Université libre de Bruxelles
Modèle:Confusion Modèle:Sources à lier Modèle:Infobox Université
L’Université libre de Bruxelles (ULB) est une université belge francophone implantée sur trois campus principaux (le Solbosch, la Plaine, Érasme) dans la région de Bruxelles-Capitale, ainsi qu'à Charleroi (Gosselies). Fondée en 1834, elle est l'une des plus importantes universités belges et est régulièrement citée comme faisant partie des Modèle:Nombre universités mondiales<ref>Classement académique des universités mondiales par l'université Jiao Tong de Shanghai, 2013.</ref>,<ref>Émilie Torgemen, L’ULB fait la leçon à Shanghai, Le Soir, Modèle:Date-.</ref>.
Histoire
Origine
L'Université libre de Bruxelles fut fondée le Modèle:Date, dans une période qui suivit l'indépendance de la Belgique et qui connut la désorganisation de l'enseignement supérieur.
Les trois universités d'État fondées à l'époque du Royaume uni des Pays-Bas - Gand, Liège, Louvain - sont amputées de plusieurs facultés. Auguste Baron et Adolphe Quetelet avaient imaginé dès 1831 dans leur loge maçonnique Les amis philanthropes l'idée d'une université « libre ». La création, en 1834, de l'Université catholique de Malines, sous l'impulsion des évêques de Belgique, fut le détonateur qui poussa le monde libéral à réagir rapidement. Le juriste Pierre-Théodore Verhaegen, vénérable maître de la loge Les Amis philanthropes, lança en Modèle:Date un appel à une souscription dans les milieux libéraux et dans les loges du Grand Orient de Belgique en vue de la création d'une université « libre » qui combattrait « l'intolérance et les préjugés » en répandant la philosophie des Lumières. On fit cependant remarquer à Verhaegen l'utopie de son projet, lui qui ne disposait ni de professeurs, ni de locaux, ni d'argent. C'était sans compter sur l'aide du bourgmestre de Bruxelles et franc-maçon, Nicolas-Jean Rouppe, qui trouva des locaux dans l'ancien palais de Charles-Alexandre de Lorraine, place du Musée. Verhaegen annexa à son projet l'École de médecine et trouva des enseignants parmi les hommes d'expérience du musée des sciences et des lettres. La Faculté de droit fut confiée à des professeurs bénévoles, comme Henri de Brouckère, qui était lui aussi franc-maçon. Dans la foulée, la Ville de Bruxelles alloua un subside et le Modèle:Date, Auguste Baron pouvait, dans son discours d'inauguration, définir l'esprit de l'université libre :
« Nous jurons d'inspirer à nos élèves, quel que soit l'objet de notre enseignement, l'amour pratique des hommes qui sont frères, sans distinction de caste, d'opinion, de nation ; nous jurons de leur apprendre à consacrer leurs pensées, leurs travaux, leurs talents au bonheur et à l'amélioration de leurs concitoyens et de l'humanité...»
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
La première année universitaire pouvait commencer avec ses trente-huit professeurs et 96 étudiants. À l'origine, elle porte le nom d’université libre de Belgique et se compose de quatre facultés : philosophie et lettres, droit, sciences et médecine. À partir de 1842, elle changea de nom et devint l'université libre de Bruxelles.
Jusqu'en 1847, l'université vécut des souscriptions lancées par le Grand Orient et diverses loges maçonniques du pays, dont celle des Amis philanthropes. Outre les difficultés financières, l'Église et l'État faisaient peser des menaces sur la jeune université libre de Bruxelles. La loi sur l'enseignement supérieur de 1835 supprimait l'Université d'État de Louvain, ce qui permit à l'Université catholique de Malines de s'installer dans la cité brabançonne où elle prit le nom d’Université catholique de Louvain et à se présenter petit à petit, en passant outre à plusieurs arrêts<ref>Rappelons ici ces arrêts :
Arrêt de la Cour d'appel de 1844 : La Belgique judiciaire, Modèle:Date- Modèle:N°, p. 1 : Modèle:Citation.
Arrêt de la Cour de cassation du 26 novembre 1846 : Modèle:Citation, Table générale alphabétique et chronologique de la Pasicrisie belge contenant la jurisprudence du Royaume de 1814 à 1850, Bruxelles, 1855, p. 585, colonne 1, alinéa 2. Voir également : Bulletin usuel des lois et arrêtés, 1861, p. 166.</ref> et en déformant son histoire, comme étant l’héritière et la continuatrice légitime de l'ancienne Université de Louvain, ce qu'on peut toujours lire actuellement<ref>Maurice Voituron, Le Parti libéral joué par le parti catholique dans la question de l'enseignement supérieur, Bruxelles, 1850 : Modèle:Citation</ref>. Il ne restait donc plus que deux universités de l'État - Gand et Liège. Quant aux évêques, ils avaient peine à admettre l'existence d'une université qui se proclamait autonome et qui échappait ainsi à leur contrôle. La presse catholique milita contre l'enseignement dispensé à Bruxelles. Verhaegen répondit à toutes les attaques par un discours académique retentissant où il proclama : « Partis de la liberté d'enseignement, nous réalisons la liberté dans l'enseignement. »
Surmontant ces querelles, l'université libre devint une institution reconnue. La population estudiantine était en progression et l'on put en 1842 déménager dans un nouveau bâtiment, le palais Granvelle sis rue des Sols et rue de l'Impératrice.
En 1873, l'université ouvrit son école polytechnique où un enseignement pratique put être dispensé.
En 1880, elle fut la première en Belgique à permettre aux femmes d'accéder aux cours et ce au sein de son Institut de pharmacie. Avant cela quelques-unes étaient allées étudier dans des universités étrangères, principalement en faculté de médecine. Il n'y avait pourtant, en Belgique, aucune restriction légale en ce qui concerne l'accès des femmes aux hautes études. Mais, traditionnellement, seuls les hommes entraient à l'université, et surtout, aucune école secondaire ne préparait les jeunes filles à de telles études. Modèle:Article détaillé
Le Modèle:Date, un incendie détruisit l'aile gauche de l'édifice rue des Sols. La salle académique, la bibliothèque et une partie des collections minéralogiques disparurent dans les flammes. La reconstruction prit six ans.
