Die (Drôme)

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Die est une commune française, sous-préfecture du département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Ses habitants sont dénommés les Diois.

Géographie

Modèle:Multiple image

Localisation

La commune de Die se trouve à environ (Modèle:Unité) à l'est de Valence, préfecture du département.
Le territoire de la commune de Die fait partie du parc naturel régional du Vercors et du Pays Diois (communauté de 52 communes englobant 4 cantons).

Relief et géologie

Fichier:Dent de Die vol de chocards et nuages.jpg
Dent de Die.

Die se trouve au pied du massif du Vercors au bord de la rivière de la Drôme.

Die et sa vallée sont dominées par la montagne de Glandasse à Modèle:Unité, barrière rocheuse massive et raide composant l'extrémité méridionale du Vercors.

Sites particuliers<ref name=":3">Modèle:Lien web.</ref> : Modèle:Colonnes

Géologie

La plate-forme urgonienne de la montagne de Glandasse (dont le Pestel) est un site géologique remarquable de Modèle:Unité, qui se trouve sur les communes de Châtillon-en-Diois (aux lieux-dits Montagne du Glandasse et le Pestel), Die, Laval-d'Aix, Romeyer, Treschenu-Creyers et Chichilianne. En 2014, elle a été classée « trois étoiles » à l'« Inventaire du patrimoine géologique »<ref>Inventaire du patrimoine géologique : résultats, Ministère de l'Environnement, de l'Énergie et de la Mer - DREAL Auvergne-Rhône-Alpes, 24 janvier 2014 (mis à jour le 31 mars 2015), accès le 23 septembre 2016.</ref>.

Hydrographie

La commune est arrosée par les cours d'eau suivants :

Climat

La ville de Die bénéficie d'un climat tempéré chaud. Les précipitations en Die sont significatives, avec des précipitations même pendant le mois le plus sec. La classification de Köppen-Geiger est de type Cfb. Die affiche 8.0 °C de température en moyenne sur toute l'année. Chaque année, les précipitations sont en moyenne de 1071 mm<ref>Modèle:Lien web</ref>.Modèle:Article général.

Urbanisme

Typologie

Die est une commune rurale (car elle fait partie des communes peu ou très peu denses) au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Elle appartient à l'unité urbaine de Die, une unité urbaine monocommunale<ref>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en 2017, constituant une ville isolée<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

La commune fait partie de l'aire d'attraction de Die, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (66,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (67,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (57,4 %), zones agricoles hétérogènes (15,4 %), terres arables (8,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7 %), prairies (5,4 %), zones urbanisées (3,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,6 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

Modèle:...

Quartiers, hameaux et lieux-dits

Site Géoportail (carte IGN)<ref name=":3" /> : Modèle:Colonnes

Logement

Modèle:...

Projets d'aménagement

Le plan d'urbanisme en cours prévoit l'agrandissement de la zone d'activité économique de Chamarges, située à l'ouest de la ville<ref name="ZAE de Chamarges">agrandissement de la ZAE de Chamarges.</ref>.

Voies de communications et transports

Réseau routier

La commune est accessible par la route départementale 93 (aussi appelée route des Alpes ou de Gap) ; au nord par la RD 518 depuis Villard-de-Lans, La Chapelle-en-Vercors et le col de Rousset. Côté Gapençais, à l'est, l'accès se fait à partir de la RD 1075 reliant Sisteron à Grenoble (Lus-la-Croix-Haute).

À l'ouest, côté vallée du Rhône, la sortie d'autoroute la plus proche est la sortie Modèle:Sortie de l'A7, à Loriol.

Réseau ferroviaire

La gare de Die est située sur la ligne de Livron à Aspres-sur-Buëch et est desservie par<ref name="transports" />,<ref>Fiche de la gare sur la SNCF.</ref>,<ref>Gare de Die.</ref> :

Transports en commun

La commune est desservie par deux lignes de bus régulières, ainsi que par un service de bus à la demande pour les vallées du Diois, non desservies par une ligne régulière :

Une nouvelle ligne sera prochainement mise en service : Vallée de Quint - Romeyer - Die<ref name="transports">Transports à Die.</ref>.

La commune dispose d'un héliport (à Chamarges)<ref name=":3" />.

