Cany-Barville
Modèle:Voir homonymes Modèle:Voir paronymes Modèle:Infobox Commune de France
Cany-Barville est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie. Modèle:Sommaire
Géographie
Localisation
Cany-Barville est une commune de Normandie à Modèle:Unité de la Côte d'Albâtre, située dans la vallée de la Durdent.
Elle est traversée par le Sentier de grande randonnée GR 211.
Communes limitrophes
Modèle:Carte communes limitrophes Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France
Hydrographie
Le bourg est drainé par la Durdent, fleuve côtier qui prend sa source à Héricourt-en-Caux et se jette dans la Manche à Veulettes-sur-Mer.
L'ancienne activité de filature textile
La Durdent est un fleuve côtier de 24 km. Elle prend sa source à Héricourt-en-Caux et se jette dans la Manche à Veulettes-sur-Mer. Son fort débit (3,8 m3/ s) a permis l'installation de 60 moulins dont 5 filatures textiles qui ont contribué au développement économique de la vallée de la Durdent.
Parmi ces 5 filatures textiles, on retrouve la filature Pantin aussi appelée plus familièrement la « Pique-Pique ». Elle a été construite au milieu du XIXe siècle sur le site de l'ancien château de Cany rasé au XVIIe siècle. La filature Pantin était spécialisée dans la confection de lingerie fine et employait jusqu'à une centaine d'employés, en majorité des femmes. Cette activité de production de sous-vêtements féminins a perdurée jusque dans les années 1980 puis la filature de Pantin a fermé du fait d'absence de modernisation et de l'arrivée de la concurrence asiatique.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, la turbine de la filature de Pantin a également servi à produire de l'électricité pour la boulangerie et l'église et la pompe alimentait le village en eau. Aujourd'hui, le site de l'ancienne usine a été réaménagé : une passerelle a été construite, l'ancienne turbine a été restaurée et des espaces floraux (notamment le chemin des Poètes) ont été aménagés le long de la Durdent, ce qui a permis de revaloriser cet endroit fréquenté de Cany-Barville.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.
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Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre.
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Auzebosc », sur la commune d'Auzebosc, mise en service en 1967<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, mise en service en 1968 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Cany-Barville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Cany-Barville, une unité urbaine monocommunale<ref>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en 2017, constituant une ville isolée<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs, la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cany-Barville, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (69 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (49,3 %), forêts (20,9 %), zones urbanisées (10,7 %), prairies (9,8 %), zones agricoles hétérogènes (5,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Lieux-dits, hameaux et écarts
Le hameau du Haut de Barville se trouve au sud du chef-lieu.
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 1 678, alors qu'il était de 1 559 en 2013 et de 1 492 en 2008<ref name="LogT2" group="I"/>.
Parmi ces logements, 84,6 % étaient des résidences principales, 5,8 % des résidences secondaires et 9,7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 66,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 33,5 % des appartements<ref name="LogT2" group="I">Modèle:Lienweb.</ref>.
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Cany-Barville en 2018 en comparaison avec celle de la Seine-Maritime et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (5,8 %) supérieure à celle du département (3,9 %) mais inférieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 34,6 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (33,8 % en 2013), contre 53 % pour la Seine-Maritime et 57,5 % pour la France entière<ref name="LogT7" group="I">Modèle:Lienweb.</ref>.
Typologie | Cany-Barville<ref name="LogT2" group="I"/> | Seine-Maritime<ref name="LogDep" group="I">Modèle:Lienweb.</ref> | France entière<ref name="LogFr" group="I">Modèle:Lienweb.</ref> |
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Résidences principales (en %) | 84,6 | 88 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 5,8 | 3,9 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 9,7 | 8,1 | 8,2 |
Toponymie
Commune formée en 1827 de la réunion des anciennes paroisses de Cany et de Barville<ref name="Cassini"/>.
Cany : le nom est attesté sous la forme Caneio vers 1150<ref name="asm">Archives départementales de la Seine-Maritime, 24 H.</ref>,<ref name="NCSM">Modèle:Ouvrage.</ref>, Cani vers 1240, In parr. de Cany en 1248, Sancti Martini de Caneio en 1249, eccl. de Cany en 1269, Sancti Martini de Caneyo en 1290 (Arch. S.-M. 7 H), Cani en 1319 (Arch. S.-M. G 3267), Sancti Martini de Canyaco en 1468, Ec. Sancti Martini de Caniaco en 1570 (Arch. S.-M. E Etat-civil), Cany en 1715 (Frémont)<ref name="de Beaurepaire1">Modèle:Ouvrage.</ref>.
D'un type gaulois ou gallo-roman hypothétique *Caniacum, nom de lieu en -(i)acum suffixe locatif et de propriété d'origine gauloise. Il est précédé du nom de personne Canius<ref name="NCSM"/>.