Le Modèle:Date- était, depuis l'ouverture, un jour de congé à l'université libre de Bruxelles mais ce n'est qu'en 1888, à l'initiative des étudiants, qu'on organisa les premières célébrations de la Saint-Verhaegen.
En 1893, l'université libre de Bruxelles bénéficia d'un mécénat de grande envergure qui acheva le développement de la faculté de médecine : Ernest Solvay la dota d'un Institut de physiologie implanté au parc Léopold à Etterbeek (ces locaux sont actuellement occupés par le lycée Émile Jacqmain, une école secondaire très réputée) ; Raoul Warocqué, d'un Institut d'anatomie ; Alfred Solvay et quelques autres, d'un Institut d'hygiène et de bactériologie. Dès leur fondation, plusieurs instituts et facultés de l'université sont directement liés aux principales figures du capitalisme industriel belge à son apogée. Il n'est pas anodin que Solvay constitue une école de commerce (pour former les cadres nécessaires à sa multinationale), et un institut de physiologie (pour mesurer l'efficacité des ouvriers et contrôler leur rendement).
En 1899, fut créée l'École des sciences politiques et sociales.
Le {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIXe{{#if:| }} }} voit une intégration des Juifs à la société belge, en particulier grâce à l'Université qui accepte de nombreux étudiants et professeurs juifs. l'Université comptera également quatre recteurs juifs : Gottlieb Gluge, Martin Philippson, Adolphe Prins et Paul Errera<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>
La première crise des années 1890
Affaire Dwelshauvers
À l'origine issue d'un milieu certes anticlérical mais néanmoins catholique, ou au moins spiritualiste ou déiste, l'université verra au cours des dernières décennies du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle le développement d'un courant farouchement athée ainsi que l'essor de la démarche scientifique positiviste chère à Auguste Comte, qui affirme le primat absolu de l'expérimentation et de la raison. Cette évolution ne se fit pas sans heurts. Ainsi, en 1890, la thèse de philosophie de Georges Dwelshauvers provoqua de vifs débats par ses positions athées alors que la majorité des professeurs de la faculté de philosophie et lettres étaient toujours déistes<ref>Modèle:Lien webModèle:Lien web.</ref>.
Affaire Élisée Reclus
Ces conflits entre doctrinaires et progressistes, puis entre libéraux et socialistes se traduiront également à l’université libre de Bruxelles par l’affaire Reclus. Élisée Reclus, géographe français anarchiste, avait été invité à donner cours à l’université libre de Bruxelles en 1892. En 1893, à la suite d'un attentat anarchiste, le conseil d’administration s’opposa à sa venue, désavouant ainsi le recteur Hector Denis, premier socialiste élu à ce poste.
Conséquences
Cela provoqua une scission et la création d’une université nouvelle (1894 - 1919) qui sera parfois même surnommée « Université bulgare », au vu du nombre d'étudiants bulgares qui y étudieront, et qui perdura jusqu’à la fin de la Première Guerre mondiale.
L'université libre modifia ses statuts et inscrit le Modèle:Date- le principe du Libre examen dans son premier article qui s'énoncera désormais comme suit: "L'Université Libre de Bruxelles fonde l'enseignement et la recherche sur le principe du libre examen. Celui-ci postule, en toute matière, le rejet de l'argument d'autorité et l'indépendance de jugement".
Cercles étudiants
Dans les années 1880, les étudiants se groupent en cercles facultaires<ref>Les Cercles de l'ULB Lire en ligne Modèle:Lien archive.</ref>.
Par la suite, on verra apparaître des cercles interfacultaires qui ne groupent pas les étudiants par leur appartenance à une même discipline, mais en fonction de leurs opinions, philosophiques, politiques, etc. Le Cercle du libre examen en est un exemple<ref>LIBREX, Cercle du libre examen Lire en ligne, certains sont plus politiques comme le Cercle des étudiants libéraux, le Cercle des étudiants socialistes, etc.</ref>.
Début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
L’Institut de sociologie fut fondé en 1902. L'année 1904 vit la création de l'École de commerce Solvay. Au lendemain de la Première Guerre mondiale, qui entraîna la première interruption des cours de l'université, alors que Jules Bordet, professeur à l'université libre de Bruxelles se voit attribuer le prix Nobel de physiologie ou médecine (1919), on envisage de déménager à la suite de la croissance des besoins en espace et de la démolition du palais Granvelle du fait des travaux de la jonction Nord-Midi. Le choix se porte sur le plateau du Solbosch situé à la limite des faubourgs de l'époque. Les travaux débutent en 1921 par le bâtiment U inauguré en 1924. La construction du bâtiment A (qui n'est donc pas le bâtiment le plus ancien contrairement à une idée reçue) (1924-1928) est soutenue financièrement par la Modèle:Langue<ref>page histoire Modèle:Lien archive du site de la BAEF vu la dernière fois le 19 mai 2007.</ref> (héritière de la Modèle:Langue (CRB)), une organisation américaine (présidée par Herbert Hoover) destinée à restaurer l'enseignement universitaire en Belgique meurtri par la guerre. Elle participe également avec la famille Tournay-Solvay au financement de la cité Héger ouverte en 1933. En 1939, est inauguré l'Institut de cancérologie Bordet, boulevard de Waterloo.
En 1911, l'université obtient par une loi sa personnalité juridique et se dénomme Université libre de Bruxelles - Vrije Hogeschool te Brussel<ref>Modèle:Article</ref>.
Première Guerre mondiale
De 1914 à 1918, les cours sont suspendus à la suite du sac de Louvain, à l'incendie de la bibliothèque et à la mort de 248 personnes dans la nuit du 25 au Modèle:Date-, événement qui connut un grand retentissement dans la presse internationale. Il faudra attendre le Modèle:Date- pour que les cours reprennent à l’université libre de Bruxelles.
« Plutôt périr que céder(…) elle manquerait à elle-même si elle acceptait la censure : ce qui caractérise notre institution, ce qui lui donne sa seule ou tout au moins sa vraie grandeur, c’est la liberté de pensée et de parole qui s’est abritée ici »[1]. Voici ce que déclarait Paul Héger, vice-président du conseil d'administration face aux tentatives des forces d’occupation allemandes de soumettre l’enseignement universitaire à ses ordres<ref>Paul Héger, « Vieux papier », in – Revue de l’université de Bruxelles, trentième année, Bruxelles, université libre de Bruxelles, 1925, p. 171.</ref>.