Risques naturels et technologiques

Risques sismiques

Modèle:Article connexe Modèle:...

Autres risques

Modèle:...

Toponymie

Attestations

Dictionnaire topographique du département de la Drôme<ref name=":0">Modèle:Ouvrage.</ref> :

  • Antiquité gallo-romaine : Dea Aug[usta] Andarta (Long, Rech. sur les Vocontiens, 382).
  • Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : col[onia] Dea Aug[usta] Voc[ontiorum] (Long, Rech. sur les Vocontiens, 77).
  • 245 : civitas Voc[ontiorum] (Long, Rech. sur les Vocontiens, 381).
  • 325 : mention de l'évêque de Die : episcopus Diniensis (Labbe et Cossart, Concilia, I, 319).
  • 333 : civitas Dea Vocontiorum (Itinéraire à Burdeg. / Itinéraire de Bordeaux à Jérusalem).
  • (non daté) : venatores Deensium (Long, Rech. sur les Vocontiens, 390).
  • (non daté) : ad Deam Augustam Vocontiorum (Long, Rech. sur les Vocontiens, 403).
  • Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : civitas Deensium (Noticia Gall., 169).
  • Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : urbs Diensis (Grégoire de Tours, IV, 45).
  • 614 : Dea (Éléments jur. can. II, 416).
  • 886 : mention du diocèse de Die : in Diensi episcopatu (cartulaire de Saint-Chaffre, 6).
  • 1086 : Dia (cartulaire de Romans, 161).
  • 1116 : mention de l'évêque de Die : Diensis episcopus (cartulaire des Écouges, 85).
  • 1145 : mention de la paroisse (cathédrale) : ecclesia Beate Marie Diensis (cartulaire de Die, 33).
  • 1157 : Dia (cartulaire de Saint-André-le-Bas, 297).
  • 1159 : mention du chapitre de Die : Diensis ecclesie canonici (cartulaire de Die, 44).
  • 1165 : civitas Dia (cartulaire de Die, 28).
  • 1168 : Diensis civitas (cartulaire de Die, 20).
  • 1178 : mention de la paroisse (cathédrale) : Sancta Diensis ecclesia (cartulaire de Die, 4).
  • 1203 : mention du mandement : mandamentum Die (cartulaire de Die, 42).
  • 1218 : cives Diensis (cartulaire de Die, 19).
  • 1276 : mention du bailliage épiscopal de Die : curia Diensis (cartulaire de Die, 115).
  • 1291 : mention de l'évêque de Die : episcopus Dyenci (cartulaire des dauphins, 7).
  • 1293 : mention du bailliage épiscopal de Die : curia episcopalis Dyensis (cartulaire de Die, 122).
  • Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : mention de la paroisse (cathédrale) : la gleisa de Dia (censier de l'évêché de Die).
  • Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : mention de l'évêque de Die : l'esvesques de Dia et le senor de Dia (censier de l'évêché de Die).
  • 1315 : mention de l'évêque et comte de Die : episcopus et comes Diensis (cartulaire de Die, 134).
  • 1321 : civitas Diensis (cartulaire de Die, 80).
  • 1325 : mention de la paroisse (cathédrale) : la gleysa Nostra Dona de Dya (Moutier, Dial. dauph., 31).
  • 1374 : Dya (cartulaire de Romans, III, 204).
  • Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : mention du chapitre de Die : capitulum Dyense (pouillé de Die).
  • 1449 : mention du diocèse de Die : Dyensis diocesis (pouillé hist.).
  • 1450 : mention de l'église Saint-Jean : ecclesia de Sancto Johanne de Dya (terrier de l'évêché de Die).
  • 1509 : mention du couvent de dominicains : fratres minores civitatis Dyensis (visites épiscopales).
  • 1511 : mention de l'église paroissiale Saint-Jean : l'esglise parrochielle appellée Sainct Jehan (visites épiscopales).
  • 1516 : mention du chapitre de Die : capitulum et universitas ecclesiae Beatae Mariae Dyensis (rôle de décimes).
  • 1516 : mention de la paroisse (cathédrale) : ecclesia catedralis Beatae Mariae Dyensis (rôle de décimes).
  • 1550 : mentions des deux curés de la paroisse : duo curati Beate Marie Diensis (Estat des rev. de Die).
  • 1551 : mention du couvent de dominicains : le couvent des Jacobins de Dye (visites épiscopales).
  • 1551 : mention du couvent de cordeliers : le couvent Sainct-Françoys de Die (visites épiscopales).
  • 1575 : Dye (Mémoire des frères Gay).
  • 1619 : mention du chapitre de Die : messieurs du chapitre et université de l'esglize cathedralle de Dye (rôle de décimes).
  • 1619 : mention de la paroisse (cathédrale) : l'esglize cathedralle de Dye (rôle de décimes).
  • 1891 : Die, chef-lieu d'arrondissement.

