui, Beethoven, Jules Laforgue, Louis Althusser, les droits des animaux, la solitude, le sort des chrétiens dans le monde, ainsi qu'un résumé de sa Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le philosophe y aborde notamment son expérience de la perte de son premier enfant, une petite fille emportée à six semaines par une méningite foudroyante. Il indique dans une entrevue au sujet de son livre<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Modèle:Citation bloc

Œuvres

Traités de sagesse

  • Traité du désespoir et de la béatitude, PUF.
    • Tome 1, Le mythe d’Icare, 1984.
    • Tome 2, Vivre, 1988.
  • Une éducation philosophique, PUF, 1989.
  • L’Amour la solitude, Paroles d'Aube, 1992.
  • Petit Traité des grandes vertus, PUF, 1995.
  • L’Être-temps, PUF, 1999.
  • Le Gai Désespoir, Alice Éditions, Liège, 1999.
  • Chardin ou La matière heureuse, Adam Biro, 1999.
  • Le Bonheur, désespérément, Pleins Feux, 2000.
  • La Vie humaine, Hermann, 2005.
  • Le Sexe ni la mort. Trois essais sur l’amour et la sexualité, Albin Michel, 2012.
  • Du tragique au matérialisme (et retour), PUF, 2015.
  • Que le meilleur gagne !, Robert Laffont, 2021

« Propos »

Fichier:Impromptus - André Comte-Sponville.jpg
Impromptus, paru en 1996, se veut une rénovation d'une manière d'écrire pratiquée par Alain dans ses Propos.
  • Impromptus, PUF, 1996, 92 p.
Modèle:Commentaire biblio SRL.
  • Le Goût de vivre et cent autres propos, Albin Michel, 2010.
  • L’Inconsolable et autres impromptus, PUF, 2018.
  • Contre la peur, et cent autres propos, Albin Michel, 2019<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>
Modèle:Commentaire biblio SRL.

Aphorismes

  • Du corps, PUF, 2009.

Essais à deux

Études éthiques

Entretiens philosophiques

Modèle:Commentaire biblio SRL.

Essais à partir de philosophes

  • « Je ne suis pas philosophe » : Montaigne et la philosophie, Honoré Champion, 1993.
  • Camus, de l’absurde à l’amour (en collaboration), Paroles d'Aube, 1995. Réed. La Renaissance du Livre 2001
  • Le Miel et l’Absinthe. Poésie et philosophie chez Lucrèce, Hermann, 2008.
  • Lucrèce, poète et philosophe, La Renaissance du Livre, 2001.
  • Dictionnaire amoureux de Montaigne, Plon, 2020.

Ouvrages didactiques

  • De l’autre côté du désespoir. Introduction à la pensée de Svâmi Prajnânpad, Jean-Louis Accarias L'Originel, 1997.
  • Présentations de la philosophie, Albin Michel, 2000.
  • Dictionnaire philosophique, PUF, 2001. Deuxième édition en 2013 (400 nouvelles entrées)<ref>Modèle:Site web</ref>.
  • La Philosophie, PUF, coll. « Que sais-je ? », 2005.
  • Le Plaisir de penser Librairie Vuibert, 2015, réédité en 2022.

Contribution à des ouvrages collectifs

Préfaces

  • Marc Wetzel, Les Promenades d’un rêveur solitaire ou Le Retour de Marcel Cogito, Castelnau-le-Lez, Climats, 1995 Modèle:ISBN
  • Patrick Renou, Seuls les vivants meurent, éd. Le Temps qu'il fait 2008 Modèle:ISBN.
  • Éric Oudin & Cyril Morana, L’Art, de Platon à Deleuze, 2009 Modèle:ISBN.
  • Catherine Merrien, L’Amour, de Platon à Comte-Sponville, éd. Eyrolles, 2009.
  • Éric Oudin & Cyril Morana, La Liberté, d’Épicure à Sartre., 2010 Modèle:ISBN.