Seconde Guerre mondiale
Les autorités de l'Université protestent contre les deux ordonnances antijuives du Modèle:Date- qui furent émises par l'occupant allemand, mais laissent néanmoins leurs services administratifs procéder à une « exécution passive » des ordonnances. L'« exécution passive » aboutit à l'exclusion des professeurs juifs, dont Chaïm Perelman qui organisa le comité de défense des Juifs, et sera suivie par l'exclusion des étudiants juifs. Certains ex-étudiants, s'engagent alors dans l'Association des Juifs en Belgique plutôt que dans la résistance, qui était quant à elle constituée principalement de Juifs issus des milieux populaires et de l'extrême-gauche. Certains rejoignent néanmoins la résistance comme Youra Livchitz, ex-étudiant de la Faculté de Médecine, qui organisa le Modèle:Date- l'attaque contre le convoi n° 20, contre la déportation raciale des Juifs<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
En Modèle:Date-, sous l'occupation allemande, l'université préfère se saborder en fermant ses portes plutôt que d'accepter des professeurs flamands d'Ordre nouveau imposés par les Nazis<ref name="Dico">Paul Aron, José Gotovitch, Dictionnaire de la Seconde Guerre mondiale en Belgique, éditions André Versaille, Bruxelles, 2008, Modèle:ISBN</ref>. Les étudiants et des professeurs partent dans d'autres universités belges, mais certains professeurs donnent des cours clandestins. Des professeurs et des étudiants militent dans la résistance, dont le Groupe G composé d'ingénieurs qui procèdent à des sabotages techniques comme la grande coupure affectant le réseau à haute tension par des destructions de pylônes et de stations électriques, ce qui handicape gravement les industries réquisitionnées par l'Allemagne pour la production de guerre<ref>William Ugeux, Le « Groupe G » (1942-1944) : deux héros de la Résistance : Jean Burgers et Robert Leclercq, Éditions Elsevier Séquoia, Bruxelles-Paris, 1978.</ref>.
La libération de Bruxelles, en Modèle:Date-, permet une reprise progressive des cours.
Néerlandais et naissance de la Modèle:Langue
Modèle:Article détaillé Des cours furent donnés en néerlandais à l'université libre de Bruxelles dès 1890 en faculté de Droit, et en 1963 dans presque toutes les facultés. En attendant le monde politique ralenti par l'affaire de Louvain, l'université libre de Bruxelles prît les devants et se scinda en Modèle:Date en deux administrations distinctes établies selon la langue. En 1970, une loi dissout définitivement la personnalité juridique de l'université libre de Bruxelles - Vrije Universiteit te Brussel. Contrairement à l'université de Louvain, qui ne fut pas dissoute et où les actuelles UCLouvain et KU Leuven se partagent la personnalité juridique de 1911, deux nouvelles universités libres de Bruxelles sont fondées par cette même loi du 28 mai 1970 : l'université libre de Bruxelles, francophone, ainsi que la Modèle:Langue néerlandophone<ref name=":0">Modèle:Article</ref>.
Juridiquement, les deux universités sont donc indépendantes. Cependant, le titre de Vrije Universiteit Brussel est l'exacte traduction du nom de l'université libre de Bruxelles, les valeurs de la philosophie du libre examen étant celles de la nouvelle université de langue néerlandaise, comme elles sont celles de l'université libre de Bruxelles depuis 1835. Les deux institutions sont d'ailleurs voisines, les nouveaux bâtiments de la Vrije Universiteit ayant été érigés sur l'ancien champ de manœuvres de la gendarmerie à côté des extensions de l'université libre sur ce que l'on appelle le Campus de la Plaine. Mais l'université francophone conserve le siège historique situé non loin de là, avenue Roosevelt, en plus de ses extensions. Cette proximité favorise les contacts entre professeurs dont certains enseignent dans les deux établissements. Des formations et des masters sont d'ailleurs organisés en commun.
Faucons pèlerins
Depuis le printemps 2019, un couple de Faucons pèlerins s'est naturellement installé au sommet d'un des bâtiments du campus du Solbosch. La femelle est née en 2014 près de Maastricht et le mâle en 2015 sur l'église Notre Dame de Laeken<ref>Modèle:Lien web</ref>. Cette installation naturelle fait suite à la progression spectaculaire de cette espèce en Belgique depuis que des mesures de protections ont été prises afin de permettre son retour après sa disparition totale du pays et d'une large partie de l'Europe suite à la persécution et à l'emploi de pesticides. Le couple nicheur du Solbosch fait s'élever à 14 le nombre de sites de nidification de cette espèce dans la Région de Bruxelles-Capitale.
Campus
L'université est principalement implantée sur trois campus :
- Campus du Solbosch à Ixelles et Bruxelles<ref>Modèle:Lien web.</ref>,
- Campus de la Plaine à Ixelles,
- Campus Érasme à Anderlecht.
Le principal est celui du Solbosch, qui accueille l'administration et les services généraux de l'université. On y trouve également la plupart des facultés de sciences humaines, l'École polytechnique, la grande bibliothèque des sciences humaines, et parmi les musées de l'ULB, le musée de zoologie, la salle d'art contemporain Allende et le musée M. De Ghelderode.
Le campus de la Plaine accueille la Faculté des sciences et la Faculté de pharmacie. On y trouve aussi les Experimentariums de physique et de chimie, le musée des plantes médicinales et de la pharmacie et des logements étudiants.
Le campus Érasme abrite l'hôpital Érasme et le Pôle Santé, c'est-à-dire la Faculté de médecine, l'École de santé publique et la faculté des sciences de la motricité (la faculté de pharmacie se trouvant à la Plaine). S'y trouvent également l'École d'infirmières (avec la Haute école libre de Bruxelles - Ilya Prigogine), le musée de la médecine et le musée d'anatomie et d'embryologie humaines.
Le Biopark Charleroi Brussels South, situé sur le site de l'Aéropole de Gosselies (Charleroi) abrite l'Institut de biologie et de médecine moléculaires (IBMM), l'Institut d'immunologie médicale (IMI), le Laboratoire de biotechnologie végétale (LBV), le centre multimodal d'imagerie (CMMI), plusieurs spin-offs, un incubateur (Wallonia Biotech SA) et le premier centre intégré de vaccinologie en Région wallonne : ImmuneHealth.