Étymologie

Le nom de la ville dérive du latin dea « déesse ». Il s'agit de la déesse gauloise Andarta.

Die, Diá en occitan vivaro-alpin, tire son nom du culte de la déesse voconce Andarta qui fut adoptée par les Romains<ref>P. Duval, Les Dieux de la Gaule, Paris, Payot, coll. « Petite bibliothèque », 1976, Modèle:P..</ref>.

Transposition Die en français<ref>J. Planchon, De Luc à Die : le chassé-croisé des capitales voconces, dans Capitales éphémères (Actes du colloque de Tours, 6-8 mars 2008), Modèle:25e suppl. à la Rev. Archéo. Du Centre de la France, Tours, 2004, Modèle:P..</ref>,<ref>A. Longnon, Les noms de lieu de la France : leur origine, leur signification, leurs transformations, E. Champion, Paris, 1920, Modèle:P..</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Histoire

Modèle:Article général

Préhistoire et protohistoire

Dès l'âge néolithique, la présence d'un habitat est attesté, notamment grâce aux fouilles de ChanqueyrasModèle:Refnec.

Une grande statue-menhir gravée accompagnée de deux petits menhirs, découverts près de la coopérative viticole (actuellement conservés au musée de Die), attestent également de la présence de populations<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Il s'agit de la plus ancienne statue-menhir connue à ce jour en France, et peut-être en Europe<ref>Modèle:Article</ref>.

Les vestiges de l'âge du Bronze final ont été observés à La Roche de Marignac<ref>Modèle:Article.</ref>.

Quelques tessons ont été retrouvés à Chandillon<ref>Modèle:Article.</ref>.

Antiquité : les Gallo-romains

Modèle:Article détaillé

Fichier:Die (Drôme. - Porte St-Marcel (34441526641).jpg
La porte Saint-Marcel.

Une première agglomération semble s'implanter au début de l'époque romaine sur un petit col surplombant la Drôme et le franchissement du vallon de Meyrosse, au carrefour entre la vallée et la voie menant au Trièves. De nombreux indices montrent l'extension de l'urbanisation au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècleModèle:Refnec.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : la ville de Die compte de nombreux monuments. Capitale des Voconces, elle remplace Luc-en-Diois dans cette fonction. Le titre de colonie (colonia Dea Augusta Vocontiorum) lui est décerné vers la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ou dans le courant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La ville devient un centre important du culte de Cybèle (attesté par sept inscriptions tauroboliques)Modèle:Refnec.

Nombreuses découvertes gallo-romaines : statues, bijoux, monnaies, stèles, inscriptions, et trois autels tauroboliques (MH) du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name=":1">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Entre 285 et 305, alors que l'empire montre des signes de faiblesse, la ville s'entoure d'un rempart qui protège une surface urbanisée de Modèle:Unité. La région est en crise et certains quartiers périphériques sont déjà abandonnés. Le rempart de Die est long de deux kilomètres environ. Lors de l'édification, des fragments de monuments antiques sont réemployés.
La ville avait deux portes principales : la porte Saint-Pierre, démolie en 1891, à l'ouest, et la porte Saint-Marcel à l'est. Lors de la construction du rempart, un arc monumental du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle a été démonté pierre par pierre pour être réinséré dans la fortification du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
L'axe reliant les deux portes peut être considéré comme étant le decumanus. Le cardo, s'il existe, n'a pas été localisé.
Une route vers Grenoble passait par le massif de Glandasse (sud du Vercors) pour aboutir à Chichilliane. Sur ce plateau ont été retrouvés les fronts de taille de carrières de pierres extraites puis amenées à Die par le Pas de ChabrinelModèle:Refnec.

