Blason de Paris

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Modèle:Infobox Armoiries

Le blason de Paris est un blason faisant appel à la symbolique antique de la navigation sur la Seine pour représenter Paris, la capitale de la France.

Description

Son blasonnement est : Modèle:Citation bloc

Le navire représenté figurait déjà en 1210<ref name=pfr/> sur le sceau de la puissante corporation des Marchands de l'eau, et remonterait même jusqu'aux Nautes de Lutèce, corporation très importante dans la ville durant l'Antiquité gallo-romaine.

La devise de la ville, « Modèle:Lang » (Modèle:Citation), est également une référence à ce bateau.

Dans ses ornements extérieurs, il comporte également les décorations que la ville a été autorisée à faire figurer dans ses armoiries<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> : la Légion d'honneur (décret du Modèle:Date-), la croix de guerre 1914-1918 (décret du Modèle:Date-) et la croix de la Libération (décret du Modèle:Date-). Il est surmonté d'une couronne murale d'or à cinq tours, et encadré à dextre d'une branche de chêne et à senestre d'une de laurier. La devise est classiquement inscrite sur un listel en dessous.

Histoire

Une nef, ou un vaisseau, qui ressemble fortement à la représentation d'un cogue, bien que fluvial, fut jusqu'à la Révolution de 1789<ref name=pfr/> le symbole de la corporation des « marchands de l'eau », qui donna ensuite naissance à la municipalité de Paris. On a même pu faire remonter ce symbole aux nautes de Lutèce dès l'époque gallo-romaine, même si sa forme n'a pas toujours été la même.

Sainte Geneviève, patronne de Paris, compte la nef parmi ses attributs. En effet, au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, elle avait organisé avec la corporation des Nautes des convois sur la Seine pour ravitailler Paris depuis Troyes et Meaux<ref>Modèle:Article.</ref>.

Une première mention d'armoiries de Paris apparaît dès 1190 lorsque Philippe Auguste, au moment de son départ pour la Terre sainte, donne pour premières armoiries à la ville de Paris<ref>Modèle:Ouvrage Modèle:Lire en ligne.</ref> : Modèle:Citation bloc

Le rouge était la couleur de l'oriflamme de Saint Denis, un étendard des rois de France en temps de guerre et qui symbolise le sang du martyr, alors que le bleu adopté par Philippe Auguste est une couleur rare et chère portée par la Vierge Marie<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

C'est Saint Louis qui reconnut pour la première fois officiellement le sceau de Paris. Ce sceau permettait de sceller les actes pris par le prévôt des marchands, désigné par ses pairs pour diriger la cité<ref>Seine parisienne, Éditions du Pavillon de l'eau, Paris, 2009.</ref>.

Selon d'autres sources, c'est le dauphin du roi de France, Charles V, qui ajouta au blason son chef semé de fleurs de lys, emblème du pouvoir royal, pour indiquer la suprématie de la royauté sur la capitale, après le siège de Paris de 1358 qui l'opposa au prévôt des marchands de Paris, Étienne Marcel<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Sur les sceaux du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, on trouve la légende « Modèle:Lang » (Sceau des marchands de l'eau de Paris), toujours en vigueur jusqu'aux premières années du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

La transformation du sceau en véritable blason représentant un vaisseau surmonté d'un chef de fleurs de lys sans nombre est notamment attestée par les lettres patentes délivrées par Modèle:Louis XVIII le Modèle:Date-, qui citent elles-mêmes une ordonnance du Modèle:Date-<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, avec pour description<ref>Modèle:Ouvrage Modèle:Lire en ligne.</ref> : Modèle:Citation bloc

Entretemps, lorsque la Révolution a aboli la noblesse par le décret du Modèle:Date-, elle a simultanément supprimé tous les emblèmes correspondants. La municipalité de Paris a rapidement obtempéré en décidant la suppression de ses propres armoiries dès novembre de la même année.

Il a fallu attendre le Premier Empire pour que les villes soient à nouveau officiellement autorisées à se doter d'armoiries. Pour Paris, cela s'est concrétisé par les « lettres patentes » accordées à la ville de Paris par [[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] le Modèle:Date-, dans lesquelles le chef du blason comporte trois abeilles d'or sur fond de gueules en lieu et place des fleurs de lys. On y voit de plus apparaître une étoile d'argent au-dessus de la nef, et la déesse Isis en proue de la nef.

La Restauration, par les lettres patentes de Modèle:Louis XVIII de 1817, a ensuite rétabli les armoiries de Paris dans leur forme traditionnelle.

De 1848 à 1853, de la Deuxième République au début du Second Empire, le chef d'azur semé de fleurs de lis a été remplacé par un semé d'étoiles. C'est Modèle:Napoléon III qui a permis le retour du chef fleurdelisé de France.

Fichier:Armes de Paris - décret du 14 février 1924.jpg
Armoiries de la ville de Paris selon décret du 14 février 1924.

Après l'attribution de la croix de guerre 1914-1918, un décret du Modèle:Date- donne la nouvelle description officielle des armoiries de Paris<ref>Journal officiel de la République française, Modèle:Date-, Modèle:P. Modèle:Lire en ligne.</ref>.

Fichier:Paris - station Hôtel de Ville - métro ligne 1 - blason de Paris.JPG
Armoiries de Paris sur un mur de la station Hôtel de Ville de la ligne 1 du métro.

Utilisation actuelle

Selon les représentations, on peut remarquer que le navire comporte un seul, deux ou trois mâts, et qu'il est représenté avec ou sans rames. La couronne murale qui le surmonte ne comporte souvent que trois ou quatre tours.

Inspiration

Propositions de modifications

Couleurs de Paris

Les couleurs traditionnelles de la ville de Paris sont, de longue date, le rouge et le bleu. Leur apparition officielle remonte à l'année 1358, quand Étienne Marcel, prévôt des marchands, alors en conflit avec le dauphin, futur Modèle:Souverain, fit revêtir à ses partisans des chaperons mi-rouges, mi-bleus<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. On peut par exemple les voir sur la tenue domicile des joueurs du Paris Saint-Germain.

Galerie de photos

Arrondissements de Paris

Entre 1943 et 1944, une « Commission héraldique de la Seine » siégea à l'Hôtel de ville. Dialoguant avec les maires d'arrondissement, l'héraldiste Robert Louis dessina vingt blasons inspirés de l'histoire, de la géographie et du patrimoine des arrondissements parisiens. Comme le note le journaliste Simon Arbellot, un temps proche du gouvernement de Philippe Pétain, le régime de Vichy vit d'un bon œil cette démarche de traditionalisme iconographique. Le Guide des touristes gastronomes de 1954 est la première publication à révéler ces armoiries officieuses au grand public<ref>Modèle:Article.</ref>.

Modèle:Blason commune

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Références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

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