Transport en commun
Fichier:Brussels Metro Logo.svg Les campus de l'ULB sont accessibles par les transports en commun suivants<ref>Plan dynamique du réseau de la STIB, constamment tenu à jour, consulté le Modèle:Date-</ref> :
- Solbosch : Tram 8 et 25, bus 71 et 72, TEC 366, arrêt ULB.
- Plaine : Métro 5, bus 71 et 72, De Lijn 341 343 348 349, TEC ©, arrêt Delta.
- Erasme : Métro 5, bus 74, De Lijn 141 142 620Modèle:Note, arrêt Érasme/Erasmus.
Facultés, instituts et écoles
Modèle:Méta bandeau d'avertissement{{#ifeq:
| | {{#if: | |[[{{#ifexist:Catégorie:Article à recycler{{#if:éducation|/éducation}}|Catégorie:Article à recycler{{#if:éducation|/éducation}}|Catégorie:Article à recycler}}|Université libre de Bruxelles]]{{#if: décembre 2015||}} }}
}} Modèle:Boîte déroulante/début
- Faculté de lettres, traduction et communicationModèle:Note
- Département de langues et lettres
- Département de traduction et interprétation (ISTI-Cooremans)
- Département des sciences de l'information et de la communication
- Faculté de droit et de criminologie
- Département de droit
- École des sciences criminologiques
- Faculté de philosophie et sciences sociales
- Département philosophie, éthique et sciences des religions
- Département de Science Politique
- Département des sciences sociales et des sciences du travail
- Département d'histoire, arts et archéologie
- Faculté Solvay Brussels School of Economics and Management
- Institut d'études européennes
- Section économique
- Section juridique
- Section politique
- Section Histoire et Cultures
- Faculté des sciences psychologiques et de l'éducation
- Faculté des sciences
- Département d'informatique
- Département de biologie
- Département de biologie des organismes
- Département de biologie moléculaire
- Département de chimie
- Département de géographie
- Département de mathématiques
- Département de physique
- Département des sciences de la Terre et de l'environnement
- École interfacultaire de bioingénieurs
- Institut de gestion de l'environnement et d'aménagement du territoire
- Faculté de médecine
- École de santé publique
- Faculté des sciences de la motricité
- Faculté de pharmacie
- École polytechnique de Bruxelles
- École interfacultaire de bioingénieurs
- Faculté d'architecture de l'université libre de Bruxelles (La Cambre-Horta)
Dépend également de l'université libre de Bruxelles :
- École d'infirmier(e)s et d'accoucheuses de la Haute école libre de Bruxelles - Ilya PrigogineModèle:Boîte déroulante/fin
Musées de l’université libre de Bruxelles
Le Réseau des musées de l’ULB fédère 12 musées de l’université, répartis sur 4 campus bruxellois (Auderghem, Érasme, Plaine, Solbosch) et 2 sites wallons (Charleroi-Parentville, Treignes). À ces 12 musées, il faut ajouter des collections universitaires non ou difficilement accessibles au public (cartothèque géographique, instruments électriques anciens, moulages en plâtre, numismatique, etc.). Modèle:Colonnes
Réseau des musées de l’ULB
Si chacun de ces 12 musées est le résultat d’une histoire particulière parfois ancienne, le Réseau des musées de l’ULB est une association de fait née en Modèle:Date-<ref>https://www.ulb.ac.be/musees/</ref>. L’objectif de cette opération était de permettre aux acteurs impliqués dans les diverses initiatives muséales de l’université de mieux se connaître et de découvrir les réalisations de chacun d’entre eux. La création d’un réseau des musées de l’ULB est outil de renouvellement de la pédagogie et lieu d’apprentissage. Depuis lors, ces 12 musées se rencontrent mensuellement et ont établi ou réalisent des projets communs, comme un site internet et les Dimanches des musées de l’ULB.
La motivation qui sous-tend les projets du Réseau est le désir de faire rencontrer au public deux types d’institutions aux visages très proches : le musée et l’université. En effet, outils de recherche et de progrès et gardiens du patrimoine, musée et université sont aussi les conciliateurs de l’art et de la science, domaines trop souvent considérés comme antagonistes. Les Dimanches des musées de l’ULB constituent la première concrétisation de ce souhait de voir collaborer ces deux acteurs des scènes culturelles, scientifiques et pédagogiques, dans le but de partager avec le public leurs connaissances et leurs acquis.
En tant qu’association de fait, le Réseau adhère à diverses associations de musées, nationales et internationales, tels le Conseil bruxellois des musées (CBM), l’Association francophone des musées de Belgique (AFMB) ou encore le Comité international pour les musées universitaire (UMAC) de l’ICOM.
Partenaires privilégiés
Les autorités académiques ont désigné comme « partenaires privilégiés » un nombre restreint d'institutions étrangères. Ce choix est basé, d’une part, sur le nombre et la qualité des relations scientifiques et d’enseignement avec ces institutions et, d’autre part, sur les orientations stratégiques internationales de l’ULB.
Il permet notamment de faciliter le développement de nouvelles collaborations scientifiques avec ces institutions et d’en inviter des collègues dans le cadre de chaires internationales.
Prix et récompenses
Nobel
L'université libre de Bruxelles a vu six de ses diplômés ou professeurs récompensés par le prix Nobel.
Prix Wolf
Prix Francqui
Médaille Fields
Une médaille Fields a été décernée à Pierre Deligne en 1978.
Prix Abel
Un prix Abel a été décerné à Jacques Tits en 2008 et à Pierre Deligne en 2013.
Personnalités liées à l'ULB
Recteurs
Enseignants et chercheurs
Modèle:Article détaillé Modèle:Catégorie détaillée
Dès sa fondation, l'université dispose des plus éminents professeurs de l'époque : Auguste Baron, Van de Weyer, Quetelet, Waxweiler. L'aéronaute et océanaute suisse Auguste Piccard, comme les physiciens Robert Brout et François Englert (ULB 1959, prix Nobel de physique) donnèrent aussi des cours à l'université.