325 : Le premier évêque attesté est Nicaise. Il est le seul représentant des églises des Gaules au Premier concile de Nicée. Le diocèse sera réuni en 1276 à celui de Valence, puis à nouveau distinct de ce dernier à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, avant d'être supprimé à la RévolutionModèle:Refnec.

Du Moyen Âge à la Révolution

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : Die passe sous la suzeraineté des empereurs germaniques puis des évêques de Die<ref name=":1" />.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : le territoire de Die est composé de six paroisses : Notre Dame, Le Château, Saint-Marcel, Saint-Maurice, Saint-Pierre, Justin (voir ces noms)<ref name=":0" />.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : le territoire de Die intégré au fief du Valentinois est rattaché au royaume de France en 1316<ref>Aristide Guilbert, Histoire des villes de France, Paris, Furne Perrotin et Fournier, 1845, p.57</ref>. Ce territoire n'est plus composé que d'une paroisse, celle de la cathédrale Notre-Dame. Elle est desservie par deux curés. Elle aura, pendant quelque temps, pour annexe, l'église Saint-Jean, exclusivement destinée aux enfants<ref name=":0" />.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : Die est rattachée au domaine royal<ref name=":1" />. Le Modèle:Date, la ville de Die obtient la confirmation d'anciens privilèges, par lettres patentes du roi Louis XI (1423-1461-1483)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. 1474 (démographie) : 236 familles roturières, huit familles nobles, 11 exempts ou francs archers et 33 ecclésiastiques<ref name=":0" />. Die est ravagée pendant les guerres de Religion<ref name=":1" />.

1604 : l'Académie protestante de Die est fondée. Elle sera supprimée par le conseil du roi le Modèle:Date<ref>E. Arnaud, Histoire de l'Académie protestante de Die en Dauphiné, Modèle:P., Bulletin de l'Académie delphinale, 1871, Modèle:3e, tome 7 (lire en ligne).</ref>.

1629 (4 mai) : après la bataille du Pas de Suse, le roi Louis XIII, accompagné du cardinal de Richelieu, fait étape avec ses troupes à Die. Il lui sera offert, pour l'occasion, deux charges de vins de muscat<ref>Modèle:Article.</ref>.

Avant 1685 : avant la révocation de l'édit de Nantes, les protestants avaient à Die une académie qui, fondée en 1604 par les synodes du Dauphiné, comprenait une chaire de théologie, une d'hébreu, deux de philosophie et une d'éloquence. Il s'y distribuait chaque année un prix connu sous le nom de prix Marquet<ref name=":0" />.

1685 : après la révocation de l’Édit de Nantes, les protestants qui restent dans le pays se cachent afin de pratiquer leur culte au Désert ; ceux qui sont pris sont condamnés aux galères. De 1685 à 1787, date de l'édit de tolérance, 418 habitants de Die sont ainsi persécutés<ref>A. Bernard, Mirabel : histoire résumée d'un village descendu de sa colline dans la vallée, Études drômoises, no 50, 1980, page 24.</ref>.

1688 (démographie) : 4100 habitants<ref name=":0" />.

Avant 1790, Die était une communauté de l'élection de Montélimar, subdélégation de Crest et le siège d'un évêché, d'un bailliage, d'un gouvernement militaire et d'une maîtrise des eaux et forêts.