Discographie

  • 2005 : Petit Traité des grandes vertus, Livraphone.
  • 2007 : Le Bonheur, conceptions orientales et occidentales (3 CD audio), avec François Jullien, éd. Frémeaux & Associés.
  • 2008 : L’Amour (3 CD audio), éd. Frémeaux & Associés.
  • 2008 : Qu’est-ce qu'une spiritualité sans Dieu ? (3 CD audio), éd. Frémeaux & Associés.
  • 2009 : André Comte-Sponville (DVD 100 min), en compagnie de François L'Yvonnet, conception et réalisation Benjamin Pichery, éd. INSEP, coll. « Regards sur le sport ».
  • 2010 : Le Mal : le Méchant, le Salaud, le Pervers, le Médiocre (3 CD audio), avec Michel Terestchenko, éd. Frémeaux & Associés.

Récompenses et distinctions

Réception critique

En 1984, à propos du premier livre du jeune André Comte-Sponville, Le mythe d'Icare<ref name=Icare/>, Michel Foucault, lui-même revenu, avant sa mort prématurée<ref>M. Foucault, Le Souci de soi, coll. Tel, Modèle:N°, Gallimard, Paris, 1984 Modèle:ISBN.</ref> , à une philosophie conçue comme une sagesse pratique<ref>A. Comte Sponville, cité in F. L'Yvonnet, C'est chose tendre que la vie, Modèle:P., Albin Michel, Paris, 2015 Modèle:Isbn.</ref> , lui écrit une courte lettre chaleureuse le remerciant de lui avoir adressé son livre et lui témoignant sa reconnaissance, ajoutant : Modèle:Citation

En 1999, le philosophe et épistémologue Dominique Lecourt a qualifié de « piètres penseurs », dans son livre homonyme<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, plusieurs philosophes très présents dans les médias tels qu'André Comte-Sponville et Luc Ferry<ref>Modèle:Article</ref>, leur pensée n'étant pas, selon lui, à la hauteur de philosophes emblématiques des années 1960 tels que Foucault et Deleuze<ref name="CREPU"/>. Le critique Michel Crépu considère que Modèle:Cita.

Jean-François Raguet, écrivain contestataire, pamphlétaire, en guerre contre la philosophie contemporaine et issu de la nébuleuse trotskiste, a eu pour cible notamment André Comte-Sponville dans les années 2000<ref>J-F. Raguet, De la pourriture, article « Comte-Sponville »; voir aussi Roland Jaccard, « Polémistes dans l’âme », Le Monde des livres, 23 juin 2000, et « Le traqueur des ripoux philosophes » L’Express, Modèle:1er juin 2000.</ref>.

Louis Cornellier, écrivain québécois, écrit qu’Modèle:Citation

Jacques Bouveresse, philosophe français, lui reproche, en 2009, de faire partie de ces confrères contemporains, comme Luc Ferry et Alain Finkielkraut, devenus des Modèle:Citation, et qu'il Modèle:Citation<ref>Voir sur cahiers.kingston.ac.uk.</ref>.

Michel Meyer, philosophe belge, directeur de la Revue internationale de philosophie, le considère comme Modèle:Citation

En 2020, un Cahier de L’Herne, collection qui honore les auteurs « qui ont marqué leur génération », est consacré à Comte-Sponville<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • 2005 : Revue la Matière et l’Esprit, no 1, « Problèmes du matérialisme (autour d’André Comte-Sponville) », Université de Mons-Hainaut, Mons, Belgique
  • 2008 : Jean Tellez, Être moderne (Introduction à la pensée d'André Comte-Sponville), éd. Germina
  • 2011 : Revue internationale de philosophie, no 258, « André Comte-Sponville » (articles de Laurent Bove, Daniel Cohen, Charles Larmore, Michel Meyer, Martin Seel, Bertrand Vergely ; réponses d'André Comte-Sponville)

Articles connexes

Liens externes

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