Les enseignants occupent l'une des catégories d'emplois suivantes : professeur (définit les enseignements et assure les cours magistraux), professeur associé (assure les cours d'approfondissement), professeur chargé de cours (assure les cours d'application), maître de conférences (encadre des groupes d'élèves et anime des séminaires) ou chargé d'enseignement (encadre les travaux pratiques, expérimentaux ou informatiques).
- Auguste-Donat De Hemptinne.
- Louis Seutin (1793-1862) : médecin-chirurgien. Ancien officier de santé de la garde impériale pendant l'annexion à la France, diplômé docteur en médecine de l'université de Delft, il participa comme médecin à la révolution belge de 1830 du côté des révolutionnaires, puis fut médecin-chef de l'armée belge, médecin du roi des Belges Léopold {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}, médecin du tsar de Russie et fondateur de l'Académie royale de médecine. Il se consacra à la modernisation des hôpitaux et lutta en faveur de l'hygiène, obtenant des résultats significatifs dans la lutte contre la fièvre puerpérale. Un de ses apports à l'art médical est sa méthode de réduction des fractures, dite « méthode amovo-inamovible », ainsi nommée parce qu'elle conjugait les avantages des pansements lourds inamovibles, générateurs de complications, et des pansements légers amovibles, mais d'une contention insuffisante. Il introduisit ainsi la mobilisation rapide des malades propice à éviter les escarres et l'ankylose.
- Léopold Sancke (1815-1874) : juriste, avocat, professeur et doyen de la faculté de droit, aïeul de Fanny Rodwell, ancienne épouse de Hergé.
- Paul Heger (1846-1925) : biologiste.
- Henri Lafontaine (1854-1943) : juriste, prix Nobel de la paix 1913, pour la fondation de l'Institut belge de droit international et de l'Institut belge pour la paix d'où sortit, en 1907, le Bureau international de la paix dont il fut le président. Il est auteur de plusieurs plans de paix et créateur avec Paul Otlet d'un système de classement universel des connaissances destiné à être mis à la disposition du monde entier par les moyens du télégraphe, puis des télex (système ancêtre d'Internet) dont le Mundaneum de Bruxelles fut la concrétisation avec ses millions de fiches, de livres et de documents en tous genres. Fermé et expulsé par les nazis en 1940, le Mundaneum sera installé, à la fin du vingtième siècle, à Mons, Belgique.
- Jacques Logie (1938-2007): docteur en droit, avocat puis magistrat, vice-président du Tribunal de commerce de Bruxelles, historien et docteur ès lettres en Sorbonne (1995) pour une thèse sur la magistrature belge sous l'annexion française; également écrivain pour La Révolution belge de 1830 et plusieurs ouvrages sur Napoléon et sur la bataille de Waterloo; président de la chambre du Brabant de la Commission royale des monuments et des Sites.
- Joachim Lelewel (1786-1861): historien et géographe d'origine polonaise, un des chefs de la révolution polonaise de 1831, puis exilé en Belgique jusqu'à sa mort survenue à Paris où il était allé donner une conférence.
- Élisée Reclus (1830-1905) géographe, concepteur d'une géographie des peuples en liaison avec la géographie physique. Tenant des thèses de l'anarchie, il entra en conflit avec l'université en 1893 et fut à l'origine de la création de l'université nouvelle qui existat de 1894 à 1914.
- Albert Brachet (1869-1930) : embryologiste et professeur.
- Jules Bordet (1870-1961) : prix Nobel de médecine 1919 pour sa découverte de la réaction de Bordet-Wasserman, découverte décisive dans la lutte contre la tuberculose, disciple de Pasteur, avec qui il travailla, il fonda l'Institut Pasteur de Bruxelles (seul des instituts similaires dans le monde à n'avoir pas été créé à l'initiative de l'Institut Pasteur de Paris).
- René Berthelot (1872-1960), philosophe français. Venu enseigner à Bruxelles à l'université de Bruxelles (1897-1907), il influence Eugène Dupréel, créateur de l'école philosophique de Bruxelles.
- Eugène Dupréel (1879-1967), d'abord historien avec une thèse sur Godefroid le Barbu, il passe rapidement à la philosophie sous l'influence de René Berthelot (1872-1960) et s'illustre à la tête de l'école philosophique de Bruxelles, évoluant d'une « logique de la relation humaine » à une conception plus large, celle de la sociologie.
- Léon Herrmann, latiniste, professeur de littérature latine de 1925 à 1959.
- Louis Baes, professeur de résistance des matériaux.
- Corneille Heymans (1892-1968) : prix Nobel de physiologie et de médecine 1939.
- Albert Claude (1898-1983) : docteur en médecine, spécialiste de la biologie cellulaire, attaché à trois grandes universités belges (Bruxelles, Liège, Louvain), prix Nobel de médecine 1974 conjointement avec Christian de Duve de l'université de Louvain et George Palade de la Rockefeller University.
- Georges R. Boulanger (1909-1982) : ingénieur civil des mines, docteur en mathématique de la Sorbonne et président de l'Association internationale de cybernétique. Théoricien de la cybernétique, il en est un des introducteurs en Europe avec le mathématicien français Aurel David. Il organisa les congrès de cybernétique de Namur. Auteur de nombreux ouvrages et communications scientifiques.
- Haroun Tazieff (1914-1998) : ingénieur et agronome, puis chercheur en volcanologie et sciences de la terre.
- Jean Stengers (1922-2002) : historien.
- André Jaumotte : ingénieur civil, professeur et recteur, inventeur d'un véhicule à cousin d'air hovercraft nommé P.V. 1 à double étage de pression caractérisé par un système double de contrôle de la surpression d'air par une sustentation centrale doublée d'un jet périphérique de stabilisation et d'orientation.
- Alain Robbe-Grillet (1922-2008) : écrivain et cinéaste français, théoricien du Nouveau Roman.
- Isabelle Stengers (1949) : philosophe des sciences en collaboration avec Ilya Prigogine.
- Ilya Prigogine (1917-2003) : ingénieur chimiste, prix Nobel de chimie 1977. Il est l'auteur d'ouvrages qui font autorité dont les plus connus, Entre le temps et l'eternité (avec I. Stengers), Les Lois du chaos et La Nouvelle Alliance haussent l'œuvre de ce chercheur au niveau de la philosophie car l'apport de Prigogine à la science, par sa théorie des structures dissipatives, l'avait amené à aborder la notion de transcendance.