  • L'évêché, qui était suffragant de Vienne, fut uni à celui de Valence de 1276 à 1687. Il remontait, suivant la tradition, à saint Martin, qui vivait en 220, mais plus sûrement à saint Nicaise, un des pères du concile de Nicée (325).
  • L'évêque de Die, à qui les empereurs germaniques concédèrent, en 1178 et 1214, tous les droits régaliens dans son diocèse, et qui prenait encore en dernier lieu le titre de comte de Die, était seigneur temporel de la ville épiscopale et des terres de Aouste, Aurel, Bourdeaux, Bezaudun, Chamaloc, la Chapelle-en-Vercors, Châtillon-en-Diois, Crupies, Jonchères, Mirabel, Montmaur, Poyols, Saillans, Saint-Agnan-en-Vercors, Saint-Julien-en-Vercors, Saint-Martin-en-Vercors, les Tonils, et en partie de Vassieux et de la vallée de Valdrôme. Il avait en outre des droits de fief sur la plupart des autres terres de son diocèse.
  • Le chapitre de Die, composé d'un doyen, d'un sacristain et de huit chanoines, était lui-même seigneur de Ausson, Justin, Marignac, Menglon et Romeyer.
  • Il y avait à Die un couvent de dominicains (fondé en 1272), un de cordeliers (fondé en 1278), un d'ursulines (fondé en 1630), un de religieuses hospitalières (fondé en 1739) et un séminaire.
  • La justice-mage, ou bailliage épiscopat de Die, était un tribunal composé d'un vibailli ou juge-mage, d'un lieutenant et d'un procureur fiscal connaissait en première instance des causes de la ville de Die et des autres terres épiscopales et, sur appel, de toutes les causes des terres relevant du fief de l'évêque. On appelait de ce tribunal au présidial de Valence (voir introduction du dictionnaire).
  • Le gouvernement militaire de Die, composé d'un gouverneur et d'un major, ne s'étendait pas au delà de cette ville.
  • La maîtrise des eaux et forêts de Die, composée d'un maître-particulier, d'un lieutenant, d'un garde-marteau et d'un procureur du Roi, avait pour ressort les élections de Valence et de Montélimar avec la principauté d'Orange (voir introduction du dictionnaire)<ref name=":0" />.

Die était en outre une des dix villes du Dauphiné, dont les consuls siégeaient à la tète des députés du tiers état, dans les États généraux de cette province, et faisaient partie de la commission chargée d'assister le Procureur des États dans l'intervalle des sessions<ref name=":0" />.

Le mandement de Die ne comprenait autrefois que la partie de la commune de ce nom qui est sur la rive droite de la Drôme, la partie de la rive gauche ayant formé jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle les paroisse et mandement de Justin et, jusqu'à la Révolution, une seigneurie distincte de celle de Die<ref name=":0" />.

L'abbaye de Valcroissant

Dictionnaire topographique du département de la Drôme<ref name=":2">Modèle:Ouvrage.</ref> :

  • 1203 : abbatia Vallis Crescensis (cartulaire des Écouges, 15).
  • 1243 : monasterium Vallis Crescentis (choix de documents, 3).
  • 1486 : Valcreissent (archives de la Drôme, fonds de l'évêché de Die).
  • 1516 : abbatia Vallis Crescentis in montibus (rôle de décimes).
  • 1576 : l'abbaie de Valcressant (rôle de décimes).
  • 1891 : L'Abbaye, ferme et ruines de la commune de Die.

Ancienne abbaye de l'ordre de Cîteaux (de la dépendance de Bonnevaux) fondée vers 1188. Elle a été ruinée pendant les guerres de Religion mais le titre a subsisté jusqu'à la Révolution. L'abbé de Valcroissant était seigneur temporel du lieu et décimateur dans la paroisse de la Chaudière<ref name=":2" />.

De la Révolution à nos jours

Fichier:859 album dauphiné, Die, Drome, by AD cropped.jpeg
Die au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle illustrée par Alexandre Debelle (1805-1897).

En 1790, Die devient le chef-lieu d'un district comprenant les cantons de la Chapelle-en-Vercors, Châtillon-en-Diois, Die, la Motte-Chalancon, Luc-en-Diois, Lus-la-Croix-Haute, Pontaix, Saint-Julien-en-Quint, Saint-Nazaire-le-Désert et Valdrôme. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) en fait le chef-lieu d'un arrondissement, comprenant les cantons de Bourdeaux, la Chapelle-en-Vercors, Châtillon-en-Diois, Crest-Nord, Crest-Sud, Die, la Motte-Chalancon, Luc-en-Diois et Saillans<ref name=":0" />.

Le diocèse de Die comprenait avec trois cantons du département de l'Isère, l'arrondissement de Die, moins les communes du canton de Crest-Nord qui sont au couchant des montagnes de la Raye, et la plus grande partie du canton de Crest-Sud, plus le canton de Dieulefit et quelques communes des cantons de Grignan et de Nyons (voir introduction du dictionnaire)<ref name=":0" />.