Barville : le nom est attesté sous la forme Barevilla en 1177 et en 1178<ref name="asm" />,<ref name="NCSM"/>, Ecc. Beate Marie de Barevilla en 1261 (Bonnin 415), Ecc. de Barvilla en 1270, Barville en 1319 (Arch. S.-M. G 3267), Barvilla en 1337,
Barville, 1431 (Longnon, 28, 89), Notre-Dame de Barville en 1674 (Arch. S.-M. G 1670, 738), Barville-sur-Cani en 1740 (Duplessis I, 316), Barville en 1715 (Frémont)<ref name="de Beaurepaire2">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en -ville au sens ancien de « domaine rural », dont le premier élément Bar- représente un anthroponyme conformément au cas général<ref name="Dauzat">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name="Nègre">Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Volume 2, Librairie Droz, Genève, 1991, p. 926 (lire en ligne) [1]</ref>. Il peut s'agir du nom de personne scandinave Badr<ref name="Dauzat"/> (comprendre Bárðr<ref name="Nordic Names">Bárðr sur le site de Nordic Names (lire en anglais)</ref>, qui convient d'ailleurs mieux car ð (th) et -r des anthroponymes et noms communs se sont régulièrement amuïs, de sorte qu'ils ne sont pratiquement jamais notés dans les formes anciennes) ou encore germanique continental Baro<ref name="NCSM"/>,<ref name="Nègre"/>, Barulfus ou Baroldus<ref name="NCSM"/>.
Remarque : il existe un nom de personne vieux norrois Bároðr / Bárøðr<ref name="Nordic Names"/>. Il existe également un nom de personne norrois Bari<ref>Bari sur le site de Nordic Names (lire en anglais)</ref>, qui se superpose directement à Baro, et qui pourrait expliquer aussi la Barre-y-Va (Seine-Maritime, Caudebec-en-Caux, Barival 1597); Bariville (Seine-Maritime, Longueville-sur-Scie, Hamel de Bariville Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle); Bariville (Seine-Maritime, pays de Caux, les Loges, Bariville au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle); Barimare (Fécamp, pays de Caux, Barimare 1336)
Histoire
Moyen Âge
Cany est occupée par un château normand dès 1130<ref name="Des châteaux et des hommes">Véronique Baud, Le château de Cany-Barville, Éditions des Falaises, novembre 2010.</ref>. Il est alors un fief du roi d'Angleterre. Il passe à la couronne française en 1204<ref name="Des châteaux et des hommes" />.
Temps modernes
La carte de Cassini ci-contre montre qu'au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Cany est un bourg situé entre les deux bras de la Durdent, traversé par une route empierrée menant à Dieppe. Au sud, Barville est une paroisse indépendante avec sa chapelle Notre-Dame qui existe encore actuellement. Le territoire de Barville a été rattaché à Cany en 1827 pour former la commune de Cany-Barville.
Barville, qui devait être un bourg très prospère au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, n'est plus qu'un simple hameau à l'heure actuelle.
Quatre moulins à eau sont représentés par une roue dentée sur la carte entre Canty et Barville. Ils faisaient partie des 33 moulins à eau fonctionnant encore sur la Durdent au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Comme le montre l'arrêt du Conseil d’État du roi du 18 avril 1736 <ref>Modèle:Lien web.</ref>, ces moulins servaient surtout au blanchiment des toiles.
Sur la rive gauche est dessiné le château de Cany, inscrit aux Monuments Historiques depuis 1930. Avant la Révolution, le puissant marquis de Cany-Canyel avait une droit de haute-justice sur ses terres<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur cette même rive sont représentés trois hameaux :Infrainville, Maudrouard et Auqueville qui se nomment maintenant Vinfrainville, Hocqueville et Le Maudrouard.
Sur la rive droite, les hameaux de Caillevaille et Vicquetuis existent encore sous le nom de Cavaille et Vicquetuit.
Les hameaux de Chaufour, Bas Commanville et la Grange des Fontaines sont disparus.
Révolution française et Empire
Cany est le chef-lieu du district de Cany de 1790 à 1795<ref name="Cassini"/>.
Époque contemporaine
La commune de Cany, instituée par la Révolution française, absorbe en 1827 celle de Barville et son nom devient l'actuel Cany-Barville<ref name="Cassini"/>.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Rattachements administratifs
La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement de Dieppe du département de la Seine-Maritime.
Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Cany-Barville<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements électoraux
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Saint-Valery-en-Caux Modèle:Article détaillé Pour l'élection des députés, elle fait partie de la dixième circonscription de la Seine-Maritime. Modèle:Article détaillé
Intercommunalité
Cany-Barville est le siège de la communauté de communes de la Côte d'Albâtre, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé initialement fin 2001 par transformation de l'ancien District de la région de Paluel, et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Tendances politiques et résultats
Lors du premier tour des élections municipales de 2014 dans la Seine-Maritime, la liste DVG menée par le maire sortant Jean-Pierre Thévenot obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 999 voix (62,47 %, 20 conseillers municipaux élus dont 5 communautaires), devançant très largement celles menées respectivement par<ref>Résultats officiels pour la commune Cany-Barville</ref> :
- Martine Decool (DVD, 488 voix, 30,51 %, 3 conseillers municipaux élus) ;
- Jérôme Stalin (DVG , 112 voix, 7,00 %, pas d'élus).