- Henri De Page : juriste, avocat, professeur, auteur du Traité élémentaire de droit civil belge.
- Auguste Piccard (1884-1962) : physicien, aéronaute et océanaute suisse. Il est nommé professeur de physique à l'ULB en 1922 et prononce sa leçon d'adieu en avril 1954. Hergé s'est inspiré de lui pour créer le personnage du professeur Tournesol dans Les Aventures de Tintin<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Jean Paumen (1923-2012) : philosophe belge et auteur de livres et d’articles consacrés à des philosophes modernes et contemporains, de même qu’à des questions de morale et de métaphysique.
- François Englert (1932) : lauréat du prix Nobel de physique en 2013 conjointement avec Peter Higgs.
- Francis Metzger (1957) : architecte spécialisé en restauration de bâtiments remarquables et fondateur de l'atelier MA², il reçut trois fois le prix Europa Nostra (en 2005, 2011 et 2012). Il est le premier doyen de la faculté d'architecture.
- Didier Viviers (1963) : historien spécialisé en archéologie, il est le Modèle:65e recteur de l'ULB. Il fut président du FNRS et il est membre la Classe des lettres et des sciences morales et politiques de l’Académie royale de Belgique.
- Éliane Vogel-Polsky (1926-2015) : juriste et féministe belge.Modèle:Boîte déroulante/fin
Liste des premiers professeurs de l'université libre de Bruxelles avant 1884
En 1884, après cinquante ans d'existence, l'université publia un premier bilan<ref>Léon Vanderkindere, L'Université de Bruxelles : Notice historique, faite à la demande du conseil d'administration, Bruxelles, P. Weissenbruch, 1884.</ref> de ses activités et la biographie des professeurs qui, en un demi-siècle, ont fondé son enseignement. Modèle:Colonnes
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François-Désiré Bancel, (1822-1871) professeur de littérature.
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Jules Bara, (1835-1900) professeur de droit.
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Auguste Baron, (1794-1862) professeur de lettres classiques.
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Charles de Brouckère, (1796-1860) professeur d'économie.
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Henri de Brouckère, (1801-1891) professeur de droit.
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Eugène Goblet d'Alviella, (1846-1925) professeur d'histoire des religions.
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Joachim Lelewel, (1786-1861) professeur d'histoire.
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Auguste Orts, (1814-1880) professeur de droit.
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Edmond Picard, (1836-1924) professeur de droit.
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Arsène Pigeolet, (1814-1902) médecin.
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Adolphe Prins, (1845-1919) juriste.
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Louis Seutin, (1793-1862) médecin.
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Eugène Van Bemmel, (1824-1880) historien.
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Sylvain Van de Weyer, (1802-1874) historien de la philosophie.
Étudiants
- Marlise Ernst-Henrion (1914-2011) : juriste, Déléguée de la Belgique à l’Association générale des Nations unies (1966)
- Jules Anspach (1829-1879) : homme politique
- Charles Woeste (1837-1922) : homme politique
- Jules van Dievoet (1844-1917 : avocat à la Cour de cassation.
- Marie Popelin (1846-1913) : féministe
- Paul Louis Désiré Thomas (1852-1937), philologue.
- Henri La Fontaine (1854-1943) : prix Nobel de la paix (1913)
- Fernand Khnopff (1858-1921) : peintre et graveur symboliste
- Charles Van Lerberghe (1861-1907) : écrivain et poète symboliste
- Auguste Lameere (1862-1942) : entomologiste
- Paul Hymans (1865-1941) : avocat et homme politique
- Émile Waxweiler (1867-1916) : ingénieur et professeur
- Paul Otlet (1868-1944) : juriste
- Adolphe Max (1869-1939) : homme politique
- Paul-Émile Janson (1872-1944) : homme politique libéral
- Julien Bergé (1876-1933) : scientifique et industriel
- Robert Danis (1880-1962) : personnalité dans le domaine de l'orthopédie, et professeur
- Henri Lavachery (1885-1972) : archéologue, explorateur de l'île de Pâques
- Arille Carlier (1887-1963) : journaliste, avocat et un militant wallon
- Charles Plisnier (1896-1952) : écrivain
- André Ombredane (1898-1958) : professeur de psychologie
- Robert Goffin (1898-1984) : écrivain, poète et militant wallon
- Paul-Henri Spaak (1899-1972) : homme politique socialiste, deux fois Premier ministre, plusieurs fois ministre des Affaires étrangères, membre, pendant la Seconde Guerre mondiale, du gouvernement belge à la tête de l'effort de guerre belgo-congolais, puis président de l'assemblée générale des Nations unies, secrétaire général de l'OTAN, négociateur et signataire du traité de Rome fondant la Communauté européenne
- Léon-Éli Troclet (1902-1980) : homme politique socialiste et militant wallon
- Karel Jan Bossart (1904-1975) : père de la première fusée américaine Atlas qui a emmené le premier Américain dans l'espace
- Louis Scutenaire (1905-1987) : écrivain et poète surréaliste
- Denis Marion (1906-2000) : écrivain et professeur
- Enver Hoxha (1908-1985) : dictateur de l'Albanie
- Madeleine Bogart (1909-1996), première femme assistante de la faculté.
- Jean Brachet (1909-1988) : médecin
- Jules Geheniau (1909-1991) : mathématicien et physicien
- Georges R.Boulanger (1909-1982) : mathématicien
- Jacques Huisman (1910-2001) : directeur du Théâtre national de Belgique
- Albert Henry (1910-2002) : philologue romaniste et militant wallon
- Mathilde Boniface (1911-1986) : femme politique et une militante wallonne.
- Elizabeth Sneyers (1913-1998): avocate, féministe et résistante
- Antonina Grégoire (1914-1952) ingénieure, femme politique et résistante
- Marcel Hicter (1918-1975) : haut fonctionnaire
- Amir Abbas Hoveida (1919-1979) : premier ministre d'Iran
- Valère Passelecq (1919-1944) : résistant belge et militant wallon
- Robert Thonon (1919-1944) : résistant belge et militant wallon
- Willy Peers (1924-1984) : résistant et médecin
- Luc de Heusch (1927-2012) : réalisateur, écrivain et professeur d'anthropologie socio-culturelle
- Justin Bomboko (1928-2014) : premier congolais diplômé à l'université libre de Bruxelles, homme politique du Congo-Kinshasa
- Jacques Cerf (1928) : homme politique et militant wallon
- Sélim Sasson (1929-2002) : journaliste, animateur de télévision et critique de cinéma
- Jacques Tits (1930) : mathématicien
- Guy Spitaels (1931-2012) : homme politique socialiste, plusieurs fois ministre.