Seconde Guerre mondiale

La commune va souffrir des exactions allemandes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Histoire récente

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Politique et administration

Fichier:Mairie Die 2011-08-16-036.jpg
La mairie.

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe Modèle:...

Administration municipale

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Liste des maires

Modèle:Section à sourcer Modèle:Article connexe Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées : de la Révolution au Second Empire Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées : depuis la fin du Second Empire Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Rattachements administratifs et électoraux

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Politique environnementale

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Finances locales

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Jumelages

La ville de Die est jumelée avec cinq villes<ref>jumelage</ref> :

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Services et équipements

Plusieurs services publics sont présents sur la commune<ref>services publics</ref> :

  • La commune étant chef-lieu d'arrondissement, elle dispose d'un hôtel de sous-préfecture.
  • D'autres administrations et établissements publics sont représentés : gare SNCF, Hôtel des impôts, La Poste, la gendarmerie.
  • Elle est également le siège de la communauté de communes du Diois, dont les bureaux sont en centre-ville.

La Maison de services au public du Diois regroupe plusieurs services (Caf, Msa, Conciliateur de justice, Défenseurs des droits, etc.)<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Enseignement

Les élèves de Die débutent leurs études au groupe scolaire public Chabestan-Sermant, composé d'une école maternelle<ref>école maternelle publique.</ref> (5 classes pour 142 enfants) et d'une école primaire<ref>école primaire publique.</ref> (10 classes pour 235 enfants).

L'école primaire privée Notre-Dame dispose de cinq classes (41 élèves)<ref>école primaire privée.</ref>.

La commune dispose d'un collège et d'un lycée<ref>Collège.</ref> - lycée du Diois<ref>lycée du Diois.</ref>. Le collège propose une option cirque (unique en France). Le lycée propose une section Sport-Nature.

Die dispose aussi de deux centre de formations pour adultes : le Greta Viva5 et le CFPPA de Die (centre de formation agricole - singularité : agroécologie)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Santé

La commune possède un hôpital public<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

À la suite de la fermeture des services de maternité et de chirurgie de l'hôpital du centre-ville, l'Agence régionale de santé (ARS) prévoit la construction d'un nouvel hôpital sur zone agricole en périphérie<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Manifestations culturelles et festivités

  • janvier : L'association Écologie au Quotidien organise chaque année, fin janvier, Les Rencontres de Die et de la Biovallée<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • juin : fête de la transhumance Diois-Vercors (au mois de juin)<ref>Modèle:Lien web</ref>.
  • juillet : fête patronale : premier dimanche de juillet<ref name=":1" />.
  • juillet : fête Romaine de la Drôme en Pays Diois (au mois de juillet)<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Loisirs

  • Randonnées : GR 95 et GR 965<ref name=":3" />.

Sports

La commune possède un complexe sportif<ref name=":1" />.

Manifestations sportives

Médias

Culte

  • Catholicisme : paroisse Saint Marcel en Diois. Elle comprend 37 communes et dépend du Diocèse de Valence<ref>paroisses catholique.</ref>.
  • Protestantisme : l'Église réformé dispose d'un lieu de culte<ref>cultes à Die.</ref>. Le bâtiment est inscrit au titre des monuments historiques depuis 1931<ref name="Temple" />.

Économie

Fichier:Dielavan.jpg
Champs de lavandin, près de Die.
Fichier:Clairette de Die.JPG
Clairette de Die tradition.

Agriculture

En 1992 : vignes, lavandes, arbres fruitiers, céréales, bovins, ovins, caprins<ref name=":1" />.

  • Produits locaux : vin Clairette de Die, fromage Picodon<ref name=":1" />.
  • Marchés (en 1992) : les mercredis et samedis<ref name=":1" />, (le matin<ref>Modèle:Lien web</ref>.
  • Foire (en 1992) : le 8 avril, la veille du premier dimanche de juillet, le 2 novembre<ref name=":1" />.

La Cave coopérative Clairette de Die est le plus gros employeur du Diois ; elle a adopté le nom de marque « Jaillance »Modèle:Refnec.

Commerce

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Industrie

La commune dispose d'une zone d'activité économique, à l'ouest de la ville, la ZAE de Chamarges<ref name="ZAE de Chamarges" />.