Lors de ce scrutin, 27,26 % des électeurs se sont abstenus.
Modèle:Article connexe
Au premier tour de l'élections municipales de 2020 dans la Seine-Maritime, la liste PS menée par le maire sortant Jean-Pierre Thévenot obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec Modèle:Unité (68,70 %, 20 conseillers municipaux élus dont 7 communautaires), devançant très largement celle LREM menée par le député Xavier Batut, qui a recueilli 399 voix (31,29 %, 3 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire.
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 36,08 % des électeurs se sont abstenus<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Modèle:Article connexe
Administration municipale
Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 2 500 et 3 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 23<ref>Modèle:Légifrance.</ref>.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu
Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Distinctions et labels
Jumelages
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Manifestations culturelles et festivités
À l’occasion de la fête de l’Ascension , la commune de Cany-Barville organise la « Cany parade » au cours de laquelle un corso fleuri est organisé au son d’orchestres.
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L’orchestre de Namur lors de la Cany parade 2023
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Les Échasseurs namurois lors de la Cany parade 2023
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Les Gilles lors de la Cany parade 2023
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Char représentant les falaises d’Etretat lors de la Cany parade 2023
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Char représentant un palais marocain lors de la Cany parade 2023
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Chat représentant une maison gauloise lors de la Cany parade 2023
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Un des orchestres de la Cany parade 2023
Économie
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Martin de Cany, inscrite monument historique<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>.
- Chapelle Notre-Dame de Barville, lieu de pèlerinage dédié à saint Siméon, qui rappelle, elle, l'existence du village éponyme. Elle a été construite en 1527, comme l'indique l'inscription sur le linteau de la porte. Elle est sise sur une île de la rivière, à mi-chemin du château et du centre-ville.
- Chapelle Saint-Gilles-et-Saint-Leu (Caniel).
- Le château de Cany est une grande demeure privée installée sur la rivière. Elle rappelle l'existence du village éponyme<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>.
- Le manoir de Caniel, à Barville, fait l'objet d’un classement au titre des monuments historiques<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>.
- Le manoir de Commanville (Modèle:1re Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), recensé à l'inventaire général du patrimoine culturel<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>. Le manoir est depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle une dépendance de Cany<ref name="Seydoux_1998">Modèle:Ouvrage.</ref>.
On peut également signaler :
- L'écomusée du moulin Saint-Martin expose une collection d'objets, de jouets et d'outils.
- La commune est traversée par la véloroute du lin (une voie verte) et la véloroute Vallée de la Durdent (une route touristique fléchée).
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Église Saint-Martin de Cany.
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Porche de l'église Saint-Martin.
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Chapelle Notre-Dame de Barville.
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Véloroute du lin.
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Véloroute vallée de la Durdent.
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Château de Cany.
Personnalités liées à la commune
- Jean-Baptiste-Michel Cherfils (1737-1807), Procureur du roi à Cany, il est député du tiers état aux états généraux de 1789 pour le bailliage de Caux. Il a été l'un des 5 commissaires chargés de proposer la division de la province Normandie en 5 départements. Il meurt à Cany.
- Louis-Hyacinthe Bouilhet (1822-1868). Filleul de Hyacinthe Antoine Pessey, régisseur du château de Cany après avoir connu une heure de gloire en tant qu'auteur de nombreux vaudevilles, de qui il reçut le goût de l'écriture. Écrivain et poète, grand ami de Flaubert. Sa pièce, Madame de Montarcy, fut jouée au théâtre de l’Odéon à Paris. La ville de Cany-Barville remet une récompense à un poète primé par la société des Écrivains Normands. Sa maison natale est sur la place Daniel-Pierre. Le collège de Cany-Barville porte son nom.
- Daniel Pierre (1891-1979) : cet athlète de Modèle:Unité, titulaire du club de football de Cany-Barville, est champion de France du lancer de poids et du lancer de javelot. Il est sélectionné pour trois Jeux olympiques, Stockholm (1912), Anvers (1920), Paris (1924). Il ne participe néanmoins pas aux jeux olympiques d'été de 1924 , déclarant préférer assurer les moissons dans sa ferme. La salle des fêtes municipale de Cany-Barville et la place qui l’entoure portent son nom.
- Jules, Marie-Léontine et Marie-Thérèse Annet sont reconnus Justes parmi les nations pour avoir caché une enfant juive à Cany-Barville pendant la Seconde Guerre mondiale.
Héraldique
Voir aussi
Bibliographie
- Max Lemaitre, Françoise et Raymond Hervieux, Cany-Barville 1950-2010, soixante années en images, 2011.