- Pierre Klees (1933) : ingénieur électricien, un des pères du nucléaire belge
- Valmy Féaux (1933) : homme politique socialiste et militant wallon
- Raoul Vaneigem (1934) : écrivain, révolutionnaire, médiéviste et philosophe
- Herman De Croo (1937) : homme politique libéral
- Jean Van Hamme (1939) : scénariste de bandes dessinées
- Pierre Mertens (1939) : juriste et écrivain
- Philippe Moureaux (1939) : homme politique socialiste. Un des responsables de la réforme constitutionnelle fédéraliste
- Jacques Sojcher (1939) : philosophe et écrivain
- Claude Javeau (1940) : sociologue
- Josy Dubié (1940) : réalisateur de télévision, journaliste et homme politique écologiste
- Pierre Galand (1940) : personnalité politique socialiste
- Jacques Logie (1938-2007) : homme politique, magistrat et historien.
- Philippe Busquin (1941) : homme politique socialiste
- Pierre Drion (1942) : homme d’affaires, philanthrope, président de la Fondation ULB
- Hervé Hasquin (1942) : homme politique libéral
- Mateo Alaluf : sociologue
- Maurice Lippens (1943) : homme d’affaires et banquier
- Jacques De Decker (1945) : écrivain et dramaturge
- Gilbert Hottois (1946) : philosophe et écrivain
- Alain Berenboom (1947) : avocat et écrivain
- Anne Morelli (1948) : historienne
- Philippe Samyn (1948) : architecte et ingénieur
- Armand De Decker (1948) : homme politique libéral
- Richard Goblet d'Alviella (1948) : homme d'affaires
- Philippe Grollet (1950) : ancien président du Centre d'action laïque
- Luc Dardenne (1954) : réalisateur
- André Flahaut (1955) : homme politique socialiste
- Francis Metzger (1957) : architecte et fondateur de Ma²
- Jean Cornil (1958) : sénateur
- Vincent De Wolf (1958): avocat et homme politique
- Françoise Schepmans (1958): juriste, députée fédérale, vice-présidente de la Chambre des représentants, ancienne bourgmestre de la commune bruxelloise de Molenbeek
- Andrea Rea (1959) : sociologue
- Pascal Delwit (1961) : politologue
- Jean-Michel De Waele (1961) : politologue
- Eddy Caekelberghs (1961) : journaliste et présentateur à la RTBF
- Didier Viviers (1963) : historien et Modèle:65e recteur de l'ULB
- Rudy Demotte (1963) : homme politique socialiste
- Jacques Simonet (1963-2007) : homme politique libéral
- Francis De Smet (1963) : producteur de cinéma
- Axel Miller (1965) : homme d'affaires (ex-CEO Dexia)
- Amélie Nothomb (1967) : écrivain
- Jean-Michel Javaux (1967) : homme politique écologiste
- Fadila Laanan (1967) : femme politique socialiste
- Yaël André (1967) : cinéaste
- Hedwige Jeanmart (1968): écrivain, Prix Rossel 2014
- Sandra Zidani (1968) : comédienne et humoriste
- Patric Jean (1968) : cinéaste
- Thomas Van Hamme (1969) : animateur radio et télé
- Philippe Reypens (1969) : producteur et réalisateur
- Florence Reuter (1969) : journaliste et femme politique libérale
- Paul Magnette (1971) : politologue et homme politique socialiste
- Heidi Cruz (1972) : Managing Director chez Goldman Sachs et épouse de Ted Cruz, Sénateur des États-Unis d'Amérique et candidat aux primaires républicaines pour la présidentielle américaine de 2016
- Zoé Genot (1974) : femme politique écologiste
- Bahar Kimyongür (1974) : militant politique accusé de terrorisme
- Charles Michel (1975) : homme politique libéral
- Céline Delforge (1976) : femme politique écologiste
- Erik Nyindu (1970): journaliste congolais
- Cécile Bomba Nkolo (1989) femme politique camerounaiseModèle:Boîte déroulante/fin
Docteur honoris causa
Modèle:Article détaillé Modèle:Catégorie détaillée
L'université libre de Bruxelles honore également des personnalités de renom pour leurs activités diverses en les nommant docteurs honoris causa. Ne sont repris ci-dessous que les docteurs nommés par l'université et non ceux nommés par les facultés. Par ailleurs, la liste ne remonte pas plus loin que 1973, première année de remise du titre après la scission linguistique. Modèle:Colonnes
Folklore estudiantin
Cercles
Association des Cercles Étudiants
Voici une liste de certains cercles membres de l'Association des Cercles Étudiants avec leur année de fondation (ndla : et non pas d'intégration dans l'Association des Cercles Étudiants) :
- Cercle Polytechnique (1884)
- Cercle de Pharmacie (1882, 1884 ou 1886)
- Cercle des Sciences (1890)
- Cercle de Médecine (1891)
- Cercle Solvay (1905)
- Cercle d'Histoire (1931)
- Cercle d'Agronomie (1936)
- Cercle de Droit (1902)
- Cercle de Philosophie et Lettres (1936)
- Le Semeur (Cercle des étudiants carolos et thudiniens) (1947)
- Cercle de Psychologie (1950)
- Cercle de l'Institut Supérieur des Traducteurs et Interprètes (Cercle de l'ISTI) (1965)
- Cercle des étudiants du centre et sympathisants (CECS) (1966)
- Cercle de Philosophie et Sciences Sociales (1969)
- Cercle d'Histoire de l'art et Archéologie (1973)
- Cercle de Kinésithérapie et d'Ostéopathie (1972)
- Cercle de Géographie et Géologie (1976)
- Cercle des Étudiants Luxembourgeois à Bruxelles (1979)
- Cercle informatique (1976)
- Cercle des étudiants de la province de Luxembourg (La Lux) (1991)
- Cercle des Architectes réunis (2009)
- Cercle de Journalisme et Communication
- Cercle de Langues et Lettres françaises et romanes
Chanson estudiantine
L'expression la plus ancienne et la plus raffinée du folklore estudiantin est la chanson estudiantine ou paillarde. Certaines datent du Modèle:19e siècle. Parmi ces chants, il en est de traditionnels et d'autres caractéristiques de leur époque. L'histoire de la chanson estudiantine de ce dernier demi-siècle à l'ULB est marquée par deux événements majeurs. D'abord, en 1975, la création du festival de la chanson estudiantine qui imposa la création de chansons originales et renouvela et enrichit le répertoire. Ensuite le développement de guildes qui par leurs cérémonies et cantus maintiennent vivant ce patrimoine. Le recueil des chants pratiqués à l'ULB se retrouve dans les Fleurs du Mâle. La première édition, œuvre du Cercle des Sciences, date de 1922. Depuis de longues années, l'Union des Anciens Étudiants en assure les rééditions.