Tourisme

  • Station climatique d'été<ref name=":1" />.
  • Syndicat d'initiative (en 1992)<ref name=":1" />.

Die, accrochée dans les années 1960 et 1970 à ses petites industries déclinantes (meuble et chaussure) a raté le tournant historique du tourisme de masseModèle:Refnec.

Aujourd'hui, Die bénéficie d'un tourisme estival important, populations nordiques et étrangères (Pays-Bas, Belgique) résidant essentiellement dans les campings de la vallée de la DrômeModèle:Refnec.

Le tourisme hivernal est composé de visiteurs régionaux. Il concerne le ski (championnat de France de ski Handisport), la randonnée en raquettes, les courses de chiens de traîneaux (compétition internationale de l'Alpirush) à la station de ski du col de Rousset (située dans le Massif du Vercors, à 1300-1700 mètres)Modèle:Refnec.

Revenus de la population et fiscalité

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Emploi

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Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Vestiges des remparts gallo-romains

  • Remparts gallo-romains des {{#switch: IV
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}} : ces murs de Modèle:Unité d'épaisseur atteignaient Modèle:Unité de long. Ils sont classés au titre des monuments historiques<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Jacques Planchon, Die (Drôme) : de la ville ouverte à la ville fortifiée, Modèle:P., Gallia, année 2006, no 63 (lire en ligne).</ref>.

Monuments laïcs

Monuments religieux

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}}. Elle a été détruite par les protestants puis reconstruite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : porche avec chapiteaux sculptés du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name=":1" />.

Le palais épiscopal s'appuyait sur l'enceinte gallo-romaine, dont la chapelle occupait une tour. Sa construction date des {{#switch: XII
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}}. Des traces d'enduits peints ({{#switch: XIII

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}}) subsistent encore<ref>Henri Desaye, La chapelle épiscopale Saint-Nicolas, à Die, et sa mosaïque, dans Congrès archéologique de France, 1992, p. 143-158 (lire en ligne).</ref>Modèle:Source insuffisante.

Patrimoine culturel

  • Le musée de Die et du Diois (musée de France, municipal) abrite des collections archéologiques et historiques remontant au Néolithique. La période gallo-romaine, la plus riche, s'illustre par les autels tauroboliques, classés au titre des monuments historiques<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Sont aussi présentés le Moyen Âge de cette cité épiscopale et les ravages des guerres de ReligionModèle:Refnec.
Le musée se trouve dans un hôtel particulier du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans le centre-ville (ouvert d'avril à octobre)Modèle:Refnec.

Gastronomie

Patrimoine naturel

  • Forêts de Ménil<ref name=":1" />.
  • Forêts domaniales de Justin<ref name=":3" />.
  • Sources de Rays<ref name=":1" />.

Personnalités liées à la commune

Modèle:Lien web.</ref>, décédé en 2006<ref>Pierre-Antoine Landel Modèle:Lien web.</ref>.

Héraldique, logotype et devise

En 1891, les armoiries de la ville de Die étaient : De gueules au château surmonté de trois tourelles d'argent<ref name=":0" />.

Modèle:Article détaillé Modèle:Blason-ville-fr

Annexes

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • 1897 : André Mailhet : Histoire de Die, collection Monographies des villes et villages de France, éditions Le Livre d'histoire, 1897, réédition 2003 (sans actualisation).
  • 1995 : Collectif (sous la direction d'André Pitte) : Le guide du Diois, éditions A Die, 1995.
  • 1999 : Collectif : Die, histoire d'une cité, article L'époque romaine (par Henri Desaye) Modèle:P., éditions Patrimoine de la Vallée de la Drôme, Die, 1999.
  • 2006 : Jacques Planchon : Die (Drôme), de la ville ouverte à la ville fortifiée, Gallia, no 63, 2006, Modèle:P. (sur le site Persée).
  • 2010 : Jacques Planchon : Carte archéologique de la Gaule, 26 - La Drôme, article Die, Modèle:P., Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Paris, 2010.
  • 2012 : Henri Desaye et Bernard Rémy : Inscriptions Latines de Narbonnaise, VII, les Voconces, 1, Die, article Introduction, Modèle:P., Gallia, XLIV suppl. (ILN), CNRS Éditions, Paris, 2012.

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

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Références

Modèle:Références

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