Festival de la chanson estudiantine
Le Festival belge de la chanson estudiantine<ref>Modèle:Lien web</ref> est organisé chaque année, depuis 1975, au début du mois de novembre par le Cercle Polytechnique dans l’auditoire Janson méconnaissable. Il s’agit d’un concours de création et d’interprétation de chansons qui se fait par équipes de 4 à 6 chanteurs. Ce festival vise à promouvoir cet art qu’est le chant estudiantin et à en renouveler son répertoire. Lors du Festival, un jury remet une série de prix aux meilleurs groupes. Celui-ci ne se limite pas à l’ULB. En effet, le concours accueille chaque année des groupes venant d’universités et hautes écoles diverses en Belgique. Le Festival, ayant pour mission d’initier le plus grand nombre de personnes à la chanson estudiantine, est ouvert à tout le monde.
Guildes
Les Guildes de l’ULB ont vu le jour à partir des années ‘80 par l’intermédiaire de quelques étudiants soucieux de remettre le chant étudiant au goût du jour de façon plus formelle que cela ne se réalisait jusque-là. En effet, au fil du temps, son intérêt et surtout sa présence déclinèrent. Seul le Festival belge de la chanson estudiantine maintenait encore ce folklore visible et vivace. Pour ces raisons et bien d’autres, des groupes de jeunes et d’anciens étudiants, voulurent rétablir ces traditions en perdition. Par cette volonté et un large héritage de traditions folkloriques, naquirent les guildes tels que nous les connaissons aujourd’hui.
Généralement, une Guilde est composée de plusieurs membres ayant des postes définis, ceux-ci organisent au moins un évènement par mois, il peut s’agir de cantus classiques ou à thèmes, aussi bien que de vadrouilles (ndla : il s’agit d’une tournée des bars au cours de laquelle les participants chantent et célèbrent la camaraderie) ou de sorties culturelles. La Guilde a généralement à sa tête un Senior, qui s’assure d’orchestrer tout cela dans une ambiance fraternelle et conviviale. Le Senior est accompagné dans son bureau par le Cantor, qui se charge de lancer et proposer les chants, du Censor faisant respecter le calme et l’autorité à grands coups de bière ou punitions aussi dérisoires qu’amusantes, du Quaestor responsable des finances, du Scriba faisant office de secrétaire, et du Fuchs Mayor gérant les fuchsen (ceux qui servent les boissons) et les fûts. Chaque Guilde ou groupe possède un décorum propre lors de ses cantus. Mais tous partagent l’utilisation de la Corona (où les tables sont disposées en U), l’éclairage à la lueur des bougies et bien entendu la bière.
Voici une liste des principales guildes de l'ULB avec leur année de fondation :
- Guilde Halewijn (1985)
- Guilde Polytechnique (1986)
- Gens Fraternae Libidinis (1990)
- Guilde de la Robe de Pourpre (1992)
- Guilde Horus (1992)
- Guilde Mandarine (1993)
- Diable-au-corps (1996)
- Guilde Axis (1996)
- Guilde Turquoise (1997)
- Guilde Pharmacopée (1998)
- Guilde Médecine (1999)
- Guilde Gates (2003)
- Guilde du Ramon (2005)
- Ad Gildam Romanum (2015)
- Guilde Améthyste (2016)
- Guilde Mélusine (2016)
Ordres
Voici une liste de certains ordres reconnus ou parodiques avec ou sans leur année de fondation :
- L'Ordre des Frères Macchabées (1918)
- L'Ordre des frères Coquillards(1994)
- L'Ordre des frères Gastéréens (2000)
- L'Ordre de la Kasteel
- L'Ordre des chevaliers du Temple (2000)
- L'Ordre des Chauves-souris (1981)
- L'Ordre des Hematophages de Belgique (Dindons) (1978)
- L'Ordre des Enculeurs de Dindons
- L'Ordre des HOLA (2022)
Notes et références
Notes
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Références
Voir aussi
Bibliographie
- Eugène Goblet d'Alviella, L'Université de Bruxelles pendant son troisième quart de siècle : 1884-1909, Bruxelles : M. Weissenbruch, 1909. (Accès libre au PDF dans le Dépôt Institutionnel l'Université libre de Bruxelles)
- L'Université de Bruxelles, LXXVe anniversaire de la fondation : relation des fêtes, Modèle:Date- : 1884-1909, Bruxelles : M. Weissenbruch, 1910. (Accès libre au PDF dans la Digithèque des Bibliothèques de l'Université libre de Bruxelles)
- 1834. L'ULB fête ses 175 ans, Espace de libertés, La Pensée et les Hommes Modèle:N°, Bruxelles, 2009, 162 p., Modèle:ISBN. (page consacrée au livre sur le site de l'éditeur)
- Pierre F. Daled, Le Libre Examen : La Vie d'un principe. Université libre de Bruxelles, 1834-1964, éditions Espace de libertés, coll. Laïcité, Bruxelles, 2009, 156 p., Modèle:ISBN. (page consacrée au livre sur le site de l'éditeur)
Articles connexes
Liens externes
- Digithèque Histoire de l'ULB : La Digithèque relative à l’Histoire de l’Université libre de Bruxelles reprend une partie importante des ouvrages et articles publiés au long de son